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Janmary

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Tout ce qui a été posté par Janmary

  1. La brigade d’expérimentation Britannique pour la rupture des lignes ennemies et d’exploitation stratégique – avec l’accompagnement de l’aviation - fut mise en œuvre en 1929/1932. Elle était configurée sur les définitions qu’avait élaborées B.H.Liddell Hart, avec le soutien du général J.F.C. Fuller qui partit à la retraite à la fin de cette expérimentation. La brigade en question était commandée par le général Hobbart, chaud partisan de la notion des percées et d’exploitations des blindés sur le champ de bataille et qui fut le créateur – lors de la préparation du débarquement de Normandie – des chars spéciaux (les Funnies), > Tel les ARK pourvu de rampes pour la traversée des brèches, > Les CRAB (crabe) ou Sherman équipés d’un tambour rotatif équipé de fléaux pour faire exploser les mines, > Les chars lance-flammes « Crocodile », > Les chars AVRE porte-fascines pour combler les fossés, > Les Sherman (Duplex Drive) amphibie avec « jupes », > Les chars AVRE avec pont SBG, > Et les chars lance-pétards AVRE pour la destruction des obstacles aune centaine de mètres de distance. Il écrit dans ses « Mémoires » être affligé de voir les conséquences de ce qu’il avait proposé à son pays afin de mettre en œuvre un concept d’une force mécanique et blindée, servir contre son propre pays lors de l’offensive Allemande en France (le coup de faux initié par le général Manstein) et appliqué par le général Guderian (qui traduisit les livres de B.H.Liddell Hart à ses frais). Il écrivit après guerre, les « Généraux Allemands parlent... » chez Stock pour la version Française, ou ils interrogent longuement les principaux généraux Allemand dont Guderian avec lequel il eut des entretiens long et poussés pour ne pas dire amicaux. Il est exact que les Américains -comme vous le soulignait collectionneur - ont eu une approche différente.
  2. Janmary

    Naval Stuka

    Le Dauntless, le Helldiver, le Corsair, etc. furent conçus comme chasseurs embarqués, alors que le Stuka était la "navalisation" d'un avion terrestre avec tout ce que cela comporte comme servitude, comme le crochet d'appontage, etc. Les deux appareils (Junkers Stuka et SBD Dauntless) furent conçus en 1933 pour l’un et guerre plus tard pour l’autre et firent leurs premiers vols en 1935 sur une conception de 1933 avec un moteur de 610 chevaux pour le Stuka (dont le créateur fut Hermann Pohlmann) et de 1.200 chevaux pour le Dauntless (dont le créateur fut Ed Heinemann). Le Corsair, créé bien plus tardivement (premier vol en 1940) avait un moteur de plus de 2.000 chevaux (Pratt & Whitney R-288-8 Double Waps) et fut fabriqué à 12.571 exemplaires durant 11 années. On ne peut donc comparer que ce qui est comparable en fonction de la création, du premier vol de l’appareil, et des missions qu’il est sensé accomplir. Le Stuka est la réussite d’un avion associé à la guerre éclair en Pologne, Norvège, France alors que le Dauntless doit sa célébrité a la bataille de Midway ou il excella. Sa navalisation, effectivement, n’aurait pas été probante techniquement et compte tenu des autorités Allemandes qui ne voulaient rien entendre de l’Aviation navale (« Tous ce qui vole m’appartient », dixit Hermann Goering). Pour information, les « rockets » ou bombe-fusées furent proposés par un ingénieur du génie maritime Français, Camille Rougeron, dans son livre « L’aviation de bombardement », volume I et II de 1936 et réédité en 2003 par les éditions Lavauzelle et encore disponible. Il fit de nombreux voyages, car invité en Union Soviétique et les premières « bombes-fusées » tirées par des avions de l’Armée rouge se fit contre les chars Allemands qui eurent lieu en début 1942.
  3. Janmary

    Naval Stuka

    Le Daunltess à été crée pour les porte-avions américains servant dans le Pacifique. Le porte-avion Allemand devait servir en Mer du Nord et en Baltique. Chaque appareil à sa spécificité et répond à des besoins propre. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque, c'est le cuirassé qui avait la primauté des mers, le porte-avions étant considé comme un auxiliaire de la flotte. La conception de Stuka à l’époque où il fut créé était assez osée par la foule de d’innovations techniques qui y furent apportés. A l’époque, ce fut – pour un temps – l’appareil de précision dans les bombardements. Si j’ai un peu de temps, je développerais les conceptions innovantes qui furent apportées à cet appareil d'ou son succès.
  4. Janmary

    Naval Stuka

    Merci pampa14. Je n'avais jamais vu des photographies de cet appareil. Juste un petit texte dans deux revues aéronautique. Merci pour ce post intéressant.
  5. Je recherche Rob1. Il y a deux numéros du Fana N° 506 et N° 507 consacrés à "La tempête vue du désert".parlant de ce conflit. Je lis et je vous fais un compte rendu d'ci à demain Rob1. Je viens de relire l'article en question du N° 507 du Fana et rien n'est dit concernant un MiG-29 irakien ayant réalisé un fratricide sur un MiG-23 pendant la guerre du Golfe de 1991. Par contre, je ne possède plus le N° 506 et je ne puis savoir les informations contenues dans l'artcle ce de numéro. Désolé Rob1.
  6. Gibbs, Il est très clair ton post. Quand les Alliés ont débarqués en Normandie à Omaha, bien des Allemands ont été abattus sur place lors de l’assaut des survivants des plages de débarquements. Force d’âme que de faire de prisonniers dont 133 furent fait dit-on pour en retrouver que 33 à l’Etat-major (Informations et notes sur les documents présentés à la télévision lors des séquences sur le débarquement et la bataille de Normandie) Il faut savoir, que nulle armée n’est tenue d’accepter la reddition d’une armée adverse. Tant que les soldats se rendent avec leurs armes, ils sont encore des combattants et peuvent être abattus sur place. C’est différent si l’on accepte la capitulation de ces derniers. Alors, c’est un crime de guerre que de les abattent, car la charge de ces prisonniers restent sous la responsabilité de ceux qui ont acceptés la reddition. > C’est valable que pour les forces armées en uniforme qui exclus donc les francs-tireurs et les partisans se livrant à la guérilla. > Lors de l’entrée en Allemagne, de nombreux jeunes des jeunesses Hitlériennes, faisaient le coup de feu contre les Alliés dans des villages qui avaient hissés les « drapeaux » blancs. Les hommes, voyant la fin de la guerre arriver, ne firent pas de cadeaux à ces jeunes qui après avoir épuisés leurs munitions se rendaient les armes vides à la main. Ils étaient aussitôt abattus. Souvenir des massacres contre les soldats Américains dans les Ardennes. Le problème des nazis fut que les massacres fussent préparés par les Etats-majors et exécutés sur une échelle jamais vu dans une guerre doublée d’une cruauté sans égale en particulier à l'Est. Avec les guerres dites asymétriques d’aujourd’hui, la tendance est de nouveau à la cruauté (viols des femmes, assassinats, etc..) pour affoler les populations et les déplacer géographiquement et ainsi occuper le terrain.
  7. @ Balthazar "Dommage j'avais "les premiers et les derniers" sur ma table de nuit....(véridique) il ya deux jours , je n'ai pas relu ce que dit Galland, maintenand le bouquin est à 500km....par contre dans "le grand cirque" j'ai toujours été frappé par les vitesses très optimistes que cite Closterman... Les rares choses que j'ai lu sur le S92 donnent une vitesse de plus de 960kmh en vol test avec parait-il les mêmes moteurs, l'armement était sans doute absent (et devait peser son poids...) I y a un fana sur les essais de Brétigny, un très vieux...l'as tu lu? (je ne lai pas...) Il y a aussi un bouquin de Schick et Radinger sur le 262 qui semble assez fiable, je vais voir si j'arrive à y jeter un oeil" Le curieux, c'est que Pierre Clostemann - effectivement - est optimiste sur les performances du Me262. Mais il à piloté l'un de ces derniers d'Allemagne jusqu'au Centre d'Essai en Vol de Brétigny sur Orge. Je possède tous les numéros de Fana, je vais regarder si je trouve quelques choses ainsi que sur d'autres ouvrages..
  8. En effet Balthazard, "je ne sais pas d'ou vient la vitesse de 870kmh dont est créditée (recopiée) partout le 262, je n'ai pas assez de doc fiable là dessus", je possède quelques informations qui relate cette vitesse à 7.000 mètres d'altitude. D'ou vient cette information ? Je l'ignore. Mais il est douteux que ce "Jet", en particulier, lors des essais en vol de Brétigny et les essais constructeurs Messerschmitt, ne soit monté plus haut pour mesurer sa vitesse. Il est vrai qu'il est rare de lire les informations émanant de ce centre après guerre ou était considéré comme confidentiel ! Adolf Galland reconnais dans son ouvrage déjà cité (*), que l'appareil était relativement instable latéralement, mais dépassait les 950 km/h qui posait problème car l'avion n'était pas muni de freins aérodynamiques.. Je vois que nous lisons la même revue du "Fana" ! (*) Les premiers et les derniers Yves Michelet éditeur1985
  9. Je souscris en partie concernant Wikipédia. Par ailleurs, pour poursuivre un peu sur le sujet, il faut ne pas oublier = "Le but de la guerre d’anéantissement de l’Allemagne nazi contre l’Union Soviétique fut la guerre "économique justifiée par Hitler pour le blé d’Ukraine, les industries du bassin du Donets et le pétrole du "Caucase nécessaire à l’Allemagne. Ressources insuffisantes pour le régime nazi et l’Union Soviétique à "l’en croire ce dernier. "A ce titre, Hitler avait décidé et planifié l’anéantissement de plusieurs millions (30 millions pour être "exacte !) de citoyens Soviétiques, des populations Slaves aux mêmes titres que juives et tziganes "au fait "de personnes inutiles à entretenir » [option citée] ! "C'était donc la guerre totale en particulier pour «l’espace vital à l’est » ou « Lebensraum ». (Option citée l"ors du procès de Nuremberg relatant les propos d’Hitler du 16 aout 1941 lors d’une conférence "d’Etat-major relative à la guerre à l’Est et des règles à appliquer aux populations). Notes écrites concernant la guerre en Union Soviétique et la guérilla sur mon forum il y quelques années. Je crois que c’est Malaparte (journaliste Italien qui a suivi l’avancée des troupes nazies en Union Soviétique) dans ses notes de la guerre à l'Est en 1941 et 1942, qui écrivit = « Les longues colonnes de prisonniers Russes, avançaient en longue files, sans vivres ni boissons, blessés, dont l’un d’entre eux soutenait ses boyaux, sans cris, sans murmures, dans un silence total. Ce qui présageait d’une future vague de colères et de vengeance impossible à contenir par les nazis. ». Ce n’est pas le mot à mot de la citation mais certaines phrases qui me restent en mémoire. Malaparte à écrit des ouvrages sur le sort des femmes juives, le sort des prisonniers Soviétiques, etc. Assez épouvantable sur la cruauté nazie. Kaputt Par Malaparte Denoël 1946
  10. @ trfyrktrv Il n'empêche qu'il n'a de cesse de se préoccuper de l'est de l'Europe, il insiste pour un débarquement dans les Balkans (bien qu'il le fait également pour des raisons politiques histoire de conserver un minimum d'importance face aux américains), une avance via la Slovénie ou encore une avance vers Berlin pour "serrer le plus loin a l'est possible "la main des soviétiques. Là ou Roosevelt se berce d'illusion C’est exact trfyrktrv. Mais c’était durant les opérations devant succéder au débarquement de Normandie en remplacement du débarquement dans sud de la France, à savoir « Anvil ». Son idée – et pour le cas – était loin d’être sotte, c’était même de la vraie stratégie, qui était de débarquer dans le nord de l’Italie et de foncer à travers la plaine et la trouée du Pô vers Vienne et même Berlin. Il avait des soutiens pour ce faire. Le général Giraud entre autre, qui avait réussis de par ses amitiés avec le général Eisenhower à faire équiper l’Armée Française d’Afrique du Nord par les Américains. C’est l’une des raisons pour laquelle le général Giraud débarqua en Corse avec en vue la Sardaigne ensuite pour y créer des pistes d’aviations de soutien et des bases offensives pour ce débarquement dans le nord de l’Italie qui aurait coupé la retraite aux Allemands du Maréchal Kesselring. Ce dernier reconnu dans ses mémoires qu’il n’y aurait pas pu empêcher cette manœuvre alliée compte tenu de ses forces. Durant les combats en Italie, le futur Maréchal Juin optait pour cette action. Le général Clark n’était pas opposé à cette manœuvre (en privé du moins pour ne pas aller à l’encontre de ses supérieurs.). Le président Roosevelt et le général Marshal s’y opposèrent. Le général cde Gaulle ramena le forces Françaises sous le commandement du général Juin (dont le prestige et l’auréole commençait à être important) au général de Lattre de Tassigny et souscrit au débarquement dans le sud de la France avec une remarque étonnante à ses proches, « Nous devons débarquer en France [sous entendu dans le sud de la France] car il me faut empêcher les communistes de prendre le pouvoir en France. Je laisse Berlin aux communistes Soviétiques ». Ces propos laissent entendre que tout à chacun était conscient de ce qui allait arriver.
  11. @ Rob1 Tiens au fait, tant qu'à parler de mythes et réalités du front russe, est-ce qu'il y a vraiment eu une politique de "terre brulée" systématique lors des replis de l'armée Rouge en 1941-42 comme je l'ai lu gamin, ou c'est une légende urbaine ? C’est absolument bien réel Rob1. La terre brulée totale. Il faut lire les témoignages des soldats Allemands en hiver cherchant refuges et de quoi survivre ! « Beaucoup pleuraient comme des enfants » (op.cité). C’est inimaginable la souffrance des peuples composants l’Empire Soviétique. C’est fort bien expliqué du reste par de nombreux combattants et auteurs par la suite de mémoires. Au même titre que toutes les usines et outillages de l’Ukraine, du Caucase, etc. furent déplacées dans l’Oural poursuivant les fabrications de guerre. Nous pouvons imaginer l’effort. Parmi tant d’autres ouvrages et études, mais j’apprécie la rigueur de l’auteur = La guerre à l’Est 1941-1945 Alan Clark Robert Laffont 1965 Voici un extrait très court d’ouvrage que j’ai écrit sur ce sujet il y assez longtemps désormais concernant des recherches sur la guérilla = § La Russie avec Napoléons disant à Caulaincourt (les Nazis diront la même chose en 1941-1945) quand ils virent les Russes mettent le feu à leurs maisons plutôt que de laisser l’ennemi y passer une nuit = : « Cela dépasse tout ; c’est une tactique horrible, sans précédent dans l’histoire de la civilisation… Bruler ses propres villes… Quel peuple ! Quel peuple ! » C’est au degré extrême, la destruction érigée en système, l’homme fuyant dans la montagne ou la forêt en brulant tout ce qu’il ne peut emporter, et laissant à l’occupant dans un territoire sans ressource au milieu d’affamés comme lui La rébellion contre l’envahisseur est le refus de la bataille rangée, le refus même de tout combat que l’on peut éviter, pour s’attaquer à l’isolé, au petit groupe, au convoi.
  12. @ trfyrktrv En fait sur ce point Churchill se méfie réellement de Staline et du gouvernement de Lublin, mais que pouvait-il bien faire seul face aux russes? Winston Churchill n’avait plus – bien avant la fin de la guerre- aucune illusion sur Joseph Staline et le régime dit Stalinien ! Mais c’est quand lui, toujours fougueux, qui au lendemain de la guerre Hitlérienne en Union Soviétique, fit au dictateur Soviétique une déclaration presque enflammée comme quoi les deux pays étaient liés contre l’ennemi commun ! Ce manque total de réalisme, fit que ce fut le Winston Churchill des opérations hasardeuses de la première guerre mondiale qui reprenait le dessus (les Dardanelles, etc.). L’homme d’ETAT descendait de son piédestal ! Aucune garantie en contre partie. Les historiens politique, militaire d’aujourd’hui sont stupéfaient de ces inconséquences. Tout à chacun pensait que Sir Winston aurait demandé = > La libération des prisonniers de guerre Polonais détenus par les Soviétiques (alors que Katyn était par là en exécutant tous les officiers Polonais). > Des garanties sur la POLOGNE que Staline et Hitler venait de dépecer ! > Des gages sur la Bessarabie Roumaine que Staline voulait s’approprier. > De même pour les territoires Finlandais ou l’armée Soviétique à subi des dures pertes pour vouloir s’approprier les terres Finlandaise de Carélie en 1939 et vouloir occuper la capitale Helsinki. Ce fut un échec cuisant. > Des garanties sur la minuscule l’Estonie (capitale Tallin), la vigoureuse Lettonie (capitale Riga), la rustique Lituanie (capitale Kovno). C’est ainsi que les journaux de l’époque définissaient ces trois pays. Bref, le Président Roosevelt fit de même et nous vîmes la suite après la guerre...avec la guerre froide ! Note = La guerre s’est terminé le 10 mai 1945 et Sir Winston Churchill a perdu les élections dans son pays et son poste de Premier Ministre le 5 juillet 1945.
  13. En effet gibbs, la conception originel n’est pas identique entre blindés des deux pays. Les deux pères fondateurs de l’armée blindée Britannique furent le général J.F.C. Fuller et Liddell Hart. Au niveau du haut commandement Britannique, les conflits furent importants du fait des novateurs voulant faire des chars de combats ...un outil de percée et d’exploitation stratégique. 1° - Devant l’importance de ces manifestations, l’armée Britannique se plia à des essais de simulations de combats avec divers chars, diverses novations dont l’utilisation en support de coopération dans les années 20 et 30. Une doctrine fut définie...qui fut celle ultérieure de la Blitzkrieg Allemande. Mais les chars devaient accompagner l’infanterie ! Point ! Le chef d’Etat-major fut choisi en ce sens et les jeunes officiers fougueux de ces nouvelles théories et issues de la cavalerie furent mutés dans d’autres armes. Voir l’ouvrage = Mémoires De Liddell Hart Chez Fayard1970 Les chars furent donc – en Europe et jusqu’à l’entre de la seconde guerre mondiale – des engins lents armés d’un canon de 37 mm, voir de 47 mm et de mitrailleuses et destinés à l’accompagnement de l’infanterie sur les champs de bataille. Il n’y avait pas de divisions blindées organique, ni de support logistique réel ni de support aérien. Cette théorie Britannique persista longtemps et on en vit les effets en Libye ou les chars Allemands pourvus de canons de 50 mm et surtout de 75 mm court supplantèrent les chars Britanniques Ce fut également à l’identique pour les canons anti-char de calibre 20 mm, voir 37 mm alors que les Allemands – toujours en Libye – utilisèrent le 88 mm (!!) de DCA en anti-char et resta la meilleure arme en ce domaine durant toute la seconde guerre mondiale. 2° - Avant la guerre, les Français créèrent un char lourd avec un canon latéral de 75 mm et les Allemands comprirent le problème avec le char Mark IV avec un canon de 75 mm.et la création de Panzerdivisionen ou division organique de chars conçus pour la rupture des lignes ennemis et l’exploitation stratégique basé sur le théories du général Guderian (un descendant de huguenot Français comme bien d’autres). On vit le résultat en Pologne, en France et au début en Union Soviétique. Les Soviétiques qui furent les seuls à cette époque à utiliser des gros calibres sur leurs chars avec le 76 mm des T34 et de calibres supérieurs tels des obusiers de 152 mm montés sur châssis de chars. 3° - Les Britanniques s’aperçurent vite en Libye de leurs erreurs, mais persistèrent longtemps en prenant une contre assurance quand même avec des nouveaux venus, Américain et les « Sherman » avec un canon de 75 mm, malheureusement à faible vitesse initiale de l’obus qui eurent des difficultés contre les « Panthers » (a canon de 75 mm a haute vitesse initiale) et les « Tigers » ) à canon de 88 mm toujours à haute vitesse initiale) longtemps le meilleur char (au niveau calibre de la guerre et d’après guerre). Allemand dont les blindages n’étaient pas percés par les obus des « Sherman », tout comme la guerre de Corée ultérieurement en 1950-1953, ces chars furent rapidement retirés car ne faisant pas le poids devant les T34 pourtant d’époque identique. Il fallut admettre que le « Sherman », qui devait construit à 60.000 unités par an aux USA, n’était pas à la hauteur.et les Britanniques créèrent le char-destroyer « Sherman » équipés avec un canon de 76,2 mm à haute vitesse initiale qui rétabli la situation en partie. J’ai fait mon service militaire dans les blindés avec les « Patton » et leurs canons de 90 mm et un moteur d’avion de 800 ch, et quelques « Sherman ». Il faut reconnaitre le courage des équipages de l’époque sur ces chars qui était mal blindé vis à vis des chars allemands, dont l’obus ne perçait pas la plupart des cuirasses de ces mêmes chars indiqués précédemment et en plus, c’était un cercueil avec sa soute à munition et son réservoir à essence. 4° - Les Britanniques conservèrent pendant toute la seconde guerre la notion de chars d’accompagnement de par leurs fabrications en propres et ne semble pas avoir optés pour la manœuvre stratégique à base de chars bien armés, bien blindés et rapide comme les Allemands le firent (avec le général Guderian) et les américains (avec le général Patton). Il est utile de rappeler que sur le front de l’Est, aucune charge de blindés Soviétique n’à crevé les lignes Allemandes mais ils le firent avec de l’artillerie avec des concentrations de 22.000 canons de tous calibres. Les Soviétiques eurent une hécatombe de chars (combat chars-chars) et dû à l’utilisation des armes de poing antichars. Il faudrait créer un fil sur ce sujet un jour. Cordialement. A lire = Le deuxième conflit mondial Volume 3 Ouvrage collectif Editions G.P. 1947 Politique et Diplomatie - Sciences et Technique de la Guerre - La Conduite des Opérations - La Marine dans la guerre - L'Aviation dans la Guerre - Economie et Finances de Guerre - L'Organisation du Monde.
  14. 1° - La comparaison entre Me262 et Vampire , peut trouver une réponse partielle dans les combats du Pacifique. En consultant les rapports de combat, on s’aperçoit que les avions plus rapides que leurs adversaires ont toujours la possibilité de rompre le combat en utilisant cette vitesse (cas des Corsair des Marines ou autres). Le Me 262 était – vous l’avez souligné – un chasseur rapide de combat contre les bombardiers avant tout et non prévus pour les combats tournoyants. Je possède en partie des rapports d’essais de 1945-1946 de Me 262 testés par le CEV (Centre d’Essai en Vol) de Brétigny (mais ils sont en Bretagne pour l’instant ! Je vais tenter de les ramener). 2° - Durant la guerre de Corée (1950-1953), les Australiens engagèrent un escadron de Gloster « Météor » dans les combats. Ils durent être retirés rapidement par le fait qu’ils furent supplantés par les Mig 15 de leurs adversaires. La raison en est simple, c’est le temps d’inertie de rentrée en virage d’un biréacteur avec ces derniers sur les ailes vis-à-vis d’un monoréacteur à configuration axial. 3° - Le Vampire eut une longue carrière à l’internationale (Sea-Vampire, Venom et Sea-Venom avec un réacteur plus puissant) eut de nombreux dérivés et construit sous licence par de nombreux pays, dont la France, sous l’appellation « Mistral » (j’ai vu quelque uns de ces derniers en action en Algérie avec leurs 4 canons de 20 mm et 8 roquettes) et « Aquilon » pour l’aéronavale qui fut notre premier Jet opérationnels sur nos porte-avions. Les « Aquilons », en tant que chasseur tout temps, interceptèrent des avions « douteux » éventuellement chargés d’armes durant la guerre d’Algérie et les « Mistral » furent affectés à la défense opérationnel contre des incursions éventuels d’avions hostiles venant de Tunisie et du Maroc (de 1954 à 1962).
  15. Merci à pampa14 et à FATac pour faire connaitre cet appareil que je ne connaissais pas et les explications y afférantes.
  16. @ ARPA On peut aussi se demander comment ça se fait que la Pologne résiste si peu à l'attaque Allemande. C'était quand même un pays de 35 millions d'habitants, la France (hors colonie) ne faisait pas beaucoup plus. Tout d’abord, je pense au vue de ce que la Pologne a subi pendant la seconde guerre mondiale, que le titre de ce sujet « La Pologne grande perdante de la Seconde Guerre Mondiale » , aurait peut-être pu être un titre plus en accord au regard de ses souffrances qui n’à d’égale que celle des peuples de l’Union Soviétique. Mais il me satisfait à titre personnel. Merci à gibbs de l’avoir créé. I ° - La force de choc Allemande et sa manœuvre stratégique contre la Pologne laissait peu de place à une victoire Polonaise – encore moins d’aller jusqu’à Berlin comme le pensait certains généraux – mais la combinaison ou couple chars–avions, qui misait sur rapidité de la manœuvre, enveloppement stratégique et rupture du front auxquelles les Etats-majors ne croyait pas à l’époque, se réalisa. Pour mémoire- mais vous le savait – les forces Allemandes furent écrasantes et il est inutile que je détaille le plan de bataille Allemand, dans ce post. Juste à titre d’information. = > Front Nord à savoir, le groupement de la Narew, l’armée de Modlin, l’armée de Poméranie, > Front Nord-Ouest, à savoir l’armée de Lodz, l’armée de Cracovie, > Front Sud, à savoir l’armée des Carpathes. Point pour point, compartiment par compartiment, les forces nazies représentaient 6 armées, soit 55 divisions d’infanterie, 7 divisions blindées, 4 divisions légères, 4 divisions motorisés, 3.000 avions en deux flottes aériennes > La première phase ou surprise stratégique eut bien lieu. > La seconde phase ou progression rapide s’ensuivi. Les réactions Polonaises furent vives mais du fait de la disparité des unités opposées, infanterie et cavalerie, ne purent s’opposer longtemps aux forces nazies. > Troisième phase ou encerclement des forces Polonaises et intervention des armées Soviétiques. Les derniers sursauts de la résistance Polonaise furent anéantis par les forces aériennes qui traitèrent Varsovie comme une forteresse (sur l’ordre d’Hitler) après avoir coupées les voies de communications ferroviaires, les aéroports, les quartiers généraux, les unités mobiles de cavalerie ou blindées quand les chars ne les combattaient pas, etc. II ° - Le général de Gaulle a écrit une phrase dans ses ouvrages relatif à 1914-1918 « Le feu tue ». Dans un tel « chaudron » (c’est ainsi que les Allemands appelaient un encerclement stratégique), la résistance de l’agonie des forces piégées est proportionnel aux nombres d’unités et au matériels utilisés par ces derniers. Le temps fut très court en Pologne. > Bien que notre armée fût réputée, nous eûmes à subir la même surprise stratégique dans les Ardennes avec le coup de faux et une masse énorme d’armées prises dans ce « chaudron ». L’agonie fut plus longue qu’en Pologne et l’armée Britannique pu même rembarquer dû à une faute Allemande de stopper un temps devant Dunkerque. (Heureusement pour la suite des événements). > Ce fut identique en Union Soviétique ou le général Guderian combattit souvent à front renversé (culbutée) pour avoir était trop vite dans ses percées et ses enveloppements d’unités Soviétiques. Mais ce pays avait la profondeur du territoire et des hivers bien rude pour des armées non équipées. III ° - Si vous le permettez, un souvenir personnel de la guerre d’Algérie – pardon, de l’opération de police (à l’époque) - ARPA pour comparer ces temps de déliquescences d’unités encerclés (bouclage en Algérie). Mon unité avait accroché une Katiba (équivalent à une compagnie) fortement armée en mitrailleuse Tchèques et même mortiers. Le bouclage commença assez vite dès que les « Commando de chasse » et aviation purent situer – en matinée - les forces rebelles (FLN ou Front de Libération Nationale). Bouclage avec des EBR (Engin Blindés de Reconnaissance avec 4 énormes roues tout terrain et un canon long de 75 mm). L’artillerie commença à pilonner avec ses canons de 105 mm en « encageant » le périmètre de la zone tenue par les rebelles. L’aviation intervint. Un petit avion « Broussard » plongea en tirant des fumigènes de couleurs pour matérialiser les emplacements des rebelles et les « Mistrals » (Vampires à réaction) tirèrent roquettes et obus de 20 mm tirés par 4 canons et larguèrent des bidons spéciaux (napalm). D’autres appareils venant prendre la suite. La résistance était terrible et tous les rebelles tiraient y compris avec les mitrailleuses Tchèques dont les balles perçaient les sièges blindés de pilotes. Aucun appareil ne fut touché et c’est vraiment un miracle. Car les pilotes prenaient des risques en particulier à cause de l’une de nos unités mal située dans le dispositif et qui était toujours accroché par les rebelles. En fait, ce n’est pas le combat en lui même qui à pris le plus de temps mais la mise en œuvre du dispositif. En fin d’après midi, tout était terminé. Quand l’assaut fut donné, il y avait longtemps que les tirs avaient cessés. Dieu merci, je ne suis pas allé aux résultats. Mais j’ai compris par la suite les événements de la seconde guerre mondiale et ce que voulait dire un « matraquage » aérien ou par artillerie, les conflits dans le Sinaï ou en Irak qui durent être des épreuves indicibles ! L’aviation fait table rase et ne fait pas de prisonniers (citation). IV ° - Je pense donc, que si la Pologne à capitulé si vite, ce n’est pas faute de courage (comme le prouvèrent les pilotes Polonais en Grande-Bretagne lors de la bataille d’Angleterre ou des unités blindés débarquées en Normandie dans les combats de libération) mais rien ne peut se faire « sous le feu » d’une force aérienne et blindées conséquentes doublés d’un encerclement. Cordialement à vous
  17. Je répond au premier, n'ayant pas acquit mon Brevet d'Alcoolisme Carabiné ! =) - Les avions sont des jouets intéressants, mais sans valeur militaire. Il s'agit de Foch qui trouvait que l'avion dans le cadre militaire était du cirque et du folklore ! =D Par ailleurs, pour poursuivre un peu le débat, le problème militaire de notre pays, c’est son outre-mer et les voies de communications y afférant qui nécessite – dans le contexte politique actuel – des forces de projection qui ne sont plus trop compatible avec notre économie actuelle avec un taux de croissance faible et un endettement extérieur que nous n’arrivons pas à juguler.
  18. En sus des posts précédents auxquelles je souscris, noue pouvons faire valoir la thèse du Maréchal Lyautey « qui était de montrer sa force pour ne pas à s’en servir ! ». Mais cette maxime s’adresse dans le cadre plus spécifique d’une armée dans un autre pays. Le second adage était de Clemenceau je crois, ou « la guerre (donc l’armée) est la suite de la politique ». Le troisième adage – je dérive un peu – qui est du général J.F.C Fuller, qui définit « qu’un conflit n’à pas pour but de gagner la guerre en elle même, mais doit servir à gagner la Paix ». Ce fut oublié en 1918 et même en 1945. Information sur J.F.C Fuller = http://en.wikipedia.org/wiki/J._F._C._Fuller Et plus logiquement, pour être prêt à faire la guerre, c’est en temps de paix que l’on s’y prépare, militairement, économiquement et politiquement. Pour l'humour = Le BAC est également le Brevet des Anciens Combattants ! Tu as tes chances gibbs ! =)
  19. Janmary

    Fonctionnement IFF

    Un petit complément historique au post de l’ami ARPA qui est complet sur la question. Le RADAR, dont l’acronyme et le palindrome d’origine américaine, signifie Radio Detection And Ranging Equipment. Les Britanniques utilisaient le terme RDF ou Radio Detection and Finding qui est issue du terme Britannique lors de travaux sur ce système et la création de la première chaine de détection sur le territoire de la Grande-Bretagne avant la seconde guerre mondiale ou Chain Home RDF qui leur fit probablement gagner la bataille dite d’Angleterre par la suite. Les Français, antérieurement, utilisaient le terme Radio location avec le signe DEM ou Détection ElectroMagnétique. La définition du RADAR est le procédé ou appareil de détection qui fonctionne en émettant un faisceau d’ondes électromagnétiques très courtes et en recevant son écho. En Grande-Bretagne, la plupart des travaux sur ces techniques, fut l’œuvre de Robert Watson-Watt, y compris l’IFF (Identification Friend or Foe – ami ou ennemi - littéralement ami ou démon). Des 1938, s’est posé la question en Grande-Bretagne pour la RAF (Royal Air Force) de la reconnaissance et l’identification des avions amis. A tel point, que les hauts responsables Britanniques ne voulurent pas entendre parler de ce procédé de détection s’il ne permettait pas de reconnaitre les avions « amis ». La solution consista à monter un émetteur-récepteur sur la plupart des mobiles avions ou bateaux. Lors de la réception de l’impulsion du RADAR (appelé RDF en Grande-Bretagne) reçue par le récepteur de bord de l’avion ou du bateau, l’émetteur associé à ce récepteur renvoyait le même signal sur la même longueur d’onde que celle reçue mais plus puissant en niveau que l’écho reçu. Sur l’écran du tube cathodique du RADAR (RDF) à terre, les avions ou bateaux se matérialisaient par des « spots » (ou point lumineux) mais beaucoup plus brillants pour les spots reçus des avions et bateaux ayant renvoyés l’écho par l’émetteur-récepteur de bord permettant ainsi la reconnaissance « des amis ». Dire que ce système fonctionnait de façon parfaite est loin d’être le cas, mais il a permis de satisfaire les opérateurs des chaines RADAR de Grande-Bretagne pour identifier quantités d’amis et d’avions de reconnaissances ennemies et ce fut des plus utile pendant la bataille dite d’Angleterre. Ce fut le premier procédé d’IFF ! Source = Le temps des aigles Par Len Deighton Préface par Pierre Clostermann Chez Flammarion1983 Toute l’histoire technique des avions et des dispositifs de détection Britannique et Allemands pendant la bataille d‘Angleterre. Le RADAR 1904-2004 Histoire d’un siècle d’innovations techniques et opérationnelles. Par Yves Blanchard Chez Thales Ellipses L’histoire complète du RADAR par un scientifique de haut niveau ayant travaillé dans ce domaine.
  20. Pour en revenir au sujet, il est exact qu’entre 1983 et 1985, cinq avions furent loués (notez l’euphémisme) par la France à l’Irak, lors du conflit avec l’Iran qui fut une guerre dévastatrice au demeurant (comme furent prêtés les VAUTOUR Français à Israël en 1956 lors de l’affaire du Canal de Suez). (Voir post suivant.) Mes excuses Arnaud D ! Pourquoi ais-je écris Vautour ? Je pensais à un autre thême en écrivant ! L’Irak qui avait acquit de missiles EXOCET mais ne disposait pas des avions MIRAGE F1 capable encore de les tirer, se ravisa et se retourna sur les SUPER-ETANDARD. A priori, il semblerait que deux de ces appareils ont été perdus lors des opérations aériennes. Avant et pendant cette époque, j’habitais dans une résidence à Brétigny ou les propriétaires étaient pilotes, mécaniciens, etc. au Centre d’Essais en Vol (de Brétigny) Le sujet de moquerie numéro 1 était la maitrise par les pilotes Irakiens des sièges éjectables de leurs appareils lors de leurs formations. Il y eu de fortes tensions diplomatiques sur ce sujet. Par la suite, c’est alors que je travaillais dans le groupe Litton Précision Product Inc. prés de Versailles, lors de l’opération « Tempête du désert » relatif au conflit Irak-Koweït, que nous fumes engagés en première ligne technologiques dans ce conflit sur le plan de la « Vision nocturne » (de notre usine AIRTRON). La France engagea la division « Daguet » avec un support logistique américain. Double grosse surprise, > D’une part, les tableaux de bord de nos hélicoptères engagés dans l’opération n’étaient pas prévus pour être piloté avec des jumelles de vision nocturne. Il fallut y remédier en urgence et les services techniques de l’aviation venaient nous voir pour la transformation des planches de bord. Nous avons livrés en urgence les kits de transformation pour les transplanter sur les hélicoptères déjà « opérationnels ». > D’autre part, nos avions JAGUAR n’étaient pas pourvus de GPS pour assurer la navigation hors contrôle RADAR et la visualisation de nuit des pilotes était inopérante. Ce fut un tollé et ce sont les épouses et les membres des bases aériennes qui firent l’achat de GPS pour être montés sur les avions. L’agitation fut si forte que la revue Science-et-Vie, fort bien informée à l’occasion, publia un article bien documenté dans son numéro 882 de mars 1991 « Pourquoi les Jaguars Français ne voient pas la nuit ». Le remous remonta jusqu’au ministre des armées de l’époque qui diligenta une enquête....qui aboutie avec fortes sanctions. Bien des informations nous furent connus à l’époque sur l’historique avec l’Irak, dont qu’au départ de la location des SUPER-ETANDARDS par l’Irak, ce furent des pilotes de l’aéronavale qui les pilotèrent. Mais pas plus d’informations et je pense, du reste, qu’il ne serait pas sain de tenter de retrouver les pilotes pour de nombreuses raisons par ailleurs. C’est tout de ce que je puis témoigner. Quelques informations relatives au Super-Etendard = http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Super-%C3%89tendard .
  21. @ funcky billy II Perso, je ne me permettrais pas de remettre en cause ton background qui est tout-à-fait impressionnant et respectable. Et le fait de défendre une thèse n'a rien de péjoratif en soi. Je me demandais juste si ton argumentation se fondait principalement sur les facteurs que tu décris où si tu l'articulait avec d'autres données (les facteurs que j'ai décrits). Et je trouve que Jeansairien soulève malgré tout des points intéressants dans la limite de ma compréhension de la chose: -le dollar est de facto la monnaie de référence de l'après-guerre - (c'est ma deuxième question de tout-à-l'heure) L'€ n'existe pas en 90. Bref je ne remets rien ni personne en cause (je n'ai aucune légitimité pour le faire), je me pose juste des questions et cherche à en savoir plus ^-^ Pas de soucis, uncky billy II. Je répondais de façon brève du fait de soucis oculaire en ces temps troubles ^-^ Amicalement à vous.
  22. Bonjour @ Jeansaisrien La conspiration mondiale ourdie et menée de main de maître par les Etats Unis, c'est prêter peut être beaucoup plus d'efficacité et de machiavélisme à certains dirigeants qu'ils n'en ont eu ... @ funcky billy II Deux petites questions: Tu ne souscris donc pas à la thèse qui présenterait les dirigeants US (de 2003) comme un groupe d'idéalistes Neocon qui voulaient établir la démocratie au Moyen-Orient, se remplir les poches du fait de leur accointance avec le complexe militaro-industriel ou pétrolier et éventuellement établir un état vassal fournisseur de pétrole dans cette charmante contrée ? Pour le coup de Saddam qui veut vendre son pétrole en Euros à la place du dollar. En 2003 Ok mais en 90? > Je ne prête rien à personne jeansaisrien et je m’en garderais bien en particulier avec nos amis américains. > Je ne souscris à aucunes thèses en particulier funcky billy II. Je m’explique. J’ai travaillé comme ingénieur (et cadre dit supérieur) 12 années dans le groupe de la défense américain Litton (voir mon CV dans la présentation). http://www.air-defense.net/forum/topic/18527-salut-%C3%A0-toutes-et-tous/ Je suis allé tous les ans, une fois ou plusieurs fois dans l’année, plus ou moins longtemps, aux Etats-Unis (essentiellement Chicago et Tempe dans l’Arizona), ainsi que dans les pays Européens (Allemagne le plus souvent) pour des meetings (rencontres commerciales) et des trainings (formations) régulier. J’ai noté des cahiers entiers (j’ai toujours pratiqué ainsi lors de mes déplacements) de conversations avec mes directeurs ou cadres américains de mes usines ou centre de développement technique et scientifique sur des sujets très variés avec quand même le Vietnam qui prédomine. Ce post est le fruit de mes notes personnelles que j’appelle « Diverses sources des médias américains » et le résultat des deux sources indiquées qui représente bien la pensée de nos amis d’Outre-Atlantique et dont les sources elles mêmes proviennent des Etats-Unis, des enquêtes relative à la CIA de la presse américaine spécialisée militaire et d'ex agent de la CIA . J’ai donc transcris de façon sommaire ces informations. Rappel 1° - CIA Guerres secrètes Par William Karel ArteVideo 2° - L’Iran et l’Occident 30 ans de malentendu, de trahison et d’orgueil Par Norma Percy et Brian Lapping BBC et FR3 3° - Diverses sources des médias américains Il faut savoir qu’il y a deux choses sur lesquelles on ne plaisante pas aux USA, Etat Fédéral. C’est le context de l’industrie pétrolière - politique d’une part ou la majorité des responsables du département d’Etat américain envisage une « retraite » et une nouvelle vie professionnelle dans les pays du golf pétrolier et d’autre part le contexte militaro - industriel - politique. Les Etats des USA se battent littéralement – avec les élections des sénateurs au Congrès à la clef – pour avoir ou développer ou conserver les entités industrielles de la défense (usines, constructions, centre s de recherches et de développements). Ne voyez donc pas dans cet écrit, des thèses émises par mes soins ou le soutien de thèses existantes. J’ai écris sur mon forum, de nombreux posts et sujets issues de ces notes. Mon but est de vous les faire partager sans arrière pensée ainsi que mon expérience. J’ai eu la chance ( ?) de parcourir à titre professionnel, de nombreux pays et d’essayer de comprendre le pourquoi des choses. Je vous livre le fruit – sinon de mes cogitations – du moins ce que j’ai transcris de nombreux contacts (du Pacifique pour les expérimentations nucléaires) à mes déplacements nombreux aux USA et en Europe dans le cadre de mon travail. Cordialement à vous. Janmary
  23. Début du Hors Sujet Une tentative de réponse avec un bref rappel des événements de la politique pétrolière Américaine. Pendant et après 1945, les américains se jettent à corps perdue dans des contrats pétroliers pour leurs compagnies pétrolières assortis de contrats de défenses mutuelles avec les pays producteurs et exportateurs de cette énergie, en particulier l’Arabie Saoudite et l’Irak. L’Iran – qui à été utilisé comme passage pour alimenter en armes l’Union Soviétique par les américains durant la seconde guerre mondiale sans parler du pétrole Iranien - avec Mossadegh devenu premier ministre du pays refuse et nationalise les industries pétrolières Iranienne. Les Britanniques avec British Petroleum, en « charge » de l’Iran passe la main aux américains qui – c’est le début – fomente par le biais de la CIA, un coup d’Etat et installe le Shah. .Même punition ultérieurement avec l’Irak et Saddam Hussein qui sera l’homme de main des américains…pour un temps. L’opposition Iranienne – folle de rage contre le Shah et les américains – se radicalise et se rassemble dans l’extrémisme religieux avec la révolution Islamique. Le soir du 11 février 1979, l'Ayatollah Khomeini est au pouvoir et Mehdi Bazargan est son premier ministre. Cette date marque alors la fin de l’Empire d’Iran, et la chute du gouvernement de Shapour Bakhtiar, contraint à la fuite. La haine est telle que le régime décide de s’en prendre à l’ambassade américaine à Téhéran pour que ceux-ci rende gorge des montants perçus par la vente de LEUR pétrole à eux, Iranien. Mollesse américaine dans la réponse et négociations pour les otages américains lors de l’élection de la présidentielle Américaine (1981) ou le Président Carter se fait couper l’herbe sous le pied par le nouveau Président Ronald W.Reagan qui fait promesse à l’Iran de renouveler des contrats d’armements contre les otages. Tentative d’aide de la part des Iraniens pour assister les Américains dans les deux conflits Irakien sur les objectifs à traiter !! Refus net des Présidents Bush (père, puis fils) ! Réédition lors de l‘Afghanistan. Pas de commentaire du Président George W Bush qui considère l’Iran comme l’axe du mal. La CIA accepte sous le manteau et quantités d’objectifs sont fournis par les Iraniens. Le Président Obama est élu. (2009). Diplomatiquement, il tend la main aux Iraniens. Surprise de ces derniers qui vivait dans l’anti-américanisme. Il s’avère la nécessité que l’Iran soit un partenaire privilégié pour l’Amérique (et l’Europe) = A – Situation géopolitique et géostratégique fondamental dans le cadre du Moyen Orient. B - Frontière commune avec l’Afghanistan C - Lutte Iranienne anti drogue Afghane (beaucoup de casse de l’Armée Iranienne) D – Aptitude des Iraniens à mené «une « sécurisation » (sans préciser de quoi il s’agit exactement) de la frontière contre les Talibans. E – Modification de l’attitude Syrienne et du Hezbollah sous l’influence Iranienne, etc.etc. Sources = 1° - CIA Guerres secrètes Par William Karel ArteVideo 2° - L’Iran et l’Occident 30 ans de malentendu, de trahison et d’orgueil Par Norma Percy et Brian Lapping BBC et FR3 3° - Diverses sources des médias américains Or un système se met en branle, à savoir = LE SYSTEME PETROLE ET DOLLARS OU L’AMERIQUE EN GUERRE Le système Pétro -dollar ou PETRODOLLARWARFARE n’a d’autre but que la protection et le maintien du plus grand système des temps modernes. Depuis les années 1970, les Etats-Unis d’Amérique imprimaient et dépensaient beaucoup plus de billets que l’OR qu’ils pouvaient produire ou acquérir afin de gager cette monnaie. Quelques années plus tard, la France avait exigé le remboursement en OR de son stock accumulé de dollars. Les USA ont catégoriquement refusé vu qu’ils n’avaient plus assez d’or pour couvrir la masse des billets verts imprimés et dépensés à travers le monde. C’est pour cette raison que les USA ont conclus un accord avec les Emirats. L’OPEP (Organisation des pays producteurs de pétrole) s’engageait à écouler EXCLUSIVEMENT sa production en dollars US. A partir de ce moment, toutes nations effectuant des achats de pétrole devaient avoir des dollars US pour honorer les livraisons. Ces pays devaient donc obligatoirement payer contre des services ou des biens leurs dollars que les USA n’avaient qu’à imprimer en papier. Les américains maintenaient ainsi artificiellement la valeur commerciale de leurs dollars et se fournissaient ainsi quasi gratuitement en pétrole par le jeu de la planche à billets. Pourtant ce système s’est retrouvé exposé quand Saddam Hussein à commencé à vendre directement le pétrole de l’Irak en EURO annulant l’accord USA/OPEP. Inadmissible pour les Américains pour qui Saddam devait être empêché de nuire. Il fallait trouver une solution. Mais laquelle ? Les Etats-Unis on trouvé un prétexte pour justifier la guerre d’Irak (1990 -1991) avec la guerre du Koweït qui arrivait à point nommé, puis celle 2001 après les attentats du 11 septembre, permettant d’éradiquer ce problème et de trouver ainsi une seconde source d’approvisionnements en Pétrole du fait que l’Arabie Saoudite était plus que suspecte dans les attentats du 11 septembre et que les Américains craignaient un blocage des approvisionnements de la part de cette même Arabie Saoudite. Ce fut le retour de la vente de leur pétrole en dollars : la crise monétaire était provisionnement réglée. Hugo Chavez, président du Venezuela., jamais en reste, commença lui aussi à vendre son pétrole contre d’autres monnaies ce qui expliquerait les tentatives d’attentats contre sa personne et de renversement de son régime. Le chef d’état Iranien Mahmoud Ahmedinedjad. (2005 à 2013), spectateur de cette situation, décida de faire plus fort encore en vendant son pétrole contre TOUTES DEVISES EXCEPTE LE DOLLAR AMERICAIN !! Nous connaissons la suite ou les suites. Vous pouvez donner votre avis et critiquer bien sur. Janmary Fin du Hors Sujet
  24. Janmary

    Akutan Zero

    Informations sur le zéro Son nom de famille était Mitsubishi A6 M5 « type 0 ». Comme le système Japonais était des plus difficiles à comprendre, le Technical Air Intelligence Unit (T.A.I.U), dirigé par le colonel Mac Coy fut chargé de l’étude des matériels aéronautique et se décida à donner (début 1942) des noms à chaque appareil Japonais, 75 en un mois, dont zeke pour le « zéro » Mais le surnom de « zéro » était déjà répandu et resta d’appellation courante. Devant ce nouveau chasseur inconnu des américains et qui fit des ravages, les techniques de combat contre ce petit bolide agile, tardèrent Le colonel Hayward du centre d’essais en vol de Wright Field en donne une réponse = « Le zéro» ? C’est un avion de tourisme léger équipé d’un moteur de 1300 chevaux ». Il pesait à vide 1780 kg (le Spitfire IX de mêmes dimensions avait un moteur presque identique, pesait 2995 kg). Les deux avions avaient comme armement principal deux canons de 20 mm. Le moteur en étoile de 14 cylindres Nakajima Sakaé (un dérivé de notre Gnome et Rhône K14) passa de 1940 à 1943 de 1020 CV à 1315 CV. Il possédait un compresseur à deux étages, un carburateur inversé et une hélice tripale Mitsubishi-Hamilton de 3 m10 de diamètre. Il atteignait 6000metres d’altitude et 544 km/h (résultat des essais à Wright Field avec un appareil capturé en plus ou moins bon état. Comme chasseur embarqué de l’aéronavale, il subissait toutes les servitudes comme la crosse d’appontage, les caissons étanches dans les ailes pour la flottabilité. Il avait 11 m d’envergure, 9,03 de longueur, une surface portante de 22 mètres carrés, soit une charge allaire de 100 kg/mètre carré. Alors que le « Tempest » britannique supportait 269 kg/mètre carré. Il avait un réservoir d’essence interne de 780 litres et une possibilité d’emport par réservoir largable de 470 litres lui donnant une autonomie de 1500 kilomètres. Les instruments généralement américain étaient construit sous licence, La jauge à essence était peu sur et le circuit hydraulique fuyait de façon chronique. Le zéro était un avion offensif et de ce fait, ne possédait pas de réservoir « self-sealing », ni blindage, pour le pilote. Il poussa encaisser jusqu’à 12 G mais sous l’impact des balles, il se déchirait comme du papier de soie. Le véritable secret du « zéro » résidait dans son système de construction. Au lieu d’être conçu en élément séparés, ailes, fuselage, empennages, bâti moteur, etc.assemblés ensuite, la structure de l’appareil était « intégrale », c'est-à-dire en deux pièces. La première partie composée du bâti moteur, de la carlingue et le poste de pilotage ne formait qu’in bloc rigide avec les ailes à double longerons. A cet ensemble, se juxtaposait un autre bloc contenant la partie postérieure du fuselage et des empennages, les deux parties réunies par une couronne de 80 boulons. Il parait que c’est un sens d’après les ingénieurs aéronautique, néanmoins 7000 « zéro » furent construits en 3 ans dans la seule usine de Nagoya. La technique de combat contre ce type d’appareil était de ne pas combattre sur le plan horizontal mais vertical ou les avions américains, plus lourd piquait plus vite. L’avion US de la marine ou des Tigres Volants du général Claire Lee Chennault pouvait alors redresser et si le « zéro » suivait, il pliait ses ailes, fut l’une des tactiques employés. L’interception haute attitude était une autre tactique employé par les Tigres Volants car connaissant l’approches des bombardiers et chasseurs Japonais par le réseau des guetteurs qui tenant lieu de RADAR. Extrait de Pierre Clostermann (Feux du ciel, notes sur le zéro) Extrait du général Claire Lee Chennault ( Chennault and the Flying Tigers).
  25. Bonjour Skw A ma connaissance, Elliott Roosevelt à accompagné le Président des Etats-Unis, Franklin Roosevelt à la conférence de Casablanca de 1943 et la Conférence du Caire-Téhéran de 1944. Le livre d’Elliot Roosevelt que vous citez Skw – et que je ne connaissais pas sous ce titre de « Has he saw it » – mais sous le titre de « My father Told Me » (Mon père m’à dit), [Pourquoi ce titre ?], présenté ainsi à la presse américaine après guerre en 1945 [Dans la revue VOIR édité en Français] et préfacé par sa mère Eleanor Roosevelt qui à défendu et son fils et ce livre. Car cet ouvrage fut l’objet d’une dure critique par les médias Américains, du fait de l’angélisme de l’auteur concernant l’Union Soviétique. Merci pour le fichier en pdf de l’ouvrage que vous citez. Cordialement à vous.
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