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Tout ce qui a été posté par Rochambeau

  1. Après le Livre Blanc, il nous faut une stratégie industrielle de défense ! Par Olivier Darrason, président du conseil d’administration de l’Institut des Hautes Etudes de Défense nationale La publication du Livre blanc «Défense et Sécurité nationale» a suscité nombre de réactions critiques. Rien de plus normal, et peut-être rien de plus sain, mais il convient désormais de tourner la page de la polémique pour celle de la dynamique. En effet, la rédaction du Livre blanc ne saurait être une fin en soi et, au-delà de sa traduction concrète au travers de la nouvelle Loi de programmation militaire, il nous faut l’inscrire dans une volonté d’évolution et de prolongation. Cette dynamique s’impose comme une condition nécessaire pour garantir l’indispensable cohérence de notre sécurité nationale. Depuis plusieurs années, nos armées s’efforcent d’affiner la lisibilité de leurs objectifs à court, moyen et long terme. Sur le plan de l’action militaire, essence même de leur mission, la rédaction des contrats opérationnels constitue le socle de cet effort : quelles missions voulons-nous remplir ? Avec quels moyens humains et matériels ? Pour combien de temps ? Or, ces dernières années, cette démarche s’inscrivait dans le référentiel commun de la loi de programmation militaire, elle-même élaborée à l’aune du Livre blanc de 1994 et de sa traduction en «modèle d’armée 2015». Et c’est ici que le bât blessait. D’une part, le Livre blanc de 1994 ne pouvait plus servir de référence, tant il ne correspondait plus à l’environnement stratégique de la France et de l’Europe. D’autre part, le «modèle d’armée 2015» était devenu une chimère, tant les contraintes financières et les contorsions budgétaires avaient fini par le rendre inatteignable. En l’absence de tout référentiel adapté et réaliste, comment dès lors parler de contrats opérationnels, d’approche capacitaire et d’adaptation de notre outil de défense au juste besoin de notre défense et de notre sécurité nationale ? Il importait donc de procéder à «un point fixe» permettant de dresser l’état des lieux et de rassembler les idées pour ensuite identifier des priorités. Le Livre blanc nouvellement rédigé aspire à proposer cette vision stratégique cohérente et lisible. Et, comme ses rédacteurs le rappellent en préambule du chapitre 13, il n’a pas vocation à «déterminer un “modèle d’armée” […] mais simplement [à] présenter les grands objectifs opérationnels et de capacités». Ces grands objectifs opérationnels deviennent ainsi la donnée d’entrée clairement identifiée de tout le processus, conceptuel et financier, guidant l’élaboration puis l’entretien des capacités nécessaires à notre défense mais également à notre sécurité nationale dans son ensemble. Proposer des objectifs clairs en adéquation avec l’environnement général de notre défense et de notre sécurité, voilà ce qui fait la cohérence du Livre blanc. Cette cohérence ne peut s’envisager que si le cadre ainsi posé est en mesure de s’adapter aux évolutions de notre monde. C’est la raison pour laquelle il convient de définir sans trop tarder un véritable processus de remise à jour du Livre blanc. Mais la prise en compte d’un présent extrêmement mouvant ne doit pas nous entraîner dans le piège d’une stratégie impotente parce que fluctuante. C’est donc toute l’affaire d’un juste dosage entre adaptation permanente et adaptation régulière, gage d’une préparation de l’avenir cohérente et efficace. Cette préparation cohérente de l’avenir implique de dépasser la seule sphère des capacités opérationnelles pour également proposer des objectifs en matière de capacités industrielles et technologiques tout aussi indispensables à notre outil de défense et de sécurité. Le Livre blanc de 2008 établit un premier éclairage en ce sens : la France va devoir adapter et faire évoluer «ses compétences scientifiques, technologiques et industrielles» pour satisfaire «les besoins des armées, [de ses] partenaires européens, et […] des forces de sécurité intérieure et de sécurité civile». Il s’agit ici de faire les choix correspondant à la réalité de nos besoins actuels, sans injurier le futur et en exploitant au mieux les compétences de nos partenaires dans le respect du degré d’autonomie que nous souhaitons maintenir. Mais ces grands objectifs ainsi énoncés appellent en la matière une feuille de route plus détaillée. Il pourrait s’agir d’un document de stratégie industrielle de défense et de sécurité, constituant la prolongation industrielle et technologique du nouveau Livre blanc. Nos partenaires britanniques se sont livrés à un tel exercice, passage obligé pour toute nation souhaitant conduire une politique de défense cohérente et pérenne. A l’instar du Livre blanc, l’élaboration d’une telle stratégie industrielle et technologique implique, dans un premier temps, de faire l’inventaire analytique de l’ensemble des capacités françaises en la matière, notamment au vu de l’existant dans les autres pays européens. Puis, dans un second temps, d’identifier les priorités et de faire des choix au regard de l’évolution des besoins opérationnels de nos armées ; du niveau d’autonomie que l’on souhaite préserver ; de la contrainte budgétaire ; et enfin, de l’envergure internationale que l’on souhaite donner à notre industrie, c'est-à-dire sa compétitivité, ses capacités à exporter et donc à financer le maintien de son excellence. Ici encore, ce document ne devra pas être vu comme une simple déclaration d’intentions, mais constituer la véritable feuille de route de notre base industrielle et technologique de défense, conforme aux enjeux nationaux et européens. Jusqu’à présent, nombreuses étaient les voix qui, à plus ou moins juste titre, déploraient le manque de stratégie nationale. Il serait inexact d’affirmer que le Livre blanc suffit à lui seul pour caractériser cette stratégie nationale, mais il en constitue une pierre de fondation majeure ; tout comme devra l’être le prochain Livre blanc des Affaires étrangères et tout comme devrait l’être l’éventuel document de stratégie industrielle et technologique que j’appelle de mes vœux. Nous devons poursuivre l’élaboration et la mise à jour de ce «corpus stratégique» national et l’engager dans le cercle vertueux qui le fera cohérent parce que dynamique et dynamique parce que cohérent. Source : http://www.ttu.fr/francais/Libre%20propos/darrason.html
  2. En faites d'après ce que je sais, Angela Merkel avait déjà annuler sa présence pour l'ouverture des JO de Pékin, bien avant la polèmique du Tibet ... Donc les chinois n'ont aucune raison d'en vouloir aux allemands. ;)
  3. Japon : chute de 88,9 % de l'excédent commercial L'excédent commercial du Japon a chuté de 88,9 % en juin sur un an, à 138,63 milliards de yens (820 millions d'euros), contre 1 245,95 milliards en juin 2007. Il s'agit de sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Les exportations ont diminué de 1,7 % sur un an pour la première fois depuis 2003, en raison du ralentissement de la demande aux Etats-Unis et des cours élevés du yen face au dollar, a annoncé jeudi 24 juillet le ministère des finances. "La chute des exportations, notamment celles de voitures, est largement due aux ralentissements économiques aux Etats-Unis et en Europe, qui sont des facteurs très négatifs", a commenté Keiji Kanda, économiste à l'institut de recherche Daiwa. Dans le même temps, les importations ont augmenté de 16,2 %, stimulées par le pétrole. Sur l'ensemble du premier semestre 2008, l'excédent commercial du Japon s'affiche en baisse de 42,1 %, les exportations en hausse de 3,9 % et les importations en hausse de 10,5 %, a précisé le ministère des finances. "DES CHIFFRES CHOQUANTS" Les derniers chiffres du commerce extérieur japonais "sont très choquants", a estimé Kyohei Morita, économiste en chef pour le Japon chez Barclays Capital, dans des déclarations à Dow Jones Newswires. "Ils montrent que les exportations et les investissements en capital sont en train de perdre leur souffle en tant que principaux moteurs de la croissance économique." L'économie japonaise a connu au premier trimestre 2008 une croissance beaucoup plus robuste que prévu (+ 1,0 % par rapport au trimestre précédent et + 4,0 % en rythme annuel), mais la plupart des économistes prédisent un passage à vide dans les prochains mois. Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/07/24/japon-chute-de-88-9-de-l-excedent-commercial_1076898_3234.html Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-06/28/content_659854.htm
  4. Chypre : les négociations de paix commenceront le 3 septembre ATHENES, 25 juillet (Xinhua) -- Le leader chypriote grec Demetris Christofias et son homologue de la communauté turque, Mehmet Ali Talat, ont accepté vendredi de lancer les négociations de paix le 3 septembre afin de mettre fin aux années de division de Chypre. L'objectif des négociations est d'atteindre "une solution acceptée par les deux parties concernées par le problème chypriote, qui sauvegardera les droits et intérêts fondamentaux et légitimes des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs", a déclaré le représentant spécial des Nations Unies à Chypre, Taye Brook Zerihoun, dans un communiqué conjoint. Toute solution atteinte par les deux parties sera soumise à référendum simultané organisé séparément, a rapporté la Cyprus News Agency citant M. Zerihoun. Les deux parties ont signé plus de 16 accords de coopération sur l'environnement, l'héritage culture, la gestion de crise et la lutte contre la criminalité. D'après l'accord signé en mars, sept comités techniques et six groupes de travail comprenant des experts des deux communautés ont été mis en place pour discuter des différents aspects de la question chypriote, notamment de la gouvernance, de la sécurité, de l'économie, de la santé et du territoire en préparation des négociations finales entre les deux dirigeants. La Chypre est divisée en deux parties depuis 1974, année à laquelle l'armée turque est intervenue et a pris le contrôle du nord de l'île suite au coup d'Etat mené par un groupe d'officiers grecs. En 1983, les autorités chypriotes turques ont déclaré la mise en place de la "République turque de Chypre du nord", reconnue uniquement par Ankara. La Turquie maintient près de 40.000 soldats dans la république autoproclamée, qui reste un point clé de la reprise du processus de paix visant à réunifier l'île. Depuis plusieurs décennies, l'ONU essaie de convaincre les deux communautés de trouver une solution au problème, qui représente également un obstacle majeur à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Source : http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-07/26/content_677797.htm
  5. Comme le disait Ségolène la justice chinoise mérite notre admiration :lol: Quand même cette article fait fort ! Ce journaliste transforme l'acte d'un malade mentale en presque message de révolte ...
  6. J'ai trouvé cela sur un sujet parlant de l'état de la marine sous la révolution Extrait de L’Empire des mers, des galions aux clippers , p. 209 à 215. « Cette exceptionnel mouvement maritime (l’intérêt pour la mer de tous les grand états européens) va être cassé par le nouvel état de guerre qui s’instaure entre l’Angleterre et la France à partir de 1793. Pendant les vingt ans que durent la Révolution, le Consulat et le Premier Empire, le conflit sur mer ne connaîtra que de courtes interruptions entre des phases successives de combat. Les premiers affrontements se déroulent en 1793-1794, puis ce sont les terribles années 1796-1798 avec l’affaire d’Irlande et la campagne d’Egypte, suivies de la période du Consulat jusqu’à la paix d’Amiens et enfin les meurtriers engagements de 1805 qui, bien que chronologiquement « impériaux », forment le logique aboutissement de la période révolutionnaire. Parcourons ces différents épisodes guerriers en notant au passage l’état de situation des deux principales marines en présence, les difficultés qui les affectent, leurs efforts de redressement, leurs changements de stratégie et de tactique. Bénéficiant jusqu’à la fin de 1792 d’un remarquable outil guerrier, la marine française souffre des répercussions de la Révolution. Sur le plan des constructions navales, en effet, aucun élément majeur n’interrompt le rythme des lancements bien que des troubles apparaissent dans les arsenaux. La marine dispose de 78 vaisseaux et de 69 frégates. S’il n’y a pas égalité parfaite avec la Royal Navy, une certaine parité existe. Mais cette position d’équilibre n’est qu’apparente. Le personnel maritime subit les effets révolutionnaires. Les clivages se font jour entre équipages et officiers pour des raisons aussi bien sociologiques qu’idéologiques. Le système des classes fonctionne de plus en plus mal. Une mutinerie éclate dans l’escadre de Brest en 1790, des mouvements d’indiscipline affectent Lorient. La misère profonde dans les arsenaux, la discipline féroce à bord ne sont plus supportées. Les officiers de marine émigrent dès 1790, mais surtout en 1791. Ils sont remplacés par des promotions d’officiers non nobles, auxiliaires ou issus du commerce. Le cadre traditionnel du « Grand Corps » est bouleversé, avec pour conséquences la perte du savoir guerrier, du commandement en mer, du mouvement d’escadres. En 1792, la situation s’aggrave, les mutineries continuent. (...) Ainsi, malgré une marine forte en unités de combat, la France connaît un démarrage difficile lorsque la guerre avec l’Angleterre débute en février 1793. La marine française doit mobiliser une partie de ses forces sur les côtes atlantiques afin d’éviter l’aide anglaise aux Vendéens. Elles est surtout affectée par l’occupation de Toulon, d’août à septembre 1793, par les forces britanniques . La reprise de la ville par le général Dugommier s’accompagne de l’incendie par les Anglais du magasin général, du magasin des frégates, de la perte de dix vaisseaux et trois frégates. Un net redressement s’amorce l’année suivante, dû à la politique du Comité de Salut Public, devenu tout puissant depuis la chute de la Gironde. Par la force et la contrainte, le gouvernement révolutionnaire impose un ensemble de pratiques telles que la levée en masse, la réquisition des forces productrices, l’envoi de représentants en mission dont les plus célèbres sont Prieur de la Marne et surtout Jean Bon Saint-André (...). Les résultats sont rapides : les approvisionnement parviennent aux arsenaux. Nombres de frégates sont mises en chantier et lancées. Le recrutement des équipages s’effectue avec satisfaction grâce à l’exceptionnel rendement de l’Inscription maritime et à la levée en masse qui affecte une grande partie des hommes valides à l’intérieur du pays. Les officiers sont sélectionnés, tous les nobles renvoyés. Mais certains sont réintégrés par nécessité et pour leurs capacités exceptionnelles. La marine française paraît dès lors capable de tenir tête convenablement à son homologue anglaise. Mais il faut comparer ce qui est comparable. La marine révolutionnaire n’égale pas la Royal Navy, même si celle-ci demeure une lourde machine lente à s’ébranler. Côté français apparaissent des défauts qui feront, hélas, la constante de la marine française : manque de pratique dans les mouvements d’escadres, absence des équipages et des nouveaux commandants. Impatient des résultats et pressé par les circonstances, la CSP engage dans des combats prématurés une flotte en état d’impréparation patent. Le combat de Prairial montre parfaitement les limites du redressement français (Suit le récit de la célèbre défaite qui entraîne la perte de sept vaisseaux). Il s’agit d’une profonde défaite française, et en revanche du « Glorious First of June » anglais. Défaite mais pas désastre. Il n’y a ni écrasement ni destruction totale. (...) » J’arrête là et je résume : à partir de 95, les défaites françaises se succèdent, en partie suite à des accidents et des causes climatiques. Conclusion « Cette partie des guerres révolutionnaires, sans atteindre au désastre, laisse une situation matérielle préoccupante, d’autant plus que l’énorme effort matériel de l’An II ne peut être renouvelé. » Ensuite, à partir de 1796, c’est la catastrophe progressive, avec notamment le lourd échec de la campagne d’Egypte (onze vaisseaux perdus, 1500 morts) : l’aboutissement étant la « folie » de Trafalgar, 17 vaisseaux pris, onze avariés, un détruit, 2600 morts et 7000 blessés... Suit un relatif redressement à partir de 1807, très insuffisant. Source : http://www.passion-histoire.net/phpBB3/viewtopic.php?f=55&t=2564&st=0&sk=t&sd=a
  7. Oui bon ... les russes intallent à Cuba, mais c'est le jeu. L'Etat russe a "récupéré" le contrôle de son pays, il est toute a fait normal par la suite d'entamer un retour sur l'échiquier mondiale. Ce n'est pas faire les gros bras, en signifiant a son principal rival que nous sommes revenus ... surtout quand se même rival vous fait régulièrement souvenir qu'il est là. Ensuite c'est les piques sur les Etats-Unis ... D'abord les USA est une grande puissance, et elle veut le rester ! Il est donc toute a fait normal d'anticiper la "menace". En plus, ils en ont les moyens, alors je vois pas pourquoi ils en priveraient. Pour finir, c'est deux pays n'ont aucune envie de se foutre plein la gueule ... par contre pour justifier leurs dépenses sur la défense, je dis pas non.
  8. C'est oublier que les interactions entre l'Europe occidental et la Russie sont plus grande aujourd'hui, notamment pour le gaz ... Donc même cela divisera l'Europe 8)
  9. Comment des ingénieurs français ont lancé l'industrie japonaise Si les Français ignorent qui est François-Léonce Verny, Japonais et Américains, eux, le savent. Et pour cause. Il a fondé la plus grande base navale de l'Archipel, à Yokosuka, près de Tokyo. Verny appartient à une génération d'ingénieurs français, aujourd'hui oubliés, qui ont contribué à la modernisation du Japon à la fin du 19e siècle. Il n'est pas exagéré de dire qu'ils ont créé l'industrie japonaise. "Ici est né le développement industriel du Japon. La modernisation du Japon doit beaucoup à la France", souligne le maire de Yokosuka, Ryoichi Kabaya, alors que Tokyo et Paris s'apprêtent à fêter le 150e anniversaire de leurs relations en 2008. A l'origine simple village de pêcheurs, Yokosuka est une ville de 420.000 habitants, réputé le meilleur port en Asie pendant la guerre, QG de l'amirauté nippone puis principale base de l'US Navy au Japon depuis 1945. "Il s'agit du premier grand transfert de technologies sur initiative gouvernementale, le premier important projet moderne industriel du Japon", souligne Christian Polak, homme d'affaires et spécialiste d'histoire diplomatique. "C'est la première fois que le Japon introduit systématiquement autant de nouveautés techniques et administratives: machine à vapeur et marteau-pilon, mortier, briquetterie, comptabilité moderne, système métrique", rappelle l'historien. Lorsque la France noue des liens diplomatiques avec le Japon, en 1858, elle est d'abord intéressée par sa soie de qualité supérieure (et ses vers ultra-résistants) pour sauver l'industrie lyonnaise dévastée par les premières maladies du ver à soie. Le Japon du Shôgun Iemochi Togugawa demande en échange à la France du Second Empire de participer à sa modernisation, garantie de son indépendance face aux nations occidentales. Entre 1865 et 1876, une quarantaine d'ingénieurs venus de France construisent, sous la direction de Verny, deux bassins de radoub --encore utilisés aujourd'hui-- des forges et de nombreux ateliers à métaux et à bois munis de l'outillage, entre autres... L'industrie navale japonaise est née: elle donnera naissance à son tour à d'autres industries, comme la métallurgie. Le polytechnicien Verny ouvre la première école d'ingénieurs du Japon, une école de maistrance, pour apprendre l'art de la construction navale mais aussi les mathématiques et la comptabilité. En pleine rivalité entre puissances impérialistes, les Britanniques font grise mine. L'ingénieur français jouit de l'amitié du comte Tadamasa Kozukenosuke Oguri, le réformateur et clairvoyant intendant des Finances du "Bakufu" (gouvernement du Shôgunat). Ainsi, saura-t-on gré à Verny de boucler son budget bien en deça du coût estimé (2,4 millions de dollars). Mais le comte Oguri, et dans une moindre mesure Verny, seront victimes de la guerre civile qui éclate avec la révolution de l'Empereur Meiji (1868) et de l'instabilité politique qui s'ensuit et dont profiteront les Anglais. Le premier sera décapité en mai 1868 --"Yokosuka est un cadeau pour la modernisation du Japon", dit-il avant de mourir. Le second sera contraint de rentrer en 1876 en France où il finira directeur des houillères de Firminy (sud-est). Toutefois, la fin du Shôgunat et la Restauration Meiji n'empêchent pas les nouveaux jeunes maîtres du Japon de poursuivre une modernisation effrénée au nom des slogans "fukoku kyohei" (un pays riche, une armée forte) et "shokusan kogyo" (développement industriel). Ni de continuer à faire appel aux Français pour la construction navale, l'industrie textile, l'éclairage de Tokyo ou l'exploitation minière. En 1886, l'ingénieur-inventeur Paul-Emile Bertin (1840-1924) réorganise l'arsenal de Yokosuka et construit les nouveaux modèles de guerre de la flotte impériale. "Ainsi, peu de gens savent que la marine qui ébahit le monde en humiliant la Russie tsariste en 1905, faisant du Japon une grande puissance, fut modernisée par des ingénieurs français", a écrit Christian Polak. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-comment-des-ingenieurs-francais-ont-lance-l-industrie-japonaise-1755.asp?1=1
  10. La préparation du Japon aux séismes a permis de contenir les dommages La préparation du Japon aux séismes a permis de contenir les dommages dans le nord de l'archipel secoué jeudi par un violent séisme, qui a fissuré des immeubles, mais n'a fait miraculeusement aucun mort. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année des milliers de tremblements de terre et la population de la région de Tokyo s'attend au "Big One", un séisme majeur comme celui du Kanto en septembre 1923 qui avait fait près de 143.000 morts ou disparus dans la capitale et ses environs. La secousse survenue jeudi dans le nord-est de l'île principale de Honshu avait une magnitude de 6,8 sur l'échelle ouverte de Richter, ce qui dans la plupart des pays aurait fait très certainement un grand nombre de victimes. Mais dans les deux provinces d'Aomori et d'Iwate, les plus touchées, aucun décès n'a été jusqu'ici enregistré et aucun immeuble ne s'est effondré. Le bilan officiel, mais encore provisoire, fait état de 158 blessés, dont 35 sont dans un état grave. "On avait eu bien plus de dégâts lors du dernier gros tremblement de terre en 1994", a déclaré Masayuki Ueno, 49 ans, interviewé dans son studio de photographie à Hachinohe, une des principales villes de la région. "Après ce séisme, j'ai complètement refait l'extérieur et renforcé la structure du bâtiment, avec environ 10 tonnes d'acier", a-t-il ajouté. "Je pense que beaucoup de gens dans la région ont aussi fait ce qu'il fallait pour renforcer les maisons." En 1994, Hachinohe avait été secouée par un séisme de 7,5 sur l'échelle de Richter qui avait fait deux morts et 680 blessés dans cette seule ville. Une réplique de magnitude 6,9 avait par la suite complètement rasé 90 immeubles. "Les gens de la ville ont pris conscience de la nécessité de se préparer à des séismes majeurs", a commenté Muneharu Araya, directeur adjoint du bureau de prévention des désastres à Hachinohe. "Après le tremblement de terre de 1994, la municipalité avait également dû être reconstruite. A chaque séisme, des canalisations étaient coupées quelque part dans la ville", a-t-il dit à l'AFP. "Hachinohe a donc eu recours, pour la première fois au Japon, à des canalisations antisismiques dont les joints sont flexibles", a-t-il précisé. Il y a un peu plus d'un mois, un séisme de 7,2 a frappé le nord de Honshu, faisant 23 morts et disparus. Les habitants de la région d'Hachinohe disent qu'ils se préparaient à être à leur tour touchés par un tremblement de terre. "Comme on ressentait des petites secousses ces derniers temps, on pensait que quelque chose de plus gros allait se produire très bientôt", a déclaré Rieko Futatsuya, 65 ans, qui travaillait il y a encore peu comme grossiste en confiserie. "Cette fois-ci, seuls quelques ustensiles de cuisine sont tombés et plusieurs plats se sont cassés. C'est tout. " Ryoko Iwaoka, 50 ans, qui gère une pâtisserie sur la rue principale, n'a elle aussi déploré que quelques assiettes cassées. "On a eu de la chance cette fois car c'est arrivé en été", a-t-elle confié. "En 1994, c'était l'hiver et il faisait très froid. L'eau avait été coupée et on n'avait pas de gaz pour nous réchauffer." Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-la-preparation-du-japon-aux-seismes-a-permis-de-contenir-les-dommages-5037.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-un-haut-dirigeant-patronal-reclame-la-chute-du-gouvernement-5028.asp?1=1 La Chine va participer pour la première fois à l'anniversaire de Hiroshima Un représentant du gouvernement chinois va participer pour la première fois cette année aux cérémonies marquant l'anniversaire du bombardement atomique de Hiroshima, dans l'ouest du Japon, a-t-on appris mercredi de source consulaire chinoise. La Chine enverra à Hiroshima un diplomate basé à Osaka (ouest) pour le 63e anniversaire de la première attaque nucléaire de l'histoire le 6 août 1945. La ville de Hiroshima invite chaque année des représentants des huit puissances nucléaires déclarées (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine, Pakistan, Inde, Corée du Nord). Mais jusqu'à présent, seuls l'Inde, le Pakistan et la Russie ont accepté l'invitation, selon un porte-parole de la mairie. "Les citoyens de Hiroshima sont extrêmement contents d'accueillir le consul de Chine. Nous pensons qu'il s'agit d'un pas positif vers l'abolition définitive et totale des armes nucléaires", s'est-il félicité. La bombe atomique larguée par les forces américaines sur Hiroshima avait fait environ 140.000 morts. Trois jours plus tard, une autre bombe nucléaire larguée sur Nagasaki (sud-ouest) avait fait 70.000 morts. Six jours plus tard, le 15 août 1945, le Japon capitulait, mettant fin à la Seconde guerre mondiale. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-la-chine-va-participer-pour-la-premiere-fois-a-l-anniversaire-de-hiroshima-5021.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-president-francais-nicolas-sarkozy-reste-une-enigme-pour-les-japonais-4993.asp?1=1
  11. On pourra manifester pendant les JO... avec un permis Il est totalement interdit de manifester en Chine... Mais Pékin sait que de nombreuses contestations souhaitent s'exprimer pendant les Jeux Olympiques. Les autorités ont donc décidé d'organiser les choses. Et de les encadrer sévèrement. Les manifestants à Pékin pendant les jeux Olympiques ne pourront se réunir que dans trois lieux désignés, à l'intérieur de parcs, a annoncé mercredi le directeur de la sécurité des JO. Tout rassemblement spontané sera interdit, il faudra demander l'autorisation de manifester à l'avance pour s'assurer d'être conforme au droit chinois, a indiqué Liu Shaowu lors d'une conférence de presse. "Nous avons prévu des lieux désignés pour que les manifestants puissent exprimer leurs points de vue et ils seront situés dans des parcs", a-t-il déclaré. "Ils sont tous situés non loin du centre et des sites olympiques", a-t-il ajouté. Il s'agit des parcs de Zizhuyuan dans le nord-ouest de la ville, Ritan dans l'est et Shijie au sud-ouest. M. Wu n'a pas précisé comment les organisateurs de manifestations devaient procéder pour demander ces autorisations, indiquant seulement qu'un groupe de travail gouvernemental serait mis en place pour examiner les demandes. "La manière d'obtenir l'autorisation et les critères nécessaires (...) seront expliqués aux intéressés au cours de leur procédure de demande", a-t-il dit. Selon le droit chinois, les manifestants doivent déposer une demande au moins cinq jours avant, détaillant la nature de la manifestation et le nombre de participants attendus. Lors d'une précédente conférence de presse en novembre, M. Liu avait précisé que les manifestations sur des sujets sensibles comme le Tibet seraient interdites pendant les Jeux. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-on-pourra-manifester-pendant-les-jo-avec-un-permis-8195.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine--pekin-la-france-est-toujours-diabolisee-8240.asp?1=1 Pékin se débarrasse de ses travailleurs migrants, gênants pendant les JO Après deux ans de dur labeur sur un chantier des jeux Olympiques, Dai Yi, 50 ans, ne verra pas le résultat de ses efforts en août à Pékin. Comme d'autres travailleurs migrants à la peau brunie par le soleil et aux mains rugueuses, qui ne bénéficient pas d'un permis de résidence dans la capitale chinoise, il a reçu la consigne de rentrer chez lui. Pékin veut présenter une image lisse pendant les Jeux et ses millions de travailleurs migrants font tache. "Les autorités ne nous autorisent pas à rester. A cause des JO", explique l'ouvrier de petite taille, qui fend la foule compacte de la principale gare de Pékin en portant deux valises cabossées à bout de bras. En route pour la province pauvre de l'Anhui (est), M. Dai a perdu son salaire mensuel de mille yuans, l'équivalent de 93 euros, qui contribuait largement à faire vivre sa famille de huit personnes restée au pays. "Je n'ai pas d'emploi maintenant, donc je ne vais pas gagner d'argent jusqu'à ce que je trouve un autre boulot", dit-il. M. Dai, comme d'autres ouvriers, a reçu l'ordre de quitter Pékin cette semaine. Travaillant dur pour de tout petits salaires, et souvent dans des conditions dangereuses, ce sont eux qui ont construit les chantiers olympiques de la capitale, contribuant largement à sa croissance et à son boom immobilier. A la fin de l'an dernier, Pékin comptait jusqu'à 5 millions de ces ouvriers, avaient indiqué les autorités. Le nombre des travailleurs migrants tenus de quitter la capitale n'est pas connu. Et un responsable au service de presse de la ville de Pékin, interrogé par l'AFP, a démenti toute consigne en ce sens. Mais plusieurs d'entre eux confirment l'exode en cours. "Ce n'est pas juste", dit Yuan Daxin, 36 ans, aussi rencontré à la gare, sur le départ vers la province du Gansu (nord-ouest). Il travaillait sur le chantier d'un immeuble de bureaux jusqu'à dimanche dernier. Tous les chantiers de construction ont été gelés à cette date pour diminuer la pollution atmosphérique en amont des Jeux. Son employeur a annoncé aux ouvriers qu'ils allaient bénéficier de "vacances olympiques". Pas du genre à se laisser abattre, Yuan se réjouit que son salaire sur le chantier ait au moins permis à sa famille de s'équiper d'un téléviseur, grâce auquel ils pourront regarder les Jeux. "Nous devons quitter Pékin pour que la ville ne soit pas trop encombrée pour les JO. C'est notre responsabilité d'aider les Jeux à être un succès", ajoute-t-il, dans un élan patriotique. La transformation de Pékin, qui compte 17 millions d'habitants, est également passée, ces derniers mois, par la répression de la prostitution, la rénovation de nombreux quartiers et de multiples mesures contre la pollution. Wu Zuoliang, conducteur de cyclo-pousse de 42 ans, va devoir lui aussi rentrer à Tianjin, sa ville d'origine, à deux heures de route de Pékin. Mais la police lui a fait savoir qu'il pourrait revenir dès la fin des Jeux paralympiques (6-17 septembre). En attendant, il prêtera ses bras à sa famille, pour récolter du maïs sur leur petit lopin de terre. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-pekin-se-debarrasse-de-ses-travailleurs-migrants-genants-pendant-les-jo-8245.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-les-chinois-sont-le-peuple-le-plus-optimiste-du-monde-8219.asp?1=1
  12. Ben comme toutes les conquêtes ... celle ci apportent leur lot d'avantage comme d'inconvénient.
  13. Je crois que Akhilleus, faisait réfèrence au "débat" sur le programme prêt-bail ...
  14. Les coulisses de l’Union pour la Méditerranée Le Non irlandais, nouvelle chance de l’Union pour la Méditerranée ? C’est une bataille sourde qui se mène depuis un an dans les couloirs du pouvoir sarkozyste et de l’Union européenne. Une de ces guerres intestines dont les échos ne parviennent jamais aux oreilles du public. Ce n’est pas une guerre de Troie mais c’est une guerre à trois. Qui partage, certes, l’Allemagne et la France comme on a pu le lire, mais aussi Bruxelles, qui n’est pas restée inactive sur le dossier. Sans parler des divisions franco-françaises. Une bluette pour eursosceptiques grognons ? Qui est à l’origine de l’Union pour la Méditerrranée qui sera portée sur les fonds baptismaux le 13 juillet à Paris ? Officiellement, le candidat Sarkozy lance l’idée dans son discours du 12 février 2007, au coeur de sa campagne présidentielle. Très vite, on apprend que l’Union pour la Méditerranée est le dada de son conseiller spécial Henri Guaino. Homme du Sud (il est Arlésien), Méditerranéen militant, resté critique à l’endroit de la technocratie bruxelloise, Guaino y voit sans doute l’occasion de sortir de son rôle de plume et de marquer de son emprunte le quinquennat. Pour lui, l’UPM résonne comme une sorte d’alternative à l’Europe, une Europe des âmes qui s’imposera à l’Europe des billets car elle repose sur la vraie vie. Mais on aurait tort de percevoir l’UPM comme une simple bluette pour eurosceptiques grognons, comme la presse bien pensante aime trop à le montrer. La quintessence du projet repose d’abord sur l’idée, très partagée au sein des élites, selon laquelle l’économie et la culture peuvent contourner ce que la politique ne parvient pas à dépasser. Cette fameuse méthode Monnet, du nom de l’inventeur, ou, plutôt l’architecte de l’Europe, n’était-elle pas elle aussi fondée sur ce postulat ? Autrement dit, seul le doux commerce des marchandises et des intelligences peut permettre à la Méditerranée de transcender tous les conflits qui émaillent son espace : le conflit isrtaélo-arabe, mais aussi le conflit algéro-marocain et autres rivalités locales comme le conflit chypriote entre Turcs et Grecs. Rappelons ce qu’Henri Guaino disait de ce projet à Marianne2 cet hiver :(vidéo dans le lien) Un projet politiquement correct En fait, Henri Guaino n’est pas le seul à avoir travaillé sur un projet qui se situe, finalement, en cohérence avec la logique européenne. Deux ans auparavant, Jean-Louis Guigou avait lancé une idée voisine. Ce haut fonctionnaire a été délégué général de la Datar entre 1997 et 2002. Il est le mari d’Elisabeth Guigou. Le gouvernement Raffarin lui avait confié une mission d’identification et de valorisation des scientifiques travaillant sur la Méditerranée, laquelle a donné lieu à la création d’un Institut de prospective économique du Monde méditerranéen dont il est devenu délégué général. Guigou, proche de Bernard Kouchner qui l’a encouragé à se mêler de l’affaire, est tout sauf eurosceptique. De même le député Renaud Muselier ne fait-il pas partie des derniers nostalgiques du franc. Il est l’auteur d’un rapport sur le thème « Comment construire l’Union pour la méditerranée » dont le projet s’inspire en grande partie. Autre preuve du caractère « politiquement correct » de l’UPM, à l’automne 2007, Nicolas Sarkozy veut en confier la responsabilité à Michel Rocard. Et c’est l’accident vasculo-cérébral du sénateur socialiste qui conduit Henri Guaino à prendre en charge le projet, sur lequel lorgnait Bernard Kouchner. Guaino récupère d’ailleurs ainsi Alain Le Roy, rocardien, nommé depuis ambassadeur du projet . Autour de ce dernier s’est constituée un Comité de pilotage, soit une équipe d’une douzaine de hauts fonctionnaires qui travaillent assidument — mais dans l’ombre — pour faire du lancement de l’UPM, le 13 juillet prochain un succès. Cette équipe est organisée autour de différents pôles de compétence : Immigration-justice-police, développement durable (transports, énergie), enseignement et recherche, culture. Tout ce petit monde est « logé » à l’hôtel Marigny, dont la vocation est d’accueillir les chefs d’état étrangers, mais qui est vide depuis que ces derniers préfèrent passer leurs séjours parisiens à l’hôtel de Crillon.... A l’origine, le comité de pilotage devait fonctionner jusqu’à la fin de la Présidence française, en décembre 2008. Mais le non irlandais risque de prolonger la mission qui lui est confiée. On arrive ici au cœur de la polémique diplomatique de l’UPM. Au début de l’année 2008, Henri Guaino se rend en Allemagne pour présenter les contours du projet au gouvernement allemand. Le ministre des Affaires étrangères étant absent, il doit se contenter de rencontrer M. Gernot Erler (SPD), secrétaire d’État. C’est peu dire que l’entretien se passe mal. L’homme se serait montré, selon Henri Guaino arrogant, menaçant voire insultant, accusant la France de vouloir « casser l’Europe ». Comment Jouyet a joué Berlin et Bruxelles contre Paris Bref, il y a le feu et le Président français est appelé à la rescousse. Il rencontre Angela Merkel à Hanovre le 3 mars. Il a été dûment briefé par l’équipe de Guaino. Point fort du raisonnement français : l’UPM n’est rien d’autre que la transposition « sudiste » de l’Union baltique que l’Allemagne anime avec des pays voisins « nordistes » de l’Union, comme la Russie. La France ne demande donc rien d’autre que l’égalité : de même que la France n’est pas conviée à l’Union baltique, l’Allemagne n’est pas indispensable à l’UPM, qui réunit des pays européens et du sud sur une base égalitaire : un pays, une voix. Ce fameux 3 mars cependant, Angela Merkel se montre d’une très grande fermeté. Elle y aurait, selon plusieurs sources, été encouragée par le Secrétaire d’État aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet. Ce dernier ne s’est pas contenté d’expliquer la volonté présidentielle. Il a alerté les Allemands sur les dangers que ce projet ferait courir à l’Union européenne. Et surtout, il n’a pas hésité, encouragé en cela par Jean-David Levitte, à expliquer à la Chancelière que le camp français n’était pas homogène et que le Président était sans doute prêt à reculer, tandis qu’il informait le Président d’une fermeté allemande qu’il avait lui-même contribué à forger ! On retrouve d’ailleurs les traces publiques de cette ambivalence. Au point que certains, à l’Élysée ou à l’Hôtel Marigny, parlent de forfaiture, qui, rappelons-le, consiste, pour un haut fonctionnaire, à violer sciemment certains des devoirs de sa charge. D’autres, et notamment Guaino qui veut « oublier » ce conflit, banalisent l’affaire en rappelant que les diplomates sont assez coutumiers de ce genre de double jeu. Sarkozy doit donc reculer. Le compromis qui en découle n’est cependant pas indigne : d’un côté, les 27 pays de l’Union font partie de l’UPM ; de l’autre, le principe de la co-présidence et de l’égalité entre âys du sud et du nord est maintenue. En fait, le destin de l’UPM dépend de l’interprétation que l’on fait du compromis franco-allemand. C’est ici qu’intervient Bruxelles dans ce jeu de quilles passablement compliqué. Qui assurera la co-présidence ? L’UPM doit être dirigée par un co-président : un Européen d’un côté, un homme ou une femme du Sud de l’autre. Pour la Commission de Bruxelles, c’est naturellement le Président de l’UE, dont le Traité de Lisbonne prévoit la création, qui devait assumer la co-présidence de l’UPM. Et comme il représente 27 états quand les pays du Sud ne sont que 13, l’UPM sera « naturellement » dirigée par l’Union. Oui mais voilà, le non irlandais rend cette option, contestée par les Français, impossible en janvier 2009. Du coup, Bruxelles souhaite que l’UPM soit dirigée par le Président tournant de l’UE. Ce que les Français refusent : comment fonctionner avec une présidence changeant tous les six mois ? La France exige donc que le délégué de l’Union mandaté pour co-président l’UPM dispose de deux ans. A travers ce différend c’est la nature même de l’UPM qui est en question : soit simple prolongement des accords de Barcelone, qui institutionnalisent l’aide au développement des pays du Nord ; soit création d’un nouveau processus dans lequel les pays de l’Union et ceux du Sud se situent sur un strict plan d’égalité. Le compromis franco-allemand a refroidi les ardeurs de bien des dirigeants du Sud. Ainsi, comme les médias ne l’ont pas noté, les réticences de Kadhafi procèdent d’un rejet du projet initial et non d’une nouvelle pomme de discords avec la France, comme le montre la lecture de son communiqué : « L’initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l’Europe » Un compromis a des chances d’aboutir d’ici au 13 juillet prévoyant une présidence de 18 mois : les Allemands se montrent aujourd’hui plus conciliants que Bruxelles. Avec Bruxelles, le différend ne porte pas seulement sur l’organisation mais aussi sur les projets de co-développements, la raison d’être de l’UPM. « C’est un dialogue de sourds », se plaint l’un des hauts fonctionnaires du Comité de pilotage : « Les gens de Bruxelles nous disent : nous n’avons pas d’argent pour financer des projets trop ambitieux. Mais personne ne leur demande d’argent ! L’UPM peut très bien autofinancer ses projets. » Comment ? Ce n’est pas difficile à deviner. L’espace méditerranéen est un marché important que XXIe siècle. Les grandes entreprises de secteurs d’équipement (eau, télécommunications, BTP, nucléaire) sont prêts à investir à long terme. Par ailleurs, plusieurs pays du Sud sont aujourd’hui dans une situation financière florissante du fait de la hausse du pétrole et des matières premières. Certains fonds souverains sont donc très intéressés par l’UPM. La facilité des financements devrait apparaître lors de la présentation de certains projets comme celui sur la dépollution, qui sera présenté le 13 juillet. Philippe COHEN Source : http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article1644
  15. Je vois pas le problème ... moi je trouve que Sarkozy n'a pas fait d'erreur (pour une fois :P) Maintenant, pour le fait que le candidat américain ne fasse pas son show en France ... c'est que tout simplement la France n'a plus de valeur diplomatique. Sinon, Obama qui fait un discours au pied de la colonne de la Victoire , cela me fait sourire ^-^
  16. Honorable Tactac, le Japon titilait déjà les britanniques et américains depuis l'invasion de la Corée et la Chine. Sans parler qu'il ont aussi envahi l'Indochine ce qui a accéléré les tensions. D'ou encore une fois l'embargo sur le pétrole, ce qui les obligent du coup de continuer leur conquête au sud pour le pétrole. Je pense pas que l'expension du Japon aurait satisfait nos amis anglo-saxons même si c'est contre le grand méchant d'avant guerre. Pourtant malgrès ces réticences, cela ne l'empêchera pas de leur fournir du matos lors du bourbier allemands ...
  17. A part que les japonais n'ont pas oublié que les allemands ne les ont pas prévenu lors de l'opération Barbarossa. A cette instant ils se sont aperçu que Hitler jouait perso, d'autant plus qu'ils ne possèdaient pas les moyens pour un autre front, et surtout pas adapté pour une guerre dans les steppes.
  18. Je ne pense pas ... les accords commerciaux entre les USA et Japon étaient fini et la tension entre les deux pays étaient vive, il y avait aussi le contentieux chinois avec le fameux embargo sur le pétrole. Ou encore les britanniques qui étaient en désaccords avec les japonais pour des possessions commerciaux.
  19. Encore là rien d'étonant ... on voit ce genre de chose aussi dans d'autre partie du monde :P Ensuite pour le terme Asie ... celle ci désigne une zone géographique, alors normal qu'elle soit "vague".
  20. Cela se voit pas seulement sur le bouddhisme ... mais bon il faut dire que l'Asie est un énorme foyer humain donc qu'il y a des "mélanges" et "schismes" n'a rien d'étonnant et sans parler des communications avec les autres civilisations (perse, grecque etc ...).
  21. Normal, le bouddhisme allant contre certaines valeurs chinoise, celle ci a due se modifier pour s'introduire et aussi parce que une religion subit toujours l'influence des croyances locales. Ensuite dire qu'elle a été "hautement" modifiée, c'est un peu exagérer ... certes il y avait quelque diffèrence mais la similitude entre ces religions était déjà grande.
  22. Il y aussi la bataille de Saint-Gothard, une coalition européenne contre l'empire ottoman, celle ci fut commandé par Montecuccoli. Il y avait aussi un contingent français commandé par le comte Jean de Coligny-Saligny.
  23. "L’Empereur jaune coucha avec 1200 femmes en une nuit, et il devint immortel ; les gens du commun ont une seule femme et se détruisent la vie." Ylang Zhiyaon Juste pour pinailler (et surtout parce que je n'ai que ça a faire :P) ... C'est le bouddhisme zen (bouddhisme chan, pour les chinois) qui a importé ces "coutumes" au Japon. Pour les costumes, se sont effectivement les Tang qui vont importer leurs styles, mais lors de la pérode Heian la culture japonaise commence déjà a s'affirmer notamment dans la litterature (grâce aux kana).
  24. A ce niveau je peux plus rien pour vous ... en plus les soldats japonais étant reconnu justement pour leur ténacité, même lorsqu'ils n'avaient plus de soutien aérien et navale (Tarawa, Okinawa et Iwo jima le prouve). Ensuite pour leur actions suicide, il faut comprendre que cela faisait partie de leur conception de la guerre (il ne faut oublier qu'il sorte d'un "état féodal" il n'y a peine cent ans, avec tout le baratin sur "l'honneur") Ah oui, je signale toute de même qu'il avait à cette même époque un régiment américain composé de japonais, et que ce régiment est le plus décoré de la seconde guerre mondiale. Pour les film "historiques", il y a aussi dans le même genre "Shogun" qui c'est inspiré de la vie de Adams Williams au Japon, cette série date tout même de 1980. Mais on apprend beaucoup sur la culture japonaise, notamment que les relations sexuelle est un gage pour la bonne santé.
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