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Tout ce qui a été posté par Rochambeau
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Après les émeutes à Madagascar, les appels au dialogue se multiplient Le bilan des émeutes et des pillages qui ont secoué Antananarivo depuis lundi 26 janvier, en marge des manifestations contre le président Marc Ravalomanana, un homme d'affaires prospère accusé de tendances autocratiques, s'établit à au moins 34 morts. Au lendemain d'un premier bilan faisant état de deux morts, celui-ci a été réévalué à la hausse après la découverte, mardi, de quelque trente corps calcinés dans les décombres d'une galerie marchande. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a lancé un appel "à l'unité nationale et au dialogue" en direction de l'opposition et de son chef de file - le jeune maire de la capitale, Andry Rajoelina. "J'appelle la communauté internationale, ainsi que les églises à tout faire pour que les deux parties se rapprochent", a-t-il déclaré. "Si on y arrive, je promets que les troubles s'arrêteront rapidement", a ajouté le chef de l'Etat. "Il n'y aura pas de réunion ou de dialogue tant que les militaires qui ont tué (...) n'auront pas rendu des comptes", a répliqué M. Rajoelina, qui n'en a pas moins annulé toute nouvelle manifestation. L'appel au dialogue du chef de l'Etat a conduit les Occidentaux à tenter une mission de médiation. A l'issue d'une réunion de diplomates, mardi matin à l'ambassade d'Allemagne à Antananarivo, ils ont proposé d'organiser "une rencontre en terrain neutre, c'est-à-dire dans une ambassade", entre le chef de l'Etat et son principal adversaire, selon une source diplomatique anonyme. LES AMÉRICAINS EN POINTE Il faut trouver "une sortie pacifique et durable à la crise actuelle", a indiqué dans un communiqué publié mardi le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, à l'issue d'un entretien téléphonique avec le président Ravalomanana. Si les Américains apparaissent en pointe dans la tentative de résolution de la crise, la France ne veut pas être en reste pour des raisons héritées de l'histoire. Madagascar - la quatrième île au monde par sa superficie - est une ancienne colonie française. Elle doit d'ailleurs accueillir en 2010 le sommet de la francophonie. Plus de 20 000 personnes y résident qui détiennent un passeport français (dont la moitié environ de binationaux). Une partie de l'industrie du tourisme de la Grande Ile est contrôlée par des intérêts français. Et c'est aussi à Madagascar que la coopération française est la plus active en Afrique subsaharienne. Les besoins sont importants pour ce pays essentiellement agricole, dévasté en 2000 et 2004 par des tornades. Selon les estimations de la Banque mondiale, sept habitants sur dix vivent avec moins d'un dollar par jour. La solidité de ces liens contraste avec des relations diplomatiques délicates. La France n'a plus d'ambassadeur à Madagascar depuis l'été 2008 et la demande du rappel de celui qui était en poste, Gildas Le Lidec, soupçonné d'avoir "le mauvais oeil" par le chef de l'Etat, réputé très superstitieux. Le nom d'un successeur a été proposé à M. Ravalomanana mais sans réponse à ce jour. Dans ce contexte, les autorités françaises ont demandé à leurs ressortissants de limiter leurs déplacements et de constituer des provisions alimentaires. Les lycées français sont fermés. Paris a également placé Madagascar parmi les destinations à éviter. Les Occidentaux redoutent que la situation se détériore. Selon des informations parcellaires, les troubles du début de semaine ne sont pas limités à la capitale. Des scènes de pillage et d'émeute ont eu lieu en province, qui ne visaient pas seulement des entreprises contrôlées par le chef de l'Etat ou des magasins distribuant des produits de marque lui appartenant. Jean-Pierre Tuquoi Source : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/01/28/apres-les-emeutes-a-madagascar-les-appels-au-dialogue-se-multiplient_1147578_3212.html
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La Chine avertit les USA qu’elle pourrait bientôt cesser de financer leur dette Les USA ne doivent pas espérer se sortir de cette crise en empruntant sans limite, car la Chine n’est pas prête à continuer ad vitam aeternam à recycler ses dollars sous forme de bons du Trésor, avertit le China Daily, un quotidien en langue étrangère contrôlé par le Parti Communiste. La Chine s’irrite visiblement du risque croissant de la chute de la valeur des bons US, et lance des menaces à peine voilées : « toute négligence sur la gravité de ce problème causerait de graves difficultés à la fois pour le débiteur et le créancier. » Les clés du Trésor [1] Editorial China Daily, 17 décembre 2008 L’augmentation des acquisitions de titres du Trésor américain par la Chine ne devrait pas être interprétée comme une approbation de l’éventualité que les États-Unis puissent se sortir de la crise financière actuelle en empruntant. Toute négligence sur la gravité de ce problème causerait de graves difficultés à la fois pour le débiteur et le créancier, en particulier au moment où l’économie mondiale est confrontée à la pire crise depuis des décennies. Après avoir remplacé en septembre la position qu’occupait le Japon de premier détenteur étranger de la dette du Trésor américain, les données en provenance des États-Unis montrent que la Chine a encore renforcé sa position en achetant 65,9 milliards de titres américains en octobre. Détentrice de façon permanente de 652,9 milliards de titres du Trésor américain, la Chine montre ostensiblement qu’elle considère ces prêts comme un moyen convenable d’utiliser ses 1 900 milliards réserves de change. Toutefois, l’appétit apparemment accru du pays à l’heure actuelle pour les bons du Trésor américain n’indique pas que ceux-ci seront un bon investissement à long terme ou que le gouvernement des États-Unis continuera à dépendre des capitaux étrangers. Le gonflement de l’excédent commercial de la Chine, créé non pas par une accélération de ses exportations, mais par un déclin rapide des importations, et par l’afflux d’investissements étrangers directs - qui reste énorme malgré un ralentissement - ont ajouté des dizaines de milliards de dollars US dans les réserves de devises durant ces derniers mois. Ne disposant que de peu d’options pour investir ses réserves croissantes de façon sûre et rentable, la Chine pourrait donc devoir acheter plus de titres du Trésor américain, en dépit de ses doutes grandissants sur le fait que ces titres puissent encourir de lourdes pertes plus tard. Outre les conséquences néfastes que la réduction des achats de bons du Trésor des États-Unis aurait sur les marchés mondiaux, il serait également peu opportun de les vendre avant que l’économie mondiale n’ait pu retrouver sa stabilité. Si les pays créanciers arrêtent de recycler aux USA les dollars qu’ils ont accumulés, l’élévation des taux d’intérêt aux Etats-Unis compromettrait les efforts du gouvernement pour renflouer les institutions financières en difficulté et les entreprises. En ces temps de crise, accroître les dépenses du gouvernement financées par des capitaux étrangers peut s’avérer nécessaire pour éviter le pire. Pourtant, au moment où de plus en plus de pays créanciers lancent leurs propres politiques de relance pour stimuler la demande intérieure, le gouvernement des États-Unis ne devrait plus s’attendre à un flux continu de capitaux étrangers à bas prix pour financer les uns après les autres ses plans de sauvetage massifs. Le fort appétit manifesté en ce moment par l’étranger pour les bons du Trésor ne devrait pas être interprété par le gouvernement des États-Unis comme une preuve solide de leur valeur à long terme. Au lieu de cela, il devrait se lancer dans une course contre la montre et entreprendre les réformes douloureuses mais critiques qui sont nécessaires pour relancer son économie avant que de cette demande ne décline dans un proche avenir. Source : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2421 http://www.chinadaily.com.cn/opinion/2008-12/17/content_7313063.htm
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Une guerre franco japonaise en 39 40 ?
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de Charles XII dans Uchronies
l'aéronautique coloniale d'Indochine http://aviation-ancienne.forumactif.com/1930-annees-1950-f65/l-aeronautique-coloniale-d-indochine-t4909.htm -
Un officier honnête Début juin 1940, des parlementaires souhaitant continuer le combat à partir de l’AFN sont embarqués sur le Massilia qui traverse la Méditerranée et accoste au Maroc, à Rabat. Parmi eux, Georges Mandel. Député, ancien Ministre et accessoirement Juif, il avait été l’un des rares à avoir compris, et à le dire haut et fort à l’Assemblée, QUI Hitler était réellement. Mais la situation change entre le 17 et le 25 juin. Pétain prends le pouvoir, et demande l’armistice qui est signée le 22 avec les Allemands et le 25 avec les Italiens. Ces «bellicistes" deviennent gênants et il convient donc de les neutraliser. Mandel et Daladier peuvent descendre du bateau mais leurs bagages et les autres parlementaires sont consignés à bord. Lorsque, le 27 juin, les parlementaires sont autorisés à débarquer, Mandel est mis en état d’arrestation. Le 17 juillet une information pour complot contre la sûreté de l’Etat est ouverte contre Mandel sur la demande de Weygand devant le tribunal militaire, à la suite d’un rapport de Noguès prétendant qu’il avait demandé la venue de deux émissaires anglais. Un télégramme adressé par Weygand à Noguès, le 8 juillet, donne le branle : (…) faites ouvrir immédiatement devant le tribunal militaire de Casablanca une information contre X pour atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat. Cette information pourra être transformée dès la clôture de la session parlementaire par (sic) une information visant expressément M. Mandel. Ce genre de procédure peut mener directement à une condamnation à mort. Mais un officier honnête, le lieutenant-colonel Henri Loireau, rend le 7 septembre une ordonnance de non-lieu, en contradiction flagrante avec les désirs, et probable avec les instructions, de sa hiérarchie. Détail piquant : Figurent au dossier deux télégrammes en chiffre du consul d'Angleterre au Maroc, qui contiennent peut-être, est-il écrit, la preuve que Mandel a sollicité une entrevue avec le ministre anglais de l’Information, Duff Cooper, et le général Gort, Gouverneur de Gibraltar, de passage à Rabat à ce moment la... mais ils ne sont ni ne seront déchiffrés ! Passant outre à la décision de Loireau, d’ailleurs durement sanctionné dès la semaine suivante, le gouvernement fait casser son ordonnance puis la cour suprême de justice, installée à Riom depuis le 12 août est saisie du dossier, et Mandel ramené en France par avion le 10 septembre. Mandel a-t-il couru en cet été le risque d’être condamné à mort et exécuté ? C’est une évidence et, en sauvant son honneur au prix de son gagne-pain, Henri Loireau a œuvré aussi pour celui de la France. Un élément de preuve permet de l’établir : Les mémoires de Reynaud, dans leur première version, la plus fiable, font état d’une confidence de Mandel à l’auteur : il tenait de Loireau que sa hiérarchie lui avait demandé de rendre un arrêt permettant une condamnation à mort. Le lieutenant-colonel Henri Loireau, qui a gâché sa carrière et peut-être risqué pire par honnêteté intellectuelle à une époque ou nombreux étaient ceux qui se couchaient, mérite qu’hommage lui soit rendu. Hélas, pas un mot de lui sur Internet. Si quelqu’un ici a des détails sur sa carrière, bienvenue. Source : «Georges Mandel ou la passion de la République», de Bertand Fauvreau, Fayard, 1996 et commentaires de François Delpla sur le sujet. Source : http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/les-collaborations-f34/un-officier-honnete-t4640.htm
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Déjà un professionnel n'est pas infaillible, on sait notamment, qu'il est dure de maintenir l'ordre dans une troupe pour empêcher les débordements ... alors imaginer un groupe civile sans entraîment, sans cadre, etc ... :-[ . En plus si on fait ce genre de chose, il faudra encore une fois plancher sur une réglementation et une instution de régulation (Bref, argent jetée par les fenêtres, pour un résultat hasardeux ...).
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Armer des civiles est sans doute la pire chose à faire ... comment vont réagir ces pseudo-milices face à une situation semblable à Bombay ? Qui nous dit que dans ces milices il y a pas des groupes extrêmiste ? (de tout bord) Qui attendent ce genre d'évènement pour faire leur grand show ...
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Le numéro 253 est consacrée à la relation France-Irlande : « Un brave de plus ». La carrière militaire de Theobald Wolfe Tone, héros du nationalisme irlandais et officier français, 1796-1798 Theobald Wolfe Tone (1763-1798) est un des héros les plus vénérés de l'histoire du nationalisme irlandais. En 1796, persuadé que seule une révolution armée peut aboutir à l'émancipation de son pays, il se rend clandestinement en France où il devient officier et adjudant-général du général Hoche. Sa présence héroïque lors des tentatives françaises de débarquement en Irlande, sa condamnation à mort en novembre 1798 et son suicide dans une prison en feront un martyr de la liberté, « panthéonisé » par ses compatriotes. La publication en 1826 d'un journal éloquent et touchant le révèle comme chroniqueur habile des campagnes du Directoire et de la vie quotidienne dans l'armée française, « l'école de la nation ». Dès son enfance, il avait rêvé d'être soldat et, jusqu'à son dernier souffle, il portera avec fierté et audace son uniforme d'officier français. Pourtant, sa carrière militaire demeure un chapitre inconnu de l'histoire française. Suite : http://rha.revues.org/index4602.html
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turquie La Turquie
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Sarah Palin est Sarah Palin ... Juste une marionnette pour rassurer la branche dure du parti ! McCain c'est diffèrent. http://www.washingtonpost.com/wp-srv/politics/campaigns/wh2000/stories/mccain082499.htm http://findarticles.com/p/articles/mi_qa3827/is_199909/ai_n8855062 http://www.votegopher.com/issue.php?issue=14&can=3&pid=4 Où ai-je dit le contraire ... O0 Mais celle-ci n'a pas plus d'influence que dans d'autres pays démocratique occidental ! Par exemple la France est bourré de réfèrence chrétienne (Culture, moral judéo-chrétienne encore bien vivace etc...) pourtant cela n'empêche pas celle-ci d'être un république laïque ... Et je m'arrête là aussi ... -
turquie La Turquie
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas du tout à fait McCain est certes un opposant à l'avortement sauf en pour cas de viol, d'inceste et d'atteinte grave à la santé de la mère. Ensuite prendre l'exemple de McCain alors qu'il a fallu qu'il compose avec le courant le plus dure de son parti ... qui le méprise (ils ont préfèré Hillary Clinton à lui). C'est légèrement exagérer la chose ... Bush a utilisé l'argument religieux pour avoir plus facilement le soutien de la population (80% des Américains se disent croyants). -
turquie La Turquie
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sais comment le débat a tournée vers ce sujet ... mais oui, les Etas-Unis d'Amérique est un pays laïque. Malgré les nombreuses référence envers la religion chrétienne, comme le serment des présidents américains sur la Bible et autre citation/devise sur le pays. C'est surtout que cette laïcité a pour motivation la tolérance vis-à-vis de toutes les religions. L'influence de la religion, mouais ... les religions n'ont pas plus d'influence aux Etats-Unis que dans tout autre pays démocratique ... (souvenez-vous de la Bible agité par Boutin) En France aussi je peux trouver des endroits ou l'église influence grandement les mouvements anti-avortement (qui grandit chez nous) et des cas ou le médecin refuse de pratiquer l'opération. -
La Wehrmacht
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de Mani dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Le problème avec un sujet comme la shoah par balle, c'est qu'on a pas de chiffre concret ... sans parler de la participation active des populations local à ses pogroms (qui flue grandement la réelle implication des allemands dans cette affaire) . -
L'Angleterre veut réguler les contenus d'internet
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de probus dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sens que si on veut continuer cette discution, il faut aller içi : http://tmor.leforum.eu/t217-Le-clip-de-Justice.htm Il y a de trés bon poste de PolluxDeltaSeven sur la violence. Ah oui, pardon G4lly : http://tmor.leforum.eu/t245-Bienvenue-en-Chine.htm -
L'Angleterre veut réguler les contenus d'internet
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de probus dans Politique etrangère / Relations internationales
Les pseudo arguments comme lutter contre la violence et la pornographie, me fait doucement sourire. ^-^ Surtout quand on sait que le programme le plus violent sur nos média est justement les journaux télévisés nous décrivant avec de nombreux détails les crimes et autres ... et bien sur, au nom de la liberté de la presse ! @ pascal, Franchement, ce n'est pas internet qui a inventé le suicide ... il y a déjà une littérature bien fournis pour comment faire un bon suicide, donc il faut aussi interdir "Les Souffrances du jeune Werther" de Geothe ? Ou encore interdir la diffusion le tableaux "Le suicidé" de Édouard Manet ? Ou encore "L’Origine du monde" de Gustave Courbet car trop pornographique ? Mettons nous bien en tête que la violence et la pornographie font partie intégrante de l'Homme, que se soit a travers le sport et l'acte sexuel. -
Retour au Japon d'avant ?
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Sans doute, à cause du budget de 88.548 milliards (718 milliard d'euro)de yens adopté le mercredi 24 décembre en conseil des ministres, qui doit encore être voté en janvier par le parlement. C'est tout même un budget de 38 milliard d'euro, en plus c'est une armée qui renouvellait régulièrement son équipement, je crois que cela aura des répercussion a long terme. La marine japonaise s'impliquera contre la piraterie en Somalie Des navires de l'armée japonaise interviendront au large de la Somalie pour lutter contre la piraterie maritime. Une première mission de police depuis la Seconde guerre mondiale pour les forces "d'autodéfense" japonaises. Le Premier ministre japonais Taro Aso a donné l'ordre vendredi de préparer l'envoi de navires de guerre au large de la Somalie pour lutter contre la piraterie, a annoncé le ministère de la Défense. "(M. Aso) m'a demandé d'accélérer les préparatifs afin que les Forces d'autodéfense puissent prendre des mesures contre la piraterie le plus tôt possible", a dit aux journalistes le ministre de la Défense Yasukazu Hamada, utilisant le nom officiel de l'armée au Japon. Le Japon a toutefois une marge de manoeuvre étroite en raison de sa constitution pacifique héritée de la Seconde guerre mondiale, qui stipule que la marine ne peut protéger que les navires battant pavillon japonais ou transportant des ressortissants japonais. Selon l'agence de presse Kyodo, le gouvernement pourrait dès janvier émettre un ordre de "mission de police maritime" en accord avec la loi sur les Forces d'autodéfense. Les patrouilles pourraient débuter en février. Il s'agirait de la première mission de police de la marine japonaise à l'étranger depuis la fin de la guerre. Le Conseil de Sécurité de l'ONU a adopté une résolution appelant les Etats à lutter contre la piraterie au large de la Somalie et un nombre croissant de pays, dont la Chine, ont déjà annoncé l'envoi de navires de guerre pour protéger les cargos traversant le golfe d'Aden, sur la route du canal de Suez. Deux destroyers et un ravitailleur de la marine chinoise doivent partir vendredi à destination de la Somalie pour la première mission militaire de la Chine loin de ses eaux territoriales. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-la-marine-japonaise-s-impliquera-contre-la-piraterie-en-somalie-5924.asp?1=1 Taro Aso a vu aussi sa cote de popularité chuter -
victoires et défaites coloniales
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
Les guerres Néo-zélandaises - Premières hostilités La prise de Kororareka C'est en 1845, exactement 5 ans après la signature du Traité de Waitangi, que les premières hostilités ont été déclenchées à Kororareka. Dans cette ville il y avait un peloton du 96ème Régiment. Avec le navire "Hazard" il y avait au total 140 soldats et marins en place. Pourtant, personne ne s'attendait à des problèmes. Le matin du 11 mars 1845 Hone Heke Pokai, Chef du tribu Ngapuhi de Northland, s'unit à un autre chef, Te Ruki Kawiti, pour passer à l'action. Hone Heke avait auparavant, en trois occasions différentes, abattu le mât où l'Union Jack était levé ceremonieusement chaque jour. La première fois le 8 juillet 1844, la deuxième fois le 10 janvier 1845 et la troisième fois le 19 janvier 1845. Malgré ces actes de Heke, les Britanniques ne pensaient pas du tout qu'une guerre était en train de se préparer. Hone Heke avait été parmi les Chefs à signer le Traité. Heke et Te Kawiti n'étaient pas contre le maintien de bonnes relations avec les Européens, mais ils avaient été vite déçu par ce qu'ils ressentaient comme l'oppression du Gouvernement et par la disparition rapide de la terre Māori. Certains Européens faisaient commerce de la terre sans le consentement des Chefs. Tous les Māoris étaient maintenant bien armés de mousquets, et les colons dans l'extrême nord du pays furent les premiers à ressentir la colère Māori. La première attaque à Kororareka est connue dans l'histoire comme "The Flagstaff War" (La guerre du Mât). Les Britanniques furent pris complètement par surprise. Ils se trouvaient surpassés en nombre, à 4 contre 1. Pendant la lutte féroce, la réserve de minutions des Britanniques explosa soudain, propageant le feu aux immeubles proches. Sans minutions, et les Māoris tenant bon, les Britanniques battirent en retraite jusqu'aux bateaux ancrés dans la baie. Depuis le navire "The Hazard", le Lieutenant Philpotts ordonna le bombardement de Kororareka. En réponse au bombardement, les Māoris pillèrent la ville. Il est intéressant de noter que beaucoup de Māoris avaient adopté la foi chrétienne, et n'avaient rien contre l'église chrétienne. Heke lui-même était devenu chrétien, et pour cette raison ni l'église anglicane, ni l'église catholique de Kororareka ne furent détruites par les Māoris. Lorsque la bataille fut calmée, l'évêque Selwyn ( premier évêque anglican nommé en Nouvelle Zélande ) et un autre pasteur, allèrent en ville pour parler avec Heke et Te Kawiti. Ils furent reçus chaleureusement et avec respect. Les colons d'Auckland entendirent parler de la prise de Kororareka quelques jours plus tard. Ce fut la panique générale - Kororareka étant la 5ème ville de Nouvelle Zélande. Beaucoup de colons vendirent rapidement leur terre à moindre prix, et quittèrent le pays immédiatement. Auckland fut placé en état de défense, en attendant l'arrivée des troupes de renfort d'Australie. Le 22 avril, 215 soldats du 58ème régiment sont arrivés à Auckland. Ils ont aussitôt repris la mer pour Kororareka. A leur arrivée ils ont commencé par une marche de 15 miles à travers la brousse jusqu'à Puketutu, "pa" (village Māori fortifié) de Heke. Il leur fallut quatre jours pour y arriver. Heke était en train de construire son nouveau pa de Puketutu, mais des disputes fréquentes avec la tribu voisine, une tribu pro-gouvernementale, retardaient l'achèvement des fortifications, et un des côtés du pa n'était pas terminé. Malgré la faiblesse du pa, Heke et son allié Kawiti étaient déterminés à se battre contre les Britanniques. En arrivant, les soldats britanniques ont commencé par attaquer le côté faible du pa. Alors qu'un groupe de soldats avançait pour attaquer le pa et Heke, qui se trouvait à l'intérieur, Kawiti et ses guerriers ont soudain surgi de la brousse avoisinante, prenant les soldats à revers, et attaquant leurs lignes arrières. Les soldats furent obligés de battre en retraite, après avoir perdu un quart de leurs effectifs. Une fois de plus, Heke et Kawiti avaient gagné la bataille. Cependant, Puketutu fut la dernière grande bataille rangée, au Nord, entre les Māoris et les troupes britanniques. Après Puketutu, Heke est retourné à son ancien pa de Te Ahauhu. Mais, un jour qu'il il en était absent, les chefs pro-gouvernement Te Taonui et Waaka Nene ont pris Te Ahauhu. Heke, blessé, n'a pas réussi à reprendre Te Ahauhu. Malgré leur victoire, les Māoris se sont rendu compte qu'un combat rangé contre des soldats bien organisés était risqué. Le Māori était très efficace et plus à l'aise dans les raids surprise et les embuscades. Source : http://history-nz.org/french/freguerres1.html -
L’économie française a au moins un cadeau : la consommation des ménages La consommation des ménages a progressé en novembre, profitant de la baisse des prix. Mais cette légère embellie ne permettra pas d’éviter le recul du PIB au 4e trimestre, préviennent les économistes. Il y a au moins un cadeau au pied du sapin, pour l’économie française. Après un mois d'octobre en baisse (-0,5%), la consommation des ménages a rebondi en novembre, de 0,3%, a indiqué mardi l'Insee. « Au plus fort de la tempête, la consommation ne décroche pas, alors que tous les autres pans de l'économie souffrent: production industrielle, commerce extérieur, investissement.. », commente Alexander Law, du cabinet Xerfi. Et si la consommation résiste, c’est grâce à la décrue de l’inflation. Dans le sillage des cours du pétrole, la hausse des prix a ralenti à 1,6% en novembre (après 2,7% en octobre), ce qui a contribué à redonner du pouvoir d'achat aux ménages. Ces derniers ont ainsi augmenté leurs dépenses en équipement du logement (+3,4%), notamment grâce au dynamisme des produits de l'électronique grand public. A l'inverse, les achats dans l'habillement se sont repliés de 1%. Surtout, l'automobile a poursuivi sa descente aux enfers, les achats plongeant de 2,1% après avoir déjà reculé de 1,5% en octobre. « Sans le secteur automobile, la consommation aurait progressé de 1,1% », a-t-on calculé à Bercy. « C'est ce qui tire les dépenses à la baisse et ce qui prouve que la prime à la casse est arrivée au bon moment », indique-t-on dans l'entourage de Christine Lagarde, la ministre de l'économie. Comprise dans le plan de relance de l'économie, cette mesure prévoit une prime de 1.000 euros pour les véhicules de plus de dix ans, en échange de l'achat d'un véhicule particulier ou d'un utilitaire léger émettant moins de 160 g/km de CO2. Selon Patrick Devedjian, ministre chargé de l’exécution du plan, elle entraînera la vente « de l'ordre de 100.000 voitures supplémentaires » sur une année. Les économistes sont d’un avis plus modéré. « La prime à la casse permettra peut-être de limiter les dégâts (...), mais cela sera sûrement insuffisant pour empêcher une baisse des immatriculations l'année prochaine », tempère Alexander Law, soulignant que l'aversion au crédit restera un frein important au cours des mois à venir. Plus largement, le léger rebond de la consommation ne permettra pas « d'empêcher un net recul du PIB au quatrième trimestre », estime Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. Après une maigre progression de 0,1% au troisième trimestre 2008, l'Insee prévoit un effondrement de 0,8% au dernier trimestre, suivi d'un nouveau recul de 0,4% au premier trimestre 2009. La Banque de France table de son côté sur un recul du PIB de 0,7% au quatrième trimestre. compte tenu du contexte mondial très déprimé, les exportations vont reculer « de manière drastique », pronostique Jean-Christophe Caffet. Quant aux investissements des ménages et des entreprises, il seront aussi très « dégradés ». Or la consommation des ménages, si elle ne peut que profiter de la baisse des prix, va à l'inverse pâtir de perspectives très assombries sur le front de l'emploi, mettent en garde les économistes. « Les déterminants traditionnels de la consommation -chômage, marché de l'immobilier, production de crédits à la consommation- vont rester mal orientés ces prochains mois », approuve Nicolas Bouzou, du cabinet Asterès. Source : http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-economie-francaise-a-au-moins-un-cadeau-la-consommation-des-menages_170806.html
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Une nation européenne est-elle possible ? Au moment où la France achève une présidence de l’Union marquée par la crise financière, «Marianne» a demandé à Hubert Védrine* et au philosophe libéral Pierre Manent** d’évaluer la solidité de la construction européenne face au nouveau contexte international. Marianne : Selon vous, une « nation » européenne, au sens plein du terme, a-t-elle une chance d’advenir ? Hubert Védrine : Personnellement, j’ai toujours été activement européen, mais je n’ai jamais cru en l’idée fédéraliste stricto sensu. Il s’agit d’une belle idée, mais l’expérience m’a convaincu qu’elle ne s’appliquait pas à l’ensemble européen. L’expression « Etats-Unis d’Europe » a été un slogan utile pour sortir les Européens des ornières du repli sur soi, mais pas un programme véritable. Mon sentiment, aujourd’hui plus fort que jamais, est qu’il n’y a pas une « nation » européenne ; il y a des nations européennes qui sont toujours là et, selon la formule déjà ancienne de Delors, une « fédération d’Etats-nations ». Je ne crois pas non plus en l’idée d’une « dynamique », sur le mode : « c’est une étape », « on ira plus loin », « l’opinion n’est pas encore mûre », etc. Il me semble que les opinions n’évoluent guère à ce sujet, qu’elles régressent même plutôt… Je ne conçois donc pas l’avenir de l’Europe comme s’inscrivant dans un processus de fabrication d’une nation européenne venant en punition, en substitution ou en sublimation des anciennes nations. Je crois en plus de coopération, plus de convergence, d’actions communes, etc., entre elles. Bref, je vois les choses d’une façon ambitieuse, mais autrement… Pierre Manent : Je partage la perspective que vous venez de tracer. Qu’il faille aller vers toujours plus de coopération entre les nations européennes est un point sur lequel les citoyens des différents pays européens peuvent se retrouver ; mais cela suppose que les nations demeurent les éléments de base de notre vie politique. Et ce pour trois raisons principales. D’abord parce que, comme l’illustre l’histoire, le surgissement du principe consistant à « se gouverner soi-même » passe par la constitution des unités nationales. Il y a une solidarité étroite entre la formation des nations et la cristallisation des démocraties européennes, au point qu’on se demande si une démocratie détachée des nations est envisageable. En tout cas, cela ne s’est jamais vu. La deuxième raison est que la constitution de l’Europe comme puissance n’a fait qu’un avec la montée en puissance des nations. De même que la cité était la forme politique propre à la Grèce, l’Etat-Nation est celle de l’Europe. Les partisans doctrinaires d’une nation européenne rêveraient donc de séparer l’effet de sa cause, la civilisation européenne de sa raison politique, qui réside dans une relation entre les nations, faite d’un mélange de rivalités et d’émulation. Le dernier argument concerne un point de morale politique au sens large, vient du fait que, pour que la vie politique soit humainement satisfaisante, qu’elle ouvre un avenir qui ait du sens, il faut que les hommes politiques soient responsables devant les citoyens. Et ceci ne peut advenir qu’à l’intérieur d’une unité bien circonscrite. Les Etats-Unis sont un pays très ouvert, à la population mêlée, mais il y a une frontière nette entre les Américains et les autres, un processus d’acquisition de la nationalité très strict, un contrôle sévère des frontières. Le problème des institutions européennes est qu’on ne sait pas devant qui elles sont responsables et qu’elles-mêmes l’ignorent ! Hormis, bien sûr, devant une certaine idée de l’Europe qu’elles ont produite et entretenue. Ce manque de substance politique explique aisément leur discrédit… Marianne : Une « nation » européenne peut-elle néanmoins valoir en tant que but ultime des Européens, horizon de leurs actions communes ? Hubert Védrine : En rappelant le décalage qui existe entre la vision post-nationale que certains ont de l’Europe et l’Europe telle qu’elle a été historiquement, Pierre Manent montre bien les limites de cette idée. Car l’Europe n’a paradoxalement jamais été aussi forte que lorsqu’elle était divisée : c’est la désunion – ou plutôt la compétition et la rivalité entre les nations – qui ont fait sa force du XVIe au XIXe siècle. Bien sûr, il n’est pas question de transposer ces leçons au temps présent, mais parler d’une nation européenne tient manifestement de l’oxymore. Je ne pense donc pas que ce puisse être le but ultime. Non seulement cela n’arrivera pas, mais, si l’on considère les opinions européennes, la curiosité des unes envers les autres est même plutôt moins aiguisée qu’auparavant. On le voit bien en ce qui concerne la langue, la culture, et même Erasmus. Les Français parlent moins l’allemand qu’avant ; et il s’est généralisé, chez nous comme ailleurs, une sorte d’anglais d’aéroport, purement fonctionnel, qui ne témoigne d’aucun intérêt pour les autres cultures européennes, pas même britannique ! Le temps ne me semble donc pas travailler en faveur de la formation d’une nation européenne. C’est, à mon avis, une illusion, et donc aussi une machine à créer de la désillusion. J’ajouterais que cette idée est propre à entretenir une sorte d’incompréhension radicale du monde extérieur par les Européens. S’ils continuent à croire qu’ils vivent dans un monde post-tragique, post-identitaire et post-national, ils risquent de moins comprendre que jadis ce qui se passe dans le monde, y compris aux Etats-Unis. L’objectif reste donc bien pour moi plus d’Europe, mais pas au sens d’une dépossession des nations au profit d’un système mou, au rôle mal défini et à la responsabilité incertaine : c’est plus d’Europe au sens de plus de coopération entre les nations, plus de politiques communes. Bref, il s’agit de prendre acte de la diversité de l’Europe, sans en faire un drame, et de transformer cette diversité en force. Qu’on arrête donc de sermonner les peuples européens en leur faisant honte de ce qu’ils sont ! Se libérer de la représentation d’une Europe transnationale permettrait de consacrer plus d’énergie à trouver entre nous des objectifs communs. Pierre Manent : Je constate d’ailleurs le même manque de curiosité mutuelle, que vous déplorez, dans mon propre métier. La formule selon laquelle « l’Europe nous ouvre l’esprit » dit exactement le contraire de ce qu’on observe. Quel doit donc être l’objectif pour nous, dans ces conditions ? Des institutions communes, nous en avons suffisamment, peut-être même trop ; ce dont nous manquons, c’est d’actions communes, dans laquelle les pays européens puissent se reconnaître et se réunir. Marianne : Des événements dramatiques comme la crise actuelle ne peuvent-ils pas modifier de fond en comble ces données et pousser l’Europe à l’intégration ? H.V. : Je n’y crois pas. On évoquait tout à l’heure les cités grecques. Je ne suis pas sûr que la menace perse ait abouti à les faire fusionner… P.M. : Non, et chacune procédait dans son coin à ses petites négociations avec les Perses… Hubert Védrine : Même la menace stalinienne, à l’origine de la construction européenne, n’a pas entraîné une fusion des nations. Elle a engendré des structures collectives de défense, une construction économique, un marché commun, pas plus… Je ne vois pas quel phénomène extérieur, même la crise actuelle (sauf si la Chine voulait dominer le monde et absorber l’Europe, ce qui n’est pas le cas) pourrait forger une nation européenne. Comme le montre l’histoire des nations anglaise, française ou autre, cela a été un processus très long, avec beaucoup de violence, et de répression, l’interdiction des langues locales, de la purification ethnique, etc. Tout cela est heureusement impensable à l’époque moderne. En revanche, le moment est peut-être favorable pour que l’Europe élabore ce « point de vue actif » dont a parlé Pierre Manent. C’est même indispensable : si les Européens veulent conserver leur mode de vie et leur type très particulier de société, avec ses équilibres et sa qualité de liberté, ils doivent accepter de devenir une puissance – sinon, ils seront condamnés à la dépendance et échoueront à se préserver. Et il me semble qu’il y a, en ce moment, une vraie opportunité. Une certaine désillusion se fait jour, le réalisme est à nouveau compris, et avec des crises à répétitions, alimentaire, énergétique, écologique, financière, etc., on entrevoit la fin d’un cycle américain irresponsable. Tout cela crée une occasion pour que les Européens s’affirment, à condition, bien sûr, d’en finir avec l’illusion du dépassement des identités – officiellement abandonné mais subliminalement obsédant –, qui handicape l’élaboration d’une vraie politique commune des Européens face au monde. Pierre Manent : A condition que l’on sorte aussi de cette « délégitimation » intime des nations, née des guerres du XXe siècle et qui, depuis l’Allemagne, s’est répandue à des degrés divers dans toute l’Europe. Comme si l’histoire de nos nations se réduisait à la succession de leurs crimes, réels ou supposés. Comment donc faire en sorte que chacune d’entre elles retrouve une certaine « amitié avec soi-même » ? Peut-être la crise aura-t-elle ce bon effet de nous ramener à une vie plus sobre et plus juste de ce que nous sommes et pouvons être. Hubert Védrine : On ne sortira, je crois, de ce dilemme que par une approche le plus lucide possible de l’histoire, ce qui est le contraire de la repentance. Et face à la crise économique, c’est la combinaison des réponses nationales adéquates et coordonnées qui fait la réponse européenne. Bref, on n’arrivera pas à imposer une Europe-puissance par une substitution de l’Europe aux nations, mais par une prise de conscience par celles-ci de la nouvelle dureté du monde et une volonté commune, déterminée et durable. * Ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, auteur de Continuer l’histoire, Fayard, 2008. **Directeur du centre Raymond-Aron, auteur de La Raison des nations, Gallimard, 2006. Source : http://www.gaullisme.fr/europe_161208.htm -
G4lly, qui aime se faire contrôler et remettre à l'ordre par quelqu'un ... ? Et se sont justement les rôles des forces de l'ordre. Quoique fasse les policiers et gendarmes, ils seront "détesté" (et j'insiste bien sur les guillemets) car ils représentent l'autorité (c'est plus au moins proche de la relation enfant/parent). Ensuite, je dis pas que les policiers et gendarmes doivent se conduire comme des rambo ou être moins présent ... je dis que ce lien entre police/civile est un fantasme. Ah, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il y a un lien force de l'ordre/civile ... C'est comme voter pour un maire cela ne veut pas dire qu'on est complètement d'accord avec lui ou plus proche avec la commune.
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Je veux pas passer pour un jeune/vieux radoteur, mais il n'y a jamais eu de lien force de l'ordre/population ... car en principe toute force de repression est "détestée" par les civiles. Autrefois, le gouvernement qui été plus ferme et "contrôlant" plus au moins la presse, soutenaient les forces de l'ordre, et ainsi donner une légitimité aux policiers et gendarmes. Mais, le soutien des politiques et journaux a disparu pour laisser place à la lâcheté et le culte du fait divers.()
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J'avais justement posté une émission de "Arrêt sur image" sur ce sujet ( vidéo de dailymotion), ou l'historien invité, expliquait clairement que ce genre de chose était une tradition des troupes coloniale (celle ci remontait des conquêtes coloniale).
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En Italie, il y eu effectivement des actes de cruauté envers la population civil italienne, mais il semble que le rôle des tabors marocains ont été exagéré et que les états-uniens on profité de la position de faiblesse (et aussi par racisme) des troupes française pour leur faire endosser deux/trois crimes. D'ailleurs la France indémnisera bien avant 1945 les femmes victimes des troupes françaises.
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La France en récession jusqu'à la mi-2009 Nouveau durcissement du crédit, chute de la production industrielle, baisse de la demande mondiale... à l'instar de presque tous les pays industrialisés, la croissance dans l'Hexagone va caler fortement au quatrième trimestre. Elle ne devrait pas dépasser -0,8%. Il n'y aura pas d'exception française au marasme mondial. Le mot "récession" est désormais assumé et s'écrit au pluriel. "Presque toutes les économies avancées seront en récession au début 2009 et ce jusqu'au premier semestre", a annoncé jeudi 17 décembre, Eric Dubois, chef du département conjoncture à l'Institut national de la statistique, lors de la présentation des dernières prévisions rendues publique ce vendredi. En 2009, l'acquis de croissance dans les pays industrialisés devrait être négatif, compris dans une fourchette entre -1,2% et -1,5%. Car "les plans de relance nationaux sont arrivés trop tard pour sauver l'activité du dernier trimestre 2008, partout en recul, et au premier trimestre 2009", poursuit l'économiste. Un choc est passé par là, selon l'Insee, aggravant le ralentissement généralisé à l'œuvre depuis l'été 2007 : la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre, et les réactions en chaîne sur les marchés interbancaires. Quelles conséquences pour l'économie française ? D'ici à la mi-2009 tous les pays partenaires de la France seront en récession. Résultat, la demande étrangère adressée à la France devrait chuter de 4% au dernier trimestre de cette année. Puis dans une moindre mesure au début 2009 : -1,2% au premier trimestre et -0,7% au deuxième trimestre. Le climat des affaires s'est fortement dégradé dans l'industrie, les services et le bâtiment au point de se rapprocher de son niveau de 1993, dernière période de récession française. Par ailleurs, les enquêtes auprès des entreprises laissent entendre que la production française va nettement baisser au quatrième trimestre surtout dans l'industrie sous l'effet de la crise de l'industrie automobile. Les conséquences de cette dégradation sont multiples. Avec en tête, un nouveau durcissement des conditions de crédits tant pour les PME que pour les grandes entreprises. Du coup, devenues frileuses, les entreprises vont fortement réduire leurs investissements au quatrième trimestre 2008 (-1,6%) puis en 2009 (-1,7% au premier puis -0,8% au deuxième trimestre 2009). Au total, ils devraient augmenter de 1,8% seulement en 2008 après +7,3% en 2007. Autre effet du durcissement de la crise en cette fin 2008, la politique de destockage massif, dans l'industrie notamment, qui va contribuer négativement à la croissance au quatrième trimestre (-0,4 point). De son côté, le marché de l'emploi va continuer de se dégrader avec près de 100 000 pertes d'emploi au second semestre 2008 et 169 000 autres en 2009. Du coup le taux de chômage au sens du BIT devrait atteindre en moyenne 8% en France entre mars et juin prochain 2009. Et l'économie ne doit rien attendre du côté des ménages. Car dans ce contexte, ils devraient adopter un comportement prudent jusqu'à la fin 2008 et au début de 2009. La consommation devrait rester atone au profit de l'épargne, et ce malgré un net repli de l'inflation anticipé à 0,3% en juin prochain. Dans ces conditions, le recul du produit intérieur brut devrait être très marqué à -0,8% au quatrième trimestre, fortement révisé par rapport à la prévision d'octobre (-0,4%). Le repli devrait se poursuivre en 2009 avec un acquis de croissance négatif de -1,1% au premier semestre. Quel impact du plan de relance gouvernemental ? Pour l'Insee, les effets du plan de relance, pris en compte dans ces prévisions, devraient commencer à soutenir l'économie à partir du deuxième trimestre 2009 seulement. D'autant que le repli généralisé de l'inflation devrait, selon l'Insee, inciter les Banques centrales à de nouvelles baisses des taux dans les prochains mois. Toutefois, de "fortes incertitudes" demeurent sur le plan de relance et son impact, prévient Eric Dubois. Tout d'abord pace que ces mesures pourraient être affaiblies par la défiance persistante des entreprises et des ménages face aux perspectives de l'économie. Ensuite parce qu'aujourd'hui, personne ne peut dire qu'aucun nouveau choc financier ne viendra bousculer le fragile marché du crédit dans les prochains mois. Source : http://www.usinenouvelle.com/article/la-france-en-recession-jusqu-a-la-mi-2009.154468
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Oui, bonne réponse.
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Retour au Japon d'avant ?
Rochambeau a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-le-japon-denonce-l-entree-de-navires-chinois-dans-ce-qu-il-considere-comme-ses-eaux-territoriales-5851.asp?1=1 La Chine juge qu'elle n'a rien à se reprocher après l'entrée de navires dans des eaux revendiquées par le Japon Pékin a jugé ne rien avoir à se reprocher après l'entrée de bateaux chinois lundi dans une zone de la Mer de Chine orientale revendiquée à la fois par la Chine et le Japon, qui a soulevé une protestation de Tokyo."Depuis des temps anciens, les îles Diaoyu et celles alentour font partie du territoire chinois", a indiqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Jianchao. "L'activité de ces bateaux qui croisaient normalement dans les eaux territoriales chinoises est sans reproche", a ajouté le porte-parole dans un communiqué publié sur le site internet du ministère. Le Japon avait dénoncé lundi l'entrée de navires chinois dans ce qu'il considère comme ses eaux territoriales, autour d'îles situées en Mer de Chine orientale dont la souveraineté est contestée. "Ce type d'activité est extrêmement regrettable. Nous demandons au gouvernement chinois d'ordonner le départ immédiat" de ces bateaux, a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais, Takeo Kawamura, soulignant que "les îles Senkaku font partie intégrante du territoire" du pays. Deux bateaux de surveillance chinois ont été aperçus dans la matinée par les garde-côtes japonais à une demi-douzaine de kilomètres au sud-est des îles Senkaku, le dénomination nippone d'un archipel appelé Diaoyu en chinois, ont annoncé les gardes-côtes. La Chine et le Japon se disputent plusieurs zones de la mer de Chine orientale, dont le sous-sol renferme pour certaines des gisements de gaz. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-la-chine-juge-qu-elle-n-a-rien-a-se-reprocher-apres-l-entree-de-navires-dans-des-eaux-revendiquees-par-le-japon-5857.asp?1=1 -
Tout simplement que Louis XVIII était impopulaire ... Pas facile d'assumer la parenté avec un roi décapité par son peuple et l'étiquette d'émigré. D'autant plus, que Louis XVIII et ses ministres ont quitté la cour précipitamment*. Bref, il ne suffisait a Napoléon de prendre une place vacante ... Mais je crois pas qu'il y avait autant de ferveur envers Napoléon, c'était plutôt dans une sorte "indifférence". (Bien, qu'il est eu de l'agitation en Vendée) * Tôt dans la matinée, un générale qui pensait rejoindre Louis XVIII, trouvait les Tuileries quasiment désertes. :P