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Tout ce qui a été posté par Philippe Top-Force
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Oui des faucons dressés attaquent les autres volatiles. ;)
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Et si les Hollandais se retiraient du programme BOXER et songer à acquérir des VBCI. :lol:
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Futur blindé européen : GIAT + KMW
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'est qu'un prétexte pour lancer la concentration de ces 2 entreprises. Quand GIAT va finir par revenir à une masse critique et que les Allemands voudront lancer l'europe d'industriel d'armement terrestre -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Espérons que l'état se retire doucement de GIAT Industries. :lol: En effet ,dans le cadre d'acquisition et de remplacement des ALI ,rien n'a encore était signé. En ce qui concerne le calibre retenu par l'OTAN ,l'Allemagne fait pression. Quant au certification ,ils n'ont qu'à prendre les 2 et tout le monde (belge et Allemand) sera d'accord. :lol: Semper fi : Est-ce que la Belgique a l'intention de remplacer ses automoteurs 155 mm ? FN Herstal va remporter le pompom ,la France va faire plaisir à son amie et ne pas prendre sud-africain. -
Arabie Saoudite, typhoon ou rafale ?
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Afrique / Proche Orient
A 12 : 24 GMT Today,Rob sors-nous un lien annonçant la vente de Typhoon à Ryiad ? Sors-nous le communiqué de presse officiel de BAE Systems annonçant la vente ,ainsi que celui de EADS. Vas-y . ;) -
Arabie Saoudite, typhoon ou rafale ?
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Afrique / Proche Orient
Enfin ,cela fera presque 2 ans (août 2004 ) que je lis ses bêtises sur ce forum francophone ,c'est pour cela que je lui demande d'écrire en français pour que tout le monde lise et relève les erreurs volontaires ou involontaires ,les incohérences. Je ne vais pas l'insulter en le traîtant de mythomane ,ceux qui dis est parfois risible ,d'autre fois censé mais ne répondant pas à la question posée. C'est son droit de soutenir son industrie ,sa nation et ses idées mais qu'il accepte la condition et le réglement de ce forum , à savoir que c'est censé être le forum francophone de référence en langue française. Si Chirac nous lis ,il va en être véxé. :lol: Ce qui faut retenir ,c'est que peu importe la dotation d'avion de combat RAF/RN ,nous sommes alliés avec la GB et nous serons ammenés à combattre avec eux et non contre eux. -
Arabie Saoudite, typhoon ou rafale ?
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Afrique / Proche Orient
En tout cas ,Rob est un petit menteur (liar) :lol: ,il n'y a pas encore de MoU de signé ;) -
[PHA] Porte-Hélicoptères d'assaut ex BPC
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de BBe dans Europe
Si les ponts d'envol de nos 2 BPC n'ont pas la capacité de mettre en oeuvre des aéronefs STOVL ,c'est qu'ils répondent au besoin exprimé par la MN ,cette demande n'était pas dans la FCM par contre en ce qui concerne le projet australien ,Armaris propose un BPC amélioré et en capacité technico-tactique d'acceuillir des aéronefs STOVL. Au même titre que les BPE de Navantia. ;) -
Ce n'est pas parce que le Leclerc a été vendu à 406 unités à la France et à 388 aux EAU que ce MBT est mauvais ,les Britanniques n'ont pas beaucoup vendu de Challenger 2 et les Italiens avec leur Ariete. Le Leclerc est un système de combat très coûteux et onéreux que quelques pays peuvent se permettre de s'en doter. Le VBCI continue ses essais à la STAT ,le Boxer néerlando-allemand doit en faire de même. DCN a su faire sa "révolution" et sa "transformation" ,quand GIAT aura réduit ses effectifs qu'on leur impulse une politique commerciale agressive.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui Famas G2 ,soframe est en capacité de développer des véhicules porteurs ,vecteurs blindés. D'ailleurs ,elle fabrique des véhicules spécifiques. Là ou nous sommes tous les 2 d'accord ,c'est dans le marketing que GIAT n'est pas performant. Les allemands ont arrêtés ce modèle Unimog que GIAT avait présenté. Mais tu sais parfaitement que les Allemands disposent d'une gamme MAN ,Unimog Mercedes à y puiser. Après le Proto avec le camion soframe et celui de l'unimog ,RTD lancera la production CAESAR avec sa gamme sherpa ,rien n'empêche de prendre un camion ACMAT puisque RTD vient de les racheter. :lol: Famas G2 ,Bofors n'a pas encore vendu son concept ,KMW n'a pas non plus vendu son projet ,STK non plus. Pour une fois que GIAT revends le sien ;on ne va pas les critiquer :lol: 5 millions de $ pièce. Si la Belgique veut s'en doter de 2 douzaines ,se sera FN Herstal qui les construira dans ses usines. La réflexion que j'ai faîte Famas G2 sur les offsets ,quand l'infanterie va se doter de MAG ,est-ce que la Belgique va faire un effort de prendre du matériel français ? Car ce ne sont pas 10 ou 50 MAG que la France va commander mais plusieurs milliers ,avec peut-être des FN90 pour nos servants. Contrat que FN Hestal va peut-être recevoir. ;) -
Tu fais comment quand les italiens vont retirer leur Garibaldi du service pour déployer leur harrier et dans le futur leur JSF (s'ils se décident d'en acheter) ? Sur le Mistral le pont d'envol n'est pas adapté pour un STOVL. L'Italie et l'Espagne ont besoin d'un porte aéronefs pour leurs marines respectives même s'ils ne disposent pas d'une flotte conséquente de 40 aéronefs de combat embarqués. Ils déploient un mixage d'hélicoptères et de harrier.
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souveraineté
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
La souveraineté britannique ne vous intéresse pas ? Merci de répondre au sujet lancé. -
souveraineté
Philippe Top-Force a posté un sujet dans Politique etrangère / Relations internationales
Extrait d'une analyse sur la souveraineté britannique et la définition de celle de la France. propos tiré du contexte du JSF à lire avec délectation. Une question souveraine 6 avril 2006 — La publication Jane’s Defence Weekly datée du 3 avril 2006 rend compte d’une intervention particulièrement intéressante du professeur Trevor Taylor, de la Defence Academy britannique, présenté comme « one of the pre-eminent authorities on acquisition » au Royaume-Uni. Cela se passe le 30 mars, lors d’un symposium du RUSI (Royal United Service institute) sur les acquisitions de défense. Taylor parle notamment de la nouvelle DIS (Defense Industrial Strategy), qui vient d’être mise en place à Londres à la fin de l’année 2005, et qui prétend désormais régler la gestion et le contrôle de l’industrie de l’armement britannique, dans le cadre gouvernemental et dans le cadre des intérêts de sécurité nationale du Royaume-Uni. L’intervention est résumée de cette façon : « An eminent UK academic has said the expectations and aspirations of the Defence Industrial Strategy (DIS) are “incompatible with US policy and practice on military equipment sales”. Professor Trevor Taylor said that the DIS “only makes sense in enhanced co-operation with Europeans” as a result of US policy and that the various financial and political costs involved could cause it “to sink without trace”. » Voici les extraits que nous jugeons les plus significatifs. Taylor explique que le DIS rend la coopération avec les USA impossible, essentiellement à cause du comportement américain: « [T]he US [expects] to be able to keep “sovereign control over the equipment it sells” and [it does] not “implicitly recognise Europeans as reliable and judicious customers or exporters”. » En un sens, la DIS implique que le Royaume-Uni a le même comportement que les USA dans certains domaines, mais avec des limites essentielles comme on verra plus loin. La véritable analogie est ailleurs, géographiquement plus proche : Taylor « suggested that the terminology used in the DIS white paper was “the language of France” in that it sought to safeguard UK defence industrial autonomy. He said the term ‘appropriate sovereignty’ — often used in the Joint Strike Fighter technology transfer issue – was the “another word for autonomy”. » A noter: c’est la première fois que nous lisons, dans le cas du JSF, l’expression “appropriate sovereignty”, au lieu de “operational sovereignty” employée jusqu’ici. Peu importe, le sens est similaire bien sûr. Le cas semble très compliqué : Taylor « argued that such a phrase was a paradox. “Being sovereign is a legal status you cannot be one or the other. It is like being pregnant or not pregnant,” he said. » Mais non, le cas n’est pas si compliqué ni paradoxal. Il est au contraire fort simple et il est fondamental (voir plus loin). Les deux vont ensemble, bien sûr : ce qui est fondamental est simple. Il y a d’autres cas qui tombe dans le même imbroglio en réalité si simple. Taylor « argued that if one were to look at the demands over technology in the DIS, one might consider the UK’s Astor airborne stand-off radar system (procured through Raytheon) not to be compatible as it required “US involvement and control”. » De la difficulté extrême d’être indépendant et souverain lorsque les habitudes contraires ont été prises : « Yet he argued that the feasibility and costs, and not purely financial costs, of implementing the DIS might be too great. He said that “lobbying” from interested parties who fear the DIS will “offend” the US, thereby impacting on their “export chances and investment chances”, might be an issue. In conclusion, Taylor said that the DIS was “potentially hugely important” but argued that because of the costs, be they financial, UK capability or indeed political, “it could disappear without trace”. » Mise au point sur un demi-siècle de non-dit Il faut rendre grâce au JSF, même si cette affaire est la fameuse goutte d’eau (mais quelle goutte d’eau! Une cataracte). Par son aspect pressant et spectaculaire (décision de commande cette année), elle conduit les Britanniques, pour la première fois depuis 1941 et l’alliance UK-USA établie avec la Charte de l’Atlantique, à débattre publiquement du problème fondamental que leur pose cette alliance. (Le DIS pose ce problème, certes, mais le cas est beaucoup moins pressant et il peut être dilué, comme l’explique Taylor, et le débat escamoté ; le JSF ne permet pas d’escamoter le débat.) Taylor aborde d’une façon générale, quoiqu’à partir d’événements techniques où le JSF tient la place principale, la question de la souveraineté nationale. Cette question étant fort simple, il en arrive très vite à l’essentiel. Le paradoxe signalé ne l’est qu’en apparence parce qu’on se trouve en réalité dans la simplicité du “tout ou rien” (« Being sovereign is a legal status you cannot be one or the other. It is like being pregnant or not pregnant »). Taylor va donc jusqu’au bout de sa logique en ce qui concerne l’expression “appropriate sovereignty”, (ou “operational sovereignty”), largement répandue à propos du JSF. Composée pour ne pas trop effrayer les Américains (résultat garanti) et pour leur dire : “nous ne voulons la souveraineté sur nos JSF que lorsque nous les utilisons”, elle est en fait inappropriée. On dispose de sa souveraineté ou pas, point final. Finalement, cette étrange expression (l’une ou l’autre version), bien loin de faciliter les choses, a augmenté les ambiguïtés entre Américains et Britanniques et rendu encore plus sévère l’affrontement entre les deux. Sur le plan pratique, Taylor tire des conclusions qui sont complètement bouleversantes. On ne peut pas coopérer avec les Américains. (Taylor n’explore pas trop ce territoire : pourquoi ne peut-on pas coopérer avec les Américains ? Non pas parce qu’ils affirment leur souveraineté mais parce qu’ils refusent leur souveraineté aux autres. C’est un point complètement essentiel.) Ce constat fait pour les armements à la lumière de l’exigence de souveraineté nationale vaut pour tous les rapports avec les USA. Effectivement, les special relationships sont en jeu. Par contre, on peut coopérer avec les Européens, — c’est-à-dire, soyons clairs, avec les Français. L’expression est magnifique : le langage utilisé pour le SID est “the language of France”. (Pas mal pour un pays en plein déclin : que la fréquentation des Français au niveau militaire, effective depuis 1990-91, ait inspiré aux Britanniques un tel langage totalement révolutionnaire dans le cadre de leur alliance vassale avec les USA, — d’ailleurs, le seul langage possible si l’on veut être souverain.) Pourquoi peut-on coopérer avec la France et pas avec les USA ? Parce que la France souveraine ne dénie aucunement leur souveraineté aux autres. C’est même le fondement de l’approche gaulliste, qui est une approche spécifiquement française, appuyée sur une identité historique très forte : pour renforcer sa propre souveraineté il faut renforcer le principe même de la souveraineté, donc respecter absolument la souveraineté des autres. Les Américains sont incapables de cela parce qu’ils ne sont que des américanistes, les enfants d’une idéologie humaine et nullement de l’Histoire. Leur véritable mal, leur mal profond est leur absence d’identité historique ; d’où une affirmation prédatrice d’une souveraineté qu’ils n’ont pas naturellement, qui les amène à dénier leur souveraineté aux autres. L’intervention du professeur Taylor confirme qu’il se passe, outre-Manche, des choses réellement importantes. Le JSF les symbolise et les synthétise d’une façon spectaculaire, — ce pourquoi il est essentiel de suivre cette affaire ; mais il s’agit naturellement de tout l’enjeu des relations spéciales avec les USA. Cet enjeu-là est posé de façon de plus en plus tranchante. Si ces relations spéciales se poursuivent, ce sera au prix de la souveraineté nationale de l’Angleterre. Désormais, les Anglais le savent. Leur proverbiale habileté et leur extraordinaire “hypocrisie utile” ne suffiront plus à dissimuler le fondamental. Il va falloir trancher et le JSF est le principal champ d’action de ce dilemme. -
JSF/35: 2006/2012 the choice
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Secretary of State Condoleezza Rice and her British counterpart, Jack Straw, were the picture of transatlantic harmony as Rice visited Straw's constituency in Blackburn, England, last week. Their good cheer reflected the continuing official closeness of their two countries--the tightest of coalition partners three years into the war in Iraq despite the opposition of much of the rest of the world and the fact that, as Rice conceded last week, "we've made tactical errors, thousands of them," in Iraq. (She later said she meant it "figuratively.") But not everyone in the British government is smiling. A dispute over a jet fighter is threatening to drive a rare wedge between London and Washington, straining the alliance at a time when Britain and the U.S. would seem to need each other more than ever. The conflict was sparked by Pentagon decisions on the Joint Strike Fighter (JSF), a state-of-the-art aircraft being built by a consortium of nations led by the U.S. and Britain. Britain has invested $2 billion in the plane's development. But the Department of Defense has refused to allow the British access to the most sophisticated technologies on the JSF, and further insulted the British when it unilaterally decided that it would no longer need an engine for the plane that was to be built in part by Britain's Rolls-Royce. In response, Paul Drayson, Britain's Minister for Defense Procurement, blasted the U.S. in testimony before the Senate Armed Services Committee last month and threatened to pull Britain out of the JSF program. "We expect ... to be properly consulted on decisions of this magnitude," he said. A U.S. official says the Pentagon has concerns about sharing the high-end security software needed for the JSF with companies abroad. "If we could give the codes to the British government and not to a British company, that would be one thing," he says. But such arguments only reinforce the rising doubts in the minds of some British officials about the solidity of the underlying Britain-U.S. alliance. "We've long had troubles with Washington not considering us a full, trustworthy partner," says a British government source. "The JSF is only the most potent symbol." British Defense Secretary John Reid, who is scheduled to visit Washington next week, is expected to raise the issue once again. The British, though, aren't hopeful that he will have much success. It's unclear how far London might be willing to go to show its displeasure. Blair has yet to complain to Bush in their weekly videoconferences. But a British official says, "We're just about fed up." With reporting by Elaine Shannon, With reporting by J.F.O. McAllister From the Apr. 10, 2006 issue of TIME magazine http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2575 http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2574 Rob ,lis ces 3 articles et peux-tu nous donner ton AVIS ? 8) -
Bill ,peux-tu argumenter SVP ? Par ailleurs ,François n'hesite pas (sort de ta réserve) un peu. :lol: Une comparaison technico-opérationnelle ?
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La saga du Clémenceau, coque Q790
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Clemenceau. Enquête au vitriol « Clemenceau : les secrets d’un fiasco ». Lundi soir, France 2 a consacré près de deux heures d’antenne et de très gros moyens à l’affaire du porte-avions et à son impressionnant impact médiatique. Une enquête internationale qui aurait été bien plus convaincante si on n’avait eu l’impression, en cours d’émission, que la caméra venait soudain d’être confiée aux studios Disney. Avec un titre sans ambiguïté et un lancement au vitriol, rythmé par les rires de marins étrangers se tapant sur les cuisses en voyant le Clemenceau péniblement tiré par un remorqueur, on se doutait que les autorités françaises allaient en prendre pour leur grade dans ce document à charge. Elles ont été servies. Il suffit de se baisser Le sujet, il est vrai, est un véritable cas d’école. Comment peut-on, à ce point, accumuler les erreurs et ouvrir des boulevards à Greenpeace dont les militants, audacieux et déterminés, ont plongé l’Etat français dans un ridicule quasi-planétaire ? Dans une telle affaire, on a l’impression qu’il suffit de se baisser pour les ramasser tant les bourdes et les embrouilles se multiplient avec le concours d’intermédiaires se complaisant dans un règlement de comptes assez pitoyable. Les images tournées en Inde ne font qu’assombrir le tableau, mais quand un ingénieur indien explique que dans son chantier, on traite 200 tonnes d’amiante par jour et que, donc, la quantité restant à bord du Clemenceau était insignifiante, la caméra ne s’attarde pas, comme si elle avait fait une erreur de parcours... Elle s’en va traquer ailleurs, y compris dans une obscure sous-direction du ministère de l’Ecologie où l’absence d’une simple fonctionnaire, partie en laissant sa porte ouverte, ajoute quelques tonnes supplémentaires de suspicion. Bigre ! USA : un deuxième porte-avions coulé Et puis, soudain, changement de planète. On quitte le drame hexagonal aux accents wagnériens pour les flonflons d’une super-production hollywoodienne. On est, cette fois, aux USA où des images de promotion de la Marine US se mêlent à des archives où figure même Grace Kelly. Wonderful ! Avec en prime, le commentaire indiquant que « contrairement aux Français, les Américains se sont donné les moyens de faire ça chez eux » et la tirade d’un officier US assurant qu’il ne veut « pas envoyer à l’étranger des bateaux de guerre ». On reste confondu devant ce panaché de naïveté et de mauvaise foi, quand on sait qu’en 2003, les Américains ont envoyé quatre navires de guerre en Angleterre où leur démantèlement est bloqué. L’épisode est tellement connu qu’on reste sidéré devant une telle énormité. Aux USA, le reportage se poursuit avec les images d’un porte-avions qui va prochainement être coulé devant une station balnéaire pour servir de plus grand récif artificiel du monde. Youpi ! Qu’il contienne, entre autres, quelques centaines de kilos de produits hautement cancérigènes fait à peine sourciller un responsable national de Greenpeace dont on se demande s’il est stagiaire ou en CDD tant son indifférence est confondante. Ses homologues attachés aux basques du Clemenceau sont d’une tout autre trempe et la Marine US a donc de beaux jours devant elle. Là-bas, ce n’est pas Greenpeace, c’est Greenpeacette ! « Une première mondiale » Devant le contraste du traitement de l’enquête, des deux côtés de l’Atlantique, on est sur une drôle d’impression quand arrive, en guise de point final, l’expert maritime du CNRS et de l’institut catholique, Christian Buchet, qui va démanteler l’argumentaire de l’émission. Les Américains ? Ce sera le deuxième porte-avions qu’ils coulent en trois ans et l’expert confirme qu’ils ont bien envoyé des bateaux de guerre en Angleterre, contrairement à ce qu’ils affirment. Les Anglais ? Ils ont envoyé, l’an dernier, un navire de guerre se faire démanteler dans le Sud-Est asiatique, sans le moindre traitement contre l’amiante et personne n’en a parlé. Le Clemenceau ? C’était une première mondiale. Jamais un bateau n’avait été désamianté à ce point et c’était l’occasion d’un partenariat avec des chantiers indiens pour leur apprendre des techniques bien plus pointues que celles qu’ils mettent en œuvre quotidiennement. Le marché de l’acier ? C’est là-bas qu’il se situe puisque la tonne s’y négocie quatre ou cinq fois plus cher qu’en Europe. En dix minutes, l’expert recadre complètement le débat et donne une autre tonalité au fiasco. Il est, hélas, plus de minuit. Le faire intervenir en début d’émission aurait probablement gâché le réquisitoire... -
Source Marine Nationale : La lutte sous la mer, domaine de lutte dont la France revendique la maîtrise, spécialité de la frégate Montcalm, commence par une connaissance ciblée de "l'environnement", c'est-à-dire des paramètres d'océanographie locale et de météorologie. Les détecteurs anti-sous-marins (DEASM) effectuent des sondages bathycélérimétriques ou bathythermiques : une sonde larguée du bâtiment (ou d'un aéronef) permet de déterminer le profil de célérité du son dans l'eau ou, plus souvent, du profil de température que l'on convertit ensuite en vitesses de propagation. L'exploitation de ces profils, réalisés sur des profondeurs variant de 200 à 2 000 mètres, permet de calculer les prédictions de portées des différents senseurs acoustiques de la force navale. Un officier marinier météorologiste-océanographe (METOC) contrôle ces calculs et apporte une expertise complémentaire, prenant en compte des paramètres météorologiques, pour présenter aux tacticiens les capacités attendues des différents moyens dans les heures suivantes. En fonction de la menace attendue et des prédictions de portées acoustiques, le chef du domaine de lutte sous la mer (ASWC : Anti-Submarine Warfare Commander) planifie la disposition des unités sous son contrôle - bâtiments précieux, escorteurs, hélicoptères et avions de patrouille maritime - et leur comportement : cinématique, régime d'émission acoustique, réactions programmées aux différents événements. La traque du sous-marin peut alors commencer. Sous le contrôle de l'OLASM (officier de lutte anti-sous-marine), les opérateurs devant les sonars scrutent leurs écrans et analysent finement les échos : celui-ci a une bonne audio, mais sa faible vitesse est douteuse ; celui-là correspond à une position d'épave connue. Où est donc le vrai ? Il s'agit aussi, pour les équipes de quart au PC ASM, d'assurer la veille des détections de torpilles, d'échanger les données avec les autres mobiles ASM de la force (frégates, avisos, avions de patrouille maritime, hélicoptères), d'imposer la tactique, d'être prêt à réagir aux événements, de suivre la situation à grande échelle également de l'ensemble des mouvements de sous-marins et des activités intéressant le dessous du dioptre. Hormis les deux officiers de lutte anti-sous-marine, le METOC et une vingtaine de DEASM, le service "lutte sous la mer" comprend aussi des mécaniciens d'armes (MEARM) en charge des torpilles lourdes (L5), des torpilles aéroportées (MK46), du mécanisme sonar remorqué (MSR), des munitions et artifices ASM. Dans une optique de lutte anti-sous-marine, on distingue parmi les unités participant à la mission Agapanthe 2006, les bâtiments dits précieux (Charles de Gaulle et Somme) et les escorteurs (Montcalm, Lancaster, Cassard et Saphir) : la frégate Cassard, bien que spécialisée dans la lutte anti-aérienne, possède néanmoins un sonar de coque et des torpilles les frégates Montcalm et HMS Lancaster assurent l'ossature de la protection ASM : toutes deux possèdent un sonar de coque, un hélicoptère ASM (avec sonar, torpilles et même des bouées acoustiques pour le Merlin du Lancaster), des torpilles et des leurres, le Montcalm met en œuvre un sonar remorqué profond tandis que nos homologues anglais disposent d'un sonar passif, sous forme d'antenne linéaire remorquée le sous-marin Saphir participe largement à la protection ASM de la force, grâce aux tactiques employées et aux matériels à sa disposition : sonar de coque, antenne remorquée (sonar passif également) et torpilles filoguidées l'avion de patrouille maritime (équipé de bouées acoustiques actives et passives, de systèmes de détection électromagnétique et magnétique et possédant une vue plongeante sur tout périscope qui sortirait de l'eau) apporte parfois son concours. Il doit alors se glisser avec les hélicoptères ASM parmi les autres aéronefs de la force : Rafale, Super-Etendard, Hawkeye, Puma, Dauphin, Panther. Bref, la lutte sous la mer commence également par une coordination dans les airs. Contrairement à la lutte anti-aérienne faite d'immédiateté et de réactions automatisées dans l'action, la lutte sous la mer s'inscrit dans une durée plus longue et propice à la réflexion. La vitesse des mobiles ASM est bien faible comparée à celle des chasseurs ; la propagation acoustique, très variable, rend la détection difficile, aléatoire et la classification plus subjective. L'OLASM détient rarement la certitude absolue ; les critères de probabilité sont plutôt restrictifs et la classification "certsub" (certain submarine) repose impérativement sur la détection visuelle d'un périscope ou d'un massif par du personnel qualifié. Rien d'étonnant si ASW devient parfois "awfully slow warfare" dans le jargon des spécialistes d'autres domaines… Plus cérébrale dans l'action, la lutte sous-marine est aussi plus tactique : entre la FASM et le sous-marin, c'est le jeu du chat et de la souris. Tout comme les frégates ou aéronefs, le sous-marin calcule les prédictions de portées de l'adversaire pour déterminer les cuvettes de non-détection, les zones de meilleure écoute, les indiscrétions. Pour les deux parties, le choix est difficile et le risque assumé : se mettre en position de détecter signifie également s'exposer à la portée des senseurs de l'autre… Le sous-marin, qui travaille uniquement en réception passive, dispose d'un préavis deux fois supérieur sur le porteur d'un sonar actif, puisqu'il peut localiser l'émetteur d'une impulsion de sonar avant que celui-ci ne réceptionne le signal réfléchi par la coque sous-marine, signal parfois trop faible au retour en raison de la déperdition énergétique. La FASM de son côté peut projeter au loin un redoutable chasseur : son hélicoptère Lynx qui trempera alors son sonar dans les zones où le sous-marin est censé s'être réfugié. Tenter de deviner, voire provoquer les réactions de l'autre, faire d'une position vulnérable un piège… la lutte sous la mer s'apparente bel et bien à une partie d'échecs dans un environnement immense et instable.
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Programmes Européens de Soldat du Futur
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de tropergol dans Europe
Comparer la stabilité posée au sol entre un foreward hand grip et un bipieds :rolleyes: Tu peux m'expliquer Berkut. -
Peu importe l'avion que tu leur vends ,les pilotes Indiens se plantent lamentablement. :lol: Maintenant ,ce qu'ils veulent c'est faire baisser les prix ,que ce soit un F/16/18 US ,un Mig ou Su Russe ou un avion européen.
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
La majeure partie des joyeux drilles qui défilent dans les rues sont des jeunes édudiants,donc ce ne sont pas des contribuables. ;) Suppositions :Si une vente CAESAR au RUGB ,le porteur sera un Supecat ,si une vente à l'Italie ,le camion sera un Iveco. Un Unimog mercedes pour l'Allemagne... Ce n'est pas en juin 2006 que doit être receté le CAESAR dans l'AdT mais vers 2008. D'ici là espérons que les réglages et problèmes d'assemblage soient résolus. 8) 83 CAESAR sont donc déjà vendus ,bien pour un produit qui n'est pas encore en service. :lol:pérationnel. -
Alors Clairon ,tu nous joues les trompettes :lol: si tu as une aversion ou une rancoeur pour GIAT ? Rejoins le topic en ce sens : http://www.air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=2399 Topic de 5 pages sur les perspectives et les choses qui fâchent chez GIAT. Clairon ,tout le monde sur ce forum est averti des déboires et des tribulations de GIAT . Ce n'est pas un scoop. Ni pour toi ni pour moi : on le sait : 4 milliards € d'argent public consentis à GIAT Industries ,tu peux imaginer un seul instant ce que cela auraît pu apporter soit à l'armée de terre française ou à la composante terrestre belge. Les conflits sociaux ,les restructurations ,les erreurs stratégiques et commerciales. Ton JSF ,il ne vole pas ,alors à quoi bon vouloir le comparer au Rafale ou au Typhoon. ;) Garde aussi ta mauvaise foi et tes remarques foireuses sur la vente du VBCI à la garde présidentielle d'un pays moldave. Puisque tu seras à Eurosatory 2006 ,comptablise tous les contrats des autres industriels d'armement terrestre ,ce sera plus intéressant et constructif . Cela donnera une idée du marché.
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Programmes Européens de Soldat du Futur
Philippe Top-Force a répondu à un(e) sujet de tropergol dans Europe
Peut-être que les concepteurs du FAMAS sont partis à la retraîte ?:lol: Peut-être que GIAT et la France avaient fait un choix industriel en revendant FN Herstal qui était à une époque dans le juron de GIAT ? Peut-être que GIAT s'oriente sur les canons ,blindés et systèmes ? Peut-être que la France fait comme certain pays ,elle garde son FA ? L'Armée Belge se coltine son FNC ,alors que FN Herstal produit le FN2000. L'Armée Autrichienne garde son steyr aug ,alors que le Aug 3 est là ? L'Armée Britannique a eu de gros souci avec son SA 80 ,même si H&K y a remédié ,elle va se le coltiner dans son FIST. ;) Si vous vous voulez un nouveau FA attendez normalement horizon 2012/2014 et le FELIN V2. Maintenant ,dégagez des GIGA € pour financer les Tigre/NH90/VBCI/EBRC/BOA/LECLERC/FELIN/MCT ;) Famas G2 : Mort de rire ,on veut bien acheter des MAG ,de P90 (pour faire l'europe comme tu dis ) mais tu penses une seule seconde que la Belgique va nous acheter des systèmes d'armes ,maintenant. :lol: -
Entre 2 rendez-vous ,tiens je t'appose rapidement Berkut ,un vrai HK 416 SOPMOD. HK 416 CQBR + SOPMOD Par contre un M14 Airsoft de conception brésilienne. Je ne sais pas Berkut ,s'ils ont arrêtés la production de M4 SOPMOD ,sinon pour les fanas de photos de AR15 /M16/M4/COLT/stormer à la mode SOPMOD ,ci-joint un lien http://www.bravocompanyusa.com/PHOTOGALLERY.html Une galerie de photographies de GI's avec leurs armes modifiées de RIS ,forward hand grip ,visée laser ,optique et tous les accessoires pour frimer sur les théatres d'opérations contre les barbus en Afghanistan et en Irak. Tu peux comprendre que la prod du M4 est loin d'être finie :lol: et la mode cette année c'est de sortir avec ton accessoire qui flashe :lol: Sinon ,tu passes pour un plouk.
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Un SOPMOD = Special operation Peculiar MODification. Sur cette photo ,tu es sûr que c'est un M14 modifié par Troy industries. http://www.troyind.com/sopmod.htm Lien de société qui customise.
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Oui Berkut et Redgh¤ost ,c'est un M14 SOPMOD ,j'ai même retrouvé Kiri en Irak avec l'arme. :lol: Sinon ,Berkut la frontière entre un airsoft et les nouvelles armes customisées ,améliorées ou un re design est minime ,en plus à cela ajoute le marché des aides au tir ,de visée ,optique ,ton arme n'est plus rustique. ;)