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Solutions alternatives aux avions de combat
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de stormshadow dans Divers air
L'hypothèse de départ est bonne. En revanche l'origine des coûts est mal évaluée puisque la plateforme en elle-même ne compte que pour la moitié du prix (à la louche). Les systèmes embarqués et leur intégration grèvent sérieusement la facture finale, quelle que soit la plateforme retenue. Là dessus s'ajoute l'impact opérationnel d'une plateforme au domaine de vol réduit, aux performances réduites, et dont la survivabilité est questionnable. Si la plateforme sert à tirer de l'armement, elle doit pouvoir le faire en toute circonstance (idéalement), et elle doit donc aussi être en mesure de pouvoir se soustraire avec plus ou moins de facilité aux menaces ennemies. C'est là que pêche l'appareil civil, et c'est ce qui le rend inadéquat. -
Oui, ça semble osciller pas mal...
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Ce n'est pas une erreur, mais une optimisation rendue obsolète. La théorie de l'époque était centrée sur des attaques de nuit à la BGL, ce qui a donc conduit au développement d'une voie IR survitaminée au détriment d'une voie optique traditionnelle qui n'avait à priori aucun usage. Si le Litening n'avait pas conservé une voie TV "low cost", les tactiques employées aujourd'hui ferait un usage limité de ce pod et le Damocles ne serait pas autant décrié.
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Il est clair que changer l'antenne seule ne suffit pas, tout comme il est clair que l'ampli TOP, l'émetteur et le récepteur ne servent plus à rien avec une antenne active. Ce qui fait l'essentiel du radar est conservé (traitement, logiciels, voire l'alimentation et le refroidissement), mais l'antenne et quelques LRU sont remplacées. Ca reste du plug & play, il ne suffit pas de ne changer que l'antenne, mais le reste est anecdotique (échange de boîtes). Inutile, donc, de couper les cheveux en quatre l'évolution étant beaucoup plus triviale à partir d'un PESA que d'un MSA.
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L'arrêt complet de la flotte ne se justifie qu'en cas de cause technique non encore identifiée ou dont la probabilité d'occurrence fait peser un risque inacceptable. Une flotte unique n'est pas nécessairement un problème. En prenant l'exemple du Rafale, il est entré en service depuis maintenant plusieurs années. S'il y avait eu un gros soucis pendant cette période on pouvait compter sur la flotte de Mirage. Dans le même temps, et en l'absence de problèmes, une meilleure connaissance du vecteur a fait baisser la probabilité de découvrir un cas problématique. C'est cette "confiance" qui fait que les flottes ayant accumulé beaucoup d'heures de vol sont rarement clouées au sol dans leur ensemble. De plus, l'étalement des livraisons conduit à un vieillissement graduel de la flotte ce qui met à l'abris les cellules les plus récentes pour tout ce qui concerne d'éventuels problèmes de tenue à l'usure/endommagement.
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Regarde bien l'empennage horizontal dès le début du mouvement de l'avion. Il part immédiatement à cabrer ce qui implique une action sur le manche. Reste à trouver l'origine de la force appliquée sur ce manche.
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La raison tient à deux choses : - Le rendement (baisse de la consommation spécifique) - La durée de vie (baisse des coûts de possession)
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C'est faux.
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Il ne s'est pas éjecté. Le fait de retrouver rapidement un parachute n'a fait qu'induire en erreur ceux qui tirent trop rapidement des conclusions.
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Un pilote taïwanais, un avion similaire aux leurs, c'est peut-être suffisamment transposable pour les inciter à prendre des décisions sur la base du principe de précaution avant d'en savoir plus. On ne peut pas leur reprocher d'avoir des procédures différentes des nôtres, si ?
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Ca c'est de la peinture ! =D
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Si on veut aller au bout de ce chemin glissant, il faut alors considérer que ce qui tue dans le quart monde et ailleurs, c'est l'homme. Ce qu'il utilise à cette fin n'est qu'un accessoire conçu dans ce but, ou détourné de sa fonction première, mais dans les deux cas ça ne change rien sur le fond du problème. Par conséquent ces histoires de ventes d'armes n'ont qu'un intérêt philosophique.
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C'est pire... Ca vole en VFR en conditions IMC.
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Pourquoi partent-ils à la poubelle ? Parce qu'ils ont atteint leur MTBF compte tenu des conditions de stockage, de manipulations, de vol, etc. Dans ces conditions, les modifier pour en faire une munition A/S revient à accepter un taux de pannes supérieur (voire des accidents). Ce qui se fait ailleurs n'est pas transposable sans s'assurer que les conditions de réalisation sont similaires. Je préfère donc rester très prudent sur la question.
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Mais là on n'est pas dans l' "intelligence" puisqu'il n'est pas question d'analyser finement les données recueillies pendant un temps plus ou moins long, mais bien dans l'exploitation immédiate d'informations glanées grâce à diverses formes d'indiscrétions. La signification d' "Intercept" reste très similaire, bien que la collecte soit inévitablement moins approfondie.
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Pour faire une analogie, intercepter un signal c'est l'écouter (en tirer des informations), et pas seulement l'entendre (le capter sans savoir quoi en faire). Autrement dit, tout ce qui fourni de l'information participe de l'interception. La méthode de balayage peut ainsi révéler ce qu'est en train de faire le radar adverse. Si le balayage s'arrête sur la cible et y reste, ou s'il ralenti au moment de l'éclairer, ou s'il y revient régulièrement, alors il est fort probable que la cible soit l'objet d'une surveillance poussée et que le moment du tir est très proche. L'analyse du signal (fréquences, largeur et taux de répétition des impulsions) révèle éventuellement d'autres informations ou apporte des précisions, le tout améliorant la connaissance de la situation en temps réel et à distance et augmentant l'efficacité des contre-mesures. C'est pourquoi l'amélioration de la "LPI" (= réduction de la probabilité d'interception) passe par tout ce qui permet de réduire ou masquer l'information potentiellement fournie à distance. La gestion du balayage en fait bien sûr partie, et l'agilité du balayage électronique apporte sa pierre à l'édifice.