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loki

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Tout ce qui a été posté par loki

  1. L'orient le jour indique qu'une colonne blindée israélienne tente d'entrer dans la ville de Khiam à la faveur du cessez-le-feu. Pas sur que le cessez-le-feu tienne longtemps ....
  2. C'était le sous-entendu de mon message avec une livraison au Hezbollah sous couvert officiel de l'armée de l'air libanaise. Le message était à prendre au second degré pour souligner que le Liban ne peut rien s'offrir militairement et dépendra de livraisons gratuites de matériels de catégorie z . Sans oublier qu'il n'a ni les moyens d'entraîner ses troupes ni même d'entretenir le matériel un peu high tech. Et pas vraiment de lutter contre la corruption interne vu les salaires en vigueur dans l'armée libanaise.... Bref Ciders avait raison de souligner que la livraison de Shorad mistral était le mieux qu'il puisse espérer un jour si quelqu'un paye la livraison. On va aussi rappeler que le mandat de la Finul ne prévoit pas de protéger la souveraineté du Liban ( en tout cas par les armes ) mais autorise l'emploi des armes uniquement en légitime défense
  3. C'est pas pour combattre réellement en cas de guerre mais juste faire la police du ciel pendant les cessez-le-feu. Pour combattre réellement une aviation moderne comme l'aviation israélienne, il faut des moyens financiers que le Liban n'a pas et n'aura jamais. Et Israël attaquerait "preventivement" tout système moderne. Là je pensais juste à avoir une défense sol-air minimale pour présenter une gêne (et un danger minimal) à des survols hostiles comme le Liban en a connu entre 2006 et 2023 ( 20 000 violations ).
  4. Ah oui c'est encore pire que ce que je pensais côté matos Il doit bien être possible d'acquérir quelques vieux SA3 ou SA6 sur le marché de l'occasion car je crois que la santé financière du Liban est encore pire que la notre... Je doute qu'ils puissent s'offrir même des mistrals mais si une puissance située au sud de la mer caspienne offre quelques uns de ses vieux systèmes destinés à être remplacés par du plus moderne.
  5. C'est surtout heureusement que le Liban n'a pas de défense sol-air à part quelques canons de 20mm et équivalent et ( peut-être ) quelques manpads... Remarque que ce jour là, les israéliens les bombarderont car ça sera une menace inadmissible pour leurs avions
  6. Je n'ai guère de doutes quant à la violation de l'accord par Israël et par le fait que le Hezbollah ne désarmera pas non plus. Si Israël passe du survol de reconnaissance à des missions de combat, il y aura une nouvelle guerre....
  7. L'article 4 reconnaît au Liban le droit d'exercer son droit à la légitime défense sans passer par le comité. Le Liban pourrait parfaitement tirer un missile sur la base aérienne d'où volent les avions qui survoleront son espace aérien dans ce cadre.
  8. Non les USA ont reconnu un droit limité au sud-liban et beaucoup moins dans le reste du Liban. Le Liban ne reconnaît aucun droit à Israël sur son territoire ni d'y mener des missions de reconnaissance. Cette possibilité n'existe que dans la lettre américaine mais pas dans l'accord de cessez le feu
  9. Le "traité" (cessez le feu) ne reconnaît pas le droit à Israël à survoler le Liban. Ce sont les USA qui reconnaissent ce droit ( avec des réserves ) par courrier privé mais sans que ce courrier engage la communauté internationale, le Liban ou le Hezbollah... Je pense que le cessez-le-feu a vocation à être violer mais pas nécessairement avec une reprise des combats. En tout cas au Liban car la guerre va se poursuivre en Syrie et via des opérations occultes ( meutres, attentats etc... )
  10. La raison réelle est liée au cessez-le-feu : ça fait partie des demandes de Netanyahu. Ça n'a aucune influence sur la validité du mandat d'arrêt.
  11. Militairement Israël reconnait la perte de 67 soldats tués et 869 blessés depuis le 14 août face au Hezbollah (et 49 tués et 250 blessés face au Hamas sur la même période) Le Hezbollah revendique avoir tué 130 soldats israéliens et en avoir blessé 1250 depuis le 1ier octobre (et environ 59 chars) Pour comparer l'écart entre les pertes reconnues par Tsahal et les pertes revendiquées par le Hezbollah, depuis le 6 octobre : - Tsahal reconnait la mort de 47 combattants et 696 blessés - Le Hezbollah revendique avoir tué 105 combattants et en avoir blessé 1120 Les sources libanaises (pro-hezbollah) revendiquent depuis le 8 octobre la mort de plus de 800 soldats et presque 23000 blessés militaires et civils israéliens (à partir de sources israéliennes) (la presse israélienne reconnaissait que la barre de 12000 blessés militaires avait été franchie en octobre 2024) Le nombre de morts au Liban s'établit à environ 3400 et 14500 blessés L'armée israélienne revendique avoir tué plus de 3000 membres du Hezbollah depuis septembre 2024 et avoir détruit 70% des drones. Le site Alma (proche de l'armée israélienne) indique avoir vérifié (sur les réseaux sociaux) la mort de 2000 membres du Hezbollah depuis octobre 2023. Le Hezbollah n'a pas encore fourni l'état de ses pertes (mais il le fait généralement après un conflit) Les chiffres israéliens sont démentis par la défense civile libanaise
  12. Les USA ont en outre envoyé un courrier à Israël : https://www.lorientlejour.com/article/1437209/cessez-le-feu-le-texte-des-garanties-americaines-a-israel-fuite-dans-les-medias-israeliens.html La chaîne israélienne Channel 13 a eu accès à ce texte et en a diffusé le contenu : - Israël et les États-Unis ont l'intention de partager des renseignements sensibles concernant les violations, y compris toute infiltration du Hezbollah au sein de l'armée libanaise. - Les États-Unis ont le droit de partager les informations fournies par Israël avec des tiers agréés (le gouvernement libanais et/ou le comité) pour leur permettre de faire face aux violations. - Les États-Unis s'engagent à coopérer avec Israël pour freiner les activités déstabilisatrices de l'Iran au Liban, notamment en empêchant le transfert d'armes ou tout soutien de la part de l'Iran. - Les États-Unis reconnaissent le droit d'Israël à répondre aux menaces depuis le territoire libanais, conformément au droit international. - Dans la zone sud, Israël se réserve le droit d'agir à tout moment en cas de violation des obligations. - En dehors de la zone sud, Israël se réserve le droit d'agir contre l’augmentation des menaces dirigées contre lui si le Liban ne peut ou ne veut pas contrecarrer ces menaces, y compris l'introduction d'armes illégales au Liban par les frontières et les points de passage. - Si Israël décide de prendre de telles mesures, il en informera les États-Unis chaque fois que c’est possible. - Les survols israéliens du Liban seront effectués uniquement à des fins de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, seront aussi invisibles que possible à l'œil nu et ne franchiront pas le mur du son. Il est visible que le texte du courrier américain est contradictoire avec celui de l'accord de cessez-le-feu puisque les USA autorisent Israël à violer la souveraineté libanaise alors que l'accord de cessez-le-feu autorise chaque état à faire état à exercer leur "droit naturel de légitime défense" (point 4 de l'accord de cessez-le-feu) : il est assez évident que l'accord se cessez-le-feu a vocation à être violé ....... La question est simplement à quel moment ?
  13. Le texte du cessez le feu selon Times Of Israël : https://www.timesofisrael.com/full-text-the-israel-hezbollah-ceasefire-deal/ Annonce d’une cessation des hostilités et d’engagements connexes concernant le renforcement des mesures de sécurité et la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies Après s’être entretenus avec les gouvernements de la République libanaise (ci-après « Liban ») et de l’État d’Israël (ci-après « Israël »), les États-Unis d’Amérique et la France comprennent que le Liban et Israël cherchent à mettre fin durablement à l’escalade actuelle des hostilités de part et d’autre de la Ligne bleue et sont chacun prêts à prendre des mesures pour promouvoir les conditions d’une solution permanente et globale. Ces accords reflètent les mesures qu’Israël et le Liban se sont engagés à prendre afin d’appliquer pleinement la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, reconnaissant que la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies appelle également à la mise en œuvre intégrale des résolutions qui l’ont précédée, y compris le « désarmement de tous les groupes armés au Liban », de sorte que les seules forces autorisées à porter des armes au Liban soient les Forces armées libanaises. Forces de sécurité intérieure, Direction de la sûreté générale, Direction générale de la sécurité de l’État, douanes libanaises et police municipale (ci-après « forces militaires et de sécurité officielles du Liban »). À cette fin, les États-Unis et la France comprennent ce qui suit : 1. Israël et le Liban mettront en œuvre une cessation des hostilités à partir de 04h00 (IST/EET, 27 novembre 2024, conformément aux engagements détaillés ci-dessous. 2. À partir de 04h00 (IST/EET), à partir du 27 novembre 2024, le gouvernement libanais empêchera le Hezbollah et tous les autres groupes armés sur le territoire du Liban de mener des opérations contre Israël, et Israël ne mènera aucune opération militaire offensive contre des cibles libanaises, y compris des cibles civiles, militaires ou d’autres objectifs étatiques, sur le territoire du Liban par voie terrestre, dans l’air ou sur la mer. 3. Israël et le Liban reconnaissent l’importance de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies pour parvenir à une paix et à une sécurité durables et s’engagent à prendre des mesures en vue de sa pleine mise en œuvre, sans violation. 4. Ces engagements n’empêchent ni Israël ni le Liban d’exercer leur droit naturel de légitime défense, conformément au droit international. 5. Sans préjudice de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et de ses responsabilités, ni des engagements pris en vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies et des résolutions qui l’ont précédée, les forces militaires et de sécurité officielles, l’infrastructure et l’armement du Liban seront les seuls groupes armés, armes et matériels connexes déployés dans la région du Litani méridional figurant dans le plan de déploiement des Forces armées libanaises ci-joint (ci-après « la zone du Litani méridional »). 6. Conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies et aux résolutions qui l’ont précédée, afin d’empêcher le rétablissement et le réarmement des groupes armés non étatiques au Liban, toute vente ou fourniture d’armes et de matériel connexe au Liban sera réglementée et contrôlée par le gouvernement libanais. En outre, toute la production d’armes et de matériel connexe au Liban sera réglementée et contrôlée par le gouvernement libanais. 7. Afin de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, et dès le début de la cessation des hostilités conformément au paragraphe 1, le Gouvernement libanais fournira toutes les autorisations nécessaires, y compris la liberté de circulation, aux forces militaires et de sécurité officielles du Liban, et leur donnera des instructions, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies et aux résolutions qui l’ont précédée : a. Surveiller et faire respecter la loi contre toute entrée non autorisée d’armes et de matériel connexe au Liban et dans tout le Liban, y compris par tous les points de passage frontaliers, et contre la production non autorisée d’armes et de matériel au Liban. b. En commençant par la zone du Litani méridional, démanteler toutes les installations non autorisées existantes impliquées dans la production d’armes et de matériel connexe, et empêcher l’établissement de telles installations à l’avenir. c. En commençant par la région du Litani méridional, démanteler toutes les infrastructures et positions militaires, et confisquer toutes les armes non autorisées non conformes à ces engagements. 8. Les États-Unis et la France ont l’intention de travailler au sein du Comité technique militaire pour le Liban (MTC4L) afin de permettre et de réaliser un déploiement total de 10 000 soldats des Forces armées libanaises dans le sud du Liban dès que possible. En outre, les États-Unis et la France ont l’intention de travailler avec la communauté internationale pour soutenir les Forces armées libanaises, le cas échéant, afin d’atteindre une telle augmentation de leurs niveaux de déploiement au Liban et d’améliorer leurs capacités. 9. Dès l’ouverture de la cessation des hostilités conformément au paragraphe 1, et sans préjudice de la FINUL et de son mandat et des responsabilités qui lui sont conférés par la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies et les résolutions qui l’ont précédée, Israël et le Liban décident, en coordination avec la FINUL, de reformuler et d’améliorer le mécanisme tripartite (ci-après dénommé « le mécanisme »). Le mécanisme reformulé et renforcé, hébergé par la FINUL, présidé par les États-Unis et incluant la France, surveillera, vérifiera et aidera à assurer l’application de ces engagements. a. Israël et le Liban coopéreront avec le Mécanisme, faciliteront ses travaux et veilleront à sa sécurité. b. Le Mécanisme travaillera avec le MTC4L pour renforcer la capacité et la formation des Forces armées libanaises à inspecter et à démanteler les sites et les infrastructures non autorisés, en surface et sous terre, à confisquer les armes non autorisées et à prévenir la présence de groupes armés non autorisés. c. Parallèlement aux travaux du Mécanisme, les travaux de la FINUL dans le cadre de son mandat se poursuivront, y compris les efforts que la FINUL appuie dans le cadre de son rôle de rassembleur pour renforcer l’efficacité du Mécanisme. 10. Israël et le Liban signaleront toute violation présumée au Mécanisme et à la FINUL, sans préjudice de leurs droits respectifs de communiquer directement avec le Conseil de sécurité de l’ONU. Le Mécanisme élaborera des procédures appropriées pour consulter, inspecter, recueillir des informations et aider à assurer le respect de ces engagements. 11. Dès le début de la cessation des hostilités conformément au paragraphe 1, le Liban déploiera ses forces militaires et de sécurité officielles à toutes les frontières et à tous les points de passage terrestres, aériens et maritimes réglementés et non réglementés. En outre, les Forces armées libanaises déploieront des forces, mettront en place des barrages routiers et des points de contrôle sur toutes les routes et tous les ponts le long de la ligne délimitant la région du Litani méridional. 12. Dès le début de la cessation des hostilités conformément au paragraphe 1, Israël retirera ses forces de manière progressive au sud de la Ligne bleue et, parallèlement, les Forces armées libanaises se déploieront sur des positions dans la zone du Litani méridional indiquées dans le plan de déploiement ci-joint, et commenceront à s’acquitter de leurs obligations au titre des engagements, y compris le démantèlement de sites et d’infrastructures non autorisés et la confiscation d’armes et de matériel connexe non autorisés. Le Mécanisme coordonnera l’exécution par les Forces de défense israéliennes (FDI) et les Forces armées libanaises du plan spécifique et détaillé de retrait et de déploiement échelonnés dans ces zones, qui ne devrait pas dépasser 60 jours. 13. Israël et le Liban demandent aux États-Unis – avec le partenariat des Nations Unies – de faciliter des négociations indirectes entre Israël et le Liban dans le but de résoudre les points litigieux restants le long de la Ligne bleue, conformément à la résolution 1701. Les États-Unis et la France comprennent que les engagements ci-dessus seront acceptés par Israël et le Liban en même temps que cette annonce. Ces engagements visent à permettre aux civils des deux côtés de la Ligne bleue de rentrer en toute sécurité sur leurs terres et dans leurs foyers. Les États-Unis et la France ont en outre l’intention de diriger les efforts internationaux visant à soutenir le renforcement des capacités et le développement économique dans l’ensemble du Liban afin de faire progresser la stabilité et la prospérité dans cette région.
  14. Ajoutons à ça que les unités sunnites sont parfois "douteuses" et que les unités alaouites ont pris cher. Il n'a guère les moyens de se séparer des unités chiites irakiennes et du Hezbollah qui ont fourni une part importante de l'infanterie "idéologique" pendant la guerre civile. Les russes fournissant l'appui feu aérien et en partie terrestre ( à minima en exportant du matos lourd ).
  15. Le Site israélien (et proche de Tsahal) Alma recense le nombre d'attaques (par différents moyens) sur Israël, il y a eu selon leurs recensements 1608 attaques de roquettes et missiles en 8 semaines : https://israel-alma.org/ Une attaque de roquette signifie en général une attaque par un lance roquette multiple donc implique plusieurs roquettes : par exemple sur Haifa (une cible lointaine pourtant), il y a eu 106 attaques pour 1235 projectiles ( https://israel-alma.org/2024/11/19/monthly-analysis-of-attacks-from-lebanon-to-haifa-region-and-south-of-haifa/ ) A ça il faut ajouter les attaques de roquettes sur les troupes israéliennes au Liban qui représentent par exemple 36% des attaques cette semaine (soit plus de 100 attaques avec des LRM à 30/40 lanceurs ou ATGM et drones) Et enfin les attaques non répertoriées De façon générale (pour la partie roquettes), le Hezbollah utilise ses LRM de 107 et 122 mm pour les attaques sur les troupes israéliennes évoluant sur le territoire libanaise et sur la bande frontière proche (0 à 5 km), zone où il peut utiliser ses observateurs pour "régler" les tirs (comprendre tirer sur des zones où il y a des soldats identifiés) et qui représentent environ 70% du total de ses attaques (chaque attaque correspond à des tirs multiples) sur la dernière semaine A plus longue portée, il utilise des moyens plus lourds à plus longue portée (et avec moins de roquettes par lanceur, logique) Si tu prends comme base les attaques sur Haifa (et c'est une forte minoration du nombre de roquettes par lanceur par rapport à la zone frontière) comme base , ça représenterait environ 334 tirs de roquettes par jour sur le territoire israélien depuis 8 semaines. Auquel il faudrait ajouter (selon les semaines) 10 à 50% d'attaques en plus pour les frappes sur les troupes israéliennes sur le sol libanais (soit 25 à 100 attaques à 32/40 roquettes par semaine) soit environ 100 à 400 roquettes par jour Bref on peut estimer le nombre de roquettes et de missiles tirés chaque jour est compris entre 500 à 700 roquettes Chiffre auquel il faut ajouter les attaques par drones et ATGM J'ai lu la presse Pro-Hezbollah et je n'ai pas vu de revendication quant au nombre d'attaques à venir. Par contre j'ai lu de tels chiffres dans la presse Pro-Israélienne ..........
  16. Ça n'est pas mon hypothèse ( je me suis peut être mal exprimé ) , mon hypothèse tient au fait que le cessez-le-feu ne vaut que pour le territoire libanais ce qui a été réaffirmé par netanyahu qui a indiqué que la guerre allait se poursuivre en Syrie : le Hezbollah peut donc aussi frapper depuis la Syrie sans rompre le cessez-le-feu. A partir de là, israel engageait il ses moyens au Liban ? Évidemment ça suppose l'accord de Assad ou de s'en passer comme le fait le reste des acteurs régionaux ( Israël, Turquie, USA ). Probablement pas une éventualité à court terme mais en cas d'escalade sur le front iranien, c'est une option pour celle-ci surtout qu'il est de notoriété publique que le Hezbollah conserve une partie de ses moyens lourds ( chars et artillerie classique notamment, stocks de munitions etc.. ) en Syrie dans des zones qu'il contrôle. La Syrie est de plus devenue économiquement dépendante vis à vis de l'Iran depuis la guerre civile.
  17. Le cessez-le-feu sera annoncé ce soir à 22h00 ( 21h00 à Paris ? ) et entrera en effets demain matin à 10h00 ( heure locale ). https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20241126-accord-cessez-le-feu-israël-hezbollah-liban-ce-que-on-sait Cessez-le-feu de deux mois La proposition en discussion pour mettre fin aux combats entre Israël et le Hezbollah porterait sur un cessez-le-feu initial de soixante jours. Pendant cette période, l'armée israélienne se retirerait du Liban et le Hezbollah mettrait fin à sa présence armée le long de la frontière israélienne en se repliant au nord du fleuve Litani. Des soldats à la frontière Le retrait des combattants s'accompagnerait de l'afflux de milliers de soldats de l’armée libanaise – largement restée à l’écart du conflit – pour patrouiller la zone frontalière avec la force de maintien de la paix de l’ONU sur place. Selon le ministre des Affaires étrangères libanais Abdallah Bou Habib, l'armée serait prête à déployer au moins 5 000 soldats. Un comité de surveillance international composé de cinq pays Un comité international serait mis en place pour surveiller la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. Adoptée en 2006 pour mettre fin à une guerre d’un mois entre Israël et le Hezbollah, elle n'a jamais été pleinement mise en œuvre : le Hezbollah n'a jamais mis fin à sa présence dans le sud du Liban, tandis que le Liban a régulièrement accusé Israël de violer son espace aérien et d'occuper de petites parcelles de son territoire. La responsabilité de cette surveillance serait confiée à un comité composé de cinq pays, dont la France, présidé par les États-Unis, a expliqué à Reuters Elias Bou Saab, vice-président du Parlement libanais. Le Liban et Israël semblaient être en désaccord sur les pays qui siégeraient au comité international supervisant la mise en œuvre de l’accord et de la résolution 1701. Signe d'un progrès dans les négociations, Israël semble avoir abandonné son opposition à la présence de la France, jugée trop proche du Liban et dont les récents désaccords ont braqué l'État hébreu. De son côté, le Liban aurait refusé la participation de la Grande-Bretagne, jugée trop proche d'Israël. Reste à savoir si les responsables libanais ont abandonné de position après la concession israélienne sur la France. Des questions en suspens Malgré l'avancée apparente des discussions, de nombreux blocages demeurent. Selon des informations recueillies sous couvert d'anonymat par l’Associated Press, Israël demande plus de garanties pour s’assurer que les armes du Hezbollah soient retirées de la zone frontalière. Le respect de la souveraineté du Liban Préoccupés par la possibilité que le Hezbollah lance une attaque terroriste d'une envergure comparable à celle du 7 octobre 2023 par le Hamas, les responsables israéliens ont déclaré qu’ils n’accepteraient pas un accord de cessez-le-feu qui ne leur accorderait pas explicitement la liberté de frapper le Liban en cas de violation des termes par le Hezbollah. "Toute maison reconstruite dans le sud du Liban servant de base terroriste sera détruite, tout réarmement ou préparation à une activité terroriste sera cible d'attaque, toute tentative de transfert d'armes sera contrecarrée, et toutemenace contre nos forces ou nos citoyens sera immédiatement éliminée", a prévenu le ministre de la Défense Israël Katz en soulignant une "politique de tolérance zéro". Mais un tel accord violerait la souveraineté du Liban. Le chef du Hezbollah, Naim Kassem, a déclaré que le groupe militant n’accepterait pas un accord qui n’impliquerait pas une "fin complète de l’agression" et ne protégerait pas sa souveraineté. La ligne bleue et les 13 points contestés Dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, Israël refuse toute négociation portant sur les 13 points contestés le long de la frontière libanaise, ont déclaré ses diplomates. Le Liban estime que ses frontières ont été délimitées en 1923 par l'accord Paulet-Newcombe entre les Britanniques et les Français. Après le retrait israélien du Liban en 2000, les Nations unies ont tracé une ligne de démarcation entre les deux pays, connue sous le nom de "Ligne bleue". Mais 13 points restent contestés, comme les villages occupés de Ghajar, Kfar Chouba et les fermes de Chebaa. Crainte d'un embrasement régional Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, le plus puissant des proxys de l’Iran, devrait apaiser considérablement les tensions régionales et réduire les risques d'une guerre directe entre Israël et l’Iran. Dans le cas contraire, le conflit pourrait s'étendre à la Syrie et à l’Irak. Israël a mené des frappes aériennes régulières contre des groupes liés à l’Iran en Syrie et a menacé de frapper en Irak, où des milices soutenues par Téhéran ont périodiquement lancé des attaques de drones contre l'État hébreu. Geir Pedersen, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a déclaré lors d’une visite à Damas dimanche que les cessez-le-feu à Gaza et au Liban étaient essentiels pour "éviter que la Syrie ne soit entraînée encore plus dans le conflit". Le Hezbollah affaibli mais pas vaincu Israël a toujours affirmé que son objectif dans la guerre contre le Hezbollah était de permettre aux Israéliens déplacés de rentrer chez eux en toute sécurité. Or, si le mouvement chiite a largement été affaibli depuis deux mois, il continue de tirer sur Israël. Dimanche 24 novembre, le Hezbollah a tiré environ 250 roquettes et autres projectiles, blessant sept personnes dans l’un des plus violents barrages du groupe militant depuis des mois. De violents affrontements se poursuivent également dans le sud du Liban alors que les forces israéliennes tentent de prendre le contrôle de villes stratégiques. Comment la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza en serait affectée ? La question reste entière. Le Hezbollah a longtemps insisté sur le fait qu’il n’accepterait pas un cessez-le-feu tant que la guerre à Gaza ne serait pas terminée. Cette condition semble avoir largement été abandonnée.
  18. Là encore je vais être moins optimiste, il va falloir des années pour réoccuper les sites (j'ai lu 2 ans dans la presse israélienne pour les villages israéliens) au vu des destructions et aussi de la dépollution des nombreuses munitions qui doivent parsemer cette zone.
  19. C'est exact (en fait elle touche plus que les lignes d'approvisionnement du Hezbollah, notamment des industries de défenses syriennes etc.......) mais si ça dégénère, par exemple si le Hezbollah tire sur Israël à partir du territoire syrien en réplique aux raids israéliens, je pense que ça débordera assez vite sur le territoire libanais.
  20. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/cessez-le-feu-au-liban-ce-que-l-on-sait/vi-AA1uKVIF?ocid=msedgdhp&pc=LCTS&cvid=e34783995f4043edac335bc0390e1c65&ei=10
  21. Je suis moins optimiste. Selon Times Of Israël : https://www.timesofisrael.com/liveblog-november-25-2024/ l'accord prévoit : - Un cessez-le-feu mutuel ; - L’armée israélienne peut rester au Liban pendant 60 jours ; - Les FDI doivent partir pendant le déploiement de l’armée libanaise ; - Aucune zone tampon frontalière contrôlée par Israël dans le sud du Liban, et les habitants du sud du Liban peuvent rentrer chez eux ; - Le gouvernement libanais supervisera tous les achats et la production d’armes au Liban ; - Les États-Unis dirigeront l’organisme international supervisant la mise en œuvre de l’accord ; La France siégera également à ce panel. (ce dernier point a été imposé par les USA, Israêl ne voulait pas de la présence française) Le problème vient d'un autre point : Une lettre américaine indiquera clairement qu’Israël a le droit d’agir chaque fois qu’il voit une menace immédiate venant du Liban. Le rapport ajoute que les États-Unis ont indiqué ces derniers jours que si Israël estime nécessaire d’agir contre les menaces pouvant être combattues sur le territoire syrien plutôt que sur le territoire libanais, ce serait préférable. En gros un courrier américain prévoit un dispositif contraire au cessez-le-feu sous la seule volonté d'Israël Il faut ajouter que l'armée libanaise n'a toujours pas les moyens de faire respecter sa souveraineté : - Salaires minables qui engendrent une importante corruption et un recrutement parmi les populations les plus pauvres (chiites) - Pas de défense sol-air apte à empêcher Israël de survoler (voir attaquer) l'espace aérien libanais. Point pour lequel la finul ne pourra rien faire non plus car c'est hors de son mandat. - De façon plus générale, l'armée libanaise reste un outil militaire (et politique) très faible incapable de s'opposer ni au Hezbollah ni à Tsahal et elle en a pleinement conscience ce qui engendrera une attitude passive Bref en fait 2 accords (un cessez le feu et un accord américano-israélien) contradictoires avec 2 acteurs (Israël et le Hezbollah) dont le passif en terme de respect des accords passés ne donne pas confiance. A cela s'ajoute le fait que la guerre va se poursuivre en Syrie avec tous les risques d'escalade qu'engendre une telle situation.
  22. Il faudra déjà voir si le cessez-le-feu tient ou est rompu au bout de quelques jours / semaines / mois ... Si bien sur il est signé.
  23. Manifestement il y aurait un cessez-le-feu provisoire de deux mois au sud-liban basé sur la résolution 1701. Mais ça ne couvrirait pas la frontière syro-libanaise et il y aurait de plus un courrier US autorisant Israël à attaquer le Hezbollah au Liban si Israël considère qu'il se renforce. L'armée libanaise devrait se déployer au sud-liban mais ça risque d'être une mission casse gueule pour elle et elle va se retrouver en première ligne à prendre des coups. En gros netanyahu pourra reprendre la guerre quand il le voudra mais Trump a toutefois prévenu qu'il veut que tout soit terminé fin janvier pour son retour au pouvoir ...
  24. Concernant les rumeurs de cessez-le-feu, les conditions qui sortent dans la presse israélienne sont complexes : - il y aurait un cessez-le-feu au sud-liban avec le repli des forces du Hezbollah et d'Israël - Israël pourrait continuer à attaquer les Hezbollah sur la frontière syro-libanaise (je comprends du côté syrien), ça va être sympa si le Hezbollah tire aussi du côté syrien de la frontière...... - enfin les USA autoriseraient Israël à attaquer le Hezbollah au Liban si celui-ci essaye de se renforcer et selon ses propres désirs Ca va juste être une pause dans les combats .........
  25. Quand on lit les sources libanaises (al-manar, etc....) ou iraniennes, les annonces portent sur des attaques tentées, celles-ci sont présentées comme réussies (au moins partiellement) même si en fait elles sont interceptées Les sources israéliennes donnent très peu d'informations sur les cibles militaires touchées sur le territoire israélien
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