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L'épopée orientale des almogavres
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
La vengeance catalane Mais les relations continuèrent à se dégrader entre la Compagnie et les byzantins. A cette date, l’empire byzantin était en complète décadence, et sur le point de s’éteindre. Seule la présence de la Compagnie avait permis de récupérer la province d’Asie Mineure, la plus riche de l’empire. L’aristocratie byzantine n’était pas disposée à la laisser sous le contrôle de mercenaires étrangers. L’Eglise était également contre du fait qu’ils étaient latins, les généraux byzantins aussi car les almogavres avaient réussi là où ils avaient échoué avec la grande armée impériale. Les génois n’appréciaient pas beaucoup non plus les almogavres à cause de leur affrontement passé, et les alains à cause de la mort du fils du chef Girgon. La Compagnie avait donc des ennemis à l’intérieur comme à l’extérieur de l’empire. Le 5 avril 1305, avant de partir pour la province d’Asie Mineure, l’empereur offrit un banquet d’adieu à Roger et à ses hommes à Adrianopolis. La troupe almogavre supplia son chef de ne pas y aller, mais les idéaux chevaleresques de celui-ci ne le firent pas douter de Miguel IX. Il partit avec 1.000 fantassins et 300 cavaliers. Dans la ville, ils ne remarquèrent aucune menace, bien que dans celle-ci se trouvait l’alain Girgon et des turcopoles. Les jours passèrent tranquillement, et de nouvelles unités impériales se concentrèrent dans la ville jusqu’à atteindre le nombre de 5.000 hommes. Au bout d’une semaine, Roger décida qu’il était temps de partir. Miguel IX décida de faire un dernier repas. A la fin de celui-ci, Miguel IX se retira et la salle fut envahi pas des soldats alains sous les ordres de Girgon. Les almogavres étaient tous désarmés et ne purent faire face à cette attaque. Roger de Flor fut tué et son corps démembré. Aucun soldat ne survécut au repas, tandis que dans la ville les troupes impériales tuèrent tous les almogavres qu’elles croisèrent. Leur élimination fut facile, du fait qu’ils furent surpris et étaient désarmés ; mais ceux qui purent se procurer une arme vendirent très cher leur vie. Seuls trois soldats en réchappèrent, en s’enfermant dans une église et repoussant toutes les attaques ennemies. Miguel IX nia toute implication dans la trahison et accusa les alains. Les almogavres installés dans les villages alentours furent tués lâchement par trahison. Quelques jours plus tard, la nouvelle arriva à Constantinople, ce qui provoqua une série d’assassinats d’almogavres dans toutes les villes où ceux-ci étaient installés et n’étaient pas conscients du danger. Les nouvelles de ce qui s’était passé à Adrianoplis et Constantinople n’étaient toujours pas arrivées à Gallipoli, et les alains avancèrent discrètement jusqu’à la ville et attaquèrent les almogavres qui réalisaient les taches quotidiennes à l’extérieur des murs. Les almogavres de la ville tentèrent de sortir pour les aider mais Berenguer d’Entenza et les autres capitaines empêchèrent la sortie des troupes. Maintenant que la cause de la Compagnie semblait être perdue, le principal objectif était la défense de Gallipoli. Les capitaines almogavres ne savaient pas qui attaquait les alentours, les Grecs qui se rebellaient ou les Turcs qui avaient effectué un débarquement. Quand la nouvelle de la mort de Roger de Flor arriva à Gallipoli et qu’on exterminait les membres de la Compagnie dans tout l’empire, les almogavres tuèrent tous les habitants de la ville, femmes et enfants inclus. Outre la vengeance, l’objectif de ce massacre était de rester seul à l’intérieur des murailles pour prévenir toute rébellion intérieure. Ils restèrent à peine 1.300 hommes sous les ordres d’Entenza et Rocafor. D’un seul coup, les deux principaux capitaines de l’expédition avaient été éliminés : Roger de Flor et Fernando de Ahones. La ville disposait de peu de vivres et ses défenses étaient faibles. Mais l’arrivée de quelques soldats qui avaient pu échapper au massacre, éleva le nombre de troupes disponibles à 2.000 fantassins et 206 cavaliers. L’armée de Miguel IX ne tarda pas à apparaître devant les murs de Gallipoli. Elle était composée de 30.000 fantassins et 14.000 cavaliers. Elle incluait beaucoup d’unités mercenaires, des turcopoles, des alains et des greco-byzantins. L’empereur avait réuni tous les soldats qui se trouvaient en Thrace et en Macédoine. Les almogavres fortifièrent les faubourgs pour éviter que l’ennemi ne l’occupe. La Compagnie envoya une délégation de 6 émissaires plus une petite escorte à Constantinople afin de déclarer la guerre à l’empire. Les byzantins furent très surpris car l’empire pouvait aligner sans difficulté plus de 100.000 fantassins et 1.000 cavaliers. Une fois la mission accomplie, la délégation prit le chemin du retour, mais en arrivant à Rodeste, la population, aidée par l’escorte impérialiste, assassina les 27 membres de la délégation. Leurs corps furent démembrés et accrochés dans la ville comme des trophées. A partir de là, les habitants du reste des colonies catalanes de l’empire byzantin fuirent en direction de Gallipoli. Les byzantins pensaient que les almogavres allaient fuir en direction de la Sicile, mais au contraire, ceux-ci brulaient d’entrer au combat et de venger l’affront subit, préférant mourir en tuant que vivre dans le déshonneur. Pendant ce temps, Berenguer faisait tout son possible pour préparer la ville à un long siège. Toute la péninsule de Gallipoli fut convertie en une grande forteresse. Les murailles furent renforcées et de nouvelles tours furent construites. Le nombre de garnisons fut augmenté le long de la côte pour éviter les attaques navales et une grande quantité de vivres fut stockée. Quand la nouvelle de l’assassinat des membres de la délégation à Rodeste leur parvint, leur colère ne fit qu’augmenter et ne pensèrent qu’à la manière de se venger d’autant d’affronts subis. Ils envoyèrent également une ambassade au roi Frédéric de Sicile lui demandant de l’aide pour les services rendus par le passé. Du fait des difficultés dues au siège de Gallipoli, Berenguer prépara une manœuvre de diversion contre les villes côtières des alentours. Son objectif était de menacer les routes d’approvisionnement de l’armée assiégeante et l’obliger à diviser ses troupes pour secourir les régions menacées. Le contingent sélectionné était composé de 1.500 hommes, la moitié des troupes almogavres de la ville, qui embarquèrent à bord de 5 galères et 19 navires. Ils prirent la direction de l’île de Marmara où ils débarquèrent. Les almogavres pillèrent la majeure partie des villages alentours et massacrèrent tous les habitants sans exception d’âge ou de sexe. Leur geste démontrait qu’ils ne combattaient pas pour le butin mais pour la vengeance. Ces opérations offensives montreraient à Andronique qu’ils demeuraient des guerriers redoutables. La flotte prit ensuite la direction d’Heraclée dont ils s’emparèrent le 28 mai 1305. Tous les prisonniers furent exécutés et le reste de la ville fut incendié et n’en resta aucune trace. Cette ville se trouvait à seulement 50 milles de la capitale. En réponse, Andronique envoya son fils Calo Jean avec 400 cavaliers et tous les fantassins disponibles. Les deux contingents entrèrent en contact le dernier jour de mai, et la Compagnie remporta le combat. Après cette victoire. Berenguer décida d’attaquer les navires ancrés dans les ports et côtes de Constantinople. Ceci avait pour but de détruire la puissance navale de l’empire de façon à ce que la flotte de la Compagnie ne soit pas menacée. La supériorité navale était la clé pour la survie des soldats assiégés à Gallipoli. Le lieu sélectionné pour l’attaque était la plage située entre Pacie et le cap Gano. Mais quand la flotte almogavre se préparait à débuter l’opération, ils découvrirent des navires à l’horizon qui naviguaient en direction de Gallipoli. Les navires, qui étaient au nombre de 18, étaient génois. Ils invitèrent Berenguer et ses officiers au navire amiral génois pour dîner et passer la nuit. Le matin suivant, les invités furent capturés. La Compagnie était à nouveau trompée par un ennemi qui ne respectait pas les pactes entre chevaliers. Ces pactes interdisaient de tuer ou de capturer un homme qui était venu parlementer. Ensuite, les galères génoises attaquèrent par traitrise le reste des navires de la Compagnie. Ils parvinrent à en capturer 4, où 200 hommes moururent. La dernière galère avait eut le temps de se mettre en position défensive, mais elle fut attaquée par les 18 navires génois et ne pu être capturée que lorsque le dernier défenseur fut tué. Dans le combat contre ce navire, 300 génois furent tués et beaucoup d’autres furent blessés. Berenger et les survivants de cette traitrise furent capturés par les génois. Depuis le début de l’aventure, la Compagnie avait perdu ses trois principaux capitaines : Roger de Flor, Fernando de Ahones et Berenger d’Entenza. Il ne restait que Muntaner et Rocafort qui disposaient de 206 cavaliers et 1.206 fantassins ainsi que 4 galères et 12 navires armés. Les navires furent coulés et tous les membres de la Compagnie firent le serment de ne pas quitter ces terres avant d’avoir accompli leur vengeance -
Les BD qui parlent de défense
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de cvs dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Quelqu'un a-t-il lu le dernier tout Buck Danny, embrouilles en temps de paix? Et si oui que vaut-il? -
Les BD qui parlent de défense
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de cvs dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Quelle faute au juste? -
Les BD qui parlent de défense
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de cvs dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
oui excellente collection, j'ai tous ceux que tu as cité. Très bons ouvrages. -
Quiz identification unité
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Quiz identification
On a toujours pas son unité... :| -
La guerre en Extrême-Orient, Pacifique, Birmanie, Chine, etc...
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Quels mots doit-on mettre dans la recherches pour obtenir cette liste? -
Vidéo Battlefield 2
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Famas G2 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Si j'ai bien regardé, il me semble qu'ils décollent d'un navire d'assaut amphibie. Je doute que les iraniens en aient. Enfin, c'est des détails. =) -
Vidéo Battlefield 2
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Famas G2 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Des Cobra qui attaquent des Abrams? Sinon il y a encore du boulot sur le mouvement des personnages. -
Plus belle victoire française
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Supply-side dans Histoire militaire
On peut appeler ça une bataille? Car dans son contexte plus général, cette action fait partie de la bataille de 1504, qui est une lourde défaite, mais pas pour les ennemis de la France... -
Soucis d'accès sur le forum
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Remarques et idées
certains membres ont en outre disparus :| Peut-être une perte d'interet?? -
L'armée espagnole a acheté 770 missiles IRIS-T pour 247,3 millions d'euros pour remplacer les Sidewinder.
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le contrat devrait se signer en 2010, les exigences ont été annoncées, et les entreprises devront répondre avant le 15 août.
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Quiz identification unité
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Quiz identification
Très occidentales les tenues estoniennes. Et pour le roumain il ressemble à un anglais je trouve. -
Plus belle victoire française
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Supply-side dans Histoire militaire
Quitte à mettre Villaviciosa, je préfère autant Almansa. Sinon j'aime bien la campagne de France de 1814. -
Nos soldats en Afghanistan
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Vidéos et Photos
Ça à l'ai convivial leur endroit... Chouette endroit pour des vacances. -
L'épopée orientale des almogavres
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
Bataille du Mont Taurus (15 août 1304) L’armée de Roger de Flor arriva près du Mont Taurus situé dans la cordillère qui sépare la Cilicie de l’Arménie Mineure. Les almogavres arrivèrent donc aux portes de fer situées du côté oriental du Mont et formées par un étroit défilé avec des parois de 600 mètres de hauteur. Il constituait l’endroit idéal pour une embuscade. Des patrouilles de cavalerie furent envoyées dans le défilé et découvrirent l’armée ennemie qui était déployée pour une embuscade. L’effet de surprise disparut et les turcs furent obligés de sortir dans la plaine pour affronter la Compagnie. Les turcs cherchaient le combat rapidement pour éviter que les almogavres se récupèrent de leur marche, mais Roger de Flor avait prévu cette éventualité et avait déplacé ses troupes à un rythme très lent durant les derniers jours, les almogavres arrivèrent donc reposés pour la bataille. L’armée turque était composée de 10.000 cavaliers et 20.000 fantassins, la majeure partie d’entre eux des survivants des derniers affrontements avec les almogavres. Par contre, la Compagnie put à grande peine réunir 5.000 hommes. Malgré cette disproportion de force, Roger de Flor ne pensa à aucun moment de refuser le combat. Dans cet affrontement, ils jouaient le tout pour le tout, car pour n’importe quelle des deux armées la défaite impliquerait une complète destruction. Les almogavres étaient très loin de leur base d’approvisionnement et au milieu d’un territoire hostile, ils n’auraient donc pas l’occasion de rentrer chez eux s’ils étaient vaincus. Et les turcs avaient réuni en une seule armée toutes les troupes des derniers affrontements, ils n’auraient donc plus aucunes réserves disponibles. Les turcs disposèrent leur cavalerie sur le flanc gauche et l’infanterie sur le droit. Roger de Flor opposa sa cavalerie à celle de l’ennemi et fit de même avec son infanterie. Au cri « despierta hierro ! » les almogavres se lancèrent à l’attaque ; pour la première fois dans leur aventure orientale la Compagnie faisait face à un ennemi qui les sextuplait en nombre et au milieu d’un territoire totalement inconnu. La bataille commença à l’aube du 15 août 1304. Au début, la victoire semblait s’incliner du côté turc à cause de leur énorme supériorité numérique mais bientôt l’armée almogavre se reprit et commença à s’imposer dans le combat au corps à corps. La disproportion des forces faisait qu’il était compliqué d’ouvrir des brèches dans les rangs ennemis. La cavalerie lourde almogavre prit le dessus sur la cavalerie légère turque. Les cavaliers turcs jetés à terre étaient achevés par les fantassins almogavres. Les turcs continuèrent à se battre tant que leur nombre leur permit, mais arrivés à un certain point, ils prirent la fuite et ils furent massacrés. L’élimination de la cavalerie turque fit que l’infanterie resta isolée et fut pratiquement détruite. Les almogavres poursuivirent les fuyards jusqu’à la tombée de la nuit. Les turcs perdirent 18.000 hommes, 6.000 cavaliers et 12.000 fantassins. Aucune autre armée turque n’attaqua le territoire byzantin durant de nombreuses années. L’empereur demanda ensuite à Roger de Flor de revenir à Constantinople afin d’aider l’armée impériale à mater une révolte en Bulgarie. Quand la Compagnie partit en direction de la capitale, les alains et byzantins qui servaient encore dans son armée désertèrent. Roger de Flor installa ses quartiers d’hiver à Gallipoli. Berenguer d’Entenza arriva par la suite avec 1.000 fantassins et 300 cavaliers vétérans en provenance de Sicile. L’empereur refusa de payer la Compagnie, maintenant que la menace turque avait disparue. Roger de Flor demanda alors la cession de la province d’Anatolie en compensation, province qui avait été récupérée grâce aux almogavres. -
L'épopée orientale des almogavres
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
Ils restèrent quinze jours dans la ville libérée. La stratégie à suivre pour le reste de l’expédition comportait deux options : achever l’armée de l’émir, soit éliminer les groupes d’ennemis dispersés dans le territoire environnant. Roger de Flor se montra prudent et il décida de ne pas poursuivre l’armée turque. Il ne souhaitait pas laisser d’ennemis dans son dos qui pourraient harceler ses lignes d’approvisionnement. Ils se dirigèrent vers Kula ville située à l’est de Filadelfie. Les Turcs fuirent la ville et Roger de Flor fit exécuter le gouverneur et le chef de la garnison grecs, car il ne comprenait pas comment une ville aussi bien défendue avait pu se rendre. Avant de prendre leurs quartiers d’hiver, la Compagnie partit aider les habitants de Tiria qui étaient assiégés par les survivants de la bataille d’Aulax renforcés par un grand contingent de soldats sous les ordres de l’émir Sarukan. Roger de Flor prit la moitié de son armée et effectua une marche de 60km qu’il effectua en 17heures. Avec cette rapide manœuvre il espérait arriver à Tiria pendant la nuit en passant inaperçu. Le plan fonctionna et les Turcs qui s’étaient retirés dans leur camp, ne s’aperçurent pas de l’arrivée de la force expéditionnaire. Le matin suivant, l’armée turque s’approcha de la ville comme ils le faisaient chaque jour pour piller la campagne environnante. Roger de Flor ordonna que la moitié de ses troupes restent à l’intérieur de la ville comme réserve, tandis que l’autre effectuait une sortie. Pendant que l’ennemi était occupé à attaquer les murailles, Corberan d’Alet sortit avec 200 cavaliers et 1.000 fantassins. L’attaque prit par surprise les turcs et la majorité d’entre eux furent tués. Les survivants fuirent en direction d’une montagne proche étant poursuivie de près par la cavalerie almogavre. Arrivés au sommet, les turcs se mirent en position défensive. La cavalerie almogavre mit pied à terre. Les turcs lançaient des flèches et des pierres depuis le sommet. Pour monter avec plus de facilité, Corberan se débarrassa de ses armes et de son morion, et à ce moment-là il fut atteint par une flèche qui le tua. Les almogavres se replièrent en emportant son cadavre, permettant la fuite des ennemis. Le combat se solda par la mort de 700 soldats turcs. Pendant que la compagnie secourait Tiria, Berenger de Rocafort arriva à Constantinople avec quelques navires et deux galères en provenance de la Sicile. A bord des navires se trouvaient 200 cavaliers et 1.000 fantassins almogavres. L’empereur Andronique leur demanda d’aller jusqu’à Quios où était Fernando de Ahones, qui les emmènerait jusqu’à Ania. Une fois réunit avec l’armée almogavre, Rocafort fut nommé chef de l’armée à la place de Corberan. Au printemps, après conseil, les capitaines almogavres décidèrent les nouveaux objectifs de la campagne. Ils prirent la direction de Panfila où ils pensaient que se trouvait la majeure partie de l’armée turque. Du fait de leur nombre réduit, Roger de Flor ne pouvait se permettre d’attaquer beaucoup de villes et d’y laisser des garnisons, sa stratégie était donc la bataille pour supprimer les contingents ennemis. La compagnie avança par l’intérieur de l’Anatolie en essayant d’empêcher que les turcs puissent se regrouper. Roger de Flor ordonna que de petits groupes effectuent des attaques continues contre les turcs afin d’empêcher le regroupement en grandes unités. Malgré ces mesures, l’émir Aydin parvint à réunir une grande armée près d’ Ania. Sachant que l’armée de Roger de Flor était à l’intérieur de la ville, les turcs pillèrent toute la campagne voisine afin de commencer le siège. Sans attendre les ordres de leurs capitaines, les fantassins almogavres ouvrirent les portes et attaquèrent le front et les flancs de la formation ennemie obligeant les attaquants à fuir. Les turcs furent poursuivis durant toute la nuit, perdant 1.000 cavaliers et 2.000 fantassins. La Compagnie se remit de nouveau en marche traversant la Lydie, la Cappadoce et la Liconie. La tactique turque consistait à laisser les almogavres à avancer loin dans leurs territoires afin d’allonger leurs lignes d’approvisionnement, en reculant sans résister. Pour éviter de tomber dans des embuscades, Roger envoyait constamment des détachements dans toutes les directions. -
Quiz identification unité
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Quiz identification
63em bataillon parachutiste? -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
L'Australie va acheter à Navantia un nombre indeterminé de barges de débarquement pour équiper ses deux navires d'assaut amphibie de classe Camberra actuellement en construction de design espagnol. Les barges LCM 1E équipent également le navire espagnol Juan Carlos I. Elles peuvent embarquer par exemple, un char Léopard, un M-109 avec son véhicule d'approvisionnement M-999, six Hummers, 2 Pirahnas ou 170 fantassins. (Infodefensa.com) -
Navires français XVIIIem
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
Merci pour ta réponse. C'est dommage qu'on ne connaisse pas le destin de ces navires, qui étaient tout de même imposants avec 110 canons. -
Salut, je voudrais savoir si vous connaissez le destin d'un certain nombre de navires importants de la marine francaise de l'époque. (ou un site où je pourrais me renseigner). -Bretagne, 110 canons -invincible, 110 canons -Majestueux, 110 -Royal Louis, 110 -Terrible, 110 Ces navires ont participé à la bataille du cap Spartel en 1782. Merci
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L'épopée orientale des almogavres
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
En tout cas la brigade parachutiste espagnole s'appelle Almogavares VI , et une de ses banderas s'appelle Roger de Flor. Ils doivent les considérer un peu comme leurs ancêtres je pense... =D -
L'épopée orientale des almogavres
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
Au printemps, Roger partit pour Constantinople pour planifier avec l’empereur la suite de la campagne, et obtenir l’argent dû à la troupe. Andronique refusa au début de payer cette colossale somme, mais les informations qui arrivaient depuis la frontière turque, signalant la réunion d’une puissante armée turque le firent changer d’avis. Le trésor impérial était épuisé, ce qui créa une certaine opposition aux almogavres à la cour. Le principal objectif de la nouvelle campagne était de secourir la ville de Filadelfie, assiégée par une armée turque. Une dispute entre les alains et les almogavres se termina par un violent combat au cours duquel moururent plus de 300 alains. Le fils de leur chef Girgon, mourut au cours des combats. Les alains quittèrent la Compagnie excepté 1.000. L’armée partit en campagne, composée de 6.000 almogavres et 1.000 alains, ainsi que plusieurs compagnies grecs byzantins sous Marulas. Ils avancèrent dans le territoire de l’Anatolie et apprirent que le grand émir turc de Karamanie, Ali Schir, venait de capturer Tripoli et était en train d’assiéger Filadelfie. Les almogavres traversèrent rapidement la vallée de Kaikos et arrivèrent à germe, où ils prirent contact avec les turcs de la tribu de Sara Khan. Ceux-ci prirent la fuite sans résister mais pas assez rapidement pour éviter que leur arrière-garde souffre le harcèlement ennemi et perde beaucoup d’hommes. Roger de Flor ne pouvait se permettre le luxe de laisser des garnisons dans les villes qu’il prenait à l’ennemi, car il devait compter sur tous ses hommes. Aussi punit-il le commandant de la ville de Germe et ses 12 capitaines en les pendant pour n’avoir pas résisté à l’ennemi. L’effet recherché fut obtenu, et les commandants des villes voisines firent plus attention à l’avenir. La Compagnie traversa les territoires de Mermereh et la vallée de Hermos rapidement arrivant à Aulax qui était à un jour de Filadelfie. La vitesse des almogavres surprit à nouveau l’armée turque qui n’attendait pas leur arrivée si tôt. Quand le chef turc apprit l’arrivée de la Compagnie, il leva le camp et se dirigea vers l’armée adverse pour venger l’affront subit l’année précédente. Bataille d’Aulax L’armée turque et la Compagnie prirent contact à Aulax. Les troupes de l’émir étaient composées de 8.000 cavaliers et 12.000 fantassins. Roger de Flor disposait de 6.000 almogavres, 1.000 alains et un petit corps de grecs byzantins. Roger de Flor divisa ses unités de cavalerie en trois groupes : alains, grecs byzantins et almogavres. Tandis que Corberan d’Alet divisa ses troupes d’infanterie aussi en trois escadrons. La bataille commença avec le cri de guerre des almogavres qui se lancèrent au pas de course en direction des rangs ennemis. Les archers turcs répondirent à cette attaque par leurs tirs mais la rapidité de l’infanterie réduisit l’effet de ceux-ci. Ils arrivèrent rapidement au corps à corps, où les almogavres étaient très supérieurs. Un retard dans l’approximation pourrait leur causer un nombre élevé de perte car ils ne disposaient pas d’armes défensives. La cavalerie lourde almogavre était avantagée tactiquement par rapport aux unités légères des Turcs. Les cavaliers de Roger de Flor éloignèrent leurs opposants le temps nécessaire pour que les fantassins arrivent au contact. Ils finirent par briser la résistance des Turcs tandis que les fantassins repoussèrent les Turcs et réussirent à briser leurs lignes. La journée arriva à son terme lorsque l’émir turc fut blessé et retiré du combat ce qui provoqua une fuite générale de ses hommes. Seuls 1.000 cavaliers et 500 fantassins turcs en réchappèrent. Le nombre de morts s’éleva à 18.500 (7.000 cavaliers et 11.500 fantassins). Les almogavres perdirent 80 cavaliers 100 fantassins (sûrement de la propagande). Ensuite, les almogavres entrèrent dans le campement turc et capturèrent une grande quantité de butin au point qu’ils prirent huit jours pour tout ramasser. Ils partirent ensuite en direction de Filadelfie. Les soldats turcs, laissés dans les ouvrages de sièges, fuirent à l’arrivée des almogavres. -
L'épopée orientale des almogavres
Gran Capitan a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Histoire militaire
non vraiment pas. continuez c'est intéressant. Mon récit est un résumé de cette campagne, mais vos précisions apporte beaucoup d'informations sur les almogavres. (d'ailleurs je l'ai précisé au début du topic) -
Apparemment les L-159 seront donnés ou vendus à la Bolivie.