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Je pense moi aussi que le KAAN constitue le plan B. L’acquisition du F-35B semble peu probable en raison des relations bilatérales entre l’Espagne et les États-Unis, même si je peux me tromper. Le scénario le plus réaliste serait l’aménagement d’un navire doté de drones et d’hélicoptères, selon une configuration similaire à celle du porte-aéronefs turc.
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La décision surprise de l'Espagne : remplacer le F-35 américain par le chasseur furtif turc Kaan ? https://www.armyrecognition.com/news/aerospace-news/2025/spains-surprise-move-replacing-american-f-35-with-turkish-kaan-stealth-fighter L'Espagne pourrait examiner l'avion de combat Kaan de Turquie comme une solution possible après avoir mis fin à ses discussions sur le F-35 de fabrication américaine. Selon El Economista , le ministère espagnol de la Défense réévalue ses projets d'avions de combat après l'interruption des discussions exploratoires sur le F-35 américain en août 2025. Les médias espagnols suggèrent que les autorités envisageraient le chasseur turc Kaan de cinquième génération comme solution temporaire ou complémentaire pour maintenir des capacités de furtivité et de réseau viables jusqu'à la mise en service du Système européen de combat aérien du futur (SCAF) . Suivez Army Recognition sur Google Actualités en suivant ce lien. El Economista a rapporté mi-septembre 2025 qu'après la fin des discussions exploratoires sur le F-35 en août, l'Espagne étudiait le Kaan de Turquie comme une option potentielle. Le journal a associé cette possibilité à un renforcement de la coopération de défense entre Madrid et Ankara et a noté qu'aucune décision d'acquisition n'avait encore été prise. Il a décrit le Kaan comme un candidat provisoire qui pourrait contribuer à préserver les capacités de combat à faible visibilité et en réseau jusqu'à l'arrivée d'un chasseur européen de sixième génération. Le rapport a souligné que toute décision dépendrait des limites budgétaires de l'Espagne, de ses objectifs de participation industrielle et de sa souveraineté sur les systèmes de mission. Il a également précisé qu'une telle démarche devrait s'inscrire dans la stratégie de défense plus large du pays au sein des cadres de coopération européenne. La conclusion de l'Espagne concernant son projet F-35 reflète sa volonté de privilégier les projets européens, de préserver les rôles industriels nationaux et de réduire la dépendance aux technologies contrôlées de l'extérieur. L'armée de l'air et de l'espace doit maintenir sa capacité opérationnelle aux côtés de l'Eurofighter, ce qui oriente l'attention vers les mises à niveau, le maintien d'un niveau de préparation durable et les opérations en réseau. Parallèlement, la planification du gouvernement vise à minimiser le risque de dépendance à un seul système étranger, à maîtriser les coûts de maintien en puissance et à préserver la flexibilité nécessaire à l'intégration dans les architectures européennes. Ces priorités limitent les possibilités d'importations standard et renforcent l'importance d'une plateforme que l'Espagne peut adapter aux besoins nationaux. Cette situation évolue alors que l'Espagne poursuit ses travaux sur le Système de Combat Aérien Futur (SCAF) franco-germano-espagnol, également appelé SCAF, dont la mise en service est prévue vers les années 2040. Le délai avant la mise en service du SCAF a conduit Madrid à explorer des alternatives furtives susceptibles de fournir une capacité provisoire sans compromettre la coopération européenne. Des développements comparables à l'étranger illustrent des approches divergentes : pour l'instant, le Canada et la Suisse se sont engagés à acquérir le F-35 pour respecter des échéances précises, tandis que le Portugal continue d'analyser ses options de modernisation. L'évaluation de l'Espagne se concentre donc sur les appareils capables de soutenir ses engagements en matière de défense, de maintenir son implication industrielle et de rester compatibles avec les futurs systèmes européens. La collaboration de l'Espagne avec la Turquie a pris de l'importance après le choix du Hurjet pour remplacer les avions d'entraînement avancés F-5M de fabrication américaine. Ce programme repose sur un partenariat entre Turkish Aerospace et Airbus Defence and Space España. Les cellules sont produites en Turquie et transférées en Espagne pour adaptation. Les livraisons devraient débuter en 2028, le nouveau système d'entraînement étant opérationnel depuis la base aérienne de Talavera la Real. Cette initiative établit des précédents en matière d'intégration logicielle, de personnalisation avionique et de certification en Espagne, ce qui pourrait faciliter une future coopération si le Kaan était envisagé. Elle témoigne également d'une volonté de diversifier les fournisseurs lorsque cela répond aux objectifs de coûts et de charge de travail industrielle. Le Kaan est un chasseur bimoteur multirôle conçu par Turkish Aerospace Industries (TAI) avec des caractéristiques de faible visibilité, des baies d'armement internes et des capteurs avancés. Sa configuration permet des missions à long rayon d'action et offre de l'espace pour l'avionique et les effecteurs futurs. Le concept opérationnel comprend une collaboration avec des appareils pilotés et non pilotés, ainsi qu'une architecture nationale de données de mission destinée à permettre une gestion indépendante de la guerre électronique et des logiciels. Les premiers prototypes utilisent des moteurs existants pour accélérer les essais, et un groupe motopropulseur local est prévu pour une production ultérieure. Pour l'Espagne, ces caractéristiques s'inscriraient dans son objectif de combiner accès technologique, implication industrielle nationale et intégration adaptable des systèmes de mission. Comparé au F-35 , qu'il pourrait remplacer dans les futurs projets espagnols, le Kaan représente un stade de développement et une philosophie de conception différents. Le F-35 offre une fusion de capteurs mature, une expérience de déploiement opérationnel et un réseau logistique mondial établi, ce qui limite les risques à court terme mais restreint également le contrôle national. Le Kaan privilégie les logiciels modulaires, les radars nationaux et les systèmes de guerre électronique, et prévoit une croissance des capacités sur des blocs de production successifs. La suite de capteurs du F-35, le cycle de données de mission et la structure de mise à niveau sont standardisés au sein d'une large communauté d'utilisateurs, tandis que le Kaan vise à permettre une plus grande flexibilité dans l'intégration des logiciels et des armes nationaux. Pour l'Espagne, le choix consisterait à mettre en balance la disponibilité opérationnelle immédiate et les considérations industrielles et de souveraineté à plus long terme. Les caractéristiques opérationnelles divergent également, en fonction des besoins de l'Espagne. La configuration bimoteur du Kaan pourrait offrir des marges de poussée et une redondance supérieures pour les opérations maritimes ou en montagne, tandis que ses baies d'armes internes préservent une faible observabilité lors des missions de défense aérienne et de frappe. Le F-35, en revanche, offre un vaste catalogue d'armes certifiées, des capacités de suppression de défense aérienne perfectionnées et des logiciels constamment mis à jour. La feuille de route de l'armement du Kaan comprend des missiles nationaux au-delà de la portée visuelle et de combat rapproché, de futures armes à distance de sécurité et la compatibilité avec les réseaux d'engagement coopératif. L'Espagne devra déterminer l'option la mieux adaptée à ses engagements en matière de défense territoriale, de police aérienne et d'opérations alliées. Les facteurs de maintien en puissance et de calendrier influenceront également l'évaluation de l'Espagne. Le F-35 bénéficie d'une échelle de production, d'une infrastructure de formation commune et d'un système logistique partagé, mais nécessite un alignement sur les configurations de base mondiales. Le plan Kaan prévoit des améliorations graduelles des capacités, une participation accrue aux exportations et des opportunités de collaboration industrielle, bien qu'il dépende des capacités nationales d'essai et de maintenance. L'aéronavale espagnole ne disposant pas actuellement d'une option de décollage court et d'atterrissage vertical, la planification des futurs avions de combat se concentre sur des systèmes terrestres complémentaires à l'Eurofighter jusqu'à ce que le SCAF soit opérationnel. La décision finale dépendra de la capacité de la collaboration sur le Kaan à répondre aux besoins opérationnels et industriels de l'Espagne dans des délais acceptables ou si le renforcement des programmes européens existants reste la voie privilégiée. Écrit par Jérôme Brahy Jérôme Brahy est analyste et documentaliste de défense chez Army Recognition. Spécialisé dans la modernisation navale, l'aviation, les drones, les véhicules blindés et l'artillerie, il se concentre sur les développements stratégiques aux États-Unis, en Chine, en Ukraine, en Russie, en Turquie et en Belgique. Ses analyses vont au-delà des faits, contextualisent, identifient les acteurs clés et expliquent l'importance de l'actualité de la défense à l'échelle mondiale. Je ne sais pas si l’article est fiable, mais peut-être que nos camarades espagnols du forum savent si c’est vrai.
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Bien sûr, c'est mon avis personnel. À mon avis, il serait préférable d’interrompre le programme de l’Airbus A200M et de développer à sa place un avion de transport tactique plus petit, plus rapide et nettement plus furtif, capable de transporter jusqu’à 12 à 15 tonnes de charge utile à proximité ou derrière les lignes ennemies. Un tel appareil pourrait à terme remplacer des modèles tels que les Airbus C295, CN-235, C-27J Spartan et éventuellement les Antonov An-32.
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Bonne observation, en effet, l’étrave qui s’avance hors du hangar évoque une trière ou un navire de guerre de la Première Guerre mondiale.
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SCAF : M. Macron veut maintenir le cap au nom des « intérêts franco-allemands » https://www.opex360.com/2025/10/01/scaf-m-macron-veut-maintenir-le-cap-au-nom-des-interets-franco-allemands/
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Malheureusement, je ne le sais pas.
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https://navaldefence.gr/hellenic-navy-to-acquire-sylver-a70-ng-according-to-min-of-defence/ ÉVOLUTION : Installation possible de lanceurs Sylver A70 NG sur les frégates KIMON selon N. Dendias Dans son discours d’hier au Parlement, le ministre de la Défense Nikos Dendias a révélé que les frégates de la classe KIMON (qu’il a correctement appelées FDI HN) seront équipées des « ASTER 70 » (erreur, cela n’existe pas). Il est plus probable que, dans le flot de la discussion, il ait mentionné les lanceurs Sylver A70 en les appelant Aster 70. En effet, il existe bien les Sylver A43, A50 et A70, et les frégates grecques devaient initialement recevoir 4 modules de lancement verticaux octuples A50 afin de pouvoir tirer les missiles Aster 30. Cependant, comme il l’a indiqué lui-même, après la mise à niveau des bâtiments au standard 2++, ils pourront tirer les missiles ELSA, ou les MdCN si les ELSA ne sont pas retenus. Il est donc évident qu’il voulait dire que les FDI HN grecques seront capables d’emporter, dans le même lanceur, soit les Aster 30, soit les ELSA/MdCN. Cela signifie probablement qu’elles seront équipées des lanceurs A70 NG (nouvelle génération), actuellement en développement, puisque l’« ancien » A70 ne peut pas tirer les Aster 30. Théoriquement, le premier navire qui recevra ces nouveaux lanceurs sera la FREMM-EVO italienne. Le Sylver reste un lanceur aux capacités limitées, surtout comparé aux lanceurs américains Mk41. Il faut une version différente de lanceur pour chaque missile (Aster 15 – Sylver A43, Aster 30 – Sylver A50, MdCN – Sylver A70). Le plus grand inconvénient reste l’impossibilité, dans aucune version, d’accueillir un double ou quadruple empilage de missiles tels que les MICA ou les CAMM/CAMM-ER. Ainsi, les rares ventes de Sylver se limitaient aux marines qui souhaitaient utiliser les Aster 15/30. Théoriquement, cela devrait changer avec l’arrivée de l’A70 New Generation. L’A70 NG est conçu pour pouvoir tirer toutes les versions de l’Aster, mais aussi les MdCN/ELSA. On suppose également qu’il résoudra la question de l’emport multiple des CAMM/CAMM-ER. On peut donc supposer que le coût de la mise à niveau des frégates grecques du standard 2 au standard 2++ concerne l’installation d’un lanceur A70 NG à la place d’un A50. Il n’est pas exclu que le retrait de 3 modules A50 des 3 premières KIMON permette de les installer sur la quatrième, la THÉMISTOCLE. La commande de la THÉMISTOCLE pourrait donc prévoir dès le départ 4 lanceurs A70 de nouvelle génération. La THÉMISTOCLE conserverait l’un de ces lanceurs, tandis que les 3 autres seraient installés sur les 3 premières frégates, de sorte qu’au final tous les bâtiments disposeront de 32 cellules de lancement : 24 dans 3 Sylver A50 et 8 dans un A70 NG. Ainsi, se confirme également le nouveau récit concernant les KIMON, selon lequel elles obtiendront une capacité de frappe à longue portée/stratégique, capacité que la Grèce possède déjà en partie grâce à la combinaison des Rafale et des missiles de croisière SCALP-EG, et qu’elle renforcera à l’avenir avec les JASSM-ER emportés par les F-16. Mais si, à l’avenir, l’histoire des ELSA « s’oublie », il est probable que la Marine grecque préfère acquérir des missiles sol-air de moyenne portée CAMM-ER pour les A70, armant les navires avec 24 Aster 30 et 32 CAMM-ER. Associés aux 21 RAM, on pourra alors effectivement considérer qu’il s’agit peut-être du meilleur armement pour un navire de cette taille, et de l’un des bâtiments les plus équilibrés de sa catégorie. P.S. : Je ne sais pas si cela a été mentionné ailleurs, mais cela concerne les frégates de la Marine grecque.
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Oui, il arrive parfois que le ministre de la Défense, Nikos Dendias, se trompe ; je ne pense pas qu’il soit particulièrement spécialiste des systèmes d’armes. Par exemple, il a indiqué que les missiles ELSA étaient balistiques, alors qu’en réalité il semble qu’il s’agisse de missiles de croisière, et cela nous a induits en erreur.
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https://navaldefence.gr/fdi-allages-nees-simbaseis/ ANALYSE : Frégates FDI, tous les changements, nouvelles dates, nouveaux standards, coûts supplémentaires, et beaucoup de points en suspens ! Des développements importants pour le programme des frégates FDI HN grecques apparaissent dans le projet de contrat actualisé déposé au Parlement, qui prévoit aussi l’achat de la 4ᵉ. Nous vous prions d’excuser la longueur du texte (et il se peut que nous ayons omis quelque chose), car les modifications repérées sont nombreuses, et nécessitent une analyse. Elles soulèvent aussi de nombreuses questions, notamment sur ce qui reste encore non réglé. Alors que les nouveaux coûts portent désormais le programme à 4 milliards d’euros (et ce n’est pas fermé), il reste le plus grand investissement militaire jamais conclu par notre pays. Voici donc ces changements : A. Nouvelles dates de livraison La 1ʳᵉ frégate, « Kimon », sera livrée en France le 31 octobre 2025, alors que le contrat initial (016Β/21) prévoyait le 31 mars, soit un retard de 7 mois. La 2ᵉ frégate est fixée maintenant au 31 octobre 2026, au lieu du 31 octobre 2025, donc un retard d’un an. Enfin, la 3ᵉ frégate est repoussée au 31 décembre 2026, alors qu’elle était prévue pour 31 octobre 2026, soit un retard de 2 mois. Commentaire : Ce changement dans le contrat formalise en pratique des retards déjà connus dans le calendrier des livraisons. Ainsi, il n’est pas question d’activer les sanctions ou pénalités du contrat initial, qui prévoyait un délai de grâce de 4 mois pour la 1ʳᵉ frégate, et 2 mois pour la 2ᵉ et la 3ᵉ, après quoi démarraient les charges pour la partie française. Le contrat révisé prévoit aussi des périodes de grâce différentes : 3 mois pour les 1ʳᵉ et 2ᵉ frégates, 1 mois pour la 3ᵉ, et 4 mois pour la 4ᵉ. B. Nouveau calendrier des standards, chaque frégate sera achevée des années plus tard Le contrat initial prévoyait que les 2 premières frégates soient livrées selon le Standard 1, puis soient améliorées ultérieurement vers le Standard 2 (avec l’ajout de 16 cellules de lancement de missiles Aster 30 plus le lanceur RAM pour la défense rapprochée). La 3ᵉ devait être livrée directement selon le Standard 2. Mais cela change : désormais, le Standard 1 et le Standard 2 sont améliorés, et deux nouveaux standards apparaissent : Standard 2+ (avec améliorations) et Standard 2++ ! Le calendrier des livraisons / des standards est ajusté comme suit : 1ʳᵉ frégate, « Kimon » : Livrée initialement le 31 octobre 2025 en France sous Standard 1 “complété”. Ensuite, livraison des capacités extra de Standard 2 & 2+ le 31 octobre 2027, soit deux ans plus tard. Enfin, livraison des capacités du Standard 2++ en Grèce le 30 septembre 2029. 2ᵉ frégate, « Nearchos » : 31 octobre 2026, Standard 2 “amélioré” en France. Capacité Standard 2+ en Grèce le 31 janvier 2028. Standard 2++ le 30 avril 2029. 3ᵉ frégate, « Formion » : 31 décembre 2026, livraison en France en Standard 1 “complété”. Le 30 avril 2027, en Standard 2 & 2+. Et enfin Standard 2++ en Grèce le 30 juin 2029. 4ᵉ frégate, « Thémistocle » : Livraison en France, Standard 2+ directement, le 31 décembre 2028. Livraison des capacités Standard 2++ en Grèce le 31 mars 2030, soit 15 mois après. C. Changements dans les coûts La 4ᵉ FDI coûtera 809,37 millions d’euros pour le Standard final 2++. L’avance pour ce navire est de 30 %, soit 242,8 millions d’euros, le même pourcentage que pour les 3 premières frégates. La “coupe du premier métal” pour ce navire est mentionnée comme le 30 juin 2025. Le premier élément structurel dans le dock de construction est prévu le 31 août 2026. Paiement essentiellement “au comptant” : après l’assemblage de base dans le dock en France, on aura payé 87 % de la valeur, et quand commenceront les essais en mer, 97 %. Il y a un coût additionnel pour la mise à niveau des 3 premières FDI aux nouveaux standards (améliorations, 2, 2+, 2++). Chaque saut coûtera 5 043 000 €. Ainsi, chacun des 3 premiers navires aura 4 sauts, coûtant chacun environ 20 millions, pour les 3 navires environ 60,5 millions d’euros. Pour le coût de la 4ᵉ frégate : en moyenne, les trois premières, sans le chargement d’armes, sans le contrat de soutien continu, sans les torpilles, contre-mesures, formation, mais avec les services initiaux et pièces de rechange de base, coûtaient 2,192 milliards €. Donc le navire “complet” en Standard 2 revenait à environ 730,7 millions €. Avec les améliorations, les trois premiers coûtent maintenant ~751 millions € chacun. Donc la 4ᵉ, dans la même configuration/services, qui coûte 809 millions, est environ 58 millions € plus chère. Coût total du programme pour les 4 navires : les 3 premières + la 4ᵉ avec les réservations légales = ≈ 4,032 milliards d’euros. C’est l’investissement en défense le plus élevé de la Grèce. D. Extension du contrat de soutien (“logistique continue”) Modifications du contrat 017Β/21 relatif au soutien continu des frégates. Initialement, le soutien était prévu pour 36 mois pour chaque frégate, à partir de la livraison. La modification prévoit : pour les 3 premières, ils conservent les 36 mois, puis extension : +21 mois pour la 1ʳᵉ, +9 mois pour la 2ᵉ, +7 mois pour la 3ᵉ. Pour la 4ᵉ, soutien total de 19 mois après livraison. Le coût additionnel est de 56,2 millions d’euros. Le contrat révisé fixe la date limite de validité de tout le soutien au fin juillet 2030 pour tous les navires. E. Changement des spécifications d’acceptation Changement dans le marge de charge utile ("weight growth margin") du navire : Avant : marge contractuelle souhaitée 140 tonnes, minimum acceptable ≥ 120 tonnes. Maintenant : 135 tonnes souhaitées, 115 tonnes minimum acceptable. Les autres critères de performance essentiels restent les mêmes que dans le contrat initial. ----------- Ce qui manque encore, avec des coûts de centaines de millions Voici les éléments majeurs encore non réglés, nécessaires pour que les navires soient pleinement opérationnels : Charge de missiles pour la 4ᵉ frégate : l’achat des missiles Aster 30 et Exocet MM40 Block 3C pour la 4ᵉ. À l’origine, estimé à 200 millions d’euros. Charge de torpilles MU90 et contre-mesures CANTO pour la 4ᵉ : incluse pour les trois premières, mais pas encore achetée pour la 4ᵉ. Missiles RAM pour les 4 navires : lanceur RAM (= défense rapprochée) présent sur chaque navire, mais pas encore acquisition des munitions. Il faut au minimum ~84 missiles, idéalement ~100 pour avoir un peu de réserve, ce qui représente ~100 millions d’euros environ. Système de guerre électronique (ECM) : sujet déjà débattu, “presque prêt”, “sera testé avec la 1ʳᵉ frégate” etc. On attend quand il sera pleinement opérationnel, ses performances, coût, commande, et installation. Lanceurs Sylver 70 pour le tir des missiles SCALP Naval : un des lanceurs Sylver 50 (de huit cellules) doit être remplacé par un Sylver 70 pour permettre les SCALP Naval. On ne sait pas si cela est inclus pour la 4ᵉ ou les navires existants. Le coût supplémentaire évoqué pourrait ne pas inclure ceci. Hélicoptères sans pilote S-100 : programme à 41 millions d’euros, pour équiper les frégates FDI avec les drones autrichiens Schiebel S-100. Le contrat a été soumis au Parlement, mais pas encore signé. Conclusion : Ne pas refaire les mêmes erreurs Tous les points analysés proviennent de la comparaison entre le contrat initial d’achat des frégates FDI et le contrat modifié déposé hier au Parlement. S’il y a d’autres différences, on les signalera. Le constat général est que, très justement (et bien que tardivement), la 4ᵉ frégate est enfin commandée, pour compléter opérationnellement la demande de la Marine. Mais cela aurait dû être fait dès le départ pour que toutes les frégates soient commandées ensemble, planifiées en conséquence, et que leur prix reste meilleur que maintenant, avec la commande “morcelée” après plusieurs années. Un aspect positif est que les nouveaux navires incorporent de nouvelles capacités, des améliorations et compléments, ce qui est bon en soi. Un peu inquiétant est le fait que la Marine grecque va devoir supporter pendant des années ce système complexe d’améliorations, qui s’étend (comme on a vu) jusqu’en 2029-2030. Avec les difficultés logistiques, les coûts supplémentaires pour les travaux, la formation, les essais, etc. Ainsi, la Grèce devient aussi un peu une “zone d’essai” pour l’évolution de la FDI. Nous espérons que le processus se déroule de manière fluide, avec le moins de surcharge possible, et que les navires, dans leur forme finale, soient parmi les meilleurs de leur catégorie. Enfin, un autre point : le programme des 4 frégates FDI, bien qu’il ait été convenu initialement en mars 2022, 3,5 ans plus tard, en septembre 2025, il reste avec des nombreuses questions en suspens nécessitant nouveaux contrats, nouveaux délais, etc. Cela caractérise en général toutes les grandes acquisitions de défense, mais il est nécessaire que le contrat de base couvre le plus possible, et que les points non réglés soient rapidement comblés.
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Il constitue l’un des sites de référence les plus fiables dans le domaine de la défense.
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https://navaldefence.gr/dendias-elsa-fdi/ Le missile de croisière longue portée ELSA pourra être embarqué sur les frégates grecques FDI, déclare N. Dendias À l’issue de la réunion du Conseil gouvernemental des affaires étrangères et de la défense (KYSEA) qui s’est tenue aujourd’hui, le ministre grec de la Défense nationale, M. Dendias, s’est exprimé sur les dossiers examinés. Il a notamment évoqué l’avancement du projet d’acquisition de la 4ᵉ frégate FDI, Thémistocle, dont le projet de loi devrait être déposé au Parlement aujourd’hui. Il a expliqué que cette 4ᵉ FDI disposera de capacités améliorées, parmi lesquelles « les missiles balistiques, le nouveau type du programme ELSA, actuellement en phase de développement ». Cette référence concerne évidemment le programme European Long Range Strike Approach (ELSA), étudié par plusieurs pays européens. Ce programme vise la mise au point d’un missile de croisière longue portée, avec une portée comprise entre 1.000 et plus de 2.000 kilomètres. Le projet, auquel participent le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne et la Suède – aux côtés des principaux industriels de défense du secteur, tels que MBDA –, n’en est encore qu’au stade des discussions et des études. L’objectif est de doter l’Europe d’une capacité de frappe de précision à longue distance, comparable aux Tomahawk américains et aux Kalibr russes. Le concept initial prévoit un missile de croisière lancé à partir d’un lanceur terrestre mobile (TEL), mais une version navale est également envisagée. On peut donc supposer que l’intégration du lanceur Sylver 70 sur la 4ᵉ frégate FDI, permettant dès aujourd’hui le tir de missiles de croisière MdCN (SCALP Naval), offrirait également la possibilité d’employer ultérieurement l’ELSA. Toutefois, le programme ELSA nécessitera encore plusieurs années avant de déboucher sur un système opérationnel. M. Dendias a par ailleurs souligné que la 4ᵉ FDI Thémistocle bénéficiera d’autres améliorations qui la placeront à un niveau supérieur de capacités, décrivant ce standard comme un « Standard 2++ ». Il a ajouté que « les trois premières frégates atteindront également ce niveau ». Cela constitue donc une information importante : un futur paquet d’améliorations et de modernisation est prévu pour l’ensemble des frégates grecques FDI. Reste à savoir si ces mises à niveau seront effectuées directement dans le chantier naval en France, où se trouvent actuellement les trois premières unités, ou bien intégrées ultérieurement.
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Je ne trouve nulle part sur les sites de défense grecs de référence à 6–8 Rafale supplémentaires, donc je ne pense pas que cette information soit exacte. edit: Finalement, la référence provient de defencereview.gr. Par précipitation, je n’avais pas remarqué la phrase concernant 6–8 Rafale supplémentaires.
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La traduction est correcte. Nous ne comprenons pas non plus exactement ce que le ministre de la Défense, Nikos Dendias, veut dire par la phrase : "Il dispose d’une capacité accrue de +10. L’une concerne les missiles balistiques, le nouveau type du programme ELSA." Nous cherchons à clarifier ce point et, si je trouve quelque chose, je vous en informerai.
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https://www.kathimerini.gr/politics/amyna/563813902/tin-pempti-sti-voyli-i-4i-fdi-exelixeis-me-tis-bergamini/ Jeudi au Parlement la 4e FDI – Évolutions concernant les Bergamini La finalisation de la commande de la 4e FDI n’est plus qu’une question de temps – Lundi, une délégation devrait visiter la F-590 Carlo Bergamini afin de procéder à une inspection du navire italien. Les procédures pour la commande de la 4e frégate FDI de la Marine hellénique s’achèvent. Selon des informations, elle portera le nom F-600 Thémistocle. La « K » apprend que le programme sera soumis à l’approbation de la commission compétente des armements du Parlement le jeudi 18 septembre et, la semaine suivante, il sera introduit pour ratification en séance plénière, car une modification de la loi est nécessaire pour activer l’option 3+1. Tout indique que la finalisation de la commande de la 4e FDI est désormais imminente, car après la procédure parlementaire, le programme passera par le Conseil gouvernemental des affaires étrangères et de défense (KYSEA). La Direction générale des armements et investissements de défense prendra ensuite en charge la préparation des contrats. La signature entre Athènes et Paris pourrait coïncider avec la cérémonie de réception de la frégate Kimon, la première FDI grecque, qui rejoindra la base navale de Salamine à la fin de l’année. Ce qui n’a pas encore été précisé, c’est si le contrat de la 4e FDI inclura l’installation des lanceurs verticaux Sylver A70, de sorte que trois des quatre nouvelles frégates puissent embarquer des missiles Scalp Naval et acquérir une capacité de frappe stratégique en profondeur jusqu’à 1 000 kilomètres. Arrivée du « Kimon » L’équipage de réception de la frégate Kimon s’est rendu à Lorient en France il y a quelques jours. Pour la première fois, les 120 membres de la Marine hellénique sont à bord et se préparent à la phase finale des essais du navire avant la levée du pavillon grec. Le troisième cycle d’essais commencera dans les prochains jours et est considéré comme le plus exigeant, puisqu’il inclut non seulement la formation des équipages sur tous les systèmes du navire, mais aussi des tests intensifs. À bord du Kimon, avec l’équipage de réception, seront également présents les noyaux d’équipage des deux autres FDI grecques, Nearchos et Phormion, afin de se familiariser avec la nouvelle arme de la Marine hellénique. Si tout se déroule normalement, le Kimon rejoindra la base navale de Salamine à la fin de l’année. Le Nearchos suivra au printemps 2026 et le Phormion à l’automne de la même année. Le Thémistocle devrait être livré à la fin de 2028. Une étape importante La journée d’aujourd’hui constitue en tout cas un jalon pour le programme français FDI, puisque la première frégate de la classe, l’Amiral Ronarc’h, appareille ce soir des chantiers navals de Naval Group à Lorient. Le navire de guerre quittera la rade de Merville-Bihan en Bretagne sous le son de salves de canon, en passant devant la plage de Larmor avec pour destination le port de Brest, qui sera sa base. Là, la première frégate sortie de la chaîne de production recevra son armement composé de missiles antinavires Exocet et de missiles antiaériens Aster 30. Ensuite, le navire commencera la phase de vérification de ses capacités militaires (VCM), au cours de laquelle il effectuera des tirs d’Exocet et d’Aster et participera à des exercices aussi bien dans l’Atlantique que dans la Méditerranée afin de tester ses systèmes dans toutes les conditions possibles, avant son entrée en service prévue en 2026. Une trajectoire similaire est attendue pour le Kimon jusqu’à son intégration complète fin 2026. Inspection des Bergamini Le dossier des frégates Bergamini progresse également à un rythme soutenu. Lundi prochain, une délégation de la Marine hellénique devrait visiter la F-590 Carlo Bergamini afin de réaliser une inspection du navire de guerre italien. Après la rédaction des rapports correspondants, les officiers de la Marine informeront la hiérarchie de l’état du navire, tandis qu’un contrôle de la Virginio Fasan suivra. Si les exigences de l’état-major sont satisfaites, Athènes et Rome procéderont à la signature d’un mémorandum d’entente, afin d’acter la demande grecque pour l’acquisition des deux frégates en 2028 et 2029 respectivement. La partie grecque devrait verser environ 480 millions d’euros pour les deux navires, un prix qui n’inclut pas les modifications, l’armement, le soutien logistique ultérieur ni la formation des équipages.
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Parce que ce sont des Super Rafale F5, forcément plus gros que les classiques !