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Tout ce qui a été posté par Oxcart
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Ça n'enlève rien au fait que les quotas d'entrainements à cette mission sont réalisés, et qu'en cas de besoin, le nombre d'avions nécessaire sera au rendez-vous. Du temps du 2000N, les escadrons ont toujours fait en sorte de faire un certain nombre de missions conventionnelles en plus des entrainements nuc, ainsi que des opérations (ex : Harmattan, Chammal). Maintenant que les FAS disposent d'un avion multi-rôles, elles participent activement à la PPS (prise de la PO), aux opérations conventionnelles (ex : Hamilton), et à tous les entrainements que cela implique. Cependant, l'entrainement à la dissuasion nuc reste prioritaire, et reste réalisé dans le cadre de ce qui est prévu, même si cela serait plus souple avec plus d'avions en effet. C'est pas demain la veille q'une opération POKER sera annulée par manque d'avion, par manque d'entrainement, ou par manque de RH. Si on prend les 12 avions mentionnés dans l'article de dispos pour la MCO, ça fait 4 avions par escadron, ce qui représente 3 à 4 tours de 4 avions par jour et par escadron, ou alors 6 à 8 tours de 2 avions par jour et par escadron. Ça laisse encore le temps de s'entrainer, sachant que tous les équipages ne volent pas tous les jours, et qu'il y a également le simu de disponible. Enfin, il faut toujours se méfier des médias qui ont tendance à amplifier certaines choses, avec des titres accrocheurs.
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Hum hum....
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Pour le moment, on a pas été confronté à des chasseurs ou bombardiers furtifs/de 5e gen. Quand ça arrivera (on a encore le temps je pense), ce sera peut-être un peu plus coton pour assurer un suivi, sauf si la technologie radar a aussi évoluée entre temps. Cela dépend encore et toujours des caractéristiques du vecteur furtif que l'on a en face, de son aspect angle, de sa vitesse relative, de ses emports, et des caractéristiques du radar de veille (Doppler ? Pulse en OTH ? Puissance ? Traitement (souvent la clé de la réussite...) ? ...). "AGL" est utilisé, on le retrouve dans certains documents du SIA, et même dans la liste des abréviations utilisées de l'AIP. Ce terme est également utilisé dans le MilAIP, et dans l'EnRoute France. Mais le terme "ASFC" est majoritaire en effet. Pour le terme "ASL", je n'ai pas le souvenir de l'avoir lu dans une documentation française. Pour voir, je suis allé consulter l'AIP UK. Ce document utilise également le terme "AMSL", mais pas de traces du terme "ASL"... EDIT : L'AIP USA (FAA) n'emploie pas non plus le terme "ASL", mais "MSL". Tu ne peux pas réaliser une interdiction pure et simple de 0 à 50k ft. Cela pénaliserait tout le monde (militaires, civils). De plus, les lobby de l'aviation de loisir et sportive (CCRAGALS), incluant l'activité drone, sont puissants, et on ne peut pas leur appliquer un régime de tyran. Et contrairement à ce que tu dis, ce qui s'applique aux avions s'applique aussi aux drones. La différence, c'est que les aéronefs civils ne peuvent pas, hors cas particuliers, voler en dessous de 500ft/sol, alors que les drones ont l'obligation de voler en dessous de 120m/sol. Tout cela est bien écrit dans la réglementation nationale et européenne. Et même, les drones sont plus restreints que l'aviation habitée (par exemple : rien n'interdit à un avion de pénétrer une zone D (dangereuse), mais cela est interdit aux drones sans avoir obtenu une autorisation. Idem pour les zones R. Les drones sont aussi soumis aux ZIT/ZRT/zones P, zones R, CTR, parcs naturels nationaux, .... Donc, à proximité d'un site sensible protégé par une ZIT/zone P, les drones comme les aéronefs habités n'ont pas le droit d'y voler sans autorisation. A proximité d'un site sensible qui ne fait pas l'objet d'une ZIT/zone P, mais qui fait l'objet d'un marquage distinctif affiché sur les cartes OACI, le passage vertical de l'installation est interdit pour les drones et interdit pour les aéronefs habités en dessous d'une certaine hauteur. Enfin, à proximité d'un site sensible qui ne bénéficie ni d'une ZIT/zone P, ni d'un marquage distinctif, le survol n'est pas interdit (que ce soit par l'aviation habitée ou par les drones), d'où la création récente des ZIT protégeant certains de ces sites du sol à 500ft. Cependant, ce genre de site bénéficie souvent d'une ZIPVA (Zone Interdite à la Prise de vue Aérienne), qui n'interdit pas le survol, mais la captation d'images. Pour lutter contre les vols de drones indésirables (la plupart sont le fait d'une méconnaissance de la réglementation), la DGAC communique à mort via des documents explicatifs (car la réglementation européenne et nationale est trop compliquée à décortiquer pour le quidam moyen), impose une formation en ligne pour tout usage de drone de plus de 250gr (le BA.BA du drone), impose que chaque télépilote utilisant un drone de plus de 250gr ou équipé d'une caméra s'enregistre sur le site de la DGAC, et impose l'emport d'un dispositif de signalement électronique et une sorte d'immatriculation pour tout drone de plus de 800gr. https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide_categorie_Ouverte.pdf https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide_categorie_Specifique_0.pdf EDIT : voici la représentation (en rouge) sur une carte OACI des installations faisant l'objet d'un marquage particulier, interdisant le survol sous une certaine hauteur (dépend du type d'aéronef) : Et voici la vue aérienne de ce même site (faite avec autorisation bien entendu (source : IGN via Géoportail)), où l'on peut voir ce même symbole au sol, indiquant que le survol des installations y est interdit (mais sans qu'il y ait de "zone" interdite entourant le site sur plusieurs km) :
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Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ce que tu as dis là, mais dans le doute : l'intérêt des radars de longue portée pour la défense du territoire national n'est pas lié aux systèmes de défense sol-air, mais au fait de pouvoir identifier tout aéronef bien en amont de la limite de l'espace aérien national. Et c'est le boulot à plein temps des opérateurs de surveillance aérienne en CDC. Oui, de A à Z sans se reposer sur les transpondeurs (c'est trop facile sinon). Ce suivi peut se faire avec des radars au sol, des AEW, et des avions QRA (et même des bateaux). Le RORAD, c'est le fait de récupérer des infos à l'aide d'un radar. L'ELINT, c'est le fait de récupérer des infos grâce à l'analyse des signaux EM adverses. Un bon outil qui fait les 2 à la fois : les E-3, grâce à leur radar APY/2, et leur ESM. Le ROHUM peut quant à lui prendre diverses formes. Les US, les UK, et les Chinois sont d'ailleurs très forts dans ce domaine. Heureusement que si. Mais atténuation ne signifie pas élimination. Ces antennes ne sont un secret pour personne. Ce sont plus à quoi elles servent, à qui elles servent, et leurs caractéristiques qui est une donnée sensible. Nos E-3F sont aussi avancés que les E-3G (Block 40 pour les ex-E-3B, Block45 pour les ex-E-3C), vu que nos E-3F MLU sont au Block 40-45 ;-) Ils ont même des particularités que n'ont pas les E-3G US. Contre la menace des drones (qui ont envahis le marché), les armées ont mis en place une protection "pénale" de l'espace aérien de ses installations, en les entourant de ZIT allant du sol à 500ft ASFC (auparavant, rien n'interdisait aux drones de survoler certains sites militaires à une hauteur inférieure à 150m, à la condition de ne pas capter des images de ces sites... Chaud quand même !), et en mettant en place des systèmes LAD spécialisés lors de certains évènements/DPSA.
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Des aéronefs qui volent à haute altitude et à portée de tir de missiles à portée d'installation stratégiques françaises sur le territoire métropolitain, ça arrive plusieurs fois par an. Ces vols sont suivis de A à Z. Dans le cas de vecteurs furtifs, le but du jeu est d'obtenir une détection dans le volume défini. Et tous les moyens sont mis en œuvre pour cela (RORAD, ELINT, ROHUM). Et en général, ça fait bien le taf. Pour le F-22, sois assuré que c'est bien plus de 20 Nm. Un chasseur volant en évolutions (pitch & roll), il induit une variation de sa SER qui est palpable. Tu te doutes bien que ce n'est pas sur le net que ce genre de discussion doit avoir lieu. Mieux vaut tard que jamais. Le tout est d'avoir une réaction adaptée au moment de la détection. Oui, même face à un F-35 ou un F-22 sans lentilles de Lüneberg. Même si c'est plus compliqué qu'avec un Rafale bien évidement. Pour le Su-57, je n'en sais rien, mais mon intime conviction est que le F-22 est plus performant en terme de discrétion radar qu'un Su-57. Pour le NeuroN, je n'en parlerais pas ^^. Pour nos installations radar, elles sont modernisées. Les GM-400 se déploient, les forces commencent à réfléchir au futur AEW (qui sera certainement doté d'un radar 100% AESA), et les E-2D arrivent bientôt. Le maillage est de plus en plus serré, et les liaisons de donnée associées de plus en plus performantes.
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Il ne faut pas tout mélanger. Sur cette histoire, il n'y a pas eu de violation de l'espace aérien national français. Il faut savoir qu'en 1965, l'USAF est implantée sur 12 bases aériennes en France, et fait voler au taquet ses avions, de manière légale. Nous sommes sur ce coup là face à une pénétration de zone interdite/réglementée, comme cela arrive régulièrement. Et encore, je mettrais ma main à couper qu'à l'époque il n'y avait aucune zone P ou ZIT sur les centrales nuc, car les zones de ce type sur ce genre d'installations ont vues le jours après un certain 11 septembre 2001 (37 ZIT pour être exact, transformées ensuite en zones P). On est donc pas dans la violation de la souveraineté nationale par un aéronef arrivant de l'extérieur. Le fait que Rambert n'ai pas connaissance de cet avion ne signifie pas qu'il y ait eu un trou dans la raquette (les aéronefs décollant en vol à vue ne sont pas forcément connus ou identifiables finement, surtout à cette époque). EDIT : en 2002, il n'y avait que 6 zones "Prohibited" en France : la P23 (Paris), la P35 (Mont-de-Marsan), la P62 (Toulon), la P63 (ile du levant), la P81 (Cherbourg), et la P112 (Brest). Les centrales nuc étaient juste interdites au passage vertical à moins de 3300ft pour les aéronefs à réaction. Alors en 1965... EDIT 2 : en lisant plus finement l'article du Nouvel Obs, on peut se rendre compte que cet avion US n'avait pas décollé de France, mais d'Allemagne (Ramstein), le tout sous plan de vol "régulièrement transmis à la défense aérienne française". Il était par ailleurs connu de Rambert Radar et suivi, avant qu'il ne plonge en basse altitude sous le plancher de détection. Cet avion avait donc tout à fait le droit d'être au-dessus du territoire Français. Il a juste contrevenu à la non-autorisation de réaliser des prises de vues (en plus de passages verticaux à 300ft (la valeur contradictoire de 700m est écrite plus bas dans l'article...)), ce qui est un autre problème. Il y a d'ailleurs eu des conséquences diplomatiques face à cet incident (j'en parle plus haut dans les messages).
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Et bien entendu tout cela sans interception des PO Otaniennes ? Et donc sans mise en place de chassseurs NOR/UK/FR en alerte en vol avec du METEOR (ou leurs remplaçants) ? Tu es vraiment dans un scénario temps de (sale) guerre. Si cet avion Russe vient au-dessus de l'OTAN, c'est pas pour offrir le thé. A défaut de réussir de la bucher parce qu'il vole trop haut, on buchera son ravitailleur, et/ou on buchera le pays d'origine d'une manière différente. Et comme l'a dit DEFA, comparer les menaces de demain avec les moyens de défense en service depuis une décennie, c'est complètement décalé. Penses-tu que MBDA n'a rien dans ses cartons en matière de missile sol-air ? Ne penses-tu pas que d'ici là, certains pays disposerons de systèmes de défense au LASER contre la menace hypervéloce ? (systèmes qui sont déjà bien avancés par ailleurs). Encore une fois, il faut rester sur des hypothèses réalises (on est en guerre ni contre les Russes ni contre les US), qui sont dans leurs temps (quels seront nos systèmes de défense quand cette menace russe sera en service ?), et ne pas oublier que le France dispose d'une assurance vie crédible (la dissuasion). Donc, pour apporter une réponse adaptée à ton scénario : si un MiG-41 venait à violer notre espace aérien, on le buchera au laser :-)
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Admettons. Quel serait l'intérêt des US, alliés de la France, de violer notre espace aérien (et pas que le notre ), si ce n'est de se mettre l'Europe à dos ? Pour les Russes, tu penses vraiment qu'un tel aéronef aurait le playtime pour décoller de Russie, de se taper des milliers de km, et de se fumer l'espace aérien otanien en THA/THV, pour enfin aller se poser on ne sais où (parce que le pétrole, c'est pas infini...). Idem pour les Chinois. Ou alors il faudrait un paquet de ravitaillements en vol pré et post raid (bref, un vrai scénario de temps de guerre, pouvant impliquer encore une fois une riposte nucléaire dont personne n'a envie). Parce que c'est bien de poser des scenarios sur la table, mais il faut un peu garder les pieds sur Terre.
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Tu parles de MiG-25, appareil uniquement détenus par la Syrie. Quelle est la probabilité qu'un MiG-25 Syrien arrive jusqu'à chez nous, avec suffisamment de pétrole ? Pour le MiG-31, c'est idem : très peu de pays en disposent, et la plupart sont très loin. La probabilité qu'un tel vecteur nous survole est négligeable, ou alors ce serait en conflit ouvert Russie-OTAN. On en est très loin, et cela ouvrirait la fenêtre de la montée en puissance de la réplique nucléaire. Et personne ne souhaite en arriver là. De plus, le raid offensif Russe serait détecté très en amont, et traité par l'OTAN (PO Norvégiennes, UK, puis Française). Le SR-71, c'est simple, ça n'est plus d'actualité. Le SR-72, avion qui n'existe pas encore, volerait dans les très hautes couches de l’atmosphère, c'est à dire au-delà de ce qui est considéré comme les espaces aériens nationaux. Il n'y aura donc pas de violation, et donc pas de raisons de tenter de tirer un missile pour l'arrêter. De plus, le SR-72 sera US, donc OTAN. Les US n'ont à priori pas de raisons de vouloir nous bucher. Enfin, sois assuré qu'un chasseur FR au FL400 équipé MICA ou METEOR ferait du petit bois d'un hypothétique MiG-31 au FL 600 (ou plus haut).
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Ce type de vecteur est encore marginal. Les État, pour l'instant mal préparés à ce type de menace, vont s'adapter. C'est ainsi que ça fonctionne depuis toujours. La France est-elle aussi en train de développer ses armements hyper-véloces. De plus, la France dispose de radars spécialisés dans la détection des objets situées dans les très hautes couches de atmosphère (on cartographie chaque petit objet qui s'y balade). Et la vitesse hype-véloce est un atout de détection (plus c'est véloce, plus c'est détectable). L'attaque d'un tel objet chez nous serait très compliquée à éviter (pour l'instant). Mais, c'est contre les menaces pouvant nous toucher en plein cœur qu'est compétente notre dissuasion nucléaire : en gros "si vous vous attaquez à nous, préparez vous à subir des dégâts inacceptables de par nos missiles nucléaires". C'est le principe même de la dissuasion. Donc, notre meilleure protection actuelle contre ce genre de menace, c'est notre dissuasion nucléaire. Concernant les aéronefs hyper-véloce, ceux-ci devant évoluer en général au-delà de 100km d'altitude (si je dis pas de bêtises), il n'y aura pas de "violation" de l'espace aérien (pas plus que tous les satellites qui passent au-dessus de nos têtes). Et si ils étaient amenés à voler sous cette altitude, les États contrevenants feraient l'objet de rétorsions diplomatiques, économiques, et/ou (au pire) militaires.
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"Furtilf" ne veut pas dire "invisible aux radars" (ça, c'est dans la croyance populaire). Furtif, ça veut dire que la distance à laquelle un vecteur sera détecté par un radar sera moindre par rapport à un vecteur de taille similaire. Par exemple, si un radar voit un F-15 à 200Nm, ce même radar verra un F-22 à 120Nm (chiffres pris complètement au pif). Il ne faut pas oublier qu'il y a toujours une fraction d'onde qui est ré-émise vers la source émettrice. Donc, si un aéronef dit "furtif" venait vers le TN, il serait détecté un peu plus tard. De plus, un tel aéronef est en général furtif secteur avant. Le maillage des radars fait que les aéronefs sont illuminés dans tous les sens. Ce ne serait pas un problème pour maintenir un contact primaire sur un tel vecteur au-dessus du territoire national.
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La France ne se fait pas violer son espace aérien. Les aéronefs d’État de l'Otan bénéficient d'accords particuliers, ou doivent demander des autorisations de survol pour pénétrer l'espace aérien d'un autre pays. Les aéronefs d’État non-OTAN doivent aussi demander des autorisations de survol. Si ces règles ne sont pas respectées, les pays contrevenants s'exposent à des mesures actives de sûreté aérienne, ainsi qu'à des mesures diplomatiques, voir des sanctions. Même les bombardiers Russes ne violent pas l'espace aérien de l'OTAN quand ils viennent par chez nous. De plus, il n'existe plus à l'heure actuelle de vecteurs pouvant voler en THA THV de manière prolongée, ce qui exclu une traversée de pays dans ce régime de vol. Ensuite, comme cela a été dit plus haut, notre capacité de défense sol-air est assez crédible pour protéger nos points névralgiques face à une menace offensive, et notre maillage radar est suffisamment conséquent pour détecter, en avance, toute menace qui pourrait être amenée à pénétrer notre espace aérien.
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C'est la mission remplie par la Posture Permanente de Sûreté (PPS). La PPS comprend l'ensemble du maillage radar en France, le CNOA, les contrôleurs aériens militaires, les différents espaces aériens contrôlés, les opérateurs de surveillance aérienne, les escadrons de défense sol-air, les Dispositifs Particuliers de Sûreté Aérienne, les avions et hélicoptères qui prennent la PO, les avions et hélicoptères dont les équipages possèdent la qualification MASA, les AWACS et leurs équipages, les ravitailleurs en vol, et même parfois les Rafale Marine. Il n'y a donc pas d'escadrille/dron chargé en particulier de la défense et de la protection de la région parisienne et de son agglomération. Mais celui qui en est le plus proche est l'escadron d’hélicoptère Parisis. Comme l'a dit Pascal, c'est l'affaire de tous.
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Il y a les E-3F qui ont une bonne capacité ROEM avec leurs ESM.
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J'ai pas dit "interdire l'accès au RSD", mais "interdire l'accès à tout le monde" ;-) Un cocoye, c'est un commando de l'air ("fier comme un COq, rusé comme un COYote"), connu aussi sous l'appellation "FUSCO". RSD = Rafale Solo Dislpay (le pilote démonstrateur du Rafale).
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Eh bien à faire de l'ISR. C'est la principale mission des drones partout sur la planète. Et cela est un apport précieux pour les décideurs. Armer un drone n'est qu'une option, qui est bien pratique.
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C'est bien ça. Les avions équipés de ce système sont dans la capacité d'identifier un avion à réaction à l'aide de leur radar, grâce à la signature des aubes de compresseur du réacteur de l'avion éclairé. Il faut pour cela que l'avion à identifier soit en face de l'avion qui éclaire avec son radar, et qu'une bibliothèque de signature soit à jour et à disposition. En France, on a les Mirage 2000C RDI au standard S5 qui en sont équipés (les anciens avions de la 12 à Cambrai).
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Pour ne pas risquer 2 ou 4 avions, il existe toute une liste d'actions considérées comme "hostile". Et si l'un des contacts inconnus réalise une ou plusieurs actions de cette liste, il devient "une cible" (comme tu l'appelles). Et pour lever le doute sans NCTR, il y a plein de moyens qui nous permettent de déterminer qu'un contact est ennemi (RWR, ESM, origine géographique du contact, vitesse/altitude, nombre de contacts rapprochés, ......).
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En général, tout ce qui ne répond pas positivement à une interrogation IFF sans aucune autre info sera considéré comme "inconnu", et devra faire l'objet d'une VID. Ce serait très con de tirer sur un avion ami qui a un problème avec son IFF...