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Tout ce qui a été posté par Jésus
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Il y a suffisamment d'acteurs différents en Libye pour éviter qu'on se mouille directement. Une bonne stratégie serait de soutenir et pousser les alliés égyptiens et émiriens dans cette lutte contre les turcs, prendre position pour eux et user de notre carte diplomatique qu'ils n'ont pas sur la scène internationale. D'ailleurs c'est un peu ce que nous faisons, nous sommes un peu les seuls à ouvrir notre bouche, dans l'Otan, dans l'UE et pourquoi pas à l'ONU. Si une guerre peut être faite par d'autres, parions sur les autres, cela a toujours été ainsi.C'était comme face à Daesh en Irak, combien ont voulu voir une armée occidentale s'en charger? Au final, les irakiens ont fait le travail, ont payés le prix du sang quand nous, on est resté dans un rôle d'appui (qui a été déterminant). Cela a peut-être trainé plus longtemps que prévu, mais plutôt que compter nos pertes, la seule chose qu'on faisait, c'était compter le nombre de bombes qu'on larguait et ceux qui "aiment" la guerre dans la critique, calculaient le prix des bombes. Donnons aux égyptiens, aux émiriens (donc à Haftar) des renseignements via les satellites et autres sur les positions turcs, les mouvements de troupes, ce sera déjà pas mal
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Les forces armées terrestres russes
Jésus a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
De toute façon, il faut être particulièrement obstiné pour continuer à nier la présence russe. C'était déjà le cas en 2014 et on peut se demander pourquoi tant de monde à travers les commentaires sur internet agissaient pour nier cette présence, pourquoi tant de monde ne voulaient pas imaginer par exemple que la Russie soit en cause dans la destruction de l'avion de ligne, elle qui vient d'ailleurs d'être attaquée en justice à la CEDH par les Pays-Bas pour cette affaire. Il y avait bien trop de parti pris en faveur de la Russie qui laisse perplexe, on en vient à nier des évidences (cela a commencé avec les petits hommes verts en Crimée), à fuir le moindre soupçons, accuser n'importe qui de russophobie, préférant se cacher derrière des mensonges grossiers des autorités russes pour cacher leurs actions, des mensonges qui aujourd'hui sont oubliés, tant ils étaient ridicules, tant ils étaient juste une réaction de l'instant, comme un enfant plein de chocolat autour de la bouche qui accusera le chien d'avoir manger le brownie du goûter. -
Le problème c'est que d'anciennes choses sur internet persistent et que certaines personnes qui tombent dessus s'y arrêteront sans comprendre l'après. Comme pour tous les matériels, on réalise des tests et en fonction des résultats on modifie, on améliore. Quand on a testé l'A400M, on passe tous les tests, certains ont montrés des problèmes, que ce soit le ravitaillement d'hélicos, le saut par portes latérales etc. Les personnes qui ne s'y connaissent pas, qui tombent la dessus, vont se dire que l'A400M "ne peut pas" faire ceci ou cela. Sauf que justement, ce sont des tests, des essais et les solutions sont recherchés, trouvées pour y remédier. Pour le VBCI, c'est pareil, l'information sur une "impossibilité" d'embarquer le véhicule avec tourelle pour raison d'un déséquilibre de poids émane d'un test non pas d'une conclusion. Oui comme pour TOUS les véhicules, on ira "certifier" et élaborer des guides pour savoir ou et comment les installer, combien de points d'accroches, à quel endroit. Tous les véhicules y passe, du Ford au VBCI. Oui le poids de la tourelle n'étant pas centrée ne permet pas de faire entrer le véhicule pile dans l'axe, mais non ça ne le rend pas "inapte". Quand ce genre de choses arrivent, ben on se creuse un peu le cerveau, on fait un peu de math et on arrive très vite à un décalage du véhicule de quelques centimètres ou un lestage pour équilibrer la chose. Quoi qu'il en soit, le VBCI comme le VPC ont été certifiés pour être transporter par A400M. Donc dans le "carnet" de ceux qui font l'embarquement et le débarquement des véhicules et matériels, vous avez un chapitre "VBCI" ou vous avez toutes les informations pour savoir comment le faire entrer, quel rétroviseur il faut plier, quel élément à déséquiper, ou le placer, ou le fixer etc... Le Griffon, le Jaguar et n'importe quel autre véhicule y passera, certains se feront facilement, d'autres il faudra chercher un peu. Ensuite on élabore également des combinaisons d'embarquement, du genre un blindé + un camion ou 2 camions, 3 VTT ou j'en passe. C'est un gros travail, tout ne se fait pas à l'arrache, ce n'est pas une porte qu'on ouvre ou on fait entrer au jugé, ou on attache au jugé. D'autres tests se valident sur la distance, sur les décollages, le ravitaillement en vol, tout sera archivé, il y aura des plans pour tout Car tous les Griffon ne sont pas des VTT, qu'avoir un Griffon en 20mm pour un groupe appui en MMP qui dispose également d'un canon plus lourd d'appui n'est pas idiot, il ne s'agit pas d'aller faire du combat débarqué. Car quoi qu'on en pense, si un régiment VBCI dispose de cet appui, un régiment Griffon/Serval n'a rien. Si dans les grandes lignes il est sensé y avoir une complémentarité, vous savez comme moi que dans certaines opérations, dans la plupart même vous n'allez pas voir un Leclerc suivi d'un Jaguar, suivi d'un VBCI puis d'un Griffon. On aura des compagnies Griffon/Serval solo ici ou là, c'est dans cet esprit qu'il est nécessaire d'avoir une capacité à apporter une puissance de feu supplémentaire, pour compenser l'absence de VCI ou de chars. C'est avoir un appui feu dans un lot de VTT, non pas de transformer des VTT en VCI, dans un RI, il y a une compagnie d'appui, il y a des sections d'appuis qui pourraient jouer un rôle. En soit ça ne va pas modifier grand chose, c'est juste un moyen supplémentaire d'adaptation pour les unités isolées de moyens d'appuis canon
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Le développement d'un véhicule n'est pas celui d'un aéronef par exemple, ça ne coûte pas des centaines de millions d'euros. Les industriels bien souvent même, sur fonds propres, iront exposer de nouveaux véhicules dans les salons d'exposition et bien souvent même ces engins ne se vendront jamais. Cela se fait car ce n'est pas cher et que bien souvent on exploite un savoir et des techniques connues. Le Griffon et le Serval ne sont pas révolutionnaires, c'est du connu, il n'y pas eût de grosses dépenses de conception. On ne peut pas dire que si on avait pris la base du VBCI, des centaines de millions auraient été économisés. Restons bien conscient que la conception de véhicules qui ne sont pas révolutionnaires, ben ça n'est pas coûteux. Le plus souvent ce qui coûte le plus ce sont les éléments rattachés comme la tourelle, le SLATE, les systèmes de communications, le véhicule reste basique. Le VBCI même en version VTT aurait été plus coûteux que les 2 VBMR à l'achat comme dans la durée. On a recherché bien évidemment des véhicules qui se veulent simples dans l'entretien, modulables. On est dans un remplacement du VAB par le haut et c'est l'usage qui définit sa place, pas son tonnage. Quand on parle de médian, c'est aussi en rapport à l'armement, un VCI n'est pas un VTT, un canon de 25mm n'est pas une tourelle en 12.7 qui sert à de l'autodéfense. Sortons du modèle passé ou on considère que le léger, le médian ou le lourd se fait sur un rapport de poids en référence à du VBL, VAB et VBCI. Aujourd'hui on a monté d'un niveau et plutôt que de se dire que le Griffon est trop lourd, on devrait se demander comment on va faire évoluer le VBCI, dont on a déjà poussé quelques-uns vers le 32t et quel sera son successeur? Car dans quelques années, quand on aura des Griffons partout, le débat sera là, même déjà depuis quelques années on estime de plus en plus que le VBCI est trop léger, que ce soit pour son armement ou sa protection sans oublier le débat roues chenilles qui était hier le critère pour distinguer le lourd du léger. L'erreur en réalité n'est pas le Griffon, l'erreur dans notre modèle c'est le VBCI, ce sont les retards et décalages de programmes qui l'ont amenés trop tôt pour la modernisation globale du parc blindé et trop tard par rapport au besoin. Si on avait lancé le VBCI en même temps que tout les autres véhicules de Scorpion, il n'aurait pas eût une tourelle de 25mm mais celle de 40mm et nous n'aurions pas eût un Jaguar avec cette même tourelle mais un canon de 90 ou 105. Alors pour l'instant ça reste peu visible, on comble le besoin, la T40 du Jaguar fera bien son job, ce sera un très bon véhicule qui sera très utile, souvent plus intéressantque le 10RC, mais nous perdons tout de même un segment de char moyen qu'on aurait pût faire évoluer. Les MMP compensent un peu. Quand on cherchera à remplacer le VBCI, la question du Jaguar posera question, idem pour une éventuelle modernisation. Le Jaguar ayant la T40, on limitera de facto le VBCI ou son successeur à avoir un calibre inférieur. Ceux qui espèrent voir une revalorisation de nos VBCI avec la T40, cessez d'espérer, ça ne se fera pas. Voici l'actuelle erreur conceptuelle dans notre modèle à venir, car on a monté en gamme en montant deux marches quand le VBCI était encore à monter d'une marche. La tourelle de 25mm ne devrait pas figurer dans notre inventaire et il aurait fallu prendre des canons de 20mm en tourelle téléopéré modulaire pour le Griffon (du genre 1 canon de 20mm pour dix 12.7), des VBCI en 40mm et du Jaguar en 105, histoire de combler aussi une perte en chars lourds. Mais ce qui est fait est fait, on comble avec du MMP, on comble avec des munitions plus performantes des LG40mm , on reste tout de même dans une perspective d'amélioration
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Oui c'est ça. Il faut bien comprendre que le nouveau camouflage n'est pas une option ni un projet. TOUS les nouveaux véhicules qu'on va recevoir, mais aussi les hélicoptères auront ce camouflage. Au défilé du 14 juillet de l'année prochaine par exemple, tous les véhicules participant passeront (comme toujours) par la case "peinture " , l'occasion de faire passer une certaine quantité de véhicules de manière transparente dont ces Griffons. Idem pour certaines autres rotations tel que les VBCI en OPEX. Mais les véhicules anciens destinés à quitter le service, resteront dans leur couleur d'origine. L'an prochain également le 3e rima ira en opex avec, là aussi une occasion pour faire passer les premiers Griffons avec le nouveau camouflage. Les Leclercs y passeront avec leur modernisation, les VBL sans doute aussi vu que toute façon ils transiteront à la peinture en sortant de chez l'industriel. En fait il y aura comme cela un lissage dans la transition, sachant qu'on va pour l'essentiel faire une transformation par rapport aux nouveaux véhicules qui arriveront en nombre. On peut compter une dizaine d'années pour visualiser les derniers véhicules avec le vieux camouflage et 3 ou 4 ans avant qu'il soit déjà bien implanté. Ce n'est pas impossible que l'année prochaine pour le défilé du 14 juillet, on ait un défilé entièrement brun terre de France.
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[Ministère des Armées, MINARM]
Jésus a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Pourquoi ? Car vous n'aimiez pas/méprisez sa fonction précédente ? Notons qu'il n'y a plus de ministre des finances, Le Maire sera le seul patron, un ministre délégué des comptes publics sera à côté mais aura moins d'impact et moins de poids. -
turquie La Turquie
Jésus a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
JE VOUS AI COMPRIS !!! -
Peu importe le niveau des égyptiens, l'important est d'être moins mauvais que ceux d'en face. Justement en face, malgré l'aide des turcs, il n'y a pas une grosse armée, L'Égypte et ses alliés peuvent faire très vite le rouleau compresseur. Le rapport de force n'est pas du côté d'Ankara si Le Caire entre ouvertement dans le jeu avec son armée. Soit Erdogan se plie à la situation et jouera la diplomatie voir le partage de la Libye à la manière syrienne vis à vis des russes, soit il se prend pour super(otto)man et risque de voir les égyptiens le bousculer bien au-delà de ce qu'il pourrait maintenir dans un accord.
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On voit surtout que ce MGCS, ne sera pas simplement un char remplaçant un autre char comme par le passé, ce sera une plateforme de divers systèmes. Optimisé pour différentes cibles, puissant centre d'observation, de communication. Les études, développements et produits liés seront aussi des briques pour d'autres programmes.
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9Pour les russes il faut bien distinguer ce qu'ils voulaient faire et ce qu'ils font car ils ne sont pas arrivés à faire ce qu'ils voulaient. Ce n'est pas une politique et un choix que de faire cohabiter le T14 avec d'autres modèles. Il y a plusieurs années l'objectif russe était simple, ambitieux et cohérent, il s'agissait de créer une toute nouvelle gamme de véhicules, tirant un trait sur les modèles soviétiques. Le T14 était le nouveau char qui se basait sur une plateforme Armata qui allait être commune à d'autres véhicules, du génie, de l'artillerie et autres. Ce châssis commun devait remplacer et évincer celui du T72. L'industrie russe allait prendre un tournant, misant sur une production de masse, ce nouveau châssis devait devenir bon marché et devait rendre abordable la nouvelle gamme de véhicules pour l'export (et aux russes), bouclant ainsi le renouvellement des productions et mettant la gamme soviétique aux cartons. Sauf que pour diverses raisons ça ne se passa pas comme prévu. 2020 était une année ciblé ou presque tous les T14 et autres véhicules auraient remplacés les anciens véhicules. On en est loin et ce n'est pas un quelconque pragmatisme, prudence ou choix comme certains aiment à considérer quand c'est la Russie. De fait les difficultés à réaliser cette nouvelle gamme de véhicules, de créer une production de masse pour en minimiser le prix, pousse la Russie à tirer sur la corde et ne pas obtenir le renouvellement et les prix espérés. Cela même qu'ils n'ont toujours pas terminé la conception, les tests qui peuvent encore révéler divers problèmes, allongeant la facture et les délais. C'est donc dans cette ambiance, qu'on a vu les russes chercher des alternatives. Comme souvent on modernise l'ancien. C'est ainsi qu'on va ressortir de nouvelles versions de vieux chars qu'on fera passer comme suffisant vis à vis d'un remplacement d'engins de versions antérieures afin de pouvoir se moderniser à temps et à moindre coût, continuer à pouvoir vendre à l'export. Sauf que tout cela n'est pas voulu, on a beau vouloir vanter tant bien que mal ces choix et ces énièmes versions du T72, la Russie n'a pas tourné la page industriel de l'ère soviétique et l'avantage qu'elle devait prendre avec le T14 (sur l'Occident) devient de moins en moins pertinent. Chaque T90/T72 acquis, c'est un T14 en moins et si aujourd'hui ça semble négligeable, le(s) concurrents occidentaux du T14 arrivent et semblent pousser plus loin. En abattant ses cartes trop tôt et dans la précipitation pour vouloir prendre psychologiquement un ascendant militaire sur l'Occident, les russes ont merdés. Car s'ils ont réussis à créer ce sentiment (cela concerne également leurs armes "invincibles" et autres) derrière ça ne s'est pas matérialisé comme prévu. Des années qu'on se dit que les russes écrasent nos Leclerc ou autres, qu'ils ont un meilleur char avec le T14 mais on oubli de dire que la réalité de l'armée russe montre un autre visage, celle où le T14 n'existe qu'en prototype pour des expositions et le défilé du 9 mai. Les russes par précipitation ont donnés aux occidentaux leurs cartes trop en avance pour réellement en bénéficier physiquement. Car chez nous, on conçoit nos réponses qui se veulent supérieures. Le MGCS se conçoit pour surpasser entre autre le T14 quand les russes voulaient dépasser les chars occidentaux des années 80 ou 90. Les russes ne profiteront que partiellement et pour un temps court d'un avantage sur quelques produits occidentaux mais se verront très vite de nouveau dépassé. La Russie ne va pas bien économiquement elle a diminué son budget de la défense depuis plusieurs années. Il n'y aura pas un rebondissement lui permettant d'acheter ces nouveaux matériels onéreux en nombre. Elle va par conséquent et nous le voyons, choisir par exemple d'apporter plus pour des T90 que pour le T14, empêchant ce dernier de devenir bon marché, donc de se vendre, pouvant même le rendre onéreux à maintenir si le budget pour sa MCO n'augmente pas, car il n'y pas des stocks comme pour le T72, rien de commun, plus complexe et une pièce à changer doit passer par l'industriel. Le modèle d'armée russe, de ses quantités n'est pas adapté à une modernisation globale comme chez nous. Ils doivent réduire comme nous l'avons fait, la cohabitation du neuf et de l'ancien soviétique à ses limites qui ne pourront pas se repousser encore des années.
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La prochaine fois les turcs enverront réellement de l'aide médicale et se laisseront contrôler pour jouer aux cons
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turquie La Turquie
Jésus a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Si je serai président, j'enverrai à Erdogan une montre en forme de cercueil pour lui rappeler son âge et que peu importe son excitation actuelle, ce n'est pas lui qui fera encore 20 ans ainsi. D'une manière générale, je crois que beaucoup se disent qu'il vaut mieux laisser couler l'épisode Erdogan, miser sur un pourrissement de sa politique que foncer tête baisser comme s'il serait le nouvel Antéchrist -
Crise économique due au COVID 19 - Plan de relance de l'économie - Volet armées
Jésus a répondu à un(e) sujet de Born to sail dans Economie et défense
accélération de 3 MRTT accélération 1 ALSR 8 Caracal pour l'AA Anticipation drone naval Total 600 millions. Comme prévu, on reste dans de l'accélération de programmes prévus par la LPM -
Qu'on ne vienne pas me dire que le TRM2000 a une belle gueule. Vu le contexte actuel, ce sera un choix au maximum made in france et Arquus est en tête. Rappelons nous qu'il n'y a pas si longtemps, il était prévu l'abandon d'un successeur au TRM2000, donc l'abandon d'un camion 4X4 de ce genre.
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Le problème c'est que nous nous donnons beaucoup d'exigences en particulier pour faire voler ces drones dans l'espace civil avec des critères de sécurité. Les turcs ont un drone qu'ils utilisent en opération, mais répond t-il à cela? Leur drone peut très bien être produit à la chaîne sans que le système soit au point, qu'ils aient des crashs , des problèmes, on en sait rien. Alors certes, on peut rêver de l'image opérationnelle de ces drones, mais en réalité on n'en sait rien, on voit ce qu'on veut voir et les turcs montrent ce qu'ils veulent montrer. Car on a quand même l'impression que leur drone n'est pas fait pour durer, des pertes il y en a un paquet. Le problème n'est pas vraiment le Patroller ou un drone français. C'est qu'aujourd'hui nous devons acquérir cette capacité de drone armé et non pas renouveler un modèle. Notre choix a tardé (comme pour d'autres ) on a pris le tournant en 2016 avec le choix du reaper Notre Patroller est récent , les turcs ça fait plus de 10 ans qu'ils sont sur leur drone tactique, ils ne l'ont pas pondu en 6 mois. La question est de savoir si on veut obtenir une capacité industrielle en serrant les dents, sachant quand même qu'on a le reaper pendant un temps ou se donner à l'étranger. On a 10 ans de retard, avec toute le bonne volonté du monde , on ne va pas tout rattraper en 2 ans. Même les russes ont ce retard sur les drones armés, eux qui allaient voir les israeliens ils n'ont que des drones tactiques de surveillance, ils sont aussi dans des projets pour les années à venir. Le drone armé va irrémédiablement prendre de l'importance dans le futur, quand on aura la machine industrielle et les retex qu'on a déjà avec le reaper (mais il est américain ) on va revoir son intérêt à la hausse et on en aura toujours plus avec toujours plus de capacités de frappes. C'est juste con d'avoir perdu plusieurs années.
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[OTAN/NATO]
Jésus a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
L'impact économique est local. Certains investisseurs louent des maisons à prix d'or aux familles américaines. Ils consomment localement bien qu'ils aient leur propre magasin de leur base avec leurs produits spécifiquement américains. Pour certains endroits, la perte de la présence américaine fera mal localement, mais ça ne va pas avoir un impact visible à l'échelle du pays. On reste dans une action trop Trumpienne qui ne reflète pas forcément une nouvelle stratégie américaine. Il suffit que dans quelques mois, Biden remporte la présidence pour que bien des choses changent. Sinon dans 4 ans ce sera pareil démocrate ou républicain, qui va continuer la politique de Trump? C'est trop personnalisé comme politique, les USA ne sont pas une dictature, un homme ne fera pas changer tout le système, d'ailleurs les ennemis de l'amérique actuelle sont les ennemis de Trump et ils sont intérieurs, à l'étranger on s'en satisfait... -
55 000 tonnes de fret par les airs? Vous rêvez ou vous avez mal compris ce que vous avez vu.
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Si tout le monde se débarrasse de l'A380 c'est car cet avion est mort et deviendra complexe à être entretenu, soutenu. Ce n'est pas une "bonne occasion" à saisir, c'est au contraire une chose à éviter, d'autant plus qu'on en aurait un usage très limité. Notre quotidien pour le transport ne nécessite pas d'avions de ce genre, ni d'Antonov, on a beau vouloir chercher l'intérêt de déployer massivement des forces, on parle alors d'une capacité et non plus d'un besoin. La question est de savoir si avec l'A400M on se trouve en incapacité de pouvoir faire sans ce genre d'avions. La réponse est non. Pourquoi non? Ce n'est pas par rapport à tout ce qu'on peut mettre dedans pour un aller qui compte, mais à pouvoir amener ce qu'il faut d'un point A à un point B. Tous nos matériels peuvent entrer dans un A400M, cet avion a en plus la capacité de se poser sur un nombre de pistes et de terrains plus importants. Si on doit faire deux rotations plutôt qu'une ce n'est pas bien grave. Souvenons nous au Mali, on débarquait à Bamako, à Niamey depuis les Antonov, pour ensuite faire des centaines de km alors que si on avait eût des A400M, la prise d'aéroport comme celui de Gao, de Tessalit aurait permis des manoeuvres et des tactiques beaucoup plus intéressantes pour un déploiement par les airs. Les gros avions ont leurs limites "tactiques" à prendre en compte et qui peuvent devenir handicapantes. Il ne faut pas trop faire passer une capacité à gagner du temps (par un emport de volume) comme une incapacité à transporter ce volume en plusieurs fois, chose qu'on a connu avec nos Transall à la soute trop restreinte, un rayon d'action trop limité, nous étions alors vraiment dépendant des gros avions stratégiques. Cet épisode de dépendance aura marqué les esprits, jusqu'à aujourd'hui, nous continuons de vouloir voir un besoin à combler alors qu'avec l'A400M on est entré dans une capacité "utile" mais non pas essentielle (car cette capacité répond à un besoin occasionnel, pour ne pas dire rare avec la présence active de l'A400M). C'est pour cela que l'on voit aussi dans certains pays, ces avions servir la plupart du temps aux besoins d'un marché privé, car les autres avions plus petits suffisent. La solution la plus logique serait la création d'une société européenne (via des états participants si ce n'est directement l'UE) qui chercherait à conquérir un marché civil au détriment des sociétés ukrainiennes, russes ou autres. Cette société serait liée à un partenariat avec les états membres au bénéfice des armées. Le problème sera d'en définir le volume d'avions et de créer un nouveau modèle d'avion. On peut clairement joindre la dedans Airbus pour qu'il se base sur ses besoins logistiques, aujourd'hui assuré par le Beluga afin de dessiner ce nouvel avion. Mais il faudra le financer, ce qui n'est pas simple, l'UE et les états pourraient via le lancement de cette société en assurer son coût et sa rentabilité.
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L'inaction occidentale pousse une nouvelle fois les russes (et même les turcs) à avancer ses pions. Si certaines personnes avaient pris pour habitude de dire que les russes ont une politique de protection de leur territoire, la réalité montre bien qu'elle était contenu et qu'elle ne pouvait pas agir. Dès qu'elle le peut, elle le fait. Le problème c'est qu'aujourd'hui on est clairement dans une sphère d'influence occidentale, grandement délaissée (y compris en Syrie) par les occidentaux dans lequel on voit émerger des pays que je qualifierai de profiteurs ou de bouche trou. On voit encore aujourd'hui une certaine "obsession" de nombreuses personnes à accuser et dénoncer les agissements occidentaux tout en restant assez silencieuses face à l'interventionnisme des autres. Pourtant la réalité actuelle n'est plus celle du passé, l'occident n'est plus le responsable de tous les problèmes militaires du monde, ni n'en est la cause. Si certains remonteront toujours le passé pour y trouver une culpabilité occidentale afin de dédouaner les nouveaux acteurs des conséquences de leurs actes quand on ne les fait pas passer pour ceux qui vont "réparer" les échecs ou le bordel laissés par l'occident. Nous sommes bien dans une nouvelle page ou ce sont les russes, les turcs, les chinois qui jouent leur crédibilités militaire, qui jouent le risque militaire pour ne pas perdre la face, qui devront assumer le développement sur la durée afin de voir si vraiment, avec eux, ça change quoi que ce soit, que la situation s'améliore. Voilà des années que les russes ou les turcs sont en Syrie, fondamentalement le pays se relève t-il? On a fait gagner un camp, divisé le pays pour cesser les hostilités, rendu indésirable la moitié de la population, mais le pays ne va pas forcément bien et qu'il va se redresser parce qu'Assad est resté, tout cela c'est idéologique. Vous avez toujours des attaques, des attentats dans le pays que certains ignorent. Ces mêmes personnes qui à chaque événement en Libye ou au Sahel diront que c'est le pire des bordels que nous sommes des incapables qui foutons le bordel, semblent très timides pour vouloir culpabiliser la Russie de ne pas arriver à pacifier la Syrie dès qu'on apprend une embuscade ou autre. Il y a un deux poids deux mesures dans les opinions qui persistent, on voit encore trop une image ou la Russie "réussit" et réussira tout ce qu'elle entreprend, qu'elle capitalisera et gagnera à long terme en "profitant" de ses victoires, par la reconstruction de la Syrie et j'en passe. Je ne partage pas ce courant de pensée que les russes instrumentalisent quand ils n'en sont pas l'origine sans parler de la surexcitation nationaliste des turcs ces derniers temps. Leurs interventions en Syrie ont apportés un effet, ont produits des résultats sur la situation qui prévalait, changeant des rapports de forces, mais ça s'arrête là. Derrière on a un bordel sans fond, une situation économique, sanitaire, humaine et sécuritaire catastrophique que le semblant d'accalmie cache. L'action militaire est toujours "simple", c'est la gestion de l'après qui est compliqué et désolé de le dire, que ce soit les turcs ou les russes, ils ne savent pas ou ils vont, ils font du surplace et n'ont pas de porte de sortie "facile", gagnante, l'état syrien ne rapporte rien, il doit être assisté en permanence, il n'y aura pas un retour en arrière de la Syrie, ce n'est pas parce que la Syrie d'hier avec Assad semblait "bien" qu'elle le redeviendra. Les russes ne vont pas profiter de la reconstruction du pays comme vanté par leurs médias quand les bombes tombaient, ces médias devenant totalement silencieux quand il n'y a plus d'actions militaires, ou sont RT et compagnie pour nous montrer ce que devient le pays? Rien, les attaques terroristes ne sont pas mentionnées quand elles sont en zone "libérée" par contre ils n'hésitent toujours pas à parler de l'inefficacité de Barkhane à la moindre mine qui pète dans le Sahel... Je dis tout cela, car l'aspect psychologique, idéologique, politique et médiatique a son importance dans ce qui se passe en ce moment. J'évoque la Syrie car pour moi, les actions russes et turcs en Libye sont liés à celles en Syrie, que ce soit par le vide laissé par l'occident, par l'idée que militairement ils peuvent agir, qu'ils peuvent engendrer du résultat avec peu de moyens. Le problème c'est qu'on ne sait pas ou cela va aboutir, les russes et les turcs qu'on présentent comme des "alliés" n'ont que peu d'intérêts communs, ils ne font que des arrangements de très courts termes, il n'y a pas de vision stratégique à long terme. Les russes et les turcs sont en train de transformer un conflit intérieur libyen en un conflit de bien plus grande envergure avec toujours des personnes qui continuent de dire que tout est la faute de l'occident et qu'il en sera toujours le coupable, peu importe des conséquences turco-russe (ou autres). Cela m'énerve, les russes et les turcs amènent des combattants syriens (opposés), des mercenaires, leur armée (qu'ils cachent au mieux) et semblent régler leurs comptes. Moscou et Ankara risque de se shooter sévèrement en Libye, les russes masquant leur présence donnent carte blanche à Ankara de répliquer en cas d'actions importantes contre ses installations en Libye. Car contrairement à la Syrie, les russes n'ont pas de légitimité à intervenir militairement, difficile à tenir sur le plan international, ils usent donc comme en Ukraine, d'une armée secrète, mais d'une armée indéfendable diplomatiquement par le Kremlin, d'une armée qui peut être combattue. La Libye est comme la Syrie, sauf que plutôt que d'avoir les russes aux côtés d'un pouvoir "légitime" il y a les turcs. Le rôle de celui qui soutient une opposition illégitime, dans l'ombre, revient désormais à la Russie. Ankara fait clairement un bras de fer avec Moscou et il y a un vrai risque de voir des coups militaires importants portés l'un à l'autre en Libye alors que ces deux là, ont une grosse rivalité sur le conflit syrien, ou l'action militaire est devenue impossible, mais ou des désirs de vengeances persistent dans les esprits (bombardements de forces turques par exemple). Patientons et observons
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Certes, mais qu'est-ce donc la Libye dans sa totalité? Il n'y a pas grand chose, c'est un vaste désert. C'est un territoire ou on compte les positions et non la superficie, car cette dernière ne veut rien dire. La Libye est sur une carte, un grand pays, mais dans les faits, on parle juste d'une côte, et de quelques villes, dont Tripoli en est la plus vaste, la plus riche, la plus peuplé et la plus importante. Les progressions dans le "désert" peuvent se faire très très rapidement, il n'y a pas de lignes de fronts, ni de vastes armées dans ces endroits, il n'y a que quelques points qui lorsqu'ils sautent, ouvrent des brèches importantes. C'est un territoire ou avec peu de moyens on peut rapidement modifier un rapport de force, nous le constatons avec l'action des émiriens et des égyptiens d'un côté puis actuellement les turcs. Ce n'est pas une grosse guerre qui se mène au sol, ça se tire en longueur, des combats qui ne font pas beaucoup de pertes. Le grand risque c'est que les implications étrangères sont de plus en plus marquées et pourraient déraper dans une confrontation plus grande. L'arrivée des turcs a clairement modifié un rapport de force qui était du côté d'Haftar et de ses alliés qui cherchaient à limiter au maximum leur engagement. Pour ne pas perdre, ils y a des chances qu'ils s'opposent plus activement contre les turcs, les uns comme les autres continuant pour l'heure à utiliser au maximum des proxys, l'implication plus directe et officielle n'est pas à exclure. La Libye (mais aussi la Syrie) montre que lorsque l'occident (USA en tête) cesse de tenir un rôle actif, l'interventionnisme militaire se fait par d'autres. On voit trop souvent dans les commentaires et ailleurs ce faux sentiment ou l'on laisse croire que le monde serait plus en paix sans l'interventionnisme occidental, qu'il y aurait moins de conflits, pourtant la nature a horreur du vide et on trouve très vite d'autres acteurs pour mener des actions militaires. J'ai été partisan pour qu'on s'engage un peu plus avec les égyptiens et les émiriens dans le soutien d'Haftar, pour exploiter (pendant des années) une situation ou l'on pouvait tirer avantage d'un "vide", ou avec peu de moyens on aurait pût établir un pouvoir "allié". Mais on a décidé de ne rien faire. Désormais c'est la Turquie qui joue cette carte, pour celui d'en face, signant des accords sur les exploitations pétrolières/gazières, sur le partage des territoires maritimes et j'en passe. D'un conflit "oublié", laissé à son sort, la Libye risque de devenir un enjeu d'influence, de pouvoir, un conflit qui risque de s'accentuer à une échelle exceptionnelle. Les agissements turcs commencent par déborder et inquiéter bien du monde, un nationalisme belliqueux, historiquement revanchard, une politique de l'affrontement, on se demande ou tout ceci va finir.
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Non ça semble juste être noirci par la fumée d'un incendie proche. Mais votre analyse est bonne, les pneus sont un bon indicateur. L'engin peut devenir opérationnel.
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Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
En Biélorussie il faut boire de la vodka et faire du sport pour vaincre le virus, parole de président ! -
Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://m.20minutes.fr/amp/a/2777599&ved=0ahUKEwivlLGQ267pAhW_AWMBHcieA68QyM8BCCcwAA&usg=AOvVaw1_tfvtI10sKKSJB65sPyjF&cf=1 Et encore un. Le nombre de cas explose et ça déconfine, ça arrête les subventions pour le chômage... -
L'Algérie
Jésus a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour certains, dès lors qu'on ne vante pas l'Algérie comme un eldorado, le meilleur pays du monde avec un avenir radieux, on fait de la provocation. Le nationalisme aveugle parfois les personnes sur l'état de leur pays, je ne fais aucune provocations, il y a juste des personnes qui ne veulent pas qu'on leur casse leurs espérances ou leurs certitudes. Petit rappel: En 1988, le régime, pour faire face à la baisse des prix du pétrole, avait donc fait appel au FMI en 1988 pour sortir de la crise financière. L'économie du pays à l'époque, dépendante du pétrole n'a pas changé depuis. L'état algérien a par la suite réalisé de larges coupes dans ses dépenses, les aides sociales pour rembourser. En octobre 1988 il y a eût des émeutes sociales faisant plier le régime en place, le remettant en question, le peuple voulait du changement, voulait de la diversité politique, l'armée tirant dans la foule (500 morts) se trouvant exclue de participer à la vie politique. Un gouvernement de transition est mis en place, la pluralité politique s'installe, en 1991, les algériens ont votés, le front islamique du salut (FIS) est arrivé en tête et devait gouverné avec la FLN. Ce dernier refusa avec hésitation, l'armée effectua un coup d'état, annula les élections et poussa pour réduire le FIS, son influence, poussant ce dernier à prendre les armes et entamer un combat contre l'état et l'armée, créant une guerre civile. On ne peut nier une certaine répétition de l'Histoire, tant dans la situation économique, politique et sociale. Le gouvernement de Bouteflika a déjà basculé vers un nouveau gouvernement qui est plus ou moins accepté, le FLN n'a plus la même force qu'il y a quelques années. Le pays se serre la ceinture, là ils veulent réduire les dépenses par deux, les réserves financières fondent depuis quelques temps, il ne reste plus grand chose, on fait durer dans l'espoir que le pétrole remonte. Les dépenses sociales, les subventions et autres vont compliquer la vie des algériens à qui on achète la paix sociale depuis des années. L'équilibre ne tient pas dans la volonté et la fierté nationaliste que certains veulent défendre mais du contexte. Le contexte en Algérie est mauvais, très mauvais, si vous ne voulez pas le voir, si vous imaginez que ce sont mes "désirs" ou des "conneries", ben attendez quelques mois avant de me répondre. Moi je vous le dis, je serai là pour vous rappeler votre "lucidité" face à mes "provocations". -
Guerre civile en Syrie
Jésus a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Les turcs envoient les rebelles en Libye, les russes envoient les loyalistes dans le même pays et Israël dégage les iraniens quand les tensions politiques et économiques au Liban resserrent les rangs du Hezbollah. Les kurdes attendent leur heure. Sinon chacun tient ses positions car la réalité, c'est que c'est politiquement totalement bloqué, rien de surprenant, il fallait s'y attendre comme il faut se préparer à ce que divers troubles éclatent à nouveau