Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Boule75

Members
  • Compteur de contenus

    18 404
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    91

Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Il y a manifestement une rancoeur personnelle avec Tusk et pas mal de confusions concernant les migrants : les derniers incidents racistes au RU n'étaient-ils pas beaucoup plus dirigés contre les polonais, nombreux, que contre les syriens ? Ca promet un sommet distrayant.
  2. Oui. Nicola Sturgeon rencontre des dirigeants de l'UE demain et constitue un groupe d'experts. Sa situation est délicate : pour le reste de l'UE, l'Ecosse est aussi un moyen de pression éventuel sur le Royaume-Unis. Sacrée partie de billard à N bandes...
  3. Un édito que je trouve bon de George Monbiot, du Guardian. Je n'ai pas vu passer beaucoup de mentions de ses dires ici, @g4lly dirait que "personne ne lit The Guardian" mais c'est quand même intelligent. Balon d'essai italien. Manquerait plus qu'on leur fasse un brain drain en prime !
  4. Tout ce qui s'est passé, sur les faits, pourquoi pas, encore que les saisines ne concernent généralement que les éléments punissables : jusqu'à présent on a quand fichtrement rien qui aille dans ce sens là. En outre s'ils sont certainement qualifiés (outillés, mandatés...) pour établir les faits, les juges ne le sont pas nécessairement pour définir ou véritablement juger la doctrine d'emploi des diverses forces. A moins de tomber sur des ordres absurdes et condamnables découlant de rancoeurs ou de rivalités mal-placées ou autres (et encore il faudrait que ce soit patent), je ne pense pas qu'ils doivent se poser en prescripteurs. C'est à craindre. Et c'est comme ça que les enfants ne font plus de sorties scolaires sans pleins d'accompagnateurs (et donc beaucoup moins de sorties), que les maires rechignent à installer des panneaux de basket (certains tombent quand des ânes d'un quintal s'y pendent, rendez-vous compte !), que les médecins refusent d'assurer certaines interventions et arguent des tarifs d'assurance / des risques pour facturer très cher ou re-re-re-refaire une échographie, et ainsi de suite. Cette judiciarisation forcennée est sclérosante et paradoxalement déresponsabilisante.
  5. D'accord, mais de quoi les juges sont-ils saisis ? Doivent-ils faire la lumière : sur qui a flingué qui ; ou leur saisine est-elle étendue jusqu'à la recherche d'éventuelles responsabilités et à la détection de dysfonctionnements dans l'action ou même dans la doctrine ou dans la préparation des forces de l'ordre ? Le premier point va de soit, j'ai peur d'éventuelles dérives en direction du second (recherche forcenée de coupbles, tout ça).
  6. C'est vrai mais on va peut être avoir des réponses qui piquent peu. Peut être. Par ailleurs je comprend que certains proches des nombreuses victimes - et les survivants eux même - aient envie d'en savoir plus, et je trouve bien qu'un juge, ou mieux encore qu'un collège de juges rassemble ces informations, rigoureusement, avec indication précise des points certains, flous ou inconnus, pour leur permettre de faire un travail de "deuil" en quelque sorte, de manière un tant soit peu sereine. Ce qui me gênerait beaucoup serait que soit imputé aux juges la responsabilité de faire la lumière sur des dysfonctionnements, des merdoiements, des failles de doctrines, etc... Ce n'est pas leur rôle. Qu'ils enquêtent sur des délits, des crimes ou des fautes inexcusables : OK, mais pour l'instant on a quand même pas trace de ça. Comme pour ce qui concernait Uzbeen, ils n'ont pas à se substituer à de vigoureux lavages de linge sale, remontage de bretelles et sanctions internes aux institutions ou aux politiques éventuellement défaillants : que les hiérarchies (et jusqu'aux politiques) assument, sanctionnent , démissionnent, révisent leurs doctrines et leurs pratiques s'il y a lieu. Ce n'est pas le boulot des juges.
  7. Tu parles d'une impossibilité politique qui est donc susceptible d'évoluer. La possibilité théorique, elle, est évidente, et même souhaitable dans des économies en croissance : à vitesse de circulation de la monnaie constante, pour assurer un volume supérieur d'échanges, il faut plus de monnaie, ou imaginer que les prix baissent, et les rémunérations, etc, bref, un état de déflation et de remise en cause continue de tous les contrats à la baisse et favorisant la thésaurisation, re-bref, un phénomène contrariant mécaniquement la croissance : ça n'arrive pas. Même Schaüble comprendrait peut être !-) Donc croissance => création monétaire. La question suivante étant : pourquoi la réserver aux banques privées plus qu'à l'Etat, font-elles toujours de meilleurs choix ?
  8. Il n'était pas français, celui là. On en est à combien, nous, en comptant tous les congrès et référendums ? 30 ? 50 depuis 250 ans ?
  9. On va pouvoir apporter nos lumières à certains électeurs anglais : Un haut responsable de l'administration britannique a raconté à la BBC que les fonctionnaires passaient actuellement du temps à traiter des courriels véhéments envoyés par certains administrés signalant que les sites web étaient "périmés car la législation européenne avait désormais été abolie".
  10. Elle a été négociée avant tout entre états, et il ne faut pas être grand clair pour deviner : qui a poussé à la roue pour une interprétation très libérale du principe, et qui a totalement échoué à s'appuyer sur le "non-faussée" à la fin pour faire valoir l'importance d'harmonisation de ce qui fausse la concurrence : réglementations et cartels certes (et ces deux points sont adressés de manière plus ou moins bonne par Bruxelles, mais la Commission s'en occupe tout de même), mais aussi hétérogénéité (et concurrence) fiscale, différences des législations sociales, prise en compte des externalités (contraintes environnementales), etc, etc... Mais je ne rêve pas : certains continuent à voter !
  11. Je réitère ce que j'ai mis plus haut, parce que ça me paraît symboliquement et techniquement très important : "Junker interdit [en tant que Président de la Commission et chef de son administration] tout contact de membres de la Commission avec des fonctionnaires ou politiciens britanniques." Ils n'y croient pas encore mais ils sont déjà partis.
  12. Ben oui : elle a repris une citation de Boris Johnson en remplaçant UK par EU (et en multipliant la population par 6 :-)
  13. Picoré sur le live du Telegraph : Junker interdit tout contact de membres de la Commission avec des fonctionnaires ou politiciens britanniques. Lituaniens et Néerlandais sur la même posture. Farage sifflé au parlement européen, Junker lui demandant ce qu'il faisait là au juste ! Ils se sont fait la bise... Merkel signale que l'UE est suffisamment forte pour résister au départ des britanniques et pour "défendre ses intérêts dans le monde" : Ca pique. Le Guardian en a quelques une aussi. Guy Verhofstadt :
  14. Oui mais jamais mené ou alors avec des arguments à la noix genre "c'est trop compliqué", alors que quand on voit certains scrutins locaux où l'on peut biffer, picorer tel élu de telle liste et de telle autre, etc, tous ces rafinements auxquels les parisiens n'ont jamais droit, là, "c'est tout naturel". Le parisien est bête aussi, c'est vrai. Et méchant. Quand je vois de doctes personnes stipendiées à la télévision nous expliquer qu'on ne peut pas tenir à la fois deux élections ou un référendum et une élection en même temps, ou mettre plus d'une question et deux réponses de trois lettres pour un référendum, c'est vrai que j'ai bien envie de devenir méchant. Idem en cas de certaine configuration au 2e tour de la prochaine présidentielle.
  15. Dans une compèt' de body building, on m'aligne.
  16. C'est vrai, mais ce n'est qu'en partie lié à la technostructure bruxelloise, les autres partie étant les technostructures nationales (songez au discours d'un Jean-Claude Trichet bien de chez nous) et bien sûr la rigueur allemande (applicable exclusivement sur l'inflation et pas sur la déflation). Et puis moi je déteste cette expression de m... de "plan de rigueur" : qu'on ait beaucoup d'argent ou pas, qu'on ait décidé d'investir massivement comme lorsqu'on se sert la ceinture, qu'on ait décidé d'être généreux ou pingre, libéral ou communiste, une bonne gestion doit être rigoureuse. Sinon c'est qu'elle est laxiste ou je-m'en-foutiste ou lâche, enfin bref, une gestion non-rigoureuse est une mauvaise gestion. Vrai aussi, mais là les allemands poussent un peu trop fort bobonne dans les orties, par dogmatisme, et ça n'est même pas efficace au contraire. Oui mais c'est aussi pour ça que les moyens d'information et de communication, notamment ceux consommés par vieux, sont achetés et pilotés étroitement par des intérêts privés, que la BBC est sous pression, etc, etc... Les USA ont le Congressional Budget Office qui a pour mission de fournir des évaluations non-partisanes des impacts budgétaires des politiques publiques proposées et a survécu à peu près correctement aux années 1980-2015. C'est l'un des avantages d'un suffrage universel correct : il engage les votants. Sur ce point il y a une chose dont vous n'avez pas discuté : ce sont les modalités de désignation des élus. On a des systèmes qui sont d'une rusticité appréciable mais avec des biais. Je me souviens de pages entière d'Internet consacrées à l'examen de systèmes de votes alternatifs qui, au prix d'un peu plus de complexité, limitent considérablement les magouilles possibles et permettent, par exemple, aux électeurs d'établir en un seul vote un premier et un second choix, ce qui rend le système beaucoup moins con.
  17. Tout à fait d'accord là dessus. tu noteras que ça n'est pas incompatible avec l'idée qu'une partie des personnes concernées par ce que tu décris se trompent de cible.
  18. Je ne vois pas en quoi ça le serait : les pays Baltes avaient à gagner à sortir. Là, Londres a, je pense, beaucoup à perdre même si les pro-Brexit ont beuglé le contraire pendant des années ou plus. Ca va se voir. Ce qui est étonnant c'est à quel point la grande majorité des Brexiteurs s'est trompé d'ennemi (pour les questions économiques en tout cas). Ca me fait vraiment penser à tout un pan de l'électorat républicain aux Etats-Unis, remontés comme des coucous contre les liberuls voués aux Gémonies comme responsables de leur déclassement, et qui votent du coup glorieusement pour des élus n'ayant de cesse que d'erradiquer leur couverture maladie, de refuser l'harmonisation fiscale, de favoriser les très riches et de creuser la dette. Allez-y les gars, continuez ! J'aimerais bien savoir quelle proportion des électeurs pro-Brexit confond gaillardement émigration polonaise (liée à l'UE) et pakistanaise (auto-infligée par le RU), etc, etc...
  19. Ou pas. Ce n'est pas une surprise. Qui avait insisté pour l'inclusion de ce fameux article 50 dans le traité de Lisbonne ? Ce sera le thème de notre prochain sondage : à toi l'honneur ! Le dommage serait irréparable si la demande de sortie provenait d'un état fondateur : là elle provient du pays qui avait rejoint l'UE à reculons (pour être gentil) ou avec l'intention de la faire disparaître, et contre l'avis de nombre de ses dirigeants et de son patronat. Ca fait une sacré différence. Écrire au 10, Downing Street, London SW1A 2AA. Les autres ont pris acte. Eh oui. Ce sera à prendre ou à laisser si le gouvernement et le parlement britannique traînent trop.
  20. Pourquoi "nos sociétés" ? L'UE n'annule pas le référendum : elle a pris acte de son résultat avant le gouvernement britannique ! Les polonais (qui perdent un allié) ou les irlandais (auxquels ça pose de sacré problèmes) ou d'autres au sein du RU lancent des ballons d'essai pour voir comment il serait possible de biaiser, le Premier Ministre a jugé urgent d'attendre, nombre de britanniques opposés au Brexit aimeraient pouvoir refaire le match, mais ce ne sont pas "nos sociétés" : ce sont les anglais. Ca ne cadre pas avec les avertissements prédisant une presque guerre de sécession en cas de sortie, j'en suis bien désolé pour ceux qui les ont proféré, mais très content en fait. L'UE a la possibilité de décisions unilatérales : la négociation n'est pas équilibrée. Et si on attendait un ou deux ans avant de parler de "drame" ? Si, à chaque fois qu'une disposition interne à l'UE, on devait en plus de son application, prévoir pays par pays les clauses en cas de sortie du dit pays, je ne t'explique pas la magnitude du bazar et le ralentissement du "processus" communautaire qui serait associé ! Impraticable. Pas d'accord du tout. Que penser d'un gouvernement qui n'est même pas capable de tirer les conséquences d'un référendum qu'il a lui même déclenché ? L'UE et ses membres gardent leurs cartes pour eux, et fourbissent leurs armes : je ne vois pas où est le dysfonctionnement administratif, d'autant plus qu'on en est plus du tout à l'administratif, ni au juridique, mais au politique et à la diplomatie. Les britanniques vont être écartés de fait, un peu comme un cadre dirigeant encore formellement membre d'une direction d'entreprise mais qui a annoncé son passage à la concurrence. Qu'il ait posé sa dem ou pas : aucune raison de le maintenir "dans la boucle".
  21. Sous réserve, car je suis loin du secret des dieux, les britanniques font face à plusieurs difficultés : ils n'auraient pas grande équipe d'experts dans les négociations commerciales de cette ampleur, l'essentiel de ces travaux ayant été assurés par l'UE ces dernières décennies. Ca me laisse bien dubitatif, mais admettons qu'ils aient besoin de temps pour constituer ce type d'équipe. En débauchant certains fonctionnaires européens, ou des nations-clé ? En s'assurant de leur loyauté ? le MI6 (ou le 5 pour l'Europe ?) doit être en mode frénétique de réaffectation de ressources, d'évaluation des assets qui pourraient être utiles, de tâtage de terrain chez les américains et autres sources potentielles. Et quelle va être l'attitude des américains ? Leur ligne claire, à mon sens, est de préserver la stabilité de l'UE. Mais quelle stabilité au juste ? Politique certainement, mais quid des investissements ? Quid du renseignement précisément ? Veulent-ils prendre le risque, pour aider les anglais à tirer le meilleur profit (ou la plus faible perte) de la sortie de l'UE, de se faire prendre à livrer des arguments par trop confidentiels aux britanniques, ou d'activer en le grillant éventuellement tel ou tel relais, le tout pour un partenaire certes historique (il n'est pas le seul) mais qui vient a priori de verser tout seul dans une ornière pourtant clairement indiquée sur la carte ? Vont-ils, tout simplement, rester neutres, sauf éventuellement sur certains sujets très précis ? un certain nombre de "clients" de la City ont probablement fait valoir qu'ils préféreraient une situation stabilisée avant que ne soit lancé véritablement le barnum des négociations. Mais tous sont certainement en train d'échafauder des plans quitte à les mettre en oeuvre pendant que la liberté de mouvement est encore totale. Attendre s'ils jouent le jeu, pourquoi pas, attendre de voir s'ils le jouent, ou attendre trop : ça doit fumer des caboches ! (d'accord avec Tancrède là-dessus). le Labour se déchire ; pour l'instant comme depuis des années, il n'est pas une menace pour les Tories, mais bien malin qui peut dire ce qui va en sortir. Les Tories doivent aussi jouer au jeu du "c'est d'ta faute !" en interne. La place serait si bonne que Boris y serait déjà, mais il n'a pas trop l'air pressé, non, non. "Qui veut ruiner sa carrière politique ? Un candidat pour les négos, allez quoi ! ?" Et puis ils pensent peut être pouvoir continuer à influencer les décisions à Bruxelles, tant que ça dure, étant encore formellement membres. A mon sens c'est surtout sur ce dernier point qu'ils se gourent. Il m'a semblé déceler une grosse exaspération envers l'attitude anglaise, apparaissant enfin au grand jour après avoir été réfrénée pendant des années, et même si elle assez froide il se peut qu'elle soit puissante. On verra ce qui sort effectivement du sommet dans trois jours, mais la liste commune rendue publique formellement par l'Allemagne, l'Italie et la France (après consultation des néerlandais d'ailleurs) tout à l'heure semble potentiellement ambitieuse : un catalogue de tout ce qui n'a pu se faire du fait des britanniques : ils ne vont plus avoir droit au chapitre. Le peu de précision de l'article 50 va jouer aussi au détriment des anglais, qui vont avoir beaucoup de mal à engager d'éventuels recours, faute de jurisprudence, et faute de légitimité surtout : ils vont regarder passer les trains, ceux qu'ils ont bloqué, ceux qui leurs sont défavorables. Bref : ils feraient mieux d'annuler leurs vacances et de lancer les négociations dare-dare, pendant que les banques sont encore là, que l'inflation importée n'a pas encore mordu et qu'en face on affiche encore de la bonne volonté. Ou alors ils cherchent encore les éventuels moyens de faire comme s'ils partaient mais en restant. Ca fleure bon l'illusion et le krach boursier quand même. Qu'en dit la Reine ? Je me demande si elle va tolérer l'espèce de vacance du pouvoir qui semble gagner Londres et si elle voudrait y remédier. Ce serait... charming.
  22. Bizarement ça n'a l'air d'être sur les mêmes pages que celles consacrées à Mme Sturgeon. Bizare ça.
  23. Déclaration officielle Germano-Italo-Française du jour : Yapuka !
×
×
  • Créer...