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Tout ce qui a été posté par Gallium nitride
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Oui, puisqu'il s'agit uniquement, à mon sens, d'empêcher la prolifération incontrôlée d'appareils non US au pays des pyramides qui est un marché potentiel important. Israël a l'équivalent du SCALP et a/aura l'équivalent du Meteor.
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Ils ne peuvent pas bloquer un missile dont ils n'ont pas vraiment l'équivalent et qui sera au catalogue pour (au moins) un de leurs avions.
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Pour les amateurs de belles images bien colorées: https://pbs.twimg.com/media/Dkpq96CW4AIgR2e.jpg:large
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Petite info du mindef passée inaperçue dans le brouillard médiatique caniculo- benallo-footbalistique: https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/mace-xix-le-rafale-face-a-la-menace-sol-air Bon, c'est sans doute encore contre SA-6 et SA-10 mais compte tenu de la régularité de l'exercice il doit bien y avoir quelques expériences précieuses à glaner.
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En quoi est-ce du chantage de rappeler l'incompatibilité des projets? Les journalistes belges (et la plupart des commentateurs belges ici) n'ont rien compris des enjeux des futurs programmes européens. Ce que l'Europe vise, c'est l'autonomie technologique et la souveraineté stratégique. Deux choses impossibles à obtenir avec une future flotte mixte US/EU puisqu'il faudrait s'en remettre encore et toujours au bon vouloir de tonton Sam. L'ambassadrice a donc bien fait de dissiper ce malentendu.
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Il s'agit quand même de faire coïncider la cartographie et l'imagerie sur les 3 axes en temps réel, le tout en 3D mapping, alors que le GPS de ton smartphone n'affiche que sur 2 axes(même si rendu 3D), sans fusion avec des données externes.
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Dénigrer ou dévaloriser une source ne suffit pas à démontrer qu'elle a tord. Il faut des contre-arguments, étayés si possible par des éléments factuels issus de sources impartiales. Il est très difficile voire impossible d'obtenir tout cela. Par ailleurs, se contenter de répéter un argumentaire commercial provenant d'un constructeur est aussi peu crédible que de se référer à un article "non spécialisé dans la défense". Le marketing est passé par là. Ou alors il suffit que j'offre un T shirt "5éme génération" à mon père pour qu'il devienne mon fils?
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C'est effectivement étonnant mais l'explication donnée ici, il me semble, était qu'il s'agissait de ne pas fausser le concours avec des demandes irréalistes ou en faveur ou défaveur de tel ou tel concurrent...Quant aux chiffres, ce colonel parle sans doute de la production totale de chaque appareil...en minimisant celle du Rafale ou en oubliant les ventes des trois dernières années pour l'avion français... Il faut s'attendre à un bouquet final peu de temps avant le sommet OTAN après ce feu d'artifice d'annonces ô combien amicales et impartiales...(ironie, je précise, au cas où)
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Il me semble, je peux me tromper, qu'il n'a jamais été fait mention d'une théorie du complot. Dire que la procédure est un miroir aux alouettes ne signifie pas qu'il y a un complot et l'argument de la continuité naturelle est recevable mais incompatible avec une procédure dont l'équité est mise en avant.
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Il est de plus en plus clair que les dirigeants des partis belges sous-estiment la portée du choix du futur avion de la Composante Air. Contrairement à ce qu'ils pensent et que tu relates, l'Europe de la défense pour la branche aéro, c'est maintenant ou jamais. Il reste peu d'opportunités pour affirmer une quelconque ambition collective. Le SCAF est d'abord un système visant à rendre les chasseurs européens actuels compatibles avec les besoins futurs, y compris ceux de l'OTAN, en attendant leur remplacement. Le F-35, c'est tout simplement l'application au vecteur du système à double clé. Les deux sont incompatibles industriellement et politiquement. Si la Belgique, la Finlande et dans une moindre mesure la Suisse s'équipent du F-35, le verrou technique qu'il impose rendra la coopération industrielle entre Européens encore plus difficile. Il est là l'enjeu. Les US ne se gêneront pas pour refuser l'ouverture de leurs systèmes, comme ils l'ont déjà fait pendant un temps avec la L-16. Ce sera retour à la case départ des années 70 (mais sans la contrepartie industrielle pour les Belges). Le "on verra après" pour la coopération européenne, c'est en fait du déjà vu. Ce qui viendra ensuite, c'est la répétition des 40 dernières années, avec comme différence le fait que les deux premières puissances européennes auront leur propre système tactique, le seul qui puisse être qualifié d'européen. Il ne faut pas être naïf., toute la diplomatie US, que ce soit d'état à état ou dans le cadre d'une organisation multinationale militaire ou non militaire est dédiée aux intérêts de l'industrie US et à rien d'autre.
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Il semble que ce soit une appréciation personnelle. Le sommet de l'OTAN 2018 qui a lieu à Bruxelles le 11 juillet prochain, c'est à dire (très)bientôt, est peut-être la raison de cette tentative de bouger les lignes et de revenir sur la récente décision de prendre le temps nécessaire à l'évaluation de toutes les options.
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Pas que, oui, mais quand on peut avoir un bon accord (géopolitiquement parlant) ET un appareil capable de répondre aux besoins présents et futurs, sans déverminage, sans prise de risque opérationnelle ni industrielle, il est peut-être judicieux de ne pas faire la sourde oreille.
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Ou alors c'est un appel à examiner de plus près l'aspect technique. La proposition française part avec un handicap certain, il faut donc appuyer là où ça fait mal. Pas trop le choix, non?
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A première vue, c'est le constat qu'on peut faire sur sa prose. Elle n'est pas très différente de ce qu' on voit sur les blogs et forum anglais les plus acharnés mais en fait il fait son job. Un Think Tank n'est pas une œuvre de charité, c'est avant tout un outil de communication avec un budget, des donneurs d'ordre, des comptes à rendre. Quand par exemple il glisse subrepticement un faux décalage de dix ans entre le retrait des EF et des Rafale, c'est à dessein et le pire, c'est que cela peut marcher. Les décideurs qui liront ce torchon auront une idée biaisée de la situation et penseront prendre de bonne foi une décision dictée de fait par des mensonges. Cela ne coute rien de mentir et ça peut rapporter gros. Sans entrer dans la parano il faut toujours se poser la question de l'intérêt du message et du messager.
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Regarde mieux. La perche du Typhoon n'est pas invisible. Après c'est une affaire de gout mais entre une demi moustache et une verrue, perso, mon choix est fait.
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Dire que l'Allemagne a plus les moyens que la France est un raccourci qui fausse le débat. - Du point de vue des PIB, il y a un écart non négligeable, c'est clair, mais pas au point que l'un écrase l'autre non plus. L'évolution à moyen terme de certains paramètres pourrait combler (ou creuser) cet écart, comme la démographie, l'orientation des marchés vis à vis des spécialisations, la géopolitique, etc... Bref, on ne peut pas partir du postulat que l'Allemagne est l'autorité financière absolue et par défaut en cas d'association. C'est un partenaire potentiel parmi d'autres. D'autant plus que comparer les PIB, c'est beau, mais appliqué au militaire cela n'a plus beaucoup de sens. L'Allemagne, ses sous, ni son gouvernement ni son peuple ne souhaitent le dépenser dans la défense, allant même jusqu'à bloquer sa propre industrie à la moindre pudeur effarouchée. En fait, il n'y a pour l'instant ni ambition, ni volonté, ni moyens mis en œuvre en Allemagne pour créer un projet militaire de grande ampleur. Ils partent de loin.
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Ou autrement dit, tout ce qu'on ignore est de fait non optionnel. Le dernier volet de l'étude LM sur le prolongement des F-16 belges datait d'avril 2017. Que s'est-il passé sur la structure des avions depuis pour que les avis soient si divergents un an après?
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Des certitudes, on ne peut pas en avoir, c'est clair. Par contre, faire remonter chaque option dans le tableau final me parait la moindre des choses et ce n'est pas du complotisme. Se poser des questions, ce n'est pas nécessairement équivalent à mettre en doute les capacités d'untel ou untel, ni ce n'est accuser qui que ce soit d'une quelconque malveillance, c'est juste essayer de comprendre le pourquoi du comment. Le problème ici, c'est que ce fil est devenu très (trop) sensible. Nos amis Belges tentent de nous traduire à la fois l'esprit et la lettre avec leur regard kaléidoscopé par la complexité politique et linguistique de leur pays et je leur en suis reconnaissant. Mais vu d'ailleurs, c'est parfois utile aussi et quand je dis "ailleurs", ce n'est pas toujours à traduire par "l'avis tronqué d'un Français aveuglé par l'hubris national". J'ai lu des articles venant d'autres pays où à peu près les mêmes questions sont posées. Relax donc dans vos réponses amis Belges. Le prolongement des F-16 concerne (ou pas) ailleurs qu'en Belgique. Plusieurs pays sont en plein dedans, y compris les US. Il y a même la possibilité que cela touche les Pays-Bas si les retards perdurent sur le F-35.
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J'avoue ne pas bien comprendre. On reproche à ce Mr X de ne pas avoir signé une fausse déclaration? Pourquoi préciser que celle-ci était en français? Puis, pour revenir au fond, est-il vraiment crédible que le ministre en charge, de surcroit responsable (et garant, selon ses propres mots il me semble) de l'appel d'offre ne soit pas mis au courant de toutes les options possibles, y compris le prolongement de la flotte actuelle?
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Brouille? Embrouille? Broutille?: https://www.reuters.com/article/us-lockheed-f35-exclusive/exclusive-pentagon-stops-accepting-f-35-jets-from-lockheed-over-repair-cost-dispute-idUSKBN1HI304
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Le F-35, puisqu'il s'agit essentiellement de lui, a été conçu comme élément d'un système qui est et restera fermé. Si celui-ci est choisi, comment croire que, d'une part, les US lâcheront les codes pour qu'il puisse s'intégrer à un système non US (fin du SCAF) et, d'autre part, comment imaginer que les entreprises européennes accepteront, elles, d'ouvrir leur système sans contrepartie?
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Pour l'instant on en est juste au stade de savoir si on a vraiment des besoins communs. La signature sera l'affirmation publique que c'est le cas et que les prétendants peuvent commencer à courtiser la future belle. La Suède semble être sur les rangs. Pour la suite, de mon point de vue, il est inutile de s'engager d'avantage avant de savoir par quoi seront remplacés les Tornado allemands car leur choix peut remettre en question leurs besoins, donc cette signature.
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Oui, amusant d'autant que deux autres avions cités sont parfaitement contemporains au Rafale. Il leur a fallu 70 ans pour comprendre que la défaite de juin 40 n'avait pas grand chose à voir avec les capacités intrinsèques de nos soldats et de la population française en général, laissons leur le temps de comprendre qu'il est possible de fabriquer autre chose que du camembert, de la baguette et du champagne sur notre sol .
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D'autant que le groupe Thalès a en interne une société qui est loin d'être novice en optique: Angénieux l'OSF a sa propre unité de calcul et celle-ci va encore évoluer. Et il est bien possible que l'électronique de bord du Rafale soit au moins aussi récente que celle du F-22 puisque tout a été repensé pour le passage au F2.
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Mais une "estimation", même multi-sourcée, même fusionnée est-elle suffisante pour une solution de tir?