Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Rochambeau

Members
  • Compteur de contenus

    5 946
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Rochambeau

  1. C'est ce bordel permanent qui existe dans ce pays, qui permet ce genre de "tradition" et culture. Mais, Qui a foutu le bordel dans cette région pour une histoire de vengeance ? Est ce que l'Afghanistan est une démocratie ? Est ce que l'Afghanistan a une économie ? Est ce un l'instar des petit occidentaux, les petit afghans ont des jeu video ? Est ce que l'Afghanistan est en paix ? Est ce que l'Afghanistan est une Nation comme le conçoit chez nous ? Est ce que tout Afghan a l'accès à l'école ? Je me bat pas contre moi même ... je fais simplement remarquer a des petit occidentaux que l'Afghanistan n'est pas l'occident, que toute comparaison avec nos valeurs sont caduque et ridicule. Vous me traitez de bien-pensant ... mais ce n'est pas plutôt vous le bien-pensant, en jugeant des gens qui ont un autre mode de vie que le notre ? Vous croyez vraiment qu'on va exporter des siècle de reflexions sur la démocratie dans un pays qui n'est même pas en paix, faut vraiment être naïf pour le croire. Parce que les notions de nation et de démocratie ne s'exportent pas, celle-ci naissent dans un long processus.
  2. @ C'est à moi que tu adresse ? car c'est moi qui est posté cette article. C'est bien joli de me traité de bien pensant ... surtout venant de type qui juge des individues vivant dans un autre monde que le sien. Avec des "valeur moraux" diffèrent du notre. On est bien tranquille toi et moi de les traité de arrièré ! Toi, moi et nous qui vivont dans un pays en paix et avec cadre de vie confortable ... c'est d'autant plus facile que cela ne pousse pas à la réflexion sur la situation chez ces arrièrés. Du coup, notre réponse pour les civiliser sont des bombes, envahir leur territoire et leur répéter a tout bout champ que se sont des arrièrés, c'est cool non ? =D Franchement si tu n'a pas compris le pourquoi j'ai posté cette article, alors je peux rien pour toi. Si tu crois que j'ai voulu comparer la France à l'Afghanistan c'est que tu m'as mal lu ou tu as oublié tes lunnettes. Mon message a été pourtant claire ! Je le redis pour certain qui souffre de myopi cérébrale : La France n'est pas l'Afghanistan ! Car nous petit occidentaux qui avons l'habitude de vivre dans notre monde d'occidentaux, ne nous pouvons comprendre et éradiquer ce genre de chose dans ces pays si nous ne faissons pas l'effort de voir la diffèrence entre nos deux monde. Sun Tsu Connais ton adversaire, connais-toi, et tu ne mettras pas ta victoire en danger. Connais le ciel et connais la terre, et ta victoire sera totale.
  3. L'hopital qui se fout de la charité ... Qui compare a tout bout champs notre système occidental judaï-chrétien aux autres pays qui ont une situation et mode de vie totalement à l'opposé du notre ! Combien temps nous a t-il fallu pour en arriver à là, Hein ? Cela remonte a combien d'année que la femme en France peuvent divorcer sans l'accord de son mari ? Combien d'année nous a t-il fallu pour instaurer un régime démocratique en France ? Combien d'année nous faut-il encore pour mettre les salaires des femmes égale aux hommes ? Faut revenir sur terre les gars : ses pays ne vivent pas dans une socièté de paix, confort et surconsommation. Parce que l'experience personnel est une preuve plus véridique ... donc si je comprend bien les viol et violence sur la femme en France sont dû aux immigrant. Ah lala, après voler notre travail, nos maison, nos femme etc ... il faut absolument les empêcher de vivre sur nos terre sainte. Non, franchement vous croyez vraiment ça ? Encore une fois, combien d'année nous a t-il fallu pour faire de cela en France ? Combien d'autre année se sont écoulé pour ces loi pour protèger les femmes soient applicable dans notre pays ? Parce que moi je peux te sortir des texte du code Napoléon, qui sont franchement pas élogieux pour les femmes. Et ne crois que cela me révolte pas ce genre de chose ! Tu prend pour qui ?! Bien sur que je veux mettre fin a ce genre de "tradition", mais si tu crois que les mépriser et leur balancer des bombes vont les faire changer leur mode de vie, tu te fous le doigt dans l'oeil. Pour la énième fois se sont des peuples a l'opposé du notre ! Ils ont pas la même perception du monde que nous et surtout ils non pas le même mode de vie.
  4. Encore une preuve de l'hypocrisie occidental ... Femmes battues : «La France est arriérée» :lol: Ils ont défilé derrière une banderole blanche tachée de lettres rouges : «Le machisme tue tous les jours, le féminisme n'a jamais tué personne». Quelque 2 000 personnes, dont José Bové, ont manifesté samedi après-midi à Paris sous la pluie pour exiger une loi-cadre contre les violences faites aux femmes et un ministère d'Etat pour la parité hommes-femmes. Le service d'écoute des violences conjugales, le 3919, ouvert le 14 mars, a reçu près de 10 000 appels en dix jours. Entretien avec sa responsable, Marie Bellanger. Depuis son ouverture, le 3919 connaît un rush. C'est une surprise ? Nous avons cinq à six fois plus d'appels que d'habitude. Environ 980 appels par jour. Si la demande continue comme ça, cela fera 62 400 appels en un an ! On s'attendait seulement à un doublement. Il y a peu d'appels parasites. Cela correspond bien à un vrai besoin. Plus de 70 % des appels proviennent directement de victimes. C'est énorme. Elles ont besoin de parler, d'être écoutées et d'avoir des informations. 45 % des appels qu'on reçoit sont très anxiogènes. Ce sont des petites voix à peine audibles. Ce matin, une femme a eu des sanglots pendant quarante-cinq minutes. Il faut désamorcer avant de pouvoir discuter normalement. La campagne nationale à la télévision touche des personnes très isolées, y compris à mobilité réduite. Que racontent-elles ? Elles font part, plus qu'avant, de violences psychologiques. Les hommes savent que c'est interdit de faire des bleus, alors ils ne laissent pas de traces. Ils leur tapent sur la tête, les réveillent, les privent de nourriture, leur coupent le téléphone, retirent les chéquiers : la liste est longue quand on veut faire du tort à quelqu'un sans le toucher. C'est une ambiance qui s'installe depuis quelques années et qui les place dans une position d'humiliation. Elles ne le voient pas forcément. Elles ont envie d'être à la hauteur, que leur couple tienne à cause des enfants, à cause de l'entourage, de la maison. Si elles échouent, elles se sentent culpabilisées. Elles ont peur des représailles. On les accompagne pour qu'elles retrouvent leur confiance et l'estime de soi. Qu'attendent-elles de vous ? 30 % des femmes déclarent avoir porté plainte ou fait une main courante. C'est plutôt courageux, parce que, après, elles retournent vivre avec leur conjoint. Les femmes comme les hommes sont plus informés. Beaucoup de femmes sont en colère parce que les plaintes sont classées sans suite. Elles disent : «Vous mettez en place ce numéro d'appel, mais après ?» Elles attendent une prise en charge plus importante. On leur dit que c'est un début. Que cela sert à mesurer l'ampleur du phénomène. C'est le premier maillon de la chaîne. Cela servira à faire remonter les besoins auprès des autorités. Mais c'est vrai qu'après leur appel, si elles ont besoin d'être hébergées, on les renvoie vers le 115 [numéro d'urgence sociale, ndlr]. Alors qu'on sait que le système est saturé, que les centres d'hébergement ne peuvent accueillir les femmes qui en ont besoin. Tout cela est également lié à la problématique du logement. Que faire ? La loi existe. Par exemple, elle prévoit l'éviction du mari, mais il faut un dispositif pour prendre en charge le conjoint et pour être sûr qu'il ne revienne pas. Ce ne sont pas des hommes qui vont bien. C'est de la responsabilité de l'Etat, or, là, pratiquement tout repose sur le secteur associatif. Le 3919 va faire voir les manques en termes d'hébergement, de dispositif médical, judiciaire. La France est assez arriérée. C'est pourquoi nous avons manifesté pour une loi-cadre, comme en Espagne. Il faut former les avocats, les policiers, les médecins, harmoniser les différents tribunaux, donner des moyens aux associations, créer des structures d'hébergement... Ce sont des choix politiques. Ségolène Royal a dit que l'une de ses priorités serait de faire une loi sur les violences faites aux femmes... Elle est plus sensibilisée que les autres. Elle s'est engagée. On ne la laissera pas ne rien faire. Réagir Source : http://www.liberation.fr/societe/010197607-femmes-battues-la-france-est-arrieree Pour l'année 2008 en France 47 500 faits de violences ont été enregistrés, l'an dernier, par les services de police. C'est 31% de plus que l'année précédente. Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Femmes-battues-plaintes-en-forte-augmentation-_3636-660342_actu.Htm http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1518
  5. Roland, j'avais compris que c'était une blague. Mon commentaire était plutôt destiné aux commentaire genre : "Tien, encore des assistés !" ou encore "Ben voyons des musulmans en plus !"(comme si c'était une tare d'être musulman) et "99% de futurs RMistes qui paieront des impôts???" celle-ci est véridique l'ayant lu ... au bout d'un moment le yab que je suis, en a ras le cul ! Je parle pas des indépendistes, je parle de l'opinion générale des martiniquais sur la France et les metro. D'ailleurs en parlant des indépendantistes ceux ci sont en net progression depuis quelques années, le score record à était atteint en 2008.
  6. Le fait que ce referendum apparait trop tôt n'est pas la faute aux mahorais ... C'est Sarkozy qui a voulu accélerer le processus de la départementalisation. Se sera plutot à lui d'expliquer cette décision au combien important pour l'avenir de ce future DOM et de la trésorie France (enfin plutot l'UE). D'autant plus, qu'il faudra encore longtemps pour occidentaliser la population mahoraise ... ironiquement c'est la chose qui va couter chère. En plus, la France débute mal car finalement on s'aperçoit qu'elle a totalement échoué la départementalisation de la Martinique. Ou ai-je dis dans mon précedant commentaire que Mayotte aller nous rapporter quoi que se soit ? :P D'ailleurs aucun DOM ne rapport ! Je suis pas si sûr pour les Antilles, récemment la France a perdu le peu d'estime que lui porté les martiniquais ...
  7. ... Certain commentaire donne un gout amer, déjà qu'il y a peu de temps les metropolitains mon montraient une piètre image d'eux mais alors là ... Vous parlez des musulmans mahorais mais combien sont les musulmans en France métropolitain (d'ailleurs c'est quoi le problème qu'il y a avec musulman ?) ? Combien en France metro perçoive le RMI ? Combien de Région en métropole sont sinistré et ne rapport plus grand chose ? Il a fallu combien d'année pour mettre instaurer la laïcité en France ? Le fait que Mayotte est voté oui pour un réferendum sur départementalisation n'est pas une surprise, sa population a toujours montré leur "attachement" envers la France et cela bien avant la création du RMI. Mais au lieu d'entendre des français fière d'acceuillir des gens qui désir être français, on les traitent d'assisté, d'arrièré et autre joyeusité ... Et j'ajoute aux personnes qui disent que " Mayotte est devenu française sans qu'ils soient consultés", que Mayotte est un territoire français depuis le 19eme siècle. En 1974, lorsque la France organise un référendum pour l'independance des Comores, les mahorais ont largement voté pour le maintien des Comores en au sein de la République. Et que par une manipulation illégale, le gouvernement français de l'époque décide unilatéralement de séparer Mayotte du reste des Comores et de la conserver sous souveraineté française, tandis que le reste de l'archipel accède à l'indépendance. De plus, que vous voulez qu'on fasse un référendum national alors qu'on voit bien d'après les commentaires que la plupart des métropolitains connaissent même pas Mayotte ? Quand la Réunion est devenu DOM, vous avez été consultés ? Non ! cela est normal. Ces aux personnes inscrites sur les listes électoraux qu'on doit poser la question. Ceux qui sont contre cette départementalisation ils peuvent aller demander à leurs représentants au sénat et à l'assemblée national de s'y opposer.Essayez d'abord de vous informer même un tout petit peu sur l'histoire et évolution de cette île avant de parler. Les mahorais ont été consultés cette année sur le changement de statut de leur île afin de déclencher le processus de départementalisation de Mayotte. Ce statut à toujours été le souhait des mahorais et aujourd'hui ils ont clairement montrés leur souhait d'ancrer ce territoire à la république française.(grand bien vous fasse) Les mahorais seront donc des contribuables et des citoyens français comme vous tous ! D'autant que cette procédure de départementalisation va être longue comme l'appliquation du revenu de solidarité active (RSA), l'allocation de parent isolé et l'allocation de solidarité spécifique ne seront mis en place qu'à partir de 2012, à un niveau qui sera seulement le "quart" de ce qu'ils représentent en métropole ou dans les DOM, avant une montée vers l'égalité sur 20 à 25 ans. Parallèlement, certains impôts aujourd'hui inexistants vont apparaître à partir de 2014, comme la taxe foncière et la taxe d'habitation. Pas comparable, car la population réunionaise est essentiellement catholique ... alors que Mayotte est a 95% musulmane. Par exemple une ouverture sur le canal du Mozambique ...
  8. Ce mois ci, la revue traite de sur "les conserquences militaires des traités de paix" parlant aussi de l'occupation française de l'Allemagne de l'après 14-18. Occuper l’Allemagne après 1918 La présence française en Allemagne avant l’apaisement de Locarno ou la continuation de la Grande Guerre par d’autres moyens L’histoire de la présence française en Allemagne dans l’entre-deux-guerres connaît depuis une dizaine d’années un renouvellement historiographique. Ce renouvellement permet à la fois de relier entre-elles les différentes expériences d’occupations, de les aborder du point de vue des occupants et des occupés et de les inscrire dans le contexte d’une poursuite de la Grande Guerre par d’autres moyens. Se fondant sur ce renouveau historiographique, cet article met en effet en évidence les liens de continuités qui relient aussi bien sur le plan de la haute politique, mais aussi sur le terrain, ces différentes expériences avec la Grande Guerre. La mémoire encore vive du dernier conflit est en effet sans cesse mobilisée par les occupants comme par les occupés tout en étant transformée et adaptée aux différentes situations. Dans ce contexte, la rupture de l’apaisement suite aux accords de Locarno prend encore davantage de relief. En même temps, la violence de la confrontation sur le terrain dans les années d’après-guerre nous oblige à réinterroger en creux la profondeur de cet apaisement présenté parfois comme une prémisse à la réconciliation franco-allemande de la seconde après-guerre. Source et article : http://rha.revues.org/index6333.html
  9. Toutes les langues rencontrent des problèmes d'orthographe, et quel qu'en soit la cause ou l'époque ... Autrefois, cela se voyait moins car il y avait pas les moyens de communication d'aujourd'hui, et il existait des personnes compétent pour écrire (ex : dactylographe) ou vérifier l'ortho. En plus, comme le souligne collectionneur il faut être balèze pour écrire un texto en cyrillique sans faire de faute. :O Ou encore "Nos ancêtre les gaulois" dans les manuels scolaires de nos colonies ou encore les théories vaseuse sur l'infériorité des indigènes ... :| Le problème n'est pas "nos jeunes d'aujourd'hui" mais l'idée surréaliste qu'on a sur un système scolaire.
  10. Madagascar : l’opposition au siège du gouvernement L’opposition malgache a pris le contrôle samedi du siège du gouvernement à Antananarivo et son chef Andry Rajoelina a affirmé "commander" l’armée et exigé la démission du président Marc Ravalomanana, qui a catégoriquement refusé tout départ. Aucun déploiement particulier des forces de sécurité n’était visible samedi en fin de soirée dans la capitale. Dans un entretien samedi soir à l’AFP, M. Rajoelina, qui avait donné en début d’après-midi quatre heures au président pour quitter le pouvoir, n’a pas dit ce qu’il comptait faire précisément après l’expiration de son ultimatum, alors que l’armée a pour le moment exclu de marcher sur le palais présidentiel où se trouve le chef de l’Etat. "C’est moi qui commande l’armée aujourd’hui", a cependant affirmé l’opposant, ajoutant : "nous ne voulons pas la violence". Il a aussi menacé de traduire en justice son rival. "M. Ravalomanana sera amené devant un tribunal (...) par rapport aux actes qu’il a commis", a-t-il dit. Escorté de militaires, un cabinet de l’opposition nommé pour remplacer le gouvernement s’est emparé dans la matinée de la Primature désertée. Le "Premier ministre" de cette "Haute autorité de transition", Roindefo Zafitsimivalo Monja, entouré de ses "ministres", a affirmé que "le président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat et le gouvernement (étaient) déchus de leur fonctions". Entouré de militaires, M. Rajoelina, 34 ans, a ensuite demandé au président de quitter le pouvoir lors d’un meeting. "Il n’y a pas d’autres solutions que la démission de Ravalomanana dans les quatre heures à venir", a-t-il lancé lors de sa première apparition publique depuis le 3 mars. L’opposant, destitué début février de son poste de maire d’Antananarivo, vivait caché depuis le 5 mars après une tentative d’arrestation. Dans un communiqué, la présidence et le gouvernement ont répliqué que le pouvoir était toujours entre les mains de M. Ravalomanana. Le mouvement de l’opposition est "une manifestation de rue, qui utilise la terreur et la répression pour survivre. Une auto-proclamation ne donne pas de pouvoir légal", déclarent-ils dans ce communiqué, alors que l’armée, la gendarmerie et la police ont basculé dans la défiance au président. Le nouveau chef d’état-major de l’armée, André Andriarijaona, a lui déclaré à l’AFP qu’il n’y avait pas lieu à ce stade de déployer l’armée vers le palais présidentiel, tout en se disant prêt à soutenir l’opposition si nécessaire. "Je suis sûr que la garde présidentielle va quitter les lieux, donc ce n’est pas la peine de déployer les forces armées pour ça", a-t-il déclaré, ajoutant : "si ça peut ramener le calme, on soutient" l’opposition. La garde présidentielle est évaluée à environ 500 hommes, contre 28.000 pour l’armée, la gendarmerie et la police. Dans la soirée, un millier de partisans du président tenaient un barrage filtrant près du palais d’Etat, situé à environ 12 km du centre-ville, a constaté un journaliste de l’AFP. Au moins 28 personnes avaient été tuées le 7 février lorsque la garde présidentielle avait tiré sur des partisans de l’opposition. Plus d’une centaine sont mortes depuis janvier dans les violences qui ont émaillé le conflit. L’opposition, qui a pris l’"engagement" d’organiser des élections générales d’ici 24 mois, a aussi reçu samedi le soutien du président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre de M. Ravalomanana, Jacques Sylla. L’opposition accuse M. Ravalomanana d’avoir "manqué à ses obligations constitutionnelles", lui reprochant notamment "la tuerie" du 7 février et l’utilisation du pouvoir "au profit d’intérêts purement privés et personnels". La Commission européenne s’est déclarée "sérieusement préoccupée" par la crise. L’émissaire de l’ONU à Madagascar, Tiébilé Dramé, a appelé les Malgaches "à trouver un compromis". Source : http://www.clicanoo.com/index.php?id_article=204770&page=article
  11. Nucléaire: "La Corée du Nord n'ira pas jusqu'au dérapage" La Corée du Nord vient d'annoncer qu'elle allait procéder au lancement d'un satellite. Ses voisins craignent une redite de 1998, lorsque Pyongyang avait en lieu et place de satellite, lancé des missiles tout près du Japon. Pierre Rigoulot, historien et spécialiste de la Corée du Nord, décrypte pour LEXPRESS.fr cette menace potentielle. La Corée du Nord a annoncé qu'elle allait prochainement lancer un satellite. Ses voisins craignent qu'il ne s'agisse en réalité de nouveaux essais de missiles. La menace est-elle réelle? Cela fait longtemps que l'on soupçonne la Corée du Nord d'avoir des missiles de longue portée. Depuis longtemps, elle est surveillée de ce point de vue-là. On sait aujourd'hui que ses missiles sont déjà capables d'atteindre l'Alaska ou Hawaï. Il y a donc de quoi s'inquiéter, mais cette récente annonce ne donne en fait aucune nouvelle information sur les intentions de la Corée du Nord. On a l'impression que le régime nord-coréen utilise cette annonce comme un moyen de faire pression pour pouvoir ensuite négocier en force dans les discussions entre les Six (les deux Corée, la Russie, les Etats-Unis, le Japon et la Chine)... En ce moment, il n'y a pas de négociation. On est dans une période de repli dans ce domaine. Ces tractations connaissent des périodes cycliques, des hauts et des bas sans fin. Le problème est de savoir ce que vont supporter les Américains et les Occidentaux. Soit la Corée du Nord doit renoncer à son arsenal nucléaire, soit il faudra l'y contraindre. On ne peut pas faire dans la demi-mesure, car si on lui interdit de poursuivre la recherche dans le domaine nucléaire mais qu'on ne touche pas à l'arsenal dont elle dispose aujourd'hui, le Japon ne trouvera pas cela suffisant. Les Japonais pourraient alors se mettre à construire leur propre bombe, qu'ils ont toutes les chances d'obtenir rapidement car eux disposent de la technologie nécessaire. Il y a donc un risque d'escalade. C'est pour cela que les négociations sont bloquées. Dans son Livre blanc de la Défense publié ce lundi, la Corée du Sud parle d'une véritable menace, en évoquant notamment les quantités de plutonium détenues par la Corée du Nord, équivalentes à cinq bombes. Faut-il craindre un dérapage de la situation? C'est certain, ils ont de quoi faire très mal à la Corée du Sud. Déjà, ils ont de quoi atteindre la zone frontalière avec leurs bombes de moyenne portée. Le Sud est inquiet, et le Nord ne fait qu'entretenir cette peur. Mais Pyongyang n'ira pas jusqu'au dérapage, car il sait très bien qu'il en sortira perdant. Malgré son armée très conséquente, la Corée du Nord possède du matériel militaire obsolète, et elle sait que les fantassins ne suffisent pas dans ce genre de guerre. Et puis, attaquer la Corée du Sud, c'est un peu toucher les USA, et les Nord-coréens ne sont pas fous. Puisque la Corée du Nord est aujourd'hui en position de force pour négocier avec les Six, que va-t-elle réclamer ? Si la Corée du Nord devient réellement une puissance nucléaire, il ne sera plus possible de lui imposer des sanctions. Quelques bombes suffisent déjà à assurer une sorte de peur autour d'elle. Elle n'a pas besoin d'aller plus loin, elle n'a pas réellement besoin de nouvelles bombes. En contrepartie, elle peut demander, comme elle l'a déjà fait, de l'énergie, du pétrole, de l'aide alimentaire...une aide économique en résumé. Mais ce que souhaite surtout la Corée du Nord, et qui transparaît bien dans son attitude d'intimidation, c'est imposer une reconnaissance diplomatique aux Etats-Unis et à l'Occident en général. C'est en fait une question de mégalomanie, une volonté d'accéder à une stature internationale et d'être pris au sérieux parmi les puissances armées. Quel rôle joue le nouveau dirigeant sud-coréen Lee Myungbak -réputé pour être partisan d'une ligne dure- dans l'achoppement des négociations? La situation est très mauvaise, et cela est antérieur à son arrivée au pouvoir. La Corée du Nord a pu s'armer à cause de l'approche modérée et prudente des autres parties, y compris de la Corée du Sud. Aujourd'hui, on est face à une autre politique, celle de l'exigence de réciprocité. C'est en cela que la ligne s'est durcie. Et tout le problème est là puisque la Corée du Nord ne donne rien. Il y a comme un jeu d'aller-retour, un pas en avant, un pas en arrière... Les dirigeants vont jusqu'à la signature puis se rétractent quelques mois plus tard. Qu'est-ce qui pourrait changer la donne? Le seul changement pourrait venir de l'intérieur, car on a bien vu que par pression, on n'obtenait rien, Pyongyang devenant menaçant. Et lorsque l'on est trop souple, le régime en profite pour parfaire son armement. Il faut davantage observer les changements lents. Au final, c'est eux qui feront la différence. On assiste par exemple à une prise de conscience de la population, qui a maintenant accès au monde extérieur par les relais chinois, les téléphones mobiles, la meilleure circulation de l'information... Toute la force de ce régime résidait dans le fait que le pays était complètement fermé et se prétendait le paradis sur Terre. La population, même si elle ne peut probablement pas renverser le pouvoir, se rend déjà compte que ce n'est pas ça, le paradis... On sent quelque chose de nouveau, ne serait-ce qu'en observant le nombre de réfugiés. Cette année, 3000 personnes sont passées clandestinement en Corée du Sud via la Chine. Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/nucleaire-la-coree-du-nord-n-ira-pas-jusqu-au-derapage_743084.html
  12. Le Président Klaus bouscule le dogme européiste devant une assemblée hostile C'est un hémicycle européen majoritairement hostile qui attendait à Bruxelles le Président de la République tchèque, VacIav Klaus , dont le pays préside le Conseil européen de l'Union. L'homme qui, il y a cinq ans, a fait entrer son pays dans l'Union européenne, refuse l'étape supranationale nouvelle que va faire franchir le traité "anti-démocratique" de Lisbonne à l'Europe. Autant dire que pour la majorité des députés, il n'était pas le bienvenu. Supportant mal la contradiction, ce qui est un comble dans une assemblée qui se prétend démocratique, beaucoup ont quitté l'hémicycle au moment où le Président Klaus estima qu' "En l'absence de demos, en l'absence de peuple européen, la solution [au déficit démocratique] ne passe pas par un renforcement du rôle du Parlement européen" et qu' "il est faux de considérer l'état actuel de l'organisation institutionnelle de l'UE comme un dogme non critiquable à jamais". Philippe de Villiers et Declan Ganley, l'un dans l'hémicycle, l'autre depuis la tribune du public, buvaient du petit lait. Le leader du "non" français, qui sera reçu à Prague la semaine prochaine par le Président de la République, et celui du "non" irlandais sont en pleine préparation des élections européennes sous la bannière de Libertas, pour proposer aux électeurs européens l'occasion de dire ou de redire "non" à la Constitution européenne devenue traité de Lisbonne. Comme le président tchèque, ils pensent qu' "il est faux de supposer que le seul avenir possible de l'intégration européenne, postulé a priori et donc incritiquable, devrait être "l'Union sans cesse plus étroite“ affichée au fronton des traités actuels, c'est à dire la fusion des nations dans ce que de Gaulle appelait une "purée de marrons" qui n'a plus rien à voir avec l'Europe. Source et suite : http://www.observatoiredeleurope.com/Le-President-Klaus-bouscule-le-dogme-europeiste-devant-une-assemblee-hostile_a1098.html Une "menace pour la liberté" ? : Lisbonne inquiète les juges allemands Pendant qu'élus du peuple et médias fançais se félicitent tous les jours du recyclage de la Constitution européenne rejetée en 2005 dans un traité ratifié sans référendum, il y a, de l'autre côté du Rhin, des juges assez indépendants pour exprimer leurs inquiétudes sur les conséquences du traité de Lisbonne. "Il n'y aurait pas de traité si nous avions un référendum en France" confessa sans complexe Nicolas Sarkozy, en marge de la conférence des Présidents au Parlement européen le 13 novembre 2007 à Strasbourg. Et personne, en dehors des nonistes de droite et de gauche, pour s'insurger de ce déni avoué de démocratie par quelqu'un qui procède lui-même des urnes. Et si le gouvernement allemand, lui, se voyait contraint par son juge constitutionnel à organiser un tel référendum, compte tenu du bouleversement constitutionnel que provoque le traité de Lisbonne ? Le juge-rapporteur de la Cour de Karsruhe a mis les pieds dans le plat en se demandant : "est-ce que l'idée d'aller de plus en plus dans ce sens [l'intégration supranationale] n'est pas une menace pour la liberté ?", avant d'ajouter : "Ne serait-il pas plus honnête de simplement proclamer un État fédéral européen ?" Source et suite : http://www.observatoiredeleurope.com/Une-menace-pour-la-liberte-Lisbonne-inquiete-les-juges-allemands_a1095.html
  13. Sarkozy et l’Europe : l'autre bilan Voici un bilan de l’action de Nicolas Sarkozy pendant la période de présidence de la France à la " tête " de l’Europe, bien que ce dernier ait inventé le poste de président de l’Europe, sans rapport avec la réalité ni le bien fondé juridique ni historique. Autant vous le dire tout de suite, pour moi le seul succès de taille est celui de la communication du Guide des Frances et Navarres, et pendant quelques mois de l’Europe et une courte période du Monde. Il a réussi à faire de lui l’image de celui qui, actif et agissant, aurait été présent en Europe et l’aurait fait parler d’une seule voix. Autant dire aussi que je ne partage pas l’avis ni de Bayrou, ni de certains socialistes qui lui ont trouvé quelques charmes, soit qu’ils le pensaient (pensent vraiment) soit que dans cette période de grave crise tirer sur l’ambulance est se faire des ennemis dans l’opinion, ce dont je n’ai cure. Je tire sur l’ambulance quand celle-ci transporte une bombe à hydrogène. Source et suite : http://www.observatoiredeleurope.com/Sarkozy-et-l-Europe-l-autre-bilan_a1078.html
  14. C'est simple, Jacques Attali (à travers Commission Attali) a été chargée par le président de la République française Nicolas Sarkozy de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique. Et là vient encore faire la pub de celle-ci sur un site dont il est un des fondateurs.
  15. Ces sourates viennent semble t-il des témoignages de ses premiers compagnons (enfin si je ne me trompe pas ?), et je pense qui faut voir cela comme toute biographie que peut écrire un compagnon de De Gaulle par exemple.
  16. Bienvenue en France :lol: Oui, c'est bien le "Messager". Merci, j'avais complètement zappé le titre :P
  17. Récemment, j'ai vu un très bon film retraçant la vie de Mahomet mais j'ai oublié le titre. Je veux bien mais pourquoi mettre ce qui suit ? Car cela n'a rien à voir avec la chose militaire ... :P Sans parler que dans un de ces exemples l'auteur de l'article se permet un raccourci historique ... mon bon comme d'hab', je pinaille O0
  18. L'implosion de l'Euro est-elle inéluctable ? Stupéfiant aveu du Président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, qui constate rien de moins que l'échec de l'Euro : "Il est vrai que dix ans après l'introduction de l'euro on constate que cette zone euro présente un point faible : son faible potentiel de croissance". (le Figaro (12/01) Pour l'économiste Jacques Sapir, "la transformation radicale de l’Euro d’une monnaie unique en une monnaie commune pourrait éviter que les tensions internes induites par le processus d’eurodivergence n’atteignent un point de rupture. Le statu-quo actuel est certainement l’option la plus dangereuse économiquement (...) Les partisans les plus acharnés de l’Euro, ceux qui refusent d’ouvrir le débat sur son évolution, en seront ainsi les fossoyeurs et ils enfonceront le dernier clou dans le cercueil qui enfermera le cadavre de l’idée européennea. par Jacques Sapir* Une dynamique d’eurodivergence se manifeste à l’intérieur de la zone Euro. Ceci peut sembler étonnant, car l’instauration de l’Euro comme « monnaie unique » avait en théorie pour fonction d’aboutir à une homogénéisation des économies de la zone. Le processus de divergence était cependant visible dès 2003. Ainsi, dès cette époque avait été reconnu par un des meilleurs partisans de l’Euro que si l'on assistait alors à une unification des marchés des dettes (les marchés obligataires), les espaces qui continuent de porter une trace, même lointaine, de l'économie réelle (telles les Bourses) restaient marqués par "la forte résistance des segmentations nationales" (1). Le passage à l'Euro n'a pas entraîné d'unification des prix entre les pays de la Zone, ni même de convergence dans les dynamiques inflationnistes ou encore les relations entre l’inflation et la croissance (2). L’Euro aurait dû à la fois accroître la croissance et préserver l'Europe des turbulences économiques extérieures ; il n'en a rien été (3). L'Euro n'efface pas les divergences nationales ni ne ralentit l'effritement du modèle social européen. Il en est ainsi non pas parce que l’Euro aurait été en soi et dès le début, une mauvaise idée, mais avant tout parce que le principe de la monnaie unique appliqué à des économies dont les structures – et donc la conjoncture – restent fortement hétérogènes était une erreur sans les moyens d’harmoniser rapidement ces structures (4). En réalité, ces moyens n’existent pas car ni les populations des pays concernés ni les classes politiques ne sont disposées à transférer à un quelconque pouvoir fédéral une capacité fiscale qui devrait être égale à peu de choses près à la moitié des budgets nationaux. Il en résulte qu’il ne peut y avoir de politique monétaire unique efficace pour l’ensemble des pays concernés. Ainsi, l’Euro fort pénalise lourdement l’économie française (5), ce qui a été confirmé par une étude récente de l’INSEE qui chiffre à 0,6% - 1% de croissance du PIB le coût net de la surévaluation de l’Euro (6), mais aussi l’Espagne (où le déficit de la balance courante excède les 10% du PIB) et l’Italie. On doit constater rétrospectivement qu’un système européen où l’Euro eut été une monnaie commune et non la monnaie unique, chapeautant et encadrant des monnaies nationales dans un régime de changes fixes mais régulièrement ajustables, garanti par des contrôles sur les mouvements de capitaux, aurait été une réponse à la fois plus robuste et plus flexible pour assurer la croissance et maintenir des règles de coordination tout en respectant la spécificités des économies des pays concernés. Peut-on réformer le système monétaire international avec les Etats-Unis ? Il apparaît donc que, face à la crise qui se développe aujourd’hui, la combinaison du protectionnisme et d’un retour à des systèmes de contrôle sur les capitaux, de manière à stabiliser la convertibilité des monnaies sur la base des seules transactions commerciales de biens et services, apparaît comme la base de toute solution, comme ce fut le cas après la crise des années 1930. Mais, comme en 1944, une telle position ne peut que se heurter à l’opposition des Etats-Unis. Ceux-ci combattirent sans relâche les propositions de Keynes et imposèrent à Bretton Woods un système qui montra rapidement ses faiblesses. On constate cependant que la question du contrôle des changes et des contrôles sur les mouvements de capitaux constitue un point immédiat de conflit entre les gouvernements qui souhaitent recourir à de tels mécanismes et les Etats-Unis (7). La défense de la souveraineté économique n’est pas compatible avec les objectifs de la politique américaine. Robert Wade, qui a été un des grands spécialistes des stratégies industrialistes des pays asiatiques (8), identifie ainsi la question du contrôle sur les mouvements des capitaux comme le théâtre des conflits à venir entre les Etats-Unis et les pays souhaitant conserver la souveraineté de leur politique économique (9) Il n’y aura donc de réforme et de sortie de crise que sur la base d’un affrontement avec la politique américaine. Il peut imposer d’en passer par la constitution de zones régionales qui se fixeraient des règles différentes de celles prévalant aujourd’hui. En ce qui concerne l’Europe, la transformation radicale de l’Euro d’une monnaie unique en une monnaie commune pourrait éviter que les tensions internes induites par le processus d’eurodivergence n’atteignent un point de rupture. Le statu-quo actuel est certainement l’option la plus dangereuse économiquement, car elle empêche de lutter efficacement contre la récession) mais aussi politiquement car elle risque de provoquer un rejet massif du principe même de coordination entre les pays européens. Les partisans les plus acharnés de l’Euro, ceux qui refusent d’ouvrir le débat sur son évolution, en seront ainsi les fossoyeurs et ils enfonceront le dernier clou dans le cercueil qui enfermera le cadavre de l’idée européenne. La coordination n’est possible que dans la mesure où elle sait prendre en compte les spécificités et respecter les souverainetés. Tout volontarisme sur ce point ne peut que conduire à des violences et des crises. Les années 1930 ne furent pas seulement celles de la «Grande Crise». Elles furent aussi celles du « Haut Stalinisme », qui fut avant tout un volontarisme prétendant faire fi des impératifs de l’hétérogénéité économique et sociale du monde réel. On sait ce qu’il en advint. *Jacques Sapir, économiste et essayiste est Directeur d’études à l’EHESS Source : http://www.observatoiredeleurope.com/L-implosion-de-l-Euro-est-elle-ineluctable_a1077.html La bourse de Séoul a bien connu une forte baisse au début de l'année et Kia a annoncé en mi-janvier qu'il réduira sa production de près 20% par rapport à l'année précédente. En Chine, il n'y a pour l'instant qu'une forte chute des chiffres du commerce extérieur chinois comme par exemple les importations ont subi un coup d'arrêt de -43,1%.
  19. Le gouvernement promet la fermeté après un premier mort en Guadeloupe La mort par balles d’un syndicaliste en Guadeloupe, premier décès après un mois de conflit social, a entraîné l’envoi de renforts de gendarmes tandis que Nicolas Sarkozy évoquait pour la première fois à la télévision la "désespérance" des Guadeloupéens. Jacques Bino, membre du "collectif contre l’exploitation" (LKP) qui revenait en voiture d’un piquet de grève, a été atteint à la poitrine d’une balle "tirée par la fenêtre ouverte du passager", a affirmé mercredi le procureur de Pointe-à-Pitre, Jean-Michel Prêtre. Le magistrat a souligné que les trois projectiles de chasse tirés contre le véhicule n’étaient "pas des balles perdues", ajoutant qu’il n’y avait pas alors de policiers positionnés à proximité. Trois policiers qui accompagnaient des pompiers venus porter secours à la victime ont été légèrement blessés. Selon le maire de Baie-Mahault (10 km de Pointe-à-Pitre), trois gendarmes ont aussi été légèrement atteints dans sa ville. Le Premier ministre François Fillon a "condamné fermement ces actes et appelé à la responsabilité de tous les acteurs pour que cesse cette violence". Dès avant l’annonce du drame, le leader du LKP, Elie Domota, avait lancé un appel au calme. Mais, en créole sur la radio RCI, il avait aussi qualifié de "provocation" les actions des forces de l’ordre, demandant au préfet de "retirer ses gendarmes" et accusant ceux-ci de racisme. Selon Libération et Le Figaro, il a même accusé les autorités de vouloir "casser du nègre". M. Domota a aussi émis des "doutes" sur ce qu’il a qualifié de "version officielle" de la mort de Jacques Bino. Entouré d’un très important service de sécurité, il s’est ensuite joint vers 16H00 (21H00 à Paris) à plusieurs centaines de manifestants pour une marche silencieuse vers le quartier Henri IV de Pointe-à Pitre, où a été tué le syndicaliste. Une autre marche silencieuse d’hommage a rassemblé de 2 à 3.000 personnes en Martinique, à Fort-de-France. Le ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a réagi aux incidents de la nuit en jurant que "les pillages, les violences contre les personnes, les exactions" ne seront pas "tolérés" aux Antilles. Elle a instauré une réunion quotidienne sur la sécurité aux Antilles. A l’issue de la première, a été annoncé l’envoi en Guadeloupe de "quatre escadrons de gendarmes mobiles", soit 280 militaires. Quelque 1.000 gendarmes et autant de policiers sont déjà sur place. En toute fin de son allocution rendant compte du sommet social de l’Elysée, Nicolas Sarkozy a évoqué la situation, soulignant "l’angoisse" et "une certaine forme de désespérance de nos compatriotes des territoires d’Outre-mer". M. Sarkozy avait évoqué le sujet en Conseil des ministres, mais c’était la première fois qu’il s’adressait directement aux Français sur ce sujet depuis le 20 janvier, début des grèves en Guadeloupe. Il doit recevoir jeudi les élus des DOM, avant de s’exprimer sur RFO. Selon François Chérèque (CFDT), il devrait annoncer des mesures pour la Guadeloupe, en tentant de se rapprocher des revendications salariales du LKP, selon une source gouvernementale. Quinze commerces ont été pillés, sept incendiés, vingt et un véhicules brûlés. Quatorze personnes ont été placées en garde à vue. Un certain calme paraissait revenu mercredi dans la journée, a rapporté un journaliste de l’AFP. Le LKP a annoncé une manifestation jeudi matin. La négociation guadeloupéenne reste par ailleurs au point mort, mais "les médiateurs travaillent en coulisse", a relevé le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer Yves Jégo. Source : http://www.clicanoo.com/index.php?id_article=202585&page=article En tout cas Sarkozy gére mieux les affaires d'émeutes, c'est presque rassurant ... 1) Ce n'est pas une excuse que j'ai donné mais une explication sur les violences en Guadeloupe. Ce qui ce passe là bas est avant sociétal et pas seulement économique. A la Réunion, où on a aussi des descendants d'esclaves, et pourtant on n'a pas connu d'acte de violence comme en Guadeloupe. 2) Par pitié ne confondé pas les Etats-Unis avec la France d'Outre-Mer! Et franchement c'est tellement diffèrent sur le plan géographique et culturel que c'est ridicule de comparer ... mais bon venant d'un métro cela m'étonne pas. 3) Aux Etats-Unis, depuis les 1960 et 1970 un travaille énorme pour lutter contre la discrimination on voit actuellement le résultat. Donc oui, Obama est le bénéficiaire d'un ascenseur social. ^-^ D'abord mon coco, j'ai bien dit que les revendications des groupes comme se fameux collectif à la Réunion ne correspond pas aux réalités actuelles, notamment l'une d'elle qui propose une augmentation de 200 euros sur les petit salaires (cela me fait même rigoler :lol:). Ensuite nos politiques locaux (gauche comme droite) ont soutenu le programme proposé par le président et son gouvernement; et, si vous avez lu correctement mon commentaire, ce qu'on attend le plus c'est les résultats sur cette réunion à l'Elysée et l'éventuel Conseil interministériel sur les DOM. Maintenant pour les monopoles et des plaintes sur "entente illégale", votre idée est tellement naïve (pour ne pas dire un mot grossier) que j'en rigole encore. Non, mais vous croyez sérieusement qu'on vous a attendu pour faire ce genre d'action ?! Mais vous nous prenez vraiment pour des idiots ! Que je sache cela fait des années qu'en France et en Europe qu'on accuse Microsoft de monopole ou encore les abus des grandes enseignes distributions pourtant rien n'a bougé ! Alors franchement vous savez ou vous pouvez vous le mettre votre "conseil/mépris". J'y crois pas là ?! Il se passe le même type de fraude en métropole mais c'est nous qu'on accuse. Bien sur, que nous avons des Rmistes qui travaillent aux noir et qui sont exonéré d'impot, mais il en est de même en métropole, non ? Jusqu'à il y a une certaine époque en métropole aussi des foyer ne payaient pas de redevance télé, je crois pas que la loi sur la redevance télé concernait seulement les DOM ... bref, je vois pas ce qu'on nous reproche. Il existe déjà une loi européenne pour ce qui concerne les monopoles, mais bon vous savez quand cela concerne des secteurs stratègique comme le pétrole, ou quand la grande distribution appartient plus ou moins au même groupe vous admettrez que cela ne favorise pas la baisse des prix (même si cela va contre la loi).
  20. D'abord il n'y pas de blocage ou de manifestation à la Réunion (du moins pour l'instant), sauf un collectif qui donne un rendez-vous le 5 mars. Mais c'est encore un coup d'épée dans l'eau ... surtout quand on voit les revendications de ce collectif, on se demande si il est en phase avec les réalitées. :P Bref, j'attend plus les résultat sur cette réunion à l'Elyssé demain et d'une probable Conseil interministériel spécialement consacré à l’Outre-mer. On peut aussi souligné une autre diffèrence flagrante entre la Réunion et la Guadeloupe ... En Guadeloupe il y a aussi une tension "raciale", entre la communauté descendant d'esclave qui n'ont pas bénéficié de l'ascenseur social et les descendants de colons blancs (mais aussi des métro) qui ont conservaient toutes les richesses de la région ... Alors qu'à la Réunion l'ascension sociale a beaucoup mieux fonctionnée. @ alexandreVBCI, Mouais ... Avez vous une fois vécu dans les DOM ? Je vous signale que cela fait une dizaine d'année que les députés des DOM demande la création d’un observatoire des prix et des revenus dans chacun des départements d’outre-mer. Cela fait des années que nous critiquons le monopole dans certain marché notamment l'essence géré par Totale ou encore la différence entre les prix pratiqués localement avec ceux de métropole frise facilement les 40% (et encore c'est pire en Guadeloupe). Une association de consommateurs a même récemment chiffré ce différentiel de prix pour les produits de première nécessité à 58% dans la grande distribution. Jusqu'à preuve du contraire tout se décide en métropole, alors franchement me sortir des réflexion genre : "vous devez sortir de l'assitanat" me fait doucement sourire ! Sarkozy a tout de même fait des propositions intéressante notamment à travers sa formule pompeuse "refondation de l'économie" (Lodéom). Enfin, nous les domiens ne peuvent que l'espérer ...
  21. En même temps, c'est tellement plus facile d'attaquer les pseudo-faiblesses du président français que parler de la "mission" de l'OTAN en Afghanistan ... Ensuite, pour cette histoire d'échanger les places avant et après ouverture de la confèrence (c'est assez drôle), ce n'est ni plus ni moins pour marquer le coup. Ractifiant de manière symbolique le retour complet de la France dans l'OTAN, en donnant un os a ronger aux média français.
  22. Ok, ce n'est pas moins de 30% mais oscille dans les 40% :P Dites moi sur les 50 sièges obtenu en 2008, combien a t-elle perdu depuis 2006 ? O0 Quid des siège des parti conservateur et parti libéral ? Rappelez moi le nombre de siège obtenu par le parti libéral du Québec qui est un parti fédéraliste ? D'autant plus que les parti indépendantiste oscillent entre marxisme-léniniste et libéral, alors parler de bloc indépendantiste me fait doucement sourire.(sans parler des autonomistes) Rappelez moi le chiffre d'abstention pour ces même élections ? Bref, 30% ou 40% ne sont pas des chiffres négligeable mais après parler d'unité ou d'une réelle envie d'indépendance c'est hâtif.
  23. Choquer ? Faut pas exagérer ... Comment Sarkozy peut choque moins de 30% des Québécois ?!
  24. En même temps c'est pas comme si l'Otan se ventait de faire des adhésions (et commandement) gratuite. Bah, c'est moins chère que notre contribution pour UE ...
  25. In defence of sterling Ever contrarian, we here at FT Alphaville feel it is therefore our intrinsic duty to put forward the case for the UK’s beleaguered currency. For one, the position of sterling as a global reserve currency must be considered. According to the IMF, sterling is still the third most popular global currency reserve. The latest figures - available here - show some $199bn in sterling was held in official foreign exchange reserves in the third quarter of 2008, that compares to $136bn worth of yen. What is more, sterling forms part of the daily valuation basket for special drawing rights at the IMF (alongside the dollar, yen and euro). An SDR was last valued at 1.49633 to the dollar. To compare, in October it was worth 1.546350 to the dollar. The point being, a sterling crash would be equivalent to Lehman times 10 as far as contagion for global markets go. It cannot just crash and disappear like Lehman - that would be in no-one’s interest. Already the calls from foreign government officials have begun. French Economy minister Christine Lagarde made a rare plea for currency intervention by the Bank of England on Thursday. The reply from the UK Treasury was actually reassuringly dismissive. As Monument Securities notes (our emphasis): Within minutes of this comment being released, the UK Treasury replied with a statement, ‘the Bank of England’s policy is to target inflation, not the exchange rate’. Later, an anonymous source close to the G7 (the source’s anonymity perhaps indicating how sensitive this issue has become) was reported to have said that the recent fall in the value of sterling would figure in the G7 ministerial talks due to take place in Rome on 13-14 February. The pound’s depreciation had, apparently, become problematic for at least some member-states of the euro zone. The surprise is that it has taken so long for Continental policymakers to react against the UK’s exercise of its exchange rate freedom. Since sterling’s slide began to gather pace in 2008Q3, the UK authorities have regularly expressed their satisfaction at the pound’s fall. The market has been inclined to interpret this positive official attitude to a weaker exchange rate as an invitation to take the currency even lower. Historians will see parallels between sterling’s latest depreciation and the devaluation that occurred in 1931-32, which turned out to be a key element in the UK’s defence against deflationary forces at that time. However, the immediate challenges presented by the financial crisis seem, for months past, to have distracted euro zone leaders from giving a careful consideration to history. For a remarkably long time, they have made no comment on sterling’s slide. If they have regarded this phenomenon at all, they have probably taken it as proof of the intrinsic superiority of their own euro currency. That was certainly implicit in Mrs Lagarde’s words, which assumed the Bank of England had been trying, but failing, to support the pound. She seems to have missed the point that the pound’s fall has occurred not through a lack of efficiency on the part of the UK authorities, but from a lack of will. It has not been an objective of UK policy to have a firm currency - far from it. Perhaps the British reputation for sportsmanship is still so firmly-grounded that the UK’s EU partners could not imagine that London would try to steal a march on them through a competitive devaluation. Then again, Mrs Lagarde may have been speaking with a degree of irony. If it’s true that the Bank of England and the Treasury have actually taken the very bold step of inciting sterling weakness as a measure to fight deflationary forces, they have acted commendably and potentially way ahead of the curve. Sterling’s weakness could turn out to be the UK’s saving grace. Eventually, it will become so undervalued the incentive to buy will also eventually become too big. As argued here before, it is not as if the UK is the only reserve-currency nation to be facing economic problems. By acting first on devaluation the UK has created a competitive advantage. As far as the downside goes, there is perhaps some risk of importing inflation. But currently we can stand to import it away. And while putting off the population from holidaying abroad may be a bitter pill to swallow for some, it will certainly keep the British spending in Britain - another clear winner for the UK economy overall. Of course, with currency devaluation comes the possible loss of faith in fiscal health. However, as Morgan Stanley’s Graham Secker points out, the UK government enjoys one significant benefit to say currency crisis countries like Russia and Argentina - the vast majority of its debt is denominated in GBP. This distinction is important as it allows the government much greater flexibility to service its debt, regardless of any currency devaluation. Another risk of course is capital flight. Secker estimates up to 40 per cent of the UK stock market and 28 per cent of the gilt market being owned by overseas investors. But even on this front he reassures as follows: First, the UK has its own very large investor community that will still need to match GBP liabilities with GBP assets. Second, while global investors had little requirement to hold the likes of Indonesian or Argentinean equities in previous crises, we believe that demand for solid blue-chip stocks such as BP, GlaxoSmithKline and Vodafone will remain high. So there you have it, if Brits stay in Britain and buy British, the UK will be fine. Plus, as Monument Securities reminds, the argument that the UK has nothing left to sell has been significantly overdone. Many observers will ask why the French Government should be worried by the UK’s gain in competitiveness. After all, they will say, a lower exchange rate will not help the UK much. The UK has hardly any manufacturing industry left and what it has is in high-tech sectors where prices are not relevant to exporting success. That, at least, is the popular view. It is a severe distortion of the truth. Now note the following handsome list of UK exports (our emphasis): The UK is among the leading exporters of manufactured goods in the world. Germany and China, of course, are way out in front. Then comes the USA, followed by Japan. But in fifth, sixth and seventh places, in a tight group, are the UK, France and Italy. The manufactured exports of these countries run at slightly over one-half the German rate but each still represents about 5% of the world total. Two sectors where UK exports are relatively price-sensitive are autos and defence goods. In 2007, the UK exported £18.7bn of motor vehicles and a further £5.0bn of auto parts. Taken together, these exports represented 12% of the UK’s total manufactured exports. In defence goods, the UK was the top global exporter in 2007, according to the UKTI Defence & Security Organisation. Figures from the same source show that, even on a longer view, the UK’s position in this sector was very strong. Cumulative data for the five years to 2007 show the USA as the top exporter, with $63bn, and the UK second with $53bn. Russia exported $33bn of defence goods over this period, France $17bn, and Germany and Israel $9bn each. Some defence products are high-tech but the UK is also strong in small arms production, where sales are price-sensitive. It is reasonable to suppose that trade in defence goods offers better-than-average prospects for growth. There can be no surprise the French Government has been the first to sound the alarm on sterling’s depreciation. France is the euro zone country with which the UK competes most directly in the auto and defence goods markets. The fact that most of the UK exports of autos carry Japanese brand-names is unlikely to make the situation any more acceptable to the French authorities. So there you have it, a pure and simple trade war, and if the UK is committed to the fight sterling weakness is a must have. Source : http://ftalphaville.ft.com/blog/2009/01/23/51595/in-defence-of-sterling/?source=rss
×
×
  • Créer...