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Tout ce qui a été posté par Jésus
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terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Si tu appuis 10 fois sur la croix, tu débloqueras le pistolet à eau bénite, très utile dans le désert face aux islamistes -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Il n'y a aucun mérite à réussir des choses faciles -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
J'accepte que tu prennes avec toi un crucifix et une bible pour convertir un islamiste armé de passage. -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Un appareil photo et une pom'potes, pas plus. -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
S'il y a des personnes ici qui sont contre le fait de passer le Niger en rouge, par solidarité aux victimes et par défiance aux autorités, qu'ils organisent de suite à faire un petit Safari nomade avec une voiture arborant un drapeau français pour ensuite revenir dire que "tout va bien". -
La situation est ce qu'elle est, Trump récolte aussi ce qu'il a semé. C'est lui qui a foutu en l'air l'accord sur le nucléaire, il y avait bien sûre matière à débat sur la suite des choses, mais ça s'est fait envers et contre tous. Aujourd'hui il espérait avoir des "alliés" le soutenant pour appuyer la poursuite de l'embargo, mais il n'en était rien. De toute façon comme il est dit, le véto russe et chinois aurait été présent, Washington le savait, ce vote était bien plus un test politique et diplomatique légitimant des mesures unilatérales américaines. Sauf que l'élection présidentielle approchant, l'avenir des USA sous Trump risque d'être compromis, il y a une probabilité d'avoir une nouvelle politique se rapprochant de l'ère Obama, par contre si ça peut faire le jeu des européens ou des iraniens, Biden et la bande démocrate ne feront pas les affaires des russes... En jouant l'abstention la plupart des pays jouent cette prudence, pourquoi donc s'afficher en opposition à l'Iran si dans 2 mois, la politique américaine va changer? Pourquoi jouer le jeu de Trump quand on sait que de toute façon ça ne passera pas. De la même façon, voter "non" aurait donner le sentiment d'un soutien au réarmement de Téhéran, alors que dans le fond, cet embargo sur les armes n'est pas dérangeant, c'est juste que désormais ça vient sur sa fin. Toute la question est de savoir désormais ce que vont faire les USA contre l'Iran. L'article LeMonde, l'explique assez bien, les américains semblent vouloir pousser l'Iran à reprendre leur programme nucléaire afin de justifier un serrage de vis plus large. Les russes et les chinois se doivent d'oeuvrer à la non prolifération nucléaire, donc même si ça les emmerdes, même si l'Iran est un allié, ils se verront obliger d'accepter entre autre un embargo sur les armes à l'ONU sans y mettre un véto, idem pour nous. Car ce n'est pas anodin, il y a un risque de voir un affrontement, ce qui ne se règlerait pas volontairement et en consensus à l'ONU se ferait de force. Autre problème, c'est que les russes et peut-être les chinois ont déjà sans doute négocié avec l'Iran pour l'obtention d'armements, que certains pourraient même déjà être construits, pris sur l'armée russe ou leurs commandes. Leur dilemme ce sera de fourguer au plus vite les armes à l'Iran, car à Moscou, l'Iran est un acteur important de lutte contre les américains. Mais attendons de voir ce qui se passera aux élections, car ce sont deux routes différentes qui se profilent pour la politique américaine.
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Israël et voisinage.
Jésus a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis juste réaliste -
Israël et voisinage.
Jésus a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme évoqué il y a quelques jours sur le sujet du Liban, j'avais évoqué que rechercher la paix avec Israël est plus profitable aux états arabes qui le font que l'éternel opposition pour les palestiniens. On peut regretter le sort des palestiniens, on peut en vouloir aux israéliens, mais il faut savoir aussi constater la réalité, les faits. De nombreuses "pertes" territoriales palestiniennes l'ont été au lendemain de guerres initiés (et perdus) par les pays arabes. Israël pratique à côté une colonisation, qu'on ne peut nier. Israël est une puissance militaire considérable dans la région, une puissance nucléaire. Ce pays ne pourra pas être pris par la force afin de le redonner symboliquement aux palestiniens. Tout comme il ne faut pas être naïfs, Israël actuellement n'est pas la Palestine d'hier, là ou il y avait des palestiniens il y a aujourd'hui des israéliens, plus nombreux. Faut pas croire que ce sont des terres inhabitées avec les anciennes maisons vides des palestiniens qui attendent leur retour. On ne peut pas se borner à créer un état palestinien dans l'esprit de celui de 1947, c'est sans fin. De la même façon pour la Syrie, à quoi bon vouloir sans cesse entretenir cette rivalité sur laquelle se joue l'Iran, ruminant depuis des années du Golan sous contrôle israélien et agitant la volonté guerrière de le reprendre par la force? Je suis convaincu à 100% qu'Israël cèderait ce plateau du Golan contre un traité de paix lui garantissant que la Syrie ne le militarise pas et cesse sa politique agressive, directement ou indirectement via l'Iran. Idem pour le Liban, le Hezbollah maintient sans arrêt cet esprit de guerre contre Israël, il n'est pas le défenseur du Liban contre une invasion israélienne, il est la cause de toutes les actions que mène Israël sur le Liban, sur la Syrie. Il serait bon de signer un traité de paix, réglant les quelques km² de contentieux contre un désarmement du Hezbollah, la mise en place définitive d'une armée libanaise et d'une collaboration économique, politique. Je suis désolé, mais ces conflits parallèles, qui sortent du territoire israélo-palestinien, même si idéologiquement la cause est leur "défense", doivent cesser. Avoir un pays comme l'Iran qui a comme politique, une lutte contre Israël, ça n'a aucun sens, ça ne fait qu'alimenter des tensions, des conflits pour quel objectif final? La destruction d'Israël pour y installer dans les ruines un peuple palestinien qui depuis parfois plusieurs générations n'est plus chez lui? On va me dire qu'économiquement on aura une Palestine qui va se lever comme Israël l'a fait? Vous pouvez détester les israéliens, mais si vous allez voyager, en Egypte, en Syrie, en Jordanie, au Liban, Israël sera le pays que vous trouverez le plus proche du nôtre, ou les habitants vivent le mieux et ce sont les pays en ruines d'à côté qui veulent amener la paix et la prospérité? Il y a bien plus de réfugiés syriens qu'il n'y a jamais eût de réfugiés palestiniens et visiblement ça ne semble pas tant préoccupés ceux qui font passer les palestiniens comme les plus grandes victimes à défendre du monde. C'est Assad ou son allié le Hezbollah qui ont poussés des millions de syriens à devoir fuir le pays qui vont représenter la cause palestinienne? Qui vont prétendre que ce pauvre peuple persécuté doit retrouver ces terres quand ils ont été sans pitié contre leur propre peuple, dans des conflits qui auront fait bien plus de morts que l'ensemble des guerres d'Israël depuis sa création. Il y a une réelle malhonnêteté comportementale et intellectuelle, un devoir d'exemplarité qui n'est pas là. Israël bombarde Gaza et fait 3-4 morts, ça va évoquer un génocide, mais quand en Syrie ça balançait des grappes de bombes, tuant des milliers de personnes, grand silence, tous des terroristes de toute façon. Quand un palestinien se fait péter dans un bus pleins de civils ou qu'il poignarde des soldats, c'est un "résistant" et non un terroriste? Au bout d'un moment, il faut aller de l'avant, le sort des palestiniens, il est triste, mais l'Histoire est émaillé de ce genre de choses, cela n'a pas poussé le monde à vouloir sans cesse rebâtir ce qui a été perdu. Les faits actuels sont ceux d'une Palestine vaincue avec ses alliés qui n'acceptent pas la victoire d'Israël, ils l'ont au travers de la gorge. Certains pays ont compris et acceptés plus vite que d'autres d'avoir perdu et de vouloir régler les contentieux pour avancer, l'Egypte, la Jordanie et maintenant les EAU. Si pour les syriens, le hezbollah, l'intérêt pour eux et leur pays est de continuer sur la voix de la confrontation, ben on continuera encore et encore d'avoir des bombardements, des violations de territoires, des surarmements, des tensions paralysantes pour la souveraineté du Liban et j'en passe, sans que cela ne change quoi que ce soit à la cause palestinienne, c'est bien ce dernier point le plus important à saisir. -
Relance d'une industrie nationale des munitions de petits calibres
Jésus a répondu à un(e) sujet de Clairon dans Economie et défense
L'indépendance est un vaste sujet qui revêt beaucoup de symbolisme mais qui cache pourtant de nombreuses choses. Si nous produisons des frégates, des blindés, des avions, on peut se dire que nous sommes indépendants, ces productions sont symboliques, mais derrière, nous sommes dépendants du pétrole pour que ces productions fonctionnent. Voilà un exemple ou on a le symbolique de la "production" qui donne le sentiment d'indépendance du pays, mais ou derrière on constate que malgré cela, il y a bien une dépendance à autre chose. La vraie indépendance elle n'est pas seulement symbolique, elle n'est pas seulement idéologique ("sortons de l'OTAN!"), elle est totale ou elle n'est qu'un savoir faire industriel qui donne un faux sentiment de ne pas dépendre des autres. On veut produire des munitions de petits calibres pour éviter que d'un coup, tous nos fournisseurs ne veulent plus ou ne peuvent plus nous les vendre. Là aussi, posons nous la question, cherche t-on vraiment l'indépendance ou le symbolisme? Si je vous demande de savoir si nous avons les mines de cuivres pour produire les ogives, vous me répondez quoi? Et pour le laiton? Si je vous demande si nous produisons l'ensemble des ingrédients pour la poudre? Sommes nous indépendants juste par ce que nous produisons ces munitions? Si demain on est incapable d'obtenir du cuivre ou autres, on est dans le même problème. On pourrait dans ce cas considérer les munitions comme une matière première comme une autre si finalement on ne ferait simplement que produire et non maitrisé l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement pour concevoir ces munitions. L'indépendance qu'on aime à balancer pour la simple production de matériels militaires regroupe en réalité tout un pan qu'on ne mentionne jamais en parallèle. On pense que si on produit par exemple des munitions on sera "assuré" d'en avoir si notre pays se retrouve isolé, mais non, au lieu de dépendre d'une munition toute faîte à l'étranger, on dépendra des ressources principales qui peuvent empêcher la production chez nous. La vraie indépendance nécessite une réelle autonomie qui englobe l'énergie, les matières premières et autres. Je pense même qu'elle commence ici avant de commencer du côté industriel. Cette indépendance revient sur un monde d'hier, ou les ressources sont exploitées chez nous ou alors si nous n'avons pas ces ressources, on va les prendre de force chez d'autres. Désormais le commerce domine largement pour obtenir ce que nous n'avons pas ou que nous ne voulons plus produire pour diverses raisons, c'est ainsi partout dans le monde. Il ne sert à rien de jouer à la fin du monde, aucun pays n'est seul et aucun pays ne peut survivre seul, tous auront besoins d'alliés, de fournisseurs. Donc voilà, il faut voir large -
[MEDOR]
Jésus a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est journaliste qui se spécialise peut-être sur les questions militaires, mais reste un journaliste. Il va chercher le buzz, la polémique, le truc qui fera parler de lui. Même si j'ai compris que c'est de l'humour, une attitude sérieuse et réfléchit c'est au contraire, d'attendre que les turcs fassent un pas de travers, usent de la force. Dès lors qu'ils feront cela, il y aura une "légitimité" qui va pouvoir entrer en jeu, contre eux. Dans la situation inverse, si on décide de tirer sur les turcs, cela va galvaniser leur nationalisme, ça va donner à Erdogan un pouvoir d'agir, lui donner sa légitimité, il pourra se défendre d'être l'agressé. Cela fait des mois qu'on joue à ce jeu avec les turcs, pour l'instant aucun n'a franchit cette étape fondamentale. Il y a beaucoup de symbolique, de politique et de tests dans tout ça, faut pas croire, les turcs avancent tant qu'il n'y a pas d'obstacles, pas la peine de leur opposer notre porte-avions ou de couler leurs navires, il faut créer des points infranchissables, bloquants. En Libye, par exemple, nous le voyons autour de Syrte, les turcs qui jouaient l'option militaire sont aujourd'hui à vouloir "négocier" quand hier ils balayaient cette option en prenant Haftar comme une vermine. Il y a quelques années en Syrie c'était pareil, ils ont abattus un avion russe, ils étaient presque en guerre contre eux, pourtant quand les russes ont posés leurs limites, les turcs ont suivis. Pire même plus tard, à défaut d'avoir un "feu vert" américain pour agir en Syrie, ils l'ont négocié avec Moscou, ils sont entrés combattre Daesh et quand les russes mais aussi les américains ont remarqués les plans turcs qui parlaient d'aller jusqu'à raqqa, de prendre presque tout l'Est du pays, d'un côté on voyait les américains les bloquer à Manbij, les russes avec leurs alliés un peu au Sud et ils ont été vite "bloqués" dans une zone. Ils ont plusieurs fois trouvés des accords avec les russes pour faire d'autres entrées en Syrie, Moscou obtenant (ou l'espérant naïvement) certaines choses derrières. Les turcs ont toujours jusqu'à présent avancés avec prudence, dans les brèches qui s'ouvraient et s'imposaient par l'inaction des autres. Mais il suffisait de mettre quelques blindés américains ou russes avec de gros drapeaux pour leur bloquer le passage, alors même qu'ils avaient un rapport de force nettement favorable. En Libye, dès que les égyptiens sont entrés dans la danse, les turcs n'avancent plus. On doit bien voir cela, les turcs ne tirent pas sur les obstacles qu'on leur met, même quand ils ont le rapport de force avec eux. Ils savent comme tous les pays savent, qu'il y a un état fondamental de légitimité à prendre en compte dans l'action militaire qui vous fera passer pour le bon ou le mauvais, pour celui qui agresse ou celui qui se défend, le jeu d'alliance derrière, n'est pas le même, les risques de sanctions et autres, également. La Turquie n'est pas aujourd'hui capable de survivre économiquement seule. Elle a besoin du commerce extérieure, besoin de l'énergie (pétrole/gaz) extérieur. Même si son industrie militaire semble concevoir de nombreux équipements, en réalité, elle dépend fortement de l'extérieur, ses produits nationaux sont souvent construits avec l'aide d'entreprises étrangères (produits sous licences), par des collaborations ou des importations. Leurs blindés Kirpi qu'on voit partout en Syrie ou en Libye, ben le moteur, leur transmission c'est américain, leurs hélicos, leurs drones, c'est pareil, énormément de choses sont importés ou nécessite de maintenir le partenariat pour produire localement. Alors bien entendu Ankara cherche à être indépendant, ils le disent ouvertement, c'est aussi l'objet de leurs manoeuvres actuelles, mais ils ne le sont pas aujourd'hui et ne sont donc pas en position de force pour ouvrir le feu. Il n'y a que l'aspect politique (risque d'échec), la frustration, l'aveuglement nationaliste qui pourrait pousser à se considérer comme autosuffisant pour affronter le reste du monde qui pourrait pousser à cela. Mais ils auront beaucoup à perdre. -
Demain il arrive. La ministre se rend au Liban également ce jeudi, sans doute pour accueillir le navire, faire un petit discours
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terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Une inhumanité à devoir présenter un papier? Car c'est vraiment le seul point que j'ai déroulé en rapport à cette liberté de circulation qu'ont les terroristes? Vous voulez une enceinte mais une liberté de circulation? Sans contrôles aux entrées? Mais ça ne va servir à rien, moi je veux éviter d'avoir des vers dans les fruits (cités fortifiées) qu'on aura créer, éviter que depuis ces cités, les terroristes puissent continuer comme avant. Quand vous allez sur l'autoroute, vous vous sentez en dictature? Non pourtant on vous demande bien de prendre un ticket quand vous y entrez et de le remontrer à la machine quand vous sortez pour payer? Sur la papier on voit bien ou vous l'avez pris, on voit ou vous êtes sortis, on voit les dates, les horaires, des caméras peuvent identifier votre véhicule? Quand vous êtes sur l'autoroute, vous ne pouvez pas en sortir, vous avez des barrières de chaque côté, est-ce un frein à votre liberté? Si pour vous, ce que je propose est une dictature, alors en France nous vivons dans une dictature, l'autorisation de sortie pendant le covid qu'on devait présenter aux autorités, d'une violence inhumaine, un contrôle d'identité dans la rue, digne de Staline et je ne vais pas évoquer un contrôle des papiers du véhicule par la gendarmerie sur un rond point ni si vous avez bien le ticket de stationnement quand vous êtes garés en ville... Ne détournez pas grotesquement ce que j'avance en imaginant cela comme un flicage généralisé, cela ne concerne que les déplacements et les entrées en dehors des enceintes ainsi que le contrôle et le suivi des véhicules qui peuvent servir une cause terroriste. Vouloir juste des murs sans en assurer l'efficacité sur le long terme, sans vouloir avoir un impact négatif sur les terroristes à l'extérieur, c'est voué cela à un échec et l'ennemi sera vite dans le fruit et pourra facilement l'exploiter de diverses manière et finira par attaquer de l'intérieur quand nous l'imaginons à l'extérieur. Non cela ne transformera pas ces pays en dictatures militaire par ce qu'il faudra faire un papier pour sortir le représenter pour rentrer, accepter un contrôle d'identité et une fouille de la voiture, coller une vignette sur son véhicule qui aura été déclaré dans le recensement de la ville ou représenter ce papier sur des checkpoint servant de "carrefour" routier. Je n'évoque pas non plus une "déportation" de la population dans les villes fortifiées, j'évoque une incitation au déménagement et une attraction des villes en les développant (eau, électricité, denrées, travail, sécurité etc...). Je ne dis pas qu'on va aller déloger les gens par la force comme vous le sous-entendez. En plus du message du dessus qui éclaircira "l'extrémité". Je ne parle pas de l'ensemble du pays, mais du Nord du Mali, le fleuve Niger faisant office de "frontières" géographiques sur l'Ouest. L'ensemble du réseau routier ne sera pas remis en cause, il n'y aura pas de réformes à faire, les villes ne vont pas s'inventer, il y aura simplement quelques routes à faire, d'autres existent déjà comme le RN17, elles seront juste à consolider en établissant deux fossés pour empêcher d'y entrer ou d'y sortir n'importe où. LEn fait il n'y a que 3 routes, une qui longe le fleuve, une qui va vers le Nord et une autre vers Ménaka, ce n'est pas la mer à boire. En réalisant ces routes (et les fossés) on va déjà cloisonner des zones, poussant à devoir passer par les points de passages qu'on aura définit. L'architecture extérieure de ces villes ne sera pas chamboulé et si les habitants s'opposent à être protégé du terrorisme en raison d'un mur qui ne sera pas non plus des murs en béton de 10m de haut, ce serait étrange. Les gens réagissent mal pour porter un masque, mais trouvez vous cela normal quand ces mêmes personnes, il y a quelques mois, insultaient le gouvernement d'irresponsabilités de ne pas avoir de stocks? Maintenant elles ont ces masques et ne veulent pas le mettre? Au bout d'un moment, il convient de se poser la question de savoir si une contrainte imposée de force va à l'encontre de l'intérêt général... Les GAS devront s'insérer dans le dispositif en échange d'une gouvernance politique dans leurs villes fortifiées. Ils seront poussés à une démilitarisation contre rémunération (c'est pour cela que j'ai évoqué les bureaux de "pacification"), les réfractaires devront être trainé de force dans le dispositif, si l'armée malienne se ferait tiré dessus, l'appui de la MINUSMA et de Barkhane poussera à les insérer dans le dispositif. On pourra recruter nombre d'entre eux dans les milices que j'ai aussi évoqué, là aussi désarmée. Donc il y a bien une cohérence à faire venir et à incruster la MINUSMA dans cet ensemble de places fortifiées, pour encadrer une armée malienne, pour servir de médiateur, d'appuis, face à des groupes touaregs qui ne se laisseront pas dicter facilement une tutelle de cette armée. On pourrait même pousser à faire cohabiter progressivement la MINUSMA, l'armée malienne et les touaregs dans les villes du Nord. Il faudra naturellement faire un accord. La mixité ethnique ne changera pas, les habitants des villes seront les mêmes qu'actuellement. "Nous" comprend les autorités maliennes, la Minusma, Barkhane et les forces alliés. L'ennemi c'est le terrorisme, les divers trafiquants, malfrats mais aussi les groupes séparatistes extrémistes qui remettent en cause l'intégrité territoriale du Mali et se refuse au dialogue. Pas besoin d'une politique cohérente du Mali, l'infrastructure, les idées, l'assistance viendra de la France, de l'ONU, Bamako aura à exécuter cela en envoyant des hommes en vue d'arriver petit à petit à une émancipation de la tutelle onusienne et in fine de Barkhane. Cette politique ne nécessite pas tant de moyens que cela. -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Ah non, ce que je propose n'a pas été tenté. Il faut considérer tout l'ensemble que je met en avant. Actuellement ce qui est réalisé , ce sont des bases fortifiées près d'une ville, que ce soit nous, l'ONU ou autres, justement sur un modèle que je vais qualifier de "classiques" qui est à mes yeux un "isolement" vis à vis de la population. Moi ce que je souhaite, c'est par exemple, des villes comme Gao, Kidal, Tessalit, Aguelhoc, Ménaka et d'autres soient définis comme des places fortes qu'on ira ceinturer de la même façon que nous le faisons pour une FOB dans le but de pouvoir contrôler toutes les entrées et les sorties des populations, empêchés les infiltrations. Dans chacune de ces places fortifiées on y installera l'armée malienne ainsi que l'ONU (au début). La MINUSMA est peut-être inutile dans le combat contre le terrorisme, son mandat est ce qu'il est, il faut savoir l'exploiter. La protection des populations, la légitime défense, ben ça fera l'affaire pour cette mission. L'armée malienne, il ne faut pas non plus trop lui en demander, c'est pour cela que je souhaite voir l'ONU chapeauté avec eux cette mission. Actuellement il y a un gros problème avec les armées locales, car bien souvent leurs protections défensives ne valent rien, elles vont parfois même s'installer dans des bâtiments sans aucunes protections, vous entrez dedans comme vous voulez. Ils ont souvent une piètre organisation si ce n'est de la négligence pour établir une surveillance et tenir les hommes prêts "au cas ou", sans contact avec des renforts. Les grosses tartes qu'ils se prennent, viennent de là. Autre chose que je propose c'est de relier toutes ces cités fortifiées entre elles, par de vraies routes, des routes qu'il faudra rendre incontournable et non franchissable, j'ai évoqué par exemple des tranchées de part et d'autres. Il faut contraindre la circulation sur ces axes, rendre toute circulation en dehors suspecte, contraindre les véhicules à passer par les cités fortifiés ou des checkpoints (qui seront imposants, bien défendue et protégé comme une FOB). A côté de cela on rend la circulation difficile au niveau des frontières en creusant des tranchées. Petit à petit on va transformer un désert ou l'on passe partout, en une zone ou il y a des points de passages et c'est ici que se joue toute ma stratégie. Car il faut bien prendre en compte que ceux d'en face peuvent très bien connaitre la région, ils "dépendent" d'un commerce, de ressources (même humaines) locales, ils ont besoin de nourritures, de carburants et ça ne se trouve pas en creusant dans le sable. On ne cherche pas à contrôler/protéger le désert mais les gens qui s'y trouvent et il n'y a d'intérêt que dans les zones ou ils vivent. Je le dis honnêtement, les types qui sont planqués au milieu de nulle part, on s'en fout, n'allons pas les chercher bêtement à tourner en rond souvent pour rien, attendons qu'ils viennent à nous, dans nos pièges, dans les "passages" qu'on établit, c'est là qu'on va et qu'on doit les cueillir. * Car quand toute cette structure de fortifications, de routes et de tranchées seront mises en place, qu'on aura isolé l'immense majorité des habitants dans un espace protégé, il faudra enchaîner avec la deuxième étape, immédiatement, c'est celle du renseignement. Cela passera par un système simple, le recensement de tous les habitants de chacune des villes fortifiés (ce sera plus ou moins faciles en fonction de la taille), l'identification de tous les véhicules à moteur aux mains des habitants de ces villes, l'attribution d'une vignette de couleur à chaque véhicule pour en différencier la fonction (usage privé/professionnel), ainsi qu'un numéro propre à sa ville d'identification (exemple Gao = 1, Kidal = 2, Tombouctou=3...). Cette vignette facilitera une reconnaissance "hors fichier" en dehors des cités. Pour sortir des cités, il faudra au préalable faire une demande ou il sera indiqué le nombre et l'identité des passagers, le véhicule utilisé, la destination, les dates aller/retour, les temps, ce qui est transporté. Ce papier sera délivré par des autorités administratives intérieures à la ville. Cette autorisation de circulation sera nécessaire pour passer les différents checkpoint, pour rentrer dans d'autres villes fortifiées, ce sera également une base de travail essentiel pour le renseignement. Un garde qui voit un véhicule avec un passager non signalé, c'est un problème, que ce n'est pas le bon véhicule, c'est un problème, que pour faire un trajet qui prend 2h (prenons en compte qu'il y aura les routes) il mettra 48h, c'est un problème. Tout devra sans arrêt être tamponné, les horaires d'entrées et de sorties inscrites par le poste de garde. On identifiera rapidement et en permanence ce qui ne va pas, pour ensuite surveiller les personnes suspectes. C'est une contrainte aux habitants mais c'est nécessaire et si on voudra pousser les choses encore plus loin, très rapidement on peut interdire réellement des circulations de véhicules, pouvant aussi interdire ceux d'autres villes de pénétrer, d'autoriser uniquement ceux des professionnels de mettre en place des parkings extérieurs avec des navettes. Il faut se donner les clés pour contrôler la circulation des véhicules et moto, ce n'est pas juste en décrétant qu'il ne faut pas rouler avec que ça marche, car ce qui fait la force des individus d'en face, c'est cette mobilité offerte par les engins motorisés, sans cela ils ne feraient pas ce qu'ils font. On pourrait même jusqu'à aller noter le niveau de carburant de chaque véhicule pour voir que les terroristes ne cherchent pas à piocher des les réservoirs de véhicules autorisés. D'ailleurs on devra mettre des stations essences dans ces cités, on pourrait même demander à ce que chaque véhicule qui y passe soit enregistré avec le nom du conducteur, là aussi, si on voit un véhicule prendre 500 litre en une semaine, il y a un problème. Croyez moi, que des idées comme cela j'en ai un paquet et que comme toujours, ce sont des choses qui peuvent faire chier mais qui servent à la sécurité et ça ne dérange réellement que ceux qui ont des choses à se reprocher, ce ne sont même pas des mesures extrêmes. Le but c'est vraiment d'assécher l'ennemi en dehors de ces zones là, de le pousser à prendre des risques pour s'approvisionner, de le limiter dans ses possibilités de déplacement, de le forcer à passer à certains endroits et de le dénicher quand il veut s'infiltrer. Dans le même temps, offrir aux habitations isolées en dehors de ces fortifications, des aides et du terrain pour déménager, on doit forcer à concentrer les habitants à l'intérieur. Pour ce qui est justement de l'intérieur, il est bien de mettre en place un bureau de pacification (surtout dans le Nord). Ce bureau servira à acheter auprès des habitants, des éléments militaires en leur possession, que ce soit des armes, des munitions ou tout autre. Il faut vider les villes fortifiées de tout ce qui peut servir à un combat armé. Ce bureau pourra aussi servir à acheter de l'information auprès de la population, pour de la délation et autres. Il faut savoir payer le renseignement. Derrière cela, la création d'une milice de la ville, constitués de personnels locaux, seraient le bienvenus pour appliquer la "police" dans l'enceinte. Cette milice ne sera pas armé (ou au mieux de bâtons) et sera aussi une mine d'information à exploiter et à récompenser, c'est con, mais avec un peu d'argent, les langues se délient et on évite aussi une certaine corruption, d'autant plus facilité financièrement quand les revenus des habitants sont bas. L'ennemi cherchera à attaquer ces positions fortifiées, il cherchera à miner les routes, ce sera normal. Mais il faut savoir aussi qu'actuellement l'essentiel de ses mines sont faibles et si on roule dessus, c'est parce qu'il n'a qu'un peu de sable à enlever et à recouvrir. Creuser une route, ça se voit, il n'y a pas en face la sophistication de ce qu'on pouvait trouver en Afgha, ils n'ont pas une masse d'explosifs, ni le temps de pose qui va avec, ni la quantité d'hommes pour réaliser de gros IED. Des routes qui en plus, seront souvent empruntés par des civils, des bases fortifiés qui ne seront plus juste militaire, les terroristes toucheront des civils et le sentiment de défiance à leur égard, grandira, ils perdront dans le temps le peu de soutien qu'ils peuvent trouver localement. Autre élément important que je n'ai pas indiqué, c'est qu'il faudra établir un réseau de communication pour venir renforcer un site attaqué, là par exemple Barkhane peut entrer dans le jeu militairement avec ses aéronefs mais dans toutes les phases précédentes, les autorités locales en parallèle de l'ONU seront suffisantes. Je ne dis pas que c'est nous qui devons construire de FOB au milieu de nulle part, mais qu'il faut se concentrer sur ces villes "clés" en jouant sur un enrichissement et un développement local sur ces axes, d'oublier le désert, les terroristes seront isolés et erreront en vain quand ils ne seront pas eux-même incapables de poursuivre leur lutte, ils se montreront et s'useront (même s'ils causeront des pertes) sur ce dispositif. Le plus compliqué est de construire l'infrastructure (tranchées) aux frontières pour isoler des zones, construire les routes, construire les fortifications. Quand cela sera en place, le reste ne sera pas coûteux à tenir, à faire fonctionner, ce sera une logique sécuritaire, une méthode d'organisation, de cohérence du réseau. L'aide humanitaire, les projets de développements s'articuleront aussi sur ces cités fortifiées, que ce soit pour l'eau, l'électricité et j'en passe. Diviser pour mieux régner, chacune de ces cités est une division. Désolé pour la longueur et pour ceux qui se lasseront de lire -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Vous savez à force de voyage au pays des Cpasnous, on prend vite le réflexe d'accuser la France pour se déresponsabiliser. Je défend depuis plusieurs années, depuis que j'ai été sur Serval, une telle stratégie. Car quoi qu'on en pense, la zone a beau être vaste, la densité de population est très faible, les villes et villages peu nombreux dans les zones ou nous nous trouvons. Ce qui frappe c'est que ces villes, nous le savons, sont des points de ravitaillements, des points de passages. Elles sont généralement totalement "ouvertes" de tous les côtés. Pour moi, il faut fortifier les zones habitées, sans en faire forcément de grosses forteresse, il s'agit surtout de pouvoir contrôler ce qui rentre et ce qui sort, d'en tirer des renseignements. On peut faire simple et le faire même très vite, pour pas cher, un fossé, un rempart en bastion wall, des barbelés des tours d'observations en réseau avec des unités rapprochées dans l'enceinte (en alertes), 2-3 portes d'entrées/sorties. Ces bastions seraient tenus par l'armée malienne mais également la MINUSMA avec des roulements d'effectifs permanents et non prévisibles pour casser la routine et une possible corruption locale. C'est à partir de là qu'on devrait mettre en place les contrôles d'identités, fouilles, interdire le transport de carburant et autres. On pourrait ainsi donner à l'armée malienne (ou d'autres armées) un vrai "contrôle" des populations, une protection des menaces extérieures et l'aider également à sortir les ennemis intérieurs. Le mur d'enceinte a un effet psychologique sur les populations, un sentiment de sécurité, une sorte de conditionnement ou on a plus facilement tendance à balancer son voisin qu'on sait "collaborateur" avec l'ennemi. ** L'enceinte, c'est aussi vieux que le monde, pourtant dans le milieu militaire nous l'avons abandonné, car nous la trouvons inutile par rapport aux armements modernes, ce qui est vrai. Sauf que dans le même temps, on ne pense pas aux conflits asymétriques ou l'ennemi cherche à se fondre dans la population, l'exploite, se ravitaille auprès d'elle, la menace quand on a le dos tourné, quand elle n'en paye pas le prix du sang pour la terroriser et obtenir son silence et sa collaboration. Nous sommes détachés de la population, nous sommes dans nos bases fortifiées qui protègent contre les infiltrations et les attaques nos hommes, c'est bien oui, mais derrière ces enceintes, le monde appartient à ceux d'en face, la population est dans la zone ennemie ou alors elle se sentira perdue, impuissante, abandonnée. On doit devenir les "protecteurs" des populations, pas simplement se montrer un jour sur trois. Ce rôle de protecteur est à filer aux forces locales, nous pouvons aider à la construction des fortifications, mais nous ne les tiendrons pas, on prendra juste les renseignements, on assistera tactiquement l'organisation et de possibles actions à mener pour chacune de ces zones. A côté de cela, on pourra se concentrer à 100% sur les "espaces", ceux d'en face ils ont beau avoir des "caches", ils sont tous dépendants des villes, pour le carburant, la bouffe. En ayant établit une fortification permettant de contrôler les entrées et les sorties, on pourra au fil du temps identifier les éléments douteux, on pourra suivre des mouvements, ce sera un travail de renseignements qui payera sur la durée. En parallèle de cela, il est important aussi d'établir une infrastructure routière, généralement il faut juste une seule route, un seul axe qui relie toutes les villes fortifiées. Ces axes principaux doivent servir au déplacement des populations, au développement économique, mais aussi à nous, pour faire rapidement de longue distance mais aussi économiser le potentiel des véhicules. En établissant ces axes, on rendra immédiatement suspect tout véhicule ne l'empruntant pas, car il n'y aura pas de raisons de les quitter. Ces axes seront aussi des axes de patrouilles et de checkpoints pour les armées locales. Il faut faire bien visiblement des checkpoints au milieu de ces routes, pas des checkpoints improvisés du jour au lendemain, ou de petits checkpoints qui seraient vite pris pour cible, mais de gros points fortifiés, bien défendues, avec du monde (une compagnie environ car elles auront un rôle sécuritaire), qui soient fixes et qui deviennent des points de passages "obligés" pour tout véhicule. Là aussi, c'est une logique comportementale, une personne qui n'a rien à se reprocher, transportant par exemple de Gao à Kidal de la marchandise, prendra l'unique route pour s'y rendre, passera par ces checkpoints qui ne seront que des formalités pour elle (permettant en plus de suivre les déplacements si on met en place un tel suivi des déplacements, ça peut être informatique, mais aussi sous forme de tampon sur des titres de déplacements qu'on peut aussi imposer aux déplacements entre zones fortifiées). Par contre une personne qui a des choses à se reprocher, cherchera à éviter les contrôles, elle cherchera à quitter la route pour contourner ces checkpoints, c'est là qu'il faudra être attentif, que ce soit par des moyens au sol ou via des drones, l'unité sur le check-point détenant une capacité d'action rapide pour une interception. Pour "imposer" l'usage de la route, on peut construire de part et d'autres des fossés, empêchant de la quitter, tout comme au niveau des checkpoints on peut créer également un fossé sur la longueur, sur plusieurs km s'il le faut. On lésine beaucoup trop sur ce genre de méthodes "permanentes" qui n'est pas forcément directement une "action" militaire. Pourtant, c'est à mes yeux, une base de défense et de perturbation essentielle qui amène son lot de renseignements. De la même façon, on se dit toujours que les frontières sont des passoires, ça circule comme on veut, mais pourquoi donc ne pas entreprendre un grand chantier pour y construire des fossé? Il ne s'agit pas de faire un mur complexe et coûteux comme les américains font face au Méxique, mais juste des crevasses empêchant la circulation "libre". Car sachant qu'en plus, il y a de nombreuses zones qui sont tellement rocailleuses qu'elles sont impraticables, ça réduit de facto les zones à creuser. Ne pas hésiter également à y laisser des brèches qui seront rapidement connues de l'ennemi et nous permettra de l'observer, le traquer et le neutraliser dès qu'il y passera. En lançant ce genre de travaux, qu'on peut financer par notre aide au développement, par des fonds onusiens ou avec une aide des pays concernés, ça pourrait aussi donner du travail et donc de l'argent à des locaux. On peut très bien avoir les locaux à coup de pelles et de sceaux qui viendront creuser le fossé autour de leur village et remplir les bastion wall derrière avec la terre extraite. Idem pour les tranchées aux frontières. Il faut rendre compliqué les déplacements, il faut rendre compliqué l'infiltration dans les zones urbaines -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Le coût n'est pas énorme, nous sommes loin d'un conflit financierement usant comme pouvait l'être le conflit irakien pour les américains, On donne 10 fois plus dans l'aide au développement chaque année qu'à nos opex. De plus, quoi qu'on en pense la plupart de cet argent reste dans la poche des français que ce soit les personnels militaires ou via les industriels et autres. C'est aussi un bon terrain nécessaire pour amener de l'expérience aux hommes, pour révéler des manques ou des problèmes au niveau des matériels qu'on pourra combler pour ne pas se faire surprendre ultérieurement dans une opération plus importante. La politique de la France Afrique n'a rien à voir. Nous sommes face à une menace terroriste et non à la défense de politiciens contre leurs opposants, il ne faut pas tout confondre et mélanger juste par rejet de l'interventionnisme français. Si on se retire, c'est la merde, les locaux ne s'en sortiront pas et s'il faut encore expliquer aujourd'hui que le terrorisme n'a pas de frontière, c'est qu'il y a un problème. On a vu hier 6 français se faire tuer, croyez vous que ça s'arrêtera si nous partons? Que c'est nous qui empêchons l'émergence capacitaire des armées locales? Il faut voir la réalité et le monde comme ils sont et non pas rêver d'un monde imaginaire ou tout irait bien. J'aimerai bien faire un bonhomme de neige , ma femme me dit non ça ne sert à rien il fait 40 degré et il n'y pas de neige, j'ai beau insister, j'ai beau dire que si je ne peux pas en faire un c'est la faute de ma femme, sauf que non, elle a raison, il n'y a ni la neige ni la température pour espérer en avoir. Les africains c'est pareil, ils critiquent la France en pensant que c'est elle la responsable de tout, ils pensent pouvoir tout faire seul, se laissant emporter à faire passer leur armée nationale comme excellente, mais ils sont à la ramasse. Souvenons nous au lendemain de notre arrivée au Mali, le plan était simple, nous retirer au plus vite, par l'arrivée des casques bleus et la formation de l'armée malienne avec l'aide des européens. Même pas un an après, des officiers maliens recevant nos moyens et les hommes qu'on a formé se sont laissés emporter par leurs émotions et sont allés, seul, sans concertation avec nous, reprendre Kidal, Ilsse sont pris une branlée par le MNLA, ces touaregs qui 2 ans avant s'étaient fait totalement dépassés par les GAT. C'est nous qui avons bloqués leur avancée, Gao, Tombouctou et bien d'autres étaient des villes ouvertes aux touaregs. Que dire ensuite de ces maliens qui pensent tout savoir derrière un écran et accusent en permanence la France d'empêcher l'armée malienne d'aller reprendre le Nord? Qui disent qu'on est en train de piller leur désert de cailloux ? Ils sont déconnectés de la réalité, ils n'ont pas conscience de ce qui se passerait sans nous. -
terrorisme Opération Barkhane
Jésus a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
La politique britannique porte un nom, c'est le Commonwealth. Mais il faut cesser de penser que les anciennes colonies britanniques s'en sortent mieux que les françaises. Chaque pays a ses particularités, on ne va pas comparer le Mali avec l'Afrique du sud en faisant une généralité. La France est peut-être plus active militairement mais ça ne veut pas dire que c'est la preuve qu'il y a plus de problèmes. Vous pensez que le Zimbabwe, le Soudan, le Nigeria vont bien? Ils pourraient très bien agir contre Boko Haram, mais s'ils ne le font pas ça ne veut pas dire que le pays va bien juste par ce qu'on se laisse aveugler par la tente pétrolière. Les britanniques étaient bien intervenus au Sierra Leone il y a 20 ans, ce pays va t-il mieux économiquement et securitairement que sa voisine la Côte Côte d'ivoire ? Non, mais vu qu'on ne cherche pas vraiment à voir ses problèmes, on ne s'en préoccupe pas, la France regarde ses zones d'intérêts, on communique dessus et forcément on ne voit que cela. Allons me dire que le Nord de la Somalie est un havre de paix? Qu'au Kenya on ne connait pas le terrorisme? Que la politique en Gambie est un modèle pour son voisin sénégalais ? Faut arrêter un peu, bien souvent ce sont les africains qui aiment bien idéaliser une réussite dans les anciennes colonies britanniques pour diaboliserla Franceet ses liens avec l'Afrique, mais ils choisissent bien leurs exemples. Même l'Afrique du sud devient de plus en plus un bordel. On peut regarder du côté belge, comment que c'est la RDC et le Rwanda? L'Italie avec la Somalie (le reste), la Libye ou l'Érythrée ? Non sincèrement il y a un problème africain et en dehors de l'Afrique du Nord, dès que ça descend, c'est la merde, pas la faute à la politique ou aux interventions françaises. Certains peuvent être heureux d'avoir des ressources naturelles comme le pétrole, exploiter par et pour l'étranger, ça leur donne un semblant de développement économique, mais quand les prix dévissent, ben ils accuseront les blancs ... -
C'est con mais la FINUL a son mandat qui est ce qu'il est
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Il y a un pas mal d'engin de l'armée qui vont partir avec le Tonnerre
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Il faut bien différencier les prototypes qui servaient à donner un visuel à échelle 1:1 et le produit final. En effet aujourd'hui le Griffon est plat sur les côtés , ce sont les modèles qui sont livrés qui sont à prendre en exemple même s'ils n'échapperont pas à des corrections, leur forme restera. Oublions donc les modèles d'exposition. Ce qui coince encore en ce moment par rapportaux premières livraisons , ce sont les tourelles définitives et les kits. Il y aura des kits de surblindage qui comprendront comme ici des plaques en céramiques mais aussi de filet anti RPG. Les premiers VBMR qui partiront au Mali dans un an devront être complet, avec tous leurs éléments, car au-delà du symbole, ce déploiement aura aussi vocation à éprouver la bête, le but est d'en débusquer tous les problèmes pour apporter les modifications nécessaires. Car il y en aura, comme il y en a déjà sur les premiers sortis d'usines, c'est normal, notre intérêt c'est qu'on peut aussi transposer cela directement sur la production. Le véhicule va donc faire un tour précurseur terrain chaud qui aura pour but de vérifier qu'il n'y a pas de gros problème pour accomplir la mission et remettre en question un premier déploiement opérationnel qui verrait tous les véhicules inaptes. Il est également prévu une utilisation en zone froide.
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Russie et dépendances.
Jésus a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Loukachenko élu avec 99% des votes, les autorités demandent à l'opposition de rester calme, que le résultat doit être affiné, il pourrait descendre jusqu'à 98% selon certaines sources sérieuses désireuses de garder l'anonymat. -
Effectivement, le problème c'est que vous êtes très orientés et dès lors que ça ne rentre pas dans votre orientation vous cherchez à amener votre vérité partisane (que vous faîtes passer pour mon "ignorance") qui doit subtilement favoriser les intérêts du Hezbollah tout en le rendant acceptable. Je ne dis pas cela, je dis que l'Iran avec le Hezbollah à une énorme influence perturbant une cohésion nationale, je ne dis pas que s'il n'y a pas de cohésion nationale au Liban, c'est à cause et seulement à cause du Hezbollah. En tout cas vous ne pouvez pas nier qu'avoir une milice armée d'une communauté religieuse, la seule n'ayant pas acceptée de déposer les armes, soit bon pour l'unité du pays, soit un fondement pour construire cette unité. Je n'oublie pas la guerre civile, je la mentionne (même si je ne vais pas la développer), mais je sais reconnaitre que le Hezbollah en est une conséquence, qu'il en a été un acteur et qu'il est comme je l'ai dis juste avant, toujours lourdement armé sans une quelconque légitimité. Peu importe la recherche de légitimité que le Hezbollah tente de se donner, d'obtenir, techniquement, nul part, une milice non étatique à l'intérieur d'un pays c'est un problème à la légitimité même d'un gouvernement, de son armée, du pays tout entier. Je le redis, le Hezbollah est un sérieux problème, non pas dans sa représentativité d'une communauté chiite, mais dans sa force armée, par son idéologie politique anti-israélienne qui ne cherche pas à tourner la page et reste bloqué dans une lutte permanente. Le peuple libanais a souffert des israéliens, oui et alors? Le peuple français n'a t-il pas souffert des allemands? Au bout d'un moment, il faut savoir, soit vous voulez la paix, soit vous vous préparez à la guerre. Le Hezbollah cherche la paix ou se prépare t-il à la guerre? Le Liban a t-il un intérêt à faire la guerre à Israël? Cette idéologie anti-israélienne, de vengeance et de haine permanente ne fait pas évoluer le Liban dans la bonne direction. Vous pensez sincèrement que si le Hezbollah n'existerait pas, il y aurait la même tension avec les israéliens? Que le Liban serait envahit? Non tout cela c'est du folklore qui permet a Hezbollah de se donner une raison d'exister, d'avoir des armes, c'est tout. L'idéologie anti-israélienne, portée aujourd'hui essentiellement par l'Iran la Syrie et leurs alliés non étatiques (dont le Hezbollah), qui séduit encore beaucoup dans la rue arabe, qu'apporte t-elle concrètement? Cette politique doit-elle être soutenue et doit-elle continuer pour recréer des guerres en espérant que la prochaine sera différente des autres? Moi quand je vois l'Egypte qui a pris le chemin du dialogue, de la recherche de la paix, changer de politique, Israël était présente pour signer, lui rendant au passage le Sinaï. Avec la Jordanie c'était pareil, un accord de paix, des conditions et c'est bon, l'essentiel des tensions sont réglés. Mais la Syrie du père de Bashar, n'a jamais voulu faire un accord avec les israéliens, ses sbires libanais non plus. Une obsession de la confrontation, de la vengeance, ça reste l'éternel ennemi israélien. Bordel, mais pourquoi donc ne pas faire comme l'Egypte et la Jordanie? Se mettre autour d'une table, négocier un traité de paix, la Syrie pourrait reprendre son plateau du Golan, même si Israël pourrait lui imposer une démilitarisation permanente? Mais non, ça préfère encore à rêver et vouloir la guerre, reprendre cela par la force. Ce n'est pas Israël qui est venu envahir la Syrie, c'est la Syrie qui a perdue la guerre qu'elle a lancée, le plateau du Golan, comme le Sinaï d'hier, c'est pour Israël, l'objet d'un chantage, mais tant qu'en face on ne veut pas la paix, ben ça continuent. Le Liban c'est pas mieux, pourquoi ne pas arriver à faire un traité de paix qui conditionnerait au désarmement du Hezbollah, à dessiner et fixer les frontières, ne croyez pas qu'Israël n'est pas prêt à céder le moindre m², derrière cela Israël s'engageant à respecter l'intégrité territoriale du Liban que ce soit en le survolant ou je ne sais quoi. Malheureusement ce genre de choses, le camp que vous défendez n'en veut pas, ils préfèrent la confrontation, il veut la confrontation, il s'arme en vue de la confrontation et un traité de paix, surtout pas. Ce camp s'imagine qu'il ne peut rien obtenir d'Israël, qu'il faut y aller de force. C'est une politique à part entière, il y a une population qui haït tellement les israéliens, qui ont tellement de rancoeur d'avoir été vaincus, que certains gouvernements et responsables jouent dessus pour obtenir un soutien populaire. Chacun ses choix, mais il ne faudra pas se plaindre, ces traités de paix sont faciles à faire, il faut juste de l'initiative politique et une volonté d'avoir la paix. Contrairement à la paix israélo-palestinienne qui elle, s'avère bien plus complexe, si ce n'est impossible. Au bout d'un moment, comme partout il y a un devoir de lucidité et d'acceptation de la réalité, on ne peut plus considérer Israël de nos jours avec la situation d'il y a 60 ans. Vouloir effacer Israël pour refaire l'état palestinien d'alors est impossible, Israël et ses millions d'habitants sont là et ne disparaitront pas, il faut faire avec, d'autant plus que c'est une puissance nucléaire, donc le pays ne sera jamais "capturé" comme certains l'entendent. Donc moi aussi j'ai un parti pris évident, c'est celui de la paix, du dialogue, de l'entente. J'identifie que la politique de lutte contre Israël, depuis des décennies n'apporte que le malheur, la tension et que ce sont ceux qui veulent faire souffrir ou punir les israéliens qui sont dans la merde, qui ont divers problèmes intérieurs. Quand vous voulez oeuvrer pour votre pays, vous faîtes des choix qui sont bons pour lui, la guerre ne doit se justifier que par nécessité. Je dis pas, si demain le gouvernement libanais avec l'armée commence par massacrer le peuple qui réclame du changement politique et que le Hezbollah s'y interpose, je pourrai changer d'avis, mais est-ce qu'on risque d'assister à cela?
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La récupération politique n'est pas "intérieure", les français s'en foutent un peu de ce genre de choses, ils ne vont pas commencer par aimer Macron s'ils le détestaient avant, de la même façon qu'en France ce n'est pas en faisant une opération militaire qu'on va remonter dans les sondages (pour ceux qui pensent que des présidents feraient leur petite guerre pour être réélu, c'est une connerie) La récupération politique c'est celle du Liban. C'est de devenir une puissance influente sur la direction politique du pays. En pouvant "jouer" de cette influence, on peut favoriser ou défavoriser certains camps, certaines personnalités qui derrière mèneront une politique et des choix qui peuvent avantager notre pays (par des contrats commerciaux ou on sera privilégié, des facilités militaires et j'en passe). L'influence peut s'obtenir à divers niveaux outre le politique/diplomatique, on a l'influence économique, culturelle, militaire. Là au Liban, la France a un rôle historique, il y a des liens proches, il y a aussi au Liban une forte communauté chrétienne, qui comme ailleurs, s'inquiète de voir la laïcité, sa culture, sa religion menacée par un courant musulman qui se renforce. Pas étonnant que ce pays est déjà passé par deux guerres civiles. Au niveau politique on a beaucoup laissé filer, même en misant sur quelques figures (Hariri Saad) ces dernières années, la situation de tout l'échiquier politique libanais fait que ça bloquait, que rien ne pouvait se faire "tout seul". Militairement, nous ne sommes plus engagés dans ce pays, on a remis ce rôle à l'ONU. En 2006 bien qu'on ait été actif au niveau du renforcement de la nouvelle FINUL, ça reste l'ONU qui gère et assume cela. Le Hezbollah via l'Iran a un réel rôle militaire, une réelle influence militaire qui perturbe l'ensemble de la cohérence de la nation, c'est à dire qu'ils font de l'ombre à l'armée nationale, retirant presque aux autorités politiques leur rôle de protecteur, leur faisant perdre une prérogative, une légitimité et un devoir envers le peuple. Il ne faut pas se leurrer, le Hezbollah est un vrai problème au rétablissement d'une normalité politique, sécuritaire et même de société dans ce pays. Nous avons bien essayé de renforcer l'armée libanaise (au même titre que les américains), misant même sur les saoudiens par exemple pour financer l'achat d'armes au profit du Liban, mais ça a toujours merdé, car l'incertitude politique (prise de pouvoir par le Hezbollah, donc main basse sur les armements de l'armée) était trop forte. Actuellement que peut-on faire? Que peut-on obtenir et espéré? Tout d'abord c'est de forcer, le contexte aidant, la classe politique à s'entendre pour enfin créer un gouvernement (par le vote), quitte à changer le modèle politique qui est actuellement une sorte de partage confessionnelle. C'est pouvoir conditionner le déblocage d'aides financières (que ce pays en crise économique a besoin). C'est pourquoi pas pousser à rétablir un certain degré sécuritaire en poussant par exemple à demander le désarmement du Hezbollah (chapeauté par l'ONU) en échange d'un traité de paix avec Israël (avec des conditions), permettant ensuite au Liban d'avoir une seule force militaire, nationale, sans parti pris. Car Israël signerait un tel traité si derrière il y aurait un désarmement du Hezbollah, par contre il est fort à parier que le Hezbollah s'y refuserait et dans ce cas, il prendrait un sacré coup à son image et pourrait se faire un peu plus marginalisé d'une scène politique. Tout n'est qu'une question de positions, de contexte, de légitimité. Il n'est pas possible de tout changer en un claquement de doigts, ça prendre forcément du temps. L'important pour la France au Liban, c'est d'avoir un pouvoir politique capable, stable, rassembleur et légitime sur lequel se reposer et apporter des aides. Cela va à l'encontre de l'intérêt iranien et du Hezbollah qui cherchent au contraire l'instabilité politique, l'illégitimité politique pour pouvoir avancer leurs pions et obtenir le pouvoir. Militairement ils ont déjà leurs pions en place, le Hezbollah il pèse beaucoup dans le pays et il cherche à se rendre par cette voie, indispensable, si ce n'est le "protecteur" du Liban. En 2006, c'est bien ce rôle qu'il se donne et dans sa communication il se fait toujours et encore passé pour celui qui "protège", face à Israël, mais aussi en intervenant en Syrie, alors qu'au fond, cette milice joue les intérêts iraniens, car l'Iran l'arme, le finance et fait ce qu'il est. Rappelons nous qu'en 2006, c'est une action du Hezbollah en Israël (avec enlèvement de soldats, même morts) qui a créer la guerre. Le Hezbollah savait ce qu'il faisait et savait qu'Israël réagirait, quelques mois plus tôt, c'était le soldat Gilad Shalit enlevé à Gaza qui a créer une riposte. Le Hezbollah voulait la guerre et n'était pas le défenseur d'une attaque israélienne planifiée sur le Liban. On peut aussi rappeler l'événement de 2005, l'assassinat de Raffic Hariri dans un attentat à la voiture piégé, qui est encore aujourd'hui l'origine des troubles politiques. Cet assassinat de ce premier ministre, au lendemain du retrait syrien du Liban, semble clairement avoir profité au Hezbollah. C'est d'ailleurs aujourd'hui que le tribunal chargé de l'enquête sur cet assassinat devait remettre ses conclusions, avec le noms de certains responsables qui, on le sait, incriminera très certainement le Hezbollah. Cela a été reporté et si les adeptes du complot devraient s'activer autour de cette explosion, ils pourraient vite en conclure que certains ont voulus détournés l'attention par rapport à ce verdict. Mais il arrivera, cela sera aussi un coup politique qui aura son impact au Liban, on pourra jouer dessus face au camp d'en face (Téhéran/Damas/Hezbollah) qui malheureusement, risque de dévier à nouveau dans le côté obscur de leur pouvoir militaire en allant créer l'instabilité pour s'imposer. Le Liban n'est pas un terrain simple, c'est une sorte de bourbier ou très clairement, il faut prendre parti. J'ai souvent évoqué le Hezbollah non sans raison, pour moi il faut l'effacer militairement du pays, pas politiquement. Idéalement, ce serait de le faire par la négociation et non la contrainte. Vu que j'en doute, il faudra parier sur un gouvernement à qui on renforcera l'outil militaire pour contrebalancer comme on le souhaite depuis un moment, le pouvoir militaire du Hezbollah. Ce gouvernement, cette armée, si elle entre en conflit avec le Hezbollah, sera légitime à être soutenu et alors, toutes aides internationales pourra se faire, même venant d'Israël. Le Hezbollah peut être marginalisé et poussé à être un acteur indésirable du pays, même s'il est grandement soutenu par la communauté chiite du pays, à terme on peut voir (comme par le passé), l'émergence d'autres partis chiites qui ne cherchent pas la confrontation, acceptent la négociation. Mais tout cela reste hypothétique, mais c'est le genre de pensée à moyen/long terme qu'on peut imaginer faire par une récupération politique.
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Il n'empêche qu'au lendemain de cette catastrophe, on a vu beaucoup d'annonces d'aides qui ont été faîtes. Il ne faut pas s'en cacher, derrière cela il y a de l'affichage et de la récupération politique/diplomatique et stratégique des pays. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les russes ont été ceux, au départ qui se sont placés comme les plus généreux avec 5 avions. A l'instar de ce qui s'était passé avec le Covid, ou les russes se sont fait les "sauveurs" du monde en mettant en avant les inactions, donc de l'inutilité de l'UE ou d'autres, on sentait très bien qu'il y avait derrière cette aide, un objectif qui n'était pas qu'humanitaire, que ça voulait appuyer sur une défiance à la solidarité européenne qui même si présente, était totalement invisible médiatiquement, politiquement. Donc les russes ont bine choisis un pays avec un gouvernement "hostile" à l'UE, ont bine joué sur les images et d'une certaine façon, ça a marché. Là au Liban, peut-être que tout le monde n'y a pas prêté attention, mais je revoyais les russes agir de la même façon. Car les russes agissent là ou ils ont des intérêts, c'est normal, nous faisons la même chose. Là au Liban, avec naturellement la Syrie voisine ou elle y a la présence et le rôle qu'on connait, elle n'était pas vraiment positionnée, historiquement ou physiquement, mais dans un contexte stratégique plus large (via la Syrie et les alliés de Damas), elle avait un coup à jouer, misant aussi sur une inaction des autres. Ainsi elle s'est très rapidement positionnée à la tête des contributeurs, devant la France qui reste quoi qu'on en dise, la puissance étrangère historique la plus proche, c'est on peut même le dire, la France qui a créer physiquement ce pays dans la ligne du démantèlement de l'empire ottoman et de son mandat qui était justement destiné à créer de nouveaux états indépendants (ce n'était pas une occupation ni des colonies françaises). A l'Elysée on semble avoir vite compris le jeu des russes et très rapidement Macron a pris les devants, en se rendant sur place. Il a d'une certaine façon, totalement volé la vedette à ce que les russes voulaient répétés, plaçant d'une manière brutale la France au coeur de l'enjeu. Il a via sa présence, via les images de son passage dans les rues, gagnés de l'estime et de l'intérêt aux yeux des libanais et pris une position d'arbitre, de sauveur à l'égard d'une classe politique libanaise embarrassée et surtout un peu perdue depuis toutes ces années. Tout n'était peut-être pas voulu, mais il doit désormais assumer un rôle de premier plan pour le Liban, la France vient d'entrer dans un jeu ou elle a des cartes à jouer, des pions à placer pour son influence dans ce pays et cela contrarie grandement le camp iranien qui via le Hezbollah se trouve en difficulté pour conquérir le pouvoir. Cette explosion au Liban bouscule toute la classe politique libanaise et offre réellement à la France, un rôle qu'elle doit saisir, c'est bien la France qui aujourd'hui semble prendre les choses en main, cela ne veut pas dire que la France va administrer le pays, mais qu'elle est force de propositions et qu'elle a des soutiens dans la population libanaise, que Macron est plus respecté et entendu que les propres responsables libanais. Car là, il peut y avoir des avions d'aides humanitaires avec des drapeaux américains, marocains ou russes, la récupération politique elle joue pleinement avec nous, difficile pour d'autres d'en tirer un vrai profit, ils sont bienvenus, ils seront remerciés, mais sans plus. L'arrivée du PHA la semaine prochaine apportera de l'aide, oui, mais apportera surtout une image, ce navire imposant dans cette capitale portuaire, qui sera au plus près des libanais, lorsqu'on regardera le port, les dégâts, on le verra, il marquera clairement là aussi notre présence, marquera les esprits. Notre PHA aura un rôle diplomatique et politique. Longtemps délaissés et absents du pays, on a une opportunité d'y rentrer par la grande porte, de gagner en influence.
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Nouvelle organisation de l'armée de terre française ?
Jésus a répondu à un(e) sujet de Service de semaine dans Europe
Sauf que la guerre au Sahel n'est pas une guerre contre des pick-up qu'on retrouverait en pagaille à tous les coins de rue. Je l'ai déjà expliqué ici, le pick-up au Sahel est rare chez les terroristes, du moins il l'est devenu. Il n'y a pas de colonnes de pick-up qui circulent et ce n'est pas comme en Syrie, aujourd'hui on est plus sur de la moto et le terroriste quand il se déplace pour faire son repérage, ses courses et autres, il n'est pas armé et si on devrait tirer sur tout ce qui est suspect, bonjour l'image de l'armée française tuant des "civils". Au Mali, on est bien plus à vouloir surveiller, le renseignement est la clé de tout et dans l'immense majorité des cas, c'est par les airs qu'on va les trouver, les traiter et c'est par des opérations commandos qu'on vient faire le travail à terre. Les forces conventionnelles tournent généralement en rond, ceux qui ont fait le Mali, savent de quoi je parle. L'ennemi n'est pas visible, il n'attaque pas en dehors de poser des mines. Quand nous sortons de la base, on savait que l'ennemi savait, ils ont des sonnettes, ils savent parfois même avant qu'on sorte. Donc il n'y a pas d'effet de surprise, il n'y a pas grand chose qui se fait chopper depuis les unités terrestres qui au mieux, tomberont sur ces sonnettes, un petit campement déserté, une petite cache d'arme, mais il n'y a jamais personnes, ça ne grouille pas d'ennemis. Alors parfois de grandes opérations d'encerclement de campement (repéré préalablement) permettront de rencontrer de l'ennemi, mais c'est rare. Généralement ceux qui verront les ennemis, qui en neutraliseront, ce sera les pilotes d'hélicos, les FS, GCP/GCM. Les autres, tous les autres, dans tout leur mandat sur place, ils sont nombreux à ne rien voir de l'ennemi, à avoir fait de nombreuses sorties et ou certains malchanceux auront été blessés voir tués sur des mines. Ce n'est pas l'Afghanistan ou vous saviez qu'à chaque sorties ça pouvait cartonner, ceux d'en face, ils attaquaient et au bout de vos 6 mois, c'était étrange de ne pas avoir connu une épreuve du feu. Donc envoyer des Leclerc pour faire des ronds dans le sable, cela ne servira à rien, car avant même imaginer "tomber" sur un pick-up (qu'il faudra clairement identifier comme "ennemi" avant d'ouvrir le feu), ceux d'en face auront déguerpis depuis des heures et au mieux vous tomberez sur un pick-up abandonné sous un arbre, les personnels planqués je ne sais ou, il ne sont pas cons, ils s'adaptent, ils savent que nous avons souvent les yeux dans le ciel. Si la nomadisation est recherché, il faut savoir qu'elle est aussi risqué. Les légionnaires qui en début d'année ont effectués ce mode d'action, il faut le savoir (j'ai lu leur retex) c'était aussi par ce qu'ils n'avaient pas tous les véhicules pour s'armer efficacement. Ils ont été en quelques sortes "contraints" de procéder à ce genre de manoeuvre, ils se sont adaptés à la situation. Les légionnaires sont partis de CI sur une mission non prévue au Mali, pour un renforcement. Ils ont été mis en quelques sortes au milieu des 3 frontières avec des moyens limités. L'absence de soutiens, demandait également une limitation de l'usage des véhicules. Le but des légionnaires était de servir de verrou sur un point de passage identifié comme couramment emprunté par l'ennemi. Mais cette nomadisation a également montré que nos moyens aériens, la nuit, dans le désert, sont très bruyants, le drone reaper très reconnaissable, on le sait au dessus de notre tête, donc forcément, l'ennemi le sait aussi et agira en conséquence. Le bilan de cette mission n'est pas non plus énorme, de mémoire, il y a eût 8 ennemis tués et capturés (remis aux nigériens)notamment dans deux embuscades, mais ce bilan est déjà meilleur que ce qu'on voit habituellement dans les forces conventionnelles (souvent à zéro ou très proche selon les mandats). Donc c'est un retex intéressant pour faire évoluer les forces conventionnelles. Par contre agir ainsi nécessitera une logistique aérienne qui peut dévoiler des positions. Un mode d'action plus "localisé" couvrant moins de distances mais permettant, sur la durée, de jouer ce rôle de verrous. Cela comporte également un risque sur la durée, l'ennemi s'adaptant, il pourrait saisir l'opportunité d'attaques complexes, surprises sur des forces isolées, plus exposées. -
C'est bien là le problème, une armée d'un parti si importante qu'elle empêche l'armée nationale de tenir son rôle. Malgré certaines tentatives pour réarmer l'armée nationale (dont beaucoup ont échouées) pour lui redonner du poids, on voit le Hezbollah tenir toujours la même ligne, jouer son propre jeu, y compris en agissant en Syrie, soutenu massivement par l'Iran qui en fait son instrument, l'armant toujours plus. La cacophonie politique, ce système de partage par "confession" du pouvoir au lieu de régler les problèmes, il ne fait que d'en créer. Mais honnêtement un énorme problème dans ce pays repose sur le Hezbollah, qui tient tout le pays par sa force militaire non légitime et par ses liens avec l'Iran. Cela rend la situation en permanence complexe avec Israël, pousse le pays à toujours avoir besoin d'une force onusienne. Au bout d'un moment, le petit jeu du Hezbollah, il faut qu'il s'arrête, idéalement par la voie politique et diplomatique, ce parti doit arrêter d'être le bras armé de l'Iran dans la région, le Liban mérite mieux que ça, mérite mieux que d'être pris pour un terrain de jeu.