Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Jésus

Members
  • Compteur de contenus

    827
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. https://www.lepoint.fr/afrique/algerie-tebboune-devoile-son-projet-de-reforme-constitutionnelle-08-05-2020-2374712_3826.php L'Algérie va t-elle commencer par agir dans son voisinage? Sera t-elle présente à nos côtés contre le terrorisme? Bonne ou mauvaise nouvelle, car on sait que les positions algériennes et le rôle que joue le pays n'est pas très apprécié par nombre de ses voisins, le Maroc bien sûre, mais aussi des pays du Sahel pour qui elle reste une base arrière militaire et politique à de nombreux groupes. Mais bon, l'Algérie va connaitre une situation économique et sociale très mauvaise dans les temps à venir, ce qui va naturellement bousculer l'ordre politique et remettre les questions sécuritaires "externes" entre parenthèses face aux risques internes. Si le pays rebascule dans la même situation qu'il y a 20 ans, le conflit risque de déborder assez facilement, tout comme on ne peut pas le nier également, que l'Algérie devienne une terre de conquête pour un jihad ou même des activités classiques de groupes armés (trafics etc..) régionaux. Si pour l'heure on se dit que l'armée algérienne a des moyens, on sait qu'un état faillit peut tout remettre en question, les jeunes soldats algériens sont pour la plupart des appelés, donc dépendant d'un système qui "tient", qui a la confiance. Une guerre civile n'est pas une guerre contre un ennemi étranger, les divisions se font aussi dans l'armée, peu vont tuer leur famille pour le bénéfice du pouvoir, les fantômes du passé sont toujours présents et comme pour la Syrie, ce n'était pas juste une guerre contre des terroristes étrangers quand ces derniers viennent du pays et sont soutenus par un nombre important de la population. L'Algérie est un pays à surveiller avec intérêt, non pas pour un risque à venir dans plusieurs années, on compte plutôt les mois et on est sur un baril de poudre tant la situation économique et sociale est précaire, une étincelle peut allumer l'ensemble du jour au lendemain. Il faut se méfier, la Libye en pot de pus juste à côté, c'est un gros marché d'armes d'occasions, mais même encore en Algérie, on a de nombreuses armes qui dorment. Et je ne parle même pas des tensions qu'on risque d'avoir en France avec la diaspora et le risque d'immigration massive.
  2. Roscosmos, l’équivalent russe de la NASA, a annoncé que Yevgeny Mikrin, le chef de son programme de vols spatiaux humains et concepteur en chef de la fusée Energia, est décédé le 5 mai dernier. Alors que ce denier faisait partie de l’équipe de Roscosmos depuis 1981, il s’est éteint à l’âge de 64 ans. Et malgré le fait que Mikrin ait été diagnostiqué positif au Sars-CoV-2 il y a quelques semaines, les officiels Russes ont déclaré que ce n’est aucunement la cause de sa mort.
  3. N'oublions pas aussi un aspect particulier de la guerre. L'élimination d'un ennemi n'est pas qu'une question de "morts", il ne faut pas considérer que pour gagner la guerre il faut tuer tous les ennemis. L'élimination de l'ennemi c'est aussi psychologique, contextuelle. Priver l'ennemi de moyens de financer son armée, de recruter, forçant les désertions, détruisant leur moral, leur faisant perdre l'envie de combattre, il ne faut pas juste se focaliser sur les ennemis tués pour dresser un bilan d'attrition d'une armée. Si certains irréductibles se battent jusqu'à la mort, même pour une cause perdue, beaucoup ne le feront pas. Même dans les groupes terroristes ou on peut en dénombrer pas mal, vous avez un sacré cortège d'hommes qui sont en fait ici par opportunisme de situation et peuvent disparaitre sans être tués, car leurs chefs ne payent plus, car des doutes existentiels s'invitent avec la mort de "frères d'armes". Il est donc important de garder aussi une image respectable de notre armée, de faire comprendre qu'avec nous, un drapeau blanc, ça à un sens, car il est toujours préférable de vaincre son ennemi sans le combattre. Il est donc important, même dans la guerre, de dialoguer et d'agir tactiquement de manière à éviter au maximum des combats violents et inutiles (il est préférable d'assiéger un château que de le prendre d'assaut au premier jour). Pour la paix il faut savoir pardonner à son ennemi...quand il sera à genoux mais pas forcément mort. Alors, même si le terrorisme c'est particulier, n'oublions pas tout de même que de nombreux locaux dans ces groupes terroristes s'y trouvent pour l'argent et par suivisme de connaissances. Beaucoup d'entre eux peuvent disparaitre de leurs rangs sans devoir être forcément tués. Ils se feront oubliés, comme les rwandais à la machette facile, les jusqu'au boutiste idéologique, eux il faudra les tuer et leurs disparitions (en particulier les chefs) ça fout le désordre, dans la structure, dans la confiance, dans le moral des hommes.
  4. Un 3e ministre contaminé, celle de la culture, Poutine et les autres "anciens" au pouvoir doivent transpirer, aucun missile invulnérable ne les protègeront :)
  5. Jésus

    [Rafale]

    J'ai entendu vos prières
  6. Oui, les réserves financières de l'état russe que beaucoup vantent en modèle économique ne sont qu'une bouée de sauvetage qui peuvent fondre plus vite que prévu, même sans "dépenses" fondamentales, comme le soutien de la monnaie nationale. C'est pour cela qu'il ne faut pas se plaindre d'avoir une monnaie forte en cas de crise, une monnaie "refuge" pour les investisseurs. Vous pensez que les russes ont des réserves en roubles? Non c'est des dollar (merci le pétrole au passage, vendu en roubles? ben non, pourtant on appréciera toujours la guerre contre le dollar que semble faire Poutine...), ce sont des euros, ou c'est de l'or. Il faudra faire attention dans les temps à venir, car les russes, voir d'autres vont sans doute vendre de l'or, déséquilibrant l'offre et la demande et pouvant entraîner les marchés dans une cycle de vente qui fera fortement baisser la valeur de l'or, donc forcément de la valeur de la "réserve" financière russe. C'est vrai que pour eux, le dilemme est de préserver cette réserve pour durer en espérant que l'économie reprenne comme avant et que le pétrole remonte. Pourtant l'économie russe n'est pas riche, les dépenses de l'état sont indexés sur le prix du baril. Une fois sur 50$, une fois sur 30 et là je crois qu'ils vont le faire sur 20$. Derrière ces budgets, ce sont des réductions importantes qui sont faîtes dans l'éducation, la santé, les dons aux régions, le social, même la défense, tout cela dans sans jamais aucun problème et sans réelle communication. Chez nous on verra une situation économique de l'état russe, qui se vantera de ses réserves ou d'un excédent commercial si le baril est au delà des 20,30 ou 50$ indexé au budget, ceux qui chez nous ne comprennent pas cela, se diront qu'en Russie l'économie semble bonne, bien gérée contrairement à notre déficit et notre dette. Mais vous savez, chez nous aussi on pourrait baisser les dépenses de l'état de 10 ou 20% pour obtenir un excédent budgétaire et faire baisser la dette, mais vous imaginez qu'on fait cela facilement? En Russie le régime politique et l'habitude d'un peuple à rester discret et ne pas se plaindre fait que ça passe. Autre chose qu'on voit souvent sur internet vis à vis de l'économie russe, c'est sa faible dette. Là aussi pour certains c'est signe de "bonne santé économique" et de "bonne gestion" du pays. Mais non, la Russie n'est pas comparable à un pays comme le nôtre, il ne faut pas se dire qu'elle peut emprunter comme nous le faisons et que tant qu'elle n'a pas 100% du PIB en valeur de dette, qu'elle a de la marge par rapport à nous, qu'elle a moins de problèmes. Tout cela est faux, la Russie ne peut pas s'endetter comme nous et c'est bien la raison de ses réserves. Elle ne va pas emprunter demain 300 milliards sur les marchés en un claquement de doigts et à un taux d'intérêts proche voir parfois en dessous de zéro comme chez nous. En fait les contraintes financières de l'état russe c'est soit on prend un prêt en espérant que la situation économique s'améliore, dans ce cas la perte sera mesuré, soit on pioche dans la réserve. Par contre si ça va mal, si la situation économique ne s'améliore pas, alors la dette va devenir insupportable et il n'y aura plus d'investisseurs assez nombreux (pour brasser des milliards) pour faire crédit aux russes, ce serait des taux d'intérêts de malades et très vite il ne resterait que le FMI comme bouée de sauvetage, comme il y a un peu plus de 20 ans. De même que si les réserves s'épuisent, la dette ne sera pas une option, qui va investir dans une société qui perd de l'argent et n'a plus de marges pour faire des économies pour rembourser? Ce sera là aussi le FMI. Les pays comme la Russie qui dépendent du pétrole peuvent donner le sentiment d'être "riche" mais ils ne le sont pas, ils sont instables et sont les premiers à basculer. L'Algérie (j'exclue le cas venezuelien) est à mes yeux typiquement dans le même cas que la Russie au niveau des finances de l'état (l'économie russe a l'avantage de pouvoir se nourrir seule et d'avoir quand même certaines choses). Un pays se vantant de ses devises, de ses faibles dettes, vivant de la dépendance au pétrole, a vu ses réserves fondre. De 200 milliards à 50 milliards$ avant la crise du coronavirus, avec un baril moyen loin d'être faible. Un budget de l'état indexé sur un baril à 90-100$ qu'on ne peut pas réduire sous peine de perturber l'ordre sociale. La consommation de la réserve est au niveau des besoins quotidiens, par vraiment en raison d'une crise particulière ou d'un soutien massif à l'économie. Là avec la chute du pétrole, la crise que va provoquer le coronavirus, l'inflation (par ailleurs les russes ont bloqués l'exportation de leurs céréales, faisant augmenter les prix à des pays incapables de se nourrir sans importation comme l'Algérie), la chute de la devise, on risque d'avoir une Algérie chaotique dans les mois à venir. C'est pareil, je vois des algériens qui se disent qu'ils ont de la marge pour s'endetter comme les pays riches le font, mais ils n'ont rien compris, dans quelques mois, sauf à voir un prix du baril sauter à 100$, le pays fera appel au FMI et l'état algérien devra réduire drastiquement ses dépenses. Ce genre de pays ne peut pas s'endetter pour un plan de relance ou je ne sais quoi, beaucoup d'autres en subiront les conséquences, le FMI risque d'être "limité". Il faut se préparer à la faillite prochaine de l'état algérien et à un désordre sociale dans ce pays, c'est juste en face de nous, tout comme on a une grosse diaspora à domicile.
  7. Je suis d'accord, cette crise du Coronavirus ouvre des portes au protectionnisme que nous n'aurions même pas imaginé il y a quelques mois. L'imitation de la méthode chinoise risque effectivement d'être appliqué par ce qu'elle permettra de faire ce qu'ils font, donc d'une certaine façon, ils n'auront rien à dire. Les chinois vont dans les mois à venir, tenter de relancer leur économie et ils vont refaire ce qui marche depuis des années, vendre moins cher quitte à faire du dumping pour conquérir le marché. Le protectionnisme n'est pas une politique compliquée à mettre en oeuvre, mais elle est souvent perdante à court terme, voir à moyen terme et il est difficile d'en faire une récupération politique, ça reste une vision de long terme, chose que la Chine a. En soit, le protectionnisme c'est augmenter le prix d'un produit importé en le taxant pour rendre le même produit national idéalement moins coûteux (quitte à en réduire sa TVA et à aider les entreprises désireuses de produire localement ce produit). Tout cela se répétant à tous les produits recherchés. L'erreur c'est de vouloir imposer comme l'a fait Trump des mesures précipitées sans alternatives locales ou sans prendre en compte la réponse d'en face, un bon protectionnisme se prépare avant, il est tout aussi nécessaire de moins dépendre de ses exportations pour mieux se préparer à supporter une baisse des importations. La relocalisation n'est pas une question de volonté politique, mais de contexte. Un gouvernement ne peut pas pousser à relocaliser des entreprises privées, tout comme il ne peut pas pousser à éviter la délocalisation, n'en déplaise à ceux qui cherchent à accuser des gouvernements d'avoir laisser filer nos entreprises. Le contexte que le politique peut mettre en place, il est simple, c'est celui ou on fixe des taxes aux produits importés faisant perdre tout bénéfice de ces derniers aux entreprises ayant espérées tirer profit d'une main d'oeuvre bon marché, c'est celui ou on créer un contexte d'investissement et de productivité avantageuse chez nous, mais là, les syndicats vont râler, quand chez nous on considère les 35h, comme un sanctuaire à ne pas violer, ailleurs travailler 40h c'est normal et forcément 20 heures de plus par mois c'est aussi un salaire différent. Pour le protectionnisme, tout ne se fait pas juste en un claquement de doigts et ce n'est pas qu'une affaire de politiques, c'est une affaire de société. Il faut que la société puisse accepter de travailler plus, de payer plus cher ce qu'elle consomme pour avoir un système ou l'argent tourne à l'intérieur et ou forcément, cela aura un impact positif sur les recettes (TVA, impôts...) et les dépenses (aides sociales...) de l'état, mais négatif sur le porte feuille et le temps libre des personnes. Une société ou il faudra travailler et ne pas hésiter à bousculer des habitudes de consommations et aussi, très certainement (si ça marche), accepter de l'immigration car la MO pourrait vite manquer, surtout quand beaucoup ne veulent pas de jobs jugés "ingrats" ou fatigants. Bien sûre, mais c'est aussi le cas pour les USA, ça n'a pas durer très longtemps avant d'avoir un "accord" avec la Chine. Le ministre de l'économie Bruno Le Maire a déclaré une vérité, c'est que le monde d'après ne sera pas la fin de la mondialisation et que la France ne va pas jouer bande à part (dans un protectionnisme) au risque d'être marginalisée par rapport aux autres pays qui continueront à bénéficier du commerce mondialisé (qui a ses bons côtés aussi, faut pas se le cacher). Il est donc nécessaire d'influencer, de se préparer, de se faire des alliances pour cibler un pays comme la Chine. C'est pour cela que je n'approuve pas la vision nationaliste actuelle qu'on a chez nous ou ailleurs en Europe et qui consiste à se replier sur soit et au final à vouloir faire un protectionnisme qui sera néfaste. Dans le cas actuel, les USA + l'UE sont deux énormes blocs économiques qui ont également énormément d'influences sur d'autres pays de part le monde. S'il se décide de combattre commercialement la Chine, ils sont en mesure de le faire, ils sont en mesure d'enrôler bien d'autres nations avec eux (pays du Golfe, Canada, Méxique, Japon, Corée, Australie, GB (qui n'est plus dans l'UE) etc...) et d'en contraindre d'autres. La Chine n'a pas ce "pouvoir" là, à part surfer sur un anti-américanisme de certains pays comme la Russie, elle n'a pas d'alliés de poids économiques conséquents au point de vouloir contrebalancer l'offre et la demande. Nous en Europe, ne dépendons pas de la Chine, ce n'est pas parce que des choses sont faîtes en Chine que ça en fait des dépendances, elles peuvent se faire ailleurs. Mais pour l'heure on voit mal l'Europe engendrer et accepter une guerre commerciale et du côté américain, le protectionnisme de Trump se joue contre tous, y compris l'UE. Sauf à une grave crise qui pousserait la Chine à faire une chose inacceptable, engendrant des tensions et autres, pour l'heure la seule chose à faire, ce sera un protectionnisme limité, ressemblant à ce que fait la Chine chez elle, évitant ainsi certains retour de bâtons.
  8. Je ne parlais pas de stock, mais de la pénurie pendant la pandémie. Vous me parlez d'une période précédent un besoin national ou le virus était une affaire chinoise et ou la communication chinoise sur laquelle on se reposait (du fait de l'impossibilité d'avoir d'autres infos) semblait non alarmiste pour le reste du monde. En Russie, le pouvoir politique fait comme si tout va bien, comme si le problème est avant tout ailleurs, cela depuis le début. Du déni de la contagion en Russie aux dénis des victimes. Pourtant les autorités savaient le risque pour le pays, ils s'y préparaient mais il y avait toujours cette récupération politique et diplomatique. On voyait la Russie acheter des masques et autres à la Chine, dans le même temps ils médiatisaient des "aides" et des dons ici ou là pour jouer au pays sauveur (qui permet aussi d'une certaine façon de faire croire que chez eux, il n'y a pas de problèmes) avec des arrières pensées géopolitique, car les bénéficiaires ne sont pas n'importe qui. Alors si il y a quelques semaines on pouvait défendre une Russie qui semble "s'en sortir" et qui aide de bon coeur, qui n'a pas de problèmes comme chez nous, la réalité c'est que les personnels soignants en Russie, les établissements de santé public, manquent de tout, sont dans un sale état et sont débordés. La population n'a pas des masques à profusion et elle est encore moins respectueuse du confinement que chez nous. Pourtant la machine médiatique et la communication officielle arrive encore à cacher pas mal de choses (dont des morts), elle continue à dépeindre un pays (gouvernement) qui prend les bonnes décisions (alors que dans l'histoire, Poutine a fait un copié collé de ce que nous avons fait, jusqu'au papier de "sortie"), un pays qui n'a pas de problèmes. Personnellement ça m'agace de voir des sites d'infos russes, tenu, on le sait, par l'état russe, tourner en dramaturgie permanente la situation dans les pays occidentaux, d'un point de vue sanitaire, économique, sociale, politique et traiter la Russie comme secondaire (mais toujours positivement). Cela m'énerve de voir des commentateurs sur ces sites se réjouir de chaque problème chez nous et se bercer d'illusions sur la Russie, soit ce sont des trolls payés pour jouer ce jeu social anti-gouvernemental ou anti-occidentale, soit ils sont très cons, soit ce sont des gens lambdas qui se font influencés, ce qui serait plus grave. Dans cette affaire du Coronavirus, on verra sur la durée s'il est plus profitable de faire comme nous, d'être transparent au maximum, sans mensonges quitte à jouer dans la polémique (parfois stérile quand elle est de récupération et d'accusation politique) ou s'il est préférable de faire comme certains pays, faire semblant que tout va bien pour ne pas "bousculer" l'ordre politique du gouvernement en place. Aussi pour en rester au niveau de la Russie, au delà de l'aspect politique, médiatique et sanitaire, l'économie risque de subir un gros impact. Car les russes font ce que nous faisons (confinement) mais ils ne font pas le même soutien à l'économie. Pas de plan massif, les TPE/PME souffrent, sans aides, pas de chômage partiel financé par l'état, tout juste quelques grosses sociétés figurant sur une liste sont concernés, dans certaines limites. Sinon d'un point de vue social, les aides évitent tout juste la grande misère, mais ce n'est que temporaire. Les dettes des entreprises et des particuliers vont devenir problématiques, ce qui impactera le système bancaire déjà mis à mal depuis plusieurs années. L'état russe ne veut pas puiser dans sa réserve pour l'économie, il ne veut pas s'affaiblir, peur de ne plus pouvoir fonctionner, de dépendre d'un sauvetage international ou peur que d'être victime d'une pression (sanctions) étrangères. Pas de risques, on préserve l'état avant tout, le peuple et l'économie profonde sont secondaires, les russes ont de toute façon l'habitude de faire des sacrifices pour des raisons d'états. On fait le pari d'un rebond du pétrole pour s'en sortir, comme à chaque fois, s'il a lieu, on prétendra que le gouvernement de Poutine a fait les bons choix, fait une bonne politique, si ce n'est pas le cas, pas grave, tout va bien, ça arrivera plus tard, il faut attendre. Mais je crains vraiment que cette crise du Coronavirus va faire énormément de mal à des pays comme la Russie (loin d'être la seule), à des pays émergents ou en voie de l'être. Actuellement on a le faux sentiment que c'est chez ceux chez qui on en parle plus, dans la transparence, qui sont ceux qui vont mal et qui finiront mal, certains pensant à rêver à la fin de l'occident. Pourtant ce sont bien nos pays, ou encore d'autres, qui balancent des centaines de milliards, pour ne pas dire des milliers, qui préparent un lendemain économique qui sera difficile. On va tous y laisser des plumes, on va tous avoir des problèmes, là n'est pas la question, mais il y a des pays en ce moment qui ne font rien et pensent que demain ça va continuer comme avant, qu'il n'y a pas besoin de soutien. Pourtant il va y avoir, qu'on le veuille ou non, une remise en question du commerce et si la mondialisation ne va pas disparaitre, on va voir le protectionnisme grimper un peu partout, on va voir des investissements se réorienter. Du côté américain, ça reparle de taxes douanières aux produits chinois pour leur "mensonge" et leur "responsabilité", on continue de maintenir les sanctions aux iraniens et à d'autres, menaçant également la Russie ou la Chine en cas de ventes d'armes à l'Iran après l'été, là aussi on sent venir une politique de sanctions.
  9. Le ministre de la construction et du logement hospitalisé, positif coronavirus. Le sommet de l'état russe semble touché, à voir si ça va monter jusqu'à Poutine... Sinon en Russie aussi, un groupe de personnels soignant a établit une liste des morts par le coronavirus parmi eux. 80 décès pour un bilan officiel d'environ 1000 morts sur toute la population. https://www.la-croix.com/Monde/Europe/En-Russie-liste-souvenir-personnel-medical-mort-Covid-19-2020-05-01-1201092104 On peut se poser des questions, chez nous, ça se compte sur les doigts de la main pour 25 000 morts. C'est quand même incroyable de voir ce pays jouer devant les caméras, un rôle de "sauveur" dans d'autres pays, ou ses médias et leurs sympathisants aiment à pointer du doigt les problèmes chez nous, alors qu'en Russie rien ne va et ça manque également de tout. Imaginez une seule seconde la France, en pénurie de maques, irait en livrer à tel ou tel pays tout en médiatisant fortement cela. En Russie comme dans d'autres pays, la gestion/récupération politique de cette crise sanitaire soulève de lourdes questions.
  10. Pour relancer l'économie, il va falloir faire travailler les enfants à partir de 8 ans
  11. Quand je parle de Naval Group, je pense en fait à toute l'industrie navale française, pas forcément une entreprise. Kership qui bénéficie déjà de programmes de patrouilleurs est une coentreprise de Naval Group et Piriou. Elle peut très bien s'occuper des OPV que j'ai évoqué, je ne fais aucun plébiscite particulier, tout comme d'autres chantiers peuvent s'octroyer des vedettes et de petits patrouilleurs pour la gendarmerie, la douane (certains prévus). Récemment ce sont 6 patrouilleurs destinés à l'OM (remplacement des P400) qui ont été attribués à Socarenam, ils ont de quoi faire sur 5 ans. Pour ce genre de société, j'estime personnellement que si elles comptent et doivent avoir une activité, elles sont moins stratégiques que Naval Group et on peut se "contenter" de l'activité actuelle. Naval Group est plus stratégique, construisant des navires et sous-marin d'importances, vitrine française à l'export, avec de gros bureaux d'études, c'est elle qui fait face à la concurrence et qu'on doit en faire un gros morceau. L'investissement dans Naval Group peut aussi se faire via l'énergie renouvelable, les éoliennes en mer par exemple. Tout cela est à voir, certaines choses se feront, d'autres non. Car on a déjà des projets en tête, voir qui sont lancés, comme le projet de corvette européenne dans laquelle nous sommes engagés. Il se peut que ce programme soit accéléré au niveau européen, on aurait alors une solution moins nationale mais cohérente dans une stratégie plus européenne, moins coûteuse aussi, à voir avec les autres partenaires. De même n'oublions pas les chantiers de l'Atlantique (ex STX France) nationalisé il y a 2 ans et qui est spécialisé dans les grands navires. L'essentiel de ses activités sont portés par les navires de croisière. Même si le carnet de commande est plein pour 10 ans, la faillite ou l'annulation de certains navires par MSC (essentiellement) peut rapidement créer un problème. On se souvient qu'il y a 10 ans quand ces chantiers étaient en difficultés, le plan de relance en 2009 avait poussé à donner de la charge de travail par la commande d'un 3e BPC. Pour l'heure nous ne sommes pas dans un tel scénario, mais sait-on jamais. Sinon là aussi, l'éolien peut jouer un rôle, car je pense qu'on va financer de nombreux projets énergétiques verts avec ce projet de relance. Que ce soit les voitures électriques/hybrides, ou encore quand on voit que l'état qui prête de l'argent à Air France pousse la société à acheter des Airbus plus écolo (en soit on aide Airbus également), on ambitionne d'en faire la société aérienne la plus respectueuse de l'environnement du monde.
  12. Oui c'est évident, je suis à 95% certain qu'Airbus helicopter va obtenir une importante commande des armées
  13. Boeing c'est comme Airbus, c'est du "to big to fail". Maintenant l'un comme l'autre, c'est la marché civil qui engendre le bénef. Chez Boeing, le secteur défense est largement tourné vers les américains, le marché y est énorme et ils recevront de la commande ou des subventions, ce n'est pas l'export qui va les sauver. Chez nous, il ne faut pas se fourvoyer, le plan de relance sera en très large majorité axé autour de ce qui est déjà prévu par la LPM, il sera axé vers l'achat de produits français, tout juste pourrait-on voir un peu d'achats au niveau européen (petits équipements par exemple), mais ce sera anecdotique. Pour plus tard, si le budget reste à ce qu'on prévoit, on se retrouvera forcément avec un "excédent" budgétaire permettant de faire "plus" et d'acquérir de nouvelles capacités tel qu'un hélicoptère lourd, mais au vue de la situation, des priorités (remplacement de l'ancien), une telle décision ne se fera pas avant 2025. Autre possibilité, que je pense tout de même peu probable, c'est le lancement d'un projet européen d'hélicoptères lourd, dans lequel s'inscrirait un financement européen. Une moyen de faire tourner un peu les bureaux d'études d'Airbus, de lui amener de l'argent, une perspective de production, mais pourquoi pas y inclure les italiens qui eux aussi devraient se trouver en difficultés avec AW. La situation exceptionnelle actuelle peut mener à ce genre de choses qui ne se seraient pas réalisé en temps normal pour des raisons de rentabilité. Là on est presque à un niveau de sauvetage et la subvention via des programmes peut se faire, on peut y mettre le prix qu'on n'aurait pas mis hier, tout comme on peut accepter d'acheter un kg tomate à 1€ de plus pour soutenir les producteurs français alors qu'en temps normal on va prendre celle d'Espagne moins coûteuse. C'est une autre analyse, ce qu'on n'aurait pas fait il y a 4 mois pour de bonnes raisons financières, on peut le faire aujourd'hui dans le cadre d'un sauvetage. En soit, c'est vrai que Nexter n'a pas vraiment à s'inquiéter, l'accélération de Scorpion a augmenté sa charge de travail et jusqu'à 2030, il est plutôt "bien". Naval group, c'est à voir. Au delà de voir ce qu'ils font en ce moment et de savoir s'ils auront de l'activité dans les temps à venir, il se pose aussi la question de la concurrence. On peut vouloir maintenir à minima une activité comme on peut vouloir donner plus de poids. Nexter en est aussi un exemple avec Scorpion, avec les commandes qu'il a reçu, il a a recruté, il s'est agrandit, il s'est consolidé sur au moins 10 ans et se trouve dans une meilleure situation que les allemands (KNDS) qui cherchent à peser et se consolider. Tout comme les allemands cherchent à se consolider au niveau naval pour pouvoir être un peu comme nous avec Naval group. Cela se faisait déjà avant la crise du virus. Même si l'UE se veut un ensemble, dans les faits, les nations se concurrencent pour leurs industries nationales et la France pourrait très bien décider dans le contexte actuel, de consolider et renforcer son industrie militaire pendant que d'autres en Europe pourraient être délaissées ou seulement maintenue, on se retrouverait dans quelques années dans une position bien plus avantageuse, pour ne pas dire essentielle et dominante en UE. Car faut pas croire, la capacité de Naval Group à faire rapidement des navires, ça compte pour l'export et si on lui donne du volume, des séries assez importantes, que ce soit sur un OPV ou la FDI, ben on donnera clairement du poids et de l'intérêt. On compte prochainement remplacer encore 5 frégates de surveillance (classe Floréal) mais aussi 7 patrouilleurs de haute mer (ex avisos) dont on attend les programmes et le choix de navires. Là justement on pourrait très bien voir se définir une stratégie industrielle qui irait sur l'augmentation de FDI et le choix d'un OPV déjà existant chez Naval Group. Là on aurait déjà largement bouclé le volet "marine" du plan de relance, sachant qu'évidemment tout ne sera pas commandé en une fois, que ça se lisse sur des années et qu'il y avait des budgets prévus pour des années plus tard, ce qui sera dépensé aujourd'hui ne le sera pas demain, ce n'est pas forcément "dépenser plus", on donnera peut-être 2 milliards de plus que prévu. Impensable il y a quelques semaines, l'accélération de programmes et une révision du modèle dans le cadre du plan de relance est possible, car ce plan sera massif. On aura donc du côté de Naval group, pris une initiative qui va augmenter ses activités, consolider cette activité avec un carnet de commande sur 8-10 ans, des séries de navires qui trouveront un intérêt à l'étranger.
  14. La logique est avant tout "économique". Si on a été habitué à penser à des réductions quand on parle de mesures économiques, là on parle d'une politique de relance du pays. Le but est de créer de l'activité qui va créer ou soutenir des emplois pour au finale avoir une bonne croissance. L'espoir est que ça dure derrière, les choix devront être judicieux, sur l'instant comme le long terme, c'est de l'investissement sur des secteurs clés et porteurs. L'industrie de défense est très très bien placée dans le contexte actuelle et les idées défendues, ne nous y trompons pas. Que ce soit économiquement (industrie, emplois...), par sa technologie qui se répercute dans le civil, par la souveraineté que cela donne, ce qui dans le moment ou l'on se plaint de la dépendance de la Chine et ardemment défendu par le président lui même. Naturellement même si la volonté première n'est pas de faire un effort pour l'armée tout particulièrement, elle va bénéficier indirectement de ce plan de relance et elle va donc faire une fiche d'expression de besoins. Ces besoins seront tout naturellement lié à ce que les industriels peuvent produire et idéalement, produire immédiatement, en France naturellement. Des priorités seront mises en avant, en fonction là aussi des industriels (de leurs difficultés, capacités...), ce qui fera que ce ne sera pas juste une liste "aveugle" d'équipements. L'armée aura comme rôle d'identifier en fonction de ces paramètres économiques et industriels, les choses qui peuvent lui être utile, par rapport premièrement à ce qui est prévu dans un proche avenir (en gros on parle ici d'accélération de programmes engagées par la LPM en cours) ou par l'identification de programmes prévus à moyen terme dans l'ambition 2030 (là aussi dans une large mesure, il s'agit d'accélération de programmes). Il y aura des choix qui seront faits et qui toucheront l'ensemble des 3 armées. On risque aussi d'avoir des abandons de modernisations et possiblement la mise hors circuit de matériels prévus pour durer quelques années de plus que prévu. Je pense que des programmes comme celui des patrouilleurs, celui des 7000 camions tactiques celui du VLTP-P, du VBAE par exemple, ce sont des choses à venir, prévu et qui pourraient débuter plus tôt que prévu. D'autres qui sont déjà lancés pourraient voir les commandes s'affermir pour accélérer les remplacements. Des modernisations prévus pour plus tard, pourraient intervenir plus tôt et des petits équipements également être achetés. En gros, pour l'essentiel de ce qui va être fait, il n'y aura pas de "surprises", on va juste gagner du temps, de "l'assurance" sur des projets dont on peut toujours se dire "est-ce que cela se fera et si ça se fera aux quantités prévus". A savoir aussi que nous sommes déjà lancé dans une grosse modernisation, qu'on a déjà accéléré des programmes comme pour les véhicules du programme Scorpion. Avec tout ce qu'on devait recevoir dans les années 2020, la réalité c'est qu'en 2030, il n'y aurait presque plus grand chose à remplacer dans nos armées, avec un budget qui sera bien plus conséquent qu'en ce moment avec toutes les urgences qu'on connait. Nos industriels ont la "chance" d'avoir tout de même une bonne perspective au niveau français. Ensuite quand on y regarde bien c'est vers 2040 qu'on aura un nouveau "cycle" de renouvellement (avec le Leclerc, le porte avions, le Rafale, le VBCI, le Tigre et autres), même si bien entendu il faudra financer des développements ou des chantiers, le budget prévu à cette date sera s'il reste conforme (...) largement suffisant d'autant plus que certains de ces projets se financent déjà aujourd'hui, une grosse part de R&D sera déjà financé pour les gros programmes, y compris avec un budget européen et d'autres partenaires. Mais ce qui intéresse beaucoup de personnes (et moi aussi par l'occasion), c'est de savoir s'il y aura des "surprises". Je vois deux types de surprises, la première c'est celle de renoncer à ce qui était prévu pour acheter une chose déjà existante, pour aller vite, pour s'éviter de la recherche. La seconde chose, c'est le gain capacitaire, celle ou on cherchera à donner plus de ce qui est prévu. Pour ce dernier on a vécu exactement cela avec l'actuel LPM, hausse de la cible de MRTT, de VBMR, de Jaguar. Même si tout cela passera après les avancements, il est possible que l'occasion se prête aux armées de mettre en avant des manques et des besoins de faire plus. Les hélicoptères par exemple, la commande de Caracal n'est pas du tout à exclure, quitte à rogner un peu sur le HIL qui pourrait lui aussi se voir accélérer. Pour compléter les pertes, les trous, il pourrait y avoir un gain capacitaire. Au niveau des drones aussi, c'est fort possible d'avoir un effort. Des patrouilleurs maritimes, pourquoi pas, là il faudra attendre. D'autres investissements moins matériels pourront s'inclure, que ce soit pour la MCO ou l'infrastructure (le BTP profitera du plan de relance). Le SSA pourra bénéficier de l'aspect "renforcement sanitaire" global. On peut en toute honnêteté considérer que l'industrie militaire pourrait toucher 10 à 15% du plan de relance. On peut inclure là dedans des besoins pour les forces de l'intérieure qui elles aussi ont des équipements à renouveler, même s'ils sont plus modestes. Tous nos besoins ne seront pas comblés avec ce plan de relance, ce n'est pas non plus 100 milliards d'achats d'équipements qui va se faire mais en fonction de ce qu'on fera, on pourra envisager pour la prochaine LPM une augmentation capacitaire dans divers domaines, que ce soit un 2e porte-avions, des hélicoptères lourds, ce genre de choses deviendront moins complexes qu'aujourd'hui à financer (si le budget se tient!)
  15. https://www.air-cosmos.com/article/boeing-laisse-tomber-embraer-22987
  16. Un petit peu plus détaillé que mon lien précédent https://forcesoperations.com/un-plan-de-relance-vigoureux-pour-remettre-la-bitd-sur-les-rails/ On sent que l'opportunité se précise, on se met en avant, on sort les arguments. Ils annoncent logiquement que la planification de l'année est perturbée par le confinement et qu'ils vont essayer de s'en rapprocher le plus possible (on peut compter sur 2 mois de retard). Ils disent que pour l'instant qu'ils n'ont pas besoin de voir l'état nationaliser, que ce n'est pas critique. Ensuite ils réclament de la "commande" et de la "charge de travail". Ajoutant qu'ils travaillaient déjà avec le ministère des armées et la DGA sur les modalités du plan de relance. Techniquement l'idée principale qu'ils avancent pour l'instant est celle que j'avais indiqué ici et que d'autres aussi ont appuyés, celle ou l'on va avancer sur ce qui est prévu dans la LPM, accélérer des programmes et des commandes. Ils veulent aussi de la visibilité jusqu'à 2030, donc pourquoi pas une nouvelle LPM qui irait de 2022 à 2030. "Augmenter" ou à minima "maintenir" les budgets des grands programmes, y compris ceux à développer comme le MGCS. Là encore ça reste des mesures qui dans la pratique se résume à une accélération de ce qui est prévu. Après la demande, ils avancent leurs arguments, notre rang à tenir à l'export, les bénéfices qu'on en tire, la concurrence (y compris européenne). Critiquant un retard de reprise par rapport à d'autres, prenant exemple de la crise en 2008 (dont ils vantent tout de même le bénéfice du "petit" plan de relance dont l'industrie de défense avait tirée à l'époque 2.4 mds). L'Europe enfin est abordé comme marché export à saisir et également une source de financement pour des projets communs.
  17. https://www.notretemps.com/sante/coronavirus-les-industriels-de-defense-afp-202004,i217922
  18. Ben oui choqué? :) Je l'ai dis ici et je le redis avec une très grande certitude, le secteur militaire (industriel) bénéficiera du plan de relance européen à venir. On évoque 1000 à 1500 milliards d'€ pour ce plan. Techniquement en prorata de notre "part" dans l'UE, on est à environ 15%, c'est à dire 150 à 225 milliards. Même si ces chiffres ne sont pas parfaits, ils permettent d'esquisser l'avenir du plan de relance. Macron est pourtant assez bon pour faire avancer le domaine stratégique à l'échelle européenne, ça reste honnêtement lui qui mène et va mener le jeu sur cette redéfinition, la France est très très bien placée pour jouer l'entremetteuse des pays du Sud et du Nord de l'UE et contrairement à 2008 ou la politique de rigueur made in germany a été privilégier, on va avoir une politique de relance, car certains ne pourront pas se serrer la ceinture et tout s'écroulera. Notre président identifie bien ses idées et franchement, elles sont désirées par beaucoup depuis des années. Il annonce sans le dire, des relocalisations et une moindre dépendance à l'étranger. Il met l'accent sur la souveraineté, le stratégique. Alors certes le discours n'est pas idéologiquement militaire, mais faut pas douter, ça fait partie de l'équation. Nous français avons une industrie militaire, avons des ambitions militaires et sommes les seuls à voir un peu plus large que notre nombril. Notre industrie militaire est stratégique, elle est toute bien placée pour bénéficier de commandes importantes pour la renforcer ou éviter un écroulement dans un contexte européen. Plus nous aurons également un poids militaire en Europe, plus on pèsera, plus on comptera.
  19. Peu importe qui a le meilleur calibre, je me range du côté de celui qui sait le mieux viser.
  20. Comme je l'ai dit, ce n'est pas par ce que tout le monde n'épargne pas qu'il faut considérer que c'est la majorité, car en France, la majorité épargne, peut-être tiré par le bas par les jeunes qui démarrent dans la vie. Il y en a qui ne savent pas gérer leur budget, pour qui l'argent disponible doit être dépensé, ce n'est pas parce qu'ils ne peuvent pas épargner, mais parce qu'ils n'y voient pas l'intérêt immédiat. On est loin en France de personnes ayant du "mal" à se nourrir. Cela peut être un plus lourd fardeau financier à certains, mais c'est toujours et encore une question de choix de vie. Avoir un logement adapté à ses revenus, des dépenses adaptées, tout à chacun de sacrifier son budget bouffe pour satisfaire ses achats moins essentielles. Personnes n'a dit et n'a trié les bébés à la naissance en disant que toi tu seras riche, toi tu seras pauvre ou que tel ou tel aura un bac+8 et l'autre sera sans diplômes. On crie toujours en France à "l'injustice", on fait croire à des privilégiés, une élite, une noblesse, on fait semblant que l'ascenseur sociale n'existe pas pour tous, sauf que c'est faux. Tout le monde ne nait pas riche, mais tout le monde peut le devenir, avec du travail (c'est sûre, ce n'est pas en restant salarié que vous allez le devenir, dans ce cas c'est logique que vous ne comprendrez rien et que vous continuerez à jouer au loto pour avoir une fortune). Personne ne vous force à ne pas travailler à l'école, personne ne vous force à fumer pour 200€ le mois etc... Ce que je veux dire, c'est que tout à chacun est responsable de sa vie et de là ou il est. Qu'on doit cesser de faire croire à une discrimination de certaines personnes, ceux qui se sortent les doigts, qui vivent leur vie pour atteindre leur rêve et ne cherchent pas à rêver une vie qu'ils n'auront jamais, qui osent bouger, qui osent investir, ben ces gens n'ont pas de problèmes. Ces gens s'en sortent même avec un salaire pas trop élevé. Car ils comprennent qu'ils ont ce qu'ils méritent et non pas ce qu'on leur donne. Derrière chaque personnes en difficulté il y a une histoire, une histoire de cause à effet, ce n'est jamais un riche ou un politicien qui est venu tout lui prendre en disant que "toi, tu as été élu pour vivre dans la misère". Les limites de compréhension du monde, de ses codes, de ses opportunités, de son fonctionnement, font que ces personnes sont là ou elles sont. Pas d'anticipation, de la précipitation, de mauvais choix, rarement vous ne trouverez de vrais victimes, qui sont à mes yeux, celles qui ont subis un réel accident de la vie (un handicap ou autre). Quand je vois aujourd'hui des jeunes de ma famille, préférant ne pas travailler que travailler pour un smic, il y a un problème. Que certains jouent du système et exploite toutes les aides possibles, ne souhaitant pas travailler mais se plaignant de ne pas avoir assez d'argent, je me dis que soit je suis par la force des choses, dans une famille des exceptions, soit je me dis que leur comportement est bien plus global qu'on veut le dire. J'ai commencé tout en bas avec un smic, un bac. J'ai été avant l'armée salarié et je le suis actuellement en gagnant moins que le salaire moyen des français. Mais à côté j'ai compris qu'il fallait faire autre chose, faire parfois des sacrifices, pour que ça paye plus tard, ne pas s'enfermer. J'ai acheté des actions sans être riche, là aussi, certains s'imaginent que les dividendes c'est pour les autres, pour les "riches" mais non. Là sans rien cacher, j'ai perdu beaucoup en valeur boursière, je joue la victime? Non. Mon voisin qui gagne plus que moi va t-il me plaindre en voyant la bourse s'effondrer ou imaginera t-il que tout ça, "c'est de l'argent en moins pour les riches", les patrons et tout ceux qu'il critique avant de comprendre que si son patron n'a pas d'argent, il n'aura pas de salaire, pas d'emploi. Oui oui, les dividendes, c'est pour les "autres". Anormal d'avoir des dividendes, mais normal d'avoir des intérêts pour son livret A. Je n'aime pas en France ce climat de victimisation du bas et ce sentiment d'injustice qu'on veut combler en culpabilisant le haut. Le bas devrait avoir l'ambition d'arriver en haut et non de lui "piquer" son argent en pensant que ça va le faire monter, alors que sa mauvaise gestion, le poussera à tout dilapider dans de la consommation. C'est comme ces gagnants du loto qui se retrouvent fauché, la richesse elle ne se décrète pas, elle se créer et s'entretient, qu'on me dise ce que fera un salarié avec 500€ de plus par mois, il consommera ou il cherchera à investir? Il consommera on est d'accord, car pour lui, investir est réservé à une élite, il faut gagner 5000€ par mois pour cela, au mieux il épargnera sur un livret ne lui rapportant rien. Moi je suis un investisseur, quand je gagne et que je reçois plus, je cherche à l'investir, c'est une mentalité totalement différente que peu de personnes ont. Alors oui, plutôt que de critiquer ceux qui reçoivent les dividendes, voyez et comprenez qui sont ces personnes, ce qu'elles font de leur argent et ce qu'elles font vivre derrière. Sans elles, pas d'investissements, pas de profits. Le travailleur d'en bas s'imagine que c'est son effort qui fait le profit, mais non, sans finances, son entreprise ne pourrait pas l'embaucher, sans salaire ils ne travaillera pas bénévolement et il n'y aura aucune création de richesse. Si en haut ça se casse la gueule, que les finances s'assèchent, c'est en bas que ça tombe, car en fait c'est logique, moins d'argent, moins d'investisseurs pour prendre des risques poussera les entreprises à dégraisser et réduire ses activités pour ne pas perdre toute leur trésorerie, pour dégager plus de bénéfices qui attireront les investisseurs. Les français ne savent pas se projeter dans la tête d'un chef d'entreprise. Pour eux ce sont les salariés qui font l'entreprise. Pourtant si moi, demain je veux créer une société, il me faut quoi? Des salariés? Non bien sûre que non, au delà de l'idée, il me faudra de l'argent pour investir, comment donc que j'obtiens cet argent? En allant convaincre des investisseurs par l'intermédiaire très souvent de banques (qui sont elles aussi des investisseurs). Une fois que j'ai l'argent, que j'ai construit ce que je voulais, alors je peux embaucher du monde. Mais ces salariés, aussi important soient-ils, n'existent que grâce à mon investissement, grâce à des investisseurs. Le salarié aura le sentiment que sans lui rien ne tourne, mais il doit comprendre que sans le montage financier derrière, son emploi n'existerait pas et que pour le patron, l'important est de stabiliser financièrement son entreprise et que s'ils comptent s'agrandir, ses bénéfices iront satisfaire avant toute chose ses investisseurs, pour qu'ils donnent plus et ainsi de suite. Sauf à vouloir attendre des années à emmagasiner les bénéfices pour s'agrandir plus tard, vous risquez alors de ne jamais grossir. Mais c'est comme tout à chacun, qui veut attendre sa retraite et s'acheter sa maison sur ses économies? On veut en profiter tout de suite! L'éducation financière est absente en France, chez beaucoup de français, même des bases toute simple comme je l'ai expliqué. On semble se complaire dans sa situation en continuant à voir les riches qui volent au pauvre ou alors un état qui protège les riches. Non l'état ne protège pas les riches, il protège les personnes qui investissent car eux, il vont créer de la richesse et de l'emploi. Ce n'est pas en donnant 100€ au smicard pour s'acheter des petits extras qui va améliorer la situation générale, cela ne fera qu'améliorer le quotidien d'un particulier en créant une demande qui est en fait payé par l'état. Alors je demande, vous voulez payer moins d'impôts? Quel est votre projet? Consommer? Vous voulez que les riches (investisseurs) payent plus? Pour vous en donner afin de consommer ou les forcer à fuir et investir ailleurs? Il y a comme partout des vices et des abus. L'évasion fiscale, la fraude et j'en passe, ces choses doivent être combattues. Idem pour la finance folle des places boursière d'achats/reventes et du profit immédiat, une machine à cache qui perturbe bien des choses.
  21. Oui totalement, il y aura des choix à faire, il faut en être conscient, notre situation financière était déjà mauvaise avant et elle n'ira pas mieux après. Quand on a vu le mouvement des gilets jaunes pour quelques centimes sur le litre de carburant, on voit bien le niveau "d'acceptation" pour les efforts des français. Chez nous c'est toujours pareil, on veut toujours plus et donner toujours moins. On ne considère plus le collectif, il n'y a que pour son propre porte-monnaie que ça compte. L'état devient presque un ennemi, un voleur, qui s'en mettrait plein les poches dans un plaisir malsain à emmerder le petit peuple, telle une noblesse face aux gueux. Les forces de l'ordre qui réprime des casseurs et c'est la dictature dès lors que le contexte est politisé par ceux qui veulent en tirer parti. Sur les réseaux sociaux, déchainement de violences, de manipulations. On va devoir faire des sacrifices peu importe les choix qu'on fera, que ce soit pour continuer "comme avant" ou pour réinventer un nouveau modèle. On voit déjà des personnes se plaignant et ne comprenant pas pourquoi des fruits et des légumes augmentent, quand on leur explique que c'est parce que c'est "made in France", donc plus cher, ça se pose des questions. Comment faire passer une politique du made in France si déjà il y a les cerveaux qui se retournent pour une augmentation du prix de l'essence? Tu ne veux pas payer 4€ de plus le plein mais tu me dis que tu es prêt à payer 20€ de plus tes courses quotidiennes? Payer 40€ le t-shirt qui en coûterait 15 venu du Bangladesh? Moi je me dis que l'effort collectif n'existe pas en France (ou alors il faut avoir une politique ferme, bien plus ferme que "l'horreur policière" face aux gilets jaunes), qu'il est difficile de redemander 1€ à une personne à qui vous en avez donner 10 la veille Il y a en France beaucoup d'hypocrisie. On voit que depuis le début du confinement, les français épargner près de 50 milliards, malgré le chômage partielle, malgré les dépenses courantes qui ne changent pas. Dans d'autres pays dans pareille situation, on cherche à se nourrir, à survivre, chez nous, ça épargne, comme quoi les petits "plaisirs" de la vie sont en fait bien ce que les français veulent et ce n'est pas la limitation de ces plaisirs qui fait la difficulté du quotidien, ce sont les choix qui sont faits. Alors bien entendu, je ne vais pas ignorer les vrais problèmes des personnes qui en ont sérieusement, mais je ne ferai pas de cadeau à ceux qui se cachent derrière eux alors qu'ils ont une situation bien meilleure, ni à ceux qui ont des problèmes, qui ont des opportunités de travailler pour améliorer leur quotidien et ne le font pas par paresse et pour continuer à bénéficier des aides en se disant pourquoi travailler 35h par semaine pour gagner 300€ de plus? L'épargne des français, c'est 5400 milliards d'€ et pourtant on continue à faire comme si le peuple n'avait pas d'argent en mettant toujours en avant les cas les plus difficiles, devenant la représentation du français lambda, laissant croire que d'un côté il y a ceux aux RSA, de l'autre il y a l'élite milliardaire et au milieu, il n'y a rien. Certes, il y a des inégalités dans ce pays, comme partout, qu'on peut regretter, qu'on peut vouloir éliminer, mais il ne faut jouer à ce point sur les extrêmes.
  22. Le problème que j'identifie aujourd'hui, c'est qu'une crise dans le Golfe fait moins "peur" qu'hier. Avant ce qu'on craignait c'est un blocage d'ormuz et une crise pétrolière qui deviendrait problématique. Les américains sont autosuffisant en pétrole, ils ne craignent pas un problème d'approvisionnement et les bas prix du moment handicapent leur industrie énergétique, ce sont des milliards et des milliards de pertes ou de subventions. Hier ou avant-hier Trump a dit qu'il ne laissera pas demain cette industrie stratégique et qu'il va réfléchir (surtout ses conseillers) sur comment préserver cette industrie. Taxes, subventions, nationalisations, refus d'importations, oui pourquoi pas, mais pourquoi les USA devraient-ils perdre des dizaines de milliards quand ils pourraient en faire perdre à d'autres? L'Iran devient alors une solution, une tension dont les répercussions se feront sentir avant tout sur les pays de la région. Les USA neutraliseraient une grosse offre, indirectement et l'Iran en porterait le fardeau. Croyez bien que c'est bien moins coûteux à gérer l'Iran militairement dans l'espace maritime que de sauver l'industrie US et merde pour les saoudien, émiriens et autres, leur propre haine de l'Iran en ferait même des alliés. Les américains récolteraient certes une aggravation sécuritaire régionale avec de forts risques de pertes militaires (les iraniens restent assez limités, même s'ils sont capables d'emmerder sur plusieurs fronts), mais ils redonneraient à l'industrie pétrolière américaine de belles couleurs et ils pourraient en même temps, "traiter" ce qu'ils veulent traiter avec l'Iran et d'autres en profiteront (Israël face à un Liban en crise économique et un Hezbollah avec de moins en moins de ressources). Une pierre deux coups. Généralement je suis de ceux qui diront toujours qu'un tel conflit est stupide, qu'il n'y aurait que des perdants, mais là, avec cette crise du coronavirus, cette crise économique mondiale, la crise du pétrole trop abondant, on est déjà qu'avec des perdants et on cherche à moins perdre que d'autres. La seule grosse chose qui me laisse encore un doute, c'est le fait qu'il y a les élections dans quelques mois aux USA. Mais même là, j'ai des doutes, car la situation qu'on vit impose des changements et des décisions rapides qui ne se seraient sans doute décidés en temps normal. Justement, c'est bien la procédure classique que Trump semble esquiver. Faut pas se leurrer et prendre les américains pour des procéduriers en toute circonstances, ni prendre leur inaction pour une faiblesse (comme eux même le disent). Si on dit aux navires de tirer, ils tireront et on cherche et on va chercher la première neutralisation pour l'exemple. L'Iran a trop joué et se prend trop de libertés, à force de chercher le chat, on finit par se faire griffer et c'est ce qui va se passer
  23. TRUMP ordonne la destruction de toutes les embarcations iraniennes harcelant des navires US. Une petite crise dans le Golfe pour faire remonter le baril? Ou réponse militaire plus "classique"?
  24. Oui c'est cela. En France on a la chance d'avoir tout ce qu'il faut et d'avoir en plus de cela, des îles intéressantes à l'outremer. En soit le touriste français n'a pas forcément besoin de voir ailleurs pour se satisfaire et ne sera pas à se lamenter dans son appartement s'il ne peut pas partir à l'étranger, il reste en France un paquet d'options. Il est vrai que les agences de voyage, les compagnies aériennes risquent de morfler. Je crains que la crise économique qui se profile, dans le monde entier fera qu'on n'échappera à des troubles divers. Il y aura, il faut s'y préparer, des états qui vont se casser la gueule. Il y aura du populisme et du repli sur soit, même chez nous, même avec Macron. On va voir les pays, comme les nôtres, qui peuvent tout faire chez eux, favoriser des productions nationales, des consommations nationales. Les difficultés à venir dans la plupart des pays, pousseront nombre d'entre eux à diminuer les importations (l'importation c'est de l'argent qui quitte le pays au profit de l'exportateur), des devises vont également perdre en valeur, réduisant de facto les possibilités d'importation. La Chine et même d'autres vont se retrouver avec des demandes en baisse qui feront, comme pour le pétrole, un déséquilibre d'offre et de demande, ils braderont beaucoup de choses et pousseront nécessairement à des mesures douanières. Une fois qu'on sera lancé la dedans, on va virer très vite à de la confrontation diplomatique et c'est là qu'on aura de grosses manoeuvres protectionnistes. Là encore, la France à l'avantage de ne pas trop dépendre d'exportation voir d'importation extra européenne. L'avenir risque aussi de remettre en question la liberté des marchés, y compris dans l'UE. Il y a aujourd'hui d'énormes volumes de marchandises qui sont échangés, donnant le sentiment d'une grosse dépendance aux importations ou aux exportations. Aujourd'hui on va vendre du boeuf aux chinois et en importer ailleurs, c'est illogique et je pense qu'on va voir de plus en plus un mouvement (petit à petit, ça ne se décidera pas du jour au lendemain, ni s'imposera en 3 mois) qui va faire que l'on consomme ce que l'on produit, qu'on exporte ce qu'on a en trop et qu'on importe de ce qu'on manque (ce qui est normalement "logique"). Si le tourisme mondial se casse la gueule, ben il faudra également créer un contexte franco-français, une préférence nationale, l'exotisme doit devenir la Guyane, la Réunion, la Polynésie (luxe), les Antilles... Air France s'adaptera à ses destinations, même si elles ne feront pas tout. Ce que je veux dire, c'est que politiquement, on peut encadrer le tourisme, on peut avoir un état qui s'investit et construit des "hubs" exotiques pour les français. Mettre en valeur la Nouvelle Calédonie plutôt que l'Indonésie dans les choix de destination des agences, restreindre les compagnies aériennes (on s'en fout, la plupart sont étrangères) etc. Derrière cela on peut nouer des liens privilégiés avec certains pays et nos touristes peuvent devenir une "arme" diplomatique. Donc même si sur le papier on se dit que la fin du tourisme internationale comme il existait et se développait ces derniers temps, va faire mal à la France, la vérité c'est que contrairement à d'autres, nous avons une grosse demande intérieure (plus des 2/3 des revenus viennent des français) et nous avons de l'offre. Si on veut agir, on le peut et on a des choses à faire, à mettre en avant. D'autres pays qui n'ont que des hôtels à touristes étrangers et une plage, sans demandes intérieures, ben ça va être compliqué. Mais nous n'avons pas finit d'en parler, car on est face à un grand inconnu et ça durera des années...
  25. Il y a la transformation de certains PIRAT qui sont adaptés en rail picatiny. Il y a aussi un nouveau désignateur laser DBAL A3 qui arrive (beaucoup plus puissant, je crois qu'il est pour l'instant prévu uniquement pour le HK417, mais il est totalement adaptable à une autre arme qui a des rails comme le 416) Vu son prix, ce serait du grand luxe d'en avoir une grosse quantité pour le HK416 (pas un par arme comme pour l'aimpoint M5) Mais rien d'impossible, on semble donner en ce moment les moyens pour les petits équipements. Bientôt les optiques sur l'arme coûteront plus que les armes elles même. C'est même déjà le cas avec l'optique du félin. C'est non négligeable, l'optique permet de considérablement amélioré l'usage et la précision d'une arme, comme elle permet d'augmenter les capacités d'observation du combattant de jour comme de nuit, c'est ce qui fait la différence, bien plus que le calibre de l'arme. En zub ou de nuit, le laser visible ou invisible améliore considérablement la visée instinctive sans devoir lever l'arme à l'oeil. Après comme toujours, cela peut être problématique quand en face on a des JVN, d'ou l'intérêt de la lunette d'arme à vision nocturne IL ou IR et celle du félin qu'on critique pour son volume et son peu d'intérêt dans le quotidien "jour" devient tout d'un coup "formidable". Le parc de FIR/FIL que nous avons pour du soldat d'infanterie lambda est un vrai plus qu'il ne faut pas considérer comme "inutile". Même si on va lui préférer un eotech ou un aimpoint de jour et dans le quotidien, ces lunettes ont un réel intérêt nocturne et de jour un bel intérêt pour la défense et l'observation. Ailleurs dans le monde, jamais vous ne verrez un simple soldat avec une lunette de ce genre, c'est généralement une exclusivité FS ou pour les tireurs d'élite. Nous ne sommes pas bêtes et cons, cela fait des années que le félin est adapté et adaptable, on ne force pas les soldats à sortir tout équipé et quoi qu'on en pense de certains éléments jamais ou rarement utilisés, les optiques sont eux, très intéressant et permettent de faire face aux besoins particuliers. Même l'optique de tête pour la vision déportée (OVD), on finira par en faire un truc pas mal, même si aujourd'hui il n'est pas pratique, on peut imaginer une petite caméra télescopique sur arme ou de poche, permettant d'observer des pièces dans les angles, au dessus d'un trou, sans devoir s'exposer. Actuellement il est trop dépendant de la jumelle FIR/FIL monté sur l'arme, bien pour vouloir tirer, mais dans la pratique ce n'est pas cela, je pense que le besoin est plus dans l'observation que dans l'action feu qui nécessite de la dynamique. L'arrivée de microdrones de poche devrait pouvoir exploiter l'OVD à ce niveau du soldat, même si pour l'heure on en est encore avec des écrans alternatifs du style "station de commande", l'intégration direct au soldat, avec pourquoi pas une possibilité de partager la vision à tous les personnels. La seule chose inutile au niveau des optique du félin est pour moi la jumelle FRF2. Le reste est bien et l'OVD il est à exploiter, quitte même à en créer un nouveau modèle.
×
×
  • Créer...