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  1. GR_Silent

    Marine Grecque

    https://navaldefence.gr/fdi-allages-nees-simbaseis/ ANALYSE : Frégates FDI, tous les changements, nouvelles dates, nouveaux standards, coûts supplémentaires, et beaucoup de points en suspens ! Des développements importants pour le programme des frégates FDI HN grecques apparaissent dans le projet de contrat actualisé déposé au Parlement, qui prévoit aussi l’achat de la 4ᵉ. Nous vous prions d’excuser la longueur du texte (et il se peut que nous ayons omis quelque chose), car les modifications repérées sont nombreuses, et nécessitent une analyse. Elles soulèvent aussi de nombreuses questions, notamment sur ce qui reste encore non réglé. Alors que les nouveaux coûts portent désormais le programme à 4 milliards d’euros (et ce n’est pas fermé), il reste le plus grand investissement militaire jamais conclu par notre pays. Voici donc ces changements : A. Nouvelles dates de livraison La 1ʳᵉ frégate, « Kimon », sera livrée en France le 31 octobre 2025, alors que le contrat initial (016Β/21) prévoyait le 31 mars, soit un retard de 7 mois. La 2ᵉ frégate est fixée maintenant au 31 octobre 2026, au lieu du 31 octobre 2025, donc un retard d’un an. Enfin, la 3ᵉ frégate est repoussée au 31 décembre 2026, alors qu’elle était prévue pour 31 octobre 2026, soit un retard de 2 mois. Commentaire : Ce changement dans le contrat formalise en pratique des retards déjà connus dans le calendrier des livraisons. Ainsi, il n’est pas question d’activer les sanctions ou pénalités du contrat initial, qui prévoyait un délai de grâce de 4 mois pour la 1ʳᵉ frégate, et 2 mois pour la 2ᵉ et la 3ᵉ, après quoi démarraient les charges pour la partie française. Le contrat révisé prévoit aussi des périodes de grâce différentes : 3 mois pour les 1ʳᵉ et 2ᵉ frégates, 1 mois pour la 3ᵉ, et 4 mois pour la 4ᵉ. B. Nouveau calendrier des standards, chaque frégate sera achevée des années plus tard Le contrat initial prévoyait que les 2 premières frégates soient livrées selon le Standard 1, puis soient améliorées ultérieurement vers le Standard 2 (avec l’ajout de 16 cellules de lancement de missiles Aster 30 plus le lanceur RAM pour la défense rapprochée). La 3ᵉ devait être livrée directement selon le Standard 2. Mais cela change : désormais, le Standard 1 et le Standard 2 sont améliorés, et deux nouveaux standards apparaissent : Standard 2+ (avec améliorations) et Standard 2++ ! Le calendrier des livraisons / des standards est ajusté comme suit : 1ʳᵉ frégate, « Kimon » : Livrée initialement le 31 octobre 2025 en France sous Standard 1 “complété”. Ensuite, livraison des capacités extra de Standard 2 & 2+ le 31 octobre 2027, soit deux ans plus tard. Enfin, livraison des capacités du Standard 2++ en Grèce le 30 septembre 2029. 2ᵉ frégate, « Nearchos » : 31 octobre 2026, Standard 2 “amélioré” en France. Capacité Standard 2+ en Grèce le 31 janvier 2028. Standard 2++ le 30 avril 2029. 3ᵉ frégate, « Formion » : 31 décembre 2026, livraison en France en Standard 1 “complété”. Le 30 avril 2027, en Standard 2 & 2+. Et enfin Standard 2++ en Grèce le 30 juin 2029. 4ᵉ frégate, « Thémistocle » : Livraison en France, Standard 2+ directement, le 31 décembre 2028. Livraison des capacités Standard 2++ en Grèce le 31 mars 2030, soit 15 mois après. C. Changements dans les coûts La 4ᵉ FDI coûtera 809,37 millions d’euros pour le Standard final 2++. L’avance pour ce navire est de 30 %, soit 242,8 millions d’euros, le même pourcentage que pour les 3 premières frégates. La “coupe du premier métal” pour ce navire est mentionnée comme le 30 juin 2025. Le premier élément structurel dans le dock de construction est prévu le 31 août 2026. Paiement essentiellement “au comptant” : après l’assemblage de base dans le dock en France, on aura payé 87 % de la valeur, et quand commenceront les essais en mer, 97 %. Il y a un coût additionnel pour la mise à niveau des 3 premières FDI aux nouveaux standards (améliorations, 2, 2+, 2++). Chaque saut coûtera 5 043 000 €. Ainsi, chacun des 3 premiers navires aura 4 sauts, coûtant chacun environ 20 millions, pour les 3 navires environ 60,5 millions d’euros. Pour le coût de la 4ᵉ frégate : en moyenne, les trois premières, sans le chargement d’armes, sans le contrat de soutien continu, sans les torpilles, contre-mesures, formation, mais avec les services initiaux et pièces de rechange de base, coûtaient 2,192 milliards €. Donc le navire “complet” en Standard 2 revenait à environ 730,7 millions €. Avec les améliorations, les trois premiers coûtent maintenant ~751 millions € chacun. Donc la 4ᵉ, dans la même configuration/services, qui coûte 809 millions, est environ 58 millions € plus chère. Coût total du programme pour les 4 navires : les 3 premières + la 4ᵉ avec les réservations légales = ≈ 4,032 milliards d’euros. C’est l’investissement en défense le plus élevé de la Grèce. D. Extension du contrat de soutien (“logistique continue”) Modifications du contrat 017Β/21 relatif au soutien continu des frégates. Initialement, le soutien était prévu pour 36 mois pour chaque frégate, à partir de la livraison. La modification prévoit : pour les 3 premières, ils conservent les 36 mois, puis extension : +21 mois pour la 1ʳᵉ, +9 mois pour la 2ᵉ, +7 mois pour la 3ᵉ. Pour la 4ᵉ, soutien total de 19 mois après livraison. Le coût additionnel est de 56,2 millions d’euros. Le contrat révisé fixe la date limite de validité de tout le soutien au fin juillet 2030 pour tous les navires. E. Changement des spécifications d’acceptation Changement dans le marge de charge utile ("weight growth margin") du navire : Avant : marge contractuelle souhaitée 140 tonnes, minimum acceptable ≥ 120 tonnes. Maintenant : 135 tonnes souhaitées, 115 tonnes minimum acceptable. Les autres critères de performance essentiels restent les mêmes que dans le contrat initial. ----------- Ce qui manque encore, avec des coûts de centaines de millions Voici les éléments majeurs encore non réglés, nécessaires pour que les navires soient pleinement opérationnels : Charge de missiles pour la 4ᵉ frégate : l’achat des missiles Aster 30 et Exocet MM40 Block 3C pour la 4ᵉ. À l’origine, estimé à 200 millions d’euros. Charge de torpilles MU90 et contre-mesures CANTO pour la 4ᵉ : incluse pour les trois premières, mais pas encore achetée pour la 4ᵉ. Missiles RAM pour les 4 navires : lanceur RAM (= défense rapprochée) présent sur chaque navire, mais pas encore acquisition des munitions. Il faut au minimum ~84 missiles, idéalement ~100 pour avoir un peu de réserve, ce qui représente ~100 millions d’euros environ. Système de guerre électronique (ECM) : sujet déjà débattu, “presque prêt”, “sera testé avec la 1ʳᵉ frégate” etc. On attend quand il sera pleinement opérationnel, ses performances, coût, commande, et installation. Lanceurs Sylver 70 pour le tir des missiles SCALP Naval : un des lanceurs Sylver 50 (de huit cellules) doit être remplacé par un Sylver 70 pour permettre les SCALP Naval. On ne sait pas si cela est inclus pour la 4ᵉ ou les navires existants. Le coût supplémentaire évoqué pourrait ne pas inclure ceci. Hélicoptères sans pilote S-100 : programme à 41 millions d’euros, pour équiper les frégates FDI avec les drones autrichiens Schiebel S-100. Le contrat a été soumis au Parlement, mais pas encore signé. Conclusion : Ne pas refaire les mêmes erreurs Tous les points analysés proviennent de la comparaison entre le contrat initial d’achat des frégates FDI et le contrat modifié déposé hier au Parlement. S’il y a d’autres différences, on les signalera. Le constat général est que, très justement (et bien que tardivement), la 4ᵉ frégate est enfin commandée, pour compléter opérationnellement la demande de la Marine. Mais cela aurait dû être fait dès le départ pour que toutes les frégates soient commandées ensemble, planifiées en conséquence, et que leur prix reste meilleur que maintenant, avec la commande “morcelée” après plusieurs années. Un aspect positif est que les nouveaux navires incorporent de nouvelles capacités, des améliorations et compléments, ce qui est bon en soi. Un peu inquiétant est le fait que la Marine grecque va devoir supporter pendant des années ce système complexe d’améliorations, qui s’étend (comme on a vu) jusqu’en 2029-2030. Avec les difficultés logistiques, les coûts supplémentaires pour les travaux, la formation, les essais, etc. Ainsi, la Grèce devient aussi un peu une “zone d’essai” pour l’évolution de la FDI. Nous espérons que le processus se déroule de manière fluide, avec le moins de surcharge possible, et que les navires, dans leur forme finale, soient parmi les meilleurs de leur catégorie. Enfin, un autre point : le programme des 4 frégates FDI, bien qu’il ait été convenu initialement en mars 2022, 3,5 ans plus tard, en septembre 2025, il reste avec des nombreuses questions en suspens nécessitant nouveaux contrats, nouveaux délais, etc. Cela caractérise en général toutes les grandes acquisitions de défense, mais il est nécessaire que le contrat de base couvre le plus possible, et que les points non réglés soient rapidement comblés.
  2. Il constitue l’un des sites de référence les plus fiables dans le domaine de la défense.
  3. GR_Silent

    Marine Grecque

    https://navaldefence.gr/dendias-elsa-fdi/ Le missile de croisière longue portée ELSA pourra être embarqué sur les frégates grecques FDI, déclare N. Dendias À l’issue de la réunion du Conseil gouvernemental des affaires étrangères et de la défense (KYSEA) qui s’est tenue aujourd’hui, le ministre grec de la Défense nationale, M. Dendias, s’est exprimé sur les dossiers examinés. Il a notamment évoqué l’avancement du projet d’acquisition de la 4ᵉ frégate FDI, Thémistocle, dont le projet de loi devrait être déposé au Parlement aujourd’hui. Il a expliqué que cette 4ᵉ FDI disposera de capacités améliorées, parmi lesquelles « les missiles balistiques, le nouveau type du programme ELSA, actuellement en phase de développement ». Cette référence concerne évidemment le programme European Long Range Strike Approach (ELSA), étudié par plusieurs pays européens. Ce programme vise la mise au point d’un missile de croisière longue portée, avec une portée comprise entre 1.000 et plus de 2.000 kilomètres. Le projet, auquel participent le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne et la Suède – aux côtés des principaux industriels de défense du secteur, tels que MBDA –, n’en est encore qu’au stade des discussions et des études. L’objectif est de doter l’Europe d’une capacité de frappe de précision à longue distance, comparable aux Tomahawk américains et aux Kalibr russes. Le concept initial prévoit un missile de croisière lancé à partir d’un lanceur terrestre mobile (TEL), mais une version navale est également envisagée. On peut donc supposer que l’intégration du lanceur Sylver 70 sur la 4ᵉ frégate FDI, permettant dès aujourd’hui le tir de missiles de croisière MdCN (SCALP Naval), offrirait également la possibilité d’employer ultérieurement l’ELSA. Toutefois, le programme ELSA nécessitera encore plusieurs années avant de déboucher sur un système opérationnel. M. Dendias a par ailleurs souligné que la 4ᵉ FDI Thémistocle bénéficiera d’autres améliorations qui la placeront à un niveau supérieur de capacités, décrivant ce standard comme un « Standard 2++ ». Il a ajouté que « les trois premières frégates atteindront également ce niveau ». Cela constitue donc une information importante : un futur paquet d’améliorations et de modernisation est prévu pour l’ensemble des frégates grecques FDI. Reste à savoir si ces mises à niveau seront effectuées directement dans le chantier naval en France, où se trouvent actuellement les trois premières unités, ou bien intégrées ultérieurement.
  4. Je ne trouve nulle part sur les sites de défense grecs de référence à 6–8 Rafale supplémentaires, donc je ne pense pas que cette information soit exacte. edit: Finalement, la référence provient de defencereview.gr. Par précipitation, je n’avais pas remarqué la phrase concernant 6–8 Rafale supplémentaires.
  5. GR_Silent

    Marine Grecque

    La traduction est correcte. Nous ne comprenons pas non plus exactement ce que le ministre de la Défense, Nikos Dendias, veut dire par la phrase : "Il dispose d’une capacité accrue de +10. L’une concerne les missiles balistiques, le nouveau type du programme ELSA." Nous cherchons à clarifier ce point et, si je trouve quelque chose, je vous en informerai.
  6. GR_Silent

    Marine Grecque

    https://www.kathimerini.gr/politics/amyna/563813902/tin-pempti-sti-voyli-i-4i-fdi-exelixeis-me-tis-bergamini/ Jeudi au Parlement la 4e FDI – Évolutions concernant les Bergamini La finalisation de la commande de la 4e FDI n’est plus qu’une question de temps – Lundi, une délégation devrait visiter la F-590 Carlo Bergamini afin de procéder à une inspection du navire italien. Les procédures pour la commande de la 4e frégate FDI de la Marine hellénique s’achèvent. Selon des informations, elle portera le nom F-600 Thémistocle. La « K » apprend que le programme sera soumis à l’approbation de la commission compétente des armements du Parlement le jeudi 18 septembre et, la semaine suivante, il sera introduit pour ratification en séance plénière, car une modification de la loi est nécessaire pour activer l’option 3+1. Tout indique que la finalisation de la commande de la 4e FDI est désormais imminente, car après la procédure parlementaire, le programme passera par le Conseil gouvernemental des affaires étrangères et de défense (KYSEA). La Direction générale des armements et investissements de défense prendra ensuite en charge la préparation des contrats. La signature entre Athènes et Paris pourrait coïncider avec la cérémonie de réception de la frégate Kimon, la première FDI grecque, qui rejoindra la base navale de Salamine à la fin de l’année. Ce qui n’a pas encore été précisé, c’est si le contrat de la 4e FDI inclura l’installation des lanceurs verticaux Sylver A70, de sorte que trois des quatre nouvelles frégates puissent embarquer des missiles Scalp Naval et acquérir une capacité de frappe stratégique en profondeur jusqu’à 1 000 kilomètres. Arrivée du « Kimon » L’équipage de réception de la frégate Kimon s’est rendu à Lorient en France il y a quelques jours. Pour la première fois, les 120 membres de la Marine hellénique sont à bord et se préparent à la phase finale des essais du navire avant la levée du pavillon grec. Le troisième cycle d’essais commencera dans les prochains jours et est considéré comme le plus exigeant, puisqu’il inclut non seulement la formation des équipages sur tous les systèmes du navire, mais aussi des tests intensifs. À bord du Kimon, avec l’équipage de réception, seront également présents les noyaux d’équipage des deux autres FDI grecques, Nearchos et Phormion, afin de se familiariser avec la nouvelle arme de la Marine hellénique. Si tout se déroule normalement, le Kimon rejoindra la base navale de Salamine à la fin de l’année. Le Nearchos suivra au printemps 2026 et le Phormion à l’automne de la même année. Le Thémistocle devrait être livré à la fin de 2028. Une étape importante La journée d’aujourd’hui constitue en tout cas un jalon pour le programme français FDI, puisque la première frégate de la classe, l’Amiral Ronarc’h, appareille ce soir des chantiers navals de Naval Group à Lorient. Le navire de guerre quittera la rade de Merville-Bihan en Bretagne sous le son de salves de canon, en passant devant la plage de Larmor avec pour destination le port de Brest, qui sera sa base. Là, la première frégate sortie de la chaîne de production recevra son armement composé de missiles antinavires Exocet et de missiles antiaériens Aster 30. Ensuite, le navire commencera la phase de vérification de ses capacités militaires (VCM), au cours de laquelle il effectuera des tirs d’Exocet et d’Aster et participera à des exercices aussi bien dans l’Atlantique que dans la Méditerranée afin de tester ses systèmes dans toutes les conditions possibles, avant son entrée en service prévue en 2026. Une trajectoire similaire est attendue pour le Kimon jusqu’à son intégration complète fin 2026. Inspection des Bergamini Le dossier des frégates Bergamini progresse également à un rythme soutenu. Lundi prochain, une délégation de la Marine hellénique devrait visiter la F-590 Carlo Bergamini afin de réaliser une inspection du navire de guerre italien. Après la rédaction des rapports correspondants, les officiers de la Marine informeront la hiérarchie de l’état du navire, tandis qu’un contrôle de la Virginio Fasan suivra. Si les exigences de l’état-major sont satisfaites, Athènes et Rome procéderont à la signature d’un mémorandum d’entente, afin d’acter la demande grecque pour l’acquisition des deux frégates en 2028 et 2029 respectivement. La partie grecque devrait verser environ 480 millions d’euros pour les deux navires, un prix qui n’inclut pas les modifications, l’armement, le soutien logistique ultérieur ni la formation des équipages.
  7. GR_Silent

    Le successeur du CdG

    Parce que ce sont des Super Rafale F5, forcément plus gros que les classiques !
  8. Il n’y a aucune déception. Au contraire, les pilotes grecs parlent très positivement des capacités du Rafale, aussi bien en combat aérien qu’en missions air-sol et de guerre électronique. Le haut commandement de l’armée de l’air connaît parfaitement le coût opérationnel élevé du F-35. Le choix n’a pas été fait à l’aveugle ; au-delà du facteur politique dans les relations entre la Grèce et les États-Unis, les avantages opérationnels comme la furtivité, la suite avancée de capteurs et la nécessité de remplacer de vieux appareils américains (F-4E et F-16C Block 30) ont aussi pesé dans la décision. 24 Rafale F3-R 154+ F-16C Block 50/52/30 18 F-4E"Peace Icarus 2000" ~20 Mirage 2000-5 Μκ2 ~12 C-130 Hercules 8 C-27J Spartan 45 T-6 Texan II 4 Erieye EMB-145H AEW&C ~5 P-3B Orion La possible vente du Meteor à la Turquie ne semble pas avoir affecté les relations gréco-françaises. Cependant, il n’est pas clair si un accord définitif pour des Eurofighter turcs avec Meteor a réellement été signé ; je n’ai rien vu avancer de ce côté-là, sauf si une évolution m’a échappé. Il est vrai que la France a toujours été un fournisseur secondaire pour l’armée de l’air grecque, la Grèce s’appuyant davantage sur des chasseurs américains. Toutefois, le Mirage 2000 avait gagné l’estime de l’AAE en raison de son faible coût opérationnel et de sa fiabilité pour les missions d’interception. L’abandon de sa chaîne de production au profit du Rafale a déçu plusieurs utilisateurs, car il aurait pu évoluer davantage avec un soutien de Dassault.
  9. La déclaration du Premier ministre, le 28 novembre 2024 (https://www.primeminister.gr/2024/11/28/35391), selon laquelle la Grèce n’exercera pas son droit d’acquérir six Rafale supplémentaires constitue, à mon avis, une erreur importante. Je considère que l’Armée de l’air hellénique a besoin d’un escadron supplémentaire de Rafale afin de renforcer de manière substantielle la capacité dissuasive du pays. J’espère qu’à l’avenir nous pourrons acquérir des Rafale F5, avec leurs nouvelles capacités de connectivité et de coopération avec des drones (loyal wingman), ce qui offrirait une profondeur opérationnelle encore plus grande. Cependant, le choix d’opter pour davantage de F-35 m’inquiète, car il nous éloigne du programme SCAF/FCAS, qu’il se poursuive dans le cadre de la coopération franco-allemande ou que la France le développe seule. La Grèce devrait rester proche de tels programmes de développement, afin de ne pas dépendre exclusivement d’une seule source et de préserver un équilibre dans sa puissance aérienne.
  10. https://www.secretprojects.co.uk/threads/uk-japan-italy-global-combat-air-programme-gcap-news-analysis.40657/post-830284 https://www.secretprojects.co.uk/attachments/img_2349-jpeg.784252/
  11. Vous avez peut-être raison, car il semble que vous ayez une meilleure compréhension du GCAP et que vous en sachiez probablement plus que moi. Mais comme je le vois, le GCAP est officiellement un « partenariat tripartite égalitaire » mais dans les faits, le Royaume-Uni joue un rôle hégémonique de facto. Cela tient au fait qu’il a lancé le programme, qu’il possède l’expérience la plus aboutie en matière de conception d’avions de combat et qu’il a pris en charge l’intégration, qui constitue la véritable clé dans ce type de projet. Le Japon, pour sa part, grâce à son financement important et à sa technologie avancée en matière de radars, n’est pas simplement un partenaire secondaire ; il en résulte une forme de leadership bipolaire (Royaume-Uni – Japon), avec l’Italie dans un rôle complémentaire. En d’autres termes, la structure de pouvoir au sein du GCAP tend davantage vers une « dyarchie » (UK–Japon) que vers une égalité parfaite. Il n’est pas réaliste d’affirmer qu’il n’y a aucune hégémonie, car si chaque pays imposait ses propres spécifications, on aboutirait à trois avions différents au lieu d’un programme commun.
  12. La coopération au sein du GCAP semble progresser de manière fluide, grâce à la reconnaissance claire du rôle de leader de BAE. En revanche, le programme FCAS est freiné par la réticence de certains partenaires à reconnaître et accepter le rôle de leader expérimenté de Dassault.
  13. GR_Silent

    Marine Grecque

    Oui, il s’agit de frégates d’occasion provenant de la Marine italienne. Je pense qu’elles sont équipées de 16 missiles Aster, mais je ne suis pas sûr de la façon dont la Marine grecque va les utiliser. En tout cas, si elles remplacent certaines de nos vieilles frégates (qui ont plus de quarante ans), la différence technologique sera énorme, comme le jour et la nuit.
  14. GR_Silent

    Marine Grecque

    https://defencereview.gr/polemiko-naytiko-entos-ton-epomenon-e/ Marine grecque : Les négociations pour les frégates Bergamini et la 4ᵉ FDI HN seront conclues dans les prochaines semaines, déclare le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias Le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias, a également indiqué que dans quelques semaines, « dans la baie du Phalère arrivera le Kimon, la première frégate de nouvelle génération, la première Belharra (FDI HN), et seront suivies par trois autres, ainsi – nous l’espérons – que deux frégates italiennes Bergamini, pour lesquelles la négociation sera achevée dans les prochaines semaines. » Le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias, a qualifié de « particulièrement utile pour la Marine » le don de la société Motor Oil, à la mémoire de Nikos I. Vardinoyannis, officier, destiné à la rénovation de l’infirmerie de l’École navale. Le ministre a assisté aujourd’hui, mardi 9 septembre, à la cérémonie d’inauguration de l’infirmerie de l’École. Dans son allocution, M. Dendias a déclaré : « C’est pour moi une grande joie et un grand honneur d’être aujourd’hui ici, à l’École navale, le berceau de notre Marine. La cérémonie d’aujourd’hui marque l’achèvement d’une nouvelle donation de la famille Vardinoyannis et du groupe MOTOR OIL, pour la rénovation de l’infirmerie de l’École. Elle s’inscrit dans une politique de renforcement des écoles militaires et d’amélioration des conditions d’éducation et de vie des aspirants officiers de marine. Autrement dit, un investissement dans l’avenir de la Marine. Je voudrais souligner que cet acte s’inscrit dans une série de bienfaits, dans une tradition qui s’est traduite par des actions substantielles au profit de l’état-major de la Marine : la modernisation d’autres infrastructures de l’École navale et de l’École des sous-officiers permanents, le renforcement des infrastructures numériques du ministère de la Défense nationale, la construction prochaine de deux ailes d’hospitalisation à l’Hôpital naval d’Athènes. C’est une continuation vivante de l’héritage des regrettés officier de marine à la retraite Nikos Vardinoyannis et vice-amiral honoraire Vardis Vardinoyannis, anciens élèves de l’École et officiers de la Marine, qui ont laissé à la grande famille Vardinoyannis un legs de dévouement à la Marine. La donation d’aujourd’hui est dédiée à la mémoire de l’officier de marine à la retraite Nikos Vardinoyannis, qui a servi dans la Marine sur des bâtiments de surface, des sous-marins et dans des postes d’état-major. Parmi nous se trouvent MM. Pavlos et Dimosthenis Vardinoyannis, fils de Nikos Vardinoyannis. Leur présence souligne que la mémoire de leur père continue d’inspirer et de guider leur vie et leur engagement avec un sens de la responsabilité et du service. Je voudrais également mentionner la présence du capitaine Giorgos Vardinoyannis, qui est aujourd’hui avec nous, ainsi que Mme Eleni Kefalogianni. Leur présence constitue un rappel vivant d’une continuité familiale et d’un dévouement qui, depuis des décennies, lie la famille Vardinoyannis à notre Patrie. Cette donation est extrêmement utile pour la Marine. Je ne vous cacherai pas que les trois écoles militaires avaient besoin d’investissements importants afin d’améliorer leurs installations et de fournir à nos jeunes officiers le niveau requis pour leur formation particulièrement exigeante. Dans quelques semaines, dans la baie du Phalère arrivera le Kimon, la première frégate de nouvelle génération, la première Belharra (FDI), et trois autres suivront, ainsi – nous l’espérons – que deux frégates italiennes Bergamini, pour lesquelles la négociation sera achevée dans les prochaines semaines. Mais tout cela est dénué de sens sans le facteur humain, sans le personnel capable de les armer et de servir avec abnégation la réalisation de leur mission. Sous cet angle, M. Giannis Vardinoyannis, la donation d’aujourd’hui s’inscrit dans cette continuité et constitue un message aux aspirants officiers de marine : votre groupe reconnaît et honore leur décision de consacrer leur vie à la défense de la Patrie, de sa souveraineté et de ses droits souverains en mer. Au nom du ministère de la Défense nationale, je tiens à exprimer ma gratitude pour cette donation et surtout pour l’exemple qu’elle représente. Elle portera l’empreinte de la famille Vardinoyannis, agissant comme un témoignage de responsabilité sociale. Un héritage qui s’ajoute à la mémoire collective de la Marine. Je vous remercie beaucoup. »
  15. https://euro-sd.com/2025/09/articles/armament/46296/the-combat-air-flying-demonstrator-rehearsing-and-preparing-for-gcap/ The Combat Air Flying Demonstrator : Répétitions et préparation pour le GCAP Jon Lake 8 septembre 2025 BAE Systems a annoncé que son innovant Combat Air Flying Demonstrator avait atteint un jalon majeur : les deux tiers de la structure de l’appareil sont désormais en cours de fabrication. L’entreprise a également diffusé une image CGI accompagnant cette annonce. euro-sd.com Le Combat Air Flying Demonstrator, financé et développé par le Royaume-Uni, a pour objectif de tester, développer et faire mûrir une série de nouvelles technologies dans le cadre du programme trinational Global Combat Air Programme (GCAP), en collaboration avec le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon. Il permettra aux partenaires du GCAP de mieux cerner les risques beaucoup plus tôt que dans tout autre programme à ce jour. Ces travaux importants visent collectivement à réduire considérablement le temps et les coûts liés à la production de programmes aéronautiques de combat pilotés, tout en maintenant les capacités souveraines de conception, d’ingénierie et de fabrication nécessaires pour que le Royaume-Uni reste à l’avant-garde de l’innovation aérospatiale mondiale. euro-sd.com Un effort unique en une génération Tony Godbold, directeur de la livraison des Future Combat Air Systems chez BAE Systems, a déclaré : « Ce projet significatif et ambitieux permettra de livrer le premier avion de démonstration de combat habité du Royaume-Uni en quatre décennies. Le programme accélère le développement des approches de conception avancées et des techniques de fabrication, contribuant à affiner l’avantage industriel du Royaume-Uni et à générer des bénéfices au-delà de la simple production de l’avion. Non seulement nous développons un appareil unique, mais nous bâtissons également les fondations techniques, la préparation de la main-d’œuvre et la maturité numérique essentielles pour fournir la prochaine génération de capacités aériennes de combat. » euro-sd.com Selon un représentant de BAE Systems, l’appareil présente des caractéristiques de conception « qui définissent vraiment ce qu’une plateforme de sixième génération doit être », mais il n’est en aucun cas un prototype du GCAP. Il pourrait même ne pas ressembler au chasseur de production définitif, dont la configuration finale n’a pas été décidée. Il sert avant tout à aider BAE Systems à réduire les risques liés au futur programme de l’avion de combat de nouvelle génération, en répétant l’application de solutions de conception avancées et de technologies de fabrication numériques. Comme l’explique Godbold : « Il s’agit aussi de re-mobiliser nous-mêmes et l’industrie britannique au sens large sur ce que signifie concevoir et fabriquer un avion à partir des premiers principes… cela faisait quatre décennies que nous n’avions pas été à ce stade du programme. » euro-sd.com Dans une large mesure, le démonstrateur vise à développer, faciliter et démontrer des technologies et capacités industrielles, ainsi qu’à développer les compétences d’un groupe de personnes qualifiées et expérimentées (SQEP), plutôt qu’à se concentrer sur des aspects opérationnels. Comme l'a souligné le Air Commodore Johnny Moreton, ancien directeur du programme UK Future Combat Air : « La leçon de ce programme de démonstration est la suivante : avons-nous les personnes qualifiées et expérimentées capables de construire un avion à partir de zéro, le faire certifier et piloter le premier ? Car cela fait longtemps que le Royaume-Uni n’a pas fait quelque chose comme cela. Et en réalité, ces compétences sont très importantes. Comment revenir dans ce monde ? Il serait utile d’avoir une méthode de conception claire qui dise : “Je peux apprendre pour l’avenir.” Donc, le démonstrateur consiste vraiment à préparer l’industrie britannique et les partenaires pour l’avenir, et à exploiter cela en aval également. » euro-sd.com Les technologies de conception, d’ingénierie et de fabrication utilisées comprennent l’ingénierie systèmes basée sur les modèles, la simulation virtuelle, l’impression 3D, la fabrication additive, les cobots (robots collaboratifs) et les jumeaux numériques. Cela fournit aux ingénieurs de BAE Systems et de la chaîne d’approvisionnement une expérience inestimable, faisant en sorte qu’ils restent à la pointe de la révolution actuelle dans la conception et la fabrication aéronautique. euro-sd.com L’existence de ce programme de démonstrateur « unique en une génération » a été annoncée officiellement le jour d’ouverture du salon aéronautique de Farnborough, le 18 juillet 2022, soit environ cinq mois avant le lancement du GCAP. euro-sd.com Plus d’un an auparavant (le 20 mai 2021), il avait été rapporté que BAE Systems utilisait l’impression 3D à grande échelle pour produire des moules résistants aux hautes températures utilisant la résine Airtech Dahltram I-350CF (une résine PEI renforcée de fibres de carbone), pour la production d'un futur démonstrateur aérien de combat. Au moment de l’annonce du programme de démonstration, l’ancien secrétaire à la Défense britannique, Ben Wallace, avait confirmé des plans pour un démonstrateur d’avion faible observabilité (LO), financé conjointement par le ministère de la Défense et l’industrie. Le directeur du Future Combat Air au ministère, Richard Berthon, avait indiqué que cet appareil volerait dans les cinq ans (soit d'ici juillet 2027) et jouerait un rôle clé pour prouver les principes technologiques et de conception derrière le système aérien de combat futur Tempest. euro-sd.com L’appareil est décrit comme étant le premier démonstrateur de vol de combat à être constr u élu en une génération. euro-sd.com Test du moteur En juin 2023, BAE Systems a révélé que les tests du système d’évacuation et de la tuyère d’admission moteur avaient déjà été complétés. Trois conduits d’admission ont été construits à Samlesbury – deux pour l'appareil démonstrateur (désormais appelé Flying Technology Demonstrator) et un pour le programme de test précédent. Le conduit de test pouvait être équipé d’admissions alternatives pour simuler différentes conditions d’utilisation. Une admission bellmouth a été utilisée pour simuler le vol de croisière, tandis qu’une admission fidèle au design réel de l'appareil a été utilisée pour simuler une condition de “avant décollage, freins appliqués, plein régime”, avec l’air aspiré de toutes les directions, provoquant beaucoup de turbulences. euro-sd.com L’un des conduits d'admission du Combat Air Flying Demonstrator – vu depuis l’avant, à l’endroit où il se connectera à un moteur EJ200 – montre bien sa longueur et sa forme serpentine. Les ingénieurs ont utilisé des procédés de fabrication avancés pour produire ce conduit. Ce dernier est conçu pour ralentir l’air de supersonique à subsonique au niveau du moteur, sans recourir à des rampes variables. Il comprend des renflements DSI (diverterless supersonic inlet) destinés à masquer le moteur du radar ennemi, améliorant ainsi les caractéristiques LO de l’appareil. euro-sd.com Le conduit à taille réelle a été installé sur un turbofan EJ200 non modifié — provenant d’un Eurofighter Typhoon de la RAF — et les essais ont eu lieu sur le site Rolls-Royce de Filton (Bristol), entre début novembre 2022 et mi-février 2023, dans le banc d’essai TP-14 utilisé dans les années 1960 pour tester le moteur Olympus du Concorde. Les tests ont couvert une large gamme de régimes, y compris la postcombustion, avec des accélérations brutales. Le moteur a fonctionné comme prévu, sans distorsion de l’air ni résonance, ce qui a renforcé la confiance dans les performances attendues du moteur/admission/conduit sur toute l’enveloppe de vol. L’objectif est « de fournir au moteur la même qualité d’air que s’il se trouvait dans un Typhoon », selon Conrad Banks, ingénieur en chef chez Rolls-Royce Défense Future Programmes, afin que le groupe motopropulseur puisse être utilisé dans le démonstrateur en s’appuyant sur les autorisations de vol existantes. Essais des sous-systèmes équipage Le système d’éjection de l’appareil de démonstration sera basé sur un siège éjectable Martin Baker Mk16A non modifié (comme utilisé sur le Typhoon), et les membres d’équipage porteront l’équipement de vol du Typhoon, incluant l’AEA et le casque Mk 10, également utilisés avec les mannequins de test. Une série d’essais de sièges éjectables a été menée, utilisant une section avant de fuselage représentative sur le plan aérodynamique, montée sur un traîneau propulsé par fusée. La campagne d’essais du système d’évacuation a débuté le 16 décembre 2021 avec un tir statique sur l’aérodrome de l’usine Martin Baker à Chalgrove, afin de valider la conception de la verrière – une verrière en acrylique moulé intégrant la technologie MDC issue de l’avion d’entraînement avancé BAE Hawk. Ce tir statique a été suivi par une série de quatre tirs de qualification de sièges sur traîneau à Langford Lodge, en Irlande du Nord, entre le 31 mars 2022 et la fin juin de la même année. Les tirs ont été effectués à deux vitesses – 519 km/h (280 kn) et 833 km/h (450 kn), utilisant un mannequin de Classe 1 (représentant une pilote femme légère en tenue estivale), et un mannequin de Classe 6 (représentant un pilote homme lourd en tenue hivernale). L’installation de démonstration à Warton comprend ce que l’on appelle un banc hybride, avec quatre bancs de développement reliés, combinant du matériel, des émulateurs et des modèles numériques. L’un est dédié au cockpit, un autre au système de commandes de vol, un au calcul et aux modèles, et un dernier au système de gestion des utilités. Il a été conçu pour fournir les preuves cruciales qui soutiendront les essais en vol réels. Le banc cockpit intègre un grand écran tactile (Large Area Display – LAD) mais ne comporte pas les petits panneaux haute intégrité (HIPs), qui semblent désormais faire partie du LAD similaire développé pour le Typhoon. En raison de la taille du LAD, l’avion utilisera un manche latéral (sidestick) plutôt qu’un manche central, et pourrait incorporer un retour haptique. Le banc cockpit est utilisé pour développer, tester et évaluer les commandes de vol, les lois de pilotage et les affichages. Il servira finalement à l’entraînement des pilotes avant le premier vol. Le banc hybride est connecté à un système de commandes de vol électriques fly-by-wire triplé, avec un ensemble de vérins hydrauliques réels pour les trois flaperons d’une aile et un pour un des ruddervators, les commandes de l’autre côté de l’appareil étant simulées par des modèles numériques. L’entreprise a déclaré en 2023 qu’une dizaine de pilotes avaient accumulé 170 heures de vol, en 125 sorties, dans l’environnement numérique. Quatre pilotes d’essais de BAE Systems basés à Warton (Steve Formoso, Andrew Mallery-Blyth, Luke Gili-Ross et Glyn Gogerty) y participaient, ainsi qu’une équipe de six pilotes du RAF Rapid Capabilities Office (RCO) et de l’escadron d’essais et d’évaluation n° 41 de la RAF, dirigée par le Group Captain Willie Hackett. En juillet 2024, lorsque BAE Systems a annoncé que le démonstrateur avait passé sa revue critique de conception (CDR, en mai 2024), le « temps de vol » numérique avait augmenté à « plus de 215 heures ». Fabrication et assemblage La CDR constituerait normalement le point d’entrée d’un programme traditionnel d’avion de combat dans la phase de production. Les procédés modernes de conception et de fabrication numériques ont permis à BAE Systems de lancer la production en parallèle de l’activité de revue. BAE Systems a déclaré que plus de la moitié du poids de l’avion avait déjà été engagé dans le processus de fabrication, et que toutes les grandes sections étaient en construction, y compris l’avant, le centre et l’arrière du fuselage, ainsi que les ailes, dont l’assemblage avait débuté en 2023. Le fuselage central a été l’une des premières unités à entrer en fabrication. En général, le fuselage central est l’élément le plus long à produire, nécessitant un grand nombre d’opérations de conception et de fabrication complexes. Alors que l’assemblage se poursuivait à Warton, Paul Wilde, alors responsable du programme Tempest chez BAE Systems, a indiqué que la « grande majorité » du démonstrateur était fabriquée en dehors de Warton, dans la chaîne d’approvisionnement plus large au Royaume-Uni. Wilde a également noté que le projet de démonstrateur profitait des procédés de fabrication les plus récents, notamment l’utilisation de la technologie de pressage isostatique à chaud (HIP). Cette méthode prend de la poudre de titane et la soude sous chaleur et pression extrêmes pour créer des pièces de formes complexes qui ne pourraient autrement pas être fabriquées d’un seul tenant. En outre, les méthodes de fonderie traditionnelles pourraient exiger un délai de quatre ans, alors que le HIP pourrait ne prendre que six mois. En plus de développer les compétences, outils, procédés et techniques qui seront nécessaires pour concevoir l’avion définitif GCAP Tempest, Wilde a indiqué que le démonstrateur serait utilisé pour tester, évaluer et démontrer des éléments clés de la conception aéronautique de combat de nouvelle génération, en repoussant les limites technologiques. L’appareil intégrera une combinaison de caractéristiques supersoniques et de faible observabilité (LO). L’avion incorporera certaines techniques de formes compatibles avec la furtivité et de profilage LO, similaires à celles qui devraient être employées sur la plateforme Tempest, mettant en pratique les capacités de conception LO de BAE Systems. Certaines de ces techniques découlent de l’expérience acquise avec le drone de combat Taranis UCAV, considéré comme ayant été « de pointe à l’échelle mondiale » selon un représentant de l’entreprise. BAE Systems affirme avoir testé de nombreuses formes et lignes de moulage qui contribueront à définir les caractéristiques LO pour la conception du GCAP. L’avion de démonstration intégrera des caractéristiques et des principes de conception LO, et des aspects de faible observabilité ont été pris en compte tout au long du processus de conception et de fabrication. Il ne sera cependant pas véritablement « furtif ». La verrière, par exemple, sera de construction conventionnelle et incorporera un cordon détonant miniature (MDC), tandis que des revêtements furtifs ne devraient probablement pas être appliqués. Il a été révélé, de manière significative, qu’une soute à armement intégrée serait incluse. Les essais et évaluations de cette soute intégrée devraient constituer une partie importante de l’apprentissage pour le programme GCAP. Ce que nous savons jusqu’ici Le 16 juillet 2025, BAE Systems a annoncé qu’elle révélait « la conception du démonstrateur aérien de combat phare du Royaume-Uni », l’appareil ayant alors atteint un jalon majeur, avec deux tiers de sa masse structurelle en fabrication. En réalité, le rendu CGI de l’avion ne révélait délibérément pas grand-chose, et l’entreprise s’est montrée très prudente lors de ses présentations et dans ses réponses aux journalistes. Sans surprise, le démonstrateur est un appareil de grande taille, à deux dérives verticales, bimoteur, sans empennages horizontaux. Superficiellement, il ressemble à un F-35 ou au Kaan sans empennages, avec des entrées d’air inclinées vers l’avant (sans protubérances DSI visibles, bien qu’on pense qu’elles soient présentes sur l’appareil). L’arrière du fuselage est « encadré », donnant un dessus large et plat, comme sur le modèle Tempest initial révélé en 2018. La vue de trois-quarts avant montrait un bord d’attaque légèrement cassé vers l’intérieur – peut-être une simple extension de racine de bord d’attaque (LERX) – ce qui semble sous-optimal d’un point de vue LO, mais BAE Systems a refusé d’en donner la raison. Le reste du plan d’aile n’était pas apparent dans le CGI, mais BAE l’a décrit comme ayant une configuration de « delta tronqué », différente de l’aile Lambda du concept initial « Pregnant Pelican » et de plusieurs conceptions ultérieures, et bien différente de la configuration inhabituelle de l’étude « Concept Class 5 ». Il se peut que cette forme « plus simple » ait été choisie pour des raisons de coût/complexité structurelle, mais BAE Systems a refusé de confirmer cette hypothèse. L’entreprise n’a pas non plus précisé si le bord de fuite était en flèche arrière, avant ou droit, ni si les extrémités d’aile étaient parallèles à l’axe de l’avion ou légèrement tronquées. La société reconnaît que le démonstrateur est grand, et affirme que cela est nécessaire « pour démontrer certaines technologies… certaines nécessitent une taille matérielle, une plateforme permettant de le faire, en termes d’échelle relative au GCAP ». Les dérives verticales paraissent plus conservatrices que celles vues sur les concepts Tempest précédents, plus « droites » (moins inclinées et moins en flèche en élévation latérale), et plus « rectangulaires » (ou trapézoïdales) avec un bord de fuite plus conventionnel, comparé aux dérives « à cinq côtés » des concepts GCAP/Tempest antérieurs. BAE Systems n’a pas répondu aux questions concernant ce choix, qu’il s’agisse de raisons de coût/complexité ou d’autre chose. Dans l’image CGI, l’appareil semble avoir un pare-brise et une verrière d’un seul tenant, mais en réalité, il aura un pare-brise séparé de la verrière, comme sur le traîneau de test du siège éjectable. En fait, tout l’avant large et fortement biseauté du fuselage est identique (pour des raisons évidentes) à la section avant utilisée pour les essais du système d’évacuation. BAE Systems indique que la structure principale de l’avion, les ailes et les dérives sont désormais en cours de réalisation, grâce aux technologies avancées de robotique, de cobotique et de fabrication/assemblage numériques. Godbold a déclaré : « Nous repoussons les limites, non seulement dans la manière dont nous le concevons, mais aussi dans la manière dont nous assemblons certains de ces produits. » L’entreprise a fabriqué ce qu’elle appelle : « La plus grande peau épaisse en carbone volante jamais produite dans le Nord-Ouest », sous la forme du revêtement du fuselage central. Le démonstrateur a permis à l’entreprise et à la chaîne d’approvisionnement de réaliser pour la première fois de belles formes complexes en carbone du premier coup – un exploit remarquable, car il est particulièrement difficile de prévoir comment le carbone « réagit », et cela témoigne des capacités de modélisation désormais disponibles. Le dernier ensemble de revêtements d’ailes en carbone pour l’avion a été livré sur le site de Warton le 14 juillet, après avoir été fabriqué par une entreprise anonyme de la chaîne d’approvisionnement – décrite pudiquement comme un catapult de fabrication à haute valeur ajoutée. Les revêtements d’ailes ont été, selon Godbold, « fabriqués en utilisant une technologie différente de celle que nous utilisons habituellement ». Bien que BAE Systems ne l’ait pas dit explicitement, l’utilisation de très grandes peaux monoblocs est avantageuse du point de vue LO. Selon un représentant de BAE Systems, diverses pièces proviendront de « plusieurs avions différents exploités par le Royaume-Uni », bien qu’il n’y ait rien d’aussi majeur que sur l’EAP, qui utilisait tout l’arrière d’un Tornado, y compris la dérive. Deux moteurs EJ200 donnés par le ministère britannique de la Défense seront installés sur l’avion, et le train d’atterrissage sera dérivé de celui d’un Tornado. Plus de 13 pilotes d’essais de BAE Systems, Rolls-Royce et de la RAF ont désormais accumulé plus de 300 heures de vol du démonstrateur dans le banc hybride spécifique. Grâce à ces essais de vol simulés, pilotes et ingénieurs peuvent évaluer rapidement les systèmes de commande de vol lors de manœuvres plus complexes, en capturant des données cruciales sur la maniabilité et les performances du jet, des années avant son premier vol. BAE Systems affirme que la fenêtre du premier vol reste conforme à l’annonce de juillet 2022, précisant que le démonstrateur sera prêt pour un premier vol d’ici la fin de 2027 – la date exacte sera fixée plus tard pour optimiser l’apprentissage et maximiser les bénéfices pour le GCAP. L’avion doit voler dans un délai de trois ans, mais les porte-parole de l’entreprise soulignent qu’il existe « une nuance entre le moment où l’avion sera prêt à voler et celui où le programme déterminera la meilleure date pour voler ». Pour éviter toute confusion ou suggestion de retard, BAE Systems a insisté sur le fait qu’il sera prêt pour un premier vol d’ici la fin de 2027, mais que la date exacte sera fixée plus près de l’échéance en fonction de divers facteurs liés au programme GCAP, aux régulateurs et à d’autres considérations. Un observateur critique noterait que l’entreprise parle désormais de fin 2027, plutôt que de fin juillet 2027, ce qui aurait marqué la fin du délai initial annoncé de « cinq ans ». Le démonstrateur aérien de combat n’a toujours pas de nom, et son numéro de projet Warton reste inconnu (il pourrait être proche de la désignation P189 attribuée à certains concepts Tempest). Si la convention de dénomination thématique autour du vent Tornado/Typhoon/Tempest devait être suivie, un choix évident pourrait être Hurricane. Les six journalistes briefés sur le démonstrateur le 14 juillet ont été invités à soumettre des suggestions à un certain responsable de BAE Systems. Jon Lake Auteur : Passionné d’aviation et de vol, Jon Lake a grandi entouré d’avions, a appris à planer avant de pouvoir conduire, a appris à piloter avec le University of London Air Squadron, et travaille dans l’édition aéronautique depuis 1984.
  16. Savez-vous finalement quand aura lieu la rencontre ou la prise de décision entre la France et l’Allemagne concernant le programme FCAS ? J’ai vu des informations contradictoires : certains médias parlent d’aujourd’hui (jeudi), tandis que d’autres évoquent septembre ou même la fin de l’hiver. Quelqu’un pourrait-il clarifier la situation, car les nouvelles semblent assez confuses ?
  17. À mon avis, le programme FCAS n’a plus aucun sens. Il s’est enlisé dans les désaccords, les mensonges et la perte de temps. Mieux vaut y mettre fin ici et maintenant, afin que chaque partie suive seule la voie qu’elle juge la meilleure.
  18. Je n’ai pas trouvé de sujet similaire dans les sources françaises. https://www.liberal.gr/diethni-themata/eyrokoinoboylio-minyei-tin-komision-gia-amyntiko-programma-safe Le Parlement européen poursuit la Commission au sujet du programme de défense SAFE Farantouris : Le recours du Parlement européen contre la Commission et le Conseil concernant le règlement SAFE a été déposé L’eurodéputé grec et professeur de droit européen a souligné que le règlement SAFE, qui pourrait constituer une « porte dérobée » pour l’entrée de la Turquie dans la défense européenne, a été adopté sans la codécision du Parlement européen prévue par le droit de l’Union. Farantouris : Le recours du Parlement européen contre la Commission et le Conseil concernant le règlement SAFE a été déposé Le Parlement européen a introduit aujourd’hui, peu avant l’ouverture de sa session à Bruxelles, un recours contre la Commission et le Conseil (des ministres) devant la Cour de justice de l’UE, comme l’a révélé l’eurodéputé et membre de la commission de la Sécurité et de la Défense, le professeur Nikolas Farantouris. Le Parlement demande l’annulation du règlement SAFE, qui permet la participation de pays tiers (y compris la Turquie) à un financement de 150 milliards d’euros pour la sécurité et la défense. Nikolas Farantouris a confirmé cette nouvelle à la télévision publique grecque ERT, qu’il avait lui-même annoncée dès juin depuis Bruxelles. « Le dépôt du recours du Parlement européen, juste avant l’ouverture de nos travaux devant la CJUE, constitue notre réponse institutionnelle et confirme les objections que j’ai formulées dès le début. Ce n’est pas un recours de groupes ou d’eurodéputés isolés, mais du Parlement européen dans son ensemble, à la suite des objections que nous avons présentées en mai, et cela montre que nous pouvons obtenir gain de cause lorsque nous croyons en ce que nous défendons. » Contexte En juin, la commission des affaires juridiques (JURI) avait estimé que le Parlement devait immédiatement engager une procédure judiciaire concernant le règlement SAFE devant la CJUE, pour violation de l’équilibre institutionnel et de la légitimité démocratique. Cette décision faisait suite au mode d’adoption, en mai, du règlement SAFE – un instrument financier de 150 milliards d’euros destiné à renforcer l’industrie de défense européenne – auquel pourrait participer la Turquie, en tant que pays candidat à l’UE. Comme l’avait souligné M. Farantouris, « le règlement a été adopté sans la codécision du Parlement européen, contrairement au droit de l’Union (traité de Lisbonne, procédure de codécision) ». La Commission et le Conseil avaient invoqué l’urgence, ce qui n’était pas justifié et aurait pu être traité par les procédures accélérées du Parlement. L’eurodéputé grec avait alors dénoncé publiquement la violation du droit européen par la Commission et le Conseil et annoncé un recours. Après ces critiques, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a adressé une lettre à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, annonçant de facto le recours du Parlement. Un règlement « porte dérobée » Nikolas Farantouris a qualifié le règlement SAFE de « double porte dérobée » pour l’entrée de la Turquie dans les structures européennes de sécurité et de défense – une formule reprise également par le ministre grec de la Défense, Nikos Dendias, qui a exprimé le vœu que le règlement ne devienne pas cette « porte dérobée » pour Ankara. Depuis Bruxelles, l’eurodéputé grec a déclaré : « Avec notre recours d’aujourd’hui, nous demandons le rétablissement de l’ordre et de la légalité. La décision de contourner le Parlement européen constitue un dérapage institutionnel. Des décisions d’une importance colossale – comme le règlement SAFE – ne peuvent être prises sans légitimité démocratique ni contrôle parlementaire. Et surtout sans le strict respect du droit européen. L’invocation de l’urgence est purement prétextuelle et ouvre des voies dangereuses. » Qu’est-ce que le règlement SAFE ? Le règlement (UE) 2025/1106 du Conseil, du 27 mai 2025, établissant l’« Action pour la sécurité en Europe » (SAFE), a mis en place un nouvel instrument financier doté d’un budget de 150 milliards d’euros pour soutenir l’industrie de défense européenne et renforcer la préparation militaire des États membres. SAFE s’inscrit dans le cadre du plan « Readiness 2030 » et vise à créer un marché européen de la défense, avec la participation possible de pays tiers, comme la Turquie, à des programmes conjoints d’achats. La Commission a choisi comme base juridique l’article 122 du traité sur le fonctionnement de l’UE, qui confère au seul Conseil le pouvoir de décider en cas de « circonstances exceptionnelles ». Cet article a ainsi exclu le Parlement européen de la codécision, c’est-à-dire de la détermination des modalités de gestion de ces fonds colossaux. Le principe de la codécision du Parlement européen Il s’agit de la procédure législative ordinaire, qui prévoit l’adoption conjointe des actes législatifs par le Parlement et le Conseil, sur proposition de la Commission. Cette procédure est inscrite à l’article 294 TFUE et constitue la règle en matière législative. Introduite par le traité de Maastricht, elle a fait du Parlement un co-législateur à égalité avec le Conseil. Le traité de Lisbonne a élargi son champ d’application et renforcé le rôle du Parlement. Selon Nikolas Farantouris, « le contournement du Parlement viole le traité et l’Europe ne peut pas construire sa défense au détriment de ses propres principes
  19. GR_Silent

    Marine Grecque

    Je n’ai pas compris votre question, qu’entendez-vous exactement par la difficulté à comprendre le sens des FREMM ?
  20. GR_Silent

    Marine Grecque

    La Marine hellénique informée et préparée pour le coût final des Bergamini https://navaldefence.gr/hellenic-navy-knows-aboit-final-price-for-it-fremm/ Ces derniers jours, la presse grecque a relayé des informations concernant le coût « inattenduement élevé » des deux frégates italiennes de classe Bergamini, actuellement en négociation pour la Marine hellénique. Ainsi, sur le site www.doureios.com, notre confrère S. Vlassis a évoqué un montant d’environ 1 milliard d’euros (au total pour les deux bâtiments). Nous présentons donc ici nos propres informations exclusives. En réalité, l’acquisition des deux frégates, avec les travaux nécessaires de maintenance (comprenant un passage en cale sèche, probablement dans un chantier naval grec), avec tous les systèmes mais sans armement, est estimée à 580 millions d’euros. Ce prix n’inclut pas le sonar remorqué CAPTAS-4 supplémentaire indispensable pour équiper le Carlo Bergamini et lui donner les mêmes capacités de lutte anti-sous-marine que la Virginio Fasan (l’autre navire concerné). Comme on le sait, la Marine italienne dispose de deux « sous-classes » de Bergamini : quatre à vocation anti-sous-marine (dont fait partie la Virginio Fasan) et quatre polyvalentes, qui diffèrent en termes d’équipement. Par la suite, les navires devront être armés, et un contrat de soutien logistique à long terme (Follow On Support) devra être signé afin de garantir la disponibilité opérationnelle de cette nouvelle classe au sein de la Marine hellénique. Il faudra également former les équipages grecs, acquérir des outils spécialisés, des infrastructures et des pièces de rechange en quantités déterminées par la Marine. Par conséquent, le coût final des deux frégates dépassera nettement les 580 millions d’euros. Toutefois, nos sources assurent que ces dépenses additionnelles ont été prévues/budgétisées par la Marine hellénique dans d’autres lignes du programme d’armement à long terme (ΜΠΑΕ). La Marine n’a donc pas été « prise de court » par le coût final prévisible. De plus, les Italiens sont réputés pour leur transparence en matière de facturation, et la Marine hellénique est informée de chaque euro à verser. Comme on peut s’y attendre, des efforts sérieux sont toutefois déployés pour limiter le prix, les discussions progressant également sur d’autres programmes navals importants, en particulier la 4e FDI et la modernisation des MEKO200HN. La Marine n’a pas encore décidé si elle achètera de nouveaux missiles antinavires Exocet MM40 Block 3c pour équiper les Bergamini, ou si elle utilisera ses stocks existants. Elle envisage également, à plus long terme, l’acquisition d’une nouvelle génération de missiles antinavires : soit la dernière version du missile norvégien NSM, soit une solution supersonique occidentale attendue dans les prochaines années. Pour l’instant, la Marine est satisfaite des Exocet, notamment des plus récents MM40 Block 3c, mais elle doit progressivement remplacer ses plus anciens RGM-84 Harpoon. Tant que cette transition n’est pas réalisée dans son ensemble, elle n’a pas l’intention d’investir massivement dans de nouveaux missiles immédiatement. Les bonnes nouvelles du « front italien » sont doubles. Premièrement, les négociations avancent rapidement et la signature d’un mémorandum d’entente avec la Marine italienne pourrait intervenir d’ici fin 2025. Une fois les navires réservés par la Grèce, la Marine italienne les « revendra » à Fincantieri, qui les remettra en état avant de les livrer à la Marine hellénique. L’accord, bien que complexe, progresse, les Italiens étant décrits comme particulièrement coopératifs. La deuxième bonne nouvelle est la confirmation de la disponibilité de deux autres frégates Bergamini, en plus des premières. Leur libération dépend des livraisons des nouvelles FREMM EVO, version la plus récente de la classe, dont la construction vient juste de débuter pour la Marine italienne. Leur éventuelle acquisition par la Grèce pourrait donc intervenir vers 2030-2031 (si tout se passe bien). Enfin, il convient de rappeler que la Marine hellénique a bouclé le dossier de la 4e FDI à un prix jugé satisfaisant par la partie grecque. Les Français souhaitaient cette commande supplémentaire, et pour la Marine hellénique, la 4e FDI était indispensable pour assurer la cohérence de ses plans opérationnels. La décision finale pourrait être annoncée par le Premier ministre lors de la Foire internationale de Thessalonique, en même temps que la modernisation des MEKO200HN. @gianks, cette nouvelle pourrait t’intéresser.
  21. La photo doit sûrement être prise en Grèce, puisque sur le bâtiment blanc au fond on peut lire l’enseigne Salamis Group.
  22. Les Chantiers Navals de Salamine ont livré de nouveaux blocs pour la 3ᵉ frégate FDI française https://flight.com.gr/salamis-blocks-3rd-french-fdi/ Le 18 août 2025, les Chantiers Navals de Salamine ont achevé et livré avec succès un nouveau lot de sections pré-équipées (blocs) destinées à la troisième frégate FDI de la Marine nationale française, renforçant ainsi davantage leur coopération stratégique avec Naval Group et confirmant leur fiabilité dans des projets de hautes exigences techniques et de technologies de pointe. Les 4 blocs livrés pour l’« Amiral Castex », qui seront expédiés de la Grèce vers le chantier naval de Naval Group à Lorient, où ils seront intégrés aux étapes suivantes de la construction de la frégate, s’inscrivent dans le cadre du programme élargi de coopération avec Naval Group. Dans ce programme, les Chantiers Navals de Salamine participent en tant que partenaire industriel clé, en assumant la construction de blocs pré-équipés pour les frégates de type FDI, construites tant pour la Grèce que pour la France. La participation des Chantiers Navals de Salamine au programme FDI constitue un tournant pour l’industrie navale de défense grecque dans son ensemble, puisqu’il s’agit de la première fois dans l’histoire qu’un chantier naval grec participe à la construction d’un navire de guerre de haute technologie pour la marine d’un autre pays. Cette coopération avec Naval Group, qui ne cesse de s’élargir depuis sa signature en 2022, prévoit l’implication des chantiers dans la construction des frégates FDI destinées aussi bien à la Marine hellénique qu’à la Marine nationale française. Elle concerne la fabrication de blocs pré-équipés de la coque et de la superstructure, pour un total allant jusqu’à 6 frégates FDI. Dès février 2024, les Chantiers Navals de Salamine avaient déjà livré les 5 blocs pré-équipés de la troisième FDI HN grecque, le « Phormion », qui a déjà été lancé et est entré dans les phases finales de sa construction. De même, en juillet 2024, les blocs correspondants pour la deuxième frégate française en construction à Lorient ont été livrés. Plus récemment, les Chantiers Navals de Salamine ont élargi leur coopération avec Naval Group en signant un contrat de 6 ans portant sur le Follow On Support des frégates FDI, concernant l’assistance technique aux frégates grecques et françaises, avec la possibilité d’extension à des services supplémentaires logistiques complexes, des opérations en service ainsi que des travaux de modernisation ou de modification qui pourraient être nécessaires à l’avenir. Le Président des Chantiers Navals de Salamine, le Dr Geórgios Koros, a déclaré : « Notre coopération continue avec Naval Group démontre que la Grèce peut être présente en première ligne de la construction navale de défense. Nous travaillons avec constance, précision et sens des responsabilités, tant vis-à-vis de nos partenaires internationaux que de notre pays, afin de renforcer de manière stable le rôle de l’industrie nationale dans des secteurs cruciaux pour la sécurité nationale et l’autonomie technologique. » La combinaison de l’expertise et de l’expérience de longue date des Chantiers Navals de Salamine dans des projets complexes et spécialisés, avec le transfert de savoir-faire en provenance de Naval Group pour un programme de haute technologie et d’exigences inédites en Grèce, établit désormais des compétences spécialisées et des certifications que possèdent les chantiers. Avec plus de quarante années d’histoire, les Chantiers Navals de Salamine constituent l’un des piliers les plus stables et fiables de l’industrie navale et de défense grecque. Dotés d’installations modernes, d’un personnel hautement qualifié et d’une conformité constante aux normes européennes et de l’OTAN, ils sont en mesure de mener à bien des projets de grande complexité, non seulement dans le domaine militaire mais aussi dans le domaine commercial. Leur participation au programme des FDI confirme l’expertise nationale et la capacité de la Grèce à contribuer activement à des programmes d’armement internationaux, avec une base industrielle solide et des perspectives d’exportation en croissance.
  23. Je considère qu’il s’agit de l’une des analyses les plus réalistes et objectives d’un journal allemand concernant le programme FCAS.
  24. C’est étrange, avec celui de Kovy ça fonctionne normalement, mais le tien me renvoie une erreur 404. Je ne vois pas de différence dans le lien à l’œil nu…
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