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  1. Oui, bien sûr, comparaison n'est pas raison ! Mais par les temps qui courent, j'aime autant prévoir toujours le pire, ça me préserve des désillusions. Et la manière dont évolue la politique américaine ne laisse pas de m'inquiéter, comme beaucoup.
  2. Espérons que le petit père du peuple américain ne réagisse pas à ce meurtre de la même façon qu'un certain Géorgien moustachu l'avait fait après l'assassinat de Kirov.
  3. Ils veulent y croire : https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250914-pacte-aukus-l-australie-va-investir-6-8-milliards-d-euros-dans-un-chantier-naval-pour-sous-marins-nucléaires "L'Australie va investir l'équivalent de 6,8 milliards d'euros (12 milliards de dollars australiens) pour rendre le chantier naval Henderson, non loin de Perth, capable de construire une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire, a annoncé, dimanche 14 septembre 2025, le gouvernement de ce pays."
  4. RAB, je trouve ça un peu désinvolte comme désignation [Ne me cherchez pas, je suis déjà trèèèès loin] ----->
  5. OK, merci, je ne m'en souvenais plus et trouve ça tout aussi choquant. Si le parlement européen respecte une minute de silence pour tous les faits divers sanglants qui se produisent aux USA, les députés ne vont pas discuter de grand chose (qui a dit "ça vaudrait mieux"? (ironie, je précise)). Caché car tout à fait HS:
  6. Heu... Le parlement européen a réellement proposé une minute de silence pour le meurtre de Kirk? WTF ?!? Edit: en effet, je viens de vérifier que cette proposition n'avait pas été acceptée. Voilà qui me rassure un peu. Aussi tragique soit-elle, cette affaire relève strictement de la politique intérieure américaine et ne justifie aucunement une telle réaction de la part du parlement européen.
  7. C'est ce que semble montrer la réception du récent livre de Peter Beinart, "Being Jewish after the destruction of Gaza". Je renvoie à l'intéressante analyse critique du site "la vie des idées": https://laviedesidees.fr/Israel-et-la-fin-du-liberalisme-d-apres-guerre#nh6 Pas de nouveauté transcendante, mais une synthèse bien amenée qui témoigne de l'érosion croissante de l'image d’Israël dans la communauté juive américaine. L'article est trop long pour être reproduit, je me contente d'un ou deux extraits: "Dans un retentissant article publié par la New York Review of Books en octobre 2003, l’historien Tony Judt ne craignait pas d’affirmer que l’État d’Israël était un anachronisme, un rejeton déplacé de la volonté des peuples, au XIXe siècle, de former des entités nationales ethniquement homogènes [1]. En plein XXe siècle, la création de l’État d’Israël était un projet séparatiste typique du siècle précédent, dans un monde qui, disait Judt, « avait évolué, un monde de droits individuels, de frontières ouvertes et de lois internationales ». Dans la première moitié du XXe siècle, l’entité politique couvrant le territoire de la Palestine mandataire avait encore tout d’une société multiculturelle mais, à contre-courant de l’évolution des États modernes vers un pluralisme ethnique et une déconnexion entre identité politique et identité religieuse, l’État qui s’y est implanté en 1948 revendique son recours à des critères ethnoreligieux pour définir et classer les personnes sur lesquelles il exerce son autorité. En réservant une série de droits à ses seuls citoyens juifs, concluait-il, l’État d’Israël était « ancré dans un autre temps », le temps du nationalisme ethniciste [2]. [...] "Dès 2003, Judt n’entrevoyait donc que deux issues, soit un Grand Israël ethniquement pur qui supposait l’élimination de la population arabe, soit un État binational [3]. La première issue, disait-il, ne serait qu’une fuite en avant dans un anachronisme insoutenable en sorte que la seconde représentait à ses yeux la seule possibilité pour assurer la pérennité de la présence juive au Moyen Orient. "En 2003, les positions de Tony Judt lui avaient valu d’être accusé de promouvoir l’antisémitisme et d’être ostracisé au sein de la communauté juive américaine. La même accusation est aujourd’hui formulée contre Peter Beinart, mais les réactions à ses prises de positions sont moins hostiles car les choses ont changé. Une partie de la communauté juive américaine ressent une aliénation croissante à l’égard de l’État d’Israël et Peter Beinart – membre actif de cette communauté – peut soutenir une position qui va au-delà des affirmations de Tony Judt sans s’exposer à la même unanimité dans la condamnation. Il soutient en effet que l’État doit cesser d’être un État juif pour devenir l’État de l’ensemble de ses citoyens, tout en affirmant demeurer sioniste puisque, pour lui, l’idée centrale du mouvement sioniste ne devrait pas consister à instaurer une entité politique mais à faire vivre, en Palestine, un foyer d’existence juive de nature religieuse et culturelle qui n’aurait pas une forme étatique." "[...] Ces analyses ne sont pas nouvelles, mais l’antisionisme juif connaît aujourd’hui un regain aux États-Unis [6] – en particulier chez les plus jeunes – et le livre de Peter Beinart atteste que le consensus dans le soutien à Israël tend aujourd’hui à se fissurer de nouveau, comme c’était le cas dans les années qui ont entouré sa création. Cependant même les membres de la communauté juive qui ressentent un certain éloignement par rapport à l’État d’Israël entretiennent un « récit » qui leur interdit de condamner sans réserve les actions du gouvernement israélien. Ce récit affirme que les juifs sont les éternelles victimes, que l’histoire du monde est l’histoire d’un peuple qui a réussi à survivre aux tentatives pour l’éliminer de la surface de la Terre et que, en conséquence, les massacres qui sont perpétrés en son nom relèvent de l’auto-défense."
  8. Au delà de toute spéculation plus ou moins tordue, ce n'est jamais que le rappel de son rôle constitutionnel. Un rôle constitutionnel qui se limite d'ailleurs là. Depuis le début du mandat Trump 2, je suis surpris par la forte présence médiatique et politique de Vance. Je ne suis pas un grand connaisseur des USA, mais il me semble que les vice-présidents restaient auparavant beaucoup plus dans l'ombre du titulaire du mandat.
  9. J'y suis ! J'ai tout compris ! Il va restituer l'Alaska à la Russie en échange du retrait russe d'Ukraine !!! America great again, quoi J'ai bon ?
  10. Certaines personnes en Russie seraient bien avisée de ne fréquenter que des maisons de plain pied...
  11. À l'ère Trump, rien ne saurait étonner.
  12. Il y a quelque chose de surréaliste là-dedans. Un pays soutient un de ses alliés contre les visées impérialistes d'un autre allié commun ; pendant ce temps le pays soutenu continue à acheter des armes particulièrement sensibles (F35) à cet autre allié menaçant. Les historiens du futur verront peut-être leur discipline comme apparentée à la comédie. À moins que le comique ne vire finalement au tragique...
  13. Sur les fruits, il existe une petite ambiguïté sur le terme "mûr": on dit d'un fruit qu'il est "trop mûr" quand il a dépassé son optimum de saveur et qu'il commence à se dégrader. Mais quand on y réfléchit, cette expression est proche d'un oxymore! En revanche, s'agissant d'une personne, d'une institution, d'un processus, dire qu'il a mûri est toujours, me semble-t-il, positif. Sauf, bien sûr, si on l'emploie dans un sens ironique ou sarcastique: "Donald Trump a bien mûri entre son premier et son second mandat", par exemple.... Pas si simple, quoi!
  14. Inde-Pakistan : l’opération militaire indienne a révélé les faiblesses de son armée de l’air New Delhi a commencé à reconnaître la perte de plusieurs avions de chasse lors de l’opération « Sindoor ». Selon les experts militaires, au moins un Rafale pourrait être parmi les appareils détruits. Ce serait une première en situation de combat pour l’avion de Dassault. Par Sophie Landrin (New Delhi, correspondante) et Elise Vincent Publié aujourd’hui à 06h30, modifié à 08h38 Au lendemain de l’opération « Sindoor » menée par l’Inde, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, au Pakistan, en représailles d’un attentat à Pahalgam, dans la région du Cachemire indien, le 22 avril, la démonstration de force voulue par New Delhi a toutes les apparences, de l’avis de nombreux experts militaires, d’une sévère contre-performance. Malgré le bombardement de près d’une dizaine de sites au Pakistan, avec des dégâts importants observés, l’Inde a été obligée de reconnaître la perte d’au moins trois avions de chasse au cours de cette opération. Des pertes majeures, révélatrices des faiblesses de l’armée de l’air indienne. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, de nombreuses informations contradictoires, impossibles à vérifier de manière indépendante, ont ainsi été diffusées, mercredi 7 mai, à ce sujet. Des sources militaires pakistanaises, dont le ministre de la défense, Khawaja Muhammad Asif, ont affirmé que cinq appareils de l’armée de l’air indienne dont trois Rafale, un MiG-29 et un Soukhoï SU-30 avaient été abattus avec des avions de fabrication chinoise Chengdu J-10. Mais, côté indien, seule une source sécuritaire anonyme, qui s’est confiée à l’Agence France-Presse, a reconnu des pertes militaires sans préciser de quel type d’aéronef il s’agissait. A partir de l’analyse d’images en source ouverte, l’hypothèse de la destruction d’au moins un Rafale est néanmoins jugée crédible, à Paris. Pour l’appareil fabriqué par l’avionneur français Dassault ce serait une première en situation de combat. Dans tous les cas, cette séquence s’inscrit dans un contexte compliqué pour l’armée indienne, qui peine, depuis de nombreuses années, à faire monter en puissance son aviation de chasse. Et ce, malgré des investissements importants pour moderniser sa flotte, notamment l’achat, en 2016, de trente-six Rafale pour un montant d’environ 8 milliards d’euros. Eviter l’escalade avec Islamabad L’armée de l’air indienne est ainsi dotée d’une trentaine d’escadrons de chasse. Mais plus d’une dizaine sont équipés de vieux avions russes – des Soukhoï 30 MKI et des MiG-21. Quatre sont composés de très anciens appareils français de type Jaguar – ils sont retirés du service, en France, depuis 2005 – et de Mirage en fin de vie, achetés dans les années 1980. Ces derniers doivent être remplacés par un avion – appelé « Tejas » – fabriqué localement par l’avionneur indien HAL, mais l’industriel cumule les retards. Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, l’Inde a, par ailleurs, eu à souffrir de problème de livraisons de pièces détachées de la part de la Russie. L’armée de l’air indienne s’est enfin lancée dans l’opération « Sindoor » alors qu’elle souffre de longue date de difficultés en matière de recrutement et de formation de ses pilotes. En décembre 2024, un rapport du Contrôleur et vérificateur général de l’Inde avait pointé ces problèmes. Il s’inquiétait du manque de simulateurs performants pour les entraîner, alors que les forces aériennes n’ont que très peu d’expérience opérationnelle. Quant aux Rafale, ils n’ont commencé à arriver dans les forces indiennes qu’à partir de 2020. Les dernières livraisons ont eu lieu en 2022. L’enjeu, à ce stade, pour l’Inde, est surtout d’éviter l’escalade avec le Pakistan, un pays doté, comme elle, de l’arme nucléaire. Et ce, alors que ce dernier, selon certaines sources, pourrait aussi avoir perdu un avion de chasse dans cette première série de frappes. L’armée de l’air pakistanaise dispose toutefois d’une plus grande expérience que sa rivale grâce aux opérations de contre-terrorisme menées depuis plus de quinze ans dans les zones tribales du pays. Elle est également en partie dotée d’avions français – quatre escadrons sont équipés de Mirage sur une flotte de dix-sept. L’achat, en 2022, d’avions chinois de type J-10C, a clairement été conçu pour s’opposer au programme d’acquisition de Rafale par New Delhi. Des heures décisives Durant toute la journée du 7 mai, malgré des accents triomphalistes sur le succès de l’opération « Sindoor », les autorités indiennes se sont efforcées de nier la destruction d’avions de combat et de minimiser les pertes civiles, défendant des actions « mesurées, non escalatoires, proportionnées et responsables ». Plusieurs médias du pays ont été contraints de supprimer les informations relatives aux crashs des appareils de leurs sites Web, sous la pression du gouvernement de Narendra Modi. « Si des avions ont été perdus, c’est certainement un revers. Si des Rafale ont été perdus, c’est un revers encore plus important et cela ternit, bien sûr, l’image de l’opération indienne. Perdre des avions n’est jamais une bonne chose, mais perdre des avions alors que vous essayez de mener une opération clairement planifiée, répétée et préparée est forcément douloureux et embarrassant », estime Sushant Singh, ancien militaire de l’armée indienne et analyste stratégique. L’Inde a-t-elle sous-estimé les capacités de son adversaire et surestimé ses forces ? Ses armées sont mobilisées sur deux fronts dans l’Himalaya, le long de « la ligne de contrôle », 740 kilomètres partagés avec le Pakistan, mais aussi « le long de la ligne de contrôle effectif » 3 488 kilomètres contestés par la Chine. Depuis 2020, après un corps-à-corps meurtrier avec les soldats de l’Armée populaire de libération, sur les hauteurs glacées du Ladakh, d’importantes forces ont été massées dans cette région. Les heures et les jours qui viennent risquent d’être décisifs. Le Pakistan prépare sa riposte. Le premier ministre, Shehbaz Sharif, a promis de « venger chaque goutte de sang de ces martyrs ». « Nos ennemis pensaient nous attaquer dans l’obscurité, en se cachant, mais ce fût un échec », a clamé le dirigeant lors d’une session extraordinaire du Parlement. Inquiétude internationale « Si le Pakistan tente d’attaquer l’Inde ou de riposter, en menant une opération qui causerait la mort d’un grand nombre d’Indiens ou blesserait des soldats indiens, New Delhi pourrait alors être contraint de réagir de manière encore plus forte, ce qui conduirait à une crise beaucoup plus grave », avance Sushant Singh. L’affrontement entre les deux puissances nucléaires est déjà considéré comme le plus sérieux depuis 1971. La communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution de la situation entre les deux pays. « Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant », a réagi le président américain, Donald Trump, à Washington. « Le monde doit faire preuve d’une tolérance zéro envers le terrorisme », a répondu le ministre des affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar, sur le réseau social X. Pour Happymoon Jacob, l’opération « Sindoor », « une opération militaire ouverte, publique et de grande intensité », marque une innovation doctrinale dans la réponse de l’Inde au terrorisme après des années à tenter des actions militaires de faible intensité, comme, en 2016, à Uri et, en 2019, à Balakot. « [Elle] vise à créer une situation de déclenchement automatique en cas d’escalade, explique ce professeur à l’université Jawaharlal Nehru, à Delhi, dans un article publié dans India’s Wold. La doctrine indienne qui la sous-tend est qu’en menant une attaque terroriste contre l’Inde, c’est en réalité le Pakistan, son adversaire, qui déclenche un conflit militaire conventionnel. »
  15. C'est peut-être moins une défaite de la gauche qu'une perversion du libéralisme originel. On gagnerait à revenir à ses fondamentaux, c'est-à-dire Adam Smith, trop souvent réduit à la métaphore de la main invisible du marché. C'était aussi un philosophe et un moraliste, qui se posait la question des fins. À quoi sert de renforcer l'économie, demande-t-il dans "la richesse des nations"? À rendre ses citoyens plus prospères et à permettre à l'État de lever plus d'impôts pour que le plus grand nombre en bénéficie. Chez Smith, le rôle de l'État allait bien au delà des seules fonctions régaliennes et s'étendait à l'éducation ou aux infrastructure (on était fin XVIIIe). Ce qui motivait sa démarche était la lutte contre contre les grandes compagnies à monopole (les compagnies des Indes: bonjour les GAFAM). Pour tenter imparfaitement de recoller au sujet, les exigences de Trump visant à exonérer de droits de passage à Panama et Suez les bâtiments US auraient été considérés par Smith (par ailleurs farouchement anti colonialiste) comme des aberrations hautement condamnables.
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