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Rochambeau

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Tout ce qui a été posté par Rochambeau

  1. Donc, si la France ferme sa gueule et que le parti de Aznar ne revient pas au pouvoir, on aura une chance d'avoir leur soutien ... La vache ! Je sens que cela va être joyeux :lol: On verra cela quand la crise économique s'installera car comme par hasard se sont les pays qui ont la "bulle économique" qui sont pro-européen.(exemple : Irlande)
  2. L'Espagne n'a pas non plus une tendance a s'aligner avec Londre ? Et l'Allemagne n'a pas elle aussi des tendances pro-USA ? Ou encore en Italie, elle s'est aussi alignée avec les USA en 2004 ? Bref, même dans se carrée vous risquez de ne trouver du soutien ...
  3. Bof la source .... C'est comme si je demandais à un américain de me raconter l'histoire militaire de son pays ... O0 Bref ... les israéliens veulent maintenir la pression et comme le signale g4lly c'est tout bénéf' pour les producteurs de pétrole (entente cordiale ?). Normal, cette partie (qui est d'ailleurs récente (2002)) n'a jamais était diffusé en France mais elle existait déjà dans la version papier.
  4. Euh franchement Tancrède, l'UE qui applique une "politique régionaliste" va justement utiliser les accords d'Helsinki pour cela ... donc si on veut un rattachement il faudra pas compter sur le soutient de Bruxelles et on a déjà assez d'emmerde avec eux. Tiens, cela me fait penser qu'un rappeur belge avait chanté "nique la France" et le comble il vit chez nous , mais nous bien sur vu qu'on est plus civilisé nous français :lol: ;) Se topic le prouve ... l'arrogance n'est pas une tare unique qu'aux français ... Dixit les blagues française. :P
  5. ... Justement ... si vous connaissez pas le contenu des livres d'histoire en Belgique comment savez vous qu'ils contiennent des propos anti-français ... Ensuite je vois pas en quoi rattacher la Wallonnie à la France la rendra plus "puissante" ? Moi qui croyait que vous aviez une sainte horreur des chomeurs parce que cela ne manque pas non plus dans cette région de la Belgique (enfin d'après les dire des belges du forum) ... Pour finir, la France n'est plus maitresse d'elle même, maintenant le patron c'est Bruxelles. D'autant plus que les accords d'Helsinki "interdisent" se genre de rattachement.
  6. Rochambeau

    A330 Présidentiel

    Mouais ... C'est drôle que vous parlez des intermittents car se sont justement ceux qui font des abus qui n'ont pas bénéficié de la réforme ... c'est ballot non ? (qui a dis TF1 =D) Pour le papier hum, hum ... je me demande combien d'arbre(et d'argent perdu) ont été coupé grâce aux lettres envoyé par le gouvernement pour les employés du mindef et autre commission inutile(Copé et consort) ... Je préfére taper dans la caisse de nos cher reprèsentants, je suis sur qu'une rationnalisation de leurs dépenses peut nous donner une belle marge. Bon pour revenir au sujet ... pour l'instant se ne sont que des rumeurs et espérons que cela le reste.
  7. Pourtant vous y arrivez, comme quoi se n'est pas si difficile :lol: ;)
  8. Le Japon craint que Pyongyang ne cherche à l'éloigner des Etats-Unis Le ministre japonais des Affaires étrangères, Masahiko Komura, a soupçonné la Corée du Nord de chercher, en améliorant ses relations avec Washington, à éloigner les Etats-Unis du Japon. "La grande tactique de la Corée du Nord, c'est d'éloigner le Japon des Etats-Unis et de les diviser", a estimé M. Komura au cours d'une émission de la télévision publique NHK, en estimant que ni Tokyo ni Washington ne devaient "suivre (cette tactique) pour faire plaisir à la Corée du Nord". La Corée du Nord a remis jeudi un inventaire de ses activités nucléaires, élément capital d'un accord conclu en 2007 avec cinq pays (Corée du Sud, Chine, Etats-Unis, Japon, Russie). Les Etats-Unis ont immédiatement engagé le processus de levée de sanctions, tout en avertissant Pyongyang que ces gestes restaient subordonnés à la poursuite du processus de dénucléarisation. Le président américain George W. Bush a notamment notifié au Congrès américain son intention de rayer d'ici 45 jours la Corée du Nord de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme. Deux hebdomadaires japonais, Shukan Bunshun et Nikkan Gendai, spéculent même ces derniers jours sur l'éventualité d'un sommet sans précédent entre M. Bush et le leader nord-coréen Kim Jong-il, au cas où ce dernier se rendrait à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin le 8 août prochain. Le Japon observe avec méfiance ce rapprochement entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Tokyo souhaitait que la Corée du Nord soit maintenue sur la liste des "Etats terroristes" tant que n'aura pas été résolue la douloureuse question des ressortissants japonais enlevés dans les années 1970 et 1980 pour enseigner aux espions de Pyongyang la langue et la culture japonaises. "Ce qui est nécessaire, c'est que le Japon et les Etats-Unis coopèrent pour traiter avec la Corée du Nord", a plaidé M. Komura. Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-craint-que-pyongyang-ne-cherche-a-l-eloigner-des-etats-unis-4815.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-niveau-record-de-l-inflation-japonaise-4804.asp?1=1
  9. Le gouvernement sud-coréen menace les manifestants Les manifestations violentes qui agitent Séoul depuis la crise du boeuf sont de plus en plus critiquées. Le gouvernement n'hésite plus maintenant à menacer les manifestants si la situation ne se calme pas. Les violences qui ont éclaté samedi soir ont fait plus de 200 blessés. Les forces de l'ordre et les manifestants se sont opposés alors que la police tentait d'empêcher un rassemblement de plus de 15.000 personnes. Malgré les négociations qui ont abouti à interdire la vente de boeuf âgé de plus de 30 mois en Corée du Sud, les manifestants ne décolèrent pas: pour eux, il y va non seulement de la sécurité du consommateur ( le boeuf américain étant accusé d'être atteint de la maladie de la vache folle) mais aussi de la protection du marché intérieur de la viande sud-coréenne. Et l'antiaméricanisme a fait le reste: la visite de Condoleeza Rice vendredi, qui a notamment cherché à calmer la crise, n'a pas été appréciée par les manfestants. Réaction du gouvernement Or le 25 juin dernier, le Président Lee Myung-bak avait déclaré que son gouvernement ne tolèrerait plus de manifestations violentes. « Le gouvernement doit apporter une réponse ferme aux manifestations illégales et violentes et aux rassemblements qui remettent en cause le système étatique » a-t-il dit lors d'une réunion de son cabinet. Yu In Chon, porte-parole du gouvernement avait quant à lui déclaré : « Il est temps pour les gens d'éteindre les bougies et de retourner au travail ». Les violences de samedi ont conduit le gouvernement à durcir son discours: des poursuites judiciaires seront engagées contre les fauteurs de troubles. Kim Kyung-han, le Ministre de la Justice a prévenu: "les manifestants menacent la sécurité des citoyens ordinaires, nous ne pouvons pas fermer les yeux et nous allons prendre des mesures strictes contre eux". Les manifestations de dimanche ont été plus calmes mais rien n'indique qu'elles ne vont pas reprendre de plus belle. Source : http://www.aujourdhuilacoree.com/actualites-coree-le-gouvernement-sud-coreen-menace-les-manifestants-1103.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilacoree.com/actualites-coree--les-decisions-du-gouvernement-sud-coreen-ont-souvent-ete-a-l-oppose-de-l-avis-de-l-opinion-publique--1084.asp?1=1 Une visite de Pyongyang à la découverte du culte de la personnalité Pas de fausses notes durant la visite organisée de Pyongyang offerte aux musiciens de l'Orchestre Philharmonique de New York: de nombreux sites au programme, mais à la seule gloire des deux hommes à la baguette du régime communiste, Kim Il-Sung et son fils et successeur, Kim Kong-Il. A quelques heures d'un concert historique prévu mardi en fin de journée, le premier arrêt pour les musiciens et les journalistes qui les accompagnent est une statue monumentale en bronze: du haut de ses 22 mètres, le "Grand Leader" Kim Il-Sung les contemple. Le "Président éternel", mort en 1994, a été remplacé par son fils, le "Cher Leader" Kim Jong-Il à la tête de la seule dynastie familiale communiste au monde. "Nous considérons que c'est un endroit sacré", confie Li Ryong Chol, du Comité pour les relations culturelles avec les pays étrangers, qui ne quitte pas des yeux les journalistes, facilement identifiables par un brassard bleu. "Quand nous venons ici pour y déposer des fleurs, c'est comme si nous rencontrions le président Kim Il-Sung en personne", assure-t-il, au pied du Grand momument de Mansudae, où des hauts-parleurs distillent des musiques patriotiques. "En 1994, à sa mort, tout le monde dans le pays a pleuré". Un nouveau trajet attend ensuite la délégation occidentale, à travers des rues recouvertes de neige, où des agents de police, souvent des femmes, règlent la circulation des rares automobiles, en l'absence de feux de signalisation. Des centaines de personnes font la queue aux arrêts de bus, devant des magasins mal achalandés, et à l'intérieur desquels on distingue, pour seule décoration, des affiches de patriotes, le poing levé. L'étape suivante est pour le Palais des études du Peuple, la plus grande bibliothèque du pays, dont une statue de Kim Il-Sung surveille l'entrée. "Cette bibliothèque n'est pas seulement une bibliothèque mais la source de l'intellectualisation de toute la société et le palais de l'apprentissage du peuple", explique le guide polyglotte, Hye Yong. Le personnel montre alors comment un système de tapis roulant peut livrer n'importe lequel des 30 millions d'ouvrages. Interrogé sur les éventuels livres mis à l'index, un employé répond que "si les textes sont pornographiques, ils sont interdits". Quant à l'accès à des ouvrages critiques envers le gouvernement, l'homme assure sans détour: "Nous vivons dans un pays socialiste. Pourquoi devrions-nous lire de tels livres ?" Dans une classe, des étudiants en anglais accueillent chaleureusement les journalistes. "L'Orchestre Philarmonique de New York a été fondé en 1842", lance avec assurance l'un des élèves, alors que toute la scène semble avoir été parfaitement orchestrée. Après un passage devant l'Hôtel Ryugyong, immeuble de 105 étages et de 323 mètres de haut, dont la construction, entamée en 1990, ne fut jamais achevée, les visiteurs ont ensuite droit à une visite du métro de la capitale. Chandeliers, mosaïques aux murs, immenses couloirs baignés de musique révolutionnaire, le métro de Pyongyang et ses deux lignes, ouvertes en 1973, est au diapason du régime: les stations ont pour nom "Gloire", "Libération" ou encore "Victoire". Source : http://www.aujourdhuilacoree.com/actualites-coree-une-visite-de-pyongyang-a-la-decouverte-du-culte-de-la-personnalite-967.asp?1=1
  10. Pékin fige le réseau de télécommunications pour les JO Pour le grand rassemblement d'août prochain, aucune mesure de prévoyance n'est superflue. Même les installations de nouvelles lignes téléphoniques et connexions pendant les Jeux sont concernées. Dans la surenchère de précautions à laquelle se livrent les autorités chinoises pour assurer la "stabilité" pendant les Jeux, aucun secteur n'est épargné. Après les mesures concernant le trafic et les usines, la Chine a décidé d'interdire l'installation de nouvelles lignes internet et de télécommunications à proximité des sites olympiques, du 5 août jusqu'à la fin des JO. Objectif : éviter les saturations du réseau lors des Jeux de Pékin, a indiqué le 27 juin dernier un porte-parole des télécommunications de la capitale chinoise. Ce moratoire qui concerne les quatre principaux opérateurs de téléphonie - China Telecom, China Mobile, China Netcom and China Unicom - s'appliquera à Pékin mais aussi dans d'autres villes accueillant des compétitions olympiques, comme Shanghai. En pratique, cela signifie qu'il sera impossible d'ouvrir une nouvelle ligne téléphonique ou connexion internet dans les lieux concernés. "Nous accepterons les demandes de clients comme d'habitude, mais les installations près de sites olympiques pourraient être touchées", a précisé à l'AFP ce porte-parole. Le plus grand des deux fournisseurs de télécommunications du pays, China Telecom, basé à Shanghai, a été incité à finir les travaux en cours sur son réseau d'ici fin juillet, selon un porte-parole. Même son de cloche du côté de son concurrent, China Netcom, qui a fait savoir par voie de communiqué que sa filiale "Beijing Netcom suspendra ses activités de construction du réseau de télécommunications pour assurer la viabilité du service pendant les JO et pour les usagers". Si les différents opérateurs se veulent rassurants, assurant que les clients existants ne seront pas touchés, cette nouvelle mesure force la population, notamment les entreprises et les futurs visiteurs, à anticiper sur leurs besoins. Dans ce sens, le fournisseur d'accès Internet China Netcom Corp. a fait passer un message à ses clients la semaine dernière, stipulant qu'ils ne pouvaient pas espérer l'ouverture de nouveaux comptes en août. En revanche, China Mobile a assuré qu'il serait toujours possible pendant les Jeux d'acheter des puces pour disposer d'un numéro de téléphone portable. En attendant, selon plusieurs experts, cette mesure devrait avoir peu d'impact mineur sur un secteur en pleine explosion car les 9 millions de nouveaux abonnées que compte en moyenne par mois la plupart des compagnies viennent aujourd'hui des zones rurales, non concernées par celle-ci. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-pekin-fige-le-reseau-de-telecommunications-pour-les-jo-7847.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilachine.com/informations-chine-le-seisme-du-sichuan-a-cause-mds-usd-de-degats-a-l-agriculture-7856.asp?1=1 La Chine pourrait accélérer son plan de développement de l'énergie nucléaire La Chine pourrait accélérer son programme de développement de l'énergie nucléaire pour que celle-ci représente 5% de sa capacité énergétique totale installée en 2020, au lieu de 4%, affirme le magazine économique Caijing sur son site internet. Gros consommateur d'énergies fossiles, inquiète de sa dépendance énergétique croissante et de sa forte pollution, la Chine avait annoncé l'an dernier qu'elle comptait voir la part du nucléaire composer 4% de ses capacités énergétiques installées en 2020 et atteindre 40.000 MW, soit plus de quatre fois sa capacité actuelle. Selon les estimations, la Chine avait quelque 9.000 MW de capacité installée fin 2007. A cette date, le pays possédait onze réacteurs sur six installations, huit réacteurs étaient en construction et huit sites au stade des préparatifs. Selon Caijing, magazine bien informé qui cite des sources au Conseil de l'électricité national, le gouvernement réfléchit actuellement à l'ajustement de son plan nucléaire civil, pour réduire sa dépendance au charbon. Certains experts et même des responsables chinois avaient souligné que l'objectif initial des 4% pourrait déjà être difficile à atteindre, demandant au pays de s'équiper de plus de 30.000 MW supplémentaires sur la période, ou 30 réacteurs de 1.000 MW. L'électricité chinoise est actuellement à 80% d'origine thermique: charbon, pétrole, gaz. Le nucléaire compte pour quelque 2%. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/informations-chine-la-chine-pourrait-accelerer-son-plan-de-developpement-de-l-energie-nucleaire-7817.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-mesures-securitaires-a-la-foire-de-canton-6865.asp?1=1
  11. Notre démocratie ? Elle fout le camp ! Il a fallu plus de deux cent ans pour installer cette p*** de démocratie mais pour finalement la perdre aujourd'hui ... Notre pays doit servir d'exemple par sa culture, politique et armée ... mais avons nous encore tous cela ? Pour ma part non ! Culture personne ne la défend contre le géant américain, politique tant qu'a elle a bien besoin d'un bon coup de karcher et l'armée :lol: ... Si vous croyez que titiler les chinois et leurs donner des leçons va arranger notre situation ...
  12. Encore une fois en quoi la liberté du Tibet nous affecte comme vous le dites ? On aura une croissance plus élevé ? Des "club med" seront installé là bas ? Pourquoi réagir que 50 ans plus tard ? Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ? A t-on des liens historiques avec le Tibet ? Ou encore avec le Dalaï lama ? Remettre une thérocratie au pouvoir ne va t-il contre nos convictions laïc du pouvoir ? Alors, dois je vous rappeler comment ont commencé les émeutes en 2005 en France ... je suis désolé mais je ne connais aucun pays ou cela n'arrive pas ... il y eu des tabassages et morts mais pas tout le monde a l'expérience de la France dans la gestion d'émeute. Dans l'affaire du Tibet je me suis toujours montré contre une intervention punitive sur la Chine.
  13. Le rôle du du Sénat est avant tout de s'occuper de la France non d'un chien, en quoi l'affaire du Tibet nous regarde ? En quoi une zone ou la France n'a aucun lien historique et politique nous regarde ? Qu'est ce que le Sénat français gagnera en trouvant des solution de cette affaire ? Alors que celle ci n'arrive pas a trouver de réponse pour ces banlieu et zone rural ... Allez j'attend des réponses. D'abord vous parlez de quel émeute celle tibétain ou cette affaire de l'adolescente de 15 ans ? parce que tous est mélangé dans cette affaire ... On parle du Tibet ensuite vous parlez d'émeute alors du quel parlez vous ?
  14. >:( Que viens foutre la France dans cette histoire ? Le Sénat devrait s'occuper de ce qui se passe en France au lieu d'affaiblir la France en nous mettant les chinois contre nous ! Le Tibet est que je sache est sur un territoire souverain donc cette affaire est la leur ! Vivement que les chinois nous surpasse peut-être après le Sénat va enfin s'occuper de nos problèmes ! Et est ce que France 2 a parlé des chinois qui étaient tabassés par la foule lors de soi-disante "révolte au Tibet" ?
  15. Alors là ! Mais la situation sera t-il meilleur quand se sont que les médecins qui décident ? Je vous signale qu'on parle pas le changement d'un secteur mais le changement de tout un ensemble. Cette histoire ne consergne pas que les élites que je sache. Qu'est ce qu'un médecin deviendra sans sans son boulanger, marchand, patient etc ... ? Qu'est ce que vous deviendrez sans éboueur ? Je vous signale que la quatrième république est tombé pour moins que cela ... Vous parlez tout de même de la majorité d'une nation souveraine ! Imaginons la France n'est pas d'accord sur une directive mais devra malgrès son opposition l'appliquer, même si celle ci va à l'encontre de sa vision des chose ? (le protocole n°7) D'ailleurs parlons en de la souveraineté ... ne sera t'elle pas mise a mal par le "haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité", auquel les États membres devront déléguer une grande partie de leur souveraineté en ce domaine ? Si on veut faire une "nation", oui il faut atteindre les 90 % ! Citation d'Ernest Renan tirée de Qu'est-ce qu'une Nation? " Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. l'une est dans le passé, l'autre dans le présent. l'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. le culte des ancêtres est de tous le plus légitime; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. le chant spartiate: "Nous sommes ce que vous fûtes; nous serons ce que vous êtes "est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie." En tout cas je vois pas plus de proposition du coté du oui ! A t-on une politique industrielle cohérente ? Une politique militaire ? Une langue ? Une vrai vision constitutionnelle ? D'ailleurs, ils ont eux tellement d'idée qu'ils ont pondu le même traité qui a été rejeté par le passé. Au moins nous les extrêmistes ne prenons pas vous pro-européen de haut, avec des argument frissant l'anti-démocratie et en traitant d'imbécile des gens qui n'ont fait émettre des doutes sur un simulacre de démocratie. Se n'est en fronçant tête baissé que l'avenir sera plus claire ! Une fois bloqué ne sera t-il pas plus raisonnable justement d'une introspection pour corriger le tire ?
  16. C'est vrai que ce raisonnement est ... comment dire ... faire preuve d'une certaine condescendance. Tant qu'a suivre votre façon penser cela ne sert a rien de faire voter pour de notre président et autre reprèsentant ! Ainsi, le peuple trop stupide doit laisser faire les élites qui nous ont montré bien souvent leur efficacité. Quoi de plus normal pour ceux qui justement profite de se système, c'est comme demander au actionnaire si on pouvait taxer leurs actions ... 25/06/2008 Les Français de plus en plus eurocritiques Selon un sondage TNS-Sofres rendu public hier, moins d'un Français sur deux (48%) estime que l'appartenance à l'Union européenne est "une bonne chose" pour le pays. Deux jours plus tôt, un sondage Ifop révèle que 53% d'entre eux auraient voté « non » à la ratification du traité de Lisbonne si l'on avait daigné les interroger par référendum. Au terme d'une campagne référendaire, la proportion auraient vraissemblablement dépassé les 55%. Dans sa logique de contournement du peuple, Nicolas Sarkozy a donc eu raison. Par ailleurs, toujours dans le sondage TNS-Sofres, 66% des personnes interrogées jugent la mondialisation menaçante pour l'emploi et 60% considèrent que l'Union européenne ne les protège pas. Brice Teinturier, directeur-général de TNS-Sofres, explique ces résultats par le "déficit démocratique" et " l'absence de projet mobilisateur" de l'UE...doux euphémisme. Vice-président de la Commission européenne et nouveau Commissaire à la Justice et aux affaires intérieures, Jacques Barrot, qui ne s'est toujours pas remis de ces-peuples-qui-votent-mal, grommelle que "si les Français ne réagissent pas, ils iront de déceptions en déceptions"... Parce que l'Europe de M. Barrot peut être encore plus décevante qu'elle ne l'est déjà ? Source : http://www.observatoiredeleurope.com/
  17. C'est surtout le fait que la population a un sentiment d'être encore "occupé". :P Ce n'est pas spécifique qu'en Corée ! Regarder en Allemagne notamment, je crois que la population n'est pas très enthousiasme de l'existence de base américaine chez eux (?). Ou encore en Afrique ... ou la présence française est vu comme une forme de colonialisme. Vu l'importance que prend l'Asie, j'en doute ... (je parle d'un retrait) Ben c'est parce qu'ils profitent eux aussi ...
  18. La Task Force 700 se prépare au théâtre afghan La force française en partance pour l'Est Afghan prendra place dans le camp américain de Kapissa (nord-est de Kaboul) et doit être opérationnelle dès le mois d'août. Outre quelques AMX10RC, les véhicules projetés sont des VAB et des VBL, à l'instar de ce qui est déployé à Kaboul (Régional Command Capital). Les Français dépendront du Regional Command East, sous contrôle américain, et seront appuyés au sol par des moyens aériens venant de Bagram, principalement américains. Kapissa est une zone que les français connaissent déjà, des OMLT s'y sont régulièrement rendues avec l'armée afghane. La force US déployée à Kapissa (sensiblement moins nombreuse que la TF 700 française) y a perdu 3 hommes au cours de la dernière année. Une insécurité qui, malgré le faible blindage des véhicules envoyés par Paris, a contraint l'EMA à lancer des crash programmes pour la sécurité des forces. Des "crash programmes" pour Kapissa Le CEMA a adressé, le 15 avril, à la DGA une liste de matériels à acquérir en programme d’urgence opérationnelle à destination de la Task Force 700. Sans surprise, on retrouve une centaine de kits de surblindage pour les VBL, à l’instar de ceux envoyés, il y a un an, pour les troupes engagées au Liban, ou des brouilleurs pour contrer les IED, adaptables sur tout type de véhicule. Depuis 2006, la DGA a lancé plusieurs consultations en urgence pour des kits de brouilleurs. Cette fois-ci le marché, lancé en mai et qui devrait aboutir dans les prochaines semaines, porte sur 135 brouilleurs. Jusqu'à aujourd'hui, quatre sociétés se sont vu notifier ces crash programmes de kit anti-IED de différents types : Elisra (Israël) associé à Thales, ESDT, Arinc et Cofre Export. En parallèle, la DGA mène une étude d'intégration de brouilleurs sur l'AMX10RC en procédure d'urgence opérationnelle. Mais la menace a évolué. L'explosion des IED se fait dorénavant aussi par déclenchement humain (poids de la victime suicidaire qui déclenche le dispositif au moment du passage des troupes). C'est pourquoi, pour la première fois, l'EMA a demandé des moyens de contre-minage plus offensifs. Le premier, qui vient d'être finalisé, concerne l’achat de cinq véhicules de déminage MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) catégorie 3 de type Buffalo auprès de l’US Marine Corps, qui l’emploie depuis 2003 en Irak et en Afghanistan. Ce 6x6 est muni d’un bras articulé hydraulique qui lui permet de manipuler les explosifs à distance de sécurité. Actuellement, 35 Buffalo sont utilisés par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Aucun véhicule n’a été perdu. Commandé via la procédure américaine FMS (Foreign Military Sales), ces cinq Buffalo "ouvreurs d'itinéraire" arriveront en France dès le mois de septembre. Autre requête de l’EMA : l’achat d’une trentaine de systèmes de leurrage IED destinés à ouvrir les voies. Ce système est constitué de remorques poussées à l’avant des véhicules, qui simulent le poids d’un blindé et déclenchent l’IED à son passage. Là aussi, le marché est en cours. L'ensemble de ces matériels doit être livré aux forces dès l'automne. Enfin, le dispositif français en Afghanistan sera le premier à recevoir les VAB munis du tourelleau téléopéré 12,7 Kongsberg, acquis en urgence. Les 20 premiers VAB équipés seront livrés à la fin 2008 et les 40 restants au début 2009. D'autres demandes des opérationnels pour le théâtre afghan ont été formulées, mais, rationalisation financière oblige, des choix ont été faits. Et ils portent en priorité sur la protection. Reste que d'autres crash programmes pourraient être lancés. Le PVP de Panhard, dont près d’une centaine de véhicules ont déjà été livrés à l’armée de terre, pourrait par ailleurs connaître son premier déploiement opérationnel, probablement début 2009, en Afghanistan. Une trentaine de PVP s’apprêteraient à partir équipés d’une tourelle 12,7 mm. Pour mémoire, l'ossature de la TF700 sera constituée du 8ème RPIMa, 1er REC, 17ème RGP et 35ème RAP. Source : http://www.ttu.fr/francais/Articles/tf700.html
  19. « Small Business Act » à l’européenne : Bruxelles dit « niet » en bloc Faute d’accord entre les pays membres, le soutien de Bruxelles aux PME restera symbolique LE MONDE | 25.06.08 La « communication » sur les petites entreprises que la Commission européenne publie mercredi 25 juin, se veut l’équivalent européen du Small Business Act (SBA) américain. Intitulé « Penser petit d’abord. Un Small Business Act pour l’Europe », il vise à « aider les petites et moyennes entreprises (PME) à donner toute leur mesure ». Ce qui est actuellement loin d’être le cas. A la différence des PME américaines, les firmes européennes peinent à se développer au plan mondial. « Aux Etats-Unis, les entreprises augmentent leurs effectifs de 60 % en moyenne, sept ans après leur création, contre 10 % à 20 % pour les sociétés européennes », peut-on lire dans l’introduction du texte de la Commission. Or cette plus grande « agilité » des firmes américaines serait en partie due au Small Business Act, une loi votée en 1953 aux Etats-Unis, qui accorde un certain nombre de privilèges aux petites entreprises du pays. D’où l’idée de faire de même en Europe. Mais le texte de la Commission, fruit d’un compromis entre les vingt-sept Etats membres, est moins vigoureux que celui auquel il prétend ressembler. Ainsi, la mesure-phare du SBA américain - l’obligation faite à l’administration fédérale d’attribuer 23 % de ses contrats d’achats à des PME - ne figure pas dans le texte européen. Alors que le Canada, la Corée du Sud et le Japon ont adopté cette mesure contraignante. Certes, plus personne n’espérait la mise en place de quotas en Europe, du fait de l’opposition des pays les plus libéraux de l’Union, comme le Royaume-Uni. En revanche, l’extension à l’Europe du « Pacte PME », bonnes pratiques déployées, en France, par le Comité Richelieu, une association d’entreprises innovantes, était souhaitée. Or la Commission ne l’a pas inscrite dans son texte. Les quotas américains restreignent aussi l’accès des PME non américaines aux marchés publics de ce pays. D’où la demande de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) d’« obtenir une clause de réciprocité qui aboutirait à limiter l’accès de PME de pays tiers aux marchés de l’Union européenne ». Le texte de la Commission ne retient pas davantage cet argument. Enfin, soucieuse de favoriser le développement d’entreprises de taille moyenne, la France souhaitait aussi que le SBA européen permette aux sociétés de plus de 250 salariés (et ne sont donc plus considérées, à Bruxelles, comme des PME) de pouvoir continuer de profiter, pendant cinq ans, des règles européennes visant les petites entreprises. Ce souhait ne figure pas non plus dans le texte final de la Commission. Pas plus que la demande anglaise opposée qui était de « penser aux très petites entreprises d’abord ». Le SBA bruxellois propose néanmoins trois mesures législatives, et dix « principes ». Mais « ces trois propositions ne font que reprendre des projets déjà lancés », s’insurgent tant Emmanuel Leprince, délégué général du Comité Richelieu, que Lionel Stoleru, auteur d’un projet de SBA européen, remis le 22 avril au premier ministre français, François Fillon. « VOEU PIEUX » La première mesure concerne un relèvement de seuil au-delà duquel certaines aides d’Etat aux PME doivent être notifiées à Bruxelles. Très technique, elle nécessite une fine connaissance de la réglementation bruxelloise pour être comprise. Elle concernerait un règlement qui venait à échéance le 30 juin 2008 et devait donc faire l’objet d’une nouvelle publication. La seconde mesure vise à la création d’un statut d’entreprise européenne. Un statut de ce type existe déjà. Il est « trop contraignant et seulement quarante entreprises l’ont adopté en Europe », affirme Jean-François Roubaud, président de la CGPME. Le nouveau texte n’explique pas comment éviter cet écueil. Enfin, la troisième proposition vise à autoriser les Etats membres à adopter un taux de TVA réduit pour les micro-entreprises de proximité. Une mesure demandée depuis longtemps, dans la restauration en particulier, mais qui n’a jamais pu aboutir faute d’un vote unanime au conseil des ministres de l’Union. « Il s’agit d’un voeu pieux », conclut une spécialiste du dossier. Les dix « principes » incitent les gouvernements à « penser aux petites entreprises d’abord ». Une formule de style. Mais qui pourrait peut-être quand même améliorer le quotidien de certains chefs d’entreprise. « J’ai l’impression d’être l’ennemie des pouvoirs publics, d’être une présumée délinquante », estime ainsi Joëlle Briot, PDG de CMMP, une entreprise de trente salariés. Si le SBA européen avait quand même pour mérite de changer le regard que la société française porte sur ses petits patrons, ce ne serait déjà pas si mal. Annie Kahn Source : http://www.debout-la-republique.fr/Small-Business-Act-a-l-europeenne.html
  20. La Commission Européenne a publié un sondage effectué auprès des Irlandais entre le 13 et le 15 juin 2008, c’est-à-dire après le référendum sur le traité de Lisbonne. http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_245_en.pdf Document PDF in English
  21. C'est pour ça que Fusilier a mis "découvre" entre guillemets ;)
  22. Le désarmement européen par Pierre-Marie Gallois Le gouvernement vient de décider la mise sur pied d’une Commission rassemblant des personnalités compétentes afin d’étudier la problématique militaire de la France de demain – dans le cadre européen et atlantique – compte tenu du bouleversement des rapports de force internationaux vécus et, dans une certaine mesure, prévisibles. Ainsi que nous le verrons – puisque c’est là l’objet de ce texte – l’une des principales composantes d’un éventuel recours à la force et aussi de l’entretien d’un potentiel d’intimidation pour en éviter l’emploi, en l’occurrence l’armement – sous ses différents aspects – est défaillante. De tergiversations en renoncements, au cours des trente dernières années, la France en a perdu la maîtrise, sans doute définitivement. Certes, bien d’autres domaines feront, cependant,l’objet des investigations de la Commission car la mission qui lui a été confiée impose un vaste inventaire des périls du proche avenir et des ressources disponibles pour s’en défendre. C’est ainsi, par exemple, que les travaux de la Commission pourraient traiter des sujets suivants : - Le vieillissement de la population (dans vingt ans, 30 % des Français auront plus de 60 ans). Ce qui signifie pour une importante fraction de l’électorat un individualisme renforcé, légitimement attaché au souci d’un pacifique bien-être, mais également les lourdes charges budgétaires afférentes. - Le métissage, amplifié de jour en jour, de la population, lequel est à l’origine des motivations nouvelles de la collectivité nationale, bien éloignées de celles qui, jadis, conduisirent les Français ancestralement attachés à leur terre, aux sacrifies consentis, par exemple, lors de la Première guerre mondiale. La composition de cette population, associant des manières de vivre différentes, exige des structures supplémentaires en matière d’enseignement, de police, de justice. De surcroît, dans la mesure où la France peut pratiquer une politique étrangère – participer à la PESC du projet de traité constitutionnel – les Institutions veulent que cette politique tienne compte de l’opinion de l’immigration, naturellement soucieuse de l’intérêt de ses pays d’origine. D’où l’hybridation de la part française à cette PESC. - La mondialisation des échanges a conduit à une mutation de l’économie nationale en faveur de l’économie de services et au détriment de l’économie de production. D’où les délocalisations industrielles et la désindustrialisation générale de la France, dispositions évidemment préjudiciables à l’innovation et aux fabrications en matière d’armement, pénalisant ainsi lourdement, la sécurité et la défense de la nation par elle-même. - La Commission devra non seulement s’accommoder de la « construction européenne », mais s’en remettre au supranational qu’elle implique. Lors de son exposé de politique étrangère à la Conférences des Ambassadeurs, le Président de la République a rappelé « … qu’il n’y a pas de France forte sans l’Europe et qu’il n’y a pas d’Europe puissante sans la France… », si bien que « la construction de l’Europe reste, pour la France, une priorité absolue. Sans l’Europe, la France ne pourra pas apporter de réponse efficace aux défis de notre temps ». A commencer, sans doute, par les défis inhérents au recours à la force. Il demeure que le cadre dans lequel devra travailler la Commission est nettement défini « … Nous avons besoin de développer l’Europe de l’armement », ajoutait le Président. Or, les entreprises industrielles d’armement européennes des trois ou quatre dernières décennies ne militent guère en faveur du supranational. La plupart d’entre elles ont été marquées par les spécificités nationales, les heurts d’intérêts divergents, l’accroissement anormal des délais et des coûts, obérant ainsi les réussites techniques trop péniblement acquises. - A la fois les dimensions relativement modérées – numériquement – des besoins nationaux et la complexité croissante des matériels – donc leur prix – imposent l’allongement des séries grâce à l’exportation. Or, au cours des trente dernières années la France a – irrémédiablement – perdu le vaste marché qu’elle avait réussi à conquérir au cours des « vingt glorieuses ». Et, depuis, de nouveaux compétiteurs s’ajoutent à ceux avec lesquels la France avait pu rivaliser. En effet, aux Etats-Unis, il faut, maintenant, joindre la Russie1 et demain, la Chine, voire le Brésil. L’Europe de l’armement, au lieu de réunir les moyens de la reconquête a contribué à l’affaiblissement des pays européens producteurs et fait le lit des matériels conçus et mis au point outre-atlantique, si bien que même le marché européen a échappé aux « européens ». Dans ce domaine il n’y a pas « complémentarité entre l’OTAN et l’Union » ainsi que le souhaite le Président, mais dépendance de la seconde vis-à-vis de la première. - La Commission devra aussi prendre en compte l’avènement de nouveaux moyens de coercition, accompagnant ceux déjà éprouvés, ou les contournant, tels les terrorismes d’Etat ou de groupes. A l’ombre du nucléaire pourtant tenu pour être l’instrument du paroxysme en matière d’intimidation et de destruction, les scientifiques des pays les plus avancés industriellement et économiquement ont poursuivi leurs recherches comme si la désintégration de la matière n’était qu’une étape dans l’évolution des potentiels de destruction. D’où la « bombe » électromagnétique et ses dérivés2, la guerre « climatique », (s’ajoutant au réchauffement de la planète), la faculté de projeter à distance d’importantes quantités d’énergie, enfin la mise en condition des populations par de puissants moyens d’endoctrinement. En règle générale l’on sait mal – le sujet est compliqué et les mémoires chancelantes – faire la part entre les succès français en matière d’armement, durant la période 1955-1975, et les échecs ultérieurement subis en voulant contribuer à la réalisation de projets « européens », c’est-à-dire associant les ressources des pays membres de l’Union. En l’occurrence, adage trompeur « l’Union ne fait pas la force », mais exerce d’irréparables ravages. L’objet des pages qui suivent est de passer en revue les grands programmes conduits collectivement et d’en comparer l’exécution et les résultats avec ceux des entreprises importantes menées par la France seule ou, pour le moins, seule responsable des projets . Les échecs européens Dans le seul domaine aérospatial ils sont à la fois décisifs et spectaculaires. Il s’agit du projet Galiléo, du programme de l’avion cargo militaire 400M, de l’Airbus français et de l’hélicoptère NH90 de la ridicule « construction européenne » baptisée EADS, enfin, victime de l’européisme, de l’avion de combat Rafale, réussite technique politiquement transformée en échec commercial. - Galiléo Plus d’un quart de siècle après la décision de Washington de déployer dans l’espace un système de localisation et de guidage terrestre (le Global Positioning System ou GPS), les gouvernements européens n’en sont encore qu’aux premières démarches d’un futur GPS européen. Ce n’est qu’en 1994, plus de dix ans après la décision du président Reagan, que de ce côté de l’Atlantique, l’on prit – vaguement – conscience de l’intérêt économique et stratégique d’un tel système. Et, depuis 1994, au lieu de rattraper le temps perdu, ce ne furent qu’atermoiements, querelles, vaines quêtes de financement, absence de volonté politique, d’où immobilisme et gaspillage coûteux. En 2002, la Commission se décida à intervenir, mais afin de rallier au projet le gouvernement des principaux Etats, elle se déclara en faveur d’un Galiléo qui n’aurait pas d’applications militaires afin de rassurer les Etats-Unis et que financerait le secteur privé, afin d’ôter à Galiléo tout aspect stratégique. Après bien des tergiversations furent créés deux organismes, l’un chargé du déploiement de 30 satellites du système, l’autre de l’édification de l’infrastructure terrestre correspondante et de son fonctionnement pendant 20 ans. Restait à trouver le financement par le secteur privé (2,5 milliards d’euros : soit, approximativement, un tiers de la dépense totale), les fonds communautaires avaient fourni 1,5 milliard pour la première phase des travaux et devaient débourser encore 1 milliard sous réserve que « le privé » finance le 1,5 milliard d’euros manquant. Bruxelles fusionne les deux organismes précités pour s’en remettre aux entreprises industrielles concurrentes, chacune ayant ses vues particulières sur le sujet et aucune n’admettant la subordination à un maître d’œuvre qui, durant des années, ne peut être désigné. Pénible aveu du Commissaire aux transports, à Bruxelles, reconnaissant (en mai 2007) « qu’aucune des conditions n’a été réunie pour nous permettre de penser que fonctionne le scénario actuel visant à mettre en place Galiléo ». Devant tant de difficultés d’organisation, tant de retards dans les réalisations, le même Commissaire bruxellois en est venu à proposer que les Etats européens prennent intégralement en charge les coûts de déploiement du système… cela après la décision de la Commission d’assurer la gestion de Galiléo et la suggestion de recourir aux fonds communautaires. Sanctions : quatre années de retard supplémentaires pour un déploiement peut-être opérationnel en 2012. Et encore Berlin proteste, ne voulant pas charger le budget européen. Londres et La Haye en ont profité pour afficher leur peu d’intérêt pour Galiléo, le GPS américain leur apparaissant suffisant pour satisfaire les besoins du monde atlantique dans son ensemble. En somme, une carence générale. En Europe il n’existe pas de volonté politique communautaire, mais celle de chacun des Etats membres de « l’Union »… lorsqu’ils estiment que l’intérêt national est en jeu. Pas de recours au privé comme il l’avait été initialement envisagé, faute de confiance dans la réalisation du projet et des fortes réserves sur sa rentabilité. Le marché est conquis par le GPS américain, à l’utilisation gratuite, tandis qu’est assurée la concurrence par le système analogue russe (Glonass) et chinois (Beidou) qui, eux, ont bénéficié d’une solide volonté politique Après des années de discorde étatique et de rivalité stérile de la part des entreprises industrielles, concurrentes bien davantage que coopérantes, un premier satellite a été placé sur orbite en décembre 2005. Mais, par une fusée russe et à partir de Baïkonour (Kazachstan), c’est-à-dire hors de l’ « Union ». Le second Giove B sera peut être lancé à la fin de 2007… et il en restera 28 autres à faire orbiter autour de la Terre. On imagine les délais, d’autant que la rivalité entre les entreprises industrielles (EADS et Thales d’un côté, les Allemands et l’italien Finmeccanica de l’autre), les réticences de Berlin, de Londres et de La Haye, les réactions de Madrid exigeant l’installation de centres de contrôle sur son sol et les financements aléatoires ne sont pas pour hâter les réalisations techniques. (En ce qui concerne les financements la décision est renvoyée à la mi-décembre 2007). « Nous avons des nations combattant pour leurs champions nationaux – et huit entreprises – sacrifiant le bien commun pour obtenir davantage au niveau national », a déclaré, à juste titre, Giovani Gasparini, de l’Institut des Affaires Internationales de Rome. Bref, un demi-siècle de retard et vingt années de cafouillage. - Avion-cargo militaire 400 M Au début des années 90, l’état-major de l’Air s’inquiéta : ses avions de transport Transall C160, conçus à la fin des années 50, devaient être remplacés. La production en série de ces appareils avait été décidée en 1964 et les premières livraisons aux unité eurent lieu en août 1967 (110 appareils mis en œuvre par l’Allemagne, 60 par la France, 41 par l’Afrique du sud et 20 par la Turquie). Le marché du matériel prenant la relève des Transall avait été estimé à 300 unités, si, du moins, le Lockheed C.130J. n’était pas préféré à l’appareil « européen ». Il était prévu que le nouvel appareil entrerait en service en 2003. Mais, croyant toujours que « l’union fait la force », l’organisation industrielle chargée de réaliser le projet comportait l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et la Turquie, tandis que prudemment, les Britanniques, les Belges et les Portugais déléguaient des observateurs. Une société internationale, Euroflag, fut créée en 1991. Elle comportait l’Aérospatiale, l’Alena, British Aerospace, Dasa et Casa ; les Belges avec Flabel, les Portugais avec Ogna et les Turcs avec Tusas, devaient également participer aux fabrications. Toutefois ce n’est qu’en 1998, après huit années de négociations sur le programme que le 400M est enfin lancé. En juillet 2000, les sept gouvernements intéressés au projet annoncent leurs besoins : Allemagne : 73 appareils, Belgique : 7, France : 50, Espagne : 27, Grande-Bretagne : 25, Italie : 10, Turquie : 26 et les fabrications commencent à Séville, le premier vol du prototype étant annoncé pour 2001, la série comportant 220 avions et nécessitant un investissement de 17,5 milliards d’euros. Mais l’Allemagne estima que l’Antonov 70 russo-ukrainien, à meilleur compte serait un excellent cargo et se proposa de réduire le nombre de 400M d’abord envisagé. Le Portugal hésita à s’engager plus avant et l’Italie renonça, préférant acquérir aux Etats-Unis 20 Lockheed 130J. C’est pourquoi un nouveau contrat de production s’imposait. Il fut signé en décembre 2001, à Bruxelles, et portait sur une série ramenée à 176 appareils bien que l’on ne sut pas alors le nombre d’avions qu’achèterait l’Allemagne. Finalement, le Bundestag ayant débloqué les crédits, le programme sera fixé à 180 avions, puis porté à 192 avec la commande de l’Afrique du sud (avril 2005). Les foucades des gouvernements, le désordre des études et des fabrications (à commencer par les retards dus aux difficultés de gestion d’EADS) ont augmenté les délais et les coûts de l’opération. Aussi, quinze ans après que la relève du Transall eut été jugée indispensable, le prototype n’avait pas encore effectué son premier vol. Peut-être pourra-t-il prendre l’air en janvier ou février 2008, les premières livraisons aux formations de transport militaire des avions de série étant reportées à 2010 ou 2011. Fin mai 2003, le Figaro titrait comme suit un article annonçant le programme des 180 400M « Symbole de la coopération des Etats en matière de défense ». Triste symbole du cafouillage européen. Mentionnons au passage l’opération « hélicoptère NH.90 », elle aussi maltraitée par les désordres d’EADS et les nombreuses spécifications différentes exigées par ses acquéreurs. Résultat : il existe aujourd’hui une vingtaine de versions différentes, ce qui ne simplifie pas les fabrications et explique les retards dans les livraisons. - L’Airbus, l’avion français du roi de Prusse Bien qu’aujourd’hui l’Allemagne se soit emparée de la direction d’Airbus Industrie, c’est en France qu’est née la prestigieuse famille d’avions de transports civils. Les bureaux d’études qui avaient dessiné la Caravelle surent exploiter la poussée croissante que les motoristes offraient à leurs calculs pour concevoir des avions bi-réacteurs, au lieu de quadriréacteurs (comme les Boeing 707 et 727) capables à la fois d’une forte charge marchande (fuselage de grand diamètre) et d’une autonomie suffisante pour effectuer, un jour, des parcours transatlantiques. Les ingénieurs Beteille et Ville, soutenus par Henri Ziegler, président de Sud Aviation, ont été à l’origine des Airbus. En septembre 1967, séduit par l’aventure européenne et dans le dessein de rivaliser avec la production d’outre-alantique, le gouvernement français rechercha la collaboration de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne pour exploiter, ensemble, la formule Airbus. Mais, un an plus tard, Londres se retirait du trio, laissant face à face France et Allemagne. En juillet 1968, l’avion « européen » avait été défini en commun et il fut constitué un groupe d’intérêt économique de droit français en décembre 1970. France et Allemagne y détenaient chacune 42 % des parts, la Grande-Bretagne ayant une participation symbolique (7,4 %) ainsi que les Pays Bas (6,6 %) et les Espagnols avec 2 %. A Toulouse devait fonctionner une unique chaîne de montage organisée pour produire 4 Airbus par mois, les fabrications étant réparties entre l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Hollande et l’Espagne, la France étant maître-d’œuvre. Sous sa direction les travaux avancèrent rapidement et, le 28 octobre 1972, le premier vol de l’appareil A.300 « européen » devait permettre une exploitation commerciale des avions de série deux ou trois ans plus tard, c’est-à-dire six ans, voire sept au maximum, après la définition technique de l’appareil. C’est probablement une politique aéronautique trop ambitieuse – justifiée par les succès enregistrés dans le domaine militaire – qui induisit le gouvernement français à réunir les conditions du déclin et à la perte du vaste marché mondial acquis entre 1950 et 1970. Il est vrai que dans une certaine mesure, les programmes aériens se sont « bousculés » les uns et les autres. La réalisation du programme Concorde, limitée en France et en Grande-Bretagne à une série réduite, a coûté cher ( l’interdiction du vol supersonique au-dessus des terres habitées – en 1973 – et les réticences américaines lui ont porté le coup de grâce). En 1965, J. Roos, directeur d’Air France, avait rassemblé à Londres les représentants d’une dizaine de compagnies européennes de transport aérien qui s’accordèrent sur la nécessité d’un avion de 150 à 300 places. Ce sera l’Airbus. La même année, cherchant à prendre la relève de la Caravelle et relevant le défi de Douglas avec le DC.9, de Boeing avec le 737, Dassault lance le bi-réacteur « Mercure » dont l’Etat ne pourra financer le développement. Les événements de mai 1968, l’Allemagne prenant la direction des affaires de l’Europe, une période de mévente des Airbus se conjuguèrent pour porter sur le plan européen – c’est-à-dire essentiellement germano-français – les brillants acquis nationaux de l’industrie aérospatiale sous la IVème République et les 20 premières années de la Vème… « S’il est une nation avec laquelle il faut que le peuple français coopère pour le plus grand bien de l’Europe, c’est la nation allemande… » avait affirmé le général De Gaulle qui n’avait pas prévu que, pour l’Allemagne, coopération ne signifie que sa domination. En privatisant la société d’Etat « Aérospatiale, héritière des bureaux d’études et des usines qui avaient donné à la France une place éminente en innovations et en production aérospatiale, le gouvernement Jospin a réussi, à la fois, à détruire cette industrie et à remettre sur pied celle de l’Allemagne. Les récents événements, dont les désordres d’EADS, ont mis en évidence le coût pour la France des désastreuses décisions de 1999, Jospin étant Premier Ministre et Chirac Chef de l’Etat… et des Armées. Aujourd’hui, huit ans plus tard, l’Allemagne contrôle trois sur cinq des Divisions du groupe EADS dont Airbus, la principale, mais aussi la Division Hélicoptères, la Division Défense (c'est-à-dire les avions de combat et de transport, disciplines dans lesquelles la France a excellé) et la sous-Direction des satellites dans le cadre de la filiale Astrium. La suite dans le lien Source : http://www.jeune-france.org/regard%20international/mordicus5.htm
  23. La guerre de Corée reste largement méconnue des jeunes Coréens La guerre de Corée a commencé il y a 58 ans exactement, elle a traumatisé le pays mais aujourd'hui, peu de jeunes s'y intéressent. Selon un sondage du ministère de l'Administration publique et de la sécurité coréen publié le 22 juin, 57 % des élèves du collège et lycée ne savent pas que la guerre de Corée a débuté le 25 juin 1950. En outre, 51 % ignorent qu'elle a démarré suite à l'invasion du sud du pays par la Corée du Nord . Au contraire, 14 % désignent le Japon comme responsable, 13,4 % les Etats-Unis, 11 % la Russie et environ 2 % pensent même que c'est le Sud qui a envahi le Nord. Le rôle fondamental des USA semble aussi méconnu, voire faussé. Alors que les Etats-Unis font toujours figure d'allié principal, 28 % des sondés pensent qu'ils sont une « menace » pour la sécurité nationale, et pour 4% une menace pire que la Corée du Nord. En revanche, 56 % des sondés ne se sentent pas menacés par le programme nucléaire développé par leur voisin, estimant les chances d'un nouveau conflit très faible. « Certains affirment que le gouvernement libéral, au pouvoir depuis 10 ans, ne leur a pas enseigné suffisamment de connaissances sur la guerre et le statut actuel de la Corée mais s'est concentré sur la réconciliation des deux Corées », a expliqué au Korea Times Baek Seung-joo de l'Institut coréen d'analyse de la défense. Le renoncement au terme d' « ennemi principal » pour désigner la Corée du Nord dans le Livre blanc de la Défense en 1995 semble avoir contribué à cette méconnaissance des enjeux autour de la sécurité nationale. Source : http://www.aujourdhuilacoree.com/actualites-coree-la-guerre-de-coree-reste-largement-meconnue-des-jeunes-coreens-1086.asp?1=1
  24. Pékin déploie les grands moyens pour des jeux Olympiques sans incidents Au centre de Pékin, le long d'un périphérique, des photos géantes de militaires avec le slogan "jeux Olympiques sans incident" annoncent la couleur: la sécurité obsède le gouvernement chinois, et inquiète les défenseurs des droits de l'Homme. Au fil des mois, les discours des autorités se sont musclés pour mettre en garde contre les menaces potentielles, telles que les "indépendantistes tibétains" et les "terroristes islamistes" du Xinjiang, la région musulmane proche de l'Asie centrale. Dans un éditorial à un mois et demi des Olympiades, Le Journal de Pékin, organe du Parti communiste de la capitale, a appelé vendredi à la mobilisation sous le titre: "Des jeux Olympiques sans incident est d'une haute importance, la sécurité des jeux Olympiques est de la responsabilité de tous". Récemment, dans un programme de BTV, la télévision de la capitale, le directeur de l'Ecole de police de Pékin, Zuo Zhijin, a pointé les trois dangers, en commençant par les "ennemis de l'intérieur et de l'extérieur". "La raison de leur opposition réside dans le fait que notre pays socialiste à l'immense population organise pour la première fois les JO, nos ennemis ne veulent pas que la Chine soit bien, ils ne veulent pas que nous utilisions les JO pour montrer l'image et la culture de notre pays", a-t-il affirmé. Le deuxième danger potentiel, selon lui, réside dans ceux "qui ne sont pas opposés à la Chine, mais se servent des JO". "Peu importe le lieu, ils viennent pour provoquer des troubles. Dans le monde, il y a des gens qui s'opposent au concept olympique de +plus haut, plus vite, plus fort+", a expliqué M. Zhuo. La dernière menace pourrait venir de "certains pays sensibles", dit-il, évoquant la prise en otage tragique d'athlètes israéliens par des militants palestiniens en 1972 à Munich. Dans son éditorial, le Journal de Pékin estime que "le fondement de jeux Olympiques réussis réside dans la stabilité de la société", recommandant aux cadres du Parti de déceler tout problème social éventuel et de "participer activement après le travail aux opérations de sécurité dans les quartiers". Concrètement, cela se traduit par exemple par un renforcement de la sécurité dans les transports en commun. Des lignes de métro ont commencé à faire passer les bagages des voyageurs dans des machines semblables à celles des aéroports. Les forces de l'ordre viennent quant à elles de boucler leur dernier exercice anti-terroriste baptisé "Grande Muraille 5". Pour les associations des droits de l'Homme, ces grands moyens sont synonymes de tour de vis, avec des arrestations de dissidents en vue, comme Hu Jia ou, plus récemment, Huang Qi. "C'est un plan soigneusement élaboré, appelé "Pékin harmonieux et pacifique", avec des instructions qui émanent des autorités centrales et du Parti communiste de strict contrôle social", assure Nicholas Bequelin de l'association Human Rights Watch. "Il y a une mobilisation importante qui s'appuie sur les comités de quartier et de rue du Parti, deux institutions qui étaient tranquillement en train de s'empoussiérer et qui ont été réactivées", ajoute-t-il. Selon lui, le but est d'éviter des "incidents isolés et individuels, comme par exemple un pétitionnaire qui essaierait d'approcher des dirigeants étrangers ou des journalistes". "Il est tout à fait légitime de prévenir les troubles à l'ordre public pour une manifestation internationale, mais en général aucun pays ne considère qu'un incident impliquant une personne, qui n'est pas un acte criminel ou terroriste, est une menace. C'est la spécificité chinoise", souligne M. Bequelin. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-pekin-deploie-les-grands-moyens-pour-des-jeux-olympiques-sans-incidents-7821.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-wen-jiabao-un-premier-ministre-reformiste-qui-a-imprime-sa-marque-6047.asp?1=1 Pour Rama Yade, la Chine n'est pas une dictature... Interview controversée de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme sur France Inter. A lire, à écouter, et à débattre. La Chine est une dictature ou pas Rama Yade? Les choses ne se posent pas en ces termes. Ca ce sont des… En quels termes alors? Il faut surtout éviter de plaquer les analyses occidentales sur d'autres réalités. Je suis bien placée pour vous le dire Quand c'était la Birmanie on ne se gênait pas pour dire que c'était une dictature… Attendez, c'est une junte militaire, c'est pas pareil, il ne faut jamais analyser les choses globalement, il faut toujours voir spécifiquement On pourrait dire que par exemple concernant la Chine c'est un pays qui n'a pas connu les régimes que nous connaissons actuellement en Europe. Bon. Il faut voir d'où part la Chine. Mais, cela nous empêche de l'évaluer? Non ce la ne nous empêche pas de l'évaluer, vous pensez que je me suis privée d'évaluer la Chine, de dire que par exemple non on ne peut pas accepter les violences. On l'a dit, on a appelé à la cessation des violences on peut pas accepter que ce peuple ne puisse pas vivre librement, librement, non pas de manière indépendante, mais de manière autonome parce que le dalaï lama ne demande pas l'indépendance. Et nous avec de Gaulle en 1964 nous avons reconnu la Chine avec ses frontières avec le Tibet actuel. C'est vrai que sur le plan des libertés, concernant la peine de mort, concernant les droits civiles et politiques, la situation n'est pas satisfaisante, c'est pour cela que nous menons cette diplomatie active. Quand on enferme des dissidents, quand on fait des arrestations en masse, quand on tire dans la foule, c'est bien ce qui définit au sens strict la dictature… On peut, on peut… Régime autoritaire alors ? On peut parler, mais moi franchement je passe mon temps à agir c'est-à-dire que voilà, il y a encore deux semaines non une semaine et même avant je réagissais et je faisais tout ce que je pouvais pour obtenir la libération de Hu Jia et encore d'un autre militant des droits de l'Homme. Il ne se passe pas une semaine sans que je le fasse. Et donc, par la pression diplomatique aussi on agit. On peut débattre hein mais moi je préfère agir et c'est ce que je fais depuis le début. Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-pour-rama-yade-la-chine-n-est-pas-une-dictature--6539.asp?1=1 Source : http://www.aujourdhuilachine.com/informations-chine-nouvelle-affaire-de-corruption-dans-le-guangdong-6992.asp?1=1 Le nombre de demandes de brevets explose en Chine La Chine est connue pour ne pas avoir beaucoup de respect envers la propriété intellectuelle. Mais les choses seraient-elles être en train de changer? Les demandes de brevet ont, en effet, augmenté de 20% en 2007 en Chine continentale. L'organe chinois qui gère les demandes de brevet (SIPO) a reçu 694 000 dossiers en 2007. C'est un nombre qui dépasse de beaucoup les demandes américaines (484 955) et japonaises (443 150), ce qui laisse croire que les Chinois se soucient de plus en plus de faire respecter les droits des inventeurs. Le système chinois est en effet de mieux en mieux organisé pour protéger les droits des créateurs. Selon un rapport publié en mai dernier par Evaluserve , une firme d'analyse sur la propriété intellectuelle, la Chine a mis sur pied un nombre croissant d'infrastructures pour réguler la propriété intellectuelle. Les autorités ont notamment créé un système d'enregistrement des brevets, plusieurs tribunaux et une base de données en ligne. Ces infrastructures prennent progressivement leur place alors que les disputes entre les grandes entreprises chinoises et les multinationales demeurent incessantes. En 2006, le laboratoire américain Pfizer a gagné plusieurs procès contre des compagnies chinoises pour violation de ses droits sur le Viagra. L'année suivante, ce fut au tour de Fiat et Daimler de poursuivre des constructeurs chinois devant les tribunaux européens et chinois. Les Européens affirmaient que les voitures chinoises ressemblaient à s'y méprendre aux leurs. Un signe de croissance Reste que cette demande chinoise pour les brevets en dit long sur l'énorme croissance économique du pays. En effet, la Chine gagne du terrain dans le domaine. Selon l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), un organisme créé par l'ONU pour gérer la propriété intellectuelle mondialement, les Chinois sont les 6ème leaders mondiaux pour les demandes de brevet dans le cadre du Traité de coopération en matière de brevets (PCT). En 2007, l'OMPI a enregistré plus de 5 000 demandes de brevet venant de la Chine. Une croissance remarquable si l'on considère qu'il en comptait moins de 800 en 2000. Cependant, la Chine est encore loin derrière les leaders internationaux. Les États-Unis ont fait plus de 53 000 demandes en 2007. Le Japon arrive deuxième avec près de 28 000 applications. Mais avec 3,5% des demandes auprès de l'OMPI, la Chine s'apprête à dépasser la France d'ici peu : l'hexagone n'a fait que 6000 demandes l'année dernière! Source : http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-le-nombre-de-demandes-de-brevets-explose-en-chine-7823.asp?1=1
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