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Tancrède

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Tout ce qui a été posté par Tancrède

  1. Aaaaah, Leni et Sergei: quand les idéologies totalitaires savaient se vendre... Je regardais un podcast culturel hier, avec 2 professionnels d'Hollywood qui sont à deux degrés différents de blacklistage: une qui a été complètement mise au banc de ces professions pour cause de désintoxication idéologique (ex-wokiste, qui a pourtant produit quelques gros shows), et un qui est encore dans le business, et a en plus le culot de parler à voix haute, mais sait qu'il est en marge des tafs les plus juteux après, pourtant, avoir été au pinacle de la profession (du moins pour la production télé)... Enfin, pinacle pour un scénariste. Et ce dernier décrivait à quel point la profession, en interne, était authentiquement dirigée par un consensus politique/idéologique très étroit qui souvent entrait pleinement consciemment en contradiction avec les impératifs commerciaux et de satisfaction du public, un producteur lui ayant même dit à voix haute: "on ne peut pas rendre ce personnage intelligent, compétent ou cohérent.... Ca va à l'encontre de la trame narrative voulue dans ce type de productions" (en l'occurrence, le personnage était un islamiste). Après ça, il décrivait comment ces "trames narratives" se retrouvaient dans toutes les séries et films, renvoyant à une vraie doxa établie pour tous les studios et issue d'ententes non seulement dans la profession, mais avec des activistes politiques pros (typiquement les gros lobbies idéologiques) et des membres du parti démocrate (oui, les républicains sont bannis de tout droit de cité dans la prod de fiction depuis les années 80, si bien que ceux qui le sont et y travaillent sont ceux qui arrivent à le cacher; y'avait même une asso informelle à un moment, les "friends of Abe"). Je précise que ce scénariste est un immigrant Pakistanais musulman pratiquant, qui a eu moult problèmes dans la profession non pas sous Bush Jr, mais sous Obama, quand les studios qui tokenisaient diverses minorités, et surtout des musulmans, sous le soit disant fachoraciste Bush, se sont senti débarrassés de toute obligation et ont massivement purgé leurs effectifs de la plupart de ces "groupes opprimés" à la minute où Obama est entré en fonction et où la trame narrative démocrate revenait au fait qu'il fallait bombarder des pays musulmans tout pleins d'islamistes cachés dans tous les placards. Quoiqu'il en soit, il décrivait en détail la façon dont cette ligne politicienne devenue très mccarthyistes sévissait aujourd'hui, de façon ici ouverte et là insidieuse, à tous les échelons des processus de production de fiction.
  2. Y'a pas vraiment beaucoup d'autres séries SW immédiatement en projet à un stade significatif de production, et ce qu'on devine de la volonté de la direction derrière: Favreau et Filoni (avec Lucas à côté) les ont toutes, et y'en a une pour KK (et un statut ambigu pour les réalités derrière Obiwan). Pareil pour les séries animées (surtout après les foirades KK dans ce registre). Après, y'a les projets de films/trilogies (ou autre format multi-film) qui sont annoncés, mais qui doivent pas en être plus loin que l'écriture initiale à ce stade. A voir ce que les guéguerres internes vont décider, autant pour ce qui sera effectivement produit que pour l'ordre de priorité qui en découlera: les productions KK semblent déjà être doucement blackboulées hors du champ de la continuité que Favreau/Filoni établissent, donc marginalisées dans l'univers SW qui se construit sur Disney+. A voir si ça restera le cas. A voir aussi quelles séries seront priorisées, lesquelles seront vite pleinement approuvées et mises en chantier (pour l'instant assez peu du total annoncé), et lesquelles resteront longtemps, voire définitivement, au stade du "development Hell", si commun à Hollywood (l'endroit où les rêves meurent). Surtout quand on a un agenda politique à caser.Et qu'on méprise autant son public que le genre spécifique de fiction qu'on écrit, ainsi que le matériel d'une franchise particulière. Et quand on recrute ses équipes en fonction de critères politiques et démographiques (ce que fait KK). Pire encore, dans cette veine woke de productions, on constate un énorme glissement vers des films/séries où il ne se passe rien, où ça passe son temps entre validation d'ego et épanchements de sentiments niaiseux dégoulinants, et où le coeur de l'intrigue s'apparente plus à un soap opera où l'action et les enjeux deviennent juste des éléments de décoration anecdotiques, faits pour la validation de quiconque est censé être mis en valeur (syndrôme désormais appelé "they are the bestest eveeeer in everything"), cad des personnages mary-suesques servis par un mélodrame très cheap.
  3. C'est pas si tranché: - il y aura un assez grand nombre de séries SW, et il faudra déjà savoir si plusieurs seront diffusées simultanément (cad le même mois, soit la période de base d'un abonnement) ou non. Et une seule de ces séries sera estampillée KK - on parle de Disney+: y'a beaucoup, vraiment beaucoup de contenu chez Disney rien qu'avec le bagage historique et les acquisitions récentes (tout le catalogue Fox, plus National Geographic, plus Marvel et SW, plus ABC, avec en prime Hulu et ESPN achetées séparément ou en formules conjointes), et encore plus à venir. Je ne crois pas qu'une série de l'équipe KK puisse décider à elle seule qu'un client s'abonnera ou se désabonnera. Ca se verra plus à ce qui est pour l'instant encore difficilement connaissable: le temps de visionnage, qui reste à ce jour une donnée propriétaire que les sites de streaming gardent pour eux et les annonceurs et partenaires qu'ils démarchent. Plusieurs sociétés se sont mises à investir lourdement pour pouvoir évaluer ce temps, qui devient la donnée commerciale majeure du marché du streaming, Nielsen en tête, mais c'est pour l'instant encore très incomplet et approximatif, même si les moyens progressent très vite (les premiers bilans un peu fiables sont sortis dans les dernières semaines pour 4 services). Pour les abonnements et la durée d'abonnement moyenne, ça dépendra moins d'une série ou de l'état d'une franchiste tel que vu par les fans, que de ce que le client moyen s'abonne pour voir, soit généralement un cocktail de quelques séries et films, le plus souvent bingés sur la période la plus courte possible avant de zapper vers un autre service, pour une estimation moyenne de 2 abonnements à la fois, 3 au très grand maximum (hors de ceux qui peuvent tous se les payer sans noter la différence de facture). Si 90% des séries SW viennent de l'équipe Favreau, et qu'elles ne cèdent pas trop aux sirènes KK (qui peut aussi, sans décider de leur contenu, avoir une influence: le wokisme est désormais une zeitgeit absolument dominante à Hollywood) pour au final plaire au plus grand nombre, le fait qu'il y ait une ou deux séries venant de l'équipe KK ne changera rien. Elles seront peu vues, serviront de défouloir à la critique, et seront le passager clandestin de l'affaire permettant soit d'occuper KK avant de la voir éclipsée, soit de lui permettre de se maintenir (en entretenant une clique et une clientèle avec les budgets prod/promo) en attendant que les vents changent.
  4. Mentionné plus haut, dans mon post sur l'actualité des guéguerres internes à Lucasfilm: ils en ont rajouté 10 couches en imputant au buzz autour de ces quelques minutes de "Luke CGIwalker" l'échec du lancement de leur cycle comics/"young adult novels" nommé High Republic (du wokisme en page, essentiellement, qui une fois de plus chie sur le matériel et retconne l'univers SW).... Echec que, par ailleurs, ils nient (parce que la contradiction n'existe pas chez les fanatiques religieux) en s'appuyant sur des chiffres de ventes douteux du n°1 de la série principale de comics. Douteux parce que: -effort promotionnel d'un démarrage: beaucoup d'exemplaires sont refilés gratos - une des plaies de l'industrie du comics US, qui en meurt depuis 10 ans: des pratiques commerciales douteuses (ventes forcées de fait) auprès des revendeurs, forcés d'acheter beaucoup d'exemplaires pour diverses raisons là où ils n'en prendraient qu'un - recours au marché contraint et corrompu des ventes scholastiques (bibliothèques, écoles, centres associatifs....) - un n°1 de n'importe quelle série comics, surtout avec une marque comme SW, aura d'emblée un marché captif d'acheteurs/collectionneurs hardcore qui prennent le truc juste parce que, ou en espérant qu'il devienne un collector revendable un jour. L'effondrement entre un premier et un second exemplaire d'une série est donc souvent spectaculaire, même dans des franchises populaires. - tromperie sur les chiffres de vente: ceux qu'on a sont les chiffres de vente aux revendeurs, pas aux clients. Dans les faits, ça veut plus souvent dire qu'un libraire se retrouve avec des masses d'invendus/invendables (non retournables), pas que quelqu'un a acheté et lu Et malgré tout cela, cette série BD de Star Wars (c'est SW bordel) n'a vendu que 200 000 exemplaires, avec les pros du secteur qui pensent qu'au final, pas plus de 30 000 personne ne liront effectivement le truc (et bien moins l'apprécieront). A côté, juste pour illustrer, Demon Slayer, le manga en vogue actuellement, a vendu 80 millions d'exemplaires l'année dernière. Juste pour comparer les tailles de bites. L'industrie du comics US a chuté à tel point que la totalité des séries comics US a vendu moins d'exemplaires l'an dernier qu'un seul numéro/exemplaire de Demon Slayer (pour ceux qui s'inquiètent: One piece est toujours en tête de toutes les ventes historiques de BD... Mais plus pour longtemps, à ce rythme) rien qu'aux USA (si on inclue les ventes japonaises, les comics ricains n'existent même pas sur un graphique). Mais la faction KK proteste, notamment le "story group" sélectionné par KK elle-même, fait uniquement d'idéologues plus occupés sur twitter et dans leurs réseaux de copinages politiques qu'à l'écriture (qu'ils ne maîtrisent pas), à l'univers SW (qu'ils ne connaissent pas et méprisent pour l'essentiel) ou au public (qu'ils méprisent tout autant dès lors qu'ils ne leur servent pas une avalanche de compliments obséquieux). T'es vache... Y'a bien 5 minutes autour de Luke. Mais oui, qu'un tel foin soit fait pour 5 minutes montre bien à quel point il fallait pas grand-chose pour satisfaire et emballer la fanbase et une bonne portion de grand public pas penché sur SW à H24. Donc à quel point leur politique narrative était bien une oeuvre activement anti-SW qui avait légitimement dégoûté ou emmerdé une audience énorme (parce qu'il y a pas eu une grosse polémique anti-luke sur les réseaux sociaux, suite à cet épisode, hors de ces quelques micro-groupes d'activistes) au point de faire très mal à la marque. Et il a fallu quoi pour ces hurlements? 5 minutes de deus ex machina au final sans rien de très spectaculaire, un peu de CGI, et rien de plus. Y'en a qui se sentent fragiles... A moins qu'elle ait des photos de Iger et Chapek à poil en train de sodomiser des bébés, et qu'eux n'aient rien contre elle, elle a aucune chance, ayant elle-même été mise au rebut de luxe (cad, elle a encore du pouvoir et un peu d'autonomie pour produire quelques trucs) parce qu'il est apparemment mal vu de virer une femme à un poste de direction (à ce moment... pourquoi les embaucher?), mais au rebut quand même, dès les lendemains de l'épisode VIII, et surtout après Solo. Et ce alors que Favreau était discrètement amené dans les locaux pour faire une petite série sans ambition qui passait du coup sous le radar hautain et snob de KK (c'est apparemment comme ça que ça s'est passé: The Mandalorian était volontairement low key pour que KK n'y accorde aucune importance).
  5. Aaaah, l'écrivain écossais dont on ne sait quand il est réellement, ou pas, bourré. L'un des meilleurs commentateurs en ce moment sur Youtube.... J'adore ses choix de meme/gifs/extraits vidéos utilisés pour ponctuer telle ou telle remarque, mais je lui reprocherai éternellement d'en avoir abandonné un fondamental ("I smell shyte"). Sinon, un compliment, quand même, sur WW84 (il en faut bien un peu): je rejoins d'autres commentateurs qui, en plus de saluer la présence de Gal Gadot à l'écran, qui aide à faire avaler quelques pilules, applaudissent la performance de Kristen Wiig (Cheetah); personne n'incarne Kristen Wiig à l'écran aussi bien que Kristen Wiig. Elle a le même rôle dans toutes ses apparitions ciné/télé, mais elle le joue bien .
  6. Difficile à dire à ce stade: ils en sont encore, pour la plupart, à tester ce qui marche dans un marché avec encore beaucoup d'inconnues, à claquer des sommes dantesques (que la plupart n'ont pas) autant pour l'infrastructure et son développement (très cher, et plusieurs services/studios n'ont pas encore d'accès mondial, comme HBOMax) que pour la production. Les contenus qui étaient diffusés sur d'autres plates-formes que le studio d'origine (typiquement Netflix et Hulu) sont en cours de "rapatriement" (Netflix vient de perdre plus d'1 milliard d'heures de visionnage/an avec la fin de son contrat pour The Office, de loin la série la plus vue en streaming, qui retourne chez Comcast/Universal/NBC), ce qui va changer quelques lignes de front, et tout le monde jette des milliards dans une avalanche de contenus sans précédent: Disney a annoncé 9 milliards/an de productions sur tous ses sites et structures de prod, pour tenir face à Netflix, et Netflix n'est pas tout à fait sûr de la route à suivre maintenant qu'ils perdent tous les contenus produits ailleurs. Au regard de la faible fidélité mentionnée précédemment, le site de streaming leader de ce marché va commencer à l'avoir moins facile du fait d'un manque de "marques" fortes et établies, malgré quelques très belles réussites et exclusivités qui sont là pour rester (The Crown, Queen's Gambit, Stranger Things...), que les séries continuent ou non. Dans ce contexte, les prix vont refléter autant les attentes et besoins, d'un côté, qui vont forcer à pousser le bouchon pour repayer les énormes dettes accumulées (encore multipliées par COVID, mais déjà peu soutenables avant) tout en garantissant les dividendes, que d'un autre côté, la forte concurrence qui est désormais complètement à l'oeuvre avec l'accélération brutale du virage vers le streaming opéré pendant la pandémie: 1 an sans ciné, plus encore de nombreux mois, voire une autre année, de faibles rentrées, et un avenir très incertain sur l'ampleur future du marché des salles, ont fait vraiment très mal et enlevé très abruptement la seule chose qui compensait jusqu'alors le faible taux de réussite des productions d'ampleur (les 2-3% de blockbusters annuels qui équilibraient les coûts de prod totaux des studios). La forte compression du pouvoir d'achat moyen va aussi se faire sentir, ici en amplifiant drastiquement les comportements de "zapping" entre services. Il est cependant moins probable de voir de notables augmentations de prix mensuels que des changements de formules de diffusion et d'abonnement destinés à "forcer", à divers degrés, le consommateur dans certains comportements: moins de sorties de séries par saisons entières et plus de diffusion hebdo (il y aura toujours un fort contingent qui attendra la fin de saison pour s'abonner un mois ou deux et faire du binge), mais surtout, plus de formules vendues comme "intéressantes" pour s'abonner 3, 6 ou 12 mois (voire plus) en combinaison avec d'autres offres (notamment le package internet pour les studios appuyés par un câblo opérateur, l'abonnement en une fois à plusieurs services pour les studios qui en ont, ou l'abonnement à Amazon Prime, ou des abonnements aux parcs Disney...), plus d'arnaques dans le packaging avec des procédures techniques et commerciales douteuses et lourdes (abonnements dont il est difficile/chiant de s'extraire...). Les chiffres totaux d'abonnements sont pour l'instant en partie douteux, et ceux de visionnage encore plus (pas/peu de techniques d'évaluations, et les sites de streaming gardent ça pour eux et ne publient que ce qui les arrangent, sans détailler): beaucoup d'abonnements sont venus avec des offres commerciales, à tarifs très réduits, voire gratuitement (Comcast, Viacom, Disney, Amazon), pour des durées limitées. Beaucoup de telles offres sont arrivées ou arrivent à échéance, ou encore doivent être renouvelées, ce qui n'est évidemment pas le but de leurs promoteurs, mais là encore, le comportement type du consommateur et ses tropismes sont LE facteur le plus déterminant, tant qu'il en a la possibilité. A noter aussi la concurrence des services gratuits (avec pub), qui aura d'autant plus d'attrait dans le contexte économique actuel, et qui est rendue encore plus compétitive vu que l'abonnement aux services streaming est de moins en moins exempt de publicité, tout en ayant depuis le début autant de datamining.
  7. Pffff, t'y connais rien: à l'époque de Rocky, on dit "je t'aime" en beuglant le nom de son aimée comme un veau, avec la bouche distordue, la face en purée et les lèvres explosées.Ca s'appelle être romantique, bordel! Et maintenant on a quoi? Wonder Woman qui commet essentiellement un viol sur une personne possédée, dans un film sans intrigue ou enjeu, avec un défi final qui ne tient pas la route et une résolution aussi improbable (renoncer à un voeu... Genre un aveugle qui recouvre la vue, un parent aux abois qui nourrit ses enfants, un cancéreux en phase terminale qui veut guérir.... Ils disent "tiens, non, finalement c'est pas moral"?) que facile et mièvrement ridicule: c'est ça le progrès? A coté, Rocky est non seulement réaliste et poignant, mais en plus pas émotionnellement creux..... Et oui, gueuler "Adrienne" avec la bouche en compote et les yeux clos par des hématomes de la taille d'un tournedos, ça fait soudain bien convaincant..... Avec la musique de Bill Conti en plus.
  8. Ouaif, ça, c'est plus facile à dire qu'à faire. Même s'il existait une formule harmonieuse, au final, je ne pense pas qu'il y ait une proportion énorme de profs qui ont la personnalité, l'autorité naturelle et le savoir-faire pour bien gérer le mélange entre débat ouvert/ouverture à la critique, d'un côté, et capacité à toujours avoir le dernier mot/imposer la discipline, de l'autre. C'est toujours ce qui est souhaitable, mais pas tant de gens que ça en sont capables (encore moins si le recrutement est faiblard), et je doute qu'il y ait une formule qui permette de produire ça dans des instituts de formation.
  9. Je suis vraiment pas affûté sur ces trucs : c'est de la chirurgie esthétique pour sûr? Pas juste une combo de mauvais maquillage et d'éclairage qui lui donne un air... Plastique? Pour Gal Gadot, c'est à mon sens pas tellement la "performance" (c'est pas une actrice terrible, et elle a aucune ampleur de registre) qu'elle-même: elle a de la présence et un sourire ravageur et communicatif, et ça passe violemment bien à l'écran. Pour une raison ou une autre, on en a quelque chose à foutre quand elle est là.
  10. Pas besoin d'épiloguer sur l'idéologie (elle est dramatiquement dégoulinante dans l'essentiel de la composition même du film): rien que sur le plan de l'analyse "technique" générale, ce film est une daube. L'écriture, de la construction de l'histoire (y'en a pas) à celle des dialogues (ô mon Dieu), en passant par l'orchestration et le séquençage de l'intrigue ou même juste des scènes, l'écriture en général, donc, ne vaut pas tripette, et constitue sans doute de très loin le principal problème de l'oeuvre. Le CGI/les effets spéciaux sont, de façon très choquante vu l'énormité du budget de ce bouzin (200 millions, plus 100 pour la promotion), assez mauvais, voire parfois franchement pourri (la baston finale avec Cheetah). Les choix stylistiques (quelqu'un a du trouver que Cat's était en fait un bon film et a ressorti un template pour la version finale de Cheetah?) sont discutables, mais, et c'est peut-être très subjectif, je trouve la représentation des années 80 particulièrement mauvaise: caricaturale sur le plan visuel avec absence marquée d'une BO adaptée: c'est quand même très fort de faire un film sur cette décennie sans avoir une floppée de tubes pour faire avaler la pilule du film ou vous faire triper. On peut critiquer bien des choses sur les années 80, mais la musique ne fait pas partie de cette liste.
  11. Pour ceux que ça intéresse, et pour une fois que le LA Times ne publie pas du tabloidisme de bas étage qui essaie de se faire passer pour sophistiqué: https://www.latimes.com/entertainment-arts/business/story/2021-01-18/streaming-services-churn-hollywood-netflix-disney
  12. Taiseux Zéro désir de donner son avis en public et risquer de dénoter de ce qui semble être l'opinion dominante Extrême conformisme et la volonté absolue de l'imposer Sentiment fort de supériorité innée sur tout le monde, et de savoir ce qu'il faut faire mieux que tout le monde L'envie de foutre de la confiture d'airelles et/ou de la cannelle dans absolument tout, sucré ou salé
  13. Pareil: à Ste Croix de Neuilly (je sais pas dans quelle catégorie que tu présentes cela peut rentrer: 2ème, sans doute), où j'ai été du CM1 à la 1ère (Terminale dans une prépa très cotée qui avait une classe de Terminale), je n'ai jamais vu une classe de moins de 36 élèves, et 40 était le niveau le plus fréquent. Un facteur important et aussi souvent sous estimé est la taille non des classes, mais des établissements: les petites écoles à quelques centaines d'élèves (moins de 400), toutes classes confondues, semblent fournir un cadre moins anonymisant/atomisant, si tant est bien sûr que le ratio prof/encadrement vis-à-vis des effectifs ne soit pas trop dégueulasse. Mais là encore, on se rend souvent compte que le contexte social et familial impacte lourdement la capacité de base des élèves, non seulement à l'entrée, mais dans la capacité à rester à niveau (quand il y a un niveau).
  14. T'as jamais été faire une séance de sauna à la suédoise? Ce n'est certes pas avec un martinet proprement dit (plutôt des branchages), mais c'est le même principe. Ca fouette le sang, et ça se fait 100% à poil, et après,, c'est dans la neige et le lac glacé direct, ou t'es une tapette. Comment oses-tu dire que le martinet, c'est HS: c'est du déni culturel! T'as pas honte?
  15. Reporté à la modération: pour les gens comme toi et Shorrky, y'a des forums spécialisés. Ici on a plein d'âmes innocentes, pures et fragiles. Je suis choqué, monsieur! Ici, on évoque la poésie des armes à feu et bombes à fragmentation, la magnificence silencieuse (vue de 10 000m d'altitude) des tapis de bombes sur un tissu urbain aussi bien (pas de jugement) que le lyrisme scientifique des missiles guidés entrant par un trou de fenêtre, le délicat parfum du napalm et la dentelle brodée par Mr Schrapnell, pas vos horreurs décadentes impliquant des martinets sur la trique, ou je ne sais quoi d'autre. Pffff! Y'a des limites à la décence.
  16. 2 des opposants les plus farouches à la façon dont l'immigration récente a été gérée en Suède, et à sa dimension quantitative, sont des réfugiés kurdes: 2 frères, dont l'un est économiste (et s'est penché sur ces questions, notamment la capacité du système social suédois à absorber la masse de migrants des 15 dernières années), l'autre est un philosophe, je crois. Faudrait que je retrouve leurs noms. Il semble que les migrants des années 70-90, nettement moins nombreux et extrêmement bien intégrés, soient parmis les plus vocaux à râler contre le béni oui-ouisme de l'immigration sans frein assortie de relativisme culturel s'opposant à tout effort sérieux d'assimilation (ce serait apparemment "colonialiste" de nos jours). Ah, voilà les deux zozos: https://en.wikipedia.org/wiki/Tino_Sanandaji De ce que j'ai compris, il y a aussi à boire et à manger en Asie de l'est, et notamment des effets générationnels inquiétants, y compris en Chine: beaucoup de jeunes japonais et coréens décrochent avant ou après la sortie des études, nettement plus qu'avant, et semblent démotivés par l'environnement de travail dans leur pays (énormes pressions pendant et après l'école, rythmes de travail tuants, perspective d'avoir à régler l'ardoise de générations vieillissantes beaucoup trop nombreuses par rapport à eux) et en Chine, les récentes générations d'enfants uniques, outre un système scolaire devenu hyper oppressant et stressant, auraient développé des caractéristiques propres qui n'augurent pas forcément de bonnes choses. Ces "petits empereurs" (le terme que j'ai souvent lu) ont à la fois des moeurs similaires à ceux de leurs homologues occidentaux dans bien des aspects, certains sur-développés (narcissisme, démotivation, renfermement sur soi, absence de goût du risque ou de l'entrepreneuriat, conformisme mou, dépression...), et à la fois des spécificités bien chinoises (portent seuls les aspirations de 4 grands parents et 2 parents dont ils seront l'assurance vieillesse, un système scolaire avec un examen final qui traumatise pendant plusieurs années de préparation, une école très oppressante...). Un des multiples traits anecdotiques qui illustrent l'impact indirect du système serait, paraît-il, une chute brutale de la qualité des sports d'équipe, par comparaison avec les sports individuels. Une chose qui se reflèterait aussi sur la capacité au travail collaboratif et à l'échange (productif), à la conversation, comme si certains traits de l'éducation chinoise (qui encourage peu la pensée non conformiste ou créative, la capacité au débat argumenté hors de clous très restrictifs...) se conjugaient aux changements de moeurs/mentalités pour un double effet kiss cool qui ne sera peut-être, dans le temps, pas très apprécié dans le pays. Ca, bien qu'encore assez limité en proportion du nombre d'étudiants/écoliers, c'est un changement récent qui a des aspects spectaculaires dans sa croissance: tout le monde semble chercher à échapper à l'EN.
  17. Difficile de suivre le Game of Thrones quotidien, mais suffisamment de trucs émergent: KK doit encore avoir du jus pour rester en place et mener quelques projets avec son équipe (une série SW, des comics, et au moins une série fondée sur des romans fantasy d'une activiste noire), mais Favreau et Filoni semblent avoir suffisamment de coudées franches pour s'affirmer un peu plus. Derniers micro-combats dans la guéguerre permanente: - la position de Gina Carano, dont le perso dans The Mandalorian a gagné une certaine popularité: elle n'est pas très woke et a déjà eu plusieurs "procédures d'inquisition"/cancellations tentées en ligne. Favreau et Filoni l'ont, de moins en moins discrètement, couverte face à la KK brigade et à l'inévitable mix lâcheté/idéologie des décideurs marketing. Dernière campagne/série d'attaques en date: la semaine dernière. Et Carano semble toujours non seulement dans la série, mais en lice pour un premier rôle dans une des séries SW à venir (Rangers quelque chose, je crois) - le lancement d'une série de comics et romans par la faction KK (The High Republic): annoncé depuis longtemps, cet ensemble a été lourdement promu, avec sélection des "ingrédients" fondée sur l'église wokiste; un aperçu du "tableau noir" initial listant ce qui devait figurer dans la trame de tous les romans/comics, était apparu l'année dernière, et c'était pas triste, outre le fait qu'il est lamentable de chercher à composer une histoire avec une liste de course. Mais aussi avec une sélection des auteurs, dont le premier critère de choix semble avoir été la case démographique qu'ils remplissent (pas la case idéologique: il n'y en a qu'une). Résultat, malgré des procédures commerciales douteuses (méthodes diverses de vente forcée auprès des marchands de comics et autres libraires), une lourde promotion, des effets d'annonce tonitruants (et mensongers) et des "ventes scholastiques" (bibliothèques, écoles, centres sociaux) passant par des réseaux d'entraide souvent très politisés, les chiffres ont été très mauvais, et les chutes de vente après le démarrage encore plus spectaculaires. Qu'a fait l'équipe KK? Elle l'a blâmé sur Favreau et Filoni qui seraient coupables d'avoir, au même moment que le démarrage des ventes, lâché le dernier épisode de la saison 2 du Mandalorian, avec évidemment les 5 dernières minutes qui furent les seules qui comptèrent. Peut-être est-ce vrai (j'en doute: la saison avait son programme depuis longtemps) et il s'agit d'un acte de guéguerre, mais il s'agit surtout d'une équipe de travail qui ne peut pas admettre ses fautes et sa nullité, accusant d'autres de lui avoir volé un élan et une place sous les projos qu'ils n'ont jamais réussi à avoir par eux-mêmes, pour commencer. Mais en attendant, KK reste aux commandes de plusieurs projets, dont certains très chers, et donc reste en position de mener la guéguerre interne. Rappelons qu'elle est une insider parmi les insiders, de par sa carrière depuis les années 70 et de par la position de son mari. Et à Hollywood, une bonne partie de ce qui se fait est décidée par "le système" et ses insiders, cad la capacité de pression d'individus, groupes et organisations autres que les studios et diffuseurs, et souvent à l'intérieur même des studios et diffuseurs. Ces réseaux d'amitiés et d'entraide, mais aussi de contrainte et d'obligations mutuelles, voire forcées, ainsi que les 3 "talent agencies" (qui règnent sur Hollywood), ont vraiment beaucoup de pouvoir qu'il est difficile de décrire et appréhender en quelques phrases simples.
  18. Déjà, il faudrait poser un premier niveau de nuance sur "le privé": il peut y avoir de fortes différences entre du privé sous contrat (selon diverses modalités) ou purement indépendant, entre du privé à but lucratif ou non, ou même du "lucratif modéré" et des écoles assujetties à des fonds d'investissement mondiaux non attachés au domaine. Mais ce genre de militants ne fera jamais de tels distingos, ou même plus généralement le simple constat qu'il peut y avoir du privé et du public mal gérés: ils ramèneront tous à l'essence et au "système". Sans doute pour cela que je suis instinctivement partisan d'un pluralisme concurrentiel dans les fondations même d'un système éducatif, contre l'émergence de monopoles/oligopoles (privés ou publics, rien à foutre) qui créent inévitablement leurs propres "mammouths" dont la capacité d'autocorrection et de réforme disparaît illico pour longtemps.
  19. J'ai formulé rapidement (flemme de faire un long truc), c'est vrai: l'intention était juste de poser un bémol quand la source n'est ni une analyse journalistique (si ça existe encore) ou même un média avec un biais partisan, mais une organisation très activiste. Dans ce débat complexe, la première faute est de se reposer sur l'angle "privé ou public", avec les deux présentés comme purement antagonistes et incompatibles, ainsi que comme des blocs immuables par essence qu'on peut parer, de façon partisane, de vices et/ou de vertus intrinsèques. La seconde consiste à décontextualiser autant que possible (d'une société donnée, d'un endroit donné, à un moment donné) pour parler en vastes abstractions qui deviennent d'autant plus manipulables pour avancer sa position.
  20. Intéressant, mais l'article est très fortement partisan et plus qu'occasionnellement de mauvaise foi, se focalisant sur les points qui l'arrangent et n'ayant qu'un angle de vue qui refuse obstinément la légitimité même de tout autre modèle que celui pour lequel il milite, sans remettre en cause les lourds problèmes qu'il cause (et les problèmes de principes). Les militants du monopole éducatif public et de syndicats idéologisés sont les mêmes partout...
  21. Retour des armes blanches dans les unités d'intervention?
  22. Aaaah, oui. Le participant de plateaux télé, télé réalité et autres shows assimilables. Une espèce bien méprisable.... Mais difficilement résumable en un mot aussi simple, culturellement implanté et parlant que "porc". Mais que fait l'Académie Française?
  23. Ooooooohhhhh! Trop meugnon! Adorable à cet âge là... Et après, il nous fournit du bon jambon à l'os, fait maison: quel animal parfait! Je veux bien que la comparaison soit insultante, mais j'en ai pas d'autre en tête qui marche avec l'image d'une bataille de boue/merde. C'est frustrant!
  24. Entièrement d'accord, c'est un scandale! les golfeurs ne devraient JAMAIS recevoir de médaille. Sérieusement, des tenues de glands et des lauriers pour quoi? Marcher sur une pelouse pendant des plombes et occasionnellement taper dans une balle à l'arrêt? Le golf n'est PAS un sport: il faut que la population se réveille et s'indigne! Sinon, pour les derniers gestes de Trump: quelle que soit l'utilité qu'il ait pu avoir en faisant tout ce que les politiques font, mais d'une manière outrancière, et en soulevant une indignation débile accompagnée de réactions mccarthyistes, ce faisant révélant le système d'une façon plus visible que jamais, il a fini de s'abîmer dans le ridicule histrionesque dont il a abusé.... Et n'aura aucune qualité rédemptrice à mes yeux à moins qu'il ne franchisse le Rubicon et n'amnistie Assange/Snowden et quelques autres, et fasse au moins le geste symbolique de fermer Gitmo (ce sera sans doute immédiatement annulé, mais le geste restera). Rien que voir les ordures comme Brennan (qui appelle maintenant à des purges staliniennes), Hayden et consorts hurler et se contortionner, ains que tous les ex-barbouzes devenues des habitués des plateaux télés pour dire que Poutine avait personnellement recruté Trump dans les années 80n (ou peu s'en faut), ça vaudrait le coup. Tous ces gens, droite, gauche et girouettes, sont des porcs, et quoi de plus marrants que de regarder des porcs dans une bataille de boue et de merde?
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