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Jojo67

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Tout ce qui a été posté par Jojo67

  1. Les Allemands défendent leurs intérêts, tout comme nous. De surcroît ils ont réformé douloureusement leur pays pour l'adapter à la mondialisation, ce que nous avons juste commencé à faire avec la réforme des retraites, l'autonomie des universités, le crédit impôt recherche. Ils se demandent donc pourquoi il leur faudrait payer pour des pays qui traînent les pieds pour les réformes comme nous, ou qui se sont foutu de tout le monde comme les Grecs. Mais c'est vrai aussi que si toute l'Europe plonge en récession les Allemands vont souffrir car nous sommes aussi leurs clients! Il faut donc qu'ils adoptent une voie moyenne.
  2. Une interview d'Olivier Delamarche qui explique pourquoi le pacte de croissance de notre nouveau Président n'est qu'une illusion de plus, appelée à échouer car il y a contradiction à comprimer les dépenses pour réduire la dette, ce qui assèche les moyens financiers disponibles, et relancer la croissance, ce qui exige des dépenses supplémentaires qui alourdissent la dette, sans oublier que la récession ambiante fait que les clients ne sont pas là pour acheter de toutes façons: http://www.youtube.com/watch?v=BeyD3i4tuO8
  3. Dans Derrick, que j'ai beaucoup regardé à l'époque, c'était la musique que j'appréciais le plus... Un tempo, un dynamisme, on sentait monter la gnaque de l'inspecteur rien que dans le générique...=D
  4. Ah que j'aime ce raccourci qui résume bien des choses! Excellent! =)
  5. La réponse est facile en fait, il suffit de transposer au niveau individuel. Un gros con qui habite le même quartier que toi, t'as pris en grippe -sans provocation de ta part-, a pris l'habitude de te critiquer, puis peu à peu de t'insulter, et finalement un jour il te tape dessus parce que tu lui as répondu verbalement. Répondre par des coups c'est une guerre juste. On dit merci qui? Sinon comme guerre juste pour la France je dirais : -1940-1945, car notre pays n'a en rien provoqué Hitler, bien au contraire, il a fait profil bas, et s'est fait agresser quand même. - Par contre pas 1914-1918 parce que les torts sont partagés entre la France et ses alliés et l'Allemagne et ses alliés. - Les guerres liés au "droit d'ingérence" ne sont pas des guerres justes, mais juste une façon moderne d'habiller le droit du plus fort. Bref la guerre juste c'est la guerre de légitime défense. Mais on peut affiner. Il y a aussi le cas d'un ami, un peu chétif, qui est devenu le souffre-douleur du gros con évoqué plus haut... Un jour le gros con frappe cet ami. Hé bien le défendre par la force c'est une guerre juste. Donc la guerre juste c'est la guerre de légitime défense de soi et d'autrui...
  6. Au XVIII° et au début du XIX° siècle le cliché c'était l'Allemagne "romantique", musicienne, un pays de légendes à l'esprit un peu nébuleux, et la France "classique", "carrée, "logique", "cartésienne", avec ses jardins à la française, bien alignés, une France où l'on prend comme référence Rome. Comme quoi les clichés ça va, ça vient et ça tape toujours en grande partie à côté de la plaque, tout en intégrant une part de réel bien sûr... :lol: Puisqu'on est dans les clichés, allons-y gaiement... En 14-18 nos généraux ne voulaient pas mobiliser au front les Annamites (les ancêtres de nos Vietnamiens) car ils étaient perçus comme trop efféminés... Du coup ils étaient cantonnés à des tâches de soutien à l'arrière. :P
  7. C'est vrai que notre parc de centrales nucléaires, Areva, EDF, nos armes nucléaires et nos missiles intercontinentaux, le Concorde, Dassault et ses Mirages puis Rafales, nos 2 constructeurs automobiles, nos sous-marins nucléaires SNA et SNLE, notre industrie aérospatiale, nos TGV, nos super-caclulateurs, etc., tout ça porte la marque d'un peuple qui ne fout rien et perd son temps en palabres frivoles bien sûr. =) On pourrait ajouter notre administration publique, une Police et une Armée crédibles. Mais aussi un système fiscal très performant... que beaucoup nous envient! :lol:
  8. Oui, moi aussi, car je sens comme un grosse contre-vérité en train d'éclore, dans le post de Chevalier Gilles, ou alors c'est du 2° degré? :P
  9. Et l'or lui a une valeur intrinsèque, alors que nos billets ont une valeur qui ne repose que sur la confiance... La crise est là pour encore des années, le temps de purger la dette, et donc comment se prémunir contre une gros crash en dehors de valeurs comme l'or, je ne vois pas. L'immobilier peut-être, mais les prix sont trop hauts actuellement.
  10. On en reparle dans quelques mois? =)
  11. Tout à fait, qui nous a mis à la merci de la finance internationale en laissant filer la dette? Nos politiques tous bords confondus.
  12. Je suis moi aussi partisan d'une sorte de DOT (Défense Opérationnelle du Territoire), force composée de jeunes volontaires*, encadrée par des cadres réservistes anciens de la régulière, d'environ 20000 hommes soit une quinzaine de régiments, ayant vocation à défendre les points sensibles en France et outre-mer, en cas de crise internationale. C'est à mon avis un vrai manque actuellement car notre armée de pros ne peut pas assurer cette tâche pourtant très importante (elle est formatée pour le niveau supérieur d'intensité et l'utiliser pour cela serait du gâchis de ressources). * Avoir servi dans cette force donnerait des avantages divers à définir, réduction d'impôt par exemple.
  13. C'est bien gentil d'avoir des soldats mais avec quelles armes? On peut appeler très vite des masses d'hommes mais on ne peut pas les équiper et les former correctement pour qu'ils soient autre chose que de la chair à canon. Ou alors on leur donne des armes légères et ils font juste du gardiennage de points sensibles, encadrés par des retraités de l'Armée. Les armées de masse tirées de la conscription appartiennent au passé. Pour aller au combat se battre à armes égales, il faut donner aux fantassins des armes légères, fusils et mitrailleuses, des appuis plus lourds (mortiers et artillerie), des appuis en unités du génie, en chars lourds, une protection anti-aérienne (batteries de missiles), des véhicules blindés pour se déplacer en sûreté jusqu'au champ de bataille, des équipements radios, des unités de renseignements, un encadrement compétent et puis n'oublions pas, de l'entrainement! De l'entrainement au tir individuel et collectif, de l'entraînement à la manœuvre des petites et plus grandes unités (de groupe à compagnie jusqu'à régiment si possible), de l'entraînement à la vie en campagne, avoir un peu de temps pour que la cohésion se crée dans les unités, bref ça ne s'improvise pas.
  14. Et tu crois que le piston disparaîtrait comme par magie, comme ça? Il est de toutes les époques et de tous les régimes, et touche toutes les classes de la société. Le pdg volera 1 million d'euros sur une opération quelconque, le gardien vivant en HLM volera 10 rames de papier la nuit... Sinon la période historique des grandes armées à base de conscription avec production industrielle d'armements simples et à bas coûts est révolue. On est revenu au format des armées d'Ancien régime en somme, qui ne peuvent boucher un front de Bâle à Dunkerque, mais manœuvrent là où c'est pertinent pour déstabiliser l'adversaire. L'Armée n'est pas là pour faire de l'instruction civique ou du gardiennage de grands enfants en attente de boulot. Et de grâce ne préjugeons pas de l'avenir en disant que la future guerre sera comme ci ou comme ça... ;)
  15. Tu veux rétablir le service militaire? C'est impossible vu le prix des armements actuels. Sauf à en faire de la chair à canon sous-équipée.
  16. C'est bien ça, que la Chine trouve dans l'Inde un concurrent à sa mesure sur son flanc sud-ouest.
  17. [mode délire on]Ouhais, je vois bien ça un corps expéditionnaire écolo... :P Des biffins en barboteuse rose, avec une plume dans le cul... :lol:[mode délire off]
  18. Jojo67

    Anglais ou Français ?

    Déjà l'Angleterre a été conquise par les Normands, et parmi ces Normands on compte un foultitude de nobles français, suffit de voir les noms propres. Ces gens ont pris les rênes du pouvoir là-bas. Alors quelques siècles plus tard ce sont leurs descendants qui auraient hérité du pouvoir en France. Compliqué tout ça... :P
  19. Le Maroc a des droits historiquement fondés sur le Sahara occidental, ça c'est clair.
  20. Un stock de fusils citoyens... :-[ :P :lol:
  21. Bref trêve de bavardages, on n'a le choix qu'entre l'une ou l'autre des formes de capitalisme, le rhénan, l'américain, le chinois, le français, le nordique, le reste ne fonctionnant pas... Tout est dans la place du curseur vers + ou - de social, de marché etc. La limite étant qu'il faut que le système se finance. Pour le chinois, je serai assez réservé question "modèle"... :P On dit merci qui? :oops:
  22. Le capitalisme ne se réduit pas à la haute finance + ou - mafieuse, il y a des entrepreneurs, petits et grands, des dirigeants de sociétés qui bossent, innovent, s'adaptent, inventent de nouveaux produits, des cadres commerciaux et des ingénieurs et des salariés qui font leur boulot correctement, des grandes entreprises qui réfléchissent, des business angels qui aident des petits à se lancer, sans oublier les artisans et commerçants etc. Tous ces entrepreneurs ou acteurs du privé jouent leur rôle et font tourner l'économie réelle. Les points de vue réducteurs ne sont pas honnêtes au fond.
  23. Mais G4lly, mais il a triomphé du collectivisme, le capitalisme, justement... C'était en 1989, la chute du mur, puis en 1992 la chute de l'URSS, et puis le virage capitaliste de la Chine, tu te rappelles? ;) Le capitalisme connaît des crises, mais il fonctionne lui, car il sait s'adapter, alors que le collectivisme économique ça ne marche pas: trop rigide, trop bureaucratique, et finalement trop dictatorial.
  24. Jojo67

    La guerre en 1870

    Pour continuer e débat feu/choc légèrement hs, mais pas tant que ça finalement... ;) C'est le feu des fusils de la ligne de fantassins adverses en position défensive qui décidait la troupe attaquante à fuir, ou à persévérer dans son assaut. Ce feu était vraiment très meurtrier à partir de 150 à 200m. Un bataillon par exemple prussien de 800 hommes en 1815 (si à effectif complet) se déployait toujours en ligne sur trois rangs, comme tous les bataillons des armées européennes. Les Anglais eux, se déployaient depuis l'Espagne en ligne sur deux rangs seulement (en contradiction avec leur règlement), car ils avaient constaté que le 3° rang ne servait en fait à rien, si ce n'est comme soutien moral. S'il tirait, il avait de très grandes chances d'estropier les hommes des deux rangs de devant tout simplement, car le bout de son fusil ne dépassait pas le premier rang, ou alors s'il fallait vraiment tirer, pour ne pas que ça arrive, une seule solution, on tirait en l'air... On a des documents de généraux français de haut rang constatant ce problème, mais en Europe continentale on a conservé le système à trois rangs jusqu'au bout. En principe le règlement français stipulait que les hommes du 3° rang devaient passer des fusils chargés aux rangs de devant, mais au combat personne ne le faisait en fait, (les mêmes généraux le constatent dans leurs rapports) chacun tirant les mains crispées sur son arme en essayant de maîtriser son émotion et n'ayant aucune envie de la donner à qui que ce soit... Donc un bataillon adverse déployait ses 800 hommes sur 3 rangs, soit 3 fois 250 hommes plus des sous-officiers placés à l'arrière en 4° rang. Cela faisait un front de 200 mètres environ, car on peut compter en gros un homme par 80 cm (il fallait serrer au maximum les hommes pour obtenir une grande puissance de feu). Comme seuls les deux premiers rangs tiraient, cela faisait 500 fusils qui tiraient à raison de 2 coups/mn au mieux ou 1 coup/mn au minimum. Cela voulait dire que -en théorie- chaque minute 500 à 1000 balles de 16,7mm (fusil prussien de 18,8mm), disons 500 coups seulement en comptant l'émotion du combat, la fumée qui masque les objectifs, les ratés...) arrivaient sur la colonne en attaque en face. Certes toutes ne faisaient pas but. Les fusils étaient peu précis, mais pour prendre le fusil de 1777 modifié an IX des Français, de calibre 17,5mm, cela donnait (au champ de tir) sur une cible de 2m x 2m : 35% de coups au but à 200m, 55% à 150m, 84% à 100m selon les expérimentations faites en France à Metz en 1817 et 1818, et à Vincennes en 1828. Pour le fusil prussien (le Neu preussisches gewehr de 1809), on obtenait en gros pareil : 35% à 234m, 56,5% à 156m, 76,5% à 78m (essais du général prussien Scharnhorst en 1813 sur les fusils des différentes nations). Notre bataillon en colonne d'attaque commence donc à vraiment trinquer à partir de 200m, et plus il avance plus c'est sévère. Pour passer d'une distance de 200m à 50m de la ligne des tireurs adverses, il lui faut charger au pas de charge. Le règlement français prévoyait dans ce cas 83 à 100 pas minute, et comme le pas faisant 0,65 m, cela donnait 53 mètres à la minute, soit 3 minutes, en prenant la valeur de 83 pas/mn, car n'oublions pas qu'il faut à tout prix garder la formation, qu'on est en tous terrains, et pas sur un parking goudronné... Disons 3mn pour faire 150m soit du 3km/h. En 3mn il va essuyer donc trois salves de 500 fusils soit 3 x 500 = 1500 balles de 16,7mm et plus il avance, plus ces balles seront nombreuses à faire mouche. En théorie et pour des tireurs au calme, arrivé à 150m c'est une sur deux, soit 250 balles, à 100m c'est 8 sur 10, soit 400 balles, etc. Bref même si on module tout ça, en tenant compte de l'émotion du champ de bataille, cela fait disons 200 balles à 150m, 300 à 100m, etc. Ajoutons qu'une colonne de bataillon d'infanterie de 800 hommes (en formation d'attaque "par divisions"*, typique dans l'armée française) ce n'est pas un petit carré de 2x2m, mais un bloc de 80 fantassins de front sur 9 de profondeur, soit un rectangle de 50m de front sur 10 de profondeur, une très belle cible... Rappelons que le front adverse du bataillon en ligne fait 200m et que donc pas mal de tireurs tirent sur les flancs de la colonne d'attaque... Si l'unité qui défend n'a pas été préalablement "ramollie" par des tirs d'artillerie, des harcèlement de voltigeurs, et qu'elle est suffisamment aguerrie pour penser à tirer (bref si c'est autre chose qu'une milice impressionnable de levée récente) la colonne d'attaque n'a absolument aucune chance... Arrivée à 50m elle a déjà reçu (à la louche) 3 volées faisant au total 500 balles au but et perdu probablement 33 à 40% de son effectif en moins de 3mn, pas plus car certains corps font écran pour les autres. Et même si les pertes sont moins fortes, elles affectent les rangs de devant en priorité, ce qui provoque des remous divers en tête de colonne, des cris, des cadres qui s'effondrent eux aussi, tués ou blessés, ce qui affecte le moral et relâche le contrôle disciplinaire, bref la colonne hésite, flotte, s'arrête un peu, si elle repart malgré tout elle marche presque sur les corps des tués ou des mourants, tandis que sur les arrières la tension monte, on ralentit instinctivement le pas, car sur les côtés il y a des touchés aussi, etc. Autant dire qu'elle a forcément déjà fait demi-tour. Ajoutons que jusqu'à 200m un coup au but d'un fusil de l'époque mettait hors de combat quasi instantanément, que de 200 à 400m il blessait, etc. Certes le bataillon en colonne d'attaque peut tirer lui aussi, mais pour cela il lui faut s'arrêter d'une part, ce qui l'expose plus longtemps, et d'autre part lui il n'aligne que 80 fantassins de front contre 250 en face. Son tir sera donc 3 fois moins dense. Bref c'est le feu qui commande déjà sur le champ de bataille napoléonien, très rarement le choc, ce qui n'empêche pas la manœuvre bien entendu... Alors entendre parler de charges à la baïonnette en 1914, au temps des mitrailleuses, c'était un peu fort de café... :P Alors que justement en 1870 on avait compris l'importance du feu et qu'en 14 on fait un retour en arrière. En 70 l'armée allemande combat par le feu mais manœuvre aussi! Reconnaître l'importance du feu ce n'est pas renoncer à manœuvrer bien au contraire... * Attention "division" est un faux ami quand on parle des guerres du Premier Empire. Ici cela veut dire que le bataillon aligne deux compagnies de front, l'ensemble de ces deux compagnies constituant "la division", à ne pas confondre avec une division d'infanterie classique, commandée par un général, qui comptait elle plusieurs bataillons et faisait 4 à 5000 hommes. Les données chiffrées proviennent de l'ouvrage suivant: Les armes de Napoléon, de Eric Dauriac, Editions Balezy, 2011.
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