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  1. Paul Krugman est un prix Nobel d'économie qui ne cache pas ses opinions "liberal" et ne manque pas une occasion pour tomber à bras raccourcis sur les paroles et les actions de Trump. Ses opinions n'enlèvent toutefois rien à ses compétences et j'ai trouvé intéressantes ses dernières réactions aux propos d'un milliardaire ci-devant soutien de l'actuel POTUS. Il s'agit de l'évolution du cours de l'or, qu'en bon keynésien il considérait comme une "relique barbare" ; il va ici dans le sens du cheval de bataille d' @herciv quant à la signification de l'appétence croissante du public pour le lingot. Le lien vers l'article du blog, avec les graphiques : https://paulkrugman.substack.com/p/ingots-we-trust et un extrait de sa conclusion : "Revenons à mon thème principal. Comme le dit Griffin, les cours de l'or ont récemment grimpé en flèche. Pourtant, comme vous pouvez le voir sur mon deuxième graphique, les taux d'intérêt réels sont en hausse, et non en baisse. Qu'est-ce qui influence les taux d'intérêt ? Probablement une combinaison de déficits budgétaires importants, aggravés par le One Big Beautiful Bill, et le boom de l'IA, ainsi que la crainte que Trump politise la Fed et attise une inflation persistante. Mais ces taux d'intérêt réels plus élevés devraient faire baisser les cours de l'or, et non les faire monter. Que se passe-t-il donc ? L'explication la plus plausible, qui semble corroborer les propos de Griffin, est qu'un nombre croissant d'investisseurs, notamment les banques centrales étrangères, se tournent vers l'or parce qu'ils ne considèrent plus la dette américaine comme un actif sûr. Il est difficile de déterminer avec précision ce que craignent les investisseurs, peut-être parce qu'ils ne le savent pas eux-mêmes []. Mais de nombreuses possibilités auparavant inconcevables sont désormais tout à fait envisageables compte tenu du radicalisme de l'administration Trump. Une inflation galopante masquée par des statistiques officielles truquées ? L'expropriation des réserves des gouvernements que Trump n'aime pas ? La conversion forcée des actifs étrangers en obligations à 100 ans ? Compte tenu du bilan de l'administration jusqu'à présent, dans quelle mesure êtes-vous sûr qu'aucune de ces choses ne pourrait se produire ? Comme je l'ai dit au début de cet article, je ne m'intéresse généralement pas beaucoup à l'or, qui ne joue pas un rôle important dans l'économie moderne. Mais je pense que la récente flambée des cours de l'or nous envoie un message, à savoir que le monde perd confiance en l'Amérique."
  2. Il y a quand même des perles dans les traductions automatiques Moi, ça m'évoque "la compagnie des glaces" de GJ Arnaud : pas trop en congruence avec le réchauffement climatique, mais après tout, puisqsue ça vient de Trump...
  3. Oui, bien sûr, comparaison n'est pas raison ! Mais par les temps qui courent, j'aime autant prévoir toujours le pire, ça me préserve des désillusions. Et la manière dont évolue la politique américaine ne laisse pas de m'inquiéter, comme beaucoup.
  4. Espérons que le petit père du peuple américain ne réagisse pas à ce meurtre de la même façon qu'un certain Géorgien moustachu l'avait fait après l'assassinat de Kirov.
  5. Ils veulent y croire : https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250914-pacte-aukus-l-australie-va-investir-6-8-milliards-d-euros-dans-un-chantier-naval-pour-sous-marins-nucléaires "L'Australie va investir l'équivalent de 6,8 milliards d'euros (12 milliards de dollars australiens) pour rendre le chantier naval Henderson, non loin de Perth, capable de construire une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire, a annoncé, dimanche 14 septembre 2025, le gouvernement de ce pays."
  6. RAB, je trouve ça un peu désinvolte comme désignation [Ne me cherchez pas, je suis déjà trèèèès loin] ----->
  7. OK, merci, je ne m'en souvenais plus et trouve ça tout aussi choquant. Si le parlement européen respecte une minute de silence pour tous les faits divers sanglants qui se produisent aux USA, les députés ne vont pas discuter de grand chose (qui a dit "ça vaudrait mieux"? (ironie, je précise)). Caché car tout à fait HS:
  8. Heu... Le parlement européen a réellement proposé une minute de silence pour le meurtre de Kirk? WTF ?!? Edit: en effet, je viens de vérifier que cette proposition n'avait pas été acceptée. Voilà qui me rassure un peu. Aussi tragique soit-elle, cette affaire relève strictement de la politique intérieure américaine et ne justifie aucunement une telle réaction de la part du parlement européen.
  9. C'est ce que semble montrer la réception du récent livre de Peter Beinart, "Being Jewish after the destruction of Gaza". Je renvoie à l'intéressante analyse critique du site "la vie des idées": https://laviedesidees.fr/Israel-et-la-fin-du-liberalisme-d-apres-guerre#nh6 Pas de nouveauté transcendante, mais une synthèse bien amenée qui témoigne de l'érosion croissante de l'image d’Israël dans la communauté juive américaine. L'article est trop long pour être reproduit, je me contente d'un ou deux extraits: "Dans un retentissant article publié par la New York Review of Books en octobre 2003, l’historien Tony Judt ne craignait pas d’affirmer que l’État d’Israël était un anachronisme, un rejeton déplacé de la volonté des peuples, au XIXe siècle, de former des entités nationales ethniquement homogènes [1]. En plein XXe siècle, la création de l’État d’Israël était un projet séparatiste typique du siècle précédent, dans un monde qui, disait Judt, « avait évolué, un monde de droits individuels, de frontières ouvertes et de lois internationales ». Dans la première moitié du XXe siècle, l’entité politique couvrant le territoire de la Palestine mandataire avait encore tout d’une société multiculturelle mais, à contre-courant de l’évolution des États modernes vers un pluralisme ethnique et une déconnexion entre identité politique et identité religieuse, l’État qui s’y est implanté en 1948 revendique son recours à des critères ethnoreligieux pour définir et classer les personnes sur lesquelles il exerce son autorité. En réservant une série de droits à ses seuls citoyens juifs, concluait-il, l’État d’Israël était « ancré dans un autre temps », le temps du nationalisme ethniciste [2]. [...] "Dès 2003, Judt n’entrevoyait donc que deux issues, soit un Grand Israël ethniquement pur qui supposait l’élimination de la population arabe, soit un État binational [3]. La première issue, disait-il, ne serait qu’une fuite en avant dans un anachronisme insoutenable en sorte que la seconde représentait à ses yeux la seule possibilité pour assurer la pérennité de la présence juive au Moyen Orient. "En 2003, les positions de Tony Judt lui avaient valu d’être accusé de promouvoir l’antisémitisme et d’être ostracisé au sein de la communauté juive américaine. La même accusation est aujourd’hui formulée contre Peter Beinart, mais les réactions à ses prises de positions sont moins hostiles car les choses ont changé. Une partie de la communauté juive américaine ressent une aliénation croissante à l’égard de l’État d’Israël et Peter Beinart – membre actif de cette communauté – peut soutenir une position qui va au-delà des affirmations de Tony Judt sans s’exposer à la même unanimité dans la condamnation. Il soutient en effet que l’État doit cesser d’être un État juif pour devenir l’État de l’ensemble de ses citoyens, tout en affirmant demeurer sioniste puisque, pour lui, l’idée centrale du mouvement sioniste ne devrait pas consister à instaurer une entité politique mais à faire vivre, en Palestine, un foyer d’existence juive de nature religieuse et culturelle qui n’aurait pas une forme étatique." "[...] Ces analyses ne sont pas nouvelles, mais l’antisionisme juif connaît aujourd’hui un regain aux États-Unis [6] – en particulier chez les plus jeunes – et le livre de Peter Beinart atteste que le consensus dans le soutien à Israël tend aujourd’hui à se fissurer de nouveau, comme c’était le cas dans les années qui ont entouré sa création. Cependant même les membres de la communauté juive qui ressentent un certain éloignement par rapport à l’État d’Israël entretiennent un « récit » qui leur interdit de condamner sans réserve les actions du gouvernement israélien. Ce récit affirme que les juifs sont les éternelles victimes, que l’histoire du monde est l’histoire d’un peuple qui a réussi à survivre aux tentatives pour l’éliminer de la surface de la Terre et que, en conséquence, les massacres qui sont perpétrés en son nom relèvent de l’auto-défense."
  10. Au delà de toute spéculation plus ou moins tordue, ce n'est jamais que le rappel de son rôle constitutionnel. Un rôle constitutionnel qui se limite d'ailleurs là. Depuis le début du mandat Trump 2, je suis surpris par la forte présence médiatique et politique de Vance. Je ne suis pas un grand connaisseur des USA, mais il me semble que les vice-présidents restaient auparavant beaucoup plus dans l'ombre du titulaire du mandat.
  11. J'y suis ! J'ai tout compris ! Il va restituer l'Alaska à la Russie en échange du retrait russe d'Ukraine !!! America great again, quoi J'ai bon ?
  12. Certaines personnes en Russie seraient bien avisée de ne fréquenter que des maisons de plain pied...
  13. À l'ère Trump, rien ne saurait étonner.
  14. Il y a quelque chose de surréaliste là-dedans. Un pays soutient un de ses alliés contre les visées impérialistes d'un autre allié commun ; pendant ce temps le pays soutenu continue à acheter des armes particulièrement sensibles (F35) à cet autre allié menaçant. Les historiens du futur verront peut-être leur discipline comme apparentée à la comédie. À moins que le comique ne vire finalement au tragique...
  15. Sur les fruits, il existe une petite ambiguïté sur le terme "mûr": on dit d'un fruit qu'il est "trop mûr" quand il a dépassé son optimum de saveur et qu'il commence à se dégrader. Mais quand on y réfléchit, cette expression est proche d'un oxymore! En revanche, s'agissant d'une personne, d'une institution, d'un processus, dire qu'il a mûri est toujours, me semble-t-il, positif. Sauf, bien sûr, si on l'emploie dans un sens ironique ou sarcastique: "Donald Trump a bien mûri entre son premier et son second mandat", par exemple.... Pas si simple, quoi!
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