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Tout ce qui a été posté par Tancrède
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Une énorme partie des gens qui hurlent sur internet et dans les médias, qui prennent parti sans savoir et suivent aveuglément tous les types de leaders d'opinion, y compris des politiques, sur ce sujet, donc un outrage artificiel fait pour créer du poids et de la pression politique hyper partisane, et encore plus de division, ces gens donc croient encore dur comme fer que Rittenhouse a tiré sur des noirs militant pacifiquement contre l'injustice et le racisme. Par ailleurs, les altercations entre Rittenhouse et ces 3 connards n'ont certes pas tenu compte du passif non connu sur le moment des dits quidams, mais aussi bien ce passif que leurs actes pendant la soirée indiquent fortement qu'interpréter (dans ce que Rittenhouse pouvait voir) leur comportement sur le moment comme agressif avait plus de chance de justifier la perception d'agression et donc la légitime défense, que de laisser planer le doute et de les voir comme des gars qui cherchaient à calmer le jeu. L'un des 3 avait explicitement menacé Rittenhouse de mort plus tôt dans la soirée (devant l'endroit où il faisait le planton avec d'autres), et Rittenhouse a retraité (ce qu'il faisait dans cette rue où il a fini par se retrouver jeté à terre et agressé) pendant un bon moment avant de se défendre en dernière extrêmité, alors que les hurlements actuels continuent à dire qu'il est venu pour casser du noir et du gauchiste comme au tir au pigeon. Le gars qui a survécu (avec un biceps dégommé) a admis que Rittenhouse, à ce stade pourtant à terre et déjà tabassé (à coups de skate board), après s'être fait tirer dessus plusieurs fois (c'est ainsi que ça avait commencé, à un autre endroit, avec Rittenhouse éloignant ou éteignant une benne à ordure en flammes d'une station service), ne lui avait tiré dessus qu'APRES que lui ait pointé son flingue sur le gamin, qui avait donc à ce stade pourtant hyper stressant, assez de contrôle pour ne pas défourailler le premier et poser des questions ensuite. Désolé si je trouve que le gamin a, vu les circonstances, plutôt eu les nerfs assez solides: d'autres auraient tiré beaucoup plus tôt, sans attendre autant de signes de danger, et en économisant beaucoup moins les balles. Pas le cas, apparemment: il n'a pas "traversé une frontière d'Etat" avec une arme, venant de chez lui à Kenosha sans armes (juste avec son matériel de premiers soins), et s'en voyant prêter une sur place. Pourquoi? A cause de tout ce que la presse nationale a soigneusement évité de montrer, à savoir des rues de magasins (pas assurés ou sous assurés pour l'essentiel) et logements défoncés, pillés ou en flammes (dans les quartiers modestes, rassurons-nous: les beaux quartiers restaient protégés), des gens tabassés souvent pour rien ou juste parce que quelqu'un dans des groupes de "manifestants" hurlait "c'est un fasciste/white supremacists", ou juste "get them"... Dans ces cas là, quand tu sors pour aider ta communauté à protéger ce qui peut l'être, même si ton but premier (cas de Rittenhouse, qualifié premiers secours et faisant des études d'infirmier) est de porter assistance, tu prends des précautions. Encore une fois, mon intention première n'est pas d'exhorter à la formation de milices partout, mais de se dire qu'un certain niveau d'esprit milicien doit se maintenir pour combler les vides entre ce que la police peut réellement faire et ce qui se passe sur le terrain. Et ce vide, à Kenosha cette semaine là, était énorme (hors des quartiers aisés), en partie par un choix délibéré des autorités. Ca peut en choquer certains, mais je ne vois pas vraiment comment on peut faire autrement, à moins de penser qu'il faille accepter de voir votre voisinage partir en fumée pour rester dans la légalité. Une fois que cette situation, ces conditions, sont créées (par les manifestants/casseurs et les autorités), il peut se trouver suffisamment de gens pour former quelques groupes de défense de leur pâté de maison (en réponse à la merde ainsi créée), et à partir de là, on n'est plus vraiment dans le domaine des grands principes et abstractions, mais dans celui la réalité contingente et chaotique où tout peut arriver au gré des circonstances, du hasard et des interactions humaines qui partent en couille. Peut-être regrettable, mais ce ne sont pas les groupes de "miliciens" spontanés qui ont créé ces circonstances. Ils sont censés faire quoi, sinon? Accepter de se faire menacer, intimider, tabasser, voler, de voir leur baraque ou leur quartier démoli? Parce qu'il n'y avait pas de cavalerie, et dans de telles circonstances, même si la police avait été désireuse d'agir, elle aurait été largement dépassée cette semaine là, vu le nombre et la hargne radicalisée (et aussi les organisations extrêmistes attisant les flammes, ces autres "milices" dont on ne parle pas ainsi ou beaucoup) qui étaient à l'oeuvre. Un exemple de tels groupes de circonstance, qui est devenu un meme aux USA, après les émeutes de Los Angeles en 1992:
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Oui, c'est pourquoi j'ai plus essayé de formuler mes posts comme des questions ouvertes, sur ce sujet. Le problème de l'adéquation entre ce qu'une police peut faire, même dans les meilleures conditions et dans le meilleur des systèmes, d'une part, et ce qui se passe dans le monde réel, demeure entier, et l'espace plus ou moins vaste entre les deux, c'est le domaine de la self defence individuelle et collective. Comment le gérer? Parce qu'il est plus facile d'interdire ou de sévèrement limiter l'accès aux armes ne veut pas tant dire qu'on limite drastiquement la casse, mais plus qu'on change le profil moyen des victimes, donnant un avantage plus exclusif aux agresseurs de tous poils, aux plus forts, à ceux qui agissent en bandes... Un citoyen armé qui pète un câble, méjuge une situation, foire son coup ou abuse de son arme reste possible et une occurrence régulière (à un degré ou un autre) dans le cas d'une société avec accès aux armes, et un cadre législatif faisant une part sérieuse à la self defence, mais la situation inverse ne veut pas dire qu'il y a juste moins de violence: elle avantage ceux qui seront violents quoiqu'il arrive, et incite ceux qui peuvent être enclins à en profiter, que ce soit avec ou sans armes à feu (qu'ils se procureront que ce soit légal ou pas). Ca devient plus une question de choisir ses conditions d'insécurité, pas une où le choix est entre sécurité et insécurité. Par ailleurs, le 2ème Amendement aux USA n'est pas principalement fait pour la self defence et la sécurité personnelle: il est avant tout là pour donner des dents (potentielles) à cette clause qui existe, explicitement ou non, dans toute constitution démocratique: le droit de résistance à l'oppression. En France, il est juste mentionné dans la constitution, mais quelle application pratique potentielle a t-il? Manifs et sit-ins? Interminable débat, et ce n'est pas vraiment la question ici, mais aux USA, cela complique encore plus l'équation vu que c'est un droit politique concernant le moyen de dernier recours pour les citoyens de s'opposer à un gouvernement abusif. Y toucher sur le sujet de la sécurité personnelle s'assortit immédiatement d'autres problématiques plus fondamentales encore. Les 3 types tués ou blessés par Rittenhouse sont tous blancs, et aucun n'avait un profil de hippie charitable et le coeur sur la main (un pédophile récidiviste et violent, un abuseur domestique récidiviste et un casseur récidiviste, 2 d'entre eux portant des armes illégalement). L'un d'entre eux, plus tôt dans la soirée, avait même explicitement menacé Rittenhouse, et son groupe, de mort. Truc amusant, Rittenhouse était de loin le plus "divers" de cette histoire: il est à moitié latino. Pas mal d'années avec des dizaines de procès en diffamation lancés contre les organisations et individus qui ont tout fait pour le démolir, le présenter pour ce qu'il n'est pas.... Tourner dans le circuit médiatique et conférencier, écrire un bouquin sans doute, et quelques autres trucs, parce qu'il est à peu près sûr qu'il est tricard à vie sur la grande majorité du marché de l'emploi par simple dommage réputationnel opéré par des acteurs médiatiques, amateurs et pros, qui se foutent complètement des individus dont ils traitent et qu'ils instrumentalisent n'importe comment pour leur trame narrative. L'individu et la réalité des faits n'existent pas: tout n'est qu'un outil jetable pour le buzz médiatique et le récit idéologique pré-écrit, quel que soit le bord. Tout pour le biais de confirmation, quelles que soient les contorsions rhétoriques, inventions et déformations qu'il faille opérer.
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
C'est pas un crime de guerre, ou un truc comme ça, ce que tu fais, là? Sinon, ça devrait! Mon record actuel pour de telles séries "prestige" usurpant et bafouant des franchises de grand renom: J'ai tenu avec Fondation jusqu'au 5ème épisode. Fier de mon endurance à double titre: capacité à résister à l'insulte permanente des codes woke, et capacité à résister au sommeil. -
Le fait est que faire du débat une chose si partisane, et donc se ranger dès l'abord dans un "camp", une "tribu" définie, c'est passer à côté du fond du problème: il y a un décalage très significatif entre ce que la police, et encore plus celle d'un pays démocratique avec un Etat de droit, peut effectivement faire pour la sécurité des biens, des localités et des personnes (mesurée en capacité préventive/dissuasive, délais de réponse, efficacité....), et ce qu'est la réalité de terrain pour la plupart des gens, que ce soit en temps normal, dans des endroits difficiles, ou à des moments de crise. En principe, nous renonçons tous à une part significative de notre droit et de notre tropisme à nous défendre nous-même et à nous faire justice nous-même pour le bénéfice de vivre en société; en échange, la dite société est censée fournir la sécurité. Mais ce décalage entre capacité effective et réalité peut souvent n'être pas petit, et personne ne veut être la minorité ou l'exception statistique passée par pertes et profits au nom du fait que la police ne peut pas tout. En l'occurrence, hors de ses beaux quartiers, la ville de Kenosha avait été passée par pertes et profits préventivement par ses décideurs qui ne voulaient pas plus de "mauvaises" images de flics allant au contact avec des manifestants/casseurs, et n'avaient pas le courage de faire leur boulot, avaient décidé qu'il valait mieux laisser les casseurs se fatiguer sur les quartiers populaires, en plus des limitations de leurs forces qui ne semblaient pas assez nombreuses et formées pour gérer une crise de cette ampleur (mais à noter que le maire avait refusé l'appoint proposé à la fois par les villes voisines et celui de la garde nationale, proposé par le gouverneur). A l'arrivée, je réitère mes questions de plus haut: que ce sont censés faire les gens face à ce décalage entre théorie et réalité? Et quand les autorités décident que certains quartiers, catégories ou individus sont "sacrifiables", en plus? Je ne crois pas qu'il soit très sain de penser que la règle de droit impose des situations où la seule issue pour des gens soit de se laisser tabasser ou de laisser leur baraque ou leurs magasins cramer pour rester dans la légalité. Et vu qu'il n'est en plus pas possible, parfois très loin de là, pour la meilleure police dans le meilleur des système de garantir 100% de sécurité, on en revient au sujet de la self defence individuelle, collective, locale.... Qui doit avoir une place. Par simple nécessité.
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Tout sujet est maintenant immédiatement politisé et de la façon la plus tribale possible, et devient l'objet d'un "procès par opinions publiques" aiguillonné par les plus militants, les plus cyniques, les plus opportunistes et les plus déséquilibrés des gens qu'on peut trouver dans une société (avec en plus quelques pays non démocratiques qui sont devenus pros pour faire monter la sauce sur les réseaux sociaux, talon d'Achille des démocraties)... C'est à dire Twitter, TikTok, Facebook and co. What could possibly go wrong? Sinon, je tente celle-là: L'un des types flingués, Rosenbaum.... Est mort comme il a vécu: en essayant de mettre ses mains sur un mineur. Sans sa permission. Trop tôt ?
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Donc, selon le même article: - 5,4 millions d'armes déclarées/légales - 2000 sont des catégorie A (armes de guerre) - 1,4 millions des catégorie B (essentiellement des armes de poing, plus quelques catégories de fusils à moindre capacité) - 4 millions des catégorie C (armes de chasse, en majorité à un coup) - peut être 2 millions de gens en plus sont en possession d'une arme ou plus, généralement un fusil de chasse ou des trucs de collection, qui ont été héritées d'un parent (notamment les générations des 2 GM) et non déclarées (essentiellement par ignorance de l'obligation, oubli du truc dans un placard....) Sans compter la question du niveau de disponibilité des munitions et des quantités existantes. Pour revenir au point que je faisais précédemment: cela ne suggère pas une forte concentration ou disponibilité des armes à feu dans l'immense majorité de la population, surtout en zone urbaine (là où les choses peuvent péter). Plutôt, comme déjà indiqué, une surconcentration sur une micro population qui, hors des collectionneurs et geeks, a plus de chance d'être violente et peu motivée par la vertu civique. Le pire sur ce point est que, étant donné qu'un "camp" est beaucoup plus organisé et déterminé à descendre dans la rue et s'y lâcher, ou couvrir ses éléments violents: il n'y a pas symétrie, donc les autorités peuvent être plus enclines à céder aux sirènes et à la démagogie de ce côté de l'échiquier politique pour favoriser à court terme la paix civile, tout en garantissant la violence à plus long terme, à mesure que la colère gronde face au double standard et que le côté favorisé s'habitue à obtenir ce qu'il veut en manifestant et en usant de violence médiatique, de tactiques de harcèlement de rue ou d'intimidation, et de violence physique dans la rue, et ce avec la couverture, le soutien actif et l'approbation de la grande majorité des médias et de celles d'un parti politique.
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Et les femmes, espèce de sexiste/raciste/nazi/white supremacist/zemmouro-lepéniste/transphobe qui ne signale même pas ses pronoms et refuserait sans doute de se faire emmancher par une transfemme et sa bite très féminine (ce qui est évidemment transphobe)!
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la distance suggérée ainsi abstraitement fait automatiquement que l'audience tendra à associer un tel déplacement avec une intention exclusive d'y aller juste pour défourailler. Alors que si c'est un truc dans ton voisinage, autour des magasins, quartiers et logements de gens que la personne connaît, qui sont en fait sa communauté, ce n'est pas le cas. Pure formule de manipulation. En plus ils persistent à répéter le mensonge que le gars est venu avec une arme (et a traversé la dite frontière avec): elle lui a été donnée à l'arrivée.
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Je vais m'y risquer tout à l'heure (avec du soutien moral) ou demain (là, ce sera solo).... Mais du coup, là, tu m'angoisses. Peut-être est-ce le round de préparation nécessaire avant la version woke du Seigneur des Anneaux (aussi par Amazon)? -
Oui, on sera d'accord, mais outre qu'il s'agit d'une estimation et qu'on ne peut en plus savoir si une grosse part de ce chiffre ne sont pas des estimations de volumes qui, à un moment ou un autre, transitent par la France sans y rester, on soulignera qu'il s'agit là pour l'essentiel d'armes illégales, cad d'armes qui, pour l'essentiel, ne sont pas largement réparties dans la population, mais au contraire concentrées dans un très petit nombre de mains: essentiellement des collectionneurs et geeks d'armes (peu nombreux, avec beaucoup d'armes par tête), des criminels et des terroristes. Une micro population, à l'inverse des USA où l'immense majorité des flingues (plus de 400 millions) sont légaux ont une bien plus large répartition (un tiers de la population US avant le premier confinement, nettement plus depuis); ironiquement, c'est là où la législation sur la possession et le port d'armes est la plus draconienne qu'on voit le plus d'armes illégales, et une part disproportionnelle de la violence par armes à feu.... Un peu comme si les criminels... Ne respectaient pas la loi. Et, où comme dans toute distribution type Paretto, une micro-minorité causait la grande majorité des effets. Sans que, dans cette instance, les lois très strictes sur les armes à feu semblent avoir le moindre impact sur la violence y recourant. Il y a bien sûr d'autres causes qui expliquent la surconcentration de violence armée dans un nombre réduit de zones des USA (moins de 2% des comtés représentent plus de 70% des meurtres par armes à feu... Et dans ces comtés, l'essentiel se trouve dans des zones de quelques blocs urbains), mais c'est assez indicatif. Tout ce que la prohibition fait, c'est limiter l'accès de la chose aux gens normaux, et disproportionnellement à la portion la plus vulnérable, celle qui a le plus de chance d'être exposée au danger régulièrement et d'avoir des délais de réponse minables de la police.
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Et comme il n'y a que peu d'armes en France (encore moins là où ça compte si on pense que l'essentiel des chasseurs avec leurs pétoires à deux coups sont en zone rurale), ça ne changera pas beaucoup le résultat, juste la composition démographique de ceux qui blessent, mutilent ou trucident les autres: opérer sans armes à feu et avec rien de plus sérieux que des couteaux ou des barres à mines avantage les grands costauds vigoureux, les vicieux, ceux qui vivent en bandes et sont habitués à la violence.
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Yep, je crois que, particulièrement en France, on n'a que peu de leçons à donner sur le sujet de la self defence, étant donné qu'on a souvent plus de chances d'être condamnés pour s'être victorieusement défendus.... Que l'agresseur n'en a pour nous avoir agressé. Avec des juges et avocats qui joueront très abstraitement et abusivement de notions comme la "proportionnalité", interprétée pour satisfaire préjugés, préconceptions, ignorance et dogmes politiques. En cette instance, la rage contre l'acquittement de Rittenhouse et la transformation de la conversation en absolue impasse binaire permet de mieux évacuer le sujet principal: ce genre de situations n'aurait jamais pu se manifester si les autorités locales (ville, comté, Etat) avaient été foutues et désireuses de faire leur boulot: maintenir la paix civile et protéger biens et habitants. En l'absence de la capacité, de la compétence, et encore plus d'une réelle volonté de faire cela (sauf autour des bâtiments officiels et des quartiers aisés), il est plutôt naturel de voir des gens essayer de protéger le peu qu'ils ont et faire appel à leurs connaissances pour les aider, ce qui était le cas de Rittenhouse, venu pour assister les blessés (il suivait alors des études d'infirmier et était qualifié et équipé) principalement et aussi faire le planton devant des magasins dans un voisinage où il travaillait et connaissait du monde (la moitié de sa famille vit à Kenosha, dont son père). Les médias s'entêtent à dire qu'il a "traversé une frontière d'Etat", ce qui, quoique techniquement vrai, est une formule volontairement utilisée pour suggérer un long voyage opéré exclusivement pour venir défourailler du casseur (où l'on suggère par divers moyens "des casseurs noirs" sans le dire; une grande partie des hystériques qui hurlent contre le verdict aujourd'hui persistent à croire qu'il a tué 2 noirs et qu'il est un nazillon venu pour motifs racistes).... Alors qu'il vit à 20 minutes de Kenosha. Il y a bien une frontière d'Etat entre les deux, mais essentiellement, c'est un rapport ville-banlieue entre son lieu de résidence et Kenosha. Cette question de la self defence est édifiante: qu'est-ce que les gens sont censés faire si les autorités sont incapables et/ou non désireuses de les protéger et de garder le calme? Se coucher, supplier les casseurs, accepter leur sort et s'écraser? Se laisser casser la gueule ou flinguer en se disant qu'ils sont du bon côté de la morale, tout en appréciant le genre d'articles que le NY Times publiait pendant les émeutes, notamment "In defence of looting" (les arguments en faveur du pillage)? Se rassurer en se disant que "ce ne sont que des dommages matériels", surtout quand plus de la moitié des petits commerçant n'ont pas d'assurance, que ceux qui en ont ne sont pas tous couverts contre de tels faits (les assureurs argumenteront ad nauseam et tricheront, en plus), et que très peu ont des polices qui couvriront suffisamment (plusieurs cas où les simple déblaiement des gravats épuisait déjà la ligne de crédit)? Le niveau de pure malhonnêteté et d'instrumentalisation du discours autour de cette affaire est représentatif de ce qui se passe aujourd'hui, en même temps qu'un cran supplémentaire d'escalade dans la guerre informationnelle au sein des démocraties occidentales: il y a zéro honnêteté à attendre du discours public, ce qui est terrifiant, parce que tout devient exclusivement de la guerre tribale à outrance, et aux USA plus qu'ailleurs. Le fait qu'un "camp" puisse occasionnellement dire la vérité sur une affaire ou une autre n'est qu'une incidence purement circonstancielle.
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2021... des films et peut être des cinémas
Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Pourquoi t'emmerder à bricoler ou essayer de trouver un parapluie avec seringue éjectable: balance la marmite direct à quelqu'un. C'est suffisamment horrible comme ça. Si tu veux vraiment pousser le vice, tu passes à la catégorie supérieure: la Vegemite. Il n'y aura qu'un Australien pour survivre à ça (et encore, pas tous). -
C'est déjà vieux: ça fait un moment que ce slogan a son merchandising sous absolument toutes les formes possibles (T-shirts, mugs, posters, boîtiers de portables, capotes....) et plusieurs chansons dont 3 (toutes faites par des rappers noirs ) ont fait un malheur sur Youtube (qui s'est ensuite empressé de les ralentir, voir d'en bannir certaines.... Tout en laissant tout ce qui contient "Fuck Trump" passer) et sont allées directement en haut des classements de streaming musique (2 au moins passant le nouvel album d'Adèle qui n'en était alors qu'à sa 2ème semaine). "Fuck Joe Biden" devenant "Let's go Brandon" est un bon meme spontané et viral en termes de mécanique pour de telles choses. Mais l'hypocrisie du monde médiatique essaie depuis d'interdire, bloquer, handicaper la diffusion par tous les moyens possibles, y compris, évidemment, en disant que c'est encore un coup de la "white supremacy" et que le slogan est un "hate crime". L'ironie venant bien sûr du fait que ces cris d'orfraies sont poussés par des gens et organisations qui n'ont fait qu'encourager et crier eux-mêmes des slogants équivalents contre Trump, et osent demander en public pourquoi tout le monde est si divisé et "fantasme" sur un deux poids deux mesures dans les médias. Dans l'ensemble, c'est plutôt à crever de rire.... Le seul pour lequel je suis un peu triste, c'est le mec nommé Brandon, le pilote de Nascar victorieux dont l'interview a déclenché toute l'affaire: pendant un moment, il y croyait vraiment... Pov'gars!
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[Séries TV]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
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[Séries TV]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Alors que pour qui s'en rappelle, Walker à l'époque passait déjà pour le degré zéro de l'écriture... Et pourant oui, à côté de l'original, celui-là a réussi à creuser un trou. -
[Séries TV]
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
C'est devenu la norme d'Hollywood, où le "club" des productions s'estime en charge de prophétiser la nouvelle foi, où les actionnaires sont encore en large part des proprios absents (voir pour un possible début de réaction l'affrontement intéressant, en ce moment, entre le CEO de Disney Bob Chapek et les "barons brigands" dirigeant les productions, notamment K Kennedy -vaincue et probablement sur le départ- et Kevin Feige), et où le recrutement des équipes de conception/écriture se fait sur base de quotas de race/sexe/sexualité, mais surtout de fidélité au nouveau credo. C'est en grande partie un paravent pour virer les gens expérimentés devenus trop cher et embaucher à tout va des jeunots cochant les bonnes cases démographiques, mais surtout pas chers, et venant maintenant exclusivement des cursus de "creative writing" des universités (dont 95%, de l'aveu des connaisseurs, ne valent pas tripette: les cursus de création artistique, hors 4 ou 5 grandes écoles, sont juste de l'arnaque), là où, encore récemment, une proportion énorme des meilleurs créateurs hollywoodiens étaient plus des gens qui s'étaient essentiellement éduqués eux-mêmes ou, même si diplômés, avaient bourlingué avant de finir dans des équipes d'écriture. Mais ces newbees fraîchement diplômés sont nombreux, remplaçables (= virables s'ils mouftent) et payés comme de la merde, sauf quelques-uns qu'on met en avant pour la photo. Et il en faut beaucoup avec les impératifs de production des services streaming: des dizaines et des dizaines de films/séries et autres tous les mois, désormais. Mais oui, au final, les seuls bons points de cette série, ce sont Lee Pace (même pas son script, qui est aussi minable que le reste de la série, mais lui en tant qu'acteur) et les visuels: félicitations aux équipes CGI, et un peu moins aux décorateurs. -
2021... des films et peut être des cinémas
Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Tant que tu n'as pas à te faire marteler les burnes à coups de grosse corde par Mads Mikkelsen pour prendre ta décision là-dessus... -
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
De moins en moins de monde regarde, justement, et chaque série/film est désormais perdu au milieu d'un raz de marée permanent de nouvelles productions, sorties en quantités jamais vues à l'ère des grands services de streaming. Le fait est qu'il y a une large part d'irrationalité dans la production américaine (et du coup dans d'autres, par influence du "modèle" US... Qui est encore très réelle) eu égard à certaines caractéristiques du milieu de la production audiovisuelle de ce pays, qui, au final, tourne autour d'un très petit nombre de pôles de décision et de gens, tous très connectés et interdépendants, qui forment une sorte de "club" très endogame et imposent leurs codes à tout le secteur, tout en dictant leurs conditions aux financiers, lesquels sont en partie acquis à ces idées ou prêts à y céder avec le bon baratin et les bons goodies (les soirées, la pub, le glamour, leur nom au générique...), en partie mis en minorité et en partie sous le syndrôme du proprio absent ("on confie le divertissement aux divertisseurs et on voit ce que ça donne"....). Mais dans l'ensemble, la fiction audiovisuelle est en baisse dure: comme la musique, elle a été rétrogradée par les jeux vidéos, de loin le premier secteur du divertissement, d'une part... Et de l'autre, par cet océan de contenus de tous types fournis par des amateurs, des passionnés, des arnaqueurs, des organisations de tous types essayant quelque chose... Et vous-même dans bien des cas: internet sous toutes ses formes absorbe ainsi une énorme portion du temps, de l'attention, de l'investissement émotionnel (= dépendance), de l'imaginaire et des budgets (donations, abonnements...) qui étaient jadis consacrés au cinoche, à la télé, à la musique: youtube, insta, tiktok, twitter.... N'ont pas forcément de gigantesques de centres de production de contenus par des entités majeures, mais des millions de "créateurs" qui font des trucs de toutes sortes, le plus souvent simplement communiquer des visuels de votre cul, de vos journées, de vos repas, de vos fringues, de vos vacances, de vos délires, de vos réflexions, de vos hobbies.... Et à l'arrivée, la bande passante et les portefeuilles du publics restent, malgré leur immensité cumulée, des ressources plafonnées. Wokifier la prod hollywoodienne, surtout de façon si omniprésente, absolue, unilatérale... C'est peut-être juste un facteur d'accélération du déclin par un secteur incapable de s'auto-réformer à force d'entrisme.... Un peu comme les instances militaires françaises dans les années 30. Et la Wehrmacht dans cette analogie, c'est un peu la production d'autres pays, d'un secteur indépendant en cours de développement aux USA.... Et des gens comme PewdiePie, Mr Beast, Logan Paul, Joe Rogan et quelques millions d'autres. -
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Comme indiqué plus haut, c'est éloigné du roman; c'est visuellement puissant, mais pour l'histoire, c'est très éloigné d'Asimov qui, il est vrai, n'écrivait pas une histoire proprement dite avec des personnage "durables", vu qu'il essayait de couvrir une très vaste période de temps. Le résultat est qu'ils ont essentiellement inventé une histoire pour les débuts du refuge de Terminus, inventant des événements, faits, développements, histoires et personnages, ou en composant/recomposant d'autres à partir de brèves mentions dans les livres d'origine. Les indicateurs "woke" sont au plus haut cependant, chargés d'une forte symbolique (pas très subtile): pas que la race ou le sexe des persos soit si importants, mais la direction dans laquelle les choix poussent est évidente et systématique, avec une forte insistance sur la négativité ou la médiocrité des rôles masculins selon les codes hollywoodiens devenus axiomatiques. Je regarde, et je continuerai sans doute encore à regarder, à moins que les profondes déviations et le contenu idéologique deviennent réellement choquants, ou trop attachés aux codes et impératifs des querelles idéologiques actuelles mal déguisés par les oripeaux volés d'une oeuvre originelle qui ne traitait en rien de telles choses. Les deux premiers épisodes sont très beaux visuellement, techniquement bien réalisés, avec un rythme qui n'est pas mauvais pour ce type de récit. Je suis juste un peu fébrile à l'égard de ce que produit Hollywood ces jours ci, avec trop de déceptions, y compris quand ça commence bien ou pas trop mal: ça a plus tendance maintenant à être l'appât autour de l'hameçon: quelques épisodes bons/corrects, parfois une saison... Et la merde arrive en grand après, selon des modes dont j'ai appris à reconnaître les signes avant-coureurs. -
2021... des films et peut être des cinémas
Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Evoqué plus haut: même en évacuant le sujet d'un possible suicide par wokisme, Bond, comme d'autres franchises historiques, doit faire face à son propre succès, d'une part (devenir une source d'inspiration dont les codes ont été copiés ad nauseam et sont devenus des tropes au point de la banalité), et à l'hyper abondance de productions, et d'autres types de contenus, d'autre part. Ce dernier point est le plus problématique: Bond n'est plus qu'un nom parmi d'autres, dans un genre comme un autre, de plus en plus perdu dans une marée constante de produits, là où, même il y a encore 15-20 ans, il était encore un produit beaucoup plus rare et visible, avec peu de concurrence à son niveau de notoriété et de puissance d'image (alors même qu'au début des années 2000, la production ciné/télé était déjà en plein boom et très abondante). Le "zapping" du consommateur est devenu bien plus inscrit dans les comportements, et la fidélité à une "marque" est bien plus fragile: un ou deux mauvais produits, et on va vers quelque chose d'autre, bien plus vite et définitivement qu'auparavant. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas une audience de base encore conséquente qui pourrait s'accrocher et supporter 3, 4 films et/ou séries dérivées, voire même plus, qui ne sont pas au top, voire floppent... Mais il y en a bien moins relativement aux seuils d'audience nécessaires, et cette base hardcore tend à vieillir (= se renouvelle moins vite qu'elle ne vieillit). Ce serait une chose si une production de Bond coûtait dans les 50-60 millions: c'est beaucoup plus facile à rentabiliser, et pour cette échelle de coût, il y a sans doute beaucoup de grain à moudre et une audience suffisante pour longtemps. Mais un JB, ça coûte dans les 150-200 millions à produire (voire possiblement 300 pour celui qui arrive), ces jours-ci, sans même compter le budget marketing (50 à 100% du budget prod EN PLUS), et à moins de devenir un truc beaucoup plus fréquent, de tels budgets sont nécessaires pour en faire un film-événement tous les 2, 3 ou même 4 ans. La viabilité d'un Bond, dans ces conditions, requiert un box office de 600-700 millions AU MINIMUM, rien que pour rentrer dans ses frais, et plus pour intéresser l'investisseur. Un tel résultat ne vient pas juste avec une audience d'afficionados de longue date, qui ont supporté les aléas: il faut le public "normal", et il faut une plus large audience de fans, du hardcore au casual, qui va revoir le film plusieurs fois. -
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
James Bond était encore un produit beaucoup plus rare à cette époque: rappelons qu'entre 2001 et 2015, rien que les USA ont multiplié par 5 leur production films/séries (la population n'a pas augmenté du tout de la même façon, pas plus que le pouvoir d'achat, et le temps d'attention pour les films/séries a largement baissé au profit d'autres secteurs concurrents: non fiction, internet, jeux vidéos...), et depuis avec l'arrivée des services de streaming et de la lutte à mort entre eux qui est maintenant en cours, cette même production de 2015 a encore du être multiplée par 2 ou 3 au moins, rien que pour la fiction. Dans les franchises connues et production "de luxe", anciennes et nouvelles, la quantité a aussi explosé, donc le droit à l'erreur pour des franchises d'un certain âge est infiniment moindre qu'à l'ère pré-streaming, surtout pour le type de films qui ne peut PAS se permettre des échecs ou des demi-réussites: comme pour les Star Wars et Marvels, un James Bond ne peut pas s'offrir une carrière à 300-400 millions de recettes en salle. C'est bien trop peu pour justifier son existence, et c'est l'équivalent de "passé inaperçu" pour un tel label. -
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
J'avais pourtant compris que le film avait eu de très importants (et chers) re-shoots juste avant et pendant la première période de la pandémie précisément parce que les audiences tests avaient TRES mal réagi à la version initiale du film, précisément, disent les méchantes rumeurs, en raison de ce wokisme triomphant que le marketing (depuis des années dans le cinéma et autres secteurs contaminés) appelle "a modern take on the subject". Et apparemment, en anglais tout du moins, les bandes annonces avaient radicalement changé en minimisant/évacuant cet aspect.... Donc là, de ce que tu as vu, c'est pas vraiment le cas? Barbara Broccoli est-elle en train de foutre en l'air l'héritage familial? James Bond a survécu à Moonraker et à l'ère Pierce Brosnan (post Goldeneye), mais la franchise accuse son âge, un vieillissement probable de son audience, la relative banalisation de ses atouts (l'inconvénient d'être le classique: tout dedans devient une trope réutilisée par d'autres) et une avalanche de concurrence à l'ère du streaming et des mégaprods qui pululent.... Un seul film passant vraiment à côté de la plaque et rejoignant la mode actuelle de minimiser, ridiculiser ou dénigrer son propre personnage principal (surtout s'il est mâle, cis, hétéro et -pire crime de tous- blanc), pourrait-il définitivement briser la magie, détourner une masse critique de l'audience hardcore et désintéresser l'audience "normale"? -
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Tancrède a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Merci pour la vision du non lecteur de la série. Pour la complexité et la richesse de l'univers et de ses intrigues, enjeux, personnalités et interactions, suggérées par le film, tu es, sans le savoir, dans l'euphémisme. Pour ce qui est d'un second opus, la chose sera liée à la performance du film sur HBOmax et ses affiliés par régions, parce qu'il est à ce stade douteux que le film se rentabilise en salles, non seulement à cause de l'impact de COVID sur l'économie du cinéma en salles, mais aussi en raison des limites probables de ce style de SF sur le grand public, et du ton "calme" et oppressant de la vision de Villeneuve, et ce malgré un assez bon début ce WE dans les pays où il est sorti. Il ne sera pas payant sur HBOmax (décision de l'an dernier pour tout un tas de grosses prods de la Warner, en réponse au confinement et pour promouvoir la croissance de HBO max), ce qui le handicapera encore plus dans l'esprit des décideurs. Ils ont une série en cours de prod sur le Bene Gesserit, qui sent déjà l'idéologie féministe bien au-delà de la vision de Frank Herbert, mais même si c'est HBO et si Villeneuve est impliqué, donc avec un budget conséquent, on n'est pas dans les mêmes ordres de grandeur. Donc la décision pour un 2ème film va être en suspens pour un moment, à moins que le récent changement corporate autour de Warner/HBO (en partie vendu par Viacom et acquis par Discovery) change la donne et qu'une plus grande propension au risque pour essayer de forcer l'expansion de leur service streaming soit de mise.