Sur la colonne de Blindé Source France 2 et sur le taux de disponibilité qui était effectivement de 60% en 2004 il est tombé à 40%. Les patins en aluminium du char s'use trop vite. Il faut les remplacer par de l'acier. Source: site du ministère de la défense. Rapport de la commission de l'assemblée nationale. Raporteur monsieur Joel Hart. Voici le texte complet :
La disponibilité des matériels terrestres reste tout aussi préoccupante. La seule bonne nouvelle concerne le blindé léger AMX 10 P dont les fissures apparues dans le châssis sont en cours de réparation. En revanche, le véhicule léger tout terrain P4, les camions de transport de troupe ou encore le véhicule de transport logistique (VTL) pâtissent de leur grand âge. Une amélioration significative de leur disponibilité paraît difficile à envisager. Pour une grande partie de ces matériels, la disponibilité oscille entre 58% et 63%. Mais les engins qui sont en cours de rénovation ne sont pas pris en compte dans ces statistiques. Comme, par ailleurs, l'armée de terre tient à ce que les matériels envoyés en opérations extérieures soient disponibles à plus de 90 %, la disponibilité réelle des matériels qui restent dans les régiments s'avère largement inférieure aux chiffres théoriques.
Dans un régiment du génie qu'il a visité, le rapporteur a constaté le nombre considérable de véhicules en attente de pièces de rechange. Beaucoup de P4 attendaient depuis des semaines des clignotants... D'autres engins, plus spécifiques et constituant des microparcs, comme les EBG (engins blindés du génie), étaient en attente de pièces plus rares.
Le char Leclerc est confronté à de nouvelles difficultés : les patins en aluminium, qui s'usent trop vite, doivent être remplacés par des patins en aciers. Mais pour l'instant, les délais de livraison de l'industriel sont très longs, ce qui immobilise de nombreux blindés. Le fonctionnement des récupérateurs de tir ne s'avère pas satisfaisant, de même que les épiscopes qui présentent des défauts d'étanchéité. La disponibilité du Leclerc, ce char neuf dont la livraison n'est toujours pas terminée, est aujourd'hui inférieure à 40 %.