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Rochambeau

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Tout ce qui a été posté par Rochambeau

  1. Vous jugez selon une typologie physique, alors que l'Europe d'aujourd'hui n'a pas cette vocation (comme vous) de juger un homme de type asiatique (ou autre) moins européen qu'un français. A part, que l'Europe repose sur un principe géographique ... Vous ne faites pas de la géographie, mais de l'anthropologie ! Fin HS
  2. C'est fou, comme on en a rien a foutre qu'ils ressemblent plus a des orientaux qu'a des européen ! Faut vraiment avoir une vision restreint pour ne juger que par la physique. Kofi Yamgnane, Il est aujourd'hui conseiller général, conseiller régional et député dans le Finistère. Lui non plus ne ressemble pas à un européen =|
  3. Ah non ... SS est une abréviation comme SNCF et nazi est un acronyme Acronymie http://fr.wikipedia.org/wiki/Acronyme L'acronymie (du grec ἄκρος, akros, « au bout, extrême » et ὄνομα, onoma, nom) est l'abréviation d'un groupe de mots formée par la ou les premières lettres de ces mots dont le résultat, nommé acronyme, se prononce comme un mot normal — on parle aussi de lexicalisation. Il diffère en ce point de l'abréviation dont les lettres sont épelées (SNCF) et de l'abréviation prononcée en long (etc.).
  4. Nazi n'est pas plutôt un acronyme ? Je crois qu'il y une règle en français qui dit que tout acronyme s'écrit comme un nom commun ou muni d'une majuscule pour faire un nom propre (comme Otan).
  5. Le fonds souverains n'est pas vraiment une tradition européenne, je doute fort que ce genre de chose soit accepté par nos partenaires ... En France, on a le "fonds de réserve pour les retraites"* (qui ont notamment des "Private equity") et la "caisse des dépôts et consignations" sont considérés comme des fonds souverains. Cependant, le FRR ne gére pas directement les "Private equity" mais confie des mandats à des entreprises financières. * un fonds d'investissement français instauré en 1999 par la loi de financement de la sécurité sociale pour assurer avec une dose de capitalisation la pérennité du système français de retraite par répartition.
  6. Rochambeau

    Succession du Super Etendard

    Je vois pas trop l'exceptionnel ou problème qu'une femme soit pilote vu qu'il n'est pas interdit aux femme de l'être ... Les soit-disant rebuts de la socièté (ou vrai sadique) ont toujours composé notre "cher" armée dans son histoire (c'est faire preuve d'une certaine mauvaise foi de pas le reconnaitre). Et pour le fait que les femmes intègre l'armée ... jusqu'à présent je n'ai jamais lu de reproche sur leur compétence, en tout cas pas plus que chez les hommes.
  7. C'est vrai que dans mon souenir que c'était une base navale. Il est possible que cela se reproduise vu la situation actuelle ?
  8. C'est bizarre ... car dans un vieux reportage il y avait une base norvègienne qui avait la possibilité de faire des frappe nucléaire sur l'URSS.
  9. En parlant d'arme nucléaire, la Norvège n'a pas une capacité de frappe nucléaire ?
  10. Rochambeau

    Co-op avec les Americains

    Oui, mais 64 ans c'est pas 228 ans ... c'est à dire 3 génération contre un peu plus de 11. O0 Edit : voilà rectifié ... :P
  11. Rochambeau

    Co-op avec les Americains

    Mais la perte de mémoire n'est pas qu'une exclusivité américaine ... et puis cette affaire date un peu :P
  12. Rochambeau

    Co-op avec les Americains

    Mouais ... Les Etats-Unis est sans conteste une superpuissance, possèdant un potentiel industriel immense. Et si enfin, l'Etat américain réduisé l'influence des contractants la musique serait tout autre ... Ensuite il faut pas trop exagérer l'apporte de la France lors de la guerre d'indépendance ... il avait aussi les espagnols dans la partie.
  13. Ah non, d'après le livre blanc pas de guerre avant une quinzaine d'année donc on ne bouge pas ! :lol: Il ne le disait pas plutôt pour l'ONU ?
  14. Effectivement je n'avais pas cette info ... Je vous remercie pour votre "sollicitude". =| Selon l’US Navy, la fuite radioactive sur l’USS Houston a duré près de 2 ans Même si la Navy indique qu’une analyse de l’eau effectuée à Guam ne montre aucun effet “mesurable” suite à une fuite d’eau radioactive à bord du sous-marin nucléaire d’attaque USS Houston, un rapport publié ce jeudi révèle que la vanne en cause fuyait depuis juin 2006. Pendant cette période, le sous-marin a effectué des escales à Sasebo, à Yokosuka et à Uruma au Japon. Selon l’ambassade des Etats-Unis au Japon, les doses cumulatives de radiation sont "extrêmement faibles" et ne font courir aucun risque pour la santé publique ou l’environnement. Source : http://www.corlobe.tk/article10036.html Source : http://www.referencement-internet-web.com/17201-vaisseaux-spatiaux-Japon-NASA.html
  15. M. Fukuda ne se rendra pas au sanctuaire controversé de Yasukuni Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a annoncé mardi qu'il ne visiterait pas le Sanctuaire de Yasukuni le 15 août prochain, jour de l'anniversaire de la rédition du Japon à la fin de la Seconde guerre mondiale. L'ancien premier ministre Junichiro Koizumi avait provoqué la colère de la Chine et de la Corée du Sud lorsqu'il était en fonction en visitant ce temple shinto, dans lequel sont honorés les morts de la guerre, dont 14 criminels de guerre condamnés lors du procès de Tokyo. M. Fukuda, interrogé sur une éventuelle visite à Yasukuni a répondu à la presse japonaise : "Référez-vous à mes actions passées". Les visites d'hommes politiques au sanctuaire sont très controversées au Japon, et en Asie. Beaucoup y voient une nostalgie du passé militariste du Japon. Depuis qu'il est premier ministre, M. Fukuda a plutôt joué la carte de l'apaisement dans les relations avec la Chine. Eviter de se rendre à Yasukuni fait partie de cette politique, de même que la décision de M. Fukuda d'être présent à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, vendredi 8 août à Pékin. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-m-fukuda-ne-se-rendra-pas-au-sanctuaire-controverse-de-yasukuni-5102.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-tokyo-et-pyongyang-signent-un-accord-sur-la-question-des-enlevements-5144.asp?1=1 Fausse-alerte d'attaque par un missile balistique sur le Japon Le système national japonais d'alerte anti-missile a envoyé par erreur une alerte d'attaque par missile à 20 bureaux de l'administration de la préfecture d'Aichi mercredi 13 août, selon des responsables locaux. Selon les mêmes sources, il s'agirait d'une erreur humaine. Le message d'alerte précisait que la zone était "sujette à une attaque de missile balistique". Cette erreur était corrigée 10 minutes plus tard par un autre message said. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-fausse-alerte-d-attaque-par-un-missile-balistique-sur-le-japon-5154.asp?1=1
  16. Charte des tibétains en exil : http://www.tibet.com/Govt/charter.html CHAPTER - I FUNDAMENTAL PRINCIPLES Commencement - Article 1. This Charter having been passed by the Assembly of the Tibetan People's Deputies and assented to by His Holiness the Dalai Lama shall come into force on the day appointed by His Holiness the Dalai Lama. Jurisdiction - Article 2. This Charter shall be binding and enforceable to all Tibetans under the jurisdiction of the Tibetan Administration in-Exile. Nature of the Tibetan Polity - Article 3. The future Tibetan polity shall uphold the principle of non-violence and shall endeavour to be a Free Social Welfare State with its politics guided by the Dharma, a Federal Democratic Republic; and the polity of the Tibetan Administration in-Exile shall conform to the provisions herein after specified. No amendments to this Charter shall be made except as specified in the Articles of Chapter XI of this Charter. Principles of the Tibetan Administration - Article 4. It shall be the duty of the Tibetan Administration to adhere to the principles of the Universal Declaration of Human Rights as specified by the United Nations, and to also urge and encourage all other countries of the world to respect and comply with such Declarations, and shall emphasize the promotion of the moral and material well-being of the Tibetan people, the safeguarding of their social, cultural, religious and political rights, and in particular, the ultimate achievement of their common goal. Validity of the Charter - Article 5. (1) Any existing law, ordinance, regulation, administrative or executive order which is deemed repugnant to any particular provision of this Charter shall be declared null and void to the extent of its repugnancy. (2) The Tibetan Supreme Justice Commission shall be empowered to hear and decide the legality of the matters specified above. Recognition of International and Local Law - Article 6. All laws, ordinances, regulations, administrative and executive orders of the Tibetan Administration in-exile shall endeavor to conform to the generally accepted principles of international law as specified by the United Nations, and in particular comply with the local laws of the host countries. Renunciation of Violence and the Use of Force - Article 7. Future Tibet shall remain a zone of peace and shall strive to disengage itself in the production of all destructive weapons, including Nuclear and Chemical; and, currently refrain from the use of all offensive methods as a means to achieve the common goal of Tibet, or for any other purpose. Citizen of Tibet - Article 8. (1) All Tibetans born within the territory of Tibet and those born in other countries shall be eligible to be citizens of Tibet. Any person whose biological mother or biological father is of Tibetan descent has the right to become a citizen of Tibet; or (2) any Tibetan refugee who has had to adopt citizenship of another country under compelling circumstances may retain Tibetan citizenship provided he or she fulfills the provisions prescribed in Article 13 of this Charter; or (3) any person, although formally a citizen of another country, who has been legally married to a Tibetan national for more than three years, who desires to become a citizen of Tibet, may do so in accordance with the law passed by the Tibetan Assembly. (4) The Tibetan Assembly shall formulate laws of citizenship in order to enforce the above Articles.
  17. LE PROJET POLITIQUE DU DALAI LAMA EST THEOCRATIQUE ET AUTORITAIRE A de nombreuses reprises dans les débats auxquels j’ai participé mes protagonistes ont pris argument de l’existence d’une « Constitution Tibétaine » dont la lecture suffirait à démonter la vocation démocratique du projet du Dalaï Lama. Le Dalaï Lama lui-même l’affirme dans son discours fondateur devant le congrès des Etats-Unis en 1987 : «… les tibétains en exil exercent pleinement leurs droits démocratiques grâce a une Constitution promulguée par moi-même en 1963… » Il y a eu bien davantage de dit à ce sujet. Cette Constitution serait même « laïque ». C’est ce qu’a déclaré en face de moi le représentant du bureau du Tibet à Paris sur le plateau de Paul Amar ainsi que chacun peut le vérifier en allant sur le site de l’émission « Revue et corrigée ». Cette Constitution, dite « Charte des tibétains en exil », est consultable sur le site officiel du « gouvernement tibétain en exil ». Cette lecture est indispensable. Elle permet de se faire une idée assez précise de ce que valent les déclarations, la main sur le cœur, de ceux qui débitent sur les plateaux de télévision que le Dalaï Lama est un parfait démocrate, laïque et ainsi de suite. Elle permet de vérifier si mon rejet du caractère théocratique des objectifs des indépendantistes tibétains est un pur a priori sans fondement de ma part, faussé par mes propres présupposés philosophiques et politiques. Et chacun pourra se demander s’il n’est préférable compte tenu des leçons de l’histoire en la matière depuis l’Afghanistan et l’Iran de refuser toujours et quelle que soit la religion, la confusion de la politique et de la religion. A tout le moins la lecture de ce document permet de vérifier que ceux qui parlent de Constitution « démocratique » et même « laïque » mentent sciemment pour manipuler les auditeurs dont ils espèrent qu’ils les croiront sur parole sans aller vérifier ce qu’ils disent. Par contre j’espère fermement que chacun puisse aller vérifier si les citations que je fais sont exactes ou non. Article 3. Nature de la politique tibétaine : « L’avenir politique tibétain doit respecter le principe de la non-violence et s’efforcent d’être un libre État de la protection sociale avec sa politique guidée par le Dharma » Ceux qui protestent contre l’introduction de la Charria, loi religieuse dans les constitutions islamistes deviennent-ils muets quand il s’agit du Dharma ? Ou bien l’opposition à l’introduction d’une loi religieuse - quelle qu’elle soit- dans une Constitution doit-elle être une règle universelle ? Cette vision religieuse du pouvoir n’est pas une référence isolée dans ce texte « constitutionnel ». Il prévoit notamment que le serment prêté par les Ministres est fait « au nom des Trois Joyaux (Bouddha, Dharma et Sangha) ». Enfin, la Charte se termine par une « Résolution spéciale », votée en 1991, dont voici un extrait qui en dit long sur le manifeste de veulerie féodale que le Dalaï Lama a sollicité de ses ouailles: « Sa Sainteté le Dalaï Lama, le chef suprême du peuple tibétain, a offert les idéaux de la démocratie au peuple tibétain, même s’il n’a pas ressenti le besoin de ces idéaux. Tous les Tibétains, dans le Tibet et en exil, sont et restent profondément reconnaissants à Sa Sainteté le Dalaï Lama, et s’engagent à nouveau à établir notre foi et notre allégeance à la direction de Sa Sainteté le Dalaï Lama, et à prier avec ferveur pour qu’il puisse rester avec nous à jamais comme notre chef suprême spirituel et temporel. » Voila donc ce qu’il en est du caractère « laïque » de la Constitution tibétaine affirmé par le représentant du bureau du Tibet à Paris. Voyons à présent ce qu’il en est de la « démocratie » tibétaine organisée par cette Constitution. Article 36. Pouvoir législatif. « Tout pouvoir législatif et autorité réside dans l’Assemblée tibétaine. Les décisions de celles-ci requièrent l’approbation de Sa Sainteté le Dalaï Lama pour devenir des lois » Vous avez bien lu. Après une formule péremptoire « tout le pouvoir au parlement » vient cette suite, dans un enchainement d’un cynisme absolu : pour qu’une « décision » du parlement tibétain devienne une loi, il faut que sa sainteté soit d’accord. Est-ce là l’idéal démocratique et les valeurs universelles que nous sommes censés défendre en défendant le Dalaï Lama et le Tibet des moines ? Et après cela il reste à se demander si l’idéal démocratique dont on se réclame pour protester contre l’actuel statut du pouvoir dans la province autonome du Tibet reçoit une alternative avec la concentration monarchique du pouvoir prévue par cette Constitution. Article 19. Pouvoir exécutif « Le pouvoir exécutif de l’administration tibétaine sont dévolus à Sa Sainteté le Dalaï Lama, et doit être exercé par lui, soit directement ou par l’intermédiaire d’officiers qui lui sont subordonnés, conformément aux dispositions de la présente Charte. En particulier, Sa Sainteté le Dalaï Lama est habilité à exécuter les pouvoirs ci-en tant que chef de la direction du peuple tibétain : (a) approuver et promulguer les projets de loi et des règlements prescrits par l’Assemblée tibétain; (b) promulguer des lois et ordonnances qui ont force de loi. © conférer les honneurs et les brevets de mérite; (d) convoquer, ajourner, reporter et prolonger l’Assemblée tibétaine; (e) envoyer des messages et adresses à l’Assemblée tibétaine chaque fois que nécessaire; (f) suspendre ou dissoudre l’Assemblée tibétaine; (g) dissoudre le Kashag (gouvernement) ou destituer un Kalon (ministre). (h) décréter l’urgence et convoquer des réunions spéciales de grande importance. j) autoriser les référendums dans les cas impliquant des grandes questions en suspens conformément à la présente charte.» LE VOCABULAIRE DU DALAÏ LAMA N’EST PAS ACCEPTABLE Pour fixer la sympathie des opinions occidentales, le Dalaï Lama utilise un vocabulaire qui tente un parallèle inacceptable avec la Shoah. Qui lui dira qu’en Europe nous considérons que la Shoah est un évènement radicalement singulier en tant que crime contre l’humanité. Nous n’acceptons pas d’en dissoudre le sens par des usages verbaux qui finiraient par en diluer la signification car cela reviendrait à le minimiser et à relativiser la responsabilité de leurs auteurs et des idéologies qui l’ont rendu possible. La référence permanente aux « six millions de tibétains » chiffre opportunément largement arrondi pour suggérer des parallèles, la référence nauséabonde à une décision des autorités chinoises « d’imposer une « solution définitive » » (les guillemets autour de cette expression sont dans le texte initial du discours devant le congrès américain), l’usage inacceptable du concept de « génocide culturel », à rapprocher de celui de « l’holocauste dont a souffert notre peuple durant les décennies passées » tout cela forme un tout qui ne peut être fait par hasard. Je m’en suis ému en voyant ces mots placés comme ils le sont dans les textes des discours. Mon émotion a grandi en lisant les notices biographiques consacrées à la personnalité de son mentor dans sa jeunesse, monsieur Harrer, puis de l’amitié qu’il lui a conservé jusqu’à sa mort. LE PROJET DU DALAÏ LAMA C’EST L’INDEPENDANCE ETHNICISTE Un autre « must » des débats est d’affirmer avec les yeux brulants de compassion pour la misérable ignorance de son interlocuteur : « mais le Dalaï Lama, ne veut pas l’indépendance, pas du tout, il veut juste l’autonomie ». Pour preuve nous sommes renvoyés à sa déclaration à ce sujet devant le parlement de Strasbourg en 1998. De cette façon il ne nous reste plus qu’a dire que c’était exactement le discours des « résistants kosovars » du type du déjà « bon et pacifiste » Ibrahim Rugovar que l’on promenait en son temps sur les plateaux de télé avec son air pitoyable de chien battu, son écharpe attendrissante autour du cou même en plein été, et que l’on sait comment cela s’est fini. On nous réplique alors que nous faisons des procès d’intentions. Il faut donc se référer aux textes des discours du Dalaï Lama. Non seulement à la lettre de ce qui est dit mais à l’esprit de la démonstration. Le texte auquel je renvoie est sur le site : www.Tibet-info.net. Il date de 1987. Mais le site officiel des tibétains donne d’intéressantes précisions pour sa présentation. « Traduite pour la première fois en français, l’allocution du Dalaï Lama au Congrès des Etats-Unis à Washington le 21 septembre 1987 reste toujours d’actualité, comme nous le montrent les essais nucléaires en Inde et les récentes inondations en Chine. L’allocution marque plus encore que la proposition de Strasbourg du 15 juin 1988 la volonté de dialogue et la position du chef spirituel et temporel des Tibétains. » Donc ce texte de 1987 est "toujours d’actualité". Il l’est même "plus encore que la déclaration de Strasbourg" de 1996. Nous voici donc prévenus. Lisons.« Alors que se poursuit l’occupation militaire du Tibet par la Chine, le monde doit garder présent à l’esprit que, bien que les Tibétains aient perdu leur liberté, du point de vue du droit international, le Tibet reste aujourd’hui un état indépendant soumis à une occupation illégale ». « Libéré de l’occupation chinoise, le Tibet continuerait à remplir aujourd’hui son rôle naturel d’Etat-tampon, préservant et favorisant la paix en Asie. » Cette analyse est au-delà d’une simple allusion. L’idée centrale est que le Tibet reste du point de vue légal un Etat indépendant quelle que soit sa situation actuelle. Il est significatif que dans ce document comme dans tous les autres, le Tibet dont il est question est celui qu’il nomme « le Tibet historique » qui, au total représente le quart de l’actuel territoire de la Chine ! « Mon désir le plus cher, à moi ainsi qu’au peuple tibétain, est de rendre au Tibet ce rôle précieux, en transformant à nouveau le pays tout entier, c’est-à-dire l’ensemble des trois provinces d’U-Tsang, du Kham et de l’Amdo, en une zone où régneraient stabilité, paix et harmonie. » L’énormité de cette revendication territoriale, son incroyable agressivité n’est jamais prise en compte dans aucun commentaire. Au delà de son caractère absolument explosif sur le plan géo politique, elle l’est tout autant sur le plan humain. Et c’est le Dalaï Lama qui la pose lui-même quand il dénonce la composition ethnique actuelle des régions concernées. « Dans les régions orientales de notre pays, les Chinois dépassent à présent très largement les Tibétains par le nombre. Par exemple, dans la province d’Amdo où je suis né, on compte d’après les statistiques chinoises 25 millions de Chinois pour seulement 750 000 Tibétains. Même dans la soi-disant Région autonome du Tibet, c’est-à-dire au Tibet central et occidental, les sources gouvernementales chinoises confirment que les Chinois sont à présent plus nombreux que les Tibétains. (…) Aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire tibétain, 7,5 millions de colons chinois ont déjà été expédiés, dépassant une population tibétaine de 6 millions. Au Tibet central et occidental, désigné à présent sous l’appellation « Région autonome du Tibet » par les Chinois, les sources chinoises reconnaissent que les 1,9 millions de Tibétains constituent à présent une minorité au sein de la population. De plus, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’occupation militaire estimée entre 300 000 et 500 000, dont 250 000 dans la soi-disant Région autonome du Tibet. Pour que les Tibétains puissent survivre en tant que peuple, il est impératif que cessent les transferts de population et que les colons chinois rentrent en Chine. » Je pense que cette dernière ligne doit être lue avec soin. Ce n’est ni plus ni moins que la purification ethnique. Cette conception de la définition des peuples non par leur droits égaux mais par leur ethnie est le propre de tous les ethnicismes et la racine de tous les racismes. Mais le Dalaï Lama ne réserve pas cette définition au seul cas du Tibet. Il se présente comme un fauteur de guerre en Chine en incluant dans sa revendication ethniciste d’autres provinces chinoises et d’autres minorités nationales dans le même discours. « La politique chinoise de transfert de population n’est pas nouvelle. Elle a déjà été systématiquement appliquée dans d’autres régions. Au début de ce siècle, les Manchou formaient une race distincte, avec une culture et des traditions propres. Aujourd’hui, il ne reste plus que 2 ou 3 millions de Manchou en Manchourie, contre 75 millions de Chinois qui sont venus s’y installer. Au Turkestan oriental, rebaptisé Sinkiang par les Chinois, la population chinoise est passée de 200 000 en 1949 à 7 millions, soit plus de la moitié d’une population totale de 13 millions. A la suite de la colonisation chinoise de la Mongolie intérieure, on dénombre 8,5 millions de Chinois dans cette région pour 2,5 millions de Mongols. » En application du même raisonnement, le Dalaï Lama demande-t-il à 91 millions de « colons chinois » et à la Chine de rentrer chez eux, c’est-à-dire d’évacuer la Mandchourie, le Sinkiang et la Mongolie ? C’est ce que demandent les porteurs de drapeaux tibétains dans les rues de Paris ? C’est ce que réclament Bertrand Delanoë et les autres zélés de l’enthousiasme de commande pour cet incroyable ethniciste religieux ? Non bien sûr. Ils ne savent même pas ce qui est dans les textes. Ils ne lisent pas, ils ne se renseignent pas. Pour eux, puisque par définition les chinois ont tort, tous ceux qui s’opposent à eux ont raison. Au nom des droits de l’homme on se retrouve occupé à défendre la théocratie, le pouvoir absolu et le nettoyage ethnique. Et le pire c’est que c’est sans le savoir. Aucune leçon du passé afghan, iranien et autres n’a été retenue. Après cela, et pour en finir avec la référence au discours du Dalaï lama au parlement de Strasbourg où il aurait renoncé à l’indépendance, je vais me contenter de citer le passage de ce discours qui est conscré a cet aspect de la question posée. Je lis qu’il reprend tout simplement l’affirmation du point de droit selon lequel le Tibet est un état indépendant en toute hypothèse. Le Dalaï Lama rappelle que c’est la revendication "irrestible" du peuple tibétain. Puis il déclare qu’il accepte de discuter sur une base qui met cette revendication. Ce qui n’est certes pas y renoncer. Voyons le texte. D’abord il rappelé la dimension centrale du fait ethnique c’est-à-dire de ce fait que le problème des droits de l’homme n’est pas une question rapportée aux individus mais au peuple en tant qu’entité : « Pour qu’il y ait progrès quant à la question des droits de l’homme au Tibet, il faut que la question du Tibet soit traitée comme un problème en soi. » Après cela, qui, de bonne foi peut dire que les phrases qui suivent sont une renonciation au caractère ethniciste et indépendantiste de la position du Dalaï Lama ? Lisez. « Historiquement et aux termes du droit international, le Tibet est un état indépendant soumis à l’occupation illégale chinoise. Cependant, au cours des dix-sept dernières années, depuis que nous avons établi un contact direct avec les autorités de Beijing en 1979, j’ai adopté une approche modérée de réconciliation et de compromis. Bien que retrouver l’indépendance nationale soit le désir irrésistible des tibétains, j’ai déclaré publiquement à maintes reprises que j’acceptais d’entrer en pourparlers sur des bases qui excluaient l’indépendance. L’occupation prolongée du Tibet présente une menace toujours plus grande pour l’existence même de l’identité distincte tibétaine, nationale et culturelle. Par conséquent, je considère que ma toute première responsabilité est de prendre toute mesure susceptible de sauver de la destruction totale mon peuple et son patrimoine culturel unique. » Dans la mesure où j’argumente il me semble que les personnes qui continueront à s’intéresser à ce débat pourront argumenter à leur tour pour motiver leurs opinions. Il va de soi que je suis très heureux quand j’apprends que mes textes sortent des frontières ou que mes lecteurs les font connaitre sur leurs propres listes. Comment, sinon, faire vivre un point de vue différent ? Le matraquage médiatique et l’homogénéité en béton armé de la bonne conscience formatée ne nous laisse pas d’autres moyens d’agir. Mais nous avons ce moyen. Source : http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=589#more-589
  18. Le Xinjiang, un sixième de la Chine, aux confins de l'Asie centrale Le Xinjiang, vaste région montagneuse et désertique, compte plus de 8 millions d'Ouïghours, des musulmans turcophones d'Asie centrale, dont certains sont accusés par Pékin de mener des actions indépendantistes violentes. Située dans le nord-ouest de la Chine, sur l'ancienne Route de la Soie, cette région couvre un sixième du territoire du pays avec une superficie de 1,66 million de km2. Le Xinjiang compte près de 20 millions d'habitants, appartenant à 47 ethnies, dont la principale est l'ethnie ouïghoure. La région est frontalière notamment avec l'Afghanistan et les ex-républiques musulmanes de l'URSS - le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirzhistan. C'est la plus occidentale des provinces chinoises, à plus de 3.000 km au nord-ouest de Pékin. Une des plus pauvres de Chine, elle constitue cependant avec le bassin du Tarim la principale réserve d'hydrocarbures du pays. Depuis les années 1990, la politique de développement de Pékin s'accompagne, comme au Tibet, de l'envoi de nombreux Chinois d'ethnie Han. Rattachée à l'empire chinois en 1884, cette région d'Asie centrale, dont la capitale est Urumqi, faisait partie du Turkestan avant son partage entre la Russie et la Chine au XVIIIe siècle. Devenue un champ clos de la rivalité sino-soviétique, elle a été connue initialement sous le nom de Turkestan chinois avant que Pékin ne lui donne le nom de Xinjiang ("Nouvelle frontière"). Le Xinjiang s'est manifesté par des velléités d'indépendance à l'égard de Pékin avant même la création de la République populaire de Chine en 1949. Une partie de la province a connu une période d'autonomie, sous le nom de Turkestan oriental, mais de manière très brève entre 1930 et 1949. Les troubles se sont intensifiés en 1990, après le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan et l'indépendance des trois républiques musulmanes de l'ex-URSS. En avril 1990, des émeutes, près de Kashgar (ouest), avaient fait 22 morts (officiellement) et au moins 60, de source occidentale. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Pékin a renforcé la répression. Grâce au soutien américain, Pékin a obtenu qu'un mouvement ouïghour - le Parti islamique du Turkestan oriental (ETIM) - soit placé par l'ONU sur la liste des organisations terroristes liées au réseau al-Qaïda. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-le-xinjiang-un-sixieme-de-la-chine-aux-confins-de-l-asie-centrale-8429.asp?1=1
  19. Danse macabre C'est l'histoire d'un trio d'aviateur japonais de la seconde guerre mondiale, qui n'ont rien trouvé de mieux à faire les zigotos au-dessus d'une base américaine. Au soir du 16 mai 1942, Hiroyoshi Nishizawa, Saburo Sakai et Toshio Ota, membres du célèbre "Trio des Nettoyeurs", écoutaient une émission de radio australienne dans la salle de repos quand Nishizawa reconnut l'air sinistre de la "Danse Macabre" composé par le pianiste français Camille Saint-Saëns. Tout d'un coup, Nishizawa interpelle ses camarades : - "Vous savez, la mission de demain à Port Moresby? Pourquoi ne ferions-nous pas un petit spectacle, une danse de la mort de notre cru ? On fait quelques petits loopings au-dessus de leur piste histoire de rendre les types au sol furieux." ses deux coéquipiers acceptèrent la proposition et se donnèrent rendez-vous. Le lendemain, après leur opération et que l'escadre se réorganisa en vue du vol retour, Sakai, Nishizawa et Ota signalent a leur chef d'escadre Tadashi Nakajima qu'ils prenaient en chasse des avions ennemis et décrochaient de la formation. Quelques minutes plus tard, à nouveau au-dessus de Port Moresby, ils effectuaient une série de trois loopings en formation serrée puis, sur les instances d'un Nishizawa réjoui, recommençaient l'acrobatie à trois nouvelles reprises, plongeant à moins de 1000m d'altitude. Aucune DCA ennemie ne tira pendant leur show. Ils firent ensuite demi-tour vers Lae, comme l'avait fait le reste du Corps de Chasse, mais avec 20 minutes de retard. Le jour suivant, le trio a été convoqué par leur lieutenant Sasai. Au bureau de celui-ci, nos trois rigolos firent face à leur lieutenant à la mine sévère, Sasai leur présenta une lettre contenant mal sa colère : - "Savez-vous d'où je tiens cette lettre ?.. - Non ?.. répondirent-ils - Je vais vous le dire espèces d'idiots, elle a été larguée sur la base il y a quelques minutes par un avion ennemi !" et se mit à la lire : "A l'attention du Commandant de Lae: Nous avons été très impressionnés par ces trois pilotes qui nous ont rendus visite aujourd'hui et avons tous apprécié les loopings qu'ils ont exécutés au-dessus de notre piste. C'était un sacré spectacle. Nous apprécierions beaucoup que ces mêmes pilotes reviennent nous voir avec leur cache-cols verts autour du cou. Nous sommes désolés du peu d'attention dont nous avons fait preuve à leur égard durant leur dernière visite, mais nous veillerons à ce qu'ils recoivent un accueil beaucoup plus chaleureux de notre part la prochaîne fois." Les subalternes, droits comme des piquets, essayèrent de contenir leur fou rire pendant que le Lieutenant Sasai leur passait un savon à propos de leur "attitude stupide" en leur interdisant de refaire un spectacle aérien au dessus des aérodromes ennemis. Par contre les trois as approuvèrent secrètement que la chorégraphie aérienne valait le coup.
  20. Effectivement, espèrons que cela lui serve de leçon ... et puis on peut pas avoir tout le temps raison. Ouais ... je n'aime pas Kouchner mais il faut pas exagérer sur son influence sur notre président ... Quand Sarkozy a invité Kadhafi, Kouchner a fermé sa gueule et lorsque El-Assad est venu il a encore fermé sa gueule. En plus il faut pas oublier la "magnifique image" (noter l'ironie) qu'a donné notre cher population de Paris lors du passage de la flamme Olympique. C'est surtout cela qui a provoqué l'antipathie des chinois ...
  21. Comparons ce qui est comparable ... la France n'est pas comparable aux Etats-Unis. La France n'arrive à peine a conserver sa position de leader dans l'Europe alors que les Etats-Unis est la première puissance mondiale, donc eux peuvent se permettre de dire ce qu'ils veulent sans être aucunement gêné. En plus les chinois ne vont pas les "punir", car Bush ne va pas en Chine pour seulement parler des droits de l'Homme (n'en déplaise à certain) mais aussi de fric, fric et ... encore de fric. D'autant plus que Bush n'a pris aucun risque ! Il vient au JO et en prime il allonge son séjour en Chine. Ca c'est de la diplomatie ! Alors que Sarkozy qui a joué à la vierge éffarouchée, s'en mange les doigts
  22. Oui et je ne vois toujours pas le rapport avec mon commentaire ... D'abord ou dans mon commentaire, j'ai dis que Napoléon avait fait régner la terreur en Belgique ?! J'ai dis que notre pays à cette époque se retrouvé dans une situation qui la poussé à la conquête, et que celle ci n'est pas un argument recevable pour justifié un rattachement (rattachement à la con, car pas envisageable pour l'instant) avec la Wallonie. Ensuite ... Lorsque la Belgique a été conquis en 1795(et non sous Napoléon). Donc on était encore en pleine guerre civile ...
  23. Qu'est ce qui nous a poussé à conquérir la Belgique ? Eh bien la guerre qui nous a opposé aux autres nations de l'époque et sans parler qu'il avait une guerre civile chez nous ... je ne sais pas pour vous, mais moi c'est ce que j'appelle une "situation de merde". Même pas ! Les relation entre les Etats-Unis et la France révolutionnaire étaient très tendu à cause notamment de l'exécution de Louis XVI, les retards de remboursement de la dette, le traité de Londres et l'affaire XYZ.
  24. Lequel ? Justement, voilà pourquoi l'exemple est limite ... tant qu'on y est pourquoi pas rattacher la France à l'Italie ... Mais non, il faut passer par Dunkerque ... :O Excusez moi, mais ou j'ai pas dis ça ... :P
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