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Gallium

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Tout ce qui a été posté par Gallium

  1. Gallium

    L'armée de Terre Française

    Sans vouloir de polémique, je ne voulais pas rester silencieux. Alors bon, je sais qu'il faut recruter, et que sans doute qu'il n'y a pas de mauvaise intention derrière, mais moi ça me fait quand même bizarre, on est pas en Russie ou en Chine, ou dans la IIIe république revanchiste ; ça et le SNU je trouve ça franchement "borderline"
  2. En y réfléchissant ça semble un peu gros quand-même cette photo
  3. Ce qui est présenté (et semble bien être) un reste de Storm Shadow A moins d'avoir fait un faux (pourquoi ?) ou d'avoir récupéré ça en Syrie, ça semble très probablement vrai
  4. https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2019-2-page-119.htm L’effort de défense du gouvernement de Front populaire Claude Franc, RDN Alors que dans l’inconscient collectif militaire, le gouvernement de Front populaire est assimilé à un gouvernement au pacifisme exacerbé, et même pour certains, responsable, en tant que tel, de la défaite, c’est l’exact contraire qui se révèle conforme à la vérité historique. 2 C’est à ce titre que, lors du procès de Riom où il comparaissait en tant qu’accusé, le président Léon Blum, en assurant lui-même sa défense, a fait tourner ce procès en dérision vis-à-vis de l’accusation, à un point tel que les autorités d’occupation ont dû intervenir auprès de Vichy pour l’ajournement sine die de ce procès. 3 Quels sont les faits ? 4 En arrivant au pouvoir, en juin 1936, le président Léon Blum avait demandé à l’état-major de lui préparer une étude sur la politique militaire et de lui chiffrer les besoins de la France en matière d’armements. Le général Gamelin, reprenant une étude transmise à l’EMA l’année précédente lors du rétablissement de la conscription par l’Allemagne, chiffrait les besoins à 9 milliards (qu’il n’avait obtenus des gouvernements précédents) ; Daladier, ministre de la Guerre du gouvernement de Front populaire juge alors ce montant insuffisant et le porte à 14 milliards étalés sur quatre ans [2][2]Général Gamelin : Servir ; Paris, Plon, 1948, Tome II, p. 246.… Cet effort sera encore considérablement amplifié par la suite ; du 1er janvier 1937 à la guerre, ce seront 57 milliards qui seront affectés aux dépenses d’équipement. En effet, un gigantesque programme de plusieurs dizaines de milliards sur quatre ans a été voté en mars 1939 (dont un plan complet de rénovation de la Flotte) [3][3]Deux porte-avions, deux « sister-ships » des Richelieu et Jean…, suite à l’annexion de la Bohême-Moravie par l’Allemagne, annonçant la guerre prochaine. 5 À la suite de cette décision initiale, prise le 7 septembre 1936, ce sont 550 millions qui sont immédiatement débloqués [4][4]Pour employer des termes modernes, ces 550 millions de francs… ; à la Chambre, les députés du parti communiste français votent pour ce programme [5][5]Qui s’identifie un peu aux actuelles lois de programmation,…, les députés de droite s’abstiennent (officiellement pour ne pas passer pour des bellicistes fauteurs de guerre, réellement pour ne pas à avoir à donner leurs voix à Blum !). Il convient de noter que, jusqu’à la chute du gouvernement Blum, et même au-delà, le parti communiste votera sans exception tous les budgets et crédits militaires, aériens et navals. En revanche, ses députés s’abstiendront lors des votes de politique étrangère en signe de protestation contre la décision de non-intervention en Espagne. 6 Pour ce qui est de ce plan de réarmement, de septembre 1936, un organe de presse de droite modérée, conservatrice et catholique bon teint, L’Illustration, pas forcément très favorable au gouvernement de Front populaire écrit néanmoins [6][6]L’Illustration, n° 4882, 20 septembre 1936, p. 93. : « (…) Dans un ordre d’idées analogue, c’est le même gouvernement de Front populaire qui a pris l’initiative de proposer les plus fortes dépenses militaires qui aient été offertes à la France depuis la guerre : 14 milliards de crédits supplémentaires répartis sur quatre années. C’est ainsi que les circonstances imposent parfois leurs nécessités aux doctrines. » 7 L’argument des lois sociales, notamment les « quarante heures », a également été mis en avant, lorsque les travailleurs allemands connaissaient des rythmes de soixante heures (dix heures de travail journalier durant six jours par semaine). Il convient quand même de considérer que la nature des deux régimes politiques n’était pas la même ! Par ailleurs, cet argument est à mettre en parallèle avec l’inadaptation et la vétusté de l’appareil de production d’armement français. Il était essentiellement constitué de petites entreprises et ateliers familiaux, en mesure de concevoir et de produire des prototypes, mais totalement inadaptés à la production de masse. C’est le cas notamment des ateliers blindés [7][7]L’inadaptation des ateliers français était telle, qu’une image… et d’avions. Il fallait attendre les effets des grandes lois structurelles votées le 6 août 1936, visant à nationaliser l’industrie d’armement autour de grands groupes comme AMX (Ateliers d’Issy-les-Moulineaux), nés de la nationalisation de la composante « armement blindé » de Renault en 1936 (ou les ateliers de production de canons Schneider au Creusot, ou les ateliers de production de canons antichars et antiaériens Hotchkiss de Levallois, ou encore les ateliers Brandt de fabrication de mortiers, transformés en arsenaux d’État) et que l’État puisse y consacrer les investissements nécessaires à leur modernisation, gage de leur adaptation à la production de masse, et surtout standardisée [8][8]C’est ainsi, qu’en matière de blindés (infanterie et cavalerie…. C’était chose faite début 1938, lorsque le gouvernement décida de surseoir à la loi de quarante heures dans l’industrie de la défense nationale. 8 Pour permettre la budgétisation de ces plans d’équipement, le gouvernement Blum a décidé de recourir à un grand emprunt dit de la « Défense nationale » en mars 1937. Dans son discours de présentation, Léon Blum, soulignant le libéralisme des dispositions prises dans l’ordre monétaire, formula le vœu que le rapatriement des capitaux, qui avaient fui à l’étranger en juin 1936, s’investisse dans l’emprunt national. Cet emprunt devait être émis en franc, en livre sterling et en dollar, c’est-à-dire les devises des pays signataires de l’accord monétaire de septembre 1936. Ainsi, le coupon émis devait-il se trouver à l’abri des fluctuations de la parité de ces monnaies entre elles. 9 L’Union nationale des combattants, dont on sait le rôle qu’elle a joué dans les affaires de février 1934, approuva ces mesures, ainsi que diverses personnalités du monde politique, notamment, le président de la République, et les présidents des Chambres ; même le cardinal Verdier, archevêque de Paris, donna publiquement son approbation. Mais il fallait que le Parlement votât en faveur de cet emprunt de la défense nationale, ce qui fut effectif, par 402 voix contre 32. Lors du débat, Jacques Duclos apporta le soutien du Parti communiste. L’opposition des voix « contre » ne vint que de la part d’individualités de la droite. Quant au Sénat, il adopta le projet à la quasiunanimité des votants, à l’exception notable d’un sénateur pacifiste, Pierre Laval, qui vota contre. L’ouverture de la souscription fut fixée au 12 mars 1937, avec un taux d’intérêt de 4,5 %, le prix d’émission à 98 francs et la première tranche limitée à 5 milliards. 10 Le résultat dépassa toutes les espérances : l’émission fut couverte dans la journée et la clôture prononcée le soir même. Même la CGT avait souscrit pour un montant de 250 000 francs, ce qui était considéré comme un exemple donné à ses fédérations. Le mardi suivant, le 16 mars, la deuxième tranche d’un montant de 3 milliards fut couverte dans la journée. 11 Les seules oppositions à cet emprunt de défense nationale sont venues des néo-socialistes de Déat et Marquet – dont l’organe de presse L’Œuvre titrera au moment de l’entrée en guerre « Mourir pour Dantzig » – et d’organes presse extrémistes de la droite de la droite dont l’opposition à Léon Blum était plus de nature antisémite que politique. 12 Ainsi, l’idée selon laquelle le gouvernement de Front populaire aurait été le fossoyeur de la défaite en négligeant la défense nationale par une priorité exclusive à la question sociale ne résiste pas à l’analyse. En matière de définition de la politique suivie, les meilleurs indicateurs en ont toujours été les votes budgétaires et ceux de politique étrangère.
  5. L'ERYX est il encore en unité ? Ou uniquement en stock ?Lors de la démo Orion, il y a eu deux tirs d'Eryx, à moins que ce soit juste histoire de pas gâcher deux MMP...
  6. La question est aussi de savoir si on va garder en plus des MEPAC des tractés dans l'artillerie. (autre que des cas particuliers comme le 35e RAP)
  7. Il faut relativiser, les indépendantistes là sont plus dans une indépendance de principe que dans une revendication concrète après l'élection, je pense d'ailleurs qu'ils ont plus été élu contre l'ancien gouvernement, que pour l'indépendance. Notons d'ailleurs qu'ils n'ont pas fait campagne sur ce point.
  8. ce ne serait pas des journalistes mais des journalistes de CNEWS Peut on louer de tels véhicules à Mayotte ? C'est la question Quant au journaliste @Fusilier, il a un parti prit évident (il suffit d'ailleurs de voir sa thématique), mais jusqu'à présent il ne m'a pas semblé rapporté de faits faux ou tenter de les travestir.
  9. Malgré la gravité de la situation au Soudan, je trouve cette photo trop mimi Notons plus sérieusement un Puma sur une FREMM, ce qui est rare (ou inédit)
  10. Mais il n'y a pas de division en Ukraine non ?
  11. https://www.dna.fr/amp/defense-guerre-conflit/2023/04/21/le-ministre-des-armees-sebastien-lecornu-au-contact-a-meyenheim Des mortiers de 120mm Le ministre indique également qu’une section du RMT percevra des mortiers de 120 mm tractés (par quel véhicule d'ailleurs ; le RMT est sur VBCI) et qu’une autre sera équipée « pour des missions d’appui électronique ». Des mesures qui seront déclinées dans d’autres régiments d’infanterie et permettront à ces derniers de gagner en autonomie. « Les retours d’expérience de l’Ukraine et du Mali nous ont montré qu’il fallait agir au plus vite, raccourcir les boucles » (arguments déjà évoqués ici), décrypte le général Pinon, patron de la 2e brigade blindée de Strasbourg. « On a besoin de regagner en réactivité au niveau des plus petits échelons », insiste-t-il. L’arrivée de mortier permettra par ailleurs d’« augmenter la létalité des régiments d’infanterie ».
  12. J'aurais pu être d'accord... mais il y a quand même un problème quand tu vois ça : Franchement, pourquoi pas un système de noyage et un canal d'évacuation des gaz ? Ce truc utilisé par tous le monde. Pas assez "audacieux", trop banal ? Trop cher ? Et pareil quand tu saccage la zone naturelle d'à côté et que tu vois des poussières de béton retombées sur la ville du coin. Je serai un habitant, il aurait du fric à se faire en justice... EDIT : je parle même pas des seuils de bruit déclarés qui n'ont pas été respectés (habitations dans la zone du seuil de douleur) https://blog.esghound.com/p/spacexs-texas-rocket-is-going-to
  13. Ne penses tu pas qu'il y avait/aura un facteur culturel à prendre en compte : c'est à dire que concrètement ce ne soit pas les meilleurs éléments des RI qui aillent s'occuper de ces mortiers car ce n'est pas dans leur culture et dans leur conception de leur métier de soldat ?
  14. C'est à dire (je dois être trop conservateur diront les space x boys) que j'ai l'impression qu'ils ont décidés d'abandonner tous les protocoles qui ont été développé depuis le XIXe pour EVITER d'avoir à risquer des accidents pour mieux s'améliorer, en drapant ça d'audace et de "disruptivité" "-on a la plus haute cathédrale du monde pour la gloire du Seigneur -mince la voute s'est effondré sur les fidèles en pleine messe -c'est pas grave tu n'as pas le bon mindset, c'était prévu, on saura mieux faire la prochaine fois, ils iront au paradis de toute façon" Bon, ça finira par marcher... Peut être qu'un entre deux est souhaitable
  15. Gallium

    L'Artillerie française

    https://www.lepoint.fr/monde/nexter-mene-la-guerre-des-munitions-20-04-2023-2517154_24.php Nexter mène la guerre… des munitions Près de Bourges, le fabricant de munitions allie la qualité du travail de précision avec une production plus industrielle amenée à monter en puissance. Dans 216 bâtiments tous séparés de merlons de plusieurs mètres de hauteur et répartis sur plus de 200 hectares au milieu de la campagne du Berry, Nexter fabrique ce qui constitue le nerf de la guerre : les munitions. Sur le site de La-Chapelle-Saint-Ursin, l'entreprise française produit des munitions de moyen calibre ainsi que des obus de plus gros calibre, comme le 105 mm, tiré par les blindés de reconnaissance AMX-10 RC, dont la France a fait don d'une trentaine de spécimens à Kiev. Mais aussi les 155 mm tirés par l'artillerie de l'Otan, notamment les fameux canons Caesar. En février 2022, avant le déclenchement de l'invasion russe, Nexter produisait sur ce site environ 40 000 obus par an, à ajouter aux 20 000 fabriqués par une filiale en Italie. Mais la guerre de haute intensité menée par Moscou contre Kiev a vite révélé un problème d'échelle majeur : l'Ukraine tire en moyenne plusieurs milliers d'obus par jour, et la Russie a été en mesure de tirer un an de production française en 24 heures de conflit. Le site de La Chapelle est donc au cœur des préoccupations du politique, qui souhaite monter en puissance dans le cadre de la création d'une « économie de guerre ». En mars dernier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que la France doublerait ses livraisons d'obus de gros calibre à Kiev pour les porter à 2 000 unités par mois dès la fin mars. Un obus toutes les 8 minutes Pour répondre à ces besoins colossaux, Nexter travaille à augmenter sa production de 50 % d'ici à 2024 et pourrait bien la doubler (par rapport à début 2022) en 2025, si la demande se fait encore sentir. La société a investi 30 millions dans un nouveau bâtiment destiné à réintégrer la fabrication des douilles sur le site. « Cet investissement était déjà prévu quelques années avant la guerre, mais les événements récents nous ont motivés à voir plus grand », explique Hervé Le Breton, directeur du site ainsi que de celui de Bourges, où sont notamment fabriqués les tubes des canons Caesar. En tout, 1 140 salariés travaillent sur les deux entreprises, dont 440 pour les munitions. Comme les bâtiments de La Chapelle accueillent des poudres hautement explosives, la sécurité est un enjeu majeur : 700 tonnes d'explosif sont réparties sur le site, en moyenne. Outre les merlons censés détourner le souffle d'une explosion, les installations sont toutes très espacées. Certains bâtiments sont conçus comme des bunkers, l'atmosphère y est contrôlée. L'ensemble de l'activité, classée Seveso III, est soumise à quelque 7 500 normes et réglementations, selon le directeur du site. Si la plupart des opérations sont automatisées et tournent en « 3 x 8 », certaines actions nécessitent un savoir-faire tout particulier. Sur les obus les plus précis, par exemple, la poudre est compressée selon un procédé spécifique et très contraignant, qui implique de comprimer les granules de matière explosive à 2 000 bars (l'eau sort de votre robinet à 2 bars, 150 bars pour un nettoyeur haute pression). Pour cela, l'entreprise a eu l'idée de récupérer la culasse (là où l'on charge l'obus et la charge propulsive) d'un des huit canons de 380 mm du cuirassé Richelieu, fierté de la marine française lancé en 1939 et désarmé en 1967. La culasse d'un canon de 380 mm de l'ancien cuirrassé Richelieu utilisée pour comprimer les charges explosives : une fois chargée avec les paquets de granules d'explosif et refermée, celle-ci est mise sous pression pour les comprimer et assurer une parfaite homogénéité des charges, gage de qualité. L'entreprise déplore que plus aucune formation de pyrotechnicien n'existe en France, à l'exception de celle qu'elle est en train de monter à Bourges en partenariat avec l'IUT de la ville.
  16. Assez rare de voir les armes longues utilisés par le GSPR ; Sélestat, HK G36K ou UMP9, crosse replié dans un sac : MP9 le 13 Novembre lors de la sortie polémique de Hollande le soir même
  17. Gallium

    M51

    si ça été relayé mais moins que d'habitude, le contexte j'imagine
  18. Dans l'actualité https://actu17.fr/justice/tirs-sans-sommation-au-bois-de-boulogne-un-policier-ecope-de-trois-mois-de-prison-avec-sursis.html Dans la nuit du 29 au 30 avril, trois véhicules de la brigade anti-criminalité (BAC) avaient intercepté une voiture avec six occupants âgés de 16 à 22 ans, soupçonnés d'avoir volé un sac à main. Les policiers n'arboraient aucune identification montrant leur qualité, lors de l'intervention, ce qui a poussé les occupants de la voiture à penser qu'ils étaient victimes d'un vol à main armée. Lors de son témoignage, Alexis B. a décrit son action comme un "tir de riposte instinctif" visant à protéger ses collègues. Il a soutenu qu'il était en état de légitime défense, tout en admettant qu'il avait commis "une erreur" en ne portant pas de brassard. Le procureur a qualifié l'action de l'officier de police de "particulièrement mauvaise maîtrise de la situation" et a requis une peine de trois mois de prison avec sursis sans interdiction professionnelle. Moi perso, un type en noir qui me braque au volant au bois de Boulogne en pleine nuit, sans brassard, sans gyrophare, je pense pas en premier à un policier... Note (pas dans l'article) : aucun gyrophare n'étaient visibles sur les voitures de police sur la vidéo de la scène... et heureusement que cette vidéo était là parce que comble du cynisme, le conducteur a au début été poursuivi avant que les charges ne tombent... Il se serait passé quoi s'il y avait eu un mort ? trois mois avec sursis ?
  19. Ca devient un sketch cette LPM (je pense que les chiffres cités comme vrais par rapport aux 85 sont également faux, mais franchement plus cohérents et donc décevants. Dans dans tout les cas, la confusion est total...)
  20. Ça résume bien l'esprit de ce ministère "il faudrait" mettre le RIO mais rien n'est fait pour le faire appliquer concrètement à tous, "il faudrait" être identifiable, mais on laisse des baceux ressembler à des racailles (ce qui a déjà provoqué des quiproquo sanglants...), etc etc... L'absence d'identification peut même être un motif qui permettra au requérant d'être en état de légitime défense CONTRE la police, notamment dans le cas d'une interpellation domiciliaire (cf CEDH, Castellani c. France) comment appel t on un état dont les administrations ne sont plus assujettis à ses propres règles ?
  21. Tiens, je ne sais pas si c'est une nouveauté mais c'est passé inaperçu : "Art. L. 1339-1. – I. – Afin de garantir la continuité de l’exécution des missions des forces armées et des formations rattachées ou de sécuriser leur approvisionnement, l’autorité administrative peut, par arrêté, ordonner aux entreprises, titulaires de l’autorisation mentionnée à l’article L. 2332-1, la constitution d’un stock minimal de matières ou composants d’intérêt stratégique et ordonner la communication des informations strictement nécessaires pour s’assurer du respect de cette obligation. « La valeur du stock dont la constitution est prescrite en application du présent article ne peut excéder une proportion maximale du chiffre d’affaires relatif aux ventes de matériels mentionnés au 1° ci-après effectuées au cours des deux exercices précédents, fixée par décret. Cette proportion peut être différenciée selon les matières et composantes en cause. « Les valeurs maximales du stock fixées par décret ainsi que les mesures prescrites par arrêté sont proportionnées, au regard : « 1° Du volume et de la nature des matériels vendus par chaque entreprise concernée ainsi que des commandes en cours ; « 2° Des besoins des forces armées et des formations rattachées ; « 3° Des conditions d’approvisionnement pour la matière ou le composant concerné. « Les entreprises concernées peuvent, par convention soumise à l’approbation de l’autorité administrative, mutualiser la constitution et la gestion des stocks prescrits en application du présent article. « Elles ne peuvent utiliser les stocks minimaux mentionnés au premier alinéa sans autorisation. – 70 – « Les entreprises concernées ne peuvent être indemnisées des préjudices relatifs aux coûts de constitution et de l’entretien des stocks prescrits en application du présent article." Habile, on veut créer du stock en faisant payer le coût aux entreprises de défense
  22. Il n'y a pas à chercher très loin : on débat stratégie sur la LPM alors que la LPM c'est le moyen. Tout simplement qu'il n'y a pas eu de débats (en dehors de quelques cercles et de ce forum..) sur le BUT. La revue nationale stratégique 2022 est d'une pauvreté affligeante, forcément, il ne fallait pas s'attendre à une révolution sur la LPM. Donc on se retrouve avec les bonnes et les mauvaises choses des volontés passées. Je sais bien que la défense est dans les prérogatives du PR, mais peut être que si c'était correct du temps de Gaulle, aujourd'hui il nous faut plus une défense citoyenne... Puisque le débat et les décisions sont confisqués par le PR et un petite groupe de personnes, fondus dans les mêmes moules depuis des dizaines d'années (paras/infanterie/légion, pilotes de chasse...), il est logique que l'analyse stratégique et la LPM qui en découle (enfin j'ose espérer que c'est dans ce sens que c'est fait...) ne soit pas en rupture avec le passé. Il y a du bon dans la LPM et ça été dit ici, et il s'agit bien encore d'une LPM de "réparation", il ne fallait pas s'attendre à un inventaire à la Prévert de nouveaux matos. Ainsi l'effort sur les munitions, le bâti, peut être la fidélisation s'inscrivent dans cette logique, mais à côté si quelques enseignements ont été tirés, on a l'impression de persister dans d'autres erreurs à côté. Bref, définissons d'abord quel doit être la stratégie de la France à court, moyen, long terme, en tirant les enseignements des derniers conflits (en gardant à l'esprit de ne pas trop surinterpréter sur la guerre en Ukraine) : Pacifique ? Une marine forte (ce qui implique de ne pas décaler 2 FDI...), un effort important sur l'autodéfense des frégates (à voir sur cette LPM...), un effort sur les infrastructures des DROM COM du Pacifique (ce qui semble commencer à être le cas), plus de capacités souveraines en matières de projection maritime..., pourquoi pas une défense en techno guérilla couplée à du déni d'accès aéromaritimes (ce qui implique des sous marins et les infrastructures de soutien temporaire pour, et de la DSA, et des missiles antinavires), ce qui forme ainsi une dissuasion conventionnelle locale si on craint vraiment pour les îles. La Marine s'en sort pas trop mal dans la LPM, mais une nouvelle fois, c'est très timide. Centre-Europe : si on est ambitieux, dans un cadre OTAN, fournir une division avec les soutiens et un état major de corps d'armée, si on l'est moins, fournir des brigades et un état major de division. Correction : la LPM prévoit bien de pouvoir projeter une division avec les soutient et un état major de corps d'armée : "1 état-major interarmées stratégique, 1 état-major opératif, 1 groupement de soutien interarmées de théâtre 1 état-major terrestre de niveau corps d’armée, 1 division (avec appuis et soutiens) composée de 2 brigades interarmes relevables, 1 brigade d’aérocombat, 1 groupement de forces spéciales terre " Pour le second cas, c'est l'ambition de la France dans sa participation à l'OTAN. Mais une nouvelle fois cette LPM est trop timide : défense sol-air au rabais et inadapté à un tel format (franchement des Serval avec 2 mistral pour une division mécanisée/blindée, il manque quelque chose). Idem : la cible de Griffon non réévalué ; attention à ne pas trop enterrer la roue, comme le font remarquer certains ici, la roue c'est très bien pour de l'infanterie méca, par contre pour ça du Serval suffit, et comme le Serval a bien grossit, le Griffon devient un entre deux avec le VBCI moins utile : pour de l'infanterie méca, le Serval suffit, pour du blindée, la 12,7 et le style "MRAP" c'est pas génial : un VBCI ou un CV90 aurait été mieux. Mais le Griffon est devenu "too big too fail". Il ne sera pas inutile bien sûr, encore plus si des variantes plus agressives sont développés, mais l'argent investit aurait été préférable ailleurs... Après on peut aussi débattre organisation des forces terrestres, mais @mehariet cie le font mieux que moi Crise régionale en Afrique etc : mis à part le fait qu'en ce moment ce ne soit plus trop l'actualité (mais qui sait ce que sera dans vingt ans...), le dispositif actuel est déjà dimensionné pour, je ne pense pas qu'il faille que ce soit l'hypothèse dimensionnante. Cris régionale (type Grèce/Turquie) : engagement aéromaritime et éventuellement terrestre. De nouveau, la défense sol-air, mis à part ça, je pense qu'il sera possible de faire notre part, avec des difficultés certes, selon cette LPM. En conclusion, même si des efforts bienvenu ont été fait sur certains nouveaux enjeux pour corriger nos faiblesses (cyber, renseignement, munition) j'ai l'impression que la LPM n'a voulu privilégier aucune de ces hypothèses et c'est donc contenter de vouloir trouver un compromis, qui finalement débouche sur pas grand chose... Sans compter sur la persévérance dans certaines erreurs... A vouloir tout faire, on ne fait plus rien. Vu les "en même temps" de Macron, et je me répète l'indigence de la revue stratégique, définir les missions PUIS les moyens des armées restera un vain mot.
  23. Ah oui ! On s'en rend pas compte au premier abord, la comparaison est pertinente
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