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Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
C'est bien ce que je pense ... Je trouvais simplement que l'on parlait plus des "affaires dans l'affaire" que de l'affaire elle-même. Je précise cependant ma pensée pour ne pas laisser de doutes : il s'agit bien d'un drame pour tout le monde. Les victimes et leurs familles, le soldat incriminé, son régiment, la chaîne de commandement, l'armée, l'Etat ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Mélanges, amalgames, extrapolations ... Tout est dans tout et "tutti quanti" ... Que vient faire la "concurrence" (économique ?) dans ce drame ? L'efficacité, le professionnalisme, c'est une invention récente ? Bientôt, ce sera la faute du libéralisme économique ... Que vient faire la "poutre et la paille" dans ce drame ? Les déclarations "par ailleurs" de NS, le "préjucice pour les Français que cela entraîne" et les 19 blessés suite à la faute d'un professionnel qui mélange volontairement balles à blanc et balles réelles et tire ensuite, involontairement, sur une foule de civils ? Que NS ne soit pas parfait, soit. Qu'il vous énerve au plus haut point, soit. Mais tout de même, de là à défendre une bêtise pareille, juste parce que NS l'a lui même condamnée ... Allez, imaginez que c'eût été Chirac, Mitterand, ou Ségolène Royal pour faire une déclaration à la place de NS ... D'accord. Très bien. Mais j'avais fini par l'oublier ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Je n'ai jamais dit le contraire ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Merci pour l'explication, c'est plus clair ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Les mots, ça va ... Le sens, moins ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
G4lly, Je ne comprends pas ta réponse ... -
[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
Alskandre a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Rien à voir, ce ne sont pas du tout les mêmes financements ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Dites, j'ai une proposition très importante à vous soumettre ... On va rebaptiser ce forum, voulez-vous ? Je sais pas, mais quelque chose comme : Air-Defense.antisarko ou ... Air-Defense.sarkobashing ou ... Air-Defense.obsessionsarko ou ... Air-Defense.Nosarko ou ... Air-Defense.versus Sarko etc. Parce que dorénavant, j'observe qu'un message sur deux (deux sur trois ?) est consacré à NS ... Il n'ya plus que ça : "Sarko s'est mis le doigt dans l'nez, ah c'est pas bien ...", "Sarko, c'est un petit garçon qui a un petit zizi ...", "Sarko, il est fou parce qu'il est petit ...", "Sarko, il veut supprimer l'armée ..." Donc, si j'ai bien compris, le but de ce forum, c'est principalement une critique de NS au travers de la chose militaire ... Pourquoi pas, finalement ? Mais il faut mieux assumer, les gars ... Allez-y plus franchement ... Rebaptisez le forum ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Tout cela, c'est du "off", publié par Libération et Le Point. Tout cela, ce sont des propos très courts, strès brefs, sortis totalement de leur contexte par des journalistes ... Il fut un temps, pas si lointain, où un Président, un Premier ministre, ou un ministre ... pouvaient tout dire, se lâcher totalement, être grossier, et ce n'était pas rapporté ... NS n'est aps plus brutal ou grossier qu'un Chirac, qu'un Mitterrand ou qu'un Giscard ... Et croyez-vous, franchement, que c'est la première fois qu'un général se fasse remonter les bretelles très durement par un politique ? Croyez-vous que c'est la première fois que l'institution militaire soit remise en cause par un Président ou un Ministre ? Que nenni ... La seule vraie différence : aujourd'hui, ce qui est "off" devient facilement "on". Voilà le point crucial ... Cuche n'aurait pas démissionné si l'engueulade n'avait pas été rendue publique. Enfin, tout de même, le général Cuche n'est pas un petit "garçon vexé tout rouge" qui a été grondé injustement par la maîtresse ... Il en a vu d'autres ... Mais les choses étant publiques, c'est son honneur devant tous qui en prenait un coup. Tenez, voilà dernière déclaration du CEMA, en date du 4/07/08 (sur Europe 1, repris par le Figaro.fr) : "Le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, a fustigé aujourd'hui un "comportement d'amateurs" à propos du drame de Carcassonne, reprenant à son compte des termes prêtés au président Nicolas Sarkozy. "Cette affaire est inadmissible, c'est effectivement un comportement d'amateurs et on doit la juger avec la plus grande sévérité", a lancé sur Europe 1 le plus haut responsable des armées après le chef de l'Etat. Le général Georgelin a qualifié cette affaire d'"inacceptable" et d'"inexcusable". Selon deux sites internet, ceux de Libération et du Point, le chef de l'Etat avait lancé à l'adresse du général Cuche: "Vous êtes des amateurs! Vous n'êtes pas des professionnels". -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Tancrède, Je crois bien que c'est toi qui sur-réagit en ce moment ... au point de friser l'intolérance. Je crois que nous avons le droit, les uns les autres, de ressentir ce que nous ressentons ... Tu ne veux tout de même pas nous ordonner d'avoir tel sentiment et pas un autre. Ce sarit inutile de toute façon. D'autre part, au risque de te faire bondir, je ne crois pas que NS "sur-réagisse". Tout ce que l'on nous rapporte sur sa "dureté" c'est du "off". Publiquement, sa réaction a été relativement maîtrisée et justifiée. C'est pas Hugo Chavez non plus ... Un point qu'il faut prendre en considération : l'émotion publique. Si NS n'avait pas paru indigné (et fortement ...), je crois que l'opinion publique l'aurait assez mal pris et l'armée n'y aurait rien gagné. Il fallait que le Chef des armées condamne très fermement les erreurs commises. Dans n'importe quel pays, c'eût été le cas et c'est bien normal. Que voulais-tu : du silence ? quelques regrets ? des fleurs ? une petite larme ? Personne au sommet de l'Etat n'accable l'ensemble de l'armée. Et personne, y compris NS, n'accable publiquement ce soldat. Il y a beaucoup de généralisation et d'extrapolation sur cette affaire. Et c'est bien normal, parce que c'est fort utile en ce moment. Cette affaire est utilisée par tout le monde à des fins différentes. -
Eh, quand je disais qu'on ne parlerait plus du drame et de l'affaire autour du drame de Carcassonne dans une semaine, je me trompais lourdement ... Avce la libération d'Ingrid Bétancourt, on n'en parlera plus dés ce soir ...
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Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
France Télévision = 7000 fonctionnaires = argent public ... (qui en plus servent souvent à taper sur la droite ...). Revoir les conditions de financement, les programmes, c'est normal. Si l'on ne croit pas à l'indépendance des médias privés, il ne faut aps croire à l'indépendance des services publics. Ils sont sous le contrôle de l'Etat. Donc, il n'est pas anormal que le législateur se préoccupe des questions de financement, organisation, missions ... Qui a nommé Carolis ? Le CSA ? Sans les instructions de Chirac, il n'aurait pas été nommé. Le système a toujours été hypocrite. là, au moins, c'est clair. Au fait, qui nomme le directeur de la BBc ? Le Prime minister Gordon Brown ... Ben, oui, c'est vrai, c'est pas NS qui a physiquement libéré Bétancourt ... Il est pas lui-même descendu d'un Cougar avec son Famas ... NB. Dans dix minutes, NS parle à la TV (notamment publique) sur la libération de Bétancourt ... Allez, vous allez sans doute crier à la propagande ... Mais bon, Chirac aurait bien aimé faire de même. -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Ah, dernière nouvelle, j'en profite parce que NS y est peut-être pour quelque chose (sait-on jamais, mais c'est à vérifier ...) Ingrid Bétancourt vient d'être libérée par les Farcs, avec trois autres otages ... Voilà que je fais le boulot des journalistes ... -
Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves
Alskandre a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Franchement ... Vous avez vu la vidéo ? Mais ... mais ... il n'y a rien, strictement rien ! Un technicien ne répond pas à ses salutations (c'est juste le chef de l'Etat en même temps, c'est pas grand chose vous me direz) ... Et que fait NS ? Il l'engueule ? Il s'emporte ? Il se lève et claque la porte en réclamment la tête du directeur ? Personnellement , vu le titre de la vidéo, je m'attendais à quelque chose de terrible, de sensationnel ! Eh bien non, NS sourit, il en rigole, fait une courte allusion (presque à voix basse à ses voisins) ... et puis plus rien ... Le mec revient même après, et NS ne dit plus rien ... C'est ça de l'emportement, de la colère ? Franchement ... Quant au drame de Carcassonne ... 1) Qu'aurait-on dit si NS n'en avait pas parlé ? Le Chef de l'Etat, chef des armées, avait le devoir d'en parler, le soir même ... Personne n'aurait compris que NS passe au 20 heures et ne parle pas de cette actualité 2) Mieux encore. Les journalistes, en tant que professionnels, se devaient de lui poser la question ... C'est une actualité brûlante tout de même ... Au fond, ce que l'on découvre, c'est qu'il n'avait pas vraiment prévu d'en parler ... Inversement, on pourrait très bien dire que c'est un peu nul de leur part. 3) NS ne fait pas franchement "pression" sur les journalistes ... Il leur demande "poliment", presque "évasivement", s'ils ne veulent pas, éventuellement, évoquer avec lui la question ... NS aurait très bien pu faire une déclaration à part. Mais il profite de son passage sur une chaîne publique à une heure de grande écoute. Quoi de plus normal, franchement ? 4) Les journalistes étaient tout à fait libres, ensuite, de le titiller sur cette question, de s'en saisir, de dire qu'il était responsable en tant que chef des armées, de lui demander s'il n'allait pas virer Morin ou un général, etc., bref aggraver les choses médiatiquement... 5) Enfin, ce genre de "suggestion de question" est monnaie courante avec toutes sortes d'intervenants et cela ne mange pas de pain ... Si encore toutes les questions (et les réponses) avaient été préparées à l'avance avec les journalistes, je ne dis pas. Souvenez-vous du sketch de Le Luron jouant Giscard répondant ainsi à Pierre Desproges : "Non, non, rassurez-vous, je ne connais pas encore les questions, mais je connais déjà les réponses ...". On est loin du temps de Mitterrand (et même de Chirac) où les interviews étaient préparées longtemps à l'avance par tout un staff. Là, c'est plutôt spontanné, à tel point que NS essaye de savoir s'il pourra parler du drame de Carcassonne ... A contrario, cela prouverait plutôt que rien n'est préparé. Il demande même la permission aux journalistes ... 6) Enfin, sur la remarque faîte à Gérard Clerc sur sa "mise au placard" ... si vous entendez bien, Gérard Clerc acquiesque spontanément, précise qu'il a été au placard pendant "deux ans" et semble même en rigoler ... Au fond, le plus choquant dans tout cela, c'est que personne ne s'émeuve d'apprendre que Gérard Clerc a été mis au placard par Chirac et Villepin pendant deux ans, alors que tout le monde trouve scandaleux d'entendre NS dire en "off" que Gérard Clerc n'aurait jamais dû être mis au placard :lol:... Incroyable, en réalité ... C'est le monde à l'envers ... :lol: Franchement, vous pouvez critiquer NS à l'envie, lui chercher des poux autant que vous voulez, mais là, sur ce coup, c'est un peu pauvre ... -
1) Le Monde n'est pas franchement pro-NS. De même qu'une bonne partie de la presse qui relaie abondamment cette affaire. Chirac cultivait le silence et la discrétion. Mitterrand était ... de gauche (un avantage donc, pour de nombreux journalistes) ... 2) Le général Cuche a déclaré : "je m'élève contre l'exploitation orientée et falacieuse de ma démission, qui me navre et me consterne (.... J'ai présenté ma démission au ministre uniquement parce que j'estimais qu'en tant que chef militaire je portais le responsabilité de ces graves dysfonctionnements qui ont malheureusement abouti à ce drame humain". Que croire ? Les interprétations des journalistes qui ont intérêt à faire monter la sauce ou la déclaration publique du général Cuche ? 3) Morin a déclaré : "J'étais présent, il vaut mieux arrêter de raconter n'importe quoi. Ce qu'a visé le président de la République en disant 'tout ça n'est pas responsable' ou 'tout ça n'est pas professionnel", ce n'était pas l'institution (militaire), c'était le fait divers en lui-même". 4) Un paradoxe : les généraux de l'armée de terre se désolent de la réformes de LB ... et la jugent en même temps "nécessaire" ... En ces temps troublés, je pense qu'il faut rester prudent. NS n'est pas un "doux", c'est sûr : il est rude, brutal, cassant. Caractère ? Orgueil ? Peut-être ... Mais c'est surtout bien médiatisé. Car je connais peu d'hommes politiques, et même de généraux, qui n'aient ni caractère ni orgueil, ni emportement ... Chirac, Mitterrand savaient être, dans leurs mauvais jours, très, très durs ou cassants. Mais ça ne paraissait pas à l'image, ça restait confidentiel ... Autre époque, autres moeurs ... Un certain De Gaulle fut détesté d'une bonne partie de l'institution militaire : avant guerre pour ses idées iconoclastes, après guerre pour ses réformes (eh oui, il y en avait déjà ...), puis pour sa politique de décolonisation, et enfin pour l'indépendance de l'Algérie en particulier. A l'époque, ça se réglait autrement : tout en silence et dans la discrétion (mais encore plus brutalement : généraux mis au placards, officiers en taule), ou alors ... carrément par des tentatives de putsch (Alger, attentats OAS) ... Aujourd'hui, franchement, c'est en grande partie du psychodrame médiatique et médiatisé ... Dans une semaine (voire moins), on en parle déjà plus. Car surtout, il y a derrière tout ça une excellente exploitation médiatique. En clair, le mélange "bavure de militaires en direct à la TV" + "drame humain touchant de nombreux civils, dont des enfants" + "intervention musclée et précipitée de NS" + "démission inattendue d'un haut gradé" + "proximité de réformes douloureuses toujours en cours" + " contexte latent de déprime des militaires et remise en cause de régimenst et de traditions" + "tensions et arbitrages budgétaires" + "meutes de journalistes soudainement intéressés par la chose militaire" = beaucoup, beaucoup, beaucoup de bruits = maximum d'audience et de vente papier = cocktail explosif ... Une telle matière, ça mérite une bonne exploitation journalistique. et tout le monde en joue (y compris NS). Alors, évidemment, tout n'est pas faux dans cette affaire (la réaction brutale et inadapté de NS notamment ... si elle vraie ...). Mais ce qui fait mal, en réalité, c'est surtout que ce soit médiatisé, rendu public. Si toute cette affaire (et les affaires dans l'affaire) étaient restées dans les antres profondes de la Grande muette, il n'y aurait pas cette consternation. Hélas, en cette occasion, tout le monde regarde l'armée ... Et ça fait encore plus mal car c'est l'honneur des hommes qui est en cause.
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Je ne sais pas si c'est le bon fil ... TTU.online, 2/07/08, "Après certaines incompréhensions entre la famille Royale saoudienne et le nouveau gouvernement, les relations semblent rentrer dans l'ordre. Résultat, la coopération militaire repart de plus de plus belle avec des perspectives de contrats colossaux. Afin d'équilibrer ses acquisitions, Riyad devrait commander quatre FREMM après l'achat de LCS américains Quatre FREMM pour Riyad Sur l’agenda de la coopération militaire entre Paris et Riyad, trois grands programmes figurent cette année en bonne place : les frégates multimissions FREMM, les avions-ravitailleurs MRTT et le satellite d’observation. Des perspectives discutées durant la visite du Ministre de la Défense Hervé Morin début juin. Concernant les FREMM, plusieurs indices laissent penser que les Saoudiens veulent accélérer le programme. La marine saoudienne a choisi des navires américains Littoral Combat Ship (LCS) pour son dispositif naval dans le golfe Persique, basé à Al-Jubail. Par souci d’équilibre, Riyad a toujours choisi des navires français pour sa flotte de la mer Rouge, basée à Djedda. Il devrait donc commander quatre FREMM construites par DCNS. La marine saoudienne suit de près le programme de développement de la version navale du missile Scalp Naval, pour équiper ses frégates de nouvelle génération. En outre, des sources industrielles estiment que l’état-major de la Marine pourrait commander aussi la version navale NFH de l'hélicoptère de transport NH-90 d’Eurocopter. Au total le besoin de l'armée de l'air saoudienne en MRTT pourrait concerner 8 ou 9 avions ravitailleurs. Après 76 Caesar commandés, Riyad réflechit a en acquérir une vingtaine de plus. MRTT et satellite d'observation Par ailleurs, après la signature par Riyad, à la fin de l’année dernière, d’un contrat avec EADS pour l’achat de trois avions A-330 MRTT, la société ODAS s’apprête à entamer des négociations avec l’armée de l’air saoudienne pour fournir trois avions ravitailleurs supplémentaires, afin de couvrir les besoins de la seconde phase de ce programme, sachant que Riyad souhaite acquérir au total huit ou neuf appareils. Enfin, un responsable du Conseil de coopération du Golfe (CCG) s’attend à ce que l’Arabie Saoudite s’engage seule dans le programme de satellite d’observation, qui devait se faire initialement dans le cadre du CCG, compte tenu des réticences de certains pays. A ce sujet, l’offre de Thales est examinée avec intérêt. La Garde Nationale saoudienne se renforce Une délégation de la Garde nationale saoudienne, dirigée par le général émir Motaab Ben Abdallah, fils du roi Abdallah, a visité le Salon Eurosatory, où elle a rencontré des représentants de divers groupes industriels européens. On sait que la Garde nationale a engagé un important programme d’achats d’armements. Son état-major étudierait actuellement l’acquisition d’une vingtaine de systèmes d’artillerie Caesar (de Nexter) supplémentaires, sachant que 76 unités de ce type ont déjà été commandées, dont les premières doivent être livrées au début de l’année prochaine. En outre, la garde a renforcé ses capacités antichars, en commandant des systèmes de missiles Milan et Eryx, fabriqués par MBDA. Ainsi que ses capacités de défense aérienne à courte portée, assurée par les systèmes Mistral. A cela s’ajoute un contrat portant sur l’achat de véhicules Piranha LAV III. Mais la priorité de la garde, au cours des années à venir, reste la mise en place de capacités aériennes légères, avec une flotte d’hélicoptères. L’émir Sultan aurait donné des instructions, conformément aux souhaits du roi, pour négocier avec la Russie. Malgré leur réticence, la garde et l’armée de terre pourraient ainsi être équipées d’engins russes, alors que l’armée de l’air a choisi de s’équiper en S-70 Black Hawk américains. L'ODAS remplace la Sofresa C’est début avril, lors d’une réunion à Matignon, que la nouvelle structure de coopération militaire avec l’Arabie Saoudite, qui vient remplacer la Sofresa, a été dévoilée. Baptisée ODAS, la part de l'Etat français monte de 5 à 34% dans la nouvelle structure, dont le président est l'amiral Alain Oudot de Dainville.
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1) La CGT n'est pas un parti politique. A moins que l'on nous cache des choses ... Donc la comparaison est moyenne, cela de l'aveu même des leaders syndicaux. 2) L'UMP a moins d'adhérents que la CGT. Soit. Et le PS ? Et le PC ? Pourquoi les adhérents de la CGT ne sont-ils pas en même temps au PS et au PC ? 3) Que penser de la masse immense des non-syndiqués ? Ils ne votent pas ? Ils n'ont pas d'opinions ? Pourquoi ne sont-ils pas syndiquer ?
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Ah, parce que l'armée est une institution égalitaire ... ?
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A méditer ... Le Point.fr, 27/06/08 "Plus de 1.250 milliards d'euros de dette pour la France" La dette publique de la France (État, sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 41,1 milliards d'euros au premier trimestre par rapport au trimestre précédent et s'établissait à 1250,6 milliards d'euros au 31 mars, a annoncé vendredi l'Insee. "Exprimée en pourcentage du PIB, la dette se situe approximativement à 65,3 %, en hausse de 1,4 point par rapport au trimestre précédent", indique l'Institut national de la statistique. Le programme de stabilité européen fixe à 60 % du produit intérieur brut la limite autorisée d'endettement public pour un État-membre de l'Union européenne. Fin 2007, la dette publique représentait 1209,5 milliards d'euros, soit 63,9 % de la richesse nationale. Durant le premier trimestre, la dette de l'État a augmenté de 35,8 milliards d'euros pour atteindre 965,8 milliards. "Cette hausse, habituelle au premier trimestre, s'explique en partie par un programme d'émissions de titres concentré sur le début d'année ; la trésorerie de l'État augmente dans le même temps de 18 milliards", indique l'Insee. 57,4 milliards de dette pour la sécu La dette des organismes divers d'administrations centrales (ODAC, agences de l'État comme l'ANPE, Météo-France, etc.) diminue de 2 milliards d'euros pour s'établir à 95,4 milliards, en raison notamment de la reprise par l'État de la dette de Charbonnages de France (2,4 milliards), établissement public officiellement dissous le 1er janvier dernier. La dette des collectivités locales baisse, quant à elle, de 3,6 milliards d'euros, "une baisse du même ordre de grandeur que celle enregistrée au premier trimestre de 2007", précise l'Insee. Au 31 mars, elle se monte à 132 milliards d'euros. La dette des administrations de sécurité sociale augmente en revanche nettement, de 10,9 milliards d'euros, pour s'établir à 57,4 milliards. "Cette augmentation, qui succède à une baisse au trimestre précédent, s'explique notamment par un effet de consolidation", selon l'Insee. L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) avait émis à la fin de l'année dernière des titres à court terme, souscrits par l'État. L'Acoss a remboursé l'État début 2008 au moyen d'un emprunt bancaire."
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La France et ses programmes UAV/UCAV
Alskandre a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
AFP, 27/06/08, "Des drones français dans l'est du Tchad" La France a déployé onze drones, sortes d'avions sans pilote, pour concourir aux opérations de renseignement de la force européenne au Tchad et en Centrafrique (Eufor Tchad-RCA), a-t-on appris auprès de l'état-major des armées. "Cette capacité aérienne de renseignement permet à l'Eufor de surveiller l'état des pistes alors que commence la saison des pluies mais surtout de contrôler les mouvements des groupes armés". L'Eufor a pour mission principale de veiller à la sécurité des réfugiés de la province soudanaise du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, ainsi que des déplacés tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes. Des groupes rebelles hostiles au président tchadien Idriss Deby opèrent dans l'est du pays et au Soudan voisin, à partir duquel ils ont à plusieurs reprises lancé des offensives en direction de la capitale tchadienne" -
Petites infos ... Challenges.fr, 27/06/08, "La vérité sur... les chances d'avenir du Rafale" "En raison des économies imposées à l'armée française, l'avion de combat de Dassault doit absolument se vendre à l'étranger. Quand on lui parle du Rafale, la petite merveille technologique que le monde entier est censé nous envier mais que personne ne nous a encore achetée, le ministre de la Défense, Hervé Morin, prend l'air résolu de celui qui s'attaque aux monstres sacrés. «Le Rafale est un avion trop sophistiqué et difficile à vendre à l'étranger», déclarait-il à l'université d'été de la Défense, en septembre 2007, devant un auditoire médusé. Dans les rangs de Dassault Aviation, constructeur de l'avion de combat, les dirigeants ne cachaient pas leur irritation. Non seulement parce que cette phrase-choc remettait en cause la vieille complicité entre l'Etat et l'avionneur, mais aussi parce qu'ils savaient déjà - et le ministre aussi - ce qui ne serait divulgué que quelques jours plus tard : le F-16 américain venait de souffler le marché marocain au Rafale, privant l'avion français de son premier succès à l'étranger. Maintenant que le Livre blanc de la défense et la revue générale des politiques publiques sont passés par là, exporter est devenu impératif. Rafale, avion de transport A400M, blindés légers, sous-marins Barracuda, frégates Fremm, second porte - avions... Si tous les programmes étaient réalisés comme prévu, les crédits d'équipement annuels des armées devraient augmenter de 20% ! Impensable. Une seule solution, donc, tailler dans les programmes, ou rééchelonner les commandes. Le Rafale n'échappera pas à la règle : sur les 294 appareils prévus, pour un montant de 35 milliards d'euros sur trente ans, seuls 120 ont fait l'objet de commandes fermes, et 57 ont été livrés. La marge de manoeuvre existe donc. Moins cher que l'Eurofighter «Le programme Rafale revient moins cher à la France que ne lui aurait coûté une participation à l'Eurofighter», continue pourtant de proclamer Charles Edelstenne, le PDG de Dassault Aviation. Pour un budget de 26 milliards d'euros, les Allemands ne recevront que 180 Eurofighter, fait-on remarquer chez le constructeur français, tandis que les Britanniques en auront 232 pour 33 milliards d'euros. C'est en 1985 que la France s'est désolidarisée des Européens, décidant de poursuivre seule. Hostile à ce projet coûteux, André Giraud, le ministre de la Défense, n'aura pas gain de cause, mais il obtient des industriels qu'ils assument 25% du développement. Ce qui fait dire à Dassault que le prix payé par le contribuable n'est pas de 35 milliards d'euros mais de 28 milliards, si l'on enlève les 2 milliards pris en charge par les industriels... et la TVA, qui, «payée par la défense, revient dans les tiroirs de Bercy, donc de l'Etat» ! Selon ce calcul, le coût budgétaire d'un avion s'élève à 95,2 millions d'euros (et non 119 millions), son prix de série étant de 50 millions d'euros. Polyvalent Deuxième argument du constructeur : conçu pour effectuer tous les types de missions aériennes - surveillance, interception, attaque au sol... -, le Rafale doit remplacer six ou sept modèles tels que les Crusader Marine, les Super-Etendard, les Jaguar, ou encore les Mirage F1 et Mirage 2000. A la clé, des économies d'entretien et de formation des pilotes, et une fl otte réduite en nombre : en 2021, les 294 Rafale en service auront remplacé les 680 avions qui constituaient la flotte française au moment du lancement du programme - mais c'était avant la chute du mur de Berlin. Résultat de ce reformatage, une baisse sensible du nombre des bases aériennes. Est-il possible de réduire encore la voilure ? Une interrogation légitime, à laquelle les industriels opposent la réalité de leur faible charge de travail. Car avant même tout décalage de programme, le rythme de production du Rafale se limite à 1,16 appareil par mois ! Difficile de descendre plus bas. Chez Dassault Aviation, le maître mot est «flexibilité». A l'usine d'assemblage de Mérignac (Gironde), les ouvriers travaillent indifféremment sur la chaîne du Rafale comme sur celle des Falcon, les jets d'affaires au succès grandissant. Une organisation si bien pensée qu'elle fait dire à un dirigeant haut placé : «Le programme Rafale a été conçu pour être rentable sans exportation.» Sous couvert d'anonymat, il évalue de 10 à 12% les marges de la branche défense, alors que celle des avions d'affaires ne dépasserait pas les 7%, en raison d'une concurrence très vive ! Quant aux 1 500 sous-traitants et partenaires, exclusivement français, dont Thales (électronique, 25% de la valeur de l'avion) et Snecma (moteur, 20% du prix total), le Rafale ne représente qu'une petite partie de leur activité. Heureusement pour eux. «Les cadences de production du moteur M88 se résument à une trentaine par an, explique Xavier Sahut d'Izarn, directeur général de la division moteurs militaires. Nous produisons chaque semaine le même nombre de moteurs CFM56 destinés à l'aviation civile !» Sans augmentation de capacité, la production pourrait être multipliée par deux ou par trois. Concurrencé Cap, donc, sur l'exportation. «C'est un bon avion, estime Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Mais il sera toujours en concurrence avec un avion européen et un américain. Sans compter le Gripen suédois !» Après un premier échec en Corée en 2002 et un autre à Singapour, en 2005, il a fallu se rendre à l'évidence : «Les performances du Rafale étaient insuffisantes par rapport à la concurrence», reconnaît un industriel. Il a fallu retravailler le radar, l'optronique et le détecteur de départ de missile. Un surcoût de plus de 400 millions d'euros, financé par le report en fi n de programme de huit avions. Le prix à payer pour que le Rafale, qui intégrera ces améliorations dès 2012, soit enfin exportable. Tout serait donc réglé ? Trop simple... Au Maroc, 18 Rafale étaient sur le point d'être commandés au printemps 2007. Mais l'administration et les industriels ne proposaient pas le même prix, ni le même périmètre de contrat, et le ministère des Finances avait gelé la demande de financement en attendant l'élection présidentielle... Les Américains ont donc profité de la brèche pour s'imposer, avec un lot de 24 avions d'occasion. C'est à cela, bien sûr, que pensait le ministre Hervé Morin en lançant sa phrase-choc sur l'exportation du Rafale, l'automne dernier. Vendre l'avion français est devenu une affaire d'Etat. Sous l'égide d'une war room pilotée par l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major particulier du président de la République, c'est le politique qui mène désormais la danse. A l'américaine. Emirats arabes unis, Grèce, Libye, Inde, Brésil, Suisse... La carrière internationale du Rafale peut enfin commencer. Vingt ans après son lancement."
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Je le poste ici pour faire son petit effet ... LeFigaro.fr, 26/06/08, "Corruption : la France mieux notée que la Grande-Bretagne" Dans sa chasse à la corruption, la France fait mieux que la Grande-Bretagne ou le Japon. Telle est la conclusion du rapport annuel de l'ONG Transparency International, publié mardi, à Berlin. Ce rapport classe les pays en fonction de leur respect de la convention OCDE de 1999, visant à lutter contre la corruption d'agents publics étrangers par les entreprises, afin d'arracher des contrats à l'exportation. Sur 34 pays exportateurs, 16 respectent les règles du jeu internationales. La France figure sur cette liste de bons élèves aux côtés de l'Allemagne et des États-Unis. En revanche, la Grande-Bretagne est à nouveau montrée du doigt, en raison de sa gestion de l'affaire BAE Systems. L'enquête visant le groupe aéronautique britannique soupçonné de corruption lors de la vente d'avions de combat à l'Arabie saoudite avait été annulée fin 2006 sur ordre du gouvernement «au nom de l'intérêt général du pays». Malgré les critiques de l'OCDE, Londres n'a pas modifié sa loi anticorruption, très permissive pour les contrats classés «secret défense». En Allemagne, en revanche, «l'action engagée contre Siemens montre aux milieux économiques allemands que la corruption à l'étranger ne sera plus tolérée», se félicite l'ONG."
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LeFigaro.fr, 26/06/08, "Corruption : la France mieux notée que la Grande-Bretagne" Dans sa chasse à la corruption, la France fait mieux que la Grande-Bretagne ou le Japon. Telle est la conclusion du rapport annuel de l'ONG Transparency International, publié mardi, à Berlin. Ce rapport classe les pays en fonction de leur respect de la convention OCDE de 1999, visant à lutter contre la corruption d'agents publics étrangers par les entreprises, afin d'arracher des contrats à l'exportation. Sur 34 pays exportateurs, 16 respectent les règles du jeu internationales. La France figure sur cette liste de bons élèves aux côtés de l'Allemagne et des États-Unis. En revanche, la Grande-Bretagne est à nouveau montrée du doigt, en raison de sa gestion de l'affaire BAE Systems. L'enquête visant le groupe aéronautique britannique soupçonné de corruption lors de la vente d'avions de combat à l'Arabie saoudite avait été annulée fin 2006 sur ordre du gouvernement «au nom de l'intérêt général du pays». Malgré les critiques de l'OCDE, Londres n'a pas modifié sa loi anticorruption, très permissive pour les contrats classés «secret défense». En Allemagne, en revanche, «l'action engagée contre Siemens montre aux milieux économiques allemands que la corruption à l'étranger ne sera plus tolérée», se félicite l'ONG."
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LeFigaro.fr, 26/06/08, "Le Royaume-Uni doit choisir entre l'Afghanistan et l'Irak" "Le chef des armées a averti mercredi qu'il n'avait pas les moyens de mener deux guerres de front. Une façon de dire que la Grande-Bretagne doit quitter l'Irak si elle veut rester en Afghanistan. «Nous sommes sur la corde raide,» a commenté sir Jock Stirrup, le chef des forces armées britanniques, à propos des deux opérations militaires menées simultanément par le Royaume-Uni en Irak et en Afghanistan. Ces propos ne vont pas plaire au gouvernement de Gordon Brown, dont les ministres ne cessent d'assurer que le pays a les moyens d'être présent sur les deux fronts. «Nous ne sommes pas suffisamment structurés et équipés pour tenir sur une longue durée, a précisé sir Jock Stirrup. Tant que nous ne laisserons pas tomber une opération, nous serons tendus.» Il y a quelques mois, le plus haut gradé de l'armée de terre, sir Richard Dannatt, avait lui aussi regretté le manque de moyens pour mener deux conflits de front. Les militaires ne le formulent pas explicitement mais leur message est clair, d'après le colonel Christopher Langton, analyste à l'Institut international d'études stratégiques (IISS) de Londres. «C'est un appel adressé aux hommes politiques, qui affichent des ambitions importantes sur deux fronts, mais ne donnent aux armées les moyens qu'ils promettent», dit ce spécialiste de l'Afghanistan. L'avertissement du plus haut gradé britannique a pris une résonance particulière au moment où le ministère de la Défense annonçait, mercredi, le décès de deux soldats dans le sud de l'Afghanistan. En deux semaines, le Royaume-Uni a perdu pas moins de dix militaires, ce qui en fait la période la plus meurtrière depuis le début de l'intervention, en 2001. Bombes artisanales Les images de cercueils recouverts de drapeaux britanniques provoquent des interrogations dans la population sur le bien-fondé des sacrifices consentis. D'autant plus que les jeunes Britanniques ne meurent pas héroïquement au combat, mais sont victimes de bombes artisanales placées sur le bord des routes. Leurs Land Rover ne sont pas assez blindées. «Ça donne l'image que l'armée britannique ne peut prendre soin de ses soldats», regrette le colonel Langton. Pourtant, l'intervention britannique en Afghanistan n'a jamais été remise en question, contrairement à la guerre en Irak, qui a provoqué d'immenses manifestations dans le pays. Londres maintient 7 800 hommes en Afghanistan et quelque 4 000 autres en Irak. Depuis quelques mois, la tendance est plutôt de concentrer les efforts sur la lutte contre les talibans. Lors de la visite du président George W. Bush à Londres, il y a dix jours, le ministre de la Défense, Des Browne, avait annoncé l'envoi de renforts en Afghanistan. Des renforts modestes, de seulement 230 soldats, qui montraient bien que le Royaume-Uni n'avait que peu de marge de manœuvre. D'après la BBC, Gordon Brown devrait préciser ses plans de retrait d'Irak avant la fin de l'année. Une information non démentie par le gouvernement."
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C'était pas plutôt 200 dollars le baril , En outre, cela reste imprévisible, même si la tendance demeure haussière ... Tiens, rien qu'aujourd'hui, laTribune.fr, 25/06/08 ... "Les stocks américains de pétrole en hausse, le prix du baril en forte baisse" Les cours du pétrole ont plongé de quatre dollars d'un coup après l'annonce d'un niveau plus élevé que prévu des stocks américains. Le Département américain de l'énergie voit les prix baisser d'ici à 2015... avant de remonter en 2030. Ils ont progressé de 800.000 barils à 301,8 millions, contre une baisse prévue par les économistes de 1,4 million de barils. L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks américains hebdomadaires de pétrole brut sont en hausse, ce qui est inattendu.Ils ont progressé de 800.000 barils à 301,8 millions, contre une baisse prévue par les économistes de 1,4 million de barils. Le chiffre des stocks d'essence est également meilleur que prévu avec un recul de seulement 100.000 barils, deux fois moindre qu'attendu.Quant aux réserves de produits distillés (dont le fioul domestique pour le chauffage), elles sont en hausse de 2,8 millions de barils contre une croissance attendue que de 1,9 million. La détente se lit même dans le taux d'utilisation des capacités des raffineries qui a baissé de 0,7 point à 88,6% la semaine dernière contre une hausse anticipée de 0,3 point. Les cours du pétrole ont aussitôt réagi avec un plongeon en quelques minutes de cinq dollars pour descendre vers les 132 dollars le baril de WTI américain, loin de leur record d'il y a quelques jours à près de 140 dollars. Ce phénomène se produit alors que le département (ministère) américain de l'énergie indique dans son rapport 2008 sur l'énergie que selon lui, le prix du baril va tomber à 70 dollars d'ici 2015 en raison des hausses de production liées à la montée en puissance de nouvelles nations pétrolières comme l'Azerbaïdjian, le Canada, le Brésil et le Kazakhstan. Mais ensuite, les cours repartiraient à la hausse pour remonter à 113 dollars le baril en 2030. Dans son rapport 2007, il voyait les cours à seulement 59 dollars en 2030. De quoi inciter à la prudence quant à ces prévisions. latribune.fr