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fraisedesbois

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  1. fraisedesbois

    L'Inde

    05 mars 2025 https://www.usinenouvelle.com/article/dassault-anticipe-de-passer-de-3-a-4-rafale-livres-par-mois-voire-5-s-il-le-fallait.N2228457 Dassault anticipe de passer de trois à quatre Rafale livrés par mois, voire cinq «s’il le fallait» Ce qui donne, chez Army Recognition: 06.03.25 La France pourrait ouvrir une nouvelle ligne d'assemblage d'avions de combat Rafale en Inde pour honorer des contrats de grande envergure. [trad] Comme le rapporte L'Usine Nouvelle du 5 mars 2025, la société française Dassault Aviation évalue la possibilité d'établir une ligne d'assemblage final pour l'avion de combat Rafale en Inde pour gérer les demandes de production accrues suite aux commandes importantes prévues. Le PDG Éric Trappier a déclaré : « L'Inde prépare des commandes importantes, et nous pourrions certainement ouvrir une ligne d'assemblage final dans ce pays pour pouvoir absorber cette nouvelle charge de travail. » L'entreprise travaille déjà à augmenter sa capacité de production, avec des efforts continus pour accélérer les livraisons mensuelles de Rafale tout en gérant les contraintes de la chaîne d'approvisionnement. Dassault est en train d’augmenter sa cadence de production de Rafale, notamment dans le contexte de l’achat prévu par l’Inde de Rafale-M supplémentaires embarqués sur porte-avions. L’entreprise est passée de deux à trois appareils par mois et vise quatre, avec un potentiel de cinq en fonction des commandes futures. En 2023, 13 Rafale ont été livrés, passant à 21 en 2024, avec un objectif de 25 pour 2025. Le carnet de commandes de Dassault comprend 230 Rafale, dont 164 pour les clients export et 56 pour l’armée de l’air et de l’espace française. En 2024, l’entreprise a remporté 8,3 milliards d’euros de contrats militaires, contre 6,5 milliards d’euros en 2023. Ces contrats comprennent des commandes de 12 avions de la Serbie et de 18 de l’Indonésie. Le carnet de commandes total d'avions militaires Dassault, dont les Rafale et les Falcon, a atteint 43,2 milliards d'euros, contre 38,5 milliards d'euros en 2023. Malgré les efforts déployés pour augmenter la production, Dassault est confronté à des limitations de la chaîne d'approvisionnement, certains sous-traitants subissant des retards suite à la pandémie. L'entreprise a ouvert une nouvelle usine à Cergy-Pontoise pour soutenir une production plus élevée et envisage une extension supplémentaire des infrastructures. Le PDG Éric Trappier a déclaré que l'augmentation des cadences de production nécessite environ deux ans pour chaque étape supplémentaire. Dassault surveille également les changements potentiels de la politique commerciale américaine, car un tarif de 25 % proposé sur les importations d'avions pourrait avoir un impact sur les ventes d'avions d'affaires Falcon. Les États-Unis représentent un tiers des livraisons de Falcon, et des ajustements de prix pourraient être nécessaires si des tarifs sont mis en œuvre. L’Inde a reçu 36 Rafale dans le cadre d’un contrat de 2016, dont les livraisons seront achevées d’ici 2022. L’armée de l’air indienne envisage de nouvelles commandes, tandis que la marine indienne finalise l’acquisition de 26 avions Rafale Marine destinés aux opérations du porte-avions INS Vikrant. La mise en place potentielle d’une chaîne d’assemblage final indienne serait cohérente avec la politique « Make in India » du pays, qui vise à développer la fabrication nationale de matériel de défense et à réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers. Dassault a accru son implication industrielle en Inde depuis le milieu des années 2010, en mettant en place des partenariats de production et des infrastructures de maintenance pour soutenir la flotte de Rafale. En plus de l’achat d’avions supplémentaires, l’Inde intègre le missile Astra Mk1 à sa flotte de Rafale. L’armée de l’air indienne a démontré la capacité du Rafale à intercepter des cibles à haute altitude, notamment des ballons de reconnaissance simulés à 16,7 km d’altitude. Ces développements s’inscrivent dans le cadre d’efforts plus larges visant à améliorer les capacités opérationnelles de l’avion dans le cadre de la stratégie de défense de l’Inde. Le Rafale est un avion de combat multirôle bimoteur à aile delta canard développé par Dassault Aviation. Il est conçu pour des missions de supériorité aérienne, de frappe en profondeur, de reconnaissance et de dissuasion nucléaire. L'avion est équipé du radar AESA RBE2 de Thales, de la suite de guerre électronique SPECTRA et d'une gamme de munitions guidées, dont des missiles air-air Meteor et MICA, des missiles de croisière SCALP et des missiles anti-navires Exocet. Propulsé par deux turboréacteurs Snecma M88, le Rafale a une vitesse maximale de Mach 1,8, une autonomie de combat de 1 850 km et la capacité de maintenir une supercroisière à Mach 1,4. Le Rafale M, la variante embarquée sur porte-avions, dispose d'une cellule renforcée, d'un train d'atterrissage renforcé et d'un crochet d'arrêt pour les appontages sur porte-avions. Il est conçu pour le décollage assisté par catapulte et les appontages arrêtés sur porte-avions. L’appareil est destiné à remplacer la flotte de MiG-29K de la marine indienne et sera utilisé sur l’INS Vikrant, le premier porte-avions construit en Inde. Le déploiement du Rafale M s’inscrit dans le cadre de la stratégie aéronavale indienne, qui vise à renforcer les capacités de sa flotte de chasseurs embarqués. [/trad]
  2. En fait, l’accord: fait suite à un accord signé en octobre 2024 entre le gouvernement syrien désormais renversé dirigé par Assad et la société française, dans lequel CMA CGM a obtenu un contrat de 30 ans. Le gouvernement syrien a renégocié son contrat avec le géant maritime français CMA-CGM ! [cit]: Lors d'une récente réunion entre l'Autorité générale des postes frontières terrestres et maritimes et CMA CGM, les deux parties - représentées par Qutaiba Badawi pour la Syrie et Joseph Dakkak pour la société française - ont convenu de régler les obligations financières en suspens et d'établir un nouveau cadre opérationnel. Cela fait suite à un accord signé en octobre 2024 entre le gouvernement syrien désormais renversé dirigé par Assad et la société française, dans lequel CMA CGM a obtenu un contrat de 30 ans, selon des sources qui nous ont parlé. Les nouvelles autorités syriennes et CMA CGM ont cherché à éliminer une clause qui aurait accordé à l'Iran une part des revenus du port. Avec @KShaar_Advisory , nous avons été les premiers à en rendre compte en Syrie en chiffres ( tinyurl.com/ydx8xueh ). Pour donner un peu de contexte, le port de Lattaquié sert de principale porte d'entrée maritime de la Syrie et a longtemps été un point de discorde. L'Iran avait auparavant cherché à prendre le contrôle du terminal international à conteneurs de Lattaquié (LICT) pour étendre sa présence en Méditerranée et sécuriser les bénéfices de son soutien au régime Assad. Cependant, malgré les liens étroits d'Assad avec l'Iran, le gouvernement syrien a toujours choisi de conserver la direction de CMA CGM. Cette décision a été influencée par : • Inquiétudes concernant d’éventuelles frappes aériennes israéliennes ciblant des opérations liées à l’Iran dans le port. • Le risque d’une escalade des sanctions occidentales si l’Iran prenait le contrôle. • La capacité de CMA CGM à opérer sous sanctions et à maintenir des liens commerciaux malgré le conflit. À l'époque, des documents divulgués suggèrent que même si l'Iran n'a pas obtenu le contrôle direct, il se pourrait qu'il ait obtenu une part des revenus du port dans le cadre de la stratégie de remboursement de la dette syrienne - quelque chose que les deux parties (la Syrie et la CMA-CGM) ont sûrement cherché à effacer lors de leurs négociations d'aujourd'hui. Malgré une baisse de 75 % de l'activité portuaire de Lattaquié depuis 2009, le pari de CMA-CGM en Syrie est judicieux. Les liens étroits de l'entreprise avec le gouvernement français et les origines de la famille Saadé à Lattaquié ont peut-être contribué à son intérêt soutenu tout au long du conflit, malgré les risques sécuritaires et économiques. Alors que la Syrie entre dans une nouvelle phase politique après la chute du régime Assad le 8 décembre 2024, le renouvellement du contrat de CMA CGM constitue une étape stratégique majeure. L'entreprise est bien positionnée pour bénéficier de la réintégration de la Syrie dans le commerce mondial et de sa reprise économique. Soyons clairs, la présence de CMA CGM à Lattaquié n’est PAS nouvelle. CMA CGM a commencé à exploiter le terminal international à conteneurs de Lattaquié (LICT) en 2009 dans le cadre d'un accord de joint-venture (contrat renouvelé trois fois depuis). Au départ, la société française détenait une participation minoritaire, mais en 2019, elle a obtenu une participation de 99 % lorsque le régime Assad a renouvelé le contrat pour cinq ans. En octobre 2024, le contrat a été à nouveau prolongé, permettant à CMA CGM de continuer à gérer le port malgré les sanctions occidentales, la concurrence iranienne et l’instabilité régionale. (Ce n’est pas non plus le résultat du retrait de la Russie de Syrie, comme j’ai pu le voir suggéré ailleurs… Au fait, la Russie opère à Tartous.) [/cit]
  3. #retournement Je trouve cela éclairant. Avait-ce été relevé ici? " (...) peu avant l’attaque du 7 octobre 2023, Assad, Nasrallah et Mohammad Reza Zahedi – le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) au Levant – se sont rencontrés pour des pourparlers. La réunion, qui a été la dernière session réunissant le trio, a été très tendue. Assad a demandé le redéploiement des forces iraniennes et libanaises en Syrie et leur retrait de plusieurs gouvernorats clés, dont Alep, Hama et Homs." [source "politique libanaise" anonyme, pour amwaj-media le 07.01.25] https://amwaj.media/article/inside-story-hezbollah-debates-stronger-lebanese-identity-as-iran-resists-change Bon, à part ça les Hurras al Din, ie: la franchise locale d'al Qaida, déclare officiellement sa cessation d'activité: 29.01.2025 La « branche syrienne » d'Al-Qaïda se dissout après l'éviction d'Assad, mais ses partisans sont priés de rester armés https://www.newarab.com/news/al-qaedas-syria-wing-dissolves-following-assad-ouster Pour autant les gars n'envisagent pas leur reconversion dans la création d'une franchise de stands de crêpes, non: "(...) « L’idée semble plutôt être que ses membres devraient être prêts à se déplacer sur d’autres fronts si nécessaire ou peut-être participer aux efforts aux côtés des sunnites de Syrie pour combattre les menaces extérieures », a déclaré Tamimi, spécialiste de la guerre civile syrienne. Dans sa déclaration, Hurras al-Din a fait une référence implicite à la récente saisie par Israël du territoire syrien dans le sud et a conseillé aux sunnites « de ne pas déposer les armes ». On verra. Et "les nôtres"? Les Firqat al-Ghouraba d'Omar Diaby/Omsen, a-t-on des nouvelles plus récentes que ce papier du Monde? [18.10.2023] Petite infographie d'époque, pour mémoire _________________________________ De la GOUVERNANCE du HTC ou, "le troisième paradigme" djihadiste (après AQ et OEI) « (…) l’appareil civil de Hayat Tahrir al Cham – le gouvernement du salut syrien – gère son projet de gouvernance comme un hybride entre la politique ottomane des notables et un État technocratique autoritaire* moderne » Policy Focus n°180: Jihadist Governance and Statecraft Devorah Margolin and Aaron Y. Zelin Editors Washington Institute For Near East Policy, Juillet.2024 “Nos hommes aiment leurs chefs, c’est la tradition. (…) Mais nous ne voulons obéir qu’à un chef qui nous connaisse, qui sache nos habitudes et nos traditions. De lui nous accepterons toutes décisions et la paix et le contentement seront sur le pays [Dhâm, chef des guerriers Chammars]”. Joseph Kessel, En Syrie [à Der-Es-Zor], c. 1925 * ils sont quand-même fortiches au Wash.Institute de ne pas mentionner l’Islam [un mot qui fâche ?] … Perso, à la place d’”autoritaire”, j’aurais écrit: “islamiste conservateur”. Donc: un hybride entre la politique des notables et un état technocratico-islamo_conservateur… “Moderne”, heu, si l’on veut. J’imagine que l’adjectif est associé au substantif “techno”. La politique ottomane des chefs et des notables. La quoi? Explication: " Située en marge des étendues cultivées de la Syrie historique (Bilad al-Cham), la Jazîra [ie: la région du moyen-Euphrate, la wilaya Raqqa] est demeurée du xive au xixe siècles une région de parcours pastoral, contrôlée à partir du xviie siècle par les tribus nomades bédouines Anaza et Chammar. (…) À partir de 1860, le contexte de développement du commerce international par le rail et la vapeur revalorise l’isthme mésopotamien entre Méditerranée et golfe Persique. L’Empire ottoman lance alors plusieurs campagnes de contrôle de la Jazîra. Une double politique est adoptée : celle de la force, avec envoi de troupes armées et construction d’une série de fortins le long de l’Euphrate ; et celle «des chefs» qui consiste à doter les principaux chefs de tribus en terres, titres et salaires. La « politique des chefs », développée par l’Empire ottoman puis le Mandat en #Jazîra, a eu pour versant urbain les « politiques des notables » des citadins d’Alep et des nouveaux habitants de Raqqa soucieux de tirer profit de la mise en valeur agricole de l’Est syrien. La notion de « politique des notables » a été élaborée à propos des villes du Moyen-Orient par Albert Hourani (Hourani 1968). Elle désigne la capacité d’un patriarcat urbain, assis sur des bases économiques fortes, à exercer un contrôle, coercitif ou symbolique, de la population urbaine, sur la base d’un pouvoir relativement indépendant, toléré comme médiateur entre l’État et la population locale (Picaudou 1996, p. 69). Ces deux politiques ont conduit au développement de structures latifundiaires caractéristiques de la Jazîra à la veille de la réforme agraire de 1958 : en 1951, 40 chefs de tribus et notables citadins possédaient à eux seuls 90 % des superficies agricoles de l’Est syrien (Khader 1984, p.152). (...)" Raqqa: territoires et pratiques sociales d’une ville syrienne Chap.I: « Politique des chefs » en Jazîra et « politique des notables » à Raqqa : la naissance d’une ville de front pionnier (1865-1946) Myriam Ababsa, Presses de l’IFPO, Beyrouth https://books.openedition.org/ifpo/1021 Récemment (17.01.25), Thomas Pierret dans une ITW pour Les Clés du Moyen-Orient, à propos de la gouvernance HTC, évoque lui aussi cette politique des chefs/notables mêlée de technocratisme, menée par al-Charaa: "(…) Selon moi, al-Charaa envisage des élections dans une version similaire au système jordanien: un système électoral qui consiste à favoriser les notables plutôt que les partis politiques. Vu d’Occident, beaucoup sont obnubilés par la question des mœurs (le voile, l’alcool, etc.), mais on oublie d’analyser le système politique qui est en train de se construire. Celui-ci est basé sur une vision conservatrice, unitaire et élitaire, en phase avec la théologie islamique classique. Les partis politiques ne sont pas vus d’un bon œil et les élites sont intégrées à titre consultatif. Cette vision ne permet pas une vraie compétition politique. Ce qu’il se passe à Idlib est très éclairant. Les élections pour élire le conseil consultatif, qui est une sorte d’instance législative sur laquelle était adossé le #gouvernement de salut syrien, sont fortement préparées en amont. Elles servent essentiellement à coopter des notables, parmi lesquels des #chefs tribaux. Par ailleurs, le pouvoir à Idlib est une gouvernance technocratique avec des personnalités plus ou moins alignées sur HTS. (…)" /De la GOUVERNANCE du HTC #toutautrechosequoique De l'itv de Thomas Pierret, je relève par ailleurs ceci à propos des HTC-FDS_U.S.: [cit.] " (…) En l’état des choses, je n’imagine pas une réintégration des FDS dans l’armée syrienne. Washington continue de défendre les FDS, la présence des soldats américains est justifiée par la lutte contre Daesh. Donald Trump sera certainement sur la même ligne, car c’est ce que souhaitent l’armée américaine et Israël. Les régions contrôlées par les FDS resteront donc certainement autonomes par rapport à Damas. D’autant plus que les Turcs ont fait une erreur de calcul. Après la chute de Bachar al-Assad, ils ont lancé une opération contre les FDS à travers l’ANS, avec des moyens insuffisants. Avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, et la volonté israélienne de soutenir les FDS, la Turquie ne pourra plus agir, le front restera certainement figé. Les Forces démocratiques syriennes ont affirmé qu’elles acceptaient de rejoindre l’armée syrienne, mais en temps qu’entité militaire distincte, pas de manière individuelle. Ce n’est pas acceptable pour Damas [qui souhaite l’inverse: le ralliement d'individuels], mais j’imagine mal le nouveau pouvoir se lancer dans une opération contre les FDS : il n’en a pas les moyens militaires et risque des sanctions américaines élevées. (…) concernant les territoires contrôlés par les FDS : si c’était juste une question kurde, ce ne serait pas un grand problème, car les territoires habités par les Kurdes sont relativement réduits. En revanche, les terres contrôlées par les FDS correspondent à presque un tiers de la Syrie, soit tout ce qui se trouve à l’est de l’Euphrate. C’est considérable. Certains de ces territoires, où sont d’ailleurs les #réserves pétrolières et où #Daesh est présent, sont à majorité arabe. Les FDS veulent une décentralisation sur une base géographique. L’enjeu pour Damas est donc de garder la main sur un tiers du territoire syrien. Ce ne sont pas des considérations ethniques, mais territoriales. [/cit.] C'est tout pour aujourd'hui, merci.
  4. En ce sens (la trad. arabe->ang.->FR est assez moche, mais on saisit le sens je crois): 21.11.24 Les dirigeants du Hezbollah : « Le régime syrien nous a démasqués » https://www.sawtbeirut.com/articles/قيادات-حزب-الله-النظام-السوري-كشفنا/ @Ciders
  5. https://archive.ph/HKaDE (je prends le train en marche, peut-être as-tu déjà eu une réponse analogue)
  6. Goa, le 03.01.25 Bonne et heureuse année aux marins et à tous les autres
  7. La Turquie détaille son investissement de 20 milliards USD dans le projet de "route de développement" (28.11.24) https://enterprise.news/logistics/en/news/story/b6eab5f9-a855-4c57-bccc-a8b723736b7f/turkey- Le projet devrait permettre de transporter environ 7,5 millions d'EVP de marchandises par an dans la région Le soucis des Kurdes avec le futur-nouveau poste frontière d'Ovakoy: Que signifiera pour le KRG un nouveau poste frontière entre l'Irak et la Turquie ? (10.08.2018) https://www.rudaw.net/english/analysis/10082018 La Turquie et l'Irak envisagent tous deux d'étudier la possibilité d'ouvrir un nouveau poste frontière entre les deux pays à Ovaköy. Ovaköy est situé à environ 12 kilomètres au sud-ouest du principal poste frontière d'Ibrahim Khalil que la Turquie possède avec la région du Kurdistan, qui est actuellement sa seule voie terrestre par laquelle elle peut commercer avec Bagdad. "Les responsables des deux pays espèrent que le nouveau poste frontière stimulera le commerce transfrontalier entre la Turquie et les régions à majorité turkmène du nord de l'Irak", a rapporté l'agence de presse turque Anadolu News. -> Voir aussi: L’opération anti-PKK de la Turquie et la « route du développement » en Irak sont les deux faces d’une même pièce_08.04.2024 https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/turkeys-anti-pkk-operation-and-development-road-iraq-are-two-sides-same-coin et: La Turquie prévoit un corridor de sécurité de 40 kilomètres à l'intérieur de l'Irak d'ici l'été_12.03.24 https://english.aawsat.com/arab-world/4906476-türkiye-plans-40-kilometer-security-corridor-inside-iraq-summer
  8. et @Patrick + la région de Hassaké, (encore) contrôlée par l'AANES, est considérée si je ne m'abuse comme le grenier à blé de la Syrie. + les quelques milliers de Daeshiens qu'ils détiennent et constituent un autre atout. Joulani a bien dit et répété (tant aux Kurdes, qu'aux combattants de Dera'a (la 8ème Brigade), qu'aux Druzes) qu'il ne tolèrerait aucune forme de fédéralisme. Cela implique une représentativité tant au futur parlement, qu'au gouvernement. Et je crois que les US resteront. En tout cas le Pentagon via le CENTCOM pousse fort. _______ ps: désolé de ne pouvoir répondre aussi réactivement que je le souhaiterais.
  9. Les USA laissent leurs alliés régionaux "gérer" ce théâtre. La Turquie-otan; Israël. Tant, du moins, que ça n'enclenche pas un conflit "chaud" avec l'Iran.
  10. Oui, officiellement l'économie est la priorité de l'administration Pezeshkian. Donc un nouvel accord sur le nucléaire, afin que les sanctions soient levées. Alors que les faucons, c'est le contraire, la dissuasion iranienne "conventionnelle" ayant été mise KO au Liban, à Gaza, et en Syrie.
  11. non non, ladite loi a finalement été suspendue par le Conseil suprême de la sécurité nationale ! (pour un bout de tissu!) Ils ont pas mieux à faire en Iran en ce moment que légiférer sur la "longueur d'un bout de tissu", avec ce qui se passe en Syrie et dans l'environnement régional?
  12. ie.fr_05.11 Rachat d’ASN par l’État : une victoire pour la souveraineté française ? Suite à la promesse d’achat signée en juin dernier, l’actuel ministre de l’Économie, Antoine Armand, est en déplacement ce mardi 5 novembre sur le site d’Alcatel Submarine Networks de Calais. Il est prévu d’acter le rachat de 80 % du capital de l’entreprise. Leader européen des câbles sous-marins Estimée à 100 millions d’euros, l’opération sera financée via l’Agence des participations de l’État alors que la valorisation totale d’Alcatel Submarine Networks (ASN) de Calais s’élèverait à 350 millions d’euros. Nokia, géant finlandais des télécommunications, conserve 20 % de ses parts dans l’entreprise. Actuellement, ASN aurait posé plus de 800 000 kilomètres de câbles dans les fonds marins, avec une croissance attendue à 10 % de plus par an jusqu’en 2032. Ce rachat représente un investissement rentable pour l’État français. Avec un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros, l’idée est que ce chiffre double, voire triple dans les prochaines années. D’autant plus que l’entreprise est un des leaders mondiaux du secteur des câbles sous-marins, au côté de l’américainSubCom et du japonais NEC. […] -> https://www.portail-ie.fr/univers/enjeux-de-puissances-et-geoeconomie/2024/rachat/
  13. Abou Moussa, Grande-Tumb et Petite-Tumb? Nan G4lly désolé mais ce que tu affirmes est factuellement pas vrai. Du CCG, Barhein est le seul à n’avoir pas encore rétabli ses relations diplo avec l’Iran, mais ça ne va pas tarder (25.10_amwaj.media): L'engagement entre le CCG et l'Iran s'intensifie à l'approche d'une guerre régionale (modulo: dans le titre et dans le papier: à mon avis ils se gourrent sur le côté « guerre régionale » (ie escalade par rapport à aujourd’hui))
  14. Oui, et oui. 04.10_L’orientlejour (merci au posteur originel) Un message à Washington « L'opération de nos forces armées il y a quelques jours était totalement légitime », a justifié dans son discours l’ayatollah Khamenei en référence au lancement de 200 missiles en direction d'Israël. Une déclaration qui entendait se reposer sur le droit international et qui semblait destinée à priver l'État hébreu d'une justification quant à des représailles trop fortes, le guide suprême ayant en outre prévenu que cette attaque était la « moindre » des ripostes (…) ———————— Si je lis correctement le persan diplomatique, selon le Guide la riposte iranienne d’octobre contre Israel était la moindre et légitime — reposant sur le droit international (cibles militaires, Nevatim) — des options disponibles. Le journaliste de commenter que cette déclaration: semblait destinée à priver l'État hébreu d'une justification quant à des représailles trop fortes… Je comprends (j’interprète?) ainsi: tacitement Khamenei fait passer le message qu’une attaque israélienne réciproque c’est à dire: la moindre possible (non escalatoire), conforme au droit international (droit de la guerre en l’espèce) c’est à dire ciblant les forces armées, serait la réponse appropriée de la part d’Israel. Légitime selon le droit international, ergo (tousse) selon l’Iran. « De bonne guerre », comme on dit. Tolérable. Après, l’Iran a clairement désigné ses « lignes rouges »: des atteintes à son programme nucléaire et à ses infrastructures pétrolières. A contrario, de telles attaques seraient considérées comme escalatoires et illégitimes (voire illégales) J’ai l’impression qu’américains et israéliens ont compris. Fin de séquence.
  15. Si les cibles touchées n’ont été que militaires, le iraniens ne riposteront pas. Je suis certain d’avoir lu de source fiable que Khamenei, le Guide lui-même, avait fait une déclaration en ce sens. Les israéliens ont entendu.
  16. … a fortiori si l’AD iraquienne est renforcée de KM-SAM Block II coréens -> 24.10_amwaj.media (en général bien informé) L'Irak achète des missiles de défense aérienne dans un contexte de guerre régionale (…) Selon des experts militaires, le système de missiles sol-air sud-coréen que l’Irak a acheté, connu sous le nom de Cheongung-II ou « Sky Bow », est très recherché. L’Arabie saoudite aurait obtenu un contrat de 3,2 milliards de dollars avec Séoul pour le même système, tandis que les Émirats arabes unis sont actuellement en négociation pour une commande similaire de 3,5 milliards de dollars. Dans le cadre d’un vaste programme d’achats militaires, Bagdad doit également recevoir des avions de combat multirôles français Dassault Rafale, une avancée technique significative par rapport à sa flotte actuelle… /ggltrd
  17. ah? Je suis curieux, aurais-tu des exemples? (ça m’intéresse)
  18. fraisedesbois

    Marine indienne

    ahem, le quatrième SSBN, nom de code S4* (), a été lancé le 16 octobre, un jour après l'inauguration de la station navale à très basse fréquence par Rajnath Singh. New Delhi : Au milieu d'une querelle diplomatique avec le Canada, l'Inde a discrètement lancé son quatrième sous-marin lance-missiles nucléaires (SSBN) au Ship Building Center (SBC) de Visakhapatnam cette semaine pour renforcer sa dissuasion nucléaire contre ses adversaires. Alors que le deuxième SSBN indien INS Arighaat a été mis en service par le ministre de la Défense Rajnath Singh le 29 août 2024, le troisième SSBN INS Aridhaman sera mis en service l'année prochaine. Le 9 octobre, le Comité du Cabinet sur la sécurité (CCS) a approuvé les plans de la marine indienne pour la construction de deux sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire afin de dissuader tout adversaire dans l’Indo-Pacifique. -> 22.10.24_hindustantimes L'Inde lance son 4e sous-marin lance-missiles nucléaires
  19. (22.10_intelligenceonline, donc le teaser seulement) Guerre au Liban : Paris scrute l'armada de renseignement naval de Tsahal Paris observe discrètement le déploiement de drones sous-marins d'Intelligence, Surveillance & Reconnaissance (ISR) de Tsahal au large du sud-Liban. Entre craintes de frappes de rétorsions contre ses champs gaziers offshore, surveillance des moyens navals du Hezbollah et opérations de ciblage contre des cibles terrestres, Tsahal mobilise sa flotte fantôme des profondeurs. [...] Paris mobilise depuis plusieurs jours, au large des côtes libanaises, un sous-marin nucléaire d'attaque de classe Rubis afin d'assurer une veille discrète sur les opérations navales de l'armée israélienne.
  20. 14.10.24_amwaj.media L'impact du départ de Nasrallah sur l'Irak [ggtrad] Le départ du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a provoqué une onde de choc dans toute la région, d'autant plus que son rôle central au sein du mouvement de « résistance » devrait avoir un impact durable. L'absence d'une figure emblématique comme Nasrallah est particulièrement significative pour l'Irak, où des dizaines de groupes armés chiites, dont beaucoup font désormais partie du gouvernement, sont étroitement liés au réseau plus large de « résistance » que le défunt religieux et homme politique libanais a influencé. ->
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