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Tout ce qui a été posté par loki
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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
loki a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Des responsables du ministère de la Justice impliqués dans les poursuites contre Trump ont été limogés : https://www.lefigaro.fr/international/des-responsables-du-ministere-de-la-justice-impliques-dans-les-poursuites-contre-trump-ont-ete-limoges-20250128 Donald Trump ne «sait pas» si un troisième mandat est vraiment interdit : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/donald-trump-ne-sait-pas-si-un-troisieme-mandat-est-vraiment-interdit-20250128 Et se venge d'anciens conseillers : Donald Trump met fin au régime de protection du docteur Anthony Fauci, son ancien conseiller Covid https://www.lefigaro.fr/flash-actu/donald-trump-met-fin-au-regime-de-protection-du-docteur-anthony-fauci-son-ancien-conseiller-covid-20250124 -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
loki a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
Donald Trump n'aura pas le Groenland», dit le ministre danois des Affaires étrangères : https://www.lefigaro.fr/international/donald-trump-n-aura-pas-le-groenland-dit-le-ministre-danois-des-affaires-etrangeres-20250128 -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Il a surtout annulé les mesures prises contre les groupes de colons criminels en Cisjordanie. -
Les 1500 émeutiers du Capitole sont graciés soit totalement soit partiellement ( peine ramenée à la peine de prison déjà effectuée )
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2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lorientlejour.com/article/1444091/le-retour-de-trump-ravive-en-israel-le-debat-sur-lannexion-de-la-cisjordanie-papier-dangle.html Le retour de Trump ravive en Israël le débat sur l'annexion de la Cisjordanie Le "deal du siècle" en 2020 prévoyait une annexion de pans entiers de la Cisjordanie mais avait été "reporté" suite à la pression internationale, En 2020, le "deal du siècle" de Donald Trump pour le conflit israélo-palestinien prévoyait l'annexion par Israël de pans de la Cisjordanie. Le retour du républicain à la Maison Blanche en 2025 ravive en Israël le débat sur cette question ultra-sensible. Mais finalement, sous la pression de la communauté internationale et à la faveur d'un accord de normalisation de ses relations avec les Emirats arabes unis et Bahreïn facilité par le gouvernement Trump, Israël avait "reporté", selon l'expression du Premier ministre Benjamin Netanyahu, son projet d'annexion partielle. 2025 sera "l'année de la souveraineté" israélienne en Cisjordanie, et l'arrivée du nouveau gouvernement américain l'occasion d'annexer les colonies de ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, veut croire le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, lui-même colon, et ministre chargé de la gestion civile en Cisjordanie (au sein du ministère de la Défense). Hors Jérusalem-Est, occupée et annexée dès 1967 par Israël, plus de 490.000 Israéliens vivent en Cisjordanie, au milieu de trois millions de Palestiniens, dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international. Aujourd'hui, "l'Etat d'Israël doit prendre une décision", plaide Israël Ganz, chef du Conseil de Yesha, principale organisation représentative des colons de Cisjordanie. Car sans une pleine souveraineté, "personne ne prend la responsabilité des infrastructures, des routes, de l'eau, de l'électricité" et "donc toute personne qui vit ici finit par en payer le prix", affirmait-il début décembre devant la presse, en allusion au fait que la Cisjordanie est soumise à la loi militaire. "Nous ferons tout pour appliquer la souveraineté israélienne, au moins à la zone C" qui est entièrement sous administration israélienne et représente environ 60% de la Cisjordanie, dit-il, évoquant des discussions à venir "entre Israéliens sur les zones concernées" et sur "les droits (des Palestiniens) qui resteront". Pour les Israéliens, la Cisjordanie, qu'ils appellent Judée-Samarie (en référence à deux royaumes bibliques) est le berceau du peuple juif. Pour les Palestiniens, ce territoire doit former avec la bande de Gaza la colonne vertébrale de l'Etat indépendant et souverain auquel ils aspirent. - "Le meilleur" - L'intention de M. Trump de nommer Mike Huckabee, proche des milieux israéliens pro-colonisation, au poste d'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, a galvanisé les partisans de l'annexion. "Trump va mener une politique basée sur ce qu'il considère être le meilleur pour l'Amérique et la région", dit Eugene Kontorovich, du cercle de réflexion conservateur Misgav Institute. Selon lui, la question est de savoir "par quoi il va commencer cette fois-ci". Car depuis 2020, les conditions ont considérablement changé avec la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'affaiblissement du Hezbollah libanais et la chute du président syrien, Bachar al-Assad. "Le 7-Octobre a montré à tout le monde le danger de laisser le statut de ces territoires en suspens", estime Eugene Kontorovich en référence à Gaza, territoire dont Israël s'est retiré unilatéralement en 2005 et d'où le mouvement islamiste palestinien Hamas a lancé ses commandos. M. Kontorovich en est convaincu : "La guerre a réellement éloigné une grande partie de la population israélienne de la solution à deux Etats". Indépendamment de la réélection de M. Trump, des ONG de défense des droits humains dénoncent une annexion de facto, comme le prouvent selon elles la hausse des terres saisies ou la refonte discrète, sous l'impulsion de M. Smotrich, de la structure bureaucratique et administrative par laquelle Israël gère la Cisjordanie. - "Cauchemar" - Une annexion de jure serait, elle, lourde de conséquences en termes de droits. Israël ne peut pour l'instant pas exproprier des terres privées en Cisjordanie, mais "une fois la région annexée, la loi israélienne (lui) permettrait de le faire. C'est là une grande différence", note Aviv Tatarsky, de l'ONG israélienne anti-colonisation Ir Amim. M. Tatarsky est également convaincu qu'en cas d'annexion de la zone C, les Palestiniens qui y vivent n'obtiendraient pas le statut de résidents, sur le modèle de celui accordé aux Palestiniens de Jérusalem-Est. Aujourd'hui, ce statut permet notamment à ces derniers de saisir n'importe quelle juridiction israélienne en cas de litige, contrairement aux Palestiniens de Cisjordanie, qui ne peuvent saisir que la Cour suprême d'Israël. D'autre part, relève M. Tatarsky, "plus de 90% des Palestiniens vivent dans les zones A et B (où l'Autorité palestinienne exerce des pouvoirs limités, NDLR) mais leurs besoins quotidiens, leur routine, sont inséparables de la zone C", où se trouvent "la plupart des terres" agricoles, et l'annexion pourrait virer pour eux au "cauchemar". -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est ce qui avait été reconnu par le Fatah lors des accords d'Oslo en contrepartie d'un état palestinien le long des lignes d'armistice de 1949 mais ça a finalement été refusé par la partie israélienne qui a finalement rompu les négociations après les accords de Taba qui ont été rejetés par Barack... La gauche israélienne n'est pas innocente de l'échec des négociations même si elle admet le principe de négociations à la différence de la droite israélienne. -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
suite : Responsable de la communauté franciscaine à Damas et curé de l’église latine depuis deux ans après presque vingt ans à Alep et quelques années à Beyrouth, Firas Lutfi montre pour sa part un optimisme qui tranche avec le pessimisme ambiant dans les rangs des chrétiens. « La majorité de nos fidèles est préoccupée et a peur. Elle a de bonnes raisons, convient-il. L’histoire de HTC est liée à Al-Qaïda et le groupe a été parrainé par Daech en Irak. Il y a de quoi être effrayé. » Mais il l’affirme, sous la photo de sa rencontre avec le pape François, autour de biscuits de Noël : « Mon rôle est de transmettre l’espoir. Je crois en la renaissance d’une Syrie démocratique, civile, après des décennies d’un régime totalitaire, responsable de tant d’oppressions et de souffrances. » Firas Lutfi a fait tomber des inquiétudes après sa rencontre avec Bachar Ali, chargé du culte chrétien au sein de HTC, un Syrien de Deraa qui a passé sept ans dans le mini-califat d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie, près de la frontière turque. Cette poche anti-Assad est le laboratoire politique d’Ahmed al-Charaa depuis 2017. Un « gouvernement de salut syrien » s’inspirant de la charia, la loi islamique, y a été installé . « Nous l’avons reçu mercredi 18 décembre en présence de l’ensemble des responsables de la communauté chrétienne, témoigne Firas Lutfi. Nous avons eu un dialogue franc avec lui. Il est bien formé intellectuellement. Ils nous a rassurés. Il a refusé de parler de minorité et insisté sur le fait que nous faisons tous partie de la Syrie. Il a promis une constitution où toutes les confessions et cultures auront leur place et seront respectées. C’est un message très positif car on vient de loin, du terrorisme, de l’extrémisme. » Le premier ministre, chargé de la transition, Mohammed al-Bachir, a aussi tenu le même discours. Il leur a été promis que les cloches pourraient continuer de sonner dans toute la Syrie, même si ce n’est plus le cas à Idlib où le millier de chrétiens a fondu et où l’unique église – Sainte-Marie des Grecs orthodoxes – a subi les affres de la guerre et du djihadisme. Vestige de l’édifice dont les bâtiments alentour sont désormais occupés par des familles de déplacé·es, une petite fontaine a été taguée d’un « Allah » en lettres noires. Firas Lutfi assure que la petite communauté chrétienne qui demeure dans la province d’Idlib est « respectée dans sa liberté de culte ». L’enjeu pour lui, c’est l’élaboration d’une constitution « civile, laïque ». Il espère que les chrétiens y seront associés. « Il faut que l’importance de la citoyenneté, de l’égalité femmes-hommes, de la liberté d’expression soient inscrites dans le marbre, assène le curé. Il faut aussi sanctuariser que nous serons jugés comme citoyens et non pas comme minorité ou majorité, comme druze, musulman, chrétien, alaouite, etc. » « Si tout cela y figure, alors le futur de la Syrie ne pourra être que positif, estime le religieux. Autrement, nous courrons à la catastrophe et basculerons d’un régime totalitaire baathiste à un régime fanatique religieux. » Et de rappeler que dans l’ancienne Constitution, seul un président musulman pouvait être élu : « Si nous sommes une démocratie, peu doit nous importer sa religion. » À quatre heures de routes défoncées de là, dans la mosquée où il officie à Idlib, pas loin de l’église Sainte-Marie, l’imam Ossama Abouch appelle, lui, à écrire une constitution qui s’inspire de la charia, « la meilleure loi pour diriger musulmans et non-musulmans ». Il souhaite aussi le retour des chrétiens. « On leur rouvrira l’Église, leur rendra leurs maisons, promet-il. Il le faut. La Syrie est multiconfessionnelle. » Mais il prévient déjà qu’il ne tolérera pas de sapins de Noël dans les rues de sa ville. Raison invoquée : « Des membres de la communauté les brûleraient. » À Damas, Raouia Nanari, elle, rêve plus que jamais d’exil, comme son frère parti au Canada en 2017 avec l’aide de l’Église. Il travaille dans la finance et va se marier avec une Syrienne d’Alep. « Ailleurs, avec mon niveau d’études, j’aurais une excellente situation. Ici, je me sens dans une boîte étroite, en tant que femme, chrétienne, syrienne. Je ne vois pas de futur. » -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.mediapart.fr/journal/international/251224/noel-les-chretiens-de-syrie-craignent-qu-un-nouveau-monstre-chasse-l-autre Alep, Damas, Idlib (Syrie).– « C’est un Noël différent cette année. Cela se voit même dans les décorations. Il y en a moins. » Raouia Nanari déambule dans les rues du quartier chrétien de Bab Touma dans le vieux Damas. Elle pointe du doigt tous les signes dénués, selon elle, d’un esprit de fête dans son coin de la capitale syrienne. La jeune femme, employée d’une association caritative, est rongée par l’angoisse depuis la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad, « un séisme ». Elle aimerait se réjouir de la fin d’un régime sanguinaire, rejoindre les foules euphoriques agitant le drapeau de la révolution, scandant « Vive la Syrie libre ». Mais elle en est incapable. L’inquiétude est plus forte que l’espoir, avoue la trentenaire. Elle craint « qu’un nouveau monstre chasse l’autre », que « la Syrie devienne l’Afghanistan » sous le joug des islamistes sunnites de l’ancienne branche d’Al-Qaïda, Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), et que la minorité à laquelle elle appartient – celle des chrétiens – soit opprimée. « Vais-je devoir porter le voile, ne plus pouvoir porter de croix ? Va-t-on nous interdire les sapins dans nos rues ? », s’alarme-t-elle. Son père, lui, ne veut toujours pas croire que Bachar al-Assad, qui a fui en Russie le 8 décembre, n’est plus président. Il incarnait pour lui la stabilité et une protection, il n’était pas un tyran à ses yeux, malgré toutes les atrocités documentées. Raouia Nanari n’est pas d’accord avec lui. Elle pense qu’« Assad le boucher » instrumentalisait les multiples communautés ethniques et religieuses de Syrie pour mieux les diviser et assoir son règne : « Nous avons grandi dans la peur de l’autre et, disons-le, dans la peur de l’islam. » Mardi 24 décembre, elle a hésité à rejoindre les manifestations qui ont éclaté dans plusieurs quartiers de chrétiens de Damas pour dénoncer l’incendie, la veille, d’un sapin de Noël à Souqaylabiya, une ville à majorité orthodoxe près de Hama, dans le centre de la Syrie. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les auteurs sont des étrangers issus du groupe djihadiste Ansar Al-Tawhid. Arrêtés, « ils seront punis », a promis aux habitant·es un responsable religieux de HTC dans une vidéo virale postée sur les réseaux sociaux, en présence de prêtres. L’arbre a été remplacé. Malgré les propos et les promesses rassurantes du nouveau pouvoir syrien, qui a annoncé que les journées des 25 et 26 décembre seraient désormais fériées, l’incendie, qualifié d’acte isolé, exacerbe les craintes des chrétiens de Syrie. Il fait suite à d’autres incidents dans la région, notamment des destructions – ou tentatives – de croix, comme en a témoigné le 18 décembre l’archevêché grec orthodoxe de Hama (le mot « grec » fait référence à la langue utilisée à l’origine dans la liturgie de ces chrétiens d’Orient). « On est à cran, on a peur d’être attaqués à cause de notre religion », confie à Mediapart Elias Kharat à la sortie de la messe de Noël de la cathédrale Saint-Georges d’Alep, une célébration dont l’horaire a été exceptionnellement avancé pour des raisons sécuritaires. Venu avec ses amis, l’entrepreneur, qui veut malgré tout croire comme leur prêtre à « une renaissance de la Syrie », a été frappé par le faible nombre de fidèles, comparé aux années précédentes. « Ils sont restés chez eux ou ils ont fui », avance-t-il. Depuis le soulèvement populaire de 2011, l’exode des chrétiens a été massif en plus d’une décennie de guerre civile. Dans le pays de 23 millions d’habitant·es, majoritairement musulmans sunnites, ils ne représenteraient plus que 2 % de la population, contre 8 % en 2011. Ils étaient plus de 20 % avant la Première Guerre mondiale… Entre 2011 et 2014, plus de 300 000 chrétiens ont fui le territoire. Chaldéens, Syriaques, melkites, maronites… La communauté chrétienne de Syrie, orthodoxe (majoritaire) et catholique, a été frappée dans toute sa diversité par les persécutions de la majorité musulmane, notamment les groupes djihadistes dont l’État islamique (Daech). Menacée dans son quotidien, victime de rapts, d’assassinats, de viols, de conversions forcées, elle a vu ces dernières années nombre de ses villages, de ses églises et de son patrimoine séculaire détruits ou pillés. Devant la fontaine de la cathédrale grecque-catholique melkite dans le quartier Bab Charqi de Damas, Ghassan Tallab, 60 ans, directeur d’une école chrétienne, hésite à parler à des journalistes. « Je ne veux pas de problèmes. » Il « dort très mal », n’éprouve « ni joie ni soulagement » : « Nous sommes libres mais nous ne savons pas ce qui nous attend, c’est très angoissant. » Il y a quelques jours, il a demandé à chaque classe d’élèves s’ils avaient peur. La majorité a répondu non. Il en a déduit que « tous les parents n’étaient pas dans [s]on état de stress, tant mieux ». « Je ne vois pas de perspectives. L’horizon est brouillé », assure Ghassan Tallab en tombant dans les bras de Jalal Ghazal, le prêtre de l’église melkite Saint-Georges du village de Maaloula, à cinquante kilomètres au nord-est de Damas. Peu après la chute du régime, l’homme a fui Maaloula où il officie depuis deux ans. La localité est un symbole du christianisme oriental, nichée sur le flanc escarpé des montagnes du Qalamoun, où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ. Le prêtre s’est réfugié dans la capitale avec sa femme Maria et leurs enfants. « Je veux quitter la Syrie, je ne me sens pas en sécurité, en confiance », explique le religieux, qui craint que les chrétiens soient encore les boucs émissaires. Sa femme, Arménienne originaire d’Alep, acquiesce : « Les combattants du HTC font peur avec leurs barbe et cheveux longs. Beaucoup cachent leurs visages sous des cagoules, on ne voit rien à part leurs yeux, ça ne me rassure pas, c’est la première fois que je vois cela à Damas. » Leur fille refuse de sortir dehors, « tétanisée ». Le couple raconte l’arrivée des hommes du HTC à Maaloula, parmi lesquels de nombreux djihadistes, vidant les chargeurs de leurs kalachnikovs dans le ciel. Dans le petit village classé au patrimoine de l’Unesco, célèbre pour ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme, la démonstration de force a ravivé les pires traumatismes parmi les quelques milliers d’habitant·es, majoritairement grecs-catholiques. Le souvenir le plus douloureux date de fin 2013, lorsque des rebelles, dont des djihadistes du Front Al-Nosra affiliés à Al-Qaïda, se sont emparés de Maaloula et ont mis à sac les églises et monastères, brulé les icônes. Plus du tiers des 6 000 habitant·es s’est alors enfui à travers le pays ou à l’étranger. Treize religieuses ont été enlevées. Trois mois de calvaire pour elles avant leur libération. Reconquis en avril 2014 par les troupes d’Assad appuyées par le Hezbollah libanais, le village ne s’est jamais vraiment remis. Lorsqu’il a fait sonner les cloches le matin de l’annonce de la fuite d’Assad, Jalal Ghazal s’est retrouvé seul. Le village s’était vidé à nouveau. Le prêtre ne croit pas à la mue, même opportuniste, d’Ahmed al-Charaa, connu sous son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani, qui a délaissé le treillis militaire pour le costume-cravate. Pour lui, le dirigeant, qui a évolué dans le sillage d’Al-Qaïda et de l’État islamique, a du sang sur les mains et ne peut avoir définitivement rompu avec ces groupes terroristes. « Nous voulons un gouvernement civil, pas religieux. Comment vont-ils tenir les milices les plus radicales ? Et que vont-ils faire aux chrétiens qui frayaient avec l’ancien régime ? les tuer, les emprisonner ? », interroge Ghassan Tallab, qui s’inquiète aussi de l’occupation par Israël du Golan dans l’indifférence internationale. -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.mediapart.fr/journal/international/271224/syrie-le-regime-assad-pourri-de-l-interieur DamasDamas (Syrie).– Il a l’allure d’un militaire de haut rang élevé dans l’idéologie des « officiers libres », ces jeunes gradés qui, dans les années 1950 et 1960, ont pris le pouvoir dans différents pays arabes au nom de l’indépendance, de la lutte contre Israël et du panarabisme. La cinquantaine bien portée, droit comme un I, les cheveux gris coupés court et la moustache en brosse, il enchaîne les cigarettes, un verre de maté, boisson appréciée des Syrien·nes, posé devant lui sur la table basse. Appelons-le Salman, car il exige, avant de s’entretenir avec Mediapart, un anonymat complet, ni nom, ni grade, ni lieu d’affectation, ni spécialité militaire. L’officier de haut rang, entré dans l’armée syrienne en 1990 à l’âge de 20 ans, veut raconter comment, au fil des années, Bachar al-Assad a abîmé l’armée nationale, au point de la perdre. « Les soldats n’avaient pas d’entrain à se battre pour sauver le régime, affirme-t-il. Et la responsabilité en incombe à Bachar lui-même. » Il explique que l’offensive des rebelles avait été prévue par les renseignements et n’était donc pas véritablement une surprise. Deux lignes de défense d’urgence avaient été mises en place à proximité de la capitale, sur son flanc sud, et entre Homs et Damas au nord. Composées d’unités de l’armée nationale en nombre, de poignées de conseillers russes, iraniens et du Hezbollah libanais, elles étaient censées empêcher les rebelles d’arriver jusqu’à la capitale. Elles n’ont pas plus tenu que les défenses plus faibles d’Alep, de Hama et de Homs. « Nous avons perdu le contact entre le haut commandement et les échelons intermédiaires le vendredi en fin de journée [6 décembre – ndlr], raconte Salman. Même le ministre de la défense ne savait rien de la situation et était incapable de donner des ordres. Quand j’ai appris que les sites les plus stratégiques, les batteries de missiles sol-sol, les sites de lancement de missiles antiaériens, avaient été évacués, j’ai compris que c’était fini. Nous n’avions plus de commandement. » Quand Mediapart rencontre le militaire, cela fait une semaine tout juste que Bachar al-Assad a fui la Syrie. Il a eu le temps de se repasser le film du quart de siècle du règne du dictateur. Le verdict est sans appel : le régime s’est décomposé de l’intérieur et toutes les composantes de l’État ont été atteintes. « Les dernières années, depuis 2018, disons, ont été les pires. La corruption a atteint des niveaux inégalés, inimaginables, même pour la Syrie, renchérit Mohiedin Ghnaim, un homme d’affaires qui n’a jamais quitté le pays malgré les difficultés. Plus personne ne respectait la loi, surtout pas ceux de la clique de Bachar. » La corruption, marque du régime L’entrepreneur, qui a fêté ses 75 ans, et le militaire ont tous deux connu la Syrie du parti Baas, socialiste, panarabiste et laïc, des débuts de Hafez al-Assad, puis sa dérive dynastique et brutale, la succession porteuse d’espoir, la fermeture répressive, la révolution pacifique et sa militarisation, la guerre civile et le dépeçage du pays, livré à des milices locales et étrangères, à l’Iran et à la Russie, et au cercle mafieux autour de Bachar al-Assad. Ils ne sont pas du même bord, même si tous deux professent un dégoût du régime dans ses dernières années. L’officier supérieur se cache depuis le 8 décembre et la chute des Assad. Il a quitté son domicile de fonction et habite dorénavant chez un ami, dans une banlieue de Damas où personne ne sait qui il est. Il ne sort guère, d’ailleurs, de l’appartement typique de la classe moyenne démonétisée par des années de crise économique, tapis élimés, meubles et tentures mal vieillis, chauffage d’appoint électrique peu efficace à cause des coupures d’électricité incessantes. En ces temps d’incertitude, Salman a toutes les raisons de se montrer prudent : non seulement il appartient à l’armée défaite d’un régime honni, mais il est alaouite, minorité issue du chiisme, que le dictateur déchu a instrumentalisée pour la rassembler autour de lui. Il veut parler, cependant. Dire comment ce président a « trahi le pays et l’armée », ainsi que répète à plusieurs reprises celui qui n’a pas envisagé de quitter le pays, contrairement à certains de ses pairs. « Quand j’ai intégré le collège militaire et puis l’armée arabe syrienne [nom officiel de l’armée nationale – ndlr], j’ai fait le serment, comme tout soldat, de défendre la Syrie sur terre, dans les airs et sur mer. Ce serment, Bachar l’a brisé. Il nous a utilisés, nous, les militaires pour ses propres intérêts, assène Salman. Il n’a pas lutté pour ceux du pays. Il n’a jamais essayé de libérer notre terre occupée [la partie du Golan syrien, occupé et annexé par Israël depuis 1967 – ndlr], alors qu’il en avait les moyens. » L’officier, jeans et pull près du corps, ne critique pas la nature répressive du régime. Il respectait Hafez al-Assad qui a eu comme mérite, à ses yeux, de « mener une guerre pour libérer la patrie », en 1973 contre Israël, et ne dit pas un mot des terribles massacres de Hama qui, en 1982, ont tué des dizaines de milliers de personnes. À ses yeux, Bachar al-Assad présentait dès son accession au pouvoir un défaut rédhibitoire : il n’était pas militaire. Salman aurait préféré de loin le successeur désigné de Hafez al-Assad, son fils aîné Bassel, pourtant décrié même en interne, amateur de voitures puissantes, de femmes et de violence, mort dans un accident de la circulation en 1994. « Il était peut-être brutal, mais c’était un militaire, et il aurait été meilleur président que le traître » : l’officier, un court moment, semble étonné de proférer lui-même une telle insulte. Longtemps, sa loyauté a empêché de penser au dirigeant renversé en ces termes. Le militaire est ainsi resté fidèle jusqu’au bout, et s’est aveuglé sur nombre de points. Ainsi, il nie tout favoritisme basé sur la confession ou l’ethnie. C’est pourtant au sein de la minorité alaouite qu’ont été recrutés la plupart des gradés des corps d’élite. Il affirme également, contre toute évidence, que l’armée n’a pas ciblé les civils pendant la guerre civile, mais uniquement les membres de l’Armée syrienne libre et des groupes islamistes radicaux, qui « utilisaient la population comme boucliers humains ». Le tableau qu’il dresse vise la tête de l’armée et celle du pays. « Je savais au fond de moi que Bachar vendait le pays, mais je refusais d’en avoir pleinement conscience, affirme-t-il aujourd’hui. Nous, les militaires, avons été des instruments entre ses mains, qu’il a utilisés pour ses propres intérêts, et non pour défendre la Syrie. » La peur jusque dans l’armée Salman explique ainsi que Bachar al-Assad pratiquait le clientélisme et le favoritisme. Plus que son père, veut-il croire, pour lequel le haut gradé garde du respect et une certaine forme d’admiration. Bachar al-Assad, affirme-t-il, a choisi pour les postes les plus stratégiques de l’armée nationale « des hommes connus pour leur loyauté à son égard et non pour leurs qualifications ». Les discriminations au sein même des forces militaires étaient monnaie courante : « Les officiers des services de renseignement étaient privilégiés par rapport à ceux de l’armée. Ceux de la garde présidentielle [unité d’élite des forces terrestres – ndlr] et de la 4e division blindée également [dirigée par Maher al-Assad, contre lequel la France a émis un mandat d’arrêt en novembre 2023 pour complicité de crimes contre l’humanité – ndlr]. Les maisons, les véhicules, l’accès à tous les services, tout était mieux pour eux », témoigne-t-il. Dans l’armée comme dans le reste de la société régnaient la peur et la méfiance. « Chez les officiers, on avait tous peur d’être convoqués à la branche 293 des renseignements. Elle enquêtait sur les gradés. Son chef de 2016 à 2023, Assef al-Daker se servait de son pouvoir pour en faire chanter certains et obtenir de l’argent ou des biens, explique-t-il. Il montait de faux dossiers, et ils payaient car ils avaient peur de se retrouver en prison. » Assef al-Daker figure sur la liste états-unienne des personnalités sous sanction. La corruption a tout gangrené À cause de la corruption, Mohiedin Ghnaim, l’homme d’affaires, a réduit la voilure de son entreprise de matériaux électriques, se contentant, les dernières années, de faire vivoter sa société. « La corruption était partout, absolument partout. Au fil des années, c’est devenu de pire en pire. Il fallait payer des pots-de-vin pour l’acte le plus anodin, depuis déposer une demande de licence d’importation jusqu’à décharger des containers », raconte celui qui a repris le commerce de son père en 1977, et a commencé à importer dans les années 1990 des produits d’abord d’Allemagne, puis de Chine. Après 2017, il a cessé toute importation. « Vous aviez beau avoir payé toutes les taxes, être en possession de tous les documents légaux, vous voyiez débarquer une foule de types du ministère des finances qui vous accusaient de produire des faux, de faire de la contrebande et vous menaçaient de prison si vous ne versiez pas le dessous-de-table », témoigne l’homme d’affaires, qui a clippé sur sa veste un discret pin’s aux couleurs du drapeau de la révolution, remisé pendant treize ans. Une fois, il a refusé de céder. Son entreprise a subi une descente musclée et, comme il était absent, c’est un de ses employés qui a été arrêté et emprisonné. Il a payé l’équivalent de 20 000 dollars pour le faire sortir. « En plus, un de mes amis, qui travaillait au ministère de la justice, m’a dit que ce n’était pas cher, c’était le prix pour un employé, un patron, c’était beaucoup plus », affirme-t-il. Sa mémoire manque de précision, mais c’était en 2014 ou 2015, assure-t-il, à un moment où le régime de Bachar était très menacé par l’opposition armée. « Le pire, reprend Mohiedin Ghnaim, c’était s’ils vous prenaient avec des dollars. Ils épluchaient vos livres de compte. Si vous aviez écrit une somme en dollars, vous pouviez être accusé de contrevenir à la loi et vous risquiez dix ans de prison… Un de mes proches a été arrêté avec 100 dollars dans sa poche, il est resté trois ans en détention ! » Une loi, adoptée en 2013, interdit aux Syrien·nes d’utiliser des devises étrangères. Résurrection d’une législation de 1986 abolie peu après la succession de Hafez al-Assad, elle vise officiellement à soutenir la livre syrienne. Dans les faits, elle ouvre la porte à toutes sortes de pots-de-vin et de monopoles pour l’importation et l’exportation. « Pour parler du prix du dollar au téléphone, on en était à utiliser des mots de code. Ma belle-sœur, par exemple, me demandait “à combien est la botte de menthe, aujourd’hui ?” et je savais qu’elle cherchait des dollars », se souvient l’homme d’affaires. À son niveau, Mohiedin Ghnaim a bien vu le mouvement : au prétexte d’ouvrir l’économie, le régime a mis en place un système de prédation. « Les plus proches de Bachar ont pris la plus grosse part du gâteau, les télécommunications, l’agroalimentaire, le commerce des voitures, et j’en passe, décrit l’homme d’affaires. Tous les autres se voyaient refuser leur licence. C’est arrivé à un de mes amis, un Suisse, qui voulait investir ici dans les télécommunications. » Résultat : le pays, riche en ressources mais appauvri par la guerre civile déclenchée peu de temps après la révolution de 2011, s’est encore paupérisé. L’épouse de Mohiedin, enseignante, est payée 20 euros par mois, à peine de quoi faire un plein d’essence. L’officier de haut rang gagne 60 euros mensuels. Difficile, dans ces conditions, de résister aux offres de corruption. L’exil des jeunes diplômés Pourri de l’intérieur, le régime a fini par tomber sans combattre. Les derniers fidèles, les plus compromis, ont fui le pays. Mais la désolation semée rend la Syrie difficilement habitable, en tout cas peu attractive pour la jeunesse éduquée. Ainsi, Baher et Samer, respectivement pharmacien et dentiste fraîchement diplômés, bien que ravis l’un et l’autre de la chute de Bachar al-Assad, ne comptent pas remettre leur projet d’émigration vers l’Allemagne, demandeuse de travailleurs médicaux. « Cela fait des années que je prépare ce projet, explique Baher. J’ai appris l’allemand, passé tous les examens, j’attends mon visa incessamment. Ici, je gagnerais péniblement 100 euros par mois. Je vais aller passer quelques années en Allemagne, et je verrai après. Je reviendrai, si la situation s’améliore, si nos droits sont respectés et si nous pouvons vivre dignement dans notre propre pays. » L’officier, lui, est prêt à participer à la construction de la nouvelle Syrie. Si les dirigeants de Hayat Tahrir al-Cham, tombeurs de Bachar al-Assad, le contactent, il répondra « prêt ». D’ailleurs, il a déjà reçu quelques coups de téléphone. -
On annonce la mort de l'ancien président Jimmy Carter
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Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Il a prôné la conversion ou la destruction de la communauté alaouite lorsque son nom était front al nosra et a commis des massacres de civils alaouites lors de la guerre civile. France Info a sorti un article il y a deux jours sur le fait que des agressions contre les alaouites se multiplient. -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lorientlejour.com/article/1441544/larmee-israelienne-ne-permettra-pas-la-reouverture-de-lhopital-kamal-adwan.html (il s'agit du dernier hôpital qui était ouvert dans le nord de Gaza) https://www.haaretz.com/israel-news/2024-12-18/ty-article-magazine/.premium/idf-soldiers-expose-arbitrary-killings-and-rampant-lawlessness-in-gazas-netzarim-corridor/00000193-da7f-de86-a9f3-fefff2e50000?utm_source=App_Share&utm_medium=iOS_Native "Of 200 bodies, only 10 were confirmed as Hamas members': IDF soldiers who served in Gaza tell Haaretz that anyone who crosses an imaginary line in the contested Neztarim corridor is shot to death, with every Palestinian casualty counting as a terrorist – even if they were just a child" Traduction : « Sur 200 corps, seuls 10 ont été confirmés comme membres du Hamas » : des soldats de Tsahal qui ont servi à Gaza ont déclaré à Haaretz que quiconque franchit une ligne imaginaire dans le couloir contesté de Neztarim est abattu, chaque victime palestinienne comptant comme terroriste – même s’il ne s’agissait que d’un enfant -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/syrie-près-de-300-arrestations-parmi-des-fidèles-de-l-ancien-régime-de-bachar-al-assad/ar-AA1wEoXa?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=99846a1af9674b189966690bbd217fcf&ei=46 Près de 300 personnes ont été arrêtées en quelques jours en Syrie par les forces de sécurité des nouvelles autorités, signale ce dimanche 29 décembre l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). ...... Rami Abdel Rahmane a affirmé que «certains individus – dont des informateurs – ont été interpellés et tués immédiatement, ce qui est totalement inacceptable». https://www.lorientlejour.com/article/1441537/syrie-tolle-apres-des-propos-dune-responsable-sur-les-femmes.html La seule femme au gouvernement a appelé les femmes à "ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu", à savoir "leur rôle éducatif au sein de la famille". -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Non je l'ai lu il y a environ un an à l'occasion d'attaques israéliennes sur des cibles iraniennes ( pour les doutes iraniens ) Ce qui a surpris c'est la vitesse de la désintégration de l'armée de Bachar mais les Iraniens ont lâché Bachar après la défaite d'Alep en se rendant compte que le régime de Bachar ne valait plus un kopeck... ( tu peux trouver ce point sur un article de Tom Cooper sur son site ). La défaite d'Alep a été le catalyseur qui a convaincu les Russes et les Iraniens que Bachar ne valait pas de continuer de s'engager à son profit. -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu pouvais lire ces dernières années que les Iraniens avaient des doutes et que cela combiné à la totale incompétence du régime de Bachar les avaient convaincu de ne pas envoyer de renforts après la chute d'Alep. Un facteur qui ressort d'un certain nombre d'interview de responsables ou généraux du régime c'est une corruption généralisée qui a miné à la fois le régime et l'armée. -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu parles du Golan ou des territoires envahis depuis début décembre ? -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense aussi que la situation differe entre Gaza-Nord et Gaza-Sud : dans le nord de l'enclave entre le blocus alimentaire et la destruction des systèmes de canalisations, il doit y avoir à la fois la famine et des risques épidémiques ( sans compter le froid, les cadavres en décomposition etc... ). Je n'ai aucun doute sur le caractère genocidaire de ce qui s'y passe. -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Attention les chiffres portent uniquement sur le nord de Gaza, pas sur l'ensemble de la bande ( selon ma compréhension de l'article ) -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
3 soldats israéliens ont été tués lundi (les chiffres que j'ai donné plus haut portent jusqu'au 21 décembre à 13h00) : https://www.timesofisrael.com/three-soldiers-killed-fighting-in-northern-gaza-airstrike-hits-hamas-security-chief/ https://english.almayadeen.net/news/politics/al-qassam-brigades-liberate-kidnapped-palestinians-in-comple Les deux camps s'accordent sur le bilan mais pas sur la description des opérations : - Le Hamas indique des combats rapprochés qui ont abouti à la mort de 3 soldats et à la libération de civils palestiniens à Beit Lahia - Tsahal indique une embuscade via une charge explosive à Beit Hanoun -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Pendant ce temps, les combats continuent à Gaza : Depuis le 6 octobre 2024, les israéliens reconnaissent la perte au combat dans la bande de Gaza de 40 soldats tués et 191 blessés (294 tués et 1908 blessés depuis le 27 octobre 2023). Le chiffre des blessés est largement sous-estimé selon les comptes-rendus de la presse israélienne. Le nord de Gaza est toujours soumis à un blocus étanche visant à déclencher une famine : https://www.lefigaro.fr/international/nord-de-gaza-seuls-douze-camions-ont-pu-livrer-de-la-nourriture-et-de-l-eau-en-deux-mois-et-demi-20241223 Seule une dizaine de camions d'aide humanitaire ont distribué de l'eau et de la nourriture dans le nord de Gaza en deux mois et demi ....... «Sur les rares 34 camions transportant de la nourriture et de l'eau autorisés à entrer dans le gouvernorat du nord de Gaza au cours des deux derniers mois et demi, des retards délibérés et des obstructions systématiques de la part de l'armée israélienne ont fait que seuls douze ont réussi à distribuer de l'aide aux civils palestiniens affamés», a dit Oxfam dans un communiqué, un décompte qui inclut les livraisons jusqu'à samedi. «Pour trois d'entre eux, une fois la nourriture et l'eau distribuées dans l'école où la population était réfugiée, elle a ensuite été évacuée et bombardée quelques heures plus tard», a affirmé l'ONG. -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/comment-israël-élargit-sa-zone-occupée-depuis-le-7-octobre-et-grignote-du-territoire-syrien/ar-AA1wls1C?ocid=msedgdhp&pc=LCTS&cvid=c079dd081c244be6a3682e6bf2235c5a&ei=4 Depuis bientôt 15 mois, le Moyen-Orient est en ébullition. D’aucuns se demandent quel sera le prochain pays à s’embraser. En attendant, Israël semble vouloir étendre son territoire au grand dam des populations concernées et en violation du droit international. L'armée israélienne a indiqué le 20 décembre avoir tiré dans les jambes d'un Syrien qui participait à une manifestation contre sa présence dans le village de Maariya, dans le sud de la Syrie. « Les troupes israéliennes ont demandé aux manifestants de reculer. Après avoir identifié une menace, les troupes ont répondu conformément aux procédures en vigueur », a fait savoir l'armée dans un communiqué. Quelques heures seulement après la chute du président syrien Bachar el-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles le 8 décembre, l'armée israélienne s'est déployée dans une zone tampon, contrôlée par l'ONU, séparant les deux pays, sur le plateau du Golan. Une zone de 500 km², soit 150 % de la taille de la bande de Gaza. Des frontières amovibles ? Le gouvernement israélien a indiqué que la chute du clan Assad avait créé « un vide à la frontière d'Israël et dans la zone tampon », soulignant que la présence de troupes israéliennes y était temporaire, en attendant que la sécurité puisse être garantie. Le lendemain 9 décembre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu affirmait que le Golan annexé appartenait à Israël « pour l'éternité ». Son ministre de la Défense Israël Katz indiquait le 13 décembre avoir donné consigne à l'armée de « se préparer à rester » dans la zone tampon tout l'hiver. Environ 31 000 Israéliens vivent actuellement dans cette zone annexée, une occupation illégale au regard du droit international. La Knesset israélienne a approuvé le 15 décembre dernier un projet visant à doubler le nombre de colons dans la zone occupée par Israël sur le plateau du Golan syrien. L'ONU considère la prise de contrôle de la zone tampon comme une « violation » de l'accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël. Israël qui a conquis une partie du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, lors de la guerre israélo-arabe de 1967, avant d'annexer ce territoire en 1981. Seuls les États-Unis, sous l'administration de Donald Trump, ont reconnu en 2019 l'annexion de ce territoire stratégique. « Du point de vue israélien, il n'y a pas d'accord possible tant que les voisins ou les adversaires ne sont pas fragilisés, si ce n'est agenouillés. Donc il faut les frapper très fort et leur montrer à quel point ils sont les plus puissants » note Thomas Vescovi, doctorant en études politiques et membre du comité de rédaction de Yaani. C’est en effet ce qui s’est passé avec les bombardements massifs sur le Liban contre le Hezbollah, et c'est ce qui se passe depuis le 8 décembre avec plus de 500 frappes israéliennes sur la Syrie. « On comprend dès lors pourquoi l'invasion israélienne des territoires syriens et libanais permet de faire pression sur l'État central, qu’il soit libanais ou syrien, afin de dire : "Si vous ne faites pas en sorte que nos citoyens en Israël soient protégés, nous agirons nous-mêmes, soit en maintenant une occupation du Sud-Liban, soit en maintenant une occupation de cette zone au sud de la Syrie, tant qu'on ne pourra pas s'assurer que nos citoyens sont en sécurité." » Début décembre, des dizaines de colons israéliens ont aussi franchi la frontière libanaise. Ils se sont filmés en train de monter des tentes et ont brandi une pancarte sur laquelle était inscrit : « Le Liban est à nous ». Ces colons, pour qui le sud du pays du Cèdre fait partie de la Galilée israélienne, ont été délogés par l’armée de l'État hébreu. En vertu de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban conclu fin novembre, l’armée israélienne a jusqu’au mois de janvier pour retirer toutes ses troupes, une partie d’entre elles étant toujours présentes depuis l’offensive lancée en octobre. Le premier retrait a eu lieu dans la ville d’al-Khiam le 12 décembre. « Au sein du gouvernement israélien se trouvent deux tendances très différentes, analyse Thomas Vescovi : une tendance très pragmatique, incarnée par Netanyahu, qui est de considérer que la sécurité d'Israël passe par l'écrasement de ses voisins et par la démonstration auprès des voisins qu’Israël est le plus fort. Il y a aussi une deuxième vision concomitante au sein du gouvernement qui, elle, estime qu'il faut aller vers le grand Israël, vers une expansion des frontières d'Israël : partout où on peut, on s'installe, on occupe, on colonise. » Toujours plus de colonies en Cisjordanie occupée Depuis 1947 et après trois guerres israélo-arabes, le territoire israélien s’est étendu sur plus de 8 000 km² (1 000 km² au Golan et 7 000 km² en Cisjordanie), sa superficie étant aujourd’hui de 22 000 km². En Cisjordanie occupée, la colonisation s’est considérablement accentuée depuis le 7-Octobre. « En Cisjordanie, un processus était quasi continu depuis plus de 20 ans : accélérer la colonisation pour aller vers une forme d'annexion d'une partie de la Cisjordanie, explique Thomas Vescovi. Le 7-Octobre a permis de doubler ce processus-là en l'accélérant et en créant une situation de fait accompli. » Environ un demi-million d'Israéliens vivent dans plus de 130 colonies, à l'exclusion de Jérusalem-Est (où sont présents quelque 230 000 colons). On estime à trois millions le nombre de Palestiniens qui y vivent. Les communautés palestinienne et juive sont pour la plupart séparées l'une de l'autre. Ces colonies sont considérées comme illégales par les Nations unies depuis des décennies, une position réaffirmée par un arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) en juillet. La Cour a estimé que la présence continue d’Israël dans le territoire palestinien était illégale. Elle a ainsi pointé du doigt les démolitions discriminatoires de maisons et les transferts forcés, la présence et l’expansion de colonies israéliennes illégales construites sur des terres palestiniennes saisies illégalement. En mars dernier, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme déclarait que l’expansion des colonies dans les territoires palestiniens occupés relevait du « crime de guerre ». Suite à l’arrêt de la CIJ, l’Assemblée générale de l’ONU a réclamé, le 18 septembre, la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens dans les « douze mois » et a appelé à des sanctions contre Israël. Une résolution non contraignante qui a provoqué la colère de l’État hébreu, la qualifiant de « cynique ». Selon les Nations unies, neuf nouvelles colonies et 49 nouveaux avant-postes (des colonies établies dans les territoires palestiniens occupés sans l'autorisation du gouvernement israélien) ont été construits sur des terres palestiniennes entre le 31 octobre 2023 et le 1er novembre 2024. Il s’agit d’une hausse de 193 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, 1 617 structures palestiniennes ont été démolies en 2024, contre 1 175 en 2023. « Israël accélère les mesures visant à consolider l’annexion de la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, et à s’approprier les terres palestiniennes, en remplaçant les communautés palestiniennes par des colons, en violation du droit international », a alerté mercredi 18 décembre le Bureau des droits de l’homme de l’ONU. Le gouvernement israélien a ouvertement déclaré son intention de doubler le nombre de colons pour le porter à un million. En avril, la chaîne israélienne Channel 12 rapportait que le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich fait pression pour entamer le processus de légalisation de 68 avant-postes illégaux en Cisjordanie. Certains ayant déjà été autorisés rétroactivement. Le 22 novembre, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a annoncé que la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie. Un geste du gouvernement israélien en direction de la frange la plus radicale des colons, alors que ces derniers bénéficient déjà d'une très large impunité lorsqu’ils confisquent des terres agricoles, détruisent des maisons et arrachent des oliviers, entre autres. Vers une recolonisation de la bande de Gaza ? Quant à la bande de Gaza ravagée et où plus de 45 000 Palestiniens ont été tués, le Premier ministre israélien a affirmé dès le début de la guerre qu’Israël n’avait pas l’intention de recoloniser Gaza, une terre qu’il avait quittée en 2005. Pourtant, selon Tomer Persico, chercheur israélien à l’université Reichmann de Herzliya, « il y a une volonté claire de certains ministres du gouvernement de réinstaller des juifs à Gaza ». De nombreux colons affirment d’ailleurs être prêts à s’installer sur ce territoire de 365 km². Lors d'une interview sur Channel 13 mi-novembre, Daniella Weiss, à la tête du mouvement Nachala qui veut notamment organiser la recolonisation de la bande de Gaza, a déclaré qu'elle s’était récemment rendue dans le nord de l’enclave et avait le soutien de 740 familles pour établir des colonies dans ce territoire palestinien. Elle espère obtenir le soutien d'« un à deux millions d'Israéliens ». Pour Daniella Weiss, le corridor de Netzarim – zone tampon de quatre kilomètres de large construite par Israël qui traverse la bande de Gaza d’est en ouest et qui représente 15 % de l’enclave – est « l'endroit que nous visons plus que tout ». En plus du corridor de Netzarim, au sud de la ville de Gaza, deux autres corridors coupent aujourd’hui l’enclave palestinienne d’Est en Ouest : celui de Philadelphie, frontalier avec l’Égypte, et celui de Kissoufim, entre Netzarim et l’Égypte. Selon plusieurs rapports cités par le New York Times, l'armée israélienne profiterait de ces corridors pour fortifier leurs alentours, ce qui pourrait ouvrir la voie à une installation pérenne des forces militaires. « La vérité est que la solution la plus morale, pas forcément la plus correcte, c’est de leur dire : "Nous vous donnons l’opportunité de partir d’ici, d’aller vers d’autres pays. C’est la terre d’Israël" », a lancé le ministre de la Sécurité Itamar Ben-Gvir en octobre dernier. Un peu moins de 30 % de la bande de Gaza est actuellement occupée formellement par l'armée israélienne. Les bases militaires et les routes sont effectives. « Deux variables vont être fondamentales d'ici à l'été 2025, appuie Thomas Vescovi. Quelle politique va mener la Maison Blanche par rapport à cette question ? Le laisser-faire total à Benyamin Netanyahu ou l'obtention d'un accord qui soit acceptable a minima par toutes les parties. Mais la deuxième variable importante, c'est que précisément la politique américaine va être liée à la volonté de la signature d'accord entre des pays arabes et Israël, et notamment l'Arabie saoudite. » Or, pour le moment, l'Arabie saoudite est très claire et très ferme : pas de colonies dans la bande de Gaza. Et surtout, Riyad exige le retrait de l'armée israélienne de Gaza. « Benyamin Netanyahu sait que là, tout est en place pour coloniser. Il n'y a plus que le feu vert pour débuter une forme de colonisation. Mais il sait que pour l'instant, c'est impossible, les rapports de force dans la région ne le permettent pas. » « Tout faire pour qu'il ne puisse pas exister un État de Palestine » Le 19 décembre dernier, le quotidien israélien d'opposition Haaretz s’interrogeait : « Israël est-il vraiment en train de construire un empire au Moyen-Orient ? » Et le quotidien israélien d’affirmer qu’« il semble toujours choquant qu'Israël puisse conquérir de nouveaux territoires souverains d’autres pays pour la première fois depuis l’invasion du Liban, il y a 42 ans. Mais il n’y a pas de meilleur de moyen de rendre les projets d’Israël sur Gaza moins choquants. » La stratégie du Premier ministre israélien vise à considérer que la région ne peut être en paix que si un pays domine les autres. Mais la domination ne marche qu’à court terme et cela semble être la grande leçon du 7-Octobre. L'Histoire a montré à maintes reprises que la domination fonctionnait par cycle, et que le seul moyen d’en sortir par le haut, ce n'était pas en occupant, en expulsant, mais par la signature d'accords, par la diplomatie et le dialogue. Ce que le gouvernement israélien actuel ne semble pas disposé à faire. « Le 7-Octobre, il faut l'appréhender comme un moment qui ferme une séquence qui à mon avis durait depuis à peu près vingt ans où il y a eu une espèce de disparition de la question palestinienne et où chaque acteur, que ce soit au Liban ou en Syrie, était mobilisé sur d'autres enjeux et questions, analyse Thomas Vescovi. Le 7-Octobre, ce n'est pas, selon moi, une opportunité de conquête territoriale par Israël. C'est plutôt une opportunité pour Benyamin Netanyahu d'aller au bout de sa volonté de solder complètement la question palestinienne. Benyamin Netanyahu, lui, sait que, là, il y a un enjeu : tout faire pour qu'il ne puisse pas exister un État de Palestine. » Depuis sa création, Israël est dépourvu d’une Constitution écrite établissant ses frontières formelles. Aujourd’hui, avec au pouvoir une extrême droite qui ignore le droit international, les inquiétudes sont donc bien réelles. -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://xxtomcooperxx.substack.com/p/syria-war-20-december-2024-multiple les Forces de défense israéliennes, pacifiques, démocratiques, humanistes et laïques ont continué d’étendre leur invasion de la Syrie. Les 13 et 14 décembre – et malgré les protestations même de Berlin et de Paris (où les politiciens ne peuvent généralement pas insister sur le « droit à l’autodéfense » d’Israël) – ils ont d’abord tenté de s’emparer de Bayt Jinn. Hélas, les locaux refusent de distribuer leurs armes à feu : surprise, surprise, les Israéliens se retirent de la ville (même s’ils gardent des positions qui la surplombent). Netanyahou a ensuite annoncé tout ce qui était possible : aux Israéliens, il a dit qu’Israël allait continuer à tenir le Djebel Sheikh/Mont Hermon jusqu’à ce qu’il ait reçu des garanties de sécurité (non divulguées) ; aux Occidentaux, il a annoncé qu’Israël allait garder le contrôle de la montagne jusqu’à la fin de 2025..... Alors, s’il vous plaît, mettez-vous à la place de Netanyahou. Que doit faire le pauvre homme dans de telles circonstances ? Il est carrément forcé de continuer à s’emparer de plus de terrain en Syrie. Mais cette fois dans le sud : au 17 décembre, l’armée israélienne a capturé les villages de Jamla, Maaraba, Abedin, Koya, al-Maqriz, Saïda, al-Maalaqa et le barrage d’al-Wehda – tous soit du côté est de la zone FNUOD, soit le long de la frontière avec la Jordanie....... les Israéliens ont également continué à chasser la population locale Syrie centrale (enfin, en fait, c’est la partie nord de la Syrie centrale) : le conglomérat PKK/PYD/YPG/SDF, soutenu par les États-Unis, a évacué ses troupes de Madan, Zur Shamar et al-Sabkha, dans le sud de la province de Raqqa, et - avec les Russes - semble être en train de se retirer de la région de Tabqa. En d’autres termes, il semble être en train de se retirer de ses dernières positions à l’ouest de l’Euphrate. Ce n’est pas surprenant compte tenu de ce qui se profile plus au nord : compte tenu des annonces d’Ankara, le conglomérat PKK/PYD/YPG/SDF va bientôt avoir besoin de ses troupes là-bas..... Le nord de la Syrie... hier, Ankara a rejeté la proposition américaine de prolongation du cessez-le-feu (qui doit néanmoins durer jusqu’à lundi) et ses forces armées ont commencé à démanteler le mur frontalier près d’Ayn al-Arab/Kobané. En d’autres termes : la Turquie est maintenant prête à attaquer le conglomérat - au moins le long de la frontière internationale. Pour souligner cela, je suppose que les drones turcs ont effectué une autre série de frappes aériennes sur les positions PKK/PYD/YPG/SDF dans la région d’Ayn al-Arab/Kobané -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
loki a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le protocole du 12 mai 1949 prévoyait que les frontières prévues en 1947 servent de base aux frontières définitives (avec des modifications au cas par cas) et que le retour des réfugiés palestiniens soient prévus (au minimum qu'ils aient le choix) : ce protocole a été signé par les deux parties (Israël d'un côté et l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Syrie (les palestiniens n'étaient pas admis à se représenter comme en 1947 )) mais les israéliens ont dès l'ouverture des négociations fait valoir qu'ils considérés leur signature comme non valide : https://en.wikipedia.org/wiki/Lausanne_Conference_of_1949#cite_note-5 "La position d’Israël sur les frontières était qu’elles devaient être basées sur la ligne d’armistice de 1949 (la Ligne verte), avec des modifications mineures, et « a catégoriquement refusé de revenir à la ligne du plan de partition de 1947 ».[9] Déjà le 20 mai 1949, Israël proposait que les « frontières politiques » entre Israël et l’Égypte, le Liban et le Royaume hachémite de Jordanie soient les mêmes que sous le mandat britannique, annexant ainsi la Galilée et Gaza. [21] Israël a clairement indiqué à la Commission de conciliation qu’elle voulait également une partie du Sud-Est du Liban, nécessaire à son plan de développement, mais pas encore exigée en faveur d’une paix rapide. Les résidents et les réfugiés de Gaza annexée (une zone plusieurs fois plus grande que la bande de Gaza actuelle) qui étaient hostiles à Israël devraient être expulsés. Selon Israël, aucun État arabe n’avait droit à un quelconque territoire en Palestine. Israël avait « bien sûr » plus d’exigences en matière de territoire, sur la base de son plan de développement. Israël n’abandonnerait pas le Néguev occupé, parce qu’il pouvait le développer et que les Arabes n’en étaient pas capables." En matière de réfugiés, Israël a aussi refusé de reprendre les populations palestiniennes sauf une partie dans le cadre du plan Gaza : Le plan pour Gaza "Lorsque, le 20 mai, le délégué israélien Walter Eytan a présenté la proposition de David Ben Gourion d’annexer Gaza contrôlée par l’Égypte, Israël a accepté tous ses habitants et réfugiés, quelque 230 000 réfugiés et 70 000 habitants, en tant que citoyens d’Israël, à condition que la communauté internationale paie pour la réinstallation des réfugiés. [21] Israël a menacé de s’abstenir de faire des propositions concernant le nombre de réfugiés qu’il accepterait dans le cas où la région de Gaza ne serait pas incorporée à Israël. [23],[6] La proposition d’annexion de Gaza, également appelée « Plan Gaza », a été faite pour « apporter une contribution vraiment constructive à grande échelle au problème des réfugiés ». [36] Cependant, Israël n’a pas stipulé dans quelles conditions les réfugiés peuvent rentrer et l’Égypte craint qu’ils ne soient largués dans la zone désertique du Néguev. " Qui prévoyait de nouvelles annexions et sans offrir de garanties Quand un était revient sur sa signature en quelques jours/semaines, c'est évidemment que la position était mensongère dès le début et qu'elle visait à autre chose à savoir obtenir l'entrée d'Israël à l'ONU et non aboutir à un accord de paix Il est évident que les pays arabes n'allaient pas accepter un accord bilatéral basé sur les lignes d'armistice alors même que le protocole signé avec Israël faisait référence à celles de 1947 (c'est le problème de violer sa signature, on ne devient plus crédible) https://palestina-komitee.nl/wp-content/uploads/2017/11/Lausanne-Protocol-May-12-1949.pdf Je doute très sérieusement que la Jordanie ait eu la moindre intention de relancer une guerre contre Israël, je serais curieux de connaître tes sources car le roi Abdallah 1ier a été assassiné justement car il avait "trahi" (à savoir négocier avec Israël). En conclusion Israël a tout fait en 1949 pour faire capoter les négociations que ce soit en reniant sa propre signature ou en refusant tout compromis dans les négociations sans compter le fait que proposer de nouvelles annexions ne pouvait que durcir les pourparlers (c'est indiqué par avance ses réels objectifs) Comme nous sommes sur un fil lié au Liban, tu noteras (c'est aussi apparent dans les archives diplomatiques américaines) que Israël a fait part de ses objectifs vis à vis du Liban à savoir l'annexion du Sud-Liban, un objectif qu'elle relancera lors des négociations préalables à la guerre de Suez) Pour le "transfert" des populations juives du Moyen-Orient ( un événement en aucun cas comparable à l'expulsion des palestiniens qui constitue un crime contre l'Humanité, et qui de plus a été en partie organisé depuis Israël ) il ne joue pas dans la décision puisqu'il est postérieur aux négociations. Je prends un exemple: tu as souvent cité l'exemple des juifs irakiens Le transfert de ceux-ci https://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Ezra_and_Nehemiah ne commence qu'en mars 1950 car auparavant la politique irakienne était l'exact contraire à savoir interdire l'exode des populations juives. Il ne peut donc avoir influencé des négociations intervenues en 1949 -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
loki a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait il ne s'agit pas de lignes de cessez le feu mais de lignes d'armistices : la nature de ces lignes est très différente car un armistice est déjà un accord politique et préfigure un accord de paix Des négociations ont eu lieu à ce sujet à Lausanne en 1949 (entre avril et septembre) entre les parties (notamment pour les israéliens pour se faire admettre à l'ONU, ce qui est chose faite en mai 1949) avec la signature d'un protocole qui prévoyait de reprendre le plan de partage de 1947 Mais une fois ce protocole signé et Israël admis à l'ONU, les dirigeants israéliens ont fait le choix de saboter les négociations pour les motifs suivants : - ils étaient opposés à tout retour des réfugiés palestiniens - ils étaient opposés à un retour au plan de partage de 1947 et exigeaient officiellement que les lignes d'armistice deviennent les frontières En fait les dirigeants israéliens étaient aussi opposés à ce que ces frontières (la ligne verte) deviennent les frontières de l'état d'Israël et qualifiaient en privé ces lignes d'armistice de frontière provisoire Lors de la préparation de la Guerre de Suez, les dirigeants israéliens ont abattu leur jeu devant les dirigeants français et anglais et ont demandé de larges annexions de territoires arabes (Cisjordanie, Sud-Liban etc....) en prix de leur participation. Si les dirigeants israéliens n'avaient pas de frontières reconnues en 1949, ça a donc été leur choix L'ONU reconnait qu'il s'agit de territoires occupés depuis la résolution 242 (1967) et parle de territoires israéliens occupés depuis les années 1970 c'est à dire avant l'annexion par Israêl Quant au Golan il s'agit d'un territoire syrien depuis le début de son occupation (1967) et donc bien avant son annexion (1981) Donc non aucune différence entre les annexions russes et israéliennes -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
loki a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Qui balance des roquettes sur Israël depuis 40 ans ?