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Alexis

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  1. Comme tu le sais, je suis en désaccord avec toi concernant les chances d'une intervention de pays européens en Ukraine Cela dit le point que tu soulèves pourrait se poser dans le scénario du pire, c'est à dire le passage d'un seuil et le basculement vers l'effondrement de l'armée ukrainienne, suivi d'une décision de Poutine de prendre le contrôle de l'Estonie voire des trois Baltes en mode "battre le fer tant qu'il est chaud", par exemple en 2026 Dans ce pire scénario - Soit l'invasion de l'Estonie serait dissuadée par Washington - Soit le président américain ferait remarquer qu'il était imprudent pour un petit pays comme, l'Estonie de s'attaquer à un pays aussi grand que la Russie. Et que tout ça est très dommage sans doute Dans cette dernière éventualité, où il n'y a pas de doute que plusieurs pays européens y compris la France entreraient en guerre... Oui, ce serait un test en vraie grandeur de l'idée comme quoi certaines armes américaines auraient un "kill switch"
  2. Il y a quand même des problèmes récurrents dans la traduction de l'anglais au français Nous apprenons que la Russie a effectué des "grèves délibérées". Confusion de l'automate entre "strike" la frappe et "on strike" en grève Sans le contexte, on pourrait comprendre que les Russes sont une espèce de Français, et Vladimir Poutine est à la tête de la CGT La question de l'équilibre entre questions intérieures et géopolitique se pose bien évidemment, mais ce texte me semble un peu orienté ... Bon, au moins ça change des sycophantes de Trump, puisque dans ce cas c'est JD Vance qui est identifié comme Notre Sauveur
  3. Vrai, mais Dassault me semble avoir une structure de marchés saine, avec deux piliers avions d'armes et avions civils de luxe ce qui renforce sa résilience Au temps des vaches maigres pour le Rafale, avant le contrat égyptien de 2015, c'est la gamme Falcon qui assurait la prospérité de DA Toutes les entreprises n'ont pas pour vocation de devenir des mastodontes soviétiques occupés à bouffer capitalistiquement le voisin Être excellent sur deux marchés distincts, cela suffit à la prospérité d'une entreprise
  4. Je décèle une influence russe sur Steve Witkoff Je n'ai qu'un seul souhait. Que le comité Nobel se décide enfin et réalise que vous êtes le meilleur candidat depuis que ce prix Nobel existe pour recevoir cette récompense. Votre réussite change la donne dans le monde aujourd'hui Russe tendance décennies 1930 et 1940, s'entend. Ainsi cette déclaration de l'écrivain Tvardovsky à l'occasion du 70ème anniversaire du dirigeant Il y a le pouvoir des mots incorruptibles dans le monde, Mais il y a des sentiments qui sont à l'étroit dans les mots. Il y a l'amour des gens sur terre - Tel qu'il ne peut être exprimé par des mots. Grand leader, notre père bien-aimé, Non, ce ne sont pas des mots qui vous sont adressés, Mais cet amour des cœurs humains simples, Qui ne peut être comparé à rien au monde. (...) Il est donné au leader et ami, Avec qui nous sommes devenus les plus heureux du monde, Qui a montré le chemin digne au pays, Qui a rendu la vie plus sublime et plus belle, (...) Merci de nous avoir guidés Des ténèbres profondes vers là où sont la lumière et le bonheur, Qu'aux heures difficiles de notre terre natale Vous l'avez sauvée d'un malheur fatal. On pourrait aussi faire une variation sur l'Ode à Staline de Paul Eluard Et Trump pour nous est présent pour demain Et Trump dissipe aujourd’hui le malheur La confiance est le fruit de sa moumoute orange La grappe raisonnable tant elle est parfaite ... Et après les Républicains américains vont prétendre qu'ils sont anticommunistes !
  5. Bien d'accord. Le plus probable me semble que SCAF survive jusqu'en 2027. Sous assistance respiratoire certes, mais qu'il survive Il faudra un nouveau président français, de quelque bord qu'il soit, pour débrancher le respirateur. Il est très difficile à Macron de reconnaître son échec Sauf bien sûr si le chancelier allemand prend l'initiative, Merz n'était pas dans la décision initiale qui a été prise par Merkel, s'il sort l'Allemagne du projet ce ne sera pas pour lui un échec personnel. Mais je ne suis pas sûr qu'il y aille Pour le rappel historique, et le plaisir, voici la version originale de "L'Europe, l'Europe, l'Europe" et des cabris. Et au-delà du meme, le message essentiel : "On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités" Ce qui n'a pas beaucoup de sens d'ailleurs. Perdre la capacité de production me semble dangereux, c'est une perte d'expérience qui rendra plus difficile la reprise. Il y a forcément de l'expérience et du savoir-faire qui ne s'exprime pas dans des bouquins et des fiches techniques, et laisser filer ce savoir-faire imposera plus tard de surmonter des "erreurs de débutant" au moment où il s'agira de redémarrer quelque chose Série de Compromis Aléatoires et Foutraques ? Tout à fait. Voici un parlementaire outre-Rhin qui le dit, et il n'a pas tort (enfin les alternatives qu'il propose pour l'Allemagne ne sont pas forcément toutes réalistes, et cette sortie participe probablement d'une tentative de pression sur le gouvernement français, mais bon) Le gouvernement allemand doit rapidement décider s'il souhaite poursuivre le développement d'un avion de combat franco-allemand ou abandonner le projet, a déclaré à Reuters un membre éminent de la commission de défense du Parlement allemand à la veille de pourparlers de haut niveau. (...) « Si nous ne parvenons pas à prendre une décision à Toulon pour passer à la phase 2, tout deviendra de plus en plus difficile », a déclaré mercredi Christoph Schmid, membre de la commission de défense du Parlement allemand et membre du parti social-démocrate du ministre de la Défense Boris Pistorius. « Plus la décision sera retardée, plus la mise en œuvre du FCAS deviendra irréaliste. » (...) Schmid a cité l'exemple de l'Eurofighter, qui a été une réussite commune pour l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie, sans que la France y participe. (j'ose espérer que c'est la publication, pas le parlementaire qui a "oublié" l'Espagne... ce serait de mauvaise politique ) « Ce ne serait pas une catastrophe pour l'Allemagne et la France de se séparer maintenant si cela est dans l'intérêt national ou européen », a-t-il déclaré, tout en faisant pression pour commander 60 avions Eurofighter supplémentaires d'ici 2029 afin de remplacer la flotte vieillissante de Tornado du pays. (...) « Cela nous donne l'occasion, étape par étape, de progresser vers le développement d'un avion de combat de génération 5 plus », a-t-il déclaré. « Le résultat pourrait être un perfectionnement de l'Eurofighter, un produit national, une participation au GCAP ou une coopération avec un partenaire complètement différent, tel que la Suède. » Il a tout à fait raison sur ce point, ce ne serait pas une catastrophe. Et il a raison du point de vue allemand de militer pour une commande supplémentaire d'Eurofighter, afin de maintenir les compétences de production Quant aux options qu'il liste, le perfectionnement de l'Eurofighter semble une bonne idée à court terme, mais ne change pas le besoin d'un nouvel appareil vers 2040-50. Reste en fait deux options 1) Rejoindre le GCAP... mais bien sûr British Aerospace applique la même politique pour le développement que celle proposée par Dassault. Ils ne sont pas fous (et ils ont l'expérience de l'Eurofighter ) Donc la place prise par l'industrie allemande ne sera pas plus grande, voire elle sera plus petite puisque les parts sont déjà définies (mais dans un plus gros gâteau ?) 2) Un programme national, ou en coopération avec un partenaire possédant une expérience intéressante mais avec une part forcément minoritaire vu sa dimension comme la Suède Plus la troisième option bien sûr... acheter du F-47 quand il sera prêt. Qui est la pire à mon sens, mais bon c'est l'Allemagne qui décidera
  6. Très bien ! La seule condition qui reste à remplir (minime, pas d'inquiétude) est de convaincre le président de la Fédération de Russie de bien vouloir arrêter de faire la guerre destinée à satelliser l'Ukraine. Donc d'abandonner son objectif depuis plus de trois ans, celui pour lequel il a mis la Russie en ordre de guerre Moi je dis que si on lui demande gentiment, il pourrait se laisser fléchir. "S'il vous plaît, M'sieur Poutine !"
  7. Ce serait intéressant d'avoir l'avis de @Stark_Contrast sur le sujet Je suis d'accord avec toi que l'ensemble de ces signes dessine un tableau inquiétant. La question fondamentale étant reste t il un espace suffisant pour qu'un autre parti (Démocrates probablement) puisse construire et défendre devant les électeurs un projet alternatif, concourir dans des élections libres et honnêtes et en cas de victoire l'appliquer ? Si cet espace suffisant demeure, alors la démocratie américaine n'est pas en danger Mais toi comme moi ne sommes pas sur place. Et même si nous souhaitons du bien aux Etats-Unis, nous ne sommes évidemment pas engagés au même degré que Stark
  8. Franchement, non, je n'en vois pas. Et ça m'exaspère aussi, grandement. D'où ma tirade, sans doute...
  9. Il y a quelques jours, Trump promettait de prendre une décision d'ici deux semaines entre sanctions massives contre la Russie et abandon de l'Ukraine. A cette occasion, à ma connaissance pour la première fois, il formulait l'alternative de l'abandon : "Nous ne faisons rien et disons c'est votre combat" Hier il a fait cette remarque Avec la guerre, on ne sait jamais. Les guerres sont très délicates, très horribles, avec la guerre vous ne savez jamais, les choses changent. Les gens partent en guerre, pensent qu'ils vont gagner, puis ils se font botter les fesses, perdent leur pays et des millions de vies. Personne ne part en guerre en pensant qu'il va perdre. Je suis sûr que l'Ukraine pensait qu'elle allait gagner. Vous allez battre quelqu'un qui fait 15 fois votre taille. Biden n'aurait pas dû laisser cela se produire [tirade contre Biden] Ce qu'a dit Trump est équivalent à "L'Ukraine a perdu la guerre, et elle va perdre son pays" Si vraiment Trump se dirige vers une décision nette - il pourrait encore temporiser - je pense que les chances de l'option "sanctions massives contre la Russie" sont faibles. C'est l'autre option qui tient la corde, l'abandon franc
  10. Mark Rutte un jour rangeait des vieilleries dans son grenier et il est tombé sur une lampe. Qu'il a frotté, comme elle était bien sale Un être fantomatique mais à l'air bienveillant en est sorti "Bonjour, je suis le génie de la lampe ! Tu m'as libéré, tu as droit à un voeu" "Fantastique, Monsieur le génie ! Je voudrais une autoroute qui traverse l'Atlantique entre Amsterdam et New York, ça facilitera mon travail en tant que secrétaire général de l'OTAN" "Hein ? Euh attends, je suis génie moi, pas magicien ! Sois un peu plus réaliste quand même, tu en demandes trop" "Ah ? Eh bien alors je voudrais des garanties de sécurité occidentales crédibles pour l'Ukraine" Le génie prit l'air peiné. Puis : "Deux fois trois voies ou deux fois quatre voies, ton autoroute ?"
  11. Du point de vue russe, les conclusions sont - Raison supplémentaire de refuser d'arrêter la guerre tant que Kiev ne s'est pas rendu à nos exigences (déjà que nous n'en avions nulle intention !), puisque si nous arrêtions des troupes de pays de l'OTAN apparaîtraient et il faudrait recommencer la guerre pour les faire fuir - La quasi-totalité des pays européens ont déjà dit qu'ils n'iront pas en Ukraine si les combats ne sont pas déjà arrêtés, et Washington a toujours été extrêmement clair sur le sujet. Seul Macron ne l'a pas dit explicitement. Au cas où il le fasse, cette tentative ne durerait pas longtemps, puisque les trois quarts de la population française sont contre : il suffirait de tuer quelques centaines ou milliers de soldats français pour que Paris renonce. Prévoir quand même quelques réserves supplémentaires à tout hasard (bon on est déjà en train d'augmenter notre puissance militaire aussi vite que possible, donc en fait pas grand chose à changer) Aucune guerre n'est terminée tant que l'ennemi ne dit pas qu'elle est terminée Nous pouvons penser qu'elle est finie, nous pouvons le déclarer, mais en fait l'ennemi a le droit de vote
  12. C'est en fait assez simple. Une solution possible en deux étapes pourrait être 1. Décider la règle "Taux de douane UE uniforme sur tous les produits américains = Taux de douane américain maximal sur une catégorie quelconque de produits UE" 2. Ne plus prendre les appels de Trump - sur l'exemple de Modi On peut toujours rajouter des fioritures et décorations, comme une démarche vers Pékin afin de négocier un accord commercial euro-chinois, ou un responsable allemand qui lance le débat faut-il démanteler la base américaine à Ramstein est-ce qu'on a vraiment toujours besoin des Américains. Juste pour enfoncer le clou Mais ces deux étapes 1. et 2. suffiraient à elles seules
  13. Bon, cela dit, le type à la casquette rouge n'est pas très malin sur certains sujets... mais il réussit mieux sur d'autres ! Sabine Weyand, directrice générale du commerce et de la sécurité économique de la Commission européenne, a évoqué avec une "franchise inhabituelle" (oh la jolie litote ... en réalité elle a tout simplement craché le morceau, elle a tout dit) comment l'accord commercial entre Etats-Unis et Commission a été "négocié" « Ce n’étaient pas des négociations » Si vous ne m'avez pas entendue utiliser le mot “négociation”, c'est qu'il n'en s'agissait pas (...) « Il n'y a eu aucun échange de demandes ou d'offres », déclare Mme Weyand. Lors d'un entretien avec SZ Dossier au Forum européen d'Alpbach, elle a donné un aperçu rare de la conclusion de l'accord avec Trump. « La partie européenne était soumise à une pression énorme pour trouver une solution rapide afin de stabiliser les relations transatlantiques, notamment en ce qui concerne les garanties de sécurité. » (...) « Nous sommes engagés dans une guerre terrestre sur le continent européen. Et nous dépendons entièrement des États-Unis. Les États membres n'étaient pas prêts à prendre le risque d'une nouvelle escalade, qui aurait été la conséquence des contre-mesures européennes. » (...) Le prix économique est élevé, mais le calcul politique était clair "Le danger était que les Etats-Unis en retour ne remettent en question le partenariat de sécurité". C'est là la Realpolitik du Zeitenwende (du changement d'époque) Que cela plaise ou non, Trump qui échoue avec l'Inde réussit avec l'Europe à transformer le "partenariat de sécurité" - c'est-à-dire le protectorat américain sur de nombreux pays européens - en racket de protection - Le prix de la "protection" accordée à ceux de nos voisins qui font reposer leur sécurité sur la présence de bases américaines chez eux inclut pour l'instant des droits de douanes inégaux entre EU et UE, 15% dans un sens 0% dans l'autre. Il inclut des engagements d'investissements européens énormes aux Etats-Unis - engagements que la Commission européenne n'a certes pas le droit de prendre, mais qui ont cependant été entendus comme tels à Washington. Et comme ce sont les Etats membres qui ont décidé - Sabine Weyand le dit elle-même ! - c'est eux-mêmes qui auront à coeur de pousser leurs entreprises à réaliser ces investissements, afin de "ne pas prendre le risque". C'est le prix... pour l'instant - Le prix augmentera bien sûr rapidement. Car il n'y a aucune raison pour que Trump se retienne ! Bien au contraire, la faiblesse attire le mépris et le désir d'aller plus loin. Puisque j'ai obtenu la main, j'obtiendrai aussi le bras. Déjà il est question de baisser les standards sanitaires afin d'accepter la "bonne" nourriture américaine (- 3 ans d'espérance de vie, pour plusieurs raisons certes, mais celle-là en est une), et d'accepter tout ce que les GAFAM décideront, etc. etc. Et pas seulement l'Amérique ! La faiblesse des Européens sera évidente pour tous, y compris à Pékin, Moscou etc. "Les Européens sont faibles, profitons-en !" Tout cela pourquoi ? Parce que plusieurs de nos voisins (Madame Weyand est de même nationalité que Madame Von der Leyen, je dis ça en passant bien sûr...) non seulement n'ont pas été foutus de penser un tant soit peu leur sécurité en dehors du protectorat américain, mais ne sont toujours pas capables de le faire ! (l'Allemagne n'est probablement pas le seul pays européen derrière la décision de "ne pas prendre le risque", mais c'est le plus influent) ==>A cause d'eux, et à cause de l'existence de l'UE, la France va se retrouver à payer le pizzo des vassaux européens de l'Amérique alors que Paris a justement fait le nécessaire depuis soixante ans pour ne plus être un protectorat américain, comme nous l'étions entre 1945 et 1966 Le résultat final est que l'UE, au lieu d'être comme l'imaginaient les européistes un levier pour obtenir de meilleures conditions commerciales vis-à-vis des pays tiers devient pour la France un levier de soumission aux appétits d'une puissance tierce... Je ne sais pas ce que deviendra cet accord Etats-Unis - Commission. Il peut encore être refusé par le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement. Malheureusement, le système de la "majorité qualifiée", qui a remplacé l'unanimité, fait que la France n'a pas le pouvoir à elle seule de refuser l'accord, il lui faut le soutien d'autres Etats pour construire (contre Berlin) une minorité de blocage. Ce n'est pas perdu d'avance, le fait même que Sabine Weyand crache le morceau et dise la vérité montre que même outre-Rhin il existe des réticences et un malaise, mais le succès n'est pas certain Mon impression est que nous nous trouvons à l'un de ces croisements où l'Histoire peut prendre une direction, ou l'autre. Si l'accord est adopté par le Conseil, je ne pense pas que l'UE cessera d'exister le lendemain, les choses humaines ont une forte inertie. Mais je ne suis pas sûr que l'UE y survive au final L'option de transformer l'UE en quelque chose de plus conforme à l'objectif initial d'une "Europe des nations" disparaîtra pratiquement, et le coeur n'y sera plus. La radicalisation des eurosceptiques en mode Caton l'ancien "Unio Europaea delenda" est probable à terme, et pas seulement en France
  14. Le Canard Enchaîné (pour les contributeurs étrangers : hebdomadaire spécialisé dans les indiscrétions et rumeurs, sorte de "version off" des médias français, fondé durant la première guerre mondiale en réaction notamment à l'intense propagande de l'époque) rapporte une "indiscrétion" intéressante "Le ministère de la Santé mobilise les hôpitaux pour la guerre Sur ordre de Catherine Vautrin, les hôpitaux doivent se tenir prêts à accueillir des milliers de soldats blessés en cas de conflit armé généralisé en Europe. « Le Canard » a mis la palme sur des documents internes demandant aux agences régionales de santé de préparer les soignants à un possible « engagement majeur » Macron plaide pour la fin de la guerre en Ukraine, mais y croit-il vraiment ? Son gouvernement, en tout cas, s’arme pour un conflit généralisé. Juste au cas où, bien sûr. « Le Canard » a mis la palme sur une instruction du ministère de la Santé adressée aux directeurs des agences régionales de santé le 18 juillet. Tous sont invités à se préparer, d’ici au mois de mars 2026, pour un possible « engagement majeur » – comprendre, la guerre. Garde à vous ! Sous mandat du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, dépendant de Matignon, le ministère de Catherine Vautrin envisage de créer des centres médicaux afin d’accueillir des patients de retour de la zone de combat. Ces centres devront être situés à proximité d’une gare routière ou ferroviaire, d’un port ou d’un aéroport pour « permettre le réacheminement vers leur nation d’appartenance » de soldats étrangers. Environ 100 troufions par jour pendant deux mois consécutifs (...)" A partir du moment où l'on considère qu'il existe un risque non négligeable de guerre en Europe où des troupes françaises seraient impliquées, il va de soi qu'il faut s'y préparer. Difficile de ce point de vue de critiquer cette initiative Tout cela contribue toutefois à une assez sale ambiance... Au passage, 100 blessés par jour pendant deux mois consécutifs, ça fait 6 000. Et mars 2026 c'est dans six mois
  15. C'est du bon sens effectivement. Si on admet la participation de la Turquie, pays qui conteste la souveraineté de deux pays membres de l'UE Chypre et Grèce sur certaines parties de leurs territoires, et est allé jusqu'à l'intimidation militaire en 2020... à quand celle de la Russie ?
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