gianks

Je suis désolé, je ne connais pas cette histoire. En tout cas, Patrick ne me semble pas être la source la plus objective où puiser pour ces événements de contrats entre la France et l'étranger.

https://taskandpurpose.com/news/navy-missiles-red-sea/ In 15 months, the U.S. Navy fired more air defense missiles than it did in the last 30 years During combat operations in the Red Sea, the Navy fired so many air defense missiles that it drained the service’s stockpile of munitions. So, it turned to 5-inch gun rounds to down drones.

Ainsi, à l'Académie Navale de Livourne, on sait former des officiers pilotes d'avion, mais pas des officiers commandants de navire ! Mah.......... Les Français mangent des grenouilles, les Italiens mangent des spaghettis, les Anglais mangent mal (mais c'est vrai)........ https://www.marina.difesa.it/noi-siamo-la-marina/notizie/Pagine/20110928_usacademy.aspx https://www.lastampa.it/cultura/2017/02/16/news/l-italiano-che-insegna-all-us-navy-a-guardare-il-cielo-stellato-1.34655126/

Oui, normal. Parce que l'amiral Credendino, dans son entretien avec Repubblica, n'a JAMAIS PARLÉ de porte-avions mais de sous-marins et de destroyers. J'ai rapporté les propos de Credendino dans un de mes messages précédents. Ce que Florian a écrit est sa libre interprétation ou peut-être un souhait.

Il faut dire cependant que même si la politique est très prudente à l’égard de l’énergie nucléaire, il y a en Italie ceux qui développent la technologie nécessaire à la propulsion navale.. Mais je vais m'arrêter ici parce que je vais HS https://www.rina.org/it/media/press/2023/07/25/newcleo-fincantieri-rina Newcleo, Fincantieri et RINA collaborent sur une étude de faisabilité pour la propulsion navale nucléaire 25 juillet 2023 Les entreprises signent un accord pour explorer l'application de la conception de mini-réacteurs fermés pour une utilisation sur de grands navires, avec le potentiel de décarboner l'industrie du transport maritime.......

Il est clair que Marco Florian fait référence à l'interview accordée par l'amiral Credendino au journal "La Repubblica". Je suis abonné à ce journal et j'ai pu lire l'article, dont j'ai rapporté quelques extraits dans un message au sein du fil MMI et que je cite ci-dessous. La version navale du CGAP est une interprétation libre de Florian, l'amiral Credendino n'a mentionné ce projet nulle part dans l'interview. A vrai dire, il n'a même pas mentionné le CV-N mais les destroyers et les sous-marins. Quant à l’énergie nucléaire en Italie, on commence à en parler, mais je reste très dubitatif. Je ne vois pas de dirigeant politique en Italie capable de relever le défi du NIMBY en matière d'énergie nucléaire civile. Et sans l’énergie nucléaire civile, je pense que l’énergie nucléaire militaire est impensable. Nous verrons

https://aresdifesa.it/leonardo-e-baykar-technologies-creano-una-joint-venture-per-lo-sviluppo-di-tecnologie-unmanned/ Leonardo et Baykar Technologies créent une joint-venture pour développer des technologies sans pilote Un protocole d'accord (MoU) entre Baykar Technologies et Leonardo pour le développement de technologies sans pilote a été signé aujourd'hui à Rome, en présence du ministre de la Défense Guido Crosetto. L’accord s’appuie sur les synergies industrielles et les complémentarités des deux entreprises dans le domaine des technologies sans pilote. La conception, le développement, la production et la maintenance de systèmes aériens sans pilote constituent le champ d'activité de la joint-venture basée en Italie. Le partenariat s'appuiera sur les plateformes sans pilote avancées de Baykar, qui ont prouvé leur efficacité opérationnelle sur les marchés internationaux, et sur l'expérience de Leonardo dans la conception de systèmes de mission et de charge utile et la certification aéronautique associée en Europe. Le marché européen – comprenant les chasseurs sans pilote, les drones de surveillance armés et les drones d’attaque en profondeur – devrait atteindre 100 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Les deux entreprises, toutes deux actuellement engagées dans le développement et la production de systèmes de drones (UAV), de systèmes électroniques, de charges utiles, de C4I (commandement, contrôle, communications, ordinateurs et renseignement), d'intelligence artificielle, de systèmes de mission intégrés, d'équipements et de services spatiaux, assureront l'interopérabilité au sein d'écosystèmes multi-domaines. Avec la signature de l'accord, Leonardo et Baykar entendent poursuivre conjointement des opportunités sur les marchés européens et internationaux, en exploitant également de nouvelles synergies dans le secteur spatial. « Avec Baykar – déclare Roberto Cingolani, PDG et directeur général de Leonardo – nous créons un nouvel acteur de référence dans les technologies sans pilote, qui jouera un rôle de plus en plus central dans l’avenir de la Défense. Aujourd’hui, nous signons une nouvelle alliance internationale qui permet un bond en avant significatif dans le domaine des systèmes sans pilote, ouvrant de nouvelles opportunités de marché, notamment en Europe. L’industrie de la défense est confrontée à des défis sans précédent tels que les systèmes sans pilote, l’intelligence artificielle, les chasseurs de sixième génération, la cybersécurité et l’espace. Dans ce scénario, nous sommes convaincus que la coopération technologique est nécessaire et urgente pour accélérer les progrès et assurer la sécurité mondiale. Selçuk Bayraktar, président et directeur technique de Baykar, a déclaré : « En tant que leader mondial dans le développement, la production et l'exportation de drones armés, Baykar s'est toujours efforcé de repousser les limites de l'innovation dans l'aviation sans pilote. La compétence mondialement reconnue de Leonardo dans les systèmes C4I et son énorme savoir-faire dans les technologies d’intelligence artificielle rendent cette collaboration encore plus significative. Le partenariat stratégique avec Leonardo marque une étape importante dans l’expansion de notre empreinte technologique et le renforcement de notre présence dans le monde entier. Baykar combinera les technologies d’IA éthiques avec les immenses capacités de Leonardo en matière d’intelligence artificielle pour développer des solutions de nouvelle génération qui définiront l’avenir des systèmes aériens sans pilote. Ensemble, cette synergie conduira à la suprématie aérienne ultime pilotée par l’IA pour l’avenir des capacités défensives. » Les sites Leonardo impliqués dans les activités développées par la Joint Venture seront ceux de Ronchi dei Legionari, centre spécialisé dans le secteur des avions sans pilote, de Turin et de Rome Tiburtina, respectivement pour les aspects liés à la production et pour le développement de technologies multi-domaines intégrées, et de Nerviano pour l'offre de solutions communes pour le secteur spatial.

HOURRA!!!!!!!!. Cela aurait été une responsabilité très lourde.

Est-il possible que la traduction ait créé un malentendu ? "caccia" a été traduit en chasseur et je ne sais pas si c'est correct. En italien, "caccia" est également utilisé dans les termes aéronautiques: le P51 est un "caccia" Dans sa réponse, l'amiral dit , en argot « caccia » signifiant « cacciatorpediniere » c'est a dire destroyer.

Pour l'énergie nucléaire en Italie, on fait référence à la technologie modulaire SMR

https://www.repubblica.it/esteri/2025/03/06/news/intervista_enrico_credendino_capo_stato_maggiore_marina_italiana-424044792/ Interview intéressante (payante) dans Repubblica avec le chef d'état-major du MMI, l'amiral Credendino. Quelques extraits Credendino : « La Marine et les nouvelles menaces, il faut neuf mille hommes de plus » L'amiral est le chef d'état-major de la marine italienne. Il a pris ses fonctions le 6 novembre 2021. « 70 % des matières premières se trouvent au fond des mers : un réseau de surveillance sous-marine est nécessaire pour protéger les ressources et éviter les sabotages » La poursuite des sous-marins russes, les combats contre les drones houthis pour protéger le trafic marchand, la longue campagne du porte-avions Cavour dans l'Indo-Pacifique. Et le projet d'un réseau de surveillance sous-marine pour défendre les fonds marins italiens. Le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Enrico Credendino, fait le bilan de trois années résolument extraordinaires : « L'effort de la Marine a commencé avec l'invasion de l'Ukraine qui a vu l'augmentation de la flotte russe en Méditerranée : il y avait jusqu'à trois sous-marins, dont un à propulsion nucléaire avec missiles balistiques, en action en même temps et nous devions les suivre. Puis, lorsque les Houthis ont commencé à attaquer la marine marchande à l’automne 2023, l’engagement sous pavillon de l’UE en mer Rouge s’est ajouté : il s’agissait de la première mission de combat depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les dernières attaques ont eu lieu il y a quatre semaines : un essaim de drones et un missile de croisière ont été repoussés par le destroyer Duilio avec ses missiles et par un escadron d'avions américains dirigé par notre navire. q : Des avions américains sont-ils en combat sous contrôle italien ? Il s’agit d’une opération sans précédent… r: «Cela s'est produit plusieurs fois. Les débuts remontent à plusieurs mois, lorsqu'une formation de drones s'est dirigée vers leur porte-avions. C'était la saison de la mousson, avec des conditions météorologiques terribles, et les radars de leur vaisseau amiral ne pouvaient pas les suivre : plus au nord il y avait le destroyer Duilio qui avait une bonne visibilité et ils lui ont confié le contrôle d'une paire d'intercepteurs, qui sous la conduite du Duilio ont abattu les six appareils». q : Les duels avec les drones Houthis vous ont obligé à faire face à une nouvelle menace. Comment avez-vous géré cela ? r : « C'était une nouveauté pour toutes les marines. Au début, nous utilisions aussi des missiles antiaériens, mais ils coûtaient trois à quatre millions d'euros, alors que pour construire des drones, 50 000 euros suffisent. Heureusement, nous disposons d’une expérience unique dans l’utilisation de canons de 76 mm dans les tirs antiaériens et cela s’est avéré efficace pour les détruire à un coût minime. En collaboration avec l’industrie nationale, nous développons actuellement de nouveaux outils efficaces et peu coûteux pour les neutraliser : des contre-mesures électroniques, des cybersystèmes, avec la perspective d’arriver à des armes à énergie dirigée, les soi-disant « canons laser », ce qui prendra du temps. Mais surtout, nous avons changé notre mentalité : la façon dont nous nous entraînons et dont nous gérons les menaces en utilisant tout le spectre des capacités défensives. Et j'ai aussi demandé à l'industrie de changer de rythme"....... Dans la suite de l'interview, l'amiral affirme que les forces actuelles sont aptes à faire face aux défis actuels mais seulement pour une période limitée et "je crois qu'il serait opportun d'augmenter le personnel à 39 000 et je sais que le ministre Guido Crosetto y travaille car il est très sensible aux besoins du personnel". Il ne voit aucun problème avec le nombre de navires "nous travaillons déjà sur les projets de la prochaine génération [après le FREMM-EVO et le DDX] ils pourraient être équipé de moteurs nucléaires.... aussi bien pour les chasseurs que pour les sous-marins"..............

https://www.rid.it/shownews/7157/indonesia-to-procure-60-bayraktar-tb-3-and-9-akinci-drones Le projet semble aller dans la bonne direction, reste à voir quelle sera la plateforme

La nouvelle de l'intérêt indonésien pour le croiseur Garibaldi circule depuis un moment. Elle ne trouve pas beaucoup d'admirateurs compte tenu des difficultés financières nées de la cession des deux PPA. Les rumeurs concernent uniquement le navire et non la composante aérienne. D'autres voix sur le sujet viennent d'Indonésie https://www.zonajakarta.com/nasional/67314584031/di-tengah-rencana-indonesia-tertarik-beli-kapal-induk-tiongkok-menyebut-indonesia-juga-lirik-kapal-serbu-amfibi-china-ini Au milieu des projets d'achat par l'Indonésie d'un porte-avions chinois, l'Indonésie affirme garder également un œil sur ce navire d'assaut amphibie chinois. .....Selon Tender News, le 11 février 2025, dans un article intitulé « L'Indonésie envisage l'acquisition de porte-avions pour améliorer la sécurité maritime ». .....En outre, le média chinois Sohu, le 15 février 2025, dans un article intitulé « L'Indonésie envisage d'acheter un porte-avions, le porte-avions chinois 075 semble amarré en Indonésie ».

https://meta-defense.fr/it/2025/02/26/scaf-gcap-super-programma-e-scaf-e-fcas/#un-profond-et-necessaire-changement-de-paradigme-de-la-part-des-puissances-aeronautiques-europeennes

Je devrais pouvoir éviter d'utiliser le 76 STRALES je rapporte cette photo récente du CV18 Fujian. La personne qui a signalé le fait souligne la présence de chariots rouges sur le pont. Ces chariots ont déjà été utilisés pour les tests EMALS, une nouvelle série de tests de catapulte est donc probable. Quelques photos d'un précédent cycle d'essai de fin d'année montraient des traces de "contacts" de pneus sur le pont d'envole, des "touch and go". Peut-être est-il temps de procéder à de véritables tests de lancement et d’atterrissage ? (Est-ce que "atterrissage" est correct pour les avions embarqués ? En italien, nous utilisons le terme "appontaggio" pour le retour sur les porte-avions et non "atterraggio". Merci)

Le Tifone n'est pas remplacé par le F35 et le F35 n'est pas remplaçé par le Tifone, ce sont deux légendes que je continue à lire sur ce forum mais qui sont absolument fausses. Le remplaçant du Tifone sera le CGAP

Ah, je comprends. Seul le F35 pose des problèmes de souveraineté et d'autonomie du fait de problèmes logistiques. Tout est clair ! Et précise-moi : pourquoi les Grecs se sont-ils tournés vers la France pour empêcher la vente de Meteor à la Turquie ? Et comme sont stupides tes compatriotes qui ont des doutes sur l'EMALS. En fin de compte, il vous suffit d'acheter beaucoup de pièces de rechanges.

une couverture nucléaire crédible par exemple absolument vrai. le problème est que rien ne changerait avec un autre fournisseur étranger, même européen. Il me semble évident que pouvoir jouir de la souveraineté de ses propres moyens est quelque chose à rechercher. Cependant, il me semble que les récents événements ukrainiens et le rôle marginal de nous tous, Européens, y compris la France, démontrent qu’il ne suffit pas d’influencer l’histoire.

Sachant que selon votre postulat, acheter européen aurait coïncidé avec acheter français, dans ce raisonnement quel aurait été l’avantage pour les Européens ? Car l'acquisition aux USA a sans aucun doute apporté des avantages. En tout cas, il me semble que l'indiscutable souveraineté française n'a pas apporté de grands avantages dans la situation actuelle: je ne vois pas de différence de traitement pour la France par rapport aux autres pays européens, qu'ils soient membres de l'UE ou non. Je crains que ce ne soit malheureusement pas suffisant pour affecter les jeux. Manque de masse critique je dirais

Je profite de mon français et je ne lis pas l'ironie dans ton message, il serait facile de répondre.... personne n'est à l'abri du virus Trump. Heureusement, le problème est moins dramatique précisément parce que ni les EFA ni les Rafale ne semblent nécessaires dans le ciel ukrainien.

Quel autre pays occidental membre de l’OTAN a une situation comparable à celle de la Grèce ? Quel autre pays de l’OTAN a un conflit potentiel avec un autre pays de l’OTAN qui est également plus intéressant pour les États-Unis en raison de la géographie ? Une position malheureuse pour la Grèce, qui a dû se tourner vers deux alliés parce qu'elle ne pouvait pas trop faire confiance au plus fort. Alors on peut dire que les Grecs sont clairvoyants, les Grecs savent comment fonctionne le monde… Je crois que jusqu’à récemment ils n’étaient pas si heureux de devoir douter des USA

Et puis-je penser qu'il a acquis les Rafale parce qu'il voulait les F35 mais qu'il ne pouvait pas les avoir puisque les Turcs étaient dans le programme ?

ici, par exemple, si je veux que le traducteur utilise la deuxième personne du singulier et non du pluriel, je dois écrire un nom. Donc Mario (qui est resté dans votre citation) au début de la phrase. Je m'excuse, ce n'est pas une manière irrespectueuse mais juste un truc pour le traducteur

Les Grecs affrontent la Turquie, qui semble plus intéressante pour les Américains, quel que soit le président des États-Unis. La géographie est un fait incontestable. Et si le premier de la classe vous écoute mais écoute encore plus votre adversaire, eh bien ce serait stupide de regarder autour de vous. La situation de la Grèce est particulière, ils savent bien qu’entre eux et la Turquie, les États-Unis préfèrent la Turquie. Rappelons que la Grèce a acquis les F35 dès qu'elle a pu : qui dit que sans l'affaire S400 la Turquie n'aurait pas opposé les F35 à la Grèce ? Citer la Grèce comme paradigme et comme exemple me paraît assez forcé.

Ce n'est pas juste de jouer avec les mots avec moi, tu sais que le français n'est pas ma langue maternelle. Le traducteur m'écrit parfois predit et parfois prevois