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fraisedesbois

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Tout ce qui a été posté par fraisedesbois

  1. #Omar Omsen Les forces de sécurité syriennes mènent une opération contre le camp de Fırqatu'l Ghuraba, composé de combattants français, à Idlib. Le groupe, dirigé par Omar Omsen, dispose d'un camp totalement indépendant, doté de son propre tribunal et de sa propre prison. Certains réseaux sociaux affirment que cette opération est menée suite à des plaintes selon lesquelles Omar Omsen aurait commis des actes de torture, incarcéré, subi des baisses de salaire [<- ça c'est affreux; dsl pour la trad auto] et subi des châtiments injustes. En réponse, on prétend que la Syrie cherche à dissoudre les groupes étrangers (muhajirs) qui ne coopèrent pas avec l’État.
  2. Il y a eu début août (après les "événements") un changement à la tête du Conseil Suprême de la Sécutité Nationale: Ali Larijani – un civil, donc– nommé (par le guide suprême, of course) en remplacement d'un général des CGRI, Ali Akbar Ahmadian, qui s'en va donc. Pour mémoire: ma "fiche" sur le bonhomme: Ali Larijani Conseiller du Guide, et ancien président du Majlis, nommé le 03.08.25 secrétaire du #Conseil de sécurité nationale et son représentant [au guide] auprès du conseil, en remplacement d'Ali Akbar Ahmadian. Avant d'être #président du Majlis (Assemblée consultative islamique) de 2012 à 2020, il avait occupé le poste de #secrétaire du Conseil de sécurité nationale [2005-2007] et était en charge du portefeuille des négociations nucléaires. En 2007, deux ans seulement après sa nomination au poste de secrétaire, Larijani a démissionné en raison de profonds désaccords avec le président #Mahmoud Ahmadinejad. Il a été remplacé par #Saeed Jalili [2007-?], proche de la faction radicale et connu pour être l'un des plus fervents détracteurs des négociations nucléaires menées sous l'ancien président Hassan Rohani et de l'accord nucléaire conclu en 2015. Larijani est considéré comme un conservateur pragmatique qui, comme nombre de ses pairs, a reconnu la nécessité d'adapter l'idéologie révolutionnaire de la République islamique aux conditions actuelles et aux réalités contemporaines. Lorsqu'il était président du Majles, il a soutenu la politique de l'ancien président Rohani, ce qui a suscité l'ire des factions radicales de l'Assemblée. Lors des élections présidentielles de 2021 et 2024, le Conseil des gardiens a même rejeté sa candidature. Néanmoins, au cours de l'année écoulée, l'implication de Larijani dans les affaires politiques s'est accrue. Fin 2024, l'ayatollah Khamenei a dépêché l'ancien président de la Chambre des représentants comme envoyé spécial au Liban et en Syrie (avant la chute du régime d'Assad). Plus récemment, il a été envoyé par Khamenei en visite officielle à Moscou, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Les milieux pragmatiques et réformistes iraniens saluèrent l’arrivée de Larijani au SNSC, espérant qu’elle marquerait le début d’une phase plus conciliante et modérée de la politique étrangère du pays. Cette décision s’inscrit dans le contexte du carrefour stratégique auquel se trouve la République islamique après sa guerre contre Israël. Les décideurs à Téhéran sont confrontés à un choix : un retour à la table des négociations avec les États-Unis ou une nouvelle escalade contre eux et contre Israël. https://www.inss.org.il/publication/snsc-changes/ (Univ. de Tel Aviv) Le Conseil national de sécurité nationale (CNSN), présidé par le président iranien, a été créé en 1989 dans le cadre des réformes constitutionnelles introduites après la mort de l'ayatollah Khomeini et est devenu l'instance suprême chargée de définir la politique de sécurité nationale. L'article 176 de la Constitution iranienne confère au CNSN le pouvoir de définir la politique de défense et de sécurité dans le cadre des directives générales du Guide suprême, d'assurer la coordination des domaines politique, du renseignement, social, culturel et économique dans un cadre sécuritaire, et de mobiliser les ressources de l'État pour faire face aux menaces internes et externes. Outre le président, le CNSN est composé des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et du Renseignement ; des commandants du CGRI et de l'armée régulière ; des chefs des pouvoirs législatif et judiciaire ; et de deux représentants personnels du Guide suprême. Le CNSN peut convoquer d'autres participants en fonction de la question débattue, et ses décisions sont soumises à l'approbation du Guide suprême. Étant donné que les ministres du Renseignement, de l'Intérieur et des Affaires étrangères doivent être nommés par le président et approuvés par le Guide suprême, et que le chef du pouvoir judiciaire ainsi que les hauts commandants de l'armée et de la sécurité sont nommés directement par le Guide suprême, les seuls hauts responsables du Conseil qui ne dépendent pas officiellement de Khamenei sont le président et le président du Majles. Le Guide suprême nomme également le secrétaire du SNSC et désigne ses propres représentants au Conseil, ce qui lui confère un contrôle quasi total sur l'organisme, malgré le fait que ses décisions soient officiellement prises par consensus. (idem) Même date (03.08.25), création du #Conseil de défense Sous la direction du président #Massoud Pezeshkian. Il sera composé des chefs des trois pouvoirs du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire), de deux représentants du Guide suprême auprès du Conseil de sécurité nationale, du ministre du Renseignement, du chef d'état-major des forces armées, du commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), du commandant de l'armée régulière et du commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya, le commandement militaire d'urgence. Le Conseil de défense sera chargé de mener un examen centralisé des programmes de défense de l'Iran et de renforcer les capacités de ses forces armées. Le « Conseil de défense » peut être considéré comme une réincarnation – bien que différente dans son essence – du « Conseil suprême de défense », créé après la Révolution islamique (1979) et rapidement chargé de gérer la sécurité nationale de l'Iran pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Ce conseil était composé de sept membres : le président iranien (qui le présidait), le Premier ministre (poste supprimé en 1989), le ministre de la Défense, le chef d’état-major, le commandant du CGRI et deux représentants de Khomeiny. Avec le déclenchement de la guerre, ses pouvoirs furent étendus et il devint l’organe suprême de coordination de toutes les opérations de combat, notamment la prise de décisions stratégiques, l’allocation des ressources et la coordination des forces. Avec la fin de la guerre et la création du SNSC, le conseil fut dissous. Les partisans de la création du Conseil de défense affirment que cette mesure était nécessaire compte tenu de la guerre, des défis sécuritaires croissants auxquels l'Iran est confronté et de la possibilité de nouvelles sanctions contre l'Iran si les pays du groupe E3 (Grande-Bretagne, France et Allemagne) activent le mécanisme de « snapback » rétablissant les sanctions de l'ONU. Selon eux, ces défis nécessitent de rationaliser les processus décisionnels en situation d'urgence et d'améliorer la préparation aux scénarios sécuritaires complexes. Ils affirment que la création du Conseil de défense permettra une plus grande centralisation de la gestion et une prise de décision plus rapide et plus efficace en cas de crise, comme une nouvelle attaque israélienne. https://www.inss.org.il/publication/snsc-changes/
  3. Bon, la séquence cinétique semble être terminée entre Afghans et Pakistanais. Les postes frontière demeurent par contre fermés. Bilan des frappes et clashes: Les suites de tout ça? Ce qu'en disent les experts (avec Al Jazeera):
  4. CPEC ou autre, il doit y avoir un corridor reliant l'Asie centrale, enclavée, à la Mer d'Oman//d'Arabie, où 2 projets/complexes portuaires se font concurrence: Gwadar, au Balouchistan pakistanais. Projet porté par la Chine (c'est le CPEC) Chabahar, au Sistan-Balouchistan iranien. Projet porté par l'Inde Dans tous les cas, ce "corridor Asie-centrale" DOIT passer par l'Afghanistan... qui est ainsi "au centre du jeu"
  5. "Profondeur stratégique" s'entend qu'en cas de guerre contre l'Inde, l'Afghanistan soit alliée du Pakistan, afin que ce dernier ne se retrouve pas à faire la guerre sur 2 fronts si l'AFG était alliée avec l'Inde. Grave pour le Pakistan: pendant le conflit Inde-PK du printemps dernier, les militants, qu'ils soient Taliban pakistanais (TTP) ou insurgés baloutches, ont exprimé leur solidarité avec l'Inde. héhé: blague à part: l'arrivée de Trump a été un tournant (positif pour le PK) dans les relations US-PK. Les PK avaient fait de la lèche à l'administration Biden, pour peau de balle. Mais depuis Trump, la bilatérale est au beau fixe. Depuis Trump, d'ailleurs, les PK sont beaucoup plus assertifs contre le régime à Kaboul: il y a augmentation-accélérations des frappes PK de l'autre côté de la frontière, comme récemment. Les US ont du fournir des assurances à Islamabad. La lubie de Trump de récupérer Bagram: oublie
  6. 23 soldats tués et 29 blessés ; le Pakistan affirme avoir neutralisé plus de 200 militants lors d'opérations nocturnes, selon l'ISPR. https://x.com/khorasandiary/status/1977327830662050188 (ISPR=service com' de l'armée pakistanaise) Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2025, les talibans afghans et le groupe #Fitna al Khawarij, soutenu par l'Inde [terme utilisé par l'armée pakistanaise pour désigner les talibans pakistanais [TTP] et leurs affiliés], ont lancé une attaque non provoquée [ahem, après des bombardements aériens pakistanais à kaboul (une première) et dans la province afghane de Paktita (à la frontière du Pakistan), tout de même! Ça compte pas?] contre le Pakistan, le long de la frontière pakistano-afghane. Cette action lâche, qui comprenait des tirs et quelques raids, visait à déstabiliser les zones frontalières afin de faciliter le terrorisme et de favoriser les desseins néfastes des talibans, a déclaré la branche médias de l'armée dans un communiqué. Exerçant leur droit de légitime défense, les forces armées pakistanaises, vigilantes, ont repoussé l'assaut avec détermination tout au long de la frontière, infligeant de lourdes pertes aux forces talibanes et aux Khwarjis affiliés. Des tirs et des frappes de précision, ainsi que des raids physiques, ont été dirigés contre des camps et des postes talibans, des centres d'entraînement terroristes et des réseaux de soutien opérant depuis le territoire afghan, notamment des éléments liés aux talibans pakistanais, aux militants du Baloutchistan et à l'ISKP/Daech. Toutes les mesures possibles ont été prises pour éviter les dommages collatéraux et protéger les civils. Le communiqué ajoutait : « À la suite de ces opérations incessantes, de nombreux emplacements talibans ont été détruits tout le long de la frontière ; vingt et une (21) positions hostiles du côté afghan de la frontière ont également été brièvement capturées physiquement et plusieurs camps d’entraînement terroristes, utilisés pour planifier et faciliter des attaques contre le Pakistan, ont été rendus inopérants. Au cours d'affrontements nocturnes, vingt-trois (23) braves Pakistanais ont embrassé la chahada pour défendre l'intégrité territoriale de notre cher pays contre cet acte odieux, tandis que vingt-neuf (29) soldats ont été blessés. Selon des estimations crédibles des services de renseignement et une évaluation des dégâts, plus de deux cents (200) talibans et terroristes affiliés ont été neutralisés, tandis que le nombre de blessés est bien plus élevé. Les dommages infrastructurels causés aux postes, camps, quartiers généraux et réseaux de soutien des talibans sont considérables, tout au long de la frontière et vont de la profondeur tactique à la profondeur opérationnelle. Les forces armées pakistanaises demeurent toujours prêtes à protéger l'intégrité territoriale, la vie et les biens du peuple pakistanais. Notre détermination à défendre l'intégrité territoriale du Pakistan et à vaincre ceux qui menacent notre sécurité est inébranlable. Si le peuple pakistanais privilégie la diplomatie constructive et le dialogue à la violence et à la belligérance, nous ne tolérerons pas l'utilisation perfide du territoire afghan à des fins terroristes contre le Pakistan. Nous avons constaté avec inquiétude que cette grave provocation a eu lieu lors de la visite du ministre des Affaires étrangères taliban en Inde, principal soutien du terrorisme dans la région. Dans l'intérêt de la paix et de la sécurité régionales, nous appelons le gouvernement taliban à prendre des mesures immédiates et vérifiables pour neutraliser les groupes terroristes, notamment les FAK, les FAH et l'ISKP/Daech, qui opèrent depuis son territoire. Dans le cas contraire, le Pakistan continuera d'exercer son droit de défendre son peuple en neutralisant constamment les cibles terroristes. Le gouvernement taliban doit rejeter toute idée malsaine et privilégier le bien-être, la paix, la prospérité et le développement du peuple afghan plutôt que des menaces irresponsables. L'épisode d'hier soir confirme la position de longue date du Pakistan selon laquelle le gouvernement taliban facilite activement les activités terroristes. Si le gouvernement taliban continue de financer des groupes terroristes, en collaboration avec l'Inde, dans le but à court terme de déstabiliser la région, le peuple et l'État pakistanais n'auront de cesse que la menace terroriste émanant d'Afghanistan soit totalement éliminée. /FIN ____________________________ Notez la rhétorique: les TTP sont désormais "alliés de l'Inde" (de même que les insurgés baloutches, d'ailleurs). C'est gonflé. Et il s'agissait (prétendument; ISPR) d'une attaque combinée Forces Afghanes + TTP. Une première! ____________________________ Pendant ce temps, le MAE Taliban//Afghan, depuis Delhi : Le Pakistan devrait faire preuve d'introspection plutôt que de critiquer, déclare Muttaqi à New Delhi https://x.com/khorasandiary/status/1977318538260942948 La ligne Durand, qui s'étend sur environ 2 500 kilomètres entre l'Afghanistan et le Pakistan, a longtemps résisté à tout contrôle extérieur. Ni les Mongols sous Gengis Khan ni l'Empire britannique n'ont pu dominer pleinement cette ceinture tribale. À l'époque moderne, même l'OTAN et les forces américaines n'ont pas réussi à imposer une autorité durable. L'histoire a montré que cette région ne peut être soumise par la force ; elle ne peut être stabilisée que par des politiques inclusives et de véritables négociations. Malgré une armée plus nombreuse, une technologie supérieure et un réseau de renseignement avancé, le Pakistan peine à asseoir durablement son contrôle sur cette zone. Le conflit en cours se déroule à environ 1 000 kilomètres à l'intérieur du territoire pakistanais ; la responsabilité du maintien de l'ordre lui incombe donc en premier lieu. Le Pakistan doit gérer ce défi à l'intérieur de ses frontières, tout comme l'Afghanistan, après quatre décennies de troubles et avec des ressources bien plus limitées, a réussi à consolider son contrôle sur l'ensemble de son territoire. Il est invraisemblable d'imaginer que des militants puissent pénétrer 500 kilomètres à l'intérieur du Pakistan, opérer librement et revenir sans être détectés, surtout lorsque de nombreux points de contrôle de sécurité jalonnent la route. La question se pose : pourquoi ces zones échappent-elles encore à tout contrôle effectif et pourquoi n'a-t-on pas réussi à gagner la confiance des populations locales ? Le peuple pakistanais, tout comme celui d'Afghanistan, ne souhaite pas la guerre. Ce conflit sert les intérêts de quelques-uns, et non la volonté des nations concernées. Il est temps que les décideurs politiques et les puissants s'interrogent profondément sur les racines de cette crise. Si le problème vient véritablement de l'autre côté de la frontière, pourquoi aucun de nos voisins n'exprime-t-il les mêmes inquiétudes ? La réponse ne réside peut-être pas dans une responsabilité externe, mais dans une introspection intérieure. /FIN @Patrick Bien-sûr que les Pakistanais l'ont mauvaise de voir un MAE Taliban//Afghan en Inde. Pour eux, comme le disait de Général Zia ul-Haq: "l'Afghanistan est la cinquième province du Pakistan". Pour cause de nécessaire profondeur stratégique contre l'Inde. Un Afghanistan souverain, avec un pouvoir fort à Kaboul représente pour les Pakistanais une menace. Alors quand le MAE Afghan ne se rend pas au Pakistan (une visite prévue au printemps ou à l'été avait été annulée, pour "des raisons techniques", ahem) mais est reçu bras ouvert à Delhi en octobre, ça ne passe pas. Ni quand Delhi élève sa mission à Kaboul au rang d'« ambassade de l'Inde » (une étape diplomatique majeure, qui témoigne d'une coopération renforcée en matière de commerce, de sécurité, d'aide humanitaire, de gestion de l'eau et de construction de logements pour les réfugiés pahtuns. Le message de Delhi est clair : l'Inde soutient fermement la stabilité et l'avenir de l'Afghanistan... ça passe encore moins bien à Islamabad "on est pas content. Bombardons Kaboul!" À part ça, il y avait pourtant un mieux, ces derniers mois, dans la bilatérale Afghanistan-Pakistan. Il paraît qu'on avait même vu, côté afghan, des géomètres établir des mesures pour la délimitations des frontières, y compris celle avec le voisin pakistanais. Si si... c'est dire! Avec aussi les Chinois qui poussent (il y a eu des trilatérales), avec la promesse d'intégrer l'Afghanistan au CPEC (sino-pakistanais), ce contre quoi l'Inde s'est insurgée: L'Inde s'oppose à l'inclusion de l'Afghanistan dans le CPEC – L'Inde s'est fermement opposée au projet d'extension du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) à l'Afghanistan, le qualifiant d'« inacceptable ». Vendredi 25 juillet, la vice-ministre des Affaires étrangères, Kirti Vardhan Singh, a réaffirmé la position de l'Inde, affirmant que le corridor traverse un territoire contesté revendiqué par l'Inde et illégalement occupé par le Pakistan. L'Inde a rejeté toute participation d'un tiers et a mis en garde contre toute « action appropriée » si sa souveraineté nationale était menacée. Cette objection fait suite à une réunion entre les talibans, la Chine et le Pakistan en mai, au cours de laquelle l'extension potentielle du CPEC à l'Afghanistan aurait été évoquée. "le grand jeu". La géographie ne change pas. "route de la soie", mers chaudes, désenclavement de l'Asie Centrale...
  7. proxy ou bien allié des Pakistanais? Parmi les Taliban//Pachtounes? Je vois pas... Ceux du sud, comme je l'ai dit, attendent une coopération économique en traitant d'état souverain à état souverain. Quant à ceux de l'est (la région de Loya Patia) eux ne reconnaissent pas la ligne Durand en tant que frontière, et réfrènent difficilement leurs pulsions de conquérir les "zones tribales" (anciennement FATA), situées au Pakistan. Ils hébergent les TTP (taliban pakistanais), contre lesquels lutte, évidemment, Islamabad. Pour provoquer un peu, je dirais que s'il y a en Afghanistan un proxy pakistanais, je voterais pour le chapitre local de Daesh, aka: IS-KP (Islamic State - Khorasan Province). Ceux-là, je crois qu'on peut presque les renommer: ISI-KP, ahem. Peut-être Hekmatyar, aussi (toujours sur les coups de p*te, çui-là). Bon, ma saillie sur ISKP mérite éclaircissement, il faut que j'essaie de rédiger çà
  8. ... donc le MAE Afghan est en visite officielle en Inde, il en profite pour faire une visite au séminaire Darul Uloom Deoband. (c'est la heu "maison mère" de l'Islam pratiqué par les Taliban): Voilà l'accueil: Les Pakistanais sont ulcérés.
  9. C'est fini ça. Depuis leur arrivée au pouvoir à Kaboul en août 2021 ils font tout leur possible pour s'émanciper de l'influence des Pakistanais. Les Pachtounes sont farouchement nationalistes. Ce qu'ils veulent (du moins l'Émir à Kandahar) c'est être traités comme égaux par Islamabad, comme un état souverain, sans ingérence ISI//pakistanaise. Et ce dont ils ont besoin de la part du Pakistan, c'est d'interactions économiques.
  10. Un peu de "contextuel", l'article du Balochistan Post, ce jour (avec ggtrad): Des avions de chasse pakistanais auraient mené des frappes aériennes sur Kaboul, la capitale afghane, jeudi soir. Selon des responsables talibans, aucune victime n'a été signalée, bien que des rumeurs aient circulé sur les réseaux sociaux suggérant la mort du chef du Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP), le mufti Noor Wali Mehsud. Le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid, a déclaré sur X (anciennement Twitter) : « L'enquête sur l'incident est en cours, mais aucune victime n'est signalée à ce jour. La situation est sous contrôle.» Selon l'agence de presse française AFP, la première puissante explosion s'est produite vers 21h50 heure locale, suivie d'une seconde quelques minutes plus tard. Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux liés à l'armée pakistanaise ont affirmé que les explosions à Kaboul avaient entraîné la mort du chef du TTP, le mufti Noor Wali Mehsud. Cependant, aucune confirmation officielle n'a été reçue du gouvernement pakistanais, qui est resté silencieux sur les frappes transfrontalières présumées. Le journaliste afghan Bilal Sarwary a écrit sur X que « des informations suggèrent que les frappes aériennes à Kaboul visaient de hauts dirigeants du TTP ». Il a ajouté que ces frappes coïncidaient avec la visite en Inde du ministre afghan des Affaires étrangères par intérim, Amir Khan Muttaqi. Après minuit, un message audio non vérifié a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Une personne se présentant comme le mufti Noor Wali Mehsud affirmait être en vie et se trouver dans les districts tribaux du Pakistan. Le message, daté du 9 octobre, démentait les informations faisant état de sa mort. Le TTP n'a pas confirmé l'authenticité de l'enregistrement ni fait de déclaration concernant l'état de santé de Mehsud. Des habitants ont signalé de fortes explosions et la présence de drones au-dessus de certaines zones de Kaboul. Un correspondant de l'AFP a indiqué que les forces de sécurité étaient en état d'alerte maximale, contrôlant les véhicules dans toute la ville, tandis que les services de téléphonie mobile étaient suspendus dans plusieurs quartiers. L'agence Reuters a rapporté que la première explosion s'était produite près de la place Abdul Haq, à proximité de plusieurs ministères et des bureaux de l'agence nationale de renseignement. Une autre explosion aurait été entendue dans le district de Shahr-e-Naw, bien que cela n'ait pu être vérifié de manière indépendante. L'ancien envoyé américain en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, a également commenté l'incident, demandant si le Pakistan avait effectivement mené la frappe visant le chef du TTP, Mufti Noor Wali Mehsud. Il a souligné que, même si les premières informations pouvaient être inexactes, « une atmosphère de guerre a été créée ». À ce jour, ni les gouvernements afghan et pakistanais, ni le TTP lui-même, n'ont confirmé la mort annoncée de Mehsud. Des sources indépendantes n'ont pas non plus vérifié cette affirmation. Les spéculations sur cet incident font suite à une récente recrudescence des attaques militantes au Pakistan. Mercredi, onze soldats pakistanais, dont deux officiers, ont été tués dans une embuscade dans le district tribal d'Orakzai. Le lendemain, le train de voyageurs Jaffar Express était la cible de la troisième attaque de ce type en deux semaines. Ces dernières années, les provinces pakistanaises de Khyber Pakhtunkhwa et du Baloutchistan ont connu une augmentation des attaques contre les forces de sécurité. Islamabad attribue ces attaques au TTP et à des groupes « séparatistes » baloutches comme l'Armée de libération baloutche (BLA), qui ont tous deux revendiqué la responsabilité de plusieurs incidents. Le Pakistan a accusé à plusieurs reprises Kaboul d'abriter des dirigeants du TTP et a exhorté l'administration talibane afghane à prendre des mesures à leur encontre, une accusation que le gouvernement taliban a toujours niée. /FIN edit L'Inde transforme sa mission technique à Kaboul en ambassade à part entière L'Inde a transformé sa mission technique à Kaboul en une ambassade à part entière, marquant une étape importante dans l'engagement de New Delhi avec l'Afghanistan. L'annonce a été faite par le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, lors de sa rencontre avec le ministre afghan des Affaires étrangères, Mawlawi Amir Khan Muttaqi, à New Delhi. Selon les responsables indiens, la décision vise à renforcer la coordination diplomatique et humanitaire avec les autorités afghanes et à améliorer le soutien aux projets de développement et d’assistance en cours. L'Inde avait rouvert sa mission technique à Kaboul en juin 2022, près d'un an après le retour au pouvoir des talibans, pour superviser l'aide humanitaire et maintenir un engagement limité. https://x.com/khorasandiary/status/1976542657053610238
  11. 09.10.25: Frappe aérienne de l'armée de l'air pakistanaise sur Kaboul. IA Qwant: Contexte et motivations : Le 9 octobre 2025, la Force Aérienne Pakistanaise (PAF) a mené des frappes aériennes contre des cibles présumées du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) à Kaboul, en Afghanistan. Ces frappes font suite à un avertissement du ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, qui a déclaré que le Pakistan ne tolérerait plus la présence de sanctuaires terroristes en Afghanistan. Cibles et objectifs : Les frappes visaient spécifiquement le chef du TTP, #Noor Wali Mehsud, qui est craint mort. Les frappes ont également touché plusieurs zones résidentielles de Kaboul, y compris des maisons civiles, bien que les autorités afghanes n'aient pas confirmé de victimes civiles. Réactions et conséquences : Afghanistan : Le porte-parole des Talibans, Zabihullah Mujahid, a confirmé l'incident mais a minimisé son impact, affirmant qu'aucune victime n'avait été signalée. Pakistan : Le gouvernement pakistanais n'a pas officiellement confirmé les frappes, mais des sources proches des services de renseignement pakistanais ont suggéré qu'il s'agissait d'une opération chirurgicale basée sur des renseignements précis. Communauté internationale : Les réactions internationales restent prudentes, avec aucune déclaration formelle de la part des Nations Unies ou des grandes puissances. Implications stratégiques : Ces frappes marquent une escalade significative dans les tensions entre le Pakistan et l'Afghanistan, et pourraient avoir des répercussions sur les relations régionales. Le Pakistan semble déterminé à lutter contre le terrorisme transfrontalier, même au risque de tensions diplomatiques. Prochaines étapes : La situation reste tendue, avec des mouvements militaires accrus le long de la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan. Les prochaines actions des Talibans détermineront si cette escalade mène à une confrontation plus large ou à une réévaluation des relations entre les deux pays. ------------ À noter: ces frappes coïncidaient avec la visite en Inde du ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi.
  12. Réactions iraniennes au "plan de paix" US//Isr présenté le 29.09, d'après amwaj.media av/ g**gl: [Dans un] communiqué publié le 6 octobre, le #ministère iranien des Affaires étrangères : a déclaré avoir « toujours soutenu toute initiative impliquant la cessation du nettoyage ethnique, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza et ouvrant la voie à la réalisation du droit du peuple palestinien à l'autodétermination ». L'Iran « considère que toute décision à cet égard relève de l'autorité du peuple palestinien et de la résistance » … la République islamique « salue toute décision… garantissant l'arrêt du génocide des Palestiniens, le retrait de l'armée sioniste d'occupation de Gaza, le respect du droit du peuple palestinien à l'autodétermination, l'entrée de l'aide humanitaire et la reconstruction de Gaza » Réaction maison-blanche: #Trump: Nous avons […] reçu un signal, un signal très fort, comme vous le savez, de l'Iran. Ils aimeraient que cela se fasse Réaction des media iraniens: ... La condamnation unanime des #médias en Iran [depuis la "consternation viscérale" des uns, au prudent scepticme des autres; tous les media.ir son porte-parole d'une faction ("réformiste", "dure"), voire d'un acteur politique en particulier] reflète l’opposition idéologique fondamentale de l’#establishment politique à tout accord visant à désarmer le Hamas et les autres factions palestiniennes membres de l’« Axe de la Résistance ». Les critiques portent principalement sur l’exigence, formulée dans le plan Trump, que le Hamas renonce à son rôle à Gaza et à ses armes, une condition perçue comme une menace directe pour l’infrastructure de la « résistance » que l’Iran soutient depuis des années. Le silence officiel initial [entre le 29.09 et le 06.10], suivi du soutien prudent exprimé par Téhéran (…) suggère un calcul stratégique visant à éviter d'être perçu comme un saboteur manifeste d'un accord salué, quoique nuancé, par les principaux acteurs régionaux. … l’Iran sera confronté à un dilemme complexe : soit assouplir sa position pour maintenir son influence, soit risquer l'isolement régional en adoptant une position maximaliste. La réaction officielle iranienne sera finalement calibrée pour préserver son rôle de soutien à la « résistance » sans être perçue comme un fauteur de troubles. Toujours selon amwaj: … le #Hamas semble opposé aux principes clés du plan Trump [bah ouais “désarmement”] et tentera probablement d'atténuer les éléments auxquels il s'oppose à la table des négociations, sans pour autant mettre ses soutiens régionaux [Iran] dans une situation intenable. /g**gltrad
  13. oui, il est diminué (photo datée 29 juin dernier): ma "fiche" sur le bonhomme:
  14. fraisedesbois

    L'Inde

    je crois comprendre qu'en matière de zincs et d'alliances le gars est old school (à la retaite), c'est à dire: plutôt pro-Russe. Pas un mauvais bougre amha. A+
  15. Sur ce coup les avions israéliens sont restés au dessus de la Mer rouge pour lancer les balistiques. Les zincs n’ont franchi aucune frontière ni survolé aucun pays.
  16. 12.09.25 Comment Israël a utilisé des missiles balistiques depuis la mer Rouge pour mener son audacieuse attaque au Qatarhttps://www.wsj.com/world/middle-east/how-israels-audacious-qatar-strike-left-trump-little-time-to-object-c2369608 Des avions de chasse israéliens ont tiré des missiles dans l'espace au-dessus de l'Arabie saoudite, laissant peu de temps aux États-Unis pour protester. Alors que les stratèges militaires israéliens préparaient une frappe secrète contre les dirigeants politiques du Hamas au Qatar, ils ont choisi un plan leur permettant d'attaquer rapidement et limitant les possibilités d'opposition des États-Unis. L'opération, menée mardi, s'est appuyée sur des avions de combat tirant des missiles à longue portée, évitant l'espace aérien des pays arabes et laissant l'administration Trump dans l'ignorance jusqu'aux derniers instants. Des chasseurs israéliens, huit F-15 et quatre F-35, ont survolé la mer Rouge, de l'autre côté de la péninsule arabique, face au Qatar. De là, certains avions ont tiré des missiles balistiques aéroportés dans l'espace au-dessus de l'Arabie saoudite, à Doha, ont indiqué plusieurs responsables américains. Ce récit de l'attaque est basé sur des entretiens avec plusieurs hauts responsables américains informés de l'opération. Ce n'est que quelques minutes avant la frappe qu'Israël a informé l'armée américaine qu'il menait une attaque contre le Hamas, ont indiqué plusieurs responsables. Les Israéliens n'ont pas initialement fourni d'informations précises sur la cible, ont-ils ajouté. Mais des capteurs spatiaux américains détectant les signatures thermiques infrarouges ont détecté le lancement et la trajectoire des missiles, confirmant Doha comme destination. Aucune de ces informations n'est parvenue à temps pour permettre à l'administration Trump de déjouer l'attaque. « L'avertissement a été donné si près du lancement effectif des missiles qu'il était impossible d'annuler ou d'interrompre l'ordre », a déclaré un haut responsable de la défense américaine, qui a qualifié l'opération d'« absolument inimaginable ». Le commandement central américain a alerté le général Dan Caine, chef d'état-major interarmées, qui a ensuite informé la Maison-Blanche, selon des responsables américains. Le président Trump a chargé l'envoyé spécial Steve Witkoff d'avertir les Qataris, selon la Maison-Blanche. Mais il était trop tard. Le Qatar a déclaré que l'avertissement était arrivé environ 10 minutes après l'atterrissage des missiles. Une porte-parole de la Maison-Blanche a fait référence à une publication de Trump sur Truth Social après l'attaque. « Bombarder unilatéralement le Qatar, une nation souveraine et proche alliée des États-Unis, qui travaille d'arrache-pied et prend courageusement des risques avec nous pour négocier la paix, ne fait avancer ni Israël ni les objectifs de l'Amérique », a écrit Trump. Ces détails illustrent comment Israël a pu mener une attaque à longue portée sur le territoire d'un important partenaire américain. Elle a également mis en évidence l'étendue de la supériorité militaire d'Israël sur le reste de la région et sa capacité à se déployer à de grandes distances avec une grande précision. En positionnant ses avions de chasse en mer Rouge et en tirant des missiles dans l'espace, Israël a cherché à éviter d'être accusé d'avoir violé l'espace aérien saoudien lors de cette attaque. Les responsables saoudiens ont condamné l'attaque, mais n'ont pas fait référence publiquement aux tirs de missiles israéliens au-dessus de leur territoire. Pourtant, Israël n'a pas tué les principaux dirigeants politiques du Hamas, notamment Khalil Al-Hayya et Zaher Jabarin, alors qu'ils se réunissaient pour discuter de la dernière proposition américaine visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Ces dirigeants pilotent les relations internationales du groupe et contribuent à la collecte de fonds, mais ne participent pas aux combats comme l'aile militaire à Gaza. Des responsables arabes au courant de l'incident ont déclaré que les dirigeants politiques du Hamas ne se trouvaient pas dans la pièce touchée, mais à proximité. Certains d'entre eux ont été grièvement blessés et transportés d'urgence à l'hôpital, ont indiqué plusieurs responsables. Au lieu de cela, la frappe israélienne a tué plusieurs responsables subalternes du Hamas et un membre des forces de sécurité intérieure du Qatar. Les responsables israéliens ont reconnu en privé que l'attaque n'avait probablement pas tué toutes ses cibles, mais ont indiqué qu'ils en évaluaient encore les résultats. Une visite du bâtiment par un journaliste du Wall Street Journal montre que l'étage intermédiaire a été en grande partie détruit par les missiles, ainsi que le côté droit du rez-de-chaussée. Cependant, la structure était toujours debout et le reste n'a subi que peu de dégâts, ce qui suggère une frappe très précise avec de petites ogives. Les rues environnantes étaient bloquées par l'armée et les forces de sécurité. « Vous ne pouvez pas entrer ici », a déclaré un homme portant un béret bleu militaire, en faisant signe à un visiteur de s’éloigner. « Israël, dirigé par des extrémistes fanfarons, a outrepassé toutes les frontières et toutes les limites en matière de comportement », a déclaré le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahman al-Thani lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York. « Comment pouvons-nous accueillir des représentants israéliens alors qu'ils ont commis cette attaque ? » a-t-il déclaré, faisant référence au rôle du Qatar en tant que médiateur dans les pourparlers de paix entre le Hamas et Israël. Le Conseil de sécurité a condamné jeudi la frappe, mais n'a pas mentionné Israël dans la déclaration approuvée par les 15 membres, y compris les États-Unis. L'arsenal israélien de missiles balistiques lancés depuis les airs a été révélé dans des documents des services de renseignement américains divulgués en 2024. Ces rapports faisaient référence à deux missiles différents – le « Golden Horizon » et le système ISO2, ou Rocks – qui, selon les documents, auraient été observés sur la base aérienne israélienne de Hatzerim, dans le désert du Néguev, aux côtés de F-15. Mardi, Trump a eu une conversation animée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, exprimant sa profonde frustration d'avoir été pris au dépourvu, a rapporté le Wall Street Journal. Trump a affirmé que l'attaque était imprudente et était furieux d'en avoir été informé par l'armée américaine plutôt que par Israël, ont indiqué les responsables. Netanyahou a indiqué à Trump qu'il disposait d'un bref créneau pour lancer les frappes et a tiré. Lors d'un appel plus cordial, Trump a demandé si l'attaque avait réussi, et Netanyahou a répondu qu'il l'ignorait. Le Qatar accueille des milliers de soldats américains, dont beaucoup servent sur la base aérienne d'Al Udeid, près de Doha. Cette frappe, qui fait suite à l'attaque surprise d'Israël contre l'Iran en juin, a mis fin à des années d'efforts pour établir des relations diplomatiques entre Israël et les États arabes du Golfe Persique. Aucun des États arabes ayant établi des relations avec Israël dans le cadre des accords d'Abraham n'a suspendu ses relations depuis l'opération au Qatar. « Je pense que cette attaque marque une nouvelle étape dans la présentation d'Israël comme un État voyou qui ne respecte pas les lois et les normes internationales », a déclaré Ofer Guterman, chercheur principal à l'Institut d'études de sécurité nationale de Tel-Aviv. « Elle nuit à la réputation d'Israël à l'échelle mondiale et, dans la région, amplifie la crainte que nous observons parmi les États arabes de voir Israël devenir un électron libre aux aspirations hégémoniques. » Les dirigeants arabes étaient furieux et prévoient de se réunir prochainement à Doha pour élaborer une réponse. Les responsables israéliens affirment rester ouverts aux négociations avec le Hamas pour mettre fin à la guerre de Gaza et considèrent que le Hamas a été le principal obstacle. Cependant, des responsables arabes affirment que l'opération a porté atteinte à la réputation d’Israël. L'attaque pourrait entraver les efforts américains visant à mettre en place un système régional de défense aérienne impliquant Israël et les États arabes, visant l'Iran, selon certains responsables du Moyen-Orient. Au moment de l'attaque, les troupes américaines menaient des exercices en Égypte avec le Qatar, l'Arabie saoudite et d'autres partenaires régionaux. /FIN
  17. ... Aujourd’hui, la question se pose avec d’autant plus d’acuité qu’en quelques années, la situation géostratégique s’est profondément dégradée. Les relations et le droit international, tels qu’établis au lendemain de la seconde guerre mondiale, vacillent, en même temps que les vieilles alliances. Quant au principe de la paix par la mondialisation des échanges, tenu pour acquis pendant 30 ans, il est en train de voler en éclat. C’est le retour des États puissances, des convoitises territoriales et de la loi du plus fort, qui font planer de nouveau le spectre d’un retour aux conflits de haute intensité. Une menace pesant aussi sur l’Europe, qui se sentait à l’abri depuis l’effondrement de l’URSS et voit, depuis l’invasion russe de l’Ukraine, la guerre revenir à ses portes et même sur son territoire, pour la première fois depuis 1945. Dans ces conditions, une capacité de combat et de dissuasion aussi puissante qu’un PA-NG, dont la France sera le seul pays européen à disposer, mérite amplement d’être doublée. En 2023, les députés ont fait inscrire dans la loi de programmation militaire une étude technico-opérationnelle visant à déterminer le coût et la faisabilité d’un second porte-avions. Une décision est attendue d’ici 2030, sachant que ce deuxième PA-NG coûterait environ deux fois moins cher que son aîné, du fait notamment que les coûts de développement seront déjà payés. Dans un contexte budgétaire extrêmement tendu, ce choix, très politique, ne sera évidemment pas simple. Il en va cependant de la sécurité de la France et de l’Europe. Un enjeu qui conditionne tous les autres. https://archive.ph/NyCi0#selection-785.0-789.758 J'en profite pour mettre aussi l'url "achive" de l'itv de l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine nationale, par Groizeleau le 08.09.25 dans le même Mer&Marine: https://archive.ph/ME8n3#selection-583.15-583.81
  18. fraisedesbois

    Marine indienne

    Les Indiens éspèrent signer en début (1er trimestre) 2026.
  19. fraisedesbois

    Marine brésilienne

    30.08.25 La marine brésilienne signe avec Naval Group des contrats pour un montant d’environ 600 millions € pour faire progresser le sous-marin nucléaire d’attaque « Álvaro Alberto » https://www.naval.com.br/blog/2025/08/30/marinha-do-brasil-firma-contratos-bilionarios-com-o-naval-group-para-avanco-do-submarino-nuclear-alvaro-alberto/ Le Journal Officiel du Brésil a publié jeudi 28 aout deux contrats pour un montant d’environ 600 millions € signés entre la Direction Générale du Développement Nucléaire et Technologique de la Marine (DGDNTM) et le groupe français Naval Group, dans le cadre du Programme de Développement de Sous-marins (Prosub). Le premier contrat, d’un montant de 246,3 millions d’euros, porte sur la fourniture de services spéciaux d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction pour l’assemblage électromécanique du bâtiment auxiliaire contrôlé (PAC) du Laboratoire de production d’énergie nucléaire (LABGENE). Ce contrat sera valable 72 mois à compter du 4 juin 2025, date de sa signature. Le second contrat, d’un montant de 282,1 millions d’euros, porte sur la fourniture de services de conseil technique spécialisé pour les systèmes additionnels du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), baptisé Álvaro Alberto. Ce contrat, d’une durée de 54 mois, débutera également en juin. Les deux contrats ont été attribués sans appel d’offres. Leur valeur totale approximative s’élève à 3,171 milliards de réaux brésiliens. Situé à Aramar, dans l’État de São Paulo, le LABGENE est l’un des piliers du programme nucléaire de la Marine et sert de prototype terrestre du réacteur qui propulsera le sous-marin nucléaire brésilien. Il permettra de valider, en environnement contrôlé, le fonctionnement, les systèmes de sécurité et la production d’énergie du réacteur avant son installation au Centre de contrôle des sous-marins nucléaires Álvaro Alberto (SNCA). Le sous-marin nucléaire Álvaro Alberto est considéré comme le projet le plus ambitieux de l’histoire navale brésilienne. Contrairement aux quatre sous-marins conventionnels de classe Riachuelo déjà livrés ou en construction, l’Álvaro Alberto sera le premier en Amérique latine à être propulsé par l’énergie nucléaire, ce qui lui garantira une plus grande autonomie, une vitesse soutenue et la capacité de rester en mer. Naval Group, partenaire stratégique du Brésil depuis le lancement du programme Prosub en 2008, était auparavant responsable du transfert de technologie et du soutien à la construction de sous-marins conventionnels au chantier naval d’Itaguaí à Rio de Janeiro. Il étend désormais sa participation à la phase nucléaire, considérée comme la plus complexe du programme. Grâce aux avancées du Prosub, le Brésil se rapproche du cercle restreint des pays qui dominent la technologie de propulsion nucléaire navale – actuellement limité aux États-Unis, à la Russie, à la Chine, au Royaume-Uni, à la France et à l’Inde. L’Álvaro Alberto représentera non seulement un bond en avant technologique, mais aussi un renforcement géopolitique, en renforçant les capacités de dissuasion stratégique dans l’Atlantique Sud et en protégeant les richesses de la couche pré-salifère — situés en eaux très profondes, sous une épaisse couche de sel — et de l’Amazonie bleue — concept faisant référence à la vaste zone maritime sous la juridiction du Brésil.
  20. fraisedesbois

    Le F-35

    Quelques trucs sur l’Adir (source reprise par le « National interest ») (je m’excuse pour la mise en pages, je poste dans des conditions toute pourries) https://www.flyajetfighter.com/modifications-to-the-f-35i-adir-range-and-electronic-warfare/#google_vignette 21 juin 2025 deepl/ Pourquoi l’armée de l’air israélienne modifie-t-elle son F-35I Adir ? Rayon d’action, guerre électronique, intégration d’armes locales. L’armée de l’air israélienne a entrepris des modifications majeures sur son F-35I Adir, dérivé du F-35A américain. Officiellement autorisée par les États-Unis, cette refonte vise à répondre à des exigences tactiques spécifiques, notamment un rayon d’action accru et l’ajout de modules de guerre électronique (GE) adaptés aux menaces régionales. Ces adaptations permettent, par exemple, de mener des frappes directes en Iran sans ravitaillement en vol ou d’intégrer des armes locales. Ces travaux techniques s'inscrivent dans un contexte opérationnel exigeant : neutralisation des défenses aériennes iraniennes, cibles nucléaires, brouillage électronique ennemi, etc. Ils confèrent à l'avion de combat israélien un réel avantage stratégique, renforcé par des capacités de maintenance locales. Cet article propose une analyse détaillée, divisée en quatre parties, afin d'examiner les raisons de ces modifications, à l'aide de chiffres, d'exemples concrets et d'une volonté d'apporter de la valeur au lecteur. La raison stratégique des modifications Israël a conclu un accord unique avec les États-Unis pour modifier en profondeur sa version du F-35, baptisée F-35I Adir, afin de répondre aux exigences opérationnelles strictes liées à sa doctrine militaire régionale. L'un des principaux objectifs est de garantir une capacité de frappe directe contre l'Iran, situé à environ 1 500 kilomètres, sans nécessiter de ravitaillement en vol. Cette autonomie réduit la dépendance aux avions ravitailleurs, tout en limitant le risque d'exposition prolongée à la détection radar. Un autre impératif stratégique est de contrer les systèmes sol-air avancés déployés par l'Iran, tels que le S-300PMU-2 de fabrication russe. Ces défenses, équipées de radars longue portée et de missiles hautes performances, nécessitent un haut niveau de furtivité et des capacités de guerre électronique sophistiquées. Israël a donc obtenu l'autorisation de modifier la suite de guerre électronique BAE AN/ASQ-239 d'origine en y intégrant des technologies développées localement par Elbit Systems. Ces capteurs permettent une détection précise, un brouillage ciblé et des contre-mesures électroniques adaptées aux fréquences utilisées dans la région. Enfin, les opérations de maintenance sont centralisées sur la base aérienne de Nevatim, sans passer par la logistique de Lockheed Martin. Cette autonomie logistique assure une meilleure disponibilité des appareils tout en réduisant les temps d'arrêt pour maintenance lourde. Bien que le coût horaire de vol du F-35 reste élevé – estimé entre 40 000 et 90 000 € –, la capacité d'adaptation et de maintenance locale de l'appareil améliore considérablement son efficacité opérationnelle dans un environnement hautement contesté. Modifications techniques : autonomie et guerre électronique Israël a apporté d'importantes modifications structurelles et électroniques au F-35I Adir afin d'améliorer son autonomie et ses capacités de guerre électronique dans des environnements fortement défendus. Ces modifications visent à maximiser l'efficacité opérationnelle sur un large rayon d'action, grâce à des capteurs adaptés aux menaces régionales. Réservoirs de carburant externes conformes L'une des priorités était d'accroître l'autonomie sans compromettre la furtivité. Pour y parvenir, Israël a conçu des réservoirs de carburant externes conformes à faible signature radar. Intégrés au fuselage et recouverts de matériaux absorbants, ils ne modifient pas significativement le profil radar de l'appareil. Ces réservoirs offrent une autonomie de plus de 2 200 km en vol de croisière, permettant un vol aller-retour vers l'Iran sans ravitaillement. Leur fixation est assurée par des pylônes spécialement conçus pour préserver l'aérodynamique et la signature électromagnétique de l'appareil. Plateforme modulaire et informatique embarquée Le calculateur principal de mission (MMC) du F-35I a été reconfiguré pour permettre l'intégration de modules locaux dans une architecture plug-and-play. Cette modularité technique permet l'ajout de logiciels, de capteurs, de liaisons de données et de systèmes de ciblage israéliens sans recompiler l'ensemble des systèmes américains critiques. Ce choix vise à garantir l'indépendance fonctionnelle de Tsahal en adaptant l'avion aux futurs armements ou capteurs, en fonction de l'évolution des menaces régionales, tout en préservant les performances furtives de la cellule. Guerre électronique de nouvelle génération Le système de guerre électronique AN/ASQ-239 d'origine de BAE Systems a été remplacé ou complété par un système développé par Elbit Systems. Ce dispositif comprend des fonctions de brouillage actif, de leurres numériques et de détection multispectrale. Il est conçu pour détecter et neutraliser rapidement les radars de surveillance, les systèmes de guidage infrarouge ou électromagnétique, ainsi que les systèmes de missiles sol-air tels que le Tor-M1 ou le S-300PMU-2. Grâce à sa couverture de guerre électronique autonome, le F-35I peut s'engager dans des missions offensives complexes sans soutien extérieur, même dans des zones saturées de signaux ennemis. Intégration des armes et des capteurs L'un des éléments clés du programme F-35I Adir est la capacité de Tsahal à intégrer ses propres équipements à une plateforme habituellement verrouillée par le constructeur américain Lockheed Martin. Grâce aux adaptations apportées au calculateur principal de mission, Israël peut intégrer des armes et des capteurs développés localement directement dans l'environnement numérique de l'appareil, tout en préservant la compatibilité avec le logiciel de mission d'origine. Cela améliore considérablement la flexibilité tactique de l'appareil dans le contexte régional. Armes locales Israël a conçu le F-35I pour emporter des missiles air-air et des bombes guidées de fabrication nationale dans ses soutes internes, tout en conservant sa faible signature radar. Bien que la liste exacte de ces armes reste confidentielle, des tests sont menés depuis 2020 avec des munitions locales. Il est fort probable que des missiles tels que les missiles à guidage radar Python-5 ou Derby seront intégrés, aux côtés des bombes guidées SPICE-1000 ou SPICE-2000, capables de frapper des cibles avec une précision métrique à plus de 100 kilomètres. L'intégration au fuselage évite d'augmenter la traînée ou la signature radar, ce qui serait le cas avec des pylônes externes. Capteurs supplémentaires Israël prévoit également d'ajouter des nacelles optiques et électro-optiques, comme le Rafael Litening 5, pour des missions air-sol plus spécifiques que celles autorisées par le système de ciblage électro-optique américain d'origine. Le Litening 5 offre une détection plus précise des cibles mobiles et des capacités d'identification mieux adaptées aux opérations en environnements complexes tels que les zones urbaines ou semi-montagneuses. Système de liaison de données Enfin, la liaison de données israélienne, développée pour le F-35I, contourne la liaison de données MADL (Multifunction Advanced Datalink) imposée par les États-Unis. Ce système local permet au F-35I de communiquer en temps réel avec d'autres avions israéliens (F-15I Ra'am, F-16I Sufa), des systèmes de contrôle au sol, des drones MALE et des batteries de défense antimissile comme la Fronde de David. Cette compatibilité multiplateforme améliore l'intégration du F-35I dans les opérations réseau-centrées de l'armée de l'air israélienne, garantissant la transmission de données tactiques sans les contraintes de format américaines. Résultats opérationnels et défis Retour d'expérience du terrain Les modifications apportées au F-35I Adir ne sont pas restées théoriques. Elles ont été testées à plusieurs reprises en situation de combat réel. Depuis 2021, l'appareil a participé à l'interception de drones iraniens approchant des frontières israéliennes, démontrant ainsi ses capacités de détection et d'interception à longue portée. En 2023, les F-35I ont été utilisés dans des missions de neutralisation de missiles balistiques en vol, notamment des missiles lancés depuis le sud du Liban et la Syrie et visant le nord d'Israël. Les opérations les plus significatives ont eu lieu entre 2024 et 2025, avec des frappes en profondeur sur des infrastructures sensibles en Iran. Ces raids, menés à très longue portée, ont impliqué la pénétration de zones surveillées par des radars S-300PMU-2 et protégées par des batteries sol-air de moyenne portée. Le F-35I a démontré sa capacité à franchir ces défenses, à engager des cibles, puis à repartir sans être détecté. L'armée israélienne affirme que plus de 100 cibles militaires ont été neutralisées, notamment des sites de recherche nucléaire et des entrepôts de drones et de missiles. Coûts et disponibilité Le coût opérationnel du F-35I reste élevé, estimé entre 40 000 et 41 000 € par heure de vol. Ce coût comprend la consommation de carburant, la maintenance, les pièces de rechange et les frais de personnel technique. Cependant, la décision d'Israël d'effectuer l'intégralité de la maintenance sur la base de Nevatim réduit les délais de réponse, augmente la disponibilité des appareils et limite la dépendance vis-à-vis du constructeur américain pour la logistique lourde. Cette indépendance a un coût, mais elle garantit une réactivité tactique difficile à atteindre dans d'autres armées équipées de F-35. Limites La principale limite de la flotte actuelle est sa petite taille. Sur les 50 appareils commandés, seuls 36 à 39 seront opérationnels en 2025. Les autres sont encore en cours de livraison ou de modification. Ce nombre limite la capacité d'Israël à mener des opérations de saturation ou à s'engager simultanément sur plusieurs fronts. De plus, le développement de technologies de détection passive (capteurs IRST longue portée, réseaux de radars à ondes basses) par l'Iran et ses alliés pourrait, à moyen terme, réduire l'avantage furtif du F-35I. Enfin, le maintien du haut niveau technologique de ces appareils nécessite un suivi budgétaire rigoureux et une solide capacité industrielle pour intégrer les futures mises à niveau logicielles et matérielles sans dépendre du calendrier américain. Ces modifications rendent le F-35I Adir unique. L'ajout de réservoirs de carburant externes, la plateforme de guerre électronique Elbit, la liaison de données locale et l'intégration d'armes israéliennes font de cet avion de combat un système complet, taillé pour les frappes dans les zones hautement défendues d'Iran. Ces adaptations permettent des vols long-courriers, autonomes et furtifs, parfaitement connectés à l'infrastructure militaire israélienne. En combinant une approche tactique avancée à une ingénierie aéronautique de pointe, le F-35 Adir se positionne comme un outil stratégique décisif. Cependant, les défis budgétaires et industriels, ainsi que l'évolution des défenses ennemies, exigent désormais une vigilance constante pour maintenir son efficacité./deepl
  21. fraisedesbois

    Le F-35

    @herciv sais-tu où l’auteur a pêché le tableau nº1, ou bien est-ce du « home made »?
  22. Prix Nobel de la paix? Un papier d'amwaj.media (11.08.25) sur la TRIPP (« Route Trump pour la paix et la prospérité internationales »), anciennement connu sous le nom de Corridor de Syunik//Zangezur: L'Iran met en garde contre la « route Trump » à sa porte, mais peut-il y résister ? Un accord de paix initial négocié par les États-Unis entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a sonné l'alarme chez son voisin iranien, principalement parce qu'il implique un corridor de transit supervisé par les États-Unis le long de la frontière arméno-iranienne. Son influence dans le Caucase du Sud étant sérieusement menacée, l'Iran met désormais en garde contre ce corridor et espère que la Russie s'y opposera également. Cependant, à Téhéran, personne ne croit que Moscou défiera le président américain Donald Trump. Le président Trump a annoncé la négociation de l'accord entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan le 8 août, les deux parties s'engageant à cesser les hostilités, à reconnaître officiellement leur souveraineté territoriale respective et à entretenir des relations diplomatiques et économiques ouvertes. Un élément clé de l'accord est la création d'un corridor de transit, baptisé « Route Trump pour la paix et la prospérité internationales » (TRIPP), reliant l'Azerbaïdjan continental à son enclave du Nakhitchevan via la province arménienne de Syunik. Cet accord accorde aux États-Unis des droits de développement exclusifs pour 99 ans. Le tracé proposé était auparavant appelé « Corridor de Zangazur », et de nombreux Arméniens le surnomment « Route de Meghri » ou « Route de Syunik »... -> Je rappelle que jusqu'alors les mollahs avaient toujours considéré l'établissement d'un tel "corridor" comme un casus belli, une "ligne rouge".
  23. 10.08.25 Le programme « Récompenses pour la justice » du Département d’État américain a annoncé « une récompense pouvant aller jusqu’à 5 millions de dollars pour toute information permettant de localiser, de récupérer et de renvoyer Mahmood Shah Habibi, 37 ans, un Afghan-Américain ». https://x.com/khorasandiary/status/1954553462168891537 Selon le FBI, Habibi aurait été arrêté par la #Direction générale du renseignement des talibans (GDI) le 10 août 2022, près de son domicile à Kaboul, en Afghanistan, avec son chauffeur. Pendant ce temps, Reuters, citant des responsables et des documents du gouvernement américain, a publié de nouveaux détails sur Habibi révélant que « les talibans ont probablement détenu Habibi parce que la #CIA avait infiltré l'entreprise où il travaillait, l'agence d'espionnage américaine ayant accédé à l'une des caméras de sécurité de l'entreprise, l'aidant à localiser le chef d'Al-Qaïda #Ayman al-Zawahiri dans une maison d'hôtes de Kaboul. » Habibi a disparu quelques jours après l'attaque d'un drone américain à Kaboul qui a tué Ayman al-Zawahiri. Reuters rapporte également, citant une déclaration en possession du gouvernement américain, qu'« un collègue détenu avec Habibi, puis libéré plus tard, l'a vu au siège du GDI et l'a entendu dans une pièce adjacente se faire demander s'il travaillait pour la CIA ou s'il était impliqué dans l'attaque contre Zawahiri. » L’administration talibane a rejeté à plusieurs reprises ces allégations, affirmant que Habibi n’avait pas été arrêté par ses forces de sécurité et n’était pas détenu par les talibans.
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