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Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a une de la mauvaise foi chez de nombreux africains et il y a une volonté de se convaincre que tous leurs maux et problèmes soient l'oeuvre de l'étranger, la France en tête, car nous avons gardé des liens avec ces pays, que nous intervenons. Cette communauté africaine là, avec cette idéologie est hyper active, c'est elle qu'on entend. On peut avoir une foule de 50 000 personnes, totalement silencieuse, arborant tous des drapeaux rouges, mettez au milieu de cette foule, un individu qui gueule avec un drapeau vert, tout le monde le verra, tout le monde s'en souviendra. Gardons à l'esprit cette perspective dans l'observation, ne nous laissons pas emporter par une minorité d'actifs avec des drapeaux verts en oubliant la foule aux drapeaux rouges. Tous les africains ne sont pas anti-français, mais tous sont influençables. Le problème c'est que nous ne jouons pas sur l'aspect communicatif, nous ne cherchons pas à influencer les masses, le peuple finit par n'avoir qu'une seule version et c'est celle de nos ennemis (oui je considère ces gens comme des ennemis, qu'il faut combattre dans leur milieu). *** Concernant la petite équipe de militaires qui affichent de plus en plus leur volonté à "diriger", méfions nous. Un militaire est un militaire et non un politicien qui est plutôt un gestionnaire avec des qualités de communicant. Là ils veulent un président qui soit un militaire, veulent un gouvernement essentiellement composé de militaires. Les affaires de l'état changeront, les relations changeront. Nous ne connaissons pas l'idéologie qui se cache derrière cette équipe, pour l'heure ils cacheront leurs intentions afin d'acquérir une légitimité et une reconnaissance internationale de cette légitimité. Barkhane est lié à un accord intergouvernemental, on peut réellement se retrouver comme des cons à devoir partir et on peut s'imaginer une assistance militaire réclamée à Moscou, cette idée flotte dans certains esprits sur place, je ne l'invente pas. Autre complication de cette junte, c'est de vouloir agir militairement sans aucunes concertations avec l'ONU, avec le G5 Sahel, avec Barkhane. Il y a dans l'armée malienne, du simple soldat jusqu'à l'officier supérieur, une volonté d'en découdre plus largement avec les groupes touaregs. Même dans la population malienne du Sud, pour eux le problème sécuritaire du pays, ce n'est pas AQMI, l'EIGS et compagnies, c'est le Nord, c'est le MNLA plus tous les autres groupes armés. Rappelons nous que ça fait depuis l'indépendance qu'ils se regardent comme des chiens de faïences, qu'ils se combattent. Ils ne supportent pas nos liens avec eux et notre volonté de parvenir à un compromis politique (accord d'Alger). Cette stupidité de l'action militaire dans le Nord n'est pas impossible, malgré notre présence, malgré l'ONU. Il y a déjà eût un précédent, en mai 2014, ou la venue de responsables politiques maliens à Kidal à amener des tensions et des morts. Les militaires maliens, qui venaient de recevoir les premiers soldats formés par nos soins (et de l'UE) avec quelques armements (qui à l'époque était constitués de dons ou de (re)prise de guerre), ont voulus libérer Kidal derrière. Sans rien dire, ils ont foncés indépendamment, aux portes de Kidal ils se sont pris une branlée qui aboutira aux accords d'Alger. C'est nous avec l'ONU qui avons dit stop aux touaregs (renforcés au passage par des prises de guerre) qui ambitionnaient de prendre Gao et Tombouctou, sans nous ils auraient pris ces villes, l'armée malienne était absente et totalement démoralisée. A Bamako la foule soutenait la reconquête politique de Kidal et l'action militaire de l'armée qui s'en est suivi, on scandait des propos anti-français. A l'époque la rue poussait le pouvoir à agir au Nord, elle ne supportait pas que la France "l'empêche" d'y aller. Cette idée continue encore aujourd'hui, ne comprenant pas les raisons du pourquoi, ils ne reconnaitront pas que sans nous, aujourd'hui, le Nord "touareg" serait la frontière du fleuve Niger et non le désert avec Kidal en tête d'affiche. Il y a de la malhonnêteté couplé à une ignorance et une obstination qui peut agacer avec ce groupe d'individus qui tant qu'ils ne seront pas le nez dans la merde par leur faute, continueront. L'armée malienne de l'époque était bien plus minable qu'actuellement. Je ne dis pas pour autant qu'elle est formidable, elle reste faible et fragile à différents niveaux. Mais ils ont un volume plus important, ils ont des moyens nouveaux, y compris des blindés (et même quelques aéronefs). Si à nos yeux ça semble toujours un très bas niveau, pour des chefs militaires maliens, ça suffit à donner confiance. Aujourd'hui l'armée malienne est à Kidal, elle y a des centaines d'hommes. Il est très facile de faire basculer la situation afin que la junte lance l'armée afin de vouloir régler leurs comptes à tous les touaregs en armes. Attention, les touaregs sont de meilleurs combattants que les jeunes pioupious qui sortent de quelques semaines à marcher au pas. De même qu'ils seront parfaitement capable de mener une guerre de résistance qui pourrait devenir dramatique pour l'armée, au point de voir renaître les vieux démons des répressions" dans les populations.... -
turquie La Turquie
Jésus a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui bien entendu, mais je fais allusion à la stratégie globale de la Turquie en terme d'indépendance énergétique et pas seulement ce gisement. Les turc sont actifs en méditerranée pour la même chose, ils regardent avec intérêt le pétrole syrien (voir irakien) au delà de la question kurde, ils sont actifs pour les mêmes raisons en Libye. Ankara a une ambition d'indépendance énergétique et est prêt à user de ses armes pour y arriver. Ce que je constate, c'est que même si on estime et qu'on valide de plus en plus le potentiel gazier en méditerranée, que ce soit la Turquie, Chypres, Israël, l'Egypte ou autres, ce sont des ressources qui font de l'ombre et de la concurrence au gaz russe. Moscou a depuis des années une stratégie géostratégique qui tourne autour des énergies. Le Kremlin met le paquet pour obtenir le maximum de parts de marché, jouant sur les prix pour le monopoliser et par la même occasion, créer une dépendance qui donne aux russes un pouvoir d'influence et une certaine protection. Ils voulaient et veulent être encore ce pays qui fournit toute l'Europe, qui fournit la Chine et autres, le pays par lequel on relie les gazoducs et oléoducs d'autres pays voisins. Pour la Russie, on mise énormément sur ces ressources pour amener de la richesse, du cash, c'est cela qui a développé le pays, qui l'a sortit de la crise au début des années 2000. La Russie est donc un pays qui cherche une hégémonie énergétique et elle continue cette politique. L'émergence d'une Turquie cherchant l'indépendance énergétique, c'est un obstacle à cette hégémonie car j'en suis convaincu, que du côté du Kremlin on pensait faire dépendre la Turquie du gaz russe pour l'influencer et "s'assurer" de la non perturbation de l'acheminement vers l'Europe. En plus de cela, l'Europe est également engagée depuis un moment vers des alternatives au gaz russe, pour ne plus en dépendre comme aujourd'hui, la méditerranée est une belle perspective, on ne défend pas juste Chypres pour une position "agressive" de la Turquie, mais pour pouvoir exploiter ces gisements. On veut éviter de devoir dépendre des turcs après les russes. Après les volumes sont ce qu'ils sont, on est dans une diversification des approvisionnements en Europe et non dans l'abandon du gaz russe (qui pourrait être un objectif américain). Chez nous l'indépendance énergétique prend la direction de la réduction des besoins et par les énergies renouvelables. Plutôt que vouloir du pétrole, on fera de l'hybride, de l'électrique, on cherche à réduire la facture. Mais pour la Russie, il faudra aussi s'attendre d'un moment à un autre un "réveil" chinois, ces derniers iront eux aussi chercher leur indépendance énergétique, que ce soit dans la mer de Chine ou ailleurs, c'est un pays qui regarde sur le temps long et se prépare a cette hégémonie totale, eux cherchant la dépendance économique pour contraindre le monde à ne rien faire quand elle commencera à user du bâton -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Manifestation aujourd'hui à Bamako, toujours les mêmes, je vous fais grâce des messages anti-français... -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
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Approvisionné et armé? Chargeur dans les chaussettes?
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turquie La Turquie
Jésus a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Les russes doivent rire jaune, après avoir tant espéré avec leur gazoduc, sensé faire dépendre la Turquie et par ricochet l'Europe, ils se retrouvent avec un sérieux concurrent dans leur stratégie énergétique. Je continue à maintenir que les russes ont fait une énorme erreur en voulant appuyer le nationalisme turc en pensant que la seule conséquence, sera un affrontement avec l'occident. C'est oublier l'Histoire. En Syrie, dans le Caucase, en Libye et ailleurs, la Turquie est "face" aux russes. Peu importe les semblants de "dialogues" qui font naitre chez certains l'illusion d'une "amitié" ou d'une alliance, ces deux pays se sont toujours opposés et continueront de l'être, le nationalisme turc n'est pas juste emmerdant pour l'Europe et quelques voisins à la Turquie. Ankara ne fait pas cela pour faire chier l'occident, son objectif est clairement affiché, c'est l'indépendance énergétique. Mais une indépendance vis à vis de qui? Ben oui, la Russie en premier lieu. Poutine voulait se faire des milliards en vendant du gaz aux turcs et profiter d'un levier économique pour influencer ce pays. Si les turcs parviennent à obtenir ce qu'ils veulent, ce sont des milliards en moins qui iront à Moscou, c'est une incapacité à avoir ce levier de pression en cas de crise, pire même, ce sera la Russie qui sera "dépendante" de la Turquie pour faire transiter son gaz vers l'UE (il suffit en plus qu'au niveau de north stream 2 ça coince pour de bon), Ankara pourra même faire chanter les russes sur les droits de passages. Aujourd'hui les turcs n'ont pas leur mot à dire, ils dépendent du gaz russe et Moscou utilise cela comme une arme, ce qui n'est pas nouveau. Car souvenons nous il y a quelques années, quand la Turquie et la Russie était presque en guerre l'une contre l'autre, qu'est-ce qui a remis de l'eau au moulin? Le rétablissement des relations par un partenariat ou la Russie allait payer entièrement un gazoduc passant en Turquie en lui donnant des compensations soit sur les prix soit sur le droit de passage en échange d'un achat d'arme qui compense ces futurs revenus, c'est comme si ça serait un emprunt. Les russes ont une vision longue sur la stratégie énergétique, ils ont une vision géostratégique de cela, peu importe les cadeaux donnés aux turcs, l'important est d'avoir le volume et la dependance sur le long terme qui garantira des revenus financiers. Derrière cela, les turcs en offrant cela aux russes, ont négociés leur entrée en Syrie, sans aucun intérêt dans la politique russe, mais le gazoduc et la perspective énergétique à long terme valait bien une concession. On se trompe souvent à croire que les turcs ont "voulus" des S-400 pour s'opposer à l'Otan, ça c'est sans doute l'intérêt et la pensée russe qui l'insuffle mais non une réalité. Le S-400 fait partie du "deal", c'était un moyen pour les russes de financer les pertes initiales et à venir de leur gazoduc au bénéfice des turcs. Ankara le sait parfaitement, la Russie cherche à contrôler la Turquie par ce levier de pression, donc nul étonnant de voir ces derniers temps, depuis leurs accords avec les russes à être rapidement indépendant énergétiquement. Quand (et si!) les turcs auront cette indépendance vis à vis de la Russie, Poutine sera en position de faiblesse sur le dossier syrien, leur gaz ne pourra plus être coupé ou augmenté pour faire plier la Turquie, au contraire, comme je l'ai dit, ce seront les russes qui en dépendront pour avoir de l'argent et si les turcs disent "on refuse le passage", c'est l'économie russe qui va en pâtir. Le Bosphore continuant d'être un passage obligatoire pour la Russie afin de jouer dans la méditerranée. Les russes doivent se méfier, car Erdogan a lui aussi une vision à long terme et elle ne lui est pas favorable. Pour les turcs la situation syrienne "gelée" avec ses enclaves acquises à sa cause n'est pas un problème, au contraire, ils se donneront le temps de retirer aux russes toute capacités à s'opposer à un aventurisme plus poussif. Je pense qu'ils voient venir la chose, mais au Kremlin on doit rester encore dans l'idéologie d'une Turquie agitant le bâton contre l'occident et pouvant potentiellement affaiblir l'Otan. Sauf que je trouve au contraire que cette politique turque va devenir de plus en plus emmerdante et problématique pour les russes que pour nous. Pas pour rien qu'en attendant, Erdogan reste dans l'Otan. Les russes sont un peu comme en 40, ils regardent l'Allemagne nazi envahir l'Europe de l'Ouest en pensant ne pas être concerné par cette menace, pensant que c'est notre problème. Les turcs veulent une hégémonie régionale, si pour nous ça fait chier au niveau de nos alliés grecs et chypriotes, restons pleinement conscient que les ambitions turcs débordent sur de nombreuses terres d'influences russes. Je pense que le silence et la complaisance de Washington prend en compte qu'une Turquie régionalement puissante deviendra un verrou et une contre-influence russe. Malheureusement la Turquie à une idéologie islamiste dangereuse , un politique nationaliste qui se veut expansionniste, qui deviendra militariste quand ils auront atteint une certaine indépendance dans des domaines clés, comme l'énergie. -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Tous les "C'est pas sorcier" sont intéressants, même pour les adultes. -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour ceux qui se posent des questions, sur cette fortification (j'ai vu d'autres photos de la structure terminée + des détails ). Il s'agit comme il est indiqué d'un fort en étoile qui s'inspire de ceux de Vauban La photo d'en haut c'est le "prototype" réalisé par le génie, la photo du bas, c'est un camp qui a été réalisé au profit de l'armée malienne. Son coût, 500k€. D'autres forts de ce genre sont à l'étude. La photo du bas est un peu "ancienne", car actuellement les travaux sont terminés, même s'il reste quelques structures en dures à faire pour pérenniser le lieu, l'améliorer. De quoi il est fait? De trois choses: - La forme en étoile c'est un fossé anti-véhicules et des grilles barbelés forment une enceinte anti-personnels. -Le fort en lui même est le pentagone au centre, l'espace entre ce pentagone et l'étoile c'est un no man's land, une zone découverte ou l'ennemi ne peut pas se planquer ou avancer sans être vu, ce sera aussi une zone de transit pour les véhicules et une zone de posé pour hélico. Ce fort dispose de 5 postes à chaque angle, des murs en bastion wall, complété par dessus avec des sacs de sables disposés en crénelage, permettant ainsi aux défenseurs d'avoir une meilleure protection et une plus faible visibilité (ce n'est pas comme une tête qui sort d'un mur en ligne droite et qui devient forcément une bonne cible). -La 3e zone, on ne la voit pas trop bien, mais il y a un carré au milieu du pentagone. Cette zone c'est comme un bunker. Il est un plus renforcé que les remparts, dispose d'abris (en cas de tir de roquettes) et est sensé même résisté à des frappes aériennes en dehors des murs (dans les limites du raisonnable). Là aussi, l'accent est mis sur l'entrée unique, l'ennemi ne viendra pas de partout. Cette zone bunker est complété par une tour de défense, sans être excessivement haute, elle dépasse tout de même les postes dans les angles et permet d'observer et de tirer en étant protégé. * En soit ce genre de positions défensives, je les souhaite depuis longtemps, des années. Les armées locales n'ayant généralement que peu de places fortes et celles qu'elles ont, sont ridicules, le modus operandi étant très souvent le véhicule ou les véhicules piégés faisant des brèches dans l'enceinte et des commandos faisant leur sale besogne à l'intérieur. Mais je le répète, bien souvent il n'y a aucune protections et les grosses pertes qu'elles subissent sont démonstratives de ces réalités. Nous, on se construit ce qu'il faut, la Minusma c'est pareil (même si nombreux sont leurs camps qui sont dépourvus de fausses), même si en face ils ont essayés des attaques complexes, ils ne sont jamais allé plus loin que l'entrée. Devant ces échecs, ils se sont tournés forcément du côté des armées locales. En donnant aux maliens et à d'autres ce genre de positions, on s'assure qu'elles disposent de positions défensives efficaces (encore faut-il que les hommes en prennent soin et savent les défendre!) pour pas très cher, 500k€, pour vous et moi, dans nos petites vies ça peut paraitre énorme, mais en vrai ce n'est pas grand chose. On peut leur en construire une centaine s'il le faut, 50 millions d'€ qui peuvent être plus efficace que d'autres dépenses que nous faisons pour nous, dans nos 1100 millions annuels. Je milite toujours pour continuer sur cette voie, pour fortifier également les grosses villes du désert de la même façon (oui désolé je m'y relance), un fossé, grillage et barbelé, puis remparts, une route intérieure longeant l'arrière du rempart (pour les renforts/patrouilles) et enfin un dernier grillage intérieur pour marquer une séparation avec les habitants. Il faut pouvoir contrôler les vas et viens des habitants avec des entrées limités, bien protéger permettant le contrôle et la fouille, pour la population on leur donne un sentiment de protection, de sanctuaire. Avec tout cela, mettre en place un réseau routier lui aussi "sécurisé", avec par exemple des fossés de part et d'autres, ces routes doivent devenir des "barrages" infranchissables pour un véhicule venant de nulle part ou qui voudrait en sortir. Ainsi on va créer naturellement un obstacle, il y aura une logique à devoir rejoindre la route par les entrées qu'on aura définit. Sur ces routes, installer des gros check-point sur les grands carrefours, là aussi passage obligatoire. -
Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je critique les personnes qui ne veulent pas voir en la Russie un pays interventionniste et qui prennent ceux qui l'évoque, pour presque des fous, des parno, des complotistes ou des anti-russes. Est-ce qu'en parallèle de cela je dis que la France est non interventionniste? Non, je ne vois pas le rapport, vous ne comprenez pas la raison de mon commentaire. Vous semblez vouloir défendre les raisons et les droits d'un pays à intervenir, ce n'est pas ma critique, je dis juste qu'il faut arrêter de dire que la Russie est un pays non interventionniste comme certains aiment à le répéter depuis 20 ans afin de l'opposer aux "horribles" pays occidentaux interventionnistes. Elle n'est pas différente de nous, c'est l'hypocrisie qui fait dire que l'armée russe ne sert qu'à défendre la Russie que je n'aime pas, on fait croire qu'ils s'arment dans le seul but de se protéger dans leurs frontières, qu'elle serait assiéger de toutes parts par des bases américaines, qu'on va me sortir des cartes ou on va me mettre un énorme drapeau américain sur un pays car il y a 50 conseillers US dans un EM afin d'amplifier l'effet d'une Russie assiéger de toute part. Non la Russie n'est pas assiéger par l'Otan, elle n'est pas non plus entouré par l'Otan, elle agit dans son voisinage comme elle agit bien au delà de ses frontières, peu importe ses intérêts, ce sont des faits. Ce n'est pas un pays qui se regarde le nombril devant la tournure que prend le monde, ce n'est pas juste un pays "sur ses gardes", la Russie est un pays impérialiste, ça ne sert à rien de vouloir nier cette réalité à la Russie en disant que la France ou les USA le sont aussi, oui ils le sont, mais pourquoi tortiller du cul dès qu'on parle de la Russie? Pourquoi pendant des années on en vient à se plaindre des interventions américaines ou françaises et quand c'est la Russie qui en fait, on en vient à dire qu'étant donné que les américains ont fait cela, ben la Russie peut se le permettre? La logique veut que si vous ne supportez pas l'illégitimité d'une action militaire, vous le faîte en permanence, pour tous. Ceux qui critiquent l'action américaine en Irak, doivent être les mêmes qui critiquent l'action russe en Ukraine, mais ce n'est pas le cas. Les mêmes qui critiquent le Kosovo créer par une intervention armée de l'Otan, doivent critiquer l'Abkahazie et l'Ossétie du Sud, sauf que ce n'est pas le cas, c'est ça qui m'emmerde, c'est d'avoir pendant des années critiquer une chose et quand le lendemain ça se passe par les mains des russes, on vient à dire en excuse, "oui mais le Kosovo". C'est une manière de faire qui note un parti pris évident et qui ne s'assume pas et qui montre que le vrai combat n'est pas la lutte contre des mensonges, la légitimité de telle ou telle chose, le bien des populations, mais l'intérêt qu'on porte pour ou contre certains pays, qu'on aime ou non. Pour ma part je suis français, je défendrai les interventions de la France, car dans mon approche, c'est une guerre d'influence et tant l'influence russe qu'américaine ou chinoise est à mes yeux mauvaise pour la nôtre. Je ne vais pas défendre un renforcement de l'influence américaine dans les pays de l'Est tout comme je ne vais pas défendre l'influence russe sur ses voisins. -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Vous savez, c'est dans l'opposition à IBK, sans doute en fête aujourd'hui et en train d'établir ses plans pour arriver au pouvoir que l'on trouve les partisans de l'anti-France. Pour eux, le départ de la France est un combat politique et idéologique, on leur ferait un cadeau, ils n'ont pas conscience des risques qui surviendront avec notre départ, ils sont persuadés aujourd'hui que le problème c'est nous, que s'il y a du terrorisme c'est à cause de nous. Et si le pays viendrait à connaitre un grand désastre sécuritaire, le fautif, ben ce sera aussi la France, ils ne se remettront pas en question, ils n'avoueront pas avoir faux, ils ne seront jamais responsables des conséquences. Par ailleurs on ne peut nier une autre réalité, c'est celle ou l'on voit des partis maliens appeler la Russie à venir l'aider. Le problème c'est que même si chez nous on se dit qu'on va les laisser "seul", que le Mali n'intéresse personnes, les russes croyez moi, saisiront très rapidement le vide sécuritaire qu'on laissera (même si ce n'est qu'avec des mercenaires), ils viendront foutre une claque à l'influence française, en plein milieu de l'Afrique et eux, sans l'image du colonisateur, feront ce qu'on ne fait pas, exploiteront des mines et autres pour leur propre bénéfice. Qui va récupérer politiquement ce coup d'état? Oui on verra. Heureusement que ces militaires ne vont pas afficher une position contre la France (je ne parlais pas d'eux) car ils ne sont pas en position de force pour le faire. Mais ce ne sont pas eux qui feront la politique de l'après coup d'état, si tout se passe comme ils l'espèrent. C'est l'influence des positions anti-françaises dans le camp de l'opposition qui risquera d'influencer des décisions politiques qui pourraient être en soit totalement légitime. -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Par ailleurs en parlant de l'imam Dicko Donc l'opposition a déjà planifiée, avant le coup d'état (article paru lundi), de belles manifestations populaires qui tombent à pic ! Je pense bien que ce mouvement est avec ces militaires, c'est ce même mouvement qui organisait des manifestations avec des banderolles remettant souvent la France en cause, ce parti rassemble le courant anti-français malien, à prendre en compte... -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que oui, il y a forcément un lien entre les chefs militaires et des chefs/représentants de divers mouvement d'oppositions. Il y a des acteurs de la société civile avec eux qui veulent devenir calife à la place du calife.... Non non, la France n'est pas pieds et poings liés, tout repose sur une légitimité de l'action et de la réaction. Pour la France, comme pour d'autres états, il ne faut pas qu'il y ait un tel renversement politique par les armées et qui se passe sans "problèmes", car ça fera forcément écho ailleurs, ça va pousser à faire la même chose dans d'autres pays ou alors de nouveau dans 2-3 ans au Mali. Dès qu'on n'est pas content, une simple arrestation par les militaires du président et on change? Non ce sera sans fin, ça finira par diviser toutes les sociétés (car s'il y a des contents, il y a aussi des mécontents). En 2012, c'était pareil, au Mali, on a vu le résultat. Donc qu'il y ait une colère, une opposition ou une volonté populaire à renverser le gouvernement est une chose, vouloir et espérer que tout se passe tranquillement en est une, mais derrière il y a des conséquences pouvant vite dégénérer. Les mutins ne sont pas en position de force pour négocier, ils n'ont que leurs otages qui leur donne un pseudo droit à soumettre leurs revendications. Ils n'ont pas tout le pays derrière eux, ils ont juste l'opposition à IBK. Ou sont les grands généraux? Leur CEMA? C'est quoi leurs positions? Attention, en ce moment il y a des prises de positions qui se font, des réseaux d'influences et j'en passe, même nous français on fait le tri des troupes "fidèles" et des autres "infidèles", on élabore un rapport de force, c'est la base. Là pour l'instant, on a surtout un groupe d'officiers qui s'articulent autour de Bamako, principalement sur un camp militaire, l'armée malienne ce n'est pas que ça et les soldats maliens suivent les ordres de leurs chefs (logiquement...) et on pourrait voir naître un bloc de l'armée malienne anti-putschiste soutenu par la France, la communauté internationale. De nombreux officiers y trouveraient plus d'intérêts et de forces, ne serait-ce que pour leur propre avancement de carrière, plutôt qu'à jouer au jeu des putschistes. On va et on est sans doute déjà à créer ce bloc, tant militaire que politique, on va délégitimer le bloc d'en face dans son action et légitimer le bloc qui est contre lui. C'est loin d'être une affaire conclue et ce que disent les putschistes n'a pas vocation à être ce qui se fera. Ce coup d'état pourrait même devenir un bon moyen de faire le ménage dans l'armée. Mais derrière il sera nécessaire qu'IBK (une fois libéré) annonce un changement pour éviter de trop froisser la rue. -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais c'est ça le grand danger, que le château de cartes s'effondre. Les institutions au Mali, ce n'est pas la France, il n'y a pas forcément le même automatisme du "système", surtout quand on sait que ce pays obtient diverses aides pour combler les fins de mois. En parlant de fin de mois, on y arrive, tout le monde sera payé bien payé? Les fonctionnaires, les militaires? Sans compter l'opportunisme de situation, un réel danger, tant par les touaregs du nord que le terrorisme. Le délitement et les fractures dans l'armée peuvent voir des casernes sans contrôles, qui se font vider. Attention, ça peut vite déraper, tout le monde le sait et on ne va pas laisser trainer trop longtemps cette situation. -
Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi cela fait des années qu'on me répète que la Russie n'est pas une nation agressive, qu'elle ne fait que défendre son territoire et qu'on prend toute opposition à cette idée comme le fruit d'un délire. Pourtant on voit la Russie agir militairement en Géorgie, agir en Ukraine, agir en Syrie, agir en RCA, en Libye etc, de diverses manières et certains continuent à surfer sur le "complotisme" quant à une éventuelle intervention en Biélorussie? -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Une formation militaire en Russie, comme par hasard.... Il rentre pour des congés et devient le chef de mutins qui renversent le pouvoir, une coïncidence sans doute... -
Opérations au Mali
Jésus a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui et quoi qu'on en dise, avant il n'y avait pas ça, du moins pas de cette façon. Quand je dis "avant" je parle d'avant l'ère internet et des médias de masses. Les africains critiquaient les ingérences surtout politiques de la France dans certains pays, aujourd'hui la France est diabolisée dans un extrémisme identitaire africain ou elle devient la coupable de tout et ou on lui impute des choses dont elle n'est pas responsable. Ces africains veulent y croire, veulent croire que tous leurs problèmes et leurs malheurs sont la cause de la France, que s'ils n'ont pas d'argent c'est à cause du franc CFA, que si la France s'enrichit, c'est par ce qu'elle vole les richesses de l'Afrique, que s'ils s'entretuent c'est que forcément il y a des ficelles françaises qui sont tirées. S'ils ont de la corruption au sommet de l'état, c'est la faute de la France et il suffit qu'un chef d'état entretient des relations amicales avec Paris pour que ça en devienne un homme à abattre pour permettre l'émancipation du pays de la France, son renouveau et son indépendance , pleins de richesses et de bonheurs bien entendu. Chaque fois que la France agit, dit un truc, c'est le même refrain "colonialiste" qui revient. Ce qui est drôle la dedans, c'est que ceux qui ont ce genre de discours, sont généralement des jeunes, des personnes qui n'ont pas connus la colonisation. Leurs ainés (pas forcément les parents, car on est déjà dans une 3e voir 4e génération) qui avaient connus la présence française, après les indépendances, ils n'avaient pas cette mentalité. En dehors peut-être de l'Algérie qui a continué via le FLN à inculquer une certaine défiance permanente contre la France (c'est sur cela que pèse leur légitimité qui ne les ont pas fait quitter le pouvoir depuis...), ailleurs en Afrique, ce sentiment anti-français n'était pas aussi haineux qu'actuellement. A qui profite tout cela? Uniquement aux africains? Pourquoi ces individus si prompt à la grandeur et l'indépendance de l'Afrique vis à vis de la France sont aussi les premiers à vouloir remplacer la France par la Chine ou la Russie? Ne voit-on pas au Mali des groupes qui se font passer pour des "patriotes" colportant toute cette idéologie anti-française appeler ouvertement la Russie à remplacer la France pour assurer la sécurité du pays? Ne voit-on pas certains de ses membres voyager en Russie ou se retrouver avec des responsables russes? Ce parti qui ensuite va organiser et instrumentaliser des manifestations hostiles à la France et Barkhane? Je vous laisse la liberté d'interpréter ce que vous voyez sur leur page facebook https://www.facebook.com/pages/category/Community/Groupe-Des-Patriotes-Du-Mali-GPM-188590811615393/ Et si vous imaginez que j'en ai pris un au "hasard", détrompez vous, si vous regardez bien sur les réseaux sociaux, ils sont tous liés d'une certaine façon entre eux, c'est une "petite" communauté d'hyperactifs, avec leurs référents et leurs "stars" du discours anti-français, ils répètent toujours le même discours. Sur les réseaux sociaux ils usent et abusent d'une multitude de profils divers et variés et ils viennent répéter leur discours pour convaincre. Il y a comme pour le parti au dessus, bien souvent la même "admiration" et les mêmes liens avec la Russie, cette volonté de "remplacer" la France par la Russie revient assez souvent comme solution sécuritaire, ça ne sort pas d'un chapeau et je suis de plus en plus convaincu que la Russie instrumentalise ce courant anti-français, je ne dis pas que c'est elle qui l'a créer. D'ailleurs cet intérêt et ces liens avec la Russie s'observent dans les médias russes francophones, qui si initialement destinés à manipuler l'opinion public en mettant l'accent sur le courant idéologique d'extrême droite/nationaliste française (comme la lutte contre l'immigration etc...) se retrouve finalement avec une forte communauté d'Africains qui s'y retrouvent pour balancer toute leur haine de la France, d'y mener leur combat idéologique. On voit alors ces médias russes prendre un tournant de plus en plus africain, pour capter cette communauté qui sont des "ennemis idéologiques" de la France et qui par le langage commun, l'anonymat d'internet, permet de noyer au milieu des français, son lot de commentaires qui attaquent, rabaissent et luttent contre la France, ce qui dans le même temps alimente encore plus l'extrémiste identitaire en France, car ils pensent que ce sont des français en mal d'intégration. Donc pour les russes, c'est gagnant-gagnant et on retrouve cette incohérence dans leurs médias comme sputnik ou on a deux mondes idéologiques qui s'opposent, un monde "étranger" à la France et qui détestent tout ce qu'elle est, tout ce qu'elle dit ou fait et se réjouissent (oui réellement) de chaque malheur qui frappe ce pays, face à elle on a un courant identitaire français qui bien souvent détestent les africains (même si beaucoup s'en cacheront par peur d'être fiché comme raciste). Un long commentaire sur les liens avec la Russie, mais il le faut, car il y a des connexions qu'on ne peut nier et ce ne sont certainement pas des mercenaires débarquant en RCA au lendemain de notre départ, qui viennent me contredire, la stratégie africaine russe n'est pas tant de gagner des positions que d'en faire perdre aux pays occidentaux et malheureusement nous sommes en plein dedans et une cible de choix, bien avant l'anti-américanisme traditionnel de leur propagande. * Derrière tout cela, la France doit aussi agir. Nous ne le faisons pas ou très peu. Plus on cherche à se détacher de l'Afrique, plus le sentiment anti-français se développe, c'est un paradoxe. On fuit l'engagement politique national en se soumettant en permanence à l'ONU, nos interventions militaires, nous les voulons passagères et au Mali on a voulu faire comme ailleurs (RCA par exemple), se désengager via l'arrivée d'une force Onusienne, mais les événements et la situations font que nous y sommes toujours. Pour ne pas être vu sous un mauvais oeil on veut faire intervenir des européens , on cherche à se dissoudre au travers un interventionnisme internationale, pourtant le combat idéologique est toujours le même, il est contre la France. Nous manquons de volontés à assumer un rôle actif, on cherche à noyer nos intérêts, nos interventions, au point de perdre de vue les intérêts supérieurs de la nation, dont le rayonnement, le respect imposerait de lutter contre tout mouvement idéologique faisant de nous et de nos intérêts, des éléments à combattre. On ne veut pas jouer sur la propagande, on ne cherche pas à se confronter à ceux qui racontent leurs délires sur internet. Nous avons une cyberdéfense qui reçoit petit à petit un bras offensif, ben il va falloir attaquer ce milieu là. De la même façon que je suis tout à fait favorable à l'élimination discrète de certaines grandes figures de l'anti-France, ces "stars" du net qui sont pris et repris s'affichent ouvertement comme nos ennemis, ils nourrissent consciemment ou non des jeunes à prendre le chemin d'un extrémisme anti-français les conduisant pour certains, à rejoindre les rangs de groupes armés ou terroristes. Des types qui ont tellement la haine des français, qu'ils cherchent à tout prix à vouloir se faire des français par les armes, militaires comme civils, prêt même à jouer les kamikazes. Ne sous-estimons pas l'action psychologique et la manipulation de l'esprit, des idées. Ce ne sont pas juste des opinions sur internet ou dans les rues, car comme toujours, derrière un extrémisme va se former et des paroles certains passeront aux actes. Nous devons agir, nous devons combattre l'ennemi à ses racines et je pense que le discours anti-français (ainsi que toutes les conneries et mensonges qui tournent autour) sont une des racines pouvant amener à créer des combattants, des terroristes et autres face à nos hommes. On leur laisse le monopole idéologique et on joue la victime qui ne veut rien faire et ça suffit à leur donner confiance. -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200818-à-la-une-nouveau-coup-dur-pouvoir-malien-dicko -
Pouvez vous m'expliquer plus clairement la chose avec ces versions? Qu'est-ce que l'une aura plus que l'autre et qui ferait qu'on aurait plusieurs "flottes". Je ne parle pas que certains avions auront quelques accessoires de plus que d'autres, je parle de manière fondamentale dans l'avion. Car pour moi, deux flottes c'est deux types d'avions différents, pas le même avion avec une sous-version un peu plus poussé que l'autre mais qui sont quand même dans le fond, dans la même version, la F4. L'histoire du 4.1 ou 4.2 n'est pas un problème à mes yeux, pas plus qu'aujourd'hui on va parler de plusieurs flottes avec les sous-versions du F3 (il y a le F3.2; F3.3; F3.3' ; F3.4; F3.O4T). Les améliorations sont constantes sur le Rafale, on ne peut pas dire qu'on va à l'encontre du concept, cet avion a toujours évolué et il continue d'évoluer. Mais il faut rester également assez réaliste, on a des Rafale qui ont déjà 15 ans de service, la version F4 arrivant dans 5 ans, bon nombre de Rafale n'iront pas plus loin avant d'être remplacé par le NGF. La version F4 sera pour beaucoup leur MLU. On peut croire que 20 ans c'est loin, pourtant ce n'est pas si loin que ça. Aujourd'hui nous sommes dans la perspective du passage au standard F3R. Le F4 c'est dans 5 ans, pour les premières livraisons neuves, les mises à niveau s'étaleront sur quelques années, on arrivera presque à l'horizon 2030 et on sera dans une perspective ou on dira adieu aux Mirage 2000 qui eux sont réellement une flotte différente. On se tracasse pour une sous-version du Rafale F4 comme si ça allait plus compliquer la situation qu'actuellement avec une flotte de M2000? Dans 10 ans, en toute logique on aura déjà bien avancé sur le programme NGF, d'un point de vue conceptuelle, des besoins, des démonstrateurs/prototypes. Aujourd'hui on est encore à chercher la parfaite flotte du tout Rafale, craignant qu'il y ait un "problème" de cohérence avec des sous-versions, mais en réalité, le concept nous l'avons un peu "loupé" sur la durée. Au final, l'armée de l'air sera sur du tout Rafale que pendant une dizaine d'année maximum, car en attendant on va continuer pendant 10 avec les M2000 et ensuite on sera déjà dans la perspective de la cohabitation entre le Rafale et le NGF. Dans 20 ans on va commencer par remplacer les Rafale, ce n'est pas parce qu'ils sont dans un standard F4 qui semble moderne que ça va les faire durer plus longtemps, les avions ont un potentiel qui s'use, quoi qu'on fasse. Je vous le dis, dans 10 ans on s'en cognera totalement d'avoir une sous-version en 4.2 du moment qu'on n'aura plus les M2000, que tous les autres auront été modernisés en F4, car ce parc là sera très bon et notre intérêt, notre préoccupation d'avenir, se tournera à 100% sur leNGF et non plus sur l'amélioration du Rafale, même si on peut estimer que beaucoup passeront par une version F5 avant d'être mis à la casse, car l'arrivée du NGF se fera lui aussi sur un temps long.
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turquie La Turquie
Jésus a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Le PKK affirme avoir abattu un hélicoptère turc en Irak (ou une "récupération" d'un crash) -
Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais il ne faut pas regarder cela, il faut voir qu'aujourd'hui Loukachenko est aux abois, qu'il tend la main aux russes et que ces derniers vont pouvoir en tirer des choses. Les relations entre états et chefs d'états ne se font pas que sous la bonne entente personnelle, ça se fait aussi par la contrainte et la dépendance. Mieux vaut avoir un ennemi vaincu qui va manger dans votre main qu'un ami en qui votre relation repose seulement sur la confiance. Vous obtenez bien plus d'un Loukachenko au bord du précipice que d'un successeur dont vous ne savez rien. Loukachenko, comme je l'ai dit depuis longtemps, par son régime autoritaire qui ne laisse pas de place à l'opposition, il est comme le régime Poutine, il est un danger sur l'avenir du pays dès lors que le régime disparaît. Il n'y a aucune visibilité sur ce qui sortira de l'alternative, des oppositions. Loukachenko n'est pas l'allié soumis que Moscou aimerait avoir en Biélorussie, c'est vrai, mais il reste toujours la meilleure solution du point de vue politique, car le Kremlin craint qu'une opposition pro-occidentale émerge, que le pays bascule à l'Ouest. Non sans raison que l'on a vu Louka jouer pleinement sur cette peur qui fait rapidement écho du côté russe, entre les révolutions de couleurs, l'otan à ses portes, les manipulations et l'ingérence occidentale. Les russes n'interviendront pas en Biélorussie pour sauver ce président, mais pour empêcher une alternative politique plus défavorable à l'objectif d'union des deux pays. Plus Loukachenko va s'affaiblir, plus les russes auront un levier de pression et pourront lui rappeler sa dette à payer. Si Poutine sauve son voisin, les relations ne continueront plus comme avant et les russes pourront bien plus influencer le pays. Ensuite il y a divers inconnus, toute action entrainant une réaction, rien n'est écrit, mais pour la Russie, intervenir a du sens, car n'ignorons pas la pensée géostratégique du Kremlin, ils ne regardent pas en terme d'intérêts financiers, mais de grandeur de la nation, d'impérialisme, d'Histoire, de fierté patriotique mais aussi de contrôle politique total. Cet aspect là est à prendre en compte dans une Russie qui connait également une contestation au pouvoir, des manifestation en extrême Orient, la peur d'une contagion existe et d'ailleurs Loukachenko l'a savamment rappelé. Le pouvoir poutinien est remis en cause par de nombreux russes, la corruption, la non reconnaissance de l'opposition, une situation économique pas bonne et l'inconnu du covid, de ses répercussions, peuvent amener à des défiances importantes du pouvoir en Russie. Ils ont beau vouloir jouer à ceux qui ont le premier vaccin, nommé Spoutnik (là encore on sent la nostalgie de la grandeur, de la fierté qu'on cherche à rappeler, instrumentaliser) que Poutine a réussit à recréer le même effet que lors de la prise de Crimée. Poutine a besoin de "victoires" et a besoin d'être un homme fort et craint, c'est con mais c'est ainsi, certains l'aiment pour ça, d'autres le détestent. Une intervention en Biélorussie aura un impact politique en Russie, aura un impact moral sur la contestation populaire, l'opposition et nourrira de facto la fierté patriotique qui fera oublier un peu aux russes les problèmes du quotidien. -
Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Loukachenko ne lâchera pas le pouvoir, il se vendra et se soumettra aux russes pour garder sa place. Il préférera offrir son pays aux russes en accordant une "réunification" en échange, il pourra gérer sa province Biélorusse "autonome" membre de la fédération de Russie, comme Kadyrov gère sa Tchétchénie. Les russes pourront s'en débarrasser plus tard, l'important est d'avoir une signature d'un représentant de la nation biélorusse qui autorise la "réunification" et dans cette affaire, la défiance envers Louka est opportune pour le faire chanter et obtenir cela. Vu ce que les russes ont fait en Tchétchénie pour éviter la scission, ce qu'ils ont fait en Géorgie, en Ukraine, il le ne faut pas se mentir sur leurs actions et la possibilité d'une action directe. Leur objectif est d'intégrer la Biélorussie à la fédération de Russie, ce n'est pas d'avoir un pays "tampon", ça c'est pour eux la moins pire des options dont ils peuvent se contenter, s'ils peuvent prendre des territoires ils en prendront, les russes n'ont aucun problème pour rapprocher leurs frontières de celles des pays de l'Otan, le problème pour eux ces pays tampons qu'elle compte récupérer d'une façon ou d'une autre sur un temps long, par divers moyens et en fonction des possibilités, lui échappent et regarde vers l'Ouest et qu'il y a une possibilité qu'ils rejoignent le bloc occidentale. Il faut bien comprendre qu'à Moscou, tout cela est une obsession si ce n'est une phobie, c'est le socle de leur géopolitique, de leurs préoccupations. La Russie a toujours sa tête dirigeante plongée dans le passé, pour eux l'ennemi est toujours l'otan, la dislocation de l'URSS une erreur, de nouvelles nations non reconnues et auquel on revendique l'Histoire pour une politique de "reconstitution" des frontières d'hier. Le Kremlin ne laissera pas la Biélorussie tomber dans une perspective qui va l'éloigner de son projet de réunification, le pays étant non lié à quelconques alliances avec l'occident, le chemin est libre, ce n'est pas la Pologne ou les Pays Baltes. Quoi qu'on en pense, cette opposition ne plait pas aux russes, car la machination depuis toujours des élections dans ce pays ne permet pas de définir ce qu'elle représente vraiment, ni même de ses intentions géopolitique étant donné qu'elle est largement axé sur une chute du pouvoir. Le mari de l'actuelle prétendante au trône était un participant de manifestation contre l'unification avec la Russie, cela permet d'en mesurer des tendances qui peuvent être problématiques. Le nationalisme biélorusse est un problème pour le Kremlin, on sait que ce genre de crise peut le galvaniser. Une rue qui fait de Loukachenko sa bête noire, interprètera mal le soutien de Moscou et nourrira un sentiment anti-russe qui jusqu'à présent n'est pas problématique dans le pays. L'inconnu politique qui peut sortir de la chute de Loukachenko est la raison pour laquelle Poutine le soutien. Sa politique est connue, prévisible et son affaiblissement permet de faire avancer les intérêts de la Russie, avec comme ligne de mire, la "réunification". Demain il peut y avoir une opposition politique, sans être de base en froid avec les russes, mais qui défendra l'indépendance du pays et rejettera la réunification, elle ne sera pas la bienvenue, faut le savoir, le but des russes n'est pas d'avoir la Biélorussie comme une bonne copine. Toutes les pressions, les dépendances énergétiques et financières déjà exercés sur Loukachenko par la Russie afin de contrôler le pays et parvenir à la signature légitimant la réunification, que le peuple soit l'ami des russes ou non, au Kremlin on en avait rien à foutre des répercussions. C'est pour ces raisons, qu'aujourd'hui, on a beau trouver et dire que le peuple biélorusse est l'amie de la Russie, qu'il y a des russophiles et j'en passe, Poutine ne soutient pas le peuple contre Loukachenko, il soutient ce dernier car l'objectif c'est le contrôle et l'influence politique, c'est d'arriver à cette réunification et s'il faudra envoyer les forces de police ou armées russes pour rétablir "l'ordre" en Biélorussie pour pouvoir contrôler Loukachenko et le faire signer cette réunification par la contrainte, les russes le feront. Ils se feront bien entendu des ennemis, ils nourriront le sentiment anti-russe en sauvant Loukachenko, mais ils penseront qu'en allant vite, ils pourront maîtriser la situation et qu'au final ils seront rejoints par des pro-russes et que la population finira par les accepter. De toute façon, c'est comme avant une bataille, tout semble toujours simple et beau, c'est ce qui pousse à aller parfois se jeter dans l'inconnu, par excès de confiance et par mauvais calcul. Les russes peuvent actuellement faire un mauvais calcul en ne soutenant pas la rue, car là aussi, ne sachant pas sur quel pied danser avec Louka, ils sont attendus de voir ce dernier s'affaiblir et perdre un peu le contrôle des choses, attendus de voir que les pays occidentaux se sont placés (c'était évident) derrière les manifestants. Le contexte s'impose désormais comme un rapport entre un pouvoir faisant les intérêts russes et une opposition faisant les intérêts occidentaux et ça suffira pour Poutine lorsqu'il faudra décider d'agir plus lourdement. Sauf à avoir les autorités sécuritaires du pays qui se retournent massivement contre Loukachenko, on peut être certain que si ça continue, qu'il ne parvient pas à contrôler la chose, les russes agiront. Mais je me demande même si le président se fait déboulonner par l'armée, les russes ne prétexteront pas un coup d'état pour intervenir également. Pour ma part, je suis convaincu à 80% que les russes interviendront en Biélorussie. -
La seule chose qu'on doit prendre en compte, c'est que la France cherche un client Rafale pour cette année afin de pouvoir combler un trou dans le calendrier de production vers 2025. On ambitionne un besoin de commander 20 appareils dans le plan de relance. L'idéal serait un client qui achète cash des avions neufs. L'option de vendre des Rafale d'occasions reste une option qu'on pousse, mais là aussi, ce ne sera pas pour livrer les avions le mois prochain, mais quand ceux qu'on aura commandé arriveront ou si on est gentil, un peu avant. Les grecs auront le temps de se préparer, de se former. On leur vendrait des Rafale avec un certain potentiel (20 ans?), qui sont déjà d'un bon niveau et permettent d'avoir une aviation de supériorité pour un pays comme la Grèce. Des Rafale qui peuvent être upgrader dès aujourd'hui et à qui on prépare déjà une version F4. Donc un client Rafale, même d'occasion est serein sur l'avenir. Ensuite nous avons sans doute une fourchette assez grande pour vendre ces appareils, qui peut faire fluctuer le prix. On peut proposer les appareils dans une "ancienne" version comme on peut leur proposer de passer à la version F3R, leur offrit un package de munitions, de soutiens, de collaborations. La France pouvant faire avancer un partenariat dans la défense plus important avec la Grèce, un soutien politique et militaire qui compte dans les marchés de ventes d'armes. Nous sommes aussi bien placer par rapport à la dette d'Athènes, on peut jouer dessus, par une baisse d'intérêts, un décalage, voir une réduction (comme les russes le font souvent en échange de l'achat d'armes, l'industrie avant tout). La création du plan de relance européen va donner également à plusieurs pays une masse d'argent, bien entendu il y a des priorités plus économiques et sociales, mais le contexte de tension avec la Turquie rend un tel choix du Rafale par la Grèce assez plausible. Pour nous ce serait également avantageux, ça éviterait de devoir moderniser d'anciens appareils et d'obtenir des nouveaux, qui auront un potentiel qui va permettre de rajeunir le parc Rafale et de repousser les tensions qui pourraient intervenir au moment de l'arrivée de son successeur (il suffit d'un peu de retard pour casser le planning et perturber le renouvellement). Mais la seconde option "plan de relance" qui verrait une commande de 20 Rafale se faire n'est pas mauvaise, elle permettrait d'accélérer la transition vers le "tout Rafale" et on pourrait alors proposer à l'export d'occasion, des Mirage 2000D qu'on aura rénové pour pas cher afin que certains pays qui disposent déjà de tels avions puissent "rajeunir" leur flotte et repousser leur renouvellement, comme les indiens qui ont un gros besoin.
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Michel Aoun a déclaré sur BFMtv ne pas être contre un traité de paix avec Israël. Dans le même temps des américains étaient à Beyrouth pour parvenir à régler les différents sur les frontières avec Israël. Washington poussant également à obtenir du Liban un traité de paix.
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Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
80% des votants rassemblés pour soutenir Loukachenko. Une manif programmée (le président s'y rendant) , sans doute avec les fonctionnaires et leurs familles, afin de donner l'image d'un président soutenu et populaire, uniquement dans la capitale, pourtant la rue d'en face qui manifeste dans tout le pays c'est un peu différent... Les quelques opposants manipulés par l'étranger représentant des 10% -
Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Ces dernières heures/jours, Loukachenko se tourne vers la Russie, il cherche à l'amadouer, lui demande la sécurité, la Russie lui répond qu'elle est prête à répondre à toutes les sollicitations pour défendre sa sécurité... Là Loukachenko vient de déclarer que les forces de l'OTAN sont aux portes de la Biélorussie, conspuant au passage l'ensemble de l'occident. Il fait passer son pays comme une victime d'une nouvelle révolution de couleur, il se fait passer pour celui sur qui l'ensemble de l'état Biélorusse dépend, s'il tombe c'est tout le pays qui tombera avec. Il a par ailleurs évoquer avec Poutine le dossier sur la réunification entre son pays et celui de la Russie. Bref, comme je l'ai dit, il est en train de sortir les arguments pour "séduire" la Russie, en agitant les "craintes" du Kremlin vis à vis de l'occident. Tout de même étonnant quand il y a peu, c'était la Russie qu'il faisait passer pour celle voulant perturber sa réélection, l'accusant d'ingérences etc. Je l'avais bien dit dans un autre commentaire ici, Loukachenko se joue de tout le monde, l'important pour lui est de garder le pouvoir. Je l'avais également évoqué que la Russie observera ce qui se passera et que l'UE irait appuyer l'opposition quand elle se manifestera. De la même façon que j'ai dis que l'idée d'une intervention russe n'est pas une folie dès lors que l'occident commencera par entrer dans le jeu et montrera clairement à Moscou que l'alternative à Loukachenko ne sera pas pro-russe. Car même si le système politico-médiatique russe et de ses soutiens semblent conspuer l'actuel président biélorusse car n'agissant pas pleinement pour les intérêts russes, lui faisant même souvent plusieurs affronts , la réalité c'est que ce système se trompe de cible. Loukachenko n'est peut-être pas le meilleur allié et la marionnette qu'espère en faire Poutine, mais il reste tout de même la meilleure option pour éviter de voir le Biélorussie se tourner de plus en plus vers l'occident. Il y a donc pour les russes un réel enjeu à maintenir Loukachenko à la tête du pays, mais ils attendront qu'il soit très faible, presque au bord du gouffre pour le sauver, ceci pour justement pouvoir obtenir de lui ce qu'ils veulent, en échange il restera le patron du pays, tel un Kadyrov sur la Tchétchénie, il fera ce qu'on lui dit, pour les intérêts russes, en échange de cette place au pouvoir. Le problème pour la Russie, c'est qu'en intervenant, elle prendra parti et se fera des ennemis dans une opposition qui ne lui est pas fondamentalement hostile, mais qui n'accepterait pas de passer sous le joug russe facilement. Leurs revendications n'est pas de devenir russe et d'ailleurs plus Loukachenko va tendre la main à Poutine, plus l'hostilité envers la Russie va grandir dans l'opposition plus ça nourrira un nationalisme qui à l'instar de l'Ukraine risque de faire de la Russie une influence à contrer avec un oeil complaisant sur l'obtention de soutiens occidentaux. On voit dans les manifestations, que c'est l'ancien drapeau blanc avec une bande rouge qui est repris, ce drapeau qui a été "interdit" par le pouvoir était celui qui a été pris pour l'indépendance du pays vis à vis de l'URSS. Même si historiquement plus ancien, l'idée est quand même celle que je cite, des références "modernes", une défiance à un "interdit", mais qui devient tout de même un emblème nationaliste nouveau. Pour Poutine le jeu n'est pas tout gagnant, il y a de nombreux risques et incertitudes, une nouvelle action de ce genre va sans doute augmenter les tensions, ramener de nouvelles sanctions (d'autant plus qu'avec une nouvelle administration démocrate US qui a la Russie dans un coin de la tête). Géostratégiquement c'est un bon coup pour les russes afin de faire rentrer la Biélorussie dans son giron, mais il faut savoir gérer les conséquences et de mauvaises surprises. Je ne pense pas qu'il risque d'y avoir un affrontement entre les forces biélorusses et russes, ni même une invasion comme on se l'imagine avec des chars et j'en passe, ce sera plus inclusif, par des renforcements, des conseils, des russes sous faux drapeaux qui resteront fidèles via des mercenaires ou la régulière, constituer autour de Loukachenko une base sécuritaire stable (qui ne risquent pas de déserter et rejoindre ceux d'en face). L'action militaire russe peut avoir lieu dans un cas extrême ou il y aurait une fracture dans l'armée et une force armé opposée qui serait alors face à une autre fidèle au président. Sinon la Russie cherchera à prendre possession de la Biélorussie par Loukachenko, en s'appuyant sur lui, mais comme je l'ai dit, ce parti pris à ses conséquences qui fera que si ça échoue, la Russie n'aura pas du tout une bonne position face à la nouvelle Biélorussie qui émergera de l'opposition.