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Je pense moi aussi que le KAAN constitue le plan B. L’acquisition du F-35B semble peu probable en raison des relations bilatérales entre l’Espagne et les États-Unis, même si je peux me tromper. Le scénario le plus réaliste serait l’aménagement d’un navire doté de drones et d’hélicoptères, selon une configuration similaire à celle du porte-aéronefs turc.
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La décision surprise de l'Espagne : remplacer le F-35 américain par le chasseur furtif turc Kaan ? https://www.armyrecognition.com/news/aerospace-news/2025/spains-surprise-move-replacing-american-f-35-with-turkish-kaan-stealth-fighter L'Espagne pourrait examiner l'avion de combat Kaan de Turquie comme une solution possible après avoir mis fin à ses discussions sur le F-35 de fabrication américaine. Selon El Economista , le ministère espagnol de la Défense réévalue ses projets d'avions de combat après l'interruption des discussions exploratoires sur le F-35 américain en août 2025. Les médias espagnols suggèrent que les autorités envisageraient le chasseur turc Kaan de cinquième génération comme solution temporaire ou complémentaire pour maintenir des capacités de furtivité et de réseau viables jusqu'à la mise en service du Système européen de combat aérien du futur (SCAF) . Suivez Army Recognition sur Google Actualités en suivant ce lien. El Economista a rapporté mi-septembre 2025 qu'après la fin des discussions exploratoires sur le F-35 en août, l'Espagne étudiait le Kaan de Turquie comme une option potentielle. Le journal a associé cette possibilité à un renforcement de la coopération de défense entre Madrid et Ankara et a noté qu'aucune décision d'acquisition n'avait encore été prise. Il a décrit le Kaan comme un candidat provisoire qui pourrait contribuer à préserver les capacités de combat à faible visibilité et en réseau jusqu'à l'arrivée d'un chasseur européen de sixième génération. Le rapport a souligné que toute décision dépendrait des limites budgétaires de l'Espagne, de ses objectifs de participation industrielle et de sa souveraineté sur les systèmes de mission. Il a également précisé qu'une telle démarche devrait s'inscrire dans la stratégie de défense plus large du pays au sein des cadres de coopération européenne. La conclusion de l'Espagne concernant son projet F-35 reflète sa volonté de privilégier les projets européens, de préserver les rôles industriels nationaux et de réduire la dépendance aux technologies contrôlées de l'extérieur. L'armée de l'air et de l'espace doit maintenir sa capacité opérationnelle aux côtés de l'Eurofighter, ce qui oriente l'attention vers les mises à niveau, le maintien d'un niveau de préparation durable et les opérations en réseau. Parallèlement, la planification du gouvernement vise à minimiser le risque de dépendance à un seul système étranger, à maîtriser les coûts de maintien en puissance et à préserver la flexibilité nécessaire à l'intégration dans les architectures européennes. Ces priorités limitent les possibilités d'importations standard et renforcent l'importance d'une plateforme que l'Espagne peut adapter aux besoins nationaux. Cette situation évolue alors que l'Espagne poursuit ses travaux sur le Système de Combat Aérien Futur (SCAF) franco-germano-espagnol, également appelé SCAF, dont la mise en service est prévue vers les années 2040. Le délai avant la mise en service du SCAF a conduit Madrid à explorer des alternatives furtives susceptibles de fournir une capacité provisoire sans compromettre la coopération européenne. Des développements comparables à l'étranger illustrent des approches divergentes : pour l'instant, le Canada et la Suisse se sont engagés à acquérir le F-35 pour respecter des échéances précises, tandis que le Portugal continue d'analyser ses options de modernisation. L'évaluation de l'Espagne se concentre donc sur les appareils capables de soutenir ses engagements en matière de défense, de maintenir son implication industrielle et de rester compatibles avec les futurs systèmes européens. La collaboration de l'Espagne avec la Turquie a pris de l'importance après le choix du Hurjet pour remplacer les avions d'entraînement avancés F-5M de fabrication américaine. Ce programme repose sur un partenariat entre Turkish Aerospace et Airbus Defence and Space España. Les cellules sont produites en Turquie et transférées en Espagne pour adaptation. Les livraisons devraient débuter en 2028, le nouveau système d'entraînement étant opérationnel depuis la base aérienne de Talavera la Real. Cette initiative établit des précédents en matière d'intégration logicielle, de personnalisation avionique et de certification en Espagne, ce qui pourrait faciliter une future coopération si le Kaan était envisagé. Elle témoigne également d'une volonté de diversifier les fournisseurs lorsque cela répond aux objectifs de coûts et de charge de travail industrielle. Le Kaan est un chasseur bimoteur multirôle conçu par Turkish Aerospace Industries (TAI) avec des caractéristiques de faible visibilité, des baies d'armement internes et des capteurs avancés. Sa configuration permet des missions à long rayon d'action et offre de l'espace pour l'avionique et les effecteurs futurs. Le concept opérationnel comprend une collaboration avec des appareils pilotés et non pilotés, ainsi qu'une architecture nationale de données de mission destinée à permettre une gestion indépendante de la guerre électronique et des logiciels. Les premiers prototypes utilisent des moteurs existants pour accélérer les essais, et un groupe motopropulseur local est prévu pour une production ultérieure. Pour l'Espagne, ces caractéristiques s'inscriraient dans son objectif de combiner accès technologique, implication industrielle nationale et intégration adaptable des systèmes de mission. Comparé au F-35 , qu'il pourrait remplacer dans les futurs projets espagnols, le Kaan représente un stade de développement et une philosophie de conception différents. Le F-35 offre une fusion de capteurs mature, une expérience de déploiement opérationnel et un réseau logistique mondial établi, ce qui limite les risques à court terme mais restreint également le contrôle national. Le Kaan privilégie les logiciels modulaires, les radars nationaux et les systèmes de guerre électronique, et prévoit une croissance des capacités sur des blocs de production successifs. La suite de capteurs du F-35, le cycle de données de mission et la structure de mise à niveau sont standardisés au sein d'une large communauté d'utilisateurs, tandis que le Kaan vise à permettre une plus grande flexibilité dans l'intégration des logiciels et des armes nationaux. Pour l'Espagne, le choix consisterait à mettre en balance la disponibilité opérationnelle immédiate et les considérations industrielles et de souveraineté à plus long terme. Les caractéristiques opérationnelles divergent également, en fonction des besoins de l'Espagne. La configuration bimoteur du Kaan pourrait offrir des marges de poussée et une redondance supérieures pour les opérations maritimes ou en montagne, tandis que ses baies d'armes internes préservent une faible observabilité lors des missions de défense aérienne et de frappe. Le F-35, en revanche, offre un vaste catalogue d'armes certifiées, des capacités de suppression de défense aérienne perfectionnées et des logiciels constamment mis à jour. La feuille de route de l'armement du Kaan comprend des missiles nationaux au-delà de la portée visuelle et de combat rapproché, de futures armes à distance de sécurité et la compatibilité avec les réseaux d'engagement coopératif. L'Espagne devra déterminer l'option la mieux adaptée à ses engagements en matière de défense territoriale, de police aérienne et d'opérations alliées. Les facteurs de maintien en puissance et de calendrier influenceront également l'évaluation de l'Espagne. Le F-35 bénéficie d'une échelle de production, d'une infrastructure de formation commune et d'un système logistique partagé, mais nécessite un alignement sur les configurations de base mondiales. Le plan Kaan prévoit des améliorations graduelles des capacités, une participation accrue aux exportations et des opportunités de collaboration industrielle, bien qu'il dépende des capacités nationales d'essai et de maintenance. L'aéronavale espagnole ne disposant pas actuellement d'une option de décollage court et d'atterrissage vertical, la planification des futurs avions de combat se concentre sur des systèmes terrestres complémentaires à l'Eurofighter jusqu'à ce que le SCAF soit opérationnel. La décision finale dépendra de la capacité de la collaboration sur le Kaan à répondre aux besoins opérationnels et industriels de l'Espagne dans des délais acceptables ou si le renforcement des programmes européens existants reste la voie privilégiée. Écrit par Jérôme Brahy Jérôme Brahy est analyste et documentaliste de défense chez Army Recognition. Spécialisé dans la modernisation navale, l'aviation, les drones, les véhicules blindés et l'artillerie, il se concentre sur les développements stratégiques aux États-Unis, en Chine, en Ukraine, en Russie, en Turquie et en Belgique. Ses analyses vont au-delà des faits, contextualisent, identifient les acteurs clés et expliquent l'importance de l'actualité de la défense à l'échelle mondiale. Je ne sais pas si l’article est fiable, mais peut-être que nos camarades espagnols du forum savent si c’est vrai.
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Bien sûr, c'est mon avis personnel. À mon avis, il serait préférable d’interrompre le programme de l’Airbus A200M et de développer à sa place un avion de transport tactique plus petit, plus rapide et nettement plus furtif, capable de transporter jusqu’à 12 à 15 tonnes de charge utile à proximité ou derrière les lignes ennemies. Un tel appareil pourrait à terme remplacer des modèles tels que les Airbus C295, CN-235, C-27J Spartan et éventuellement les Antonov An-32.
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Bonne observation, en effet, l’étrave qui s’avance hors du hangar évoque une trière ou un navire de guerre de la Première Guerre mondiale.
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SCAF : M. Macron veut maintenir le cap au nom des « intérêts franco-allemands » https://www.opex360.com/2025/10/01/scaf-m-macron-veut-maintenir-le-cap-au-nom-des-interets-franco-allemands/
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Malheureusement, je ne le sais pas.
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https://navaldefence.gr/hellenic-navy-to-acquire-sylver-a70-ng-according-to-min-of-defence/ ÉVOLUTION : Installation possible de lanceurs Sylver A70 NG sur les frégates KIMON selon N. Dendias Dans son discours d’hier au Parlement, le ministre de la Défense Nikos Dendias a révélé que les frégates de la classe KIMON (qu’il a correctement appelées FDI HN) seront équipées des « ASTER 70 » (erreur, cela n’existe pas). Il est plus probable que, dans le flot de la discussion, il ait mentionné les lanceurs Sylver A70 en les appelant Aster 70. En effet, il existe bien les Sylver A43, A50 et A70, et les frégates grecques devaient initialement recevoir 4 modules de lancement verticaux octuples A50 afin de pouvoir tirer les missiles Aster 30. Cependant, comme il l’a indiqué lui-même, après la mise à niveau des bâtiments au standard 2++, ils pourront tirer les missiles ELSA, ou les MdCN si les ELSA ne sont pas retenus. Il est donc évident qu’il voulait dire que les FDI HN grecques seront capables d’emporter, dans le même lanceur, soit les Aster 30, soit les ELSA/MdCN. Cela signifie probablement qu’elles seront équipées des lanceurs A70 NG (nouvelle génération), actuellement en développement, puisque l’« ancien » A70 ne peut pas tirer les Aster 30. Théoriquement, le premier navire qui recevra ces nouveaux lanceurs sera la FREMM-EVO italienne. Le Sylver reste un lanceur aux capacités limitées, surtout comparé aux lanceurs américains Mk41. Il faut une version différente de lanceur pour chaque missile (Aster 15 – Sylver A43, Aster 30 – Sylver A50, MdCN – Sylver A70). Le plus grand inconvénient reste l’impossibilité, dans aucune version, d’accueillir un double ou quadruple empilage de missiles tels que les MICA ou les CAMM/CAMM-ER. Ainsi, les rares ventes de Sylver se limitaient aux marines qui souhaitaient utiliser les Aster 15/30. Théoriquement, cela devrait changer avec l’arrivée de l’A70 New Generation. L’A70 NG est conçu pour pouvoir tirer toutes les versions de l’Aster, mais aussi les MdCN/ELSA. On suppose également qu’il résoudra la question de l’emport multiple des CAMM/CAMM-ER. On peut donc supposer que le coût de la mise à niveau des frégates grecques du standard 2 au standard 2++ concerne l’installation d’un lanceur A70 NG à la place d’un A50. Il n’est pas exclu que le retrait de 3 modules A50 des 3 premières KIMON permette de les installer sur la quatrième, la THÉMISTOCLE. La commande de la THÉMISTOCLE pourrait donc prévoir dès le départ 4 lanceurs A70 de nouvelle génération. La THÉMISTOCLE conserverait l’un de ces lanceurs, tandis que les 3 autres seraient installés sur les 3 premières frégates, de sorte qu’au final tous les bâtiments disposeront de 32 cellules de lancement : 24 dans 3 Sylver A50 et 8 dans un A70 NG. Ainsi, se confirme également le nouveau récit concernant les KIMON, selon lequel elles obtiendront une capacité de frappe à longue portée/stratégique, capacité que la Grèce possède déjà en partie grâce à la combinaison des Rafale et des missiles de croisière SCALP-EG, et qu’elle renforcera à l’avenir avec les JASSM-ER emportés par les F-16. Mais si, à l’avenir, l’histoire des ELSA « s’oublie », il est probable que la Marine grecque préfère acquérir des missiles sol-air de moyenne portée CAMM-ER pour les A70, armant les navires avec 24 Aster 30 et 32 CAMM-ER. Associés aux 21 RAM, on pourra alors effectivement considérer qu’il s’agit peut-être du meilleur armement pour un navire de cette taille, et de l’un des bâtiments les plus équilibrés de sa catégorie. P.S. : Je ne sais pas si cela a été mentionné ailleurs, mais cela concerne les frégates de la Marine grecque.
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Oui, il arrive parfois que le ministre de la Défense, Nikos Dendias, se trompe ; je ne pense pas qu’il soit particulièrement spécialiste des systèmes d’armes. Par exemple, il a indiqué que les missiles ELSA étaient balistiques, alors qu’en réalité il semble qu’il s’agisse de missiles de croisière, et cela nous a induits en erreur.
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https://navaldefence.gr/fdi-allages-nees-simbaseis/ ANALYSE : Frégates FDI, tous les changements, nouvelles dates, nouveaux standards, coûts supplémentaires, et beaucoup de points en suspens ! Des développements importants pour le programme des frégates FDI HN grecques apparaissent dans le projet de contrat actualisé déposé au Parlement, qui prévoit aussi l’achat de la 4ᵉ. Nous vous prions d’excuser la longueur du texte (et il se peut que nous ayons omis quelque chose), car les modifications repérées sont nombreuses, et nécessitent une analyse. Elles soulèvent aussi de nombreuses questions, notamment sur ce qui reste encore non réglé. Alors que les nouveaux coûts portent désormais le programme à 4 milliards d’euros (et ce n’est pas fermé), il reste le plus grand investissement militaire jamais conclu par notre pays. Voici donc ces changements : A. Nouvelles dates de livraison La 1ʳᵉ frégate, « Kimon », sera livrée en France le 31 octobre 2025, alors que le contrat initial (016Β/21) prévoyait le 31 mars, soit un retard de 7 mois. La 2ᵉ frégate est fixée maintenant au 31 octobre 2026, au lieu du 31 octobre 2025, donc un retard d’un an. Enfin, la 3ᵉ frégate est repoussée au 31 décembre 2026, alors qu’elle était prévue pour 31 octobre 2026, soit un retard de 2 mois. Commentaire : Ce changement dans le contrat formalise en pratique des retards déjà connus dans le calendrier des livraisons. Ainsi, il n’est pas question d’activer les sanctions ou pénalités du contrat initial, qui prévoyait un délai de grâce de 4 mois pour la 1ʳᵉ frégate, et 2 mois pour la 2ᵉ et la 3ᵉ, après quoi démarraient les charges pour la partie française. Le contrat révisé prévoit aussi des périodes de grâce différentes : 3 mois pour les 1ʳᵉ et 2ᵉ frégates, 1 mois pour la 3ᵉ, et 4 mois pour la 4ᵉ. B. Nouveau calendrier des standards, chaque frégate sera achevée des années plus tard Le contrat initial prévoyait que les 2 premières frégates soient livrées selon le Standard 1, puis soient améliorées ultérieurement vers le Standard 2 (avec l’ajout de 16 cellules de lancement de missiles Aster 30 plus le lanceur RAM pour la défense rapprochée). La 3ᵉ devait être livrée directement selon le Standard 2. Mais cela change : désormais, le Standard 1 et le Standard 2 sont améliorés, et deux nouveaux standards apparaissent : Standard 2+ (avec améliorations) et Standard 2++ ! Le calendrier des livraisons / des standards est ajusté comme suit : 1ʳᵉ frégate, « Kimon » : Livrée initialement le 31 octobre 2025 en France sous Standard 1 “complété”. Ensuite, livraison des capacités extra de Standard 2 & 2+ le 31 octobre 2027, soit deux ans plus tard. Enfin, livraison des capacités du Standard 2++ en Grèce le 30 septembre 2029. 2ᵉ frégate, « Nearchos » : 31 octobre 2026, Standard 2 “amélioré” en France. Capacité Standard 2+ en Grèce le 31 janvier 2028. Standard 2++ le 30 avril 2029. 3ᵉ frégate, « Formion » : 31 décembre 2026, livraison en France en Standard 1 “complété”. Le 30 avril 2027, en Standard 2 & 2+. Et enfin Standard 2++ en Grèce le 30 juin 2029. 4ᵉ frégate, « Thémistocle » : Livraison en France, Standard 2+ directement, le 31 décembre 2028. Livraison des capacités Standard 2++ en Grèce le 31 mars 2030, soit 15 mois après. C. Changements dans les coûts La 4ᵉ FDI coûtera 809,37 millions d’euros pour le Standard final 2++. L’avance pour ce navire est de 30 %, soit 242,8 millions d’euros, le même pourcentage que pour les 3 premières frégates. La “coupe du premier métal” pour ce navire est mentionnée comme le 30 juin 2025. Le premier élément structurel dans le dock de construction est prévu le 31 août 2026. Paiement essentiellement “au comptant” : après l’assemblage de base dans le dock en France, on aura payé 87 % de la valeur, et quand commenceront les essais en mer, 97 %. Il y a un coût additionnel pour la mise à niveau des 3 premières FDI aux nouveaux standards (améliorations, 2, 2+, 2++). Chaque saut coûtera 5 043 000 €. Ainsi, chacun des 3 premiers navires aura 4 sauts, coûtant chacun environ 20 millions, pour les 3 navires environ 60,5 millions d’euros. Pour le coût de la 4ᵉ frégate : en moyenne, les trois premières, sans le chargement d’armes, sans le contrat de soutien continu, sans les torpilles, contre-mesures, formation, mais avec les services initiaux et pièces de rechange de base, coûtaient 2,192 milliards €. Donc le navire “complet” en Standard 2 revenait à environ 730,7 millions €. Avec les améliorations, les trois premiers coûtent maintenant ~751 millions € chacun. Donc la 4ᵉ, dans la même configuration/services, qui coûte 809 millions, est environ 58 millions € plus chère. Coût total du programme pour les 4 navires : les 3 premières + la 4ᵉ avec les réservations légales = ≈ 4,032 milliards d’euros. C’est l’investissement en défense le plus élevé de la Grèce. D. Extension du contrat de soutien (“logistique continue”) Modifications du contrat 017Β/21 relatif au soutien continu des frégates. Initialement, le soutien était prévu pour 36 mois pour chaque frégate, à partir de la livraison. La modification prévoit : pour les 3 premières, ils conservent les 36 mois, puis extension : +21 mois pour la 1ʳᵉ, +9 mois pour la 2ᵉ, +7 mois pour la 3ᵉ. Pour la 4ᵉ, soutien total de 19 mois après livraison. Le coût additionnel est de 56,2 millions d’euros. Le contrat révisé fixe la date limite de validité de tout le soutien au fin juillet 2030 pour tous les navires. E. Changement des spécifications d’acceptation Changement dans le marge de charge utile ("weight growth margin") du navire : Avant : marge contractuelle souhaitée 140 tonnes, minimum acceptable ≥ 120 tonnes. Maintenant : 135 tonnes souhaitées, 115 tonnes minimum acceptable. Les autres critères de performance essentiels restent les mêmes que dans le contrat initial. ----------- Ce qui manque encore, avec des coûts de centaines de millions Voici les éléments majeurs encore non réglés, nécessaires pour que les navires soient pleinement opérationnels : Charge de missiles pour la 4ᵉ frégate : l’achat des missiles Aster 30 et Exocet MM40 Block 3C pour la 4ᵉ. À l’origine, estimé à 200 millions d’euros. Charge de torpilles MU90 et contre-mesures CANTO pour la 4ᵉ : incluse pour les trois premières, mais pas encore achetée pour la 4ᵉ. Missiles RAM pour les 4 navires : lanceur RAM (= défense rapprochée) présent sur chaque navire, mais pas encore acquisition des munitions. Il faut au minimum ~84 missiles, idéalement ~100 pour avoir un peu de réserve, ce qui représente ~100 millions d’euros environ. Système de guerre électronique (ECM) : sujet déjà débattu, “presque prêt”, “sera testé avec la 1ʳᵉ frégate” etc. On attend quand il sera pleinement opérationnel, ses performances, coût, commande, et installation. Lanceurs Sylver 70 pour le tir des missiles SCALP Naval : un des lanceurs Sylver 50 (de huit cellules) doit être remplacé par un Sylver 70 pour permettre les SCALP Naval. On ne sait pas si cela est inclus pour la 4ᵉ ou les navires existants. Le coût supplémentaire évoqué pourrait ne pas inclure ceci. Hélicoptères sans pilote S-100 : programme à 41 millions d’euros, pour équiper les frégates FDI avec les drones autrichiens Schiebel S-100. Le contrat a été soumis au Parlement, mais pas encore signé. Conclusion : Ne pas refaire les mêmes erreurs Tous les points analysés proviennent de la comparaison entre le contrat initial d’achat des frégates FDI et le contrat modifié déposé hier au Parlement. S’il y a d’autres différences, on les signalera. Le constat général est que, très justement (et bien que tardivement), la 4ᵉ frégate est enfin commandée, pour compléter opérationnellement la demande de la Marine. Mais cela aurait dû être fait dès le départ pour que toutes les frégates soient commandées ensemble, planifiées en conséquence, et que leur prix reste meilleur que maintenant, avec la commande “morcelée” après plusieurs années. Un aspect positif est que les nouveaux navires incorporent de nouvelles capacités, des améliorations et compléments, ce qui est bon en soi. Un peu inquiétant est le fait que la Marine grecque va devoir supporter pendant des années ce système complexe d’améliorations, qui s’étend (comme on a vu) jusqu’en 2029-2030. Avec les difficultés logistiques, les coûts supplémentaires pour les travaux, la formation, les essais, etc. Ainsi, la Grèce devient aussi un peu une “zone d’essai” pour l’évolution de la FDI. Nous espérons que le processus se déroule de manière fluide, avec le moins de surcharge possible, et que les navires, dans leur forme finale, soient parmi les meilleurs de leur catégorie. Enfin, un autre point : le programme des 4 frégates FDI, bien qu’il ait été convenu initialement en mars 2022, 3,5 ans plus tard, en septembre 2025, il reste avec des nombreuses questions en suspens nécessitant nouveaux contrats, nouveaux délais, etc. Cela caractérise en général toutes les grandes acquisitions de défense, mais il est nécessaire que le contrat de base couvre le plus possible, et que les points non réglés soient rapidement comblés.
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Il constitue l’un des sites de référence les plus fiables dans le domaine de la défense.
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https://navaldefence.gr/dendias-elsa-fdi/ Le missile de croisière longue portée ELSA pourra être embarqué sur les frégates grecques FDI, déclare N. Dendias À l’issue de la réunion du Conseil gouvernemental des affaires étrangères et de la défense (KYSEA) qui s’est tenue aujourd’hui, le ministre grec de la Défense nationale, M. Dendias, s’est exprimé sur les dossiers examinés. Il a notamment évoqué l’avancement du projet d’acquisition de la 4ᵉ frégate FDI, Thémistocle, dont le projet de loi devrait être déposé au Parlement aujourd’hui. Il a expliqué que cette 4ᵉ FDI disposera de capacités améliorées, parmi lesquelles « les missiles balistiques, le nouveau type du programme ELSA, actuellement en phase de développement ». Cette référence concerne évidemment le programme European Long Range Strike Approach (ELSA), étudié par plusieurs pays européens. Ce programme vise la mise au point d’un missile de croisière longue portée, avec une portée comprise entre 1.000 et plus de 2.000 kilomètres. Le projet, auquel participent le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne et la Suède – aux côtés des principaux industriels de défense du secteur, tels que MBDA –, n’en est encore qu’au stade des discussions et des études. L’objectif est de doter l’Europe d’une capacité de frappe de précision à longue distance, comparable aux Tomahawk américains et aux Kalibr russes. Le concept initial prévoit un missile de croisière lancé à partir d’un lanceur terrestre mobile (TEL), mais une version navale est également envisagée. On peut donc supposer que l’intégration du lanceur Sylver 70 sur la 4ᵉ frégate FDI, permettant dès aujourd’hui le tir de missiles de croisière MdCN (SCALP Naval), offrirait également la possibilité d’employer ultérieurement l’ELSA. Toutefois, le programme ELSA nécessitera encore plusieurs années avant de déboucher sur un système opérationnel. M. Dendias a par ailleurs souligné que la 4ᵉ FDI Thémistocle bénéficiera d’autres améliorations qui la placeront à un niveau supérieur de capacités, décrivant ce standard comme un « Standard 2++ ». Il a ajouté que « les trois premières frégates atteindront également ce niveau ». Cela constitue donc une information importante : un futur paquet d’améliorations et de modernisation est prévu pour l’ensemble des frégates grecques FDI. Reste à savoir si ces mises à niveau seront effectuées directement dans le chantier naval en France, où se trouvent actuellement les trois premières unités, ou bien intégrées ultérieurement.
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Je ne trouve nulle part sur les sites de défense grecs de référence à 6–8 Rafale supplémentaires, donc je ne pense pas que cette information soit exacte. edit: Finalement, la référence provient de defencereview.gr. Par précipitation, je n’avais pas remarqué la phrase concernant 6–8 Rafale supplémentaires.
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La traduction est correcte. Nous ne comprenons pas non plus exactement ce que le ministre de la Défense, Nikos Dendias, veut dire par la phrase : "Il dispose d’une capacité accrue de +10. L’une concerne les missiles balistiques, le nouveau type du programme ELSA." Nous cherchons à clarifier ce point et, si je trouve quelque chose, je vous en informerai.
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https://www.kathimerini.gr/politics/amyna/563813902/tin-pempti-sti-voyli-i-4i-fdi-exelixeis-me-tis-bergamini/ Jeudi au Parlement la 4e FDI – Évolutions concernant les Bergamini La finalisation de la commande de la 4e FDI n’est plus qu’une question de temps – Lundi, une délégation devrait visiter la F-590 Carlo Bergamini afin de procéder à une inspection du navire italien. Les procédures pour la commande de la 4e frégate FDI de la Marine hellénique s’achèvent. Selon des informations, elle portera le nom F-600 Thémistocle. La « K » apprend que le programme sera soumis à l’approbation de la commission compétente des armements du Parlement le jeudi 18 septembre et, la semaine suivante, il sera introduit pour ratification en séance plénière, car une modification de la loi est nécessaire pour activer l’option 3+1. Tout indique que la finalisation de la commande de la 4e FDI est désormais imminente, car après la procédure parlementaire, le programme passera par le Conseil gouvernemental des affaires étrangères et de défense (KYSEA). La Direction générale des armements et investissements de défense prendra ensuite en charge la préparation des contrats. La signature entre Athènes et Paris pourrait coïncider avec la cérémonie de réception de la frégate Kimon, la première FDI grecque, qui rejoindra la base navale de Salamine à la fin de l’année. Ce qui n’a pas encore été précisé, c’est si le contrat de la 4e FDI inclura l’installation des lanceurs verticaux Sylver A70, de sorte que trois des quatre nouvelles frégates puissent embarquer des missiles Scalp Naval et acquérir une capacité de frappe stratégique en profondeur jusqu’à 1 000 kilomètres. Arrivée du « Kimon » L’équipage de réception de la frégate Kimon s’est rendu à Lorient en France il y a quelques jours. Pour la première fois, les 120 membres de la Marine hellénique sont à bord et se préparent à la phase finale des essais du navire avant la levée du pavillon grec. Le troisième cycle d’essais commencera dans les prochains jours et est considéré comme le plus exigeant, puisqu’il inclut non seulement la formation des équipages sur tous les systèmes du navire, mais aussi des tests intensifs. À bord du Kimon, avec l’équipage de réception, seront également présents les noyaux d’équipage des deux autres FDI grecques, Nearchos et Phormion, afin de se familiariser avec la nouvelle arme de la Marine hellénique. Si tout se déroule normalement, le Kimon rejoindra la base navale de Salamine à la fin de l’année. Le Nearchos suivra au printemps 2026 et le Phormion à l’automne de la même année. Le Thémistocle devrait être livré à la fin de 2028. Une étape importante La journée d’aujourd’hui constitue en tout cas un jalon pour le programme français FDI, puisque la première frégate de la classe, l’Amiral Ronarc’h, appareille ce soir des chantiers navals de Naval Group à Lorient. Le navire de guerre quittera la rade de Merville-Bihan en Bretagne sous le son de salves de canon, en passant devant la plage de Larmor avec pour destination le port de Brest, qui sera sa base. Là, la première frégate sortie de la chaîne de production recevra son armement composé de missiles antinavires Exocet et de missiles antiaériens Aster 30. Ensuite, le navire commencera la phase de vérification de ses capacités militaires (VCM), au cours de laquelle il effectuera des tirs d’Exocet et d’Aster et participera à des exercices aussi bien dans l’Atlantique que dans la Méditerranée afin de tester ses systèmes dans toutes les conditions possibles, avant son entrée en service prévue en 2026. Une trajectoire similaire est attendue pour le Kimon jusqu’à son intégration complète fin 2026. Inspection des Bergamini Le dossier des frégates Bergamini progresse également à un rythme soutenu. Lundi prochain, une délégation de la Marine hellénique devrait visiter la F-590 Carlo Bergamini afin de réaliser une inspection du navire de guerre italien. Après la rédaction des rapports correspondants, les officiers de la Marine informeront la hiérarchie de l’état du navire, tandis qu’un contrôle de la Virginio Fasan suivra. Si les exigences de l’état-major sont satisfaites, Athènes et Rome procéderont à la signature d’un mémorandum d’entente, afin d’acter la demande grecque pour l’acquisition des deux frégates en 2028 et 2029 respectivement. La partie grecque devrait verser environ 480 millions d’euros pour les deux navires, un prix qui n’inclut pas les modifications, l’armement, le soutien logistique ultérieur ni la formation des équipages.
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Parce que ce sont des Super Rafale F5, forcément plus gros que les classiques !
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Il n’y a aucune déception. Au contraire, les pilotes grecs parlent très positivement des capacités du Rafale, aussi bien en combat aérien qu’en missions air-sol et de guerre électronique. Le haut commandement de l’armée de l’air connaît parfaitement le coût opérationnel élevé du F-35. Le choix n’a pas été fait à l’aveugle ; au-delà du facteur politique dans les relations entre la Grèce et les États-Unis, les avantages opérationnels comme la furtivité, la suite avancée de capteurs et la nécessité de remplacer de vieux appareils américains (F-4E et F-16C Block 30) ont aussi pesé dans la décision. 24 Rafale F3-R 154+ F-16C Block 50/52/30 18 F-4E"Peace Icarus 2000" ~20 Mirage 2000-5 Μκ2 ~12 C-130 Hercules 8 C-27J Spartan 45 T-6 Texan II 4 Erieye EMB-145H AEW&C ~5 P-3B Orion La possible vente du Meteor à la Turquie ne semble pas avoir affecté les relations gréco-françaises. Cependant, il n’est pas clair si un accord définitif pour des Eurofighter turcs avec Meteor a réellement été signé ; je n’ai rien vu avancer de ce côté-là, sauf si une évolution m’a échappé. Il est vrai que la France a toujours été un fournisseur secondaire pour l’armée de l’air grecque, la Grèce s’appuyant davantage sur des chasseurs américains. Toutefois, le Mirage 2000 avait gagné l’estime de l’AAE en raison de son faible coût opérationnel et de sa fiabilité pour les missions d’interception. L’abandon de sa chaîne de production au profit du Rafale a déçu plusieurs utilisateurs, car il aurait pu évoluer davantage avec un soutien de Dassault.
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La déclaration du Premier ministre, le 28 novembre 2024 (https://www.primeminister.gr/2024/11/28/35391), selon laquelle la Grèce n’exercera pas son droit d’acquérir six Rafale supplémentaires constitue, à mon avis, une erreur importante. Je considère que l’Armée de l’air hellénique a besoin d’un escadron supplémentaire de Rafale afin de renforcer de manière substantielle la capacité dissuasive du pays. J’espère qu’à l’avenir nous pourrons acquérir des Rafale F5, avec leurs nouvelles capacités de connectivité et de coopération avec des drones (loyal wingman), ce qui offrirait une profondeur opérationnelle encore plus grande. Cependant, le choix d’opter pour davantage de F-35 m’inquiète, car il nous éloigne du programme SCAF/FCAS, qu’il se poursuive dans le cadre de la coopération franco-allemande ou que la France le développe seule. La Grèce devrait rester proche de tels programmes de développement, afin de ne pas dépendre exclusivement d’une seule source et de préserver un équilibre dans sa puissance aérienne.
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https://www.secretprojects.co.uk/threads/uk-japan-italy-global-combat-air-programme-gcap-news-analysis.40657/post-830284 https://www.secretprojects.co.uk/attachments/img_2349-jpeg.784252/
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Vous avez peut-être raison, car il semble que vous ayez une meilleure compréhension du GCAP et que vous en sachiez probablement plus que moi. Mais comme je le vois, le GCAP est officiellement un « partenariat tripartite égalitaire » mais dans les faits, le Royaume-Uni joue un rôle hégémonique de facto. Cela tient au fait qu’il a lancé le programme, qu’il possède l’expérience la plus aboutie en matière de conception d’avions de combat et qu’il a pris en charge l’intégration, qui constitue la véritable clé dans ce type de projet. Le Japon, pour sa part, grâce à son financement important et à sa technologie avancée en matière de radars, n’est pas simplement un partenaire secondaire ; il en résulte une forme de leadership bipolaire (Royaume-Uni – Japon), avec l’Italie dans un rôle complémentaire. En d’autres termes, la structure de pouvoir au sein du GCAP tend davantage vers une « dyarchie » (UK–Japon) que vers une égalité parfaite. Il n’est pas réaliste d’affirmer qu’il n’y a aucune hégémonie, car si chaque pays imposait ses propres spécifications, on aboutirait à trois avions différents au lieu d’un programme commun.
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La coopération au sein du GCAP semble progresser de manière fluide, grâce à la reconnaissance claire du rôle de leader de BAE. En revanche, le programme FCAS est freiné par la réticence de certains partenaires à reconnaître et accepter le rôle de leader expérimenté de Dassault.
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Oui, il s’agit de frégates d’occasion provenant de la Marine italienne. Je pense qu’elles sont équipées de 16 missiles Aster, mais je ne suis pas sûr de la façon dont la Marine grecque va les utiliser. En tout cas, si elles remplacent certaines de nos vieilles frégates (qui ont plus de quarante ans), la différence technologique sera énorme, comme le jour et la nuit.
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https://defencereview.gr/polemiko-naytiko-entos-ton-epomenon-e/ Marine grecque : Les négociations pour les frégates Bergamini et la 4ᵉ FDI HN seront conclues dans les prochaines semaines, déclare le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias Le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias, a également indiqué que dans quelques semaines, « dans la baie du Phalère arrivera le Kimon, la première frégate de nouvelle génération, la première Belharra (FDI HN), et seront suivies par trois autres, ainsi – nous l’espérons – que deux frégates italiennes Bergamini, pour lesquelles la négociation sera achevée dans les prochaines semaines. » Le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias, a qualifié de « particulièrement utile pour la Marine » le don de la société Motor Oil, à la mémoire de Nikos I. Vardinoyannis, officier, destiné à la rénovation de l’infirmerie de l’École navale. Le ministre a assisté aujourd’hui, mardi 9 septembre, à la cérémonie d’inauguration de l’infirmerie de l’École. Dans son allocution, M. Dendias a déclaré : « C’est pour moi une grande joie et un grand honneur d’être aujourd’hui ici, à l’École navale, le berceau de notre Marine. La cérémonie d’aujourd’hui marque l’achèvement d’une nouvelle donation de la famille Vardinoyannis et du groupe MOTOR OIL, pour la rénovation de l’infirmerie de l’École. Elle s’inscrit dans une politique de renforcement des écoles militaires et d’amélioration des conditions d’éducation et de vie des aspirants officiers de marine. Autrement dit, un investissement dans l’avenir de la Marine. Je voudrais souligner que cet acte s’inscrit dans une série de bienfaits, dans une tradition qui s’est traduite par des actions substantielles au profit de l’état-major de la Marine : la modernisation d’autres infrastructures de l’École navale et de l’École des sous-officiers permanents, le renforcement des infrastructures numériques du ministère de la Défense nationale, la construction prochaine de deux ailes d’hospitalisation à l’Hôpital naval d’Athènes. C’est une continuation vivante de l’héritage des regrettés officier de marine à la retraite Nikos Vardinoyannis et vice-amiral honoraire Vardis Vardinoyannis, anciens élèves de l’École et officiers de la Marine, qui ont laissé à la grande famille Vardinoyannis un legs de dévouement à la Marine. La donation d’aujourd’hui est dédiée à la mémoire de l’officier de marine à la retraite Nikos Vardinoyannis, qui a servi dans la Marine sur des bâtiments de surface, des sous-marins et dans des postes d’état-major. Parmi nous se trouvent MM. Pavlos et Dimosthenis Vardinoyannis, fils de Nikos Vardinoyannis. Leur présence souligne que la mémoire de leur père continue d’inspirer et de guider leur vie et leur engagement avec un sens de la responsabilité et du service. Je voudrais également mentionner la présence du capitaine Giorgos Vardinoyannis, qui est aujourd’hui avec nous, ainsi que Mme Eleni Kefalogianni. Leur présence constitue un rappel vivant d’une continuité familiale et d’un dévouement qui, depuis des décennies, lie la famille Vardinoyannis à notre Patrie. Cette donation est extrêmement utile pour la Marine. Je ne vous cacherai pas que les trois écoles militaires avaient besoin d’investissements importants afin d’améliorer leurs installations et de fournir à nos jeunes officiers le niveau requis pour leur formation particulièrement exigeante. Dans quelques semaines, dans la baie du Phalère arrivera le Kimon, la première frégate de nouvelle génération, la première Belharra (FDI), et trois autres suivront, ainsi – nous l’espérons – que deux frégates italiennes Bergamini, pour lesquelles la négociation sera achevée dans les prochaines semaines. Mais tout cela est dénué de sens sans le facteur humain, sans le personnel capable de les armer et de servir avec abnégation la réalisation de leur mission. Sous cet angle, M. Giannis Vardinoyannis, la donation d’aujourd’hui s’inscrit dans cette continuité et constitue un message aux aspirants officiers de marine : votre groupe reconnaît et honore leur décision de consacrer leur vie à la défense de la Patrie, de sa souveraineté et de ses droits souverains en mer. Au nom du ministère de la Défense nationale, je tiens à exprimer ma gratitude pour cette donation et surtout pour l’exemple qu’elle représente. Elle portera l’empreinte de la famille Vardinoyannis, agissant comme un témoignage de responsabilité sociale. Un héritage qui s’ajoute à la mémoire collective de la Marine. Je vous remercie beaucoup. »
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https://euro-sd.com/2025/09/articles/armament/46296/the-combat-air-flying-demonstrator-rehearsing-and-preparing-for-gcap/ The Combat Air Flying Demonstrator : Répétitions et préparation pour le GCAP Jon Lake 8 septembre 2025 BAE Systems a annoncé que son innovant Combat Air Flying Demonstrator avait atteint un jalon majeur : les deux tiers de la structure de l’appareil sont désormais en cours de fabrication. L’entreprise a également diffusé une image CGI accompagnant cette annonce. euro-sd.com Le Combat Air Flying Demonstrator, financé et développé par le Royaume-Uni, a pour objectif de tester, développer et faire mûrir une série de nouvelles technologies dans le cadre du programme trinational Global Combat Air Programme (GCAP), en collaboration avec le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon. Il permettra aux partenaires du GCAP de mieux cerner les risques beaucoup plus tôt que dans tout autre programme à ce jour. Ces travaux importants visent collectivement à réduire considérablement le temps et les coûts liés à la production de programmes aéronautiques de combat pilotés, tout en maintenant les capacités souveraines de conception, d’ingénierie et de fabrication nécessaires pour que le Royaume-Uni reste à l’avant-garde de l’innovation aérospatiale mondiale. euro-sd.com Un effort unique en une génération Tony Godbold, directeur de la livraison des Future Combat Air Systems chez BAE Systems, a déclaré : « Ce projet significatif et ambitieux permettra de livrer le premier avion de démonstration de combat habité du Royaume-Uni en quatre décennies. Le programme accélère le développement des approches de conception avancées et des techniques de fabrication, contribuant à affiner l’avantage industriel du Royaume-Uni et à générer des bénéfices au-delà de la simple production de l’avion. Non seulement nous développons un appareil unique, mais nous bâtissons également les fondations techniques, la préparation de la main-d’œuvre et la maturité numérique essentielles pour fournir la prochaine génération de capacités aériennes de combat. » euro-sd.com Selon un représentant de BAE Systems, l’appareil présente des caractéristiques de conception « qui définissent vraiment ce qu’une plateforme de sixième génération doit être », mais il n’est en aucun cas un prototype du GCAP. Il pourrait même ne pas ressembler au chasseur de production définitif, dont la configuration finale n’a pas été décidée. Il sert avant tout à aider BAE Systems à réduire les risques liés au futur programme de l’avion de combat de nouvelle génération, en répétant l’application de solutions de conception avancées et de technologies de fabrication numériques. Comme l’explique Godbold : « Il s’agit aussi de re-mobiliser nous-mêmes et l’industrie britannique au sens large sur ce que signifie concevoir et fabriquer un avion à partir des premiers principes… cela faisait quatre décennies que nous n’avions pas été à ce stade du programme. » euro-sd.com Dans une large mesure, le démonstrateur vise à développer, faciliter et démontrer des technologies et capacités industrielles, ainsi qu’à développer les compétences d’un groupe de personnes qualifiées et expérimentées (SQEP), plutôt qu’à se concentrer sur des aspects opérationnels. Comme l'a souligné le Air Commodore Johnny Moreton, ancien directeur du programme UK Future Combat Air : « La leçon de ce programme de démonstration est la suivante : avons-nous les personnes qualifiées et expérimentées capables de construire un avion à partir de zéro, le faire certifier et piloter le premier ? Car cela fait longtemps que le Royaume-Uni n’a pas fait quelque chose comme cela. Et en réalité, ces compétences sont très importantes. Comment revenir dans ce monde ? Il serait utile d’avoir une méthode de conception claire qui dise : “Je peux apprendre pour l’avenir.” Donc, le démonstrateur consiste vraiment à préparer l’industrie britannique et les partenaires pour l’avenir, et à exploiter cela en aval également. » euro-sd.com Les technologies de conception, d’ingénierie et de fabrication utilisées comprennent l’ingénierie systèmes basée sur les modèles, la simulation virtuelle, l’impression 3D, la fabrication additive, les cobots (robots collaboratifs) et les jumeaux numériques. Cela fournit aux ingénieurs de BAE Systems et de la chaîne d’approvisionnement une expérience inestimable, faisant en sorte qu’ils restent à la pointe de la révolution actuelle dans la conception et la fabrication aéronautique. euro-sd.com L’existence de ce programme de démonstrateur « unique en une génération » a été annoncée officiellement le jour d’ouverture du salon aéronautique de Farnborough, le 18 juillet 2022, soit environ cinq mois avant le lancement du GCAP. euro-sd.com Plus d’un an auparavant (le 20 mai 2021), il avait été rapporté que BAE Systems utilisait l’impression 3D à grande échelle pour produire des moules résistants aux hautes températures utilisant la résine Airtech Dahltram I-350CF (une résine PEI renforcée de fibres de carbone), pour la production d'un futur démonstrateur aérien de combat. Au moment de l’annonce du programme de démonstration, l’ancien secrétaire à la Défense britannique, Ben Wallace, avait confirmé des plans pour un démonstrateur d’avion faible observabilité (LO), financé conjointement par le ministère de la Défense et l’industrie. Le directeur du Future Combat Air au ministère, Richard Berthon, avait indiqué que cet appareil volerait dans les cinq ans (soit d'ici juillet 2027) et jouerait un rôle clé pour prouver les principes technologiques et de conception derrière le système aérien de combat futur Tempest. euro-sd.com L’appareil est décrit comme étant le premier démonstrateur de vol de combat à être constr u élu en une génération. euro-sd.com Test du moteur En juin 2023, BAE Systems a révélé que les tests du système d’évacuation et de la tuyère d’admission moteur avaient déjà été complétés. Trois conduits d’admission ont été construits à Samlesbury – deux pour l'appareil démonstrateur (désormais appelé Flying Technology Demonstrator) et un pour le programme de test précédent. Le conduit de test pouvait être équipé d’admissions alternatives pour simuler différentes conditions d’utilisation. Une admission bellmouth a été utilisée pour simuler le vol de croisière, tandis qu’une admission fidèle au design réel de l'appareil a été utilisée pour simuler une condition de “avant décollage, freins appliqués, plein régime”, avec l’air aspiré de toutes les directions, provoquant beaucoup de turbulences. euro-sd.com L’un des conduits d'admission du Combat Air Flying Demonstrator – vu depuis l’avant, à l’endroit où il se connectera à un moteur EJ200 – montre bien sa longueur et sa forme serpentine. Les ingénieurs ont utilisé des procédés de fabrication avancés pour produire ce conduit. Ce dernier est conçu pour ralentir l’air de supersonique à subsonique au niveau du moteur, sans recourir à des rampes variables. Il comprend des renflements DSI (diverterless supersonic inlet) destinés à masquer le moteur du radar ennemi, améliorant ainsi les caractéristiques LO de l’appareil. euro-sd.com Le conduit à taille réelle a été installé sur un turbofan EJ200 non modifié — provenant d’un Eurofighter Typhoon de la RAF — et les essais ont eu lieu sur le site Rolls-Royce de Filton (Bristol), entre début novembre 2022 et mi-février 2023, dans le banc d’essai TP-14 utilisé dans les années 1960 pour tester le moteur Olympus du Concorde. Les tests ont couvert une large gamme de régimes, y compris la postcombustion, avec des accélérations brutales. Le moteur a fonctionné comme prévu, sans distorsion de l’air ni résonance, ce qui a renforcé la confiance dans les performances attendues du moteur/admission/conduit sur toute l’enveloppe de vol. L’objectif est « de fournir au moteur la même qualité d’air que s’il se trouvait dans un Typhoon », selon Conrad Banks, ingénieur en chef chez Rolls-Royce Défense Future Programmes, afin que le groupe motopropulseur puisse être utilisé dans le démonstrateur en s’appuyant sur les autorisations de vol existantes. Essais des sous-systèmes équipage Le système d’éjection de l’appareil de démonstration sera basé sur un siège éjectable Martin Baker Mk16A non modifié (comme utilisé sur le Typhoon), et les membres d’équipage porteront l’équipement de vol du Typhoon, incluant l’AEA et le casque Mk 10, également utilisés avec les mannequins de test. Une série d’essais de sièges éjectables a été menée, utilisant une section avant de fuselage représentative sur le plan aérodynamique, montée sur un traîneau propulsé par fusée. La campagne d’essais du système d’évacuation a débuté le 16 décembre 2021 avec un tir statique sur l’aérodrome de l’usine Martin Baker à Chalgrove, afin de valider la conception de la verrière – une verrière en acrylique moulé intégrant la technologie MDC issue de l’avion d’entraînement avancé BAE Hawk. Ce tir statique a été suivi par une série de quatre tirs de qualification de sièges sur traîneau à Langford Lodge, en Irlande du Nord, entre le 31 mars 2022 et la fin juin de la même année. Les tirs ont été effectués à deux vitesses – 519 km/h (280 kn) et 833 km/h (450 kn), utilisant un mannequin de Classe 1 (représentant une pilote femme légère en tenue estivale), et un mannequin de Classe 6 (représentant un pilote homme lourd en tenue hivernale). L’installation de démonstration à Warton comprend ce que l’on appelle un banc hybride, avec quatre bancs de développement reliés, combinant du matériel, des émulateurs et des modèles numériques. L’un est dédié au cockpit, un autre au système de commandes de vol, un au calcul et aux modèles, et un dernier au système de gestion des utilités. Il a été conçu pour fournir les preuves cruciales qui soutiendront les essais en vol réels. Le banc cockpit intègre un grand écran tactile (Large Area Display – LAD) mais ne comporte pas les petits panneaux haute intégrité (HIPs), qui semblent désormais faire partie du LAD similaire développé pour le Typhoon. En raison de la taille du LAD, l’avion utilisera un manche latéral (sidestick) plutôt qu’un manche central, et pourrait incorporer un retour haptique. Le banc cockpit est utilisé pour développer, tester et évaluer les commandes de vol, les lois de pilotage et les affichages. Il servira finalement à l’entraînement des pilotes avant le premier vol. Le banc hybride est connecté à un système de commandes de vol électriques fly-by-wire triplé, avec un ensemble de vérins hydrauliques réels pour les trois flaperons d’une aile et un pour un des ruddervators, les commandes de l’autre côté de l’appareil étant simulées par des modèles numériques. L’entreprise a déclaré en 2023 qu’une dizaine de pilotes avaient accumulé 170 heures de vol, en 125 sorties, dans l’environnement numérique. Quatre pilotes d’essais de BAE Systems basés à Warton (Steve Formoso, Andrew Mallery-Blyth, Luke Gili-Ross et Glyn Gogerty) y participaient, ainsi qu’une équipe de six pilotes du RAF Rapid Capabilities Office (RCO) et de l’escadron d’essais et d’évaluation n° 41 de la RAF, dirigée par le Group Captain Willie Hackett. En juillet 2024, lorsque BAE Systems a annoncé que le démonstrateur avait passé sa revue critique de conception (CDR, en mai 2024), le « temps de vol » numérique avait augmenté à « plus de 215 heures ». Fabrication et assemblage La CDR constituerait normalement le point d’entrée d’un programme traditionnel d’avion de combat dans la phase de production. Les procédés modernes de conception et de fabrication numériques ont permis à BAE Systems de lancer la production en parallèle de l’activité de revue. BAE Systems a déclaré que plus de la moitié du poids de l’avion avait déjà été engagé dans le processus de fabrication, et que toutes les grandes sections étaient en construction, y compris l’avant, le centre et l’arrière du fuselage, ainsi que les ailes, dont l’assemblage avait débuté en 2023. Le fuselage central a été l’une des premières unités à entrer en fabrication. En général, le fuselage central est l’élément le plus long à produire, nécessitant un grand nombre d’opérations de conception et de fabrication complexes. Alors que l’assemblage se poursuivait à Warton, Paul Wilde, alors responsable du programme Tempest chez BAE Systems, a indiqué que la « grande majorité » du démonstrateur était fabriquée en dehors de Warton, dans la chaîne d’approvisionnement plus large au Royaume-Uni. Wilde a également noté que le projet de démonstrateur profitait des procédés de fabrication les plus récents, notamment l’utilisation de la technologie de pressage isostatique à chaud (HIP). Cette méthode prend de la poudre de titane et la soude sous chaleur et pression extrêmes pour créer des pièces de formes complexes qui ne pourraient autrement pas être fabriquées d’un seul tenant. En outre, les méthodes de fonderie traditionnelles pourraient exiger un délai de quatre ans, alors que le HIP pourrait ne prendre que six mois. En plus de développer les compétences, outils, procédés et techniques qui seront nécessaires pour concevoir l’avion définitif GCAP Tempest, Wilde a indiqué que le démonstrateur serait utilisé pour tester, évaluer et démontrer des éléments clés de la conception aéronautique de combat de nouvelle génération, en repoussant les limites technologiques. L’appareil intégrera une combinaison de caractéristiques supersoniques et de faible observabilité (LO). L’avion incorporera certaines techniques de formes compatibles avec la furtivité et de profilage LO, similaires à celles qui devraient être employées sur la plateforme Tempest, mettant en pratique les capacités de conception LO de BAE Systems. Certaines de ces techniques découlent de l’expérience acquise avec le drone de combat Taranis UCAV, considéré comme ayant été « de pointe à l’échelle mondiale » selon un représentant de l’entreprise. BAE Systems affirme avoir testé de nombreuses formes et lignes de moulage qui contribueront à définir les caractéristiques LO pour la conception du GCAP. L’avion de démonstration intégrera des caractéristiques et des principes de conception LO, et des aspects de faible observabilité ont été pris en compte tout au long du processus de conception et de fabrication. Il ne sera cependant pas véritablement « furtif ». La verrière, par exemple, sera de construction conventionnelle et incorporera un cordon détonant miniature (MDC), tandis que des revêtements furtifs ne devraient probablement pas être appliqués. Il a été révélé, de manière significative, qu’une soute à armement intégrée serait incluse. Les essais et évaluations de cette soute intégrée devraient constituer une partie importante de l’apprentissage pour le programme GCAP. Ce que nous savons jusqu’ici Le 16 juillet 2025, BAE Systems a annoncé qu’elle révélait « la conception du démonstrateur aérien de combat phare du Royaume-Uni », l’appareil ayant alors atteint un jalon majeur, avec deux tiers de sa masse structurelle en fabrication. En réalité, le rendu CGI de l’avion ne révélait délibérément pas grand-chose, et l’entreprise s’est montrée très prudente lors de ses présentations et dans ses réponses aux journalistes. Sans surprise, le démonstrateur est un appareil de grande taille, à deux dérives verticales, bimoteur, sans empennages horizontaux. Superficiellement, il ressemble à un F-35 ou au Kaan sans empennages, avec des entrées d’air inclinées vers l’avant (sans protubérances DSI visibles, bien qu’on pense qu’elles soient présentes sur l’appareil). L’arrière du fuselage est « encadré », donnant un dessus large et plat, comme sur le modèle Tempest initial révélé en 2018. La vue de trois-quarts avant montrait un bord d’attaque légèrement cassé vers l’intérieur – peut-être une simple extension de racine de bord d’attaque (LERX) – ce qui semble sous-optimal d’un point de vue LO, mais BAE Systems a refusé d’en donner la raison. Le reste du plan d’aile n’était pas apparent dans le CGI, mais BAE l’a décrit comme ayant une configuration de « delta tronqué », différente de l’aile Lambda du concept initial « Pregnant Pelican » et de plusieurs conceptions ultérieures, et bien différente de la configuration inhabituelle de l’étude « Concept Class 5 ». Il se peut que cette forme « plus simple » ait été choisie pour des raisons de coût/complexité structurelle, mais BAE Systems a refusé de confirmer cette hypothèse. L’entreprise n’a pas non plus précisé si le bord de fuite était en flèche arrière, avant ou droit, ni si les extrémités d’aile étaient parallèles à l’axe de l’avion ou légèrement tronquées. La société reconnaît que le démonstrateur est grand, et affirme que cela est nécessaire « pour démontrer certaines technologies… certaines nécessitent une taille matérielle, une plateforme permettant de le faire, en termes d’échelle relative au GCAP ». Les dérives verticales paraissent plus conservatrices que celles vues sur les concepts Tempest précédents, plus « droites » (moins inclinées et moins en flèche en élévation latérale), et plus « rectangulaires » (ou trapézoïdales) avec un bord de fuite plus conventionnel, comparé aux dérives « à cinq côtés » des concepts GCAP/Tempest antérieurs. BAE Systems n’a pas répondu aux questions concernant ce choix, qu’il s’agisse de raisons de coût/complexité ou d’autre chose. Dans l’image CGI, l’appareil semble avoir un pare-brise et une verrière d’un seul tenant, mais en réalité, il aura un pare-brise séparé de la verrière, comme sur le traîneau de test du siège éjectable. En fait, tout l’avant large et fortement biseauté du fuselage est identique (pour des raisons évidentes) à la section avant utilisée pour les essais du système d’évacuation. BAE Systems indique que la structure principale de l’avion, les ailes et les dérives sont désormais en cours de réalisation, grâce aux technologies avancées de robotique, de cobotique et de fabrication/assemblage numériques. Godbold a déclaré : « Nous repoussons les limites, non seulement dans la manière dont nous le concevons, mais aussi dans la manière dont nous assemblons certains de ces produits. » L’entreprise a fabriqué ce qu’elle appelle : « La plus grande peau épaisse en carbone volante jamais produite dans le Nord-Ouest », sous la forme du revêtement du fuselage central. Le démonstrateur a permis à l’entreprise et à la chaîne d’approvisionnement de réaliser pour la première fois de belles formes complexes en carbone du premier coup – un exploit remarquable, car il est particulièrement difficile de prévoir comment le carbone « réagit », et cela témoigne des capacités de modélisation désormais disponibles. Le dernier ensemble de revêtements d’ailes en carbone pour l’avion a été livré sur le site de Warton le 14 juillet, après avoir été fabriqué par une entreprise anonyme de la chaîne d’approvisionnement – décrite pudiquement comme un catapult de fabrication à haute valeur ajoutée. Les revêtements d’ailes ont été, selon Godbold, « fabriqués en utilisant une technologie différente de celle que nous utilisons habituellement ». Bien que BAE Systems ne l’ait pas dit explicitement, l’utilisation de très grandes peaux monoblocs est avantageuse du point de vue LO. Selon un représentant de BAE Systems, diverses pièces proviendront de « plusieurs avions différents exploités par le Royaume-Uni », bien qu’il n’y ait rien d’aussi majeur que sur l’EAP, qui utilisait tout l’arrière d’un Tornado, y compris la dérive. Deux moteurs EJ200 donnés par le ministère britannique de la Défense seront installés sur l’avion, et le train d’atterrissage sera dérivé de celui d’un Tornado. Plus de 13 pilotes d’essais de BAE Systems, Rolls-Royce et de la RAF ont désormais accumulé plus de 300 heures de vol du démonstrateur dans le banc hybride spécifique. Grâce à ces essais de vol simulés, pilotes et ingénieurs peuvent évaluer rapidement les systèmes de commande de vol lors de manœuvres plus complexes, en capturant des données cruciales sur la maniabilité et les performances du jet, des années avant son premier vol. BAE Systems affirme que la fenêtre du premier vol reste conforme à l’annonce de juillet 2022, précisant que le démonstrateur sera prêt pour un premier vol d’ici la fin de 2027 – la date exacte sera fixée plus tard pour optimiser l’apprentissage et maximiser les bénéfices pour le GCAP. L’avion doit voler dans un délai de trois ans, mais les porte-parole de l’entreprise soulignent qu’il existe « une nuance entre le moment où l’avion sera prêt à voler et celui où le programme déterminera la meilleure date pour voler ». Pour éviter toute confusion ou suggestion de retard, BAE Systems a insisté sur le fait qu’il sera prêt pour un premier vol d’ici la fin de 2027, mais que la date exacte sera fixée plus près de l’échéance en fonction de divers facteurs liés au programme GCAP, aux régulateurs et à d’autres considérations. Un observateur critique noterait que l’entreprise parle désormais de fin 2027, plutôt que de fin juillet 2027, ce qui aurait marqué la fin du délai initial annoncé de « cinq ans ». Le démonstrateur aérien de combat n’a toujours pas de nom, et son numéro de projet Warton reste inconnu (il pourrait être proche de la désignation P189 attribuée à certains concepts Tempest). Si la convention de dénomination thématique autour du vent Tornado/Typhoon/Tempest devait être suivie, un choix évident pourrait être Hurricane. Les six journalistes briefés sur le démonstrateur le 14 juillet ont été invités à soumettre des suggestions à un certain responsable de BAE Systems. Jon Lake Auteur : Passionné d’aviation et de vol, Jon Lake a grandi entouré d’avions, a appris à planer avant de pouvoir conduire, a appris à piloter avec le University of London Air Squadron, et travaille dans l’édition aéronautique depuis 1984.
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Savez-vous finalement quand aura lieu la rencontre ou la prise de décision entre la France et l’Allemagne concernant le programme FCAS ? J’ai vu des informations contradictoires : certains médias parlent d’aujourd’hui (jeudi), tandis que d’autres évoquent septembre ou même la fin de l’hiver. Quelqu’un pourrait-il clarifier la situation, car les nouvelles semblent assez confuses ?