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Alskandre

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Tout ce qui a été posté par Alskandre

  1. Des éléments de réflexion ... et de débat ... LesEchos.fr, 25/06/08, "Finances publiques : sévère réquisitoire de la Cour des comptes Les magistrats de la rue Cambion jugent très incertaines les hypothèses du gouvernement pour un retour à l'équilibre des comptes publics en 2012. Ils s'inquiètent de poids de la dette publique qui menace l'avenir des systèmes de solidarité publics. Il n'y a pas que la Commission européenne à s'inquiéter des comptes publics de la France. La Cour des comtes aussi. Dans son rapport sur "la situation et les perspectives des finances publiques" remis au Parlement avant le débat d'orientation budgétaire pour 2009, les Sages de la rue Cambion estiment que les hypothèses du gouvernement pour un retour à l'équilibre des comptes publics en 2012 paraissent très incertaines. Avec un déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) de 2,7% du PIB en 2007, après 2,4% en 2006, "la dette publique ne manque évidemment pas de s'alourdir", a expliqué le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin. "Aujourd'hui en France, tout actif occupé a sur ses épaules un endettement de 47.000 euros, qu'il devra bien rembourser, lui et ses enfants", a-t-il insisté. La charge des intérêts de la dette représente à elle seule "2.000 euros par an et par Français employé", une charge qui "réduit à néant nos marges de manoeuvre" et menace l'avenir des systèmes de solidarité publics, a-t-il martelé. Cette charge des intérêts se montait en 2007 à plus de 50 milliards d'euros, soit l'équivalent du déficit public, en augmentation de 12% par rapport à 2006. Alors que la France n'était quasiment pas endettée en 1980, le niveau de la dette publique est passé à 40% du PIB au début des années 90 puis à 50% au début des années 2000. "Maintenant, nous dépassons pour la cinquième année consécutive le seuil de 60% fixé comme limite maximale par le traité de Maastricht", a déploré Philippe Séguin, regrettant que les périodes de forte croissance n'aient pas été mises à profit pour réduire cet endettement, comme chez les plupart des partenaires européens de la France. Car "cette dégradation des comptes (...) ne résulte pas d'une croissance économique insuffisante" en France, qui s'est établie dans "une honnête moyenne en Europe", un peu au-dessus de 2% par an en moyenne, a relevé Philippe Séguin. "Notre déficit est structurel et un affaiblissement de la conjoncture", comme le redoutent actuellement nombre de prévisionnistes pour 2008 et 2009, "risquerait de le refaire passer au-delà de la limite des 3%" du PIB autorisée par le programme de stabilité européen, a-t-il averti. (source AFP)"
  2. C'est pas nouveau. Le plan d'armée 2015, tant regretté, prévoyait déjà 300 avions de combat, ADA et aéro. compris. D'autre part, avec la montée en puissance des Rafales, on passe à une autre échelle. Un Rafale vaut mieux qu'un mirage F 1 ...
  3. Quelques précisions de Morin in Maville.com, 25/06/08, "Une semaine après que le président de la République a présenté le Livre blanc sur la Défense, et à la veille d'un débat sur ce même thème devant l'Assemblée nationale et le Sénat, le ministre de la Défense, Hervé Morin, nous a accordé une interview exclusive. Les armées coûtent cher. La professionnalisation, engagée voici une douzaine d'années maintenant, était-elle une erreur ? « Non, mais il faut tirer les conséquences de la professionnalisation sur les structures du ministère. L'effort de professionnalisation effectué par la Défense a été énorme, mais il n'y a pas eu de remise en cause des structures, ni de réorganisation de l'administration générale et du soutien hérités du XXe siècle, sinon du XIXe siècle. Un chiffre démontre les efforts que nous avons à effectuer : en France, 60 % des ressources humaines sont consacrées à l'administration générale et au soutien, 40 % aux forces opérationnelles. Le ratio est exactement inverse au Royaume-Uni. Pour nous rapprocher du modèle de l'armée britannique, la seule comparable à la nôtre, nous allons densifier les implantations. Nous allons créer des bases de défense, où l'on va concentrer tous les moyens liés aux ressources humaines, à l'alimentation, au transport, à la logistique... Elles assureront au profit des forces opérationnelles toutes ces fonctions de soutien et elles seront mutualisées. Très important : le responsable de la base de défense n'aura aucune autorité sur les unités opérationnelles. » Quel impact pourrait avoir cette réforme sur Toulon ? « Toulon est bien entendu destinée à être une immense base de défense. La vocation militaire du Var est une vocation militaire majeure. Il y aura des bases de défense dans le Var. » Le Var restera donc le premier département militarisé de France ? « Probablement. » Selon le président de la République, l'armée n'a pas vocation à faire de l'aménagement du territoire. Quand on voit une ville comme Toulon, coupée en deux par une énorme base navale, ne faut-il pas pourtant parler d'aménagement du territoire ? « On a une mission : assurer la sécurité des Français et assurer les intérêts de la France. Que l'institution défense se préoccupe de la reconversion des sites qui seront touchés par des mesures de restructuration, c'est normal. Dans un certain nombre de cas, limités, nous allons donc déroger au modèle de réorganisation pour intégrer la dimension de l'aménagement du territoire. » Quand vous décidez de retarder certains programmes navals, vous remettez pourtant en question cet aménagement du territoire ? « Oui, mais on ne peut pas construire des équipements uniquement en fonction de plans de charge d'entreprises. On doit quand même d'abord et avant tout assurer au pays une capacité opérationnelle, une capacité militaire globale qui impose que, en effet, il y ait à la fois les bâtiments de surface nécessaires, mais aussi des équipements pour l'armée de terre, des équipements nécessaires à l'aéromobilité, que nous ayons des équipements pour l'observation, etc. La problématique de DCNS, on la retrouve chez tous les industriels. En tant que ministre de la Défense, je suis chargé de réfléchir aux équipements nécessaires pour que notre armée puisse remplir son contrat opérationnel. La priorité absolue est de remplacer l'aéromobilité. Les Puma et les Transal sont usés jusqu'à la corde. Le second point important est que nous menons un combat considérable à l'exportation. Je suis constamment à l'étranger, à travers le monde, pour défendre les produits français, et notamment ceux de DCNS. L'engagement du président de la République de nous accorder des crédits extra-budgétaires pour financer les équipements nécessaires qui arrivent en livraison et les exportations devraient nous permettre de trouver un plan de charge suffisant pour les entreprises et leurs sous-traitants. » Le Livre blanc a annoncé une baisse des effectifs de 54 000 personnes. Il y a malgré tout un besoin de renouvellement du personnel. Ne craignez-vous pas que cette image quelque peu négative de l'armée crée des difficultés de recrutement alors que le marché de l'emploi est tendu ? « Si la situation de l'emploi continue à s'améliorer, les armées connaîtront la même problématique que tous les pays qui ont retrouvé le plein-emploi. A côté de ça, nous sommes toujours le premier recruteur de France. 30 000 départs, mais 30 000 recrutements par an. On va augmenter un petit peu le niveau des départs au travers de mesures d'incitation. Nous avons un plan d'accompagnement social qui est quasiment arbitré. Un plan extrêmement dense, comprenant de la formation, de la mobilité, des aides au départ, des pécules. On retrouve peu ou prou le même dispositif que celui existant au moment de la professionnalisation en 1996. Par ailleurs, nous avons fait modifier quelques dispositifs législatifs pour favoriser les emplois réservés. Le Premier ministre a donné comme consignes que 1 000 emplois par an soient réservés à des militaires ou des personnels civils dans les autres fonctions publiques. Bien entendu, il nous appartient de gérer ça avec intelligence. Il nous appartiendra d'organiser des départs tout en conservant les compétences, les qualifications, les technicités dont nous avons besoin pour nos armées. » Le Livre blanc met l'accent sur l'importance du renseignement. Cela veut-il dire, à l'image de ce qu'a fait la Grande Bretagne, que vous allez lancer une grande campagne d'embauche d'« espions » ? « On va effectivement augmenter les effectifs de la DGSE et des moyens de renseignement. De plusieurs centaines de personnes. » Que répondez-vous aux personnels civils de la Défense qui affirment que cette restructuration des armées, ces baisses d'effectifs vont servir à financer le retour de la France dans l'Otan ? « Le retour dans l'Otan est la conséquence d'une situation existante. Nous sommes toujours membre de l'Alliance atlantique depuis sa création. Nous participons à toutes les opérations depuis 1989. Nous en commandons. Nous sommes le 5e contributeur de l'Otan. Et nous le faisons sous la réserve que l'Europe de la défense se construise et trouve un nouvel élan. Si nous voulons que l'Alliance atlantique soit moins américaine, il faut en faire partie. Il faut aussi que l'Europe de la défense se construise pour que nous puissions peser plus dans la structure. Les Européens ont compris que l'un allait avec l'autre. Que l'Europe de la défense avait sa place. Que l'Alliance atlantique avait sa place. » Ce retour dans l'Otan, alors que l'armée française réduit sa voilure, ne risque-t-il pas d'être mal compris ? « Avoir une armée de terre à qui on assigne comme tâche de projeter 30 000 hommes sur un arc de crise qui va de l'Atlantique jusqu'à l'océan Indien, plus 5 000 sur un théâtre secondaire, plus 10 000 au titre de la défense du territoire ; assigner à l'armée de l'air de projeter 70 avions de combat, ce que nous n'avons jamais projeté depuis 1945 ; assigner à la Marine d'être capable de pouvoir déployer des moyens amphibies et un groupe aéronaval : ce n'est pas être une armée de second plan. C'est s'assigner comme fonction de rester une puissance militaire. On avait auparavant un contrat de 50 000 hommes, un contrat virtuel parce que inatteignable physiquement et financièrement. Nous passons à un contrat qui reste ambitieux et que nous pourrons remplir à l'issue des deux lois de programmation militaire. » L'une des principales opérations de l'Otan à l'heure actuelle se déroule en Afghanistan. Quelle est la situation des forces françaises ? La victoire est-elle envisageable ? « La victoire ne peut pas être uniquement militaire, car sinon elle n'existera pas. Ce que nous faisons en Afghanistan, ce n'est pas uniquement pour l'Afghanistan, mais aussi pour notre propre sécurité. Avant septembre 2001, ce pays était un des foyers majeurs du terrorisme. Et le terrorisme, ça nous concerne directement. Donc on a besoin d'avoir une stratégie globale : développement économique, institutions, gouvernance, formation de la police et de l'armée. Ce que nous voulons, et qui est un des grands succès français, c'est l'afghanisation. C'est-à-dire mettre en place les moyens pour que, au début de l'année prochaine, l'Afghanistan, sur certains secteurs, puisse prendre en main sa propre sécurité. » En Afghanistan, la France déploie des avions de l'armée de l'air et de la Marine. Il y a une volonté affichée dans le Livre blanc de parler d'un parc unique de 300 avions de combat. Est-ce la mort annoncée de l'aéronautique navale en tant que telle ? « Je suis très attaché à l'aéronavale. Les 300 avions de combat, c'est ce qui était prévu de longue date : 234 pour l'armée de l'air, le reste pour la Marine. Qu'on réfléchisse en termes de capacité opérationnelle globale, c'est tout à fait naturel et normal. En revanche, je suis attaché à maintenir la spécificité aéronavale. » Pierre-Louis Pagès Var-Matin"
  4. En parlant des "textes", je vise tous les textes, pas uniquement ceux de Smith, bien sûr. En outre, heureusement que les trokskistes ne sont pas les seuls à prôner ce principe du retour aux textes. Maintenant, Fusilier, tu ne côtoies peut-être que des trokskistes ...
  5. Voilà pourquoi il faut sans cesse revenir aux textes.
  6. Outre l'épiscope, la caméra thermique asservie au canon (d'une portée de 2000 mètres) et la seconde caméra thermique (non refroidie, portée de 500 mètres je crois), le chef d'engin peut aussi observer l'extérieur par l'intermédiaire d'une fente, ce qui lui évite également d'avoir à sortir la tête et donc de se faire décapiter par la tourelle Dragar pivotante ou d'être exposé aux tirs adverses. Cependant, si le chef d'engin veut absoluement observer l'extérieur en sortant la tête de sa trappe, il faut savoir que le canon se relève automatiquement au passage de la trappe ouverte du chef de bord. Mais pour éviter tout risque si le logiciel qui assure cette fonctionnalité ne marchait plus, la trappe ouverte du chef d'engin est prévue pour bloquer mécaniquement la tourelle en faisant buter le canon de 25mm sur le côté de la trappe ouverte. Donc, ce n'est pas si bricolé que cela ...
  7. Mais les libéraux ne croient pas à la "la liberté du renard libre dans le poulailler libre". Il faut, je crois, relire les grands textes ... Adam Smith, "père du libéralisme", Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations : les grands thèmes, Paris, Gallimard, coll. "Idées.", Trad. fr. partielle de An inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations, 1776, Dublin, Whitestone, livre V, chap. 1, p. 355 et s. "Le Souverain n'a que trois devoirs à remplir. Le premier, c'est le devoir de défendre la société de tout acte de violence ou d'invasion de la part d'autres sociétés indépendantes (...) Le second, c'est le devoir de protéger, autant qu'il est possible chaque memebre de la société contre l'injustice ou l'oppression de tout autre membre, ou bien d'établir une administration exacte de la justice (...) Et le troisième, c'est le devoir d'ériger ou d'entretenir certains ouvrages publics et certaines institutions que l'intérêt privé d'un particulier ou de quelques particuliers ne pourrait jamais les porter à ériger ou à entretenir, parce que jamais le profit n'enrembourserait la dépense à un particulier ou à quelques particuliers, quoiqu'à l'égard d'une grande société ce profit fasse beaucoup plus que les rembourser."
  8. Oui, même qu'on appelle cela la "démocratie" ... Mais qu'est-ce donc, au fond, que le "compromis" de 1945 (compromis entre quoi et quoi déjà ...) ? De surcroît, même "dynamqiue" ce compromis est-il encore applicable dans la société française de 2008-2020, alors que ce compromis a été inspiré de considérations tirées de la première moitié du vingtième siècle (et même du dix-neuvième siècle de Zola) ? Et en quoi, cela influe-t-il ou concerne-t-il le LB ? Est-il fait mention du "compromis socio-économico-politique issu de la résistance" dans le LB ? Si, si , je l'ai déjà entendu ... cela venait même d'un poivrot sortant du café du commerce, je crois ...
  9. En vous lisant, je me dis que le problème des anti-libéraux, c'est qu'ils sont encore plus "libéraux" que les ultra-libéraux ... Sans le savoir vraiement, ce qui les révolte, c'est le manque de liberté dans des pays qui sont soi-disant fondés sur la liberté. Toute contrainte, tout contrôle, toute limite, leur est insupportable ... parce qu'ils croient encore plus que les autres en la liberté. Ils sont d'autant plus fachés contre nos sociétés que celles-ci ne permettent pas la liberté absolue alors qu'elles promeuvent la "liberté" (mais laquelle ?) comme valeur fondatrice. C'est alors insupportable pour eux car il y aurait une contradiction profonde entre leur conception de la liberté et la réalité qu'ils perçoivent et les valeurs officielles. Au moins, les autentiques régimes totalitaires ne se cachaient pas eux (en tout cas, sans grand succès), alors que nos démocraties libérales seraient toutes fondées sur un mensonge qui, lui, marcherait à peu près; Et comme la population ne révolte pas suffisament, c'est soit qu'elle est bête, soit qu'elle n'est pas assez "pure" (corrompue ou achetée par les mirages de la société de consommation), soit qu'elle ne comprend pas et/ou que le contrôle de l'Etat est d'autant plus efficace. Seul un complot mené par les puissants peut expliquer cet état de fait ... Au delà des étiquettes, les anti-libéraux sont en réalité des ultra-libéraux qui s'ignorent car ils revendiquent encore plus de liberté ...
  10. :lol: 1) Nous sommes en 2008 et le LB nous projette en 2020. Mais personnellement, j'avoue que je suis encore plus attaché au consensus socio-économico-politique issu de la guerre de 1914-1918. Et comme il est plus ancien, il est forcémement meilleur. Mais je dois dire que je connais un vieux monsieur qui m'a dit que son modèle à lui, né du consensus socio-économico-politique de 1871, était encore meilleur ! Après, il paraît que le consensus socio-économico-politique issu de la prise d'Orléans pas Jeanne d'Arc était vraiment formidable. Quoique, celui de Gergovie ... Ah, la marine à voile, les beaux équipages, les lampes à huile ... 2) Pour qu'il y ait "consensus", il faut qu'il y ait ... "consensus". Demande donc au français moyen ce que signifie pour eux le "consensus socio-économico-politique issu de la Résistance". Je crois qu'il n'y aura aucune réponse faisant elle-même "consensus" ... Mais peut-être que les Français sont en plein consensus "à l'insu de leur plein gré" ... Après, si tu leur expliques que ce consensus est formidable, que tout il est beau, ils seront forcément d'accord. Mais pourquoi donc ont-ils voté pour NS alors que celui-ci ne faisait pas mention du "consensus ..." et que, selon toi, il se propose précisément de le détruire. Serait-ce un complot ? 3) En 1945-1950, les Français étaient donc tous d'accord entre eux ? La France était donc un pays ruisselant de consensus, sans conflits, sans heurts, sans débat ? Je ne crois vraiment pas ... Je crois que c'est un mythe. 4) Les solutions économiques 1945 sont-elles les bonnes pour relancer la croissance en 2008 ? Le monde en 1945 = le monde en 2008 ?
  11. Le problème, c'est qu'une fois qu'on a dit ça, on est aussi ...
  12. Il fait photo-reportage en prime ? On dirait une caméra de studio des années 80 ...
  13. Rien, mais alors rien de nouveau. Richelieu en 1630 : " L'argent est le nerf de la guerre et la graisse de la paix".
  14. Alskandre

    ACMAT

    AFP, 23/06/08, Des nouvelles de consolidation : Renault Truck Defense veut acheter Nexter et Panhard ... "Renault Truck Defense (groupe Volvo) est "prêt" à prendre le contrôle du groupe public français d'armement terrestre Nexter, déclare un dirigeant de l'entreprise dans Les Echos de lundi." "Un rapprochement de Renault Truck Defense avec Nexter ferait sens. Nous sommes prêts à en prendre totalement le contrôle", déclare Serge Perez, vice-président de Renault Trucks en charge de la division défense. "Il faut absolument regrouper ces activités. Et Panhard aurait naturellement sa place", poursuit M. Perez. Panhard est un petit fabricant français de véhicules blindés légers. "Au fur et à mesure qu'elles élargissent leurs gammes, les trois sociétés se marchent sur les pieds", explique M. Perez. Nexter et Renault Truck Defense coopèrent déjà sur le véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) et le Caesar, un camion équipé d'un canon. "La question de l'armement pourrait être réglée via des partenaires", déclare aussi M. Perez au sujet des activités d'armement de Nexter, qui n'est pas seulement un fabricant de blindés.
  15. Bruno, Juste à titre informatif, et sans vouloir prolonger un HS, as-tu eu ma réponse perso (car petit problème technique ...) ?
  16. D'un point de vue militaire, pour qui fallait-il voter en 2007 ?
  17. Alskandre

    Rafale en Grece?

    Sans doute, mais c'est bien l'entreprise l'EADS qui en profite. Et cette entreprise compte en partie des capitaux et des actionnaires français, des dirigeants français, des employés français etc. Les bénéfices, les dividendes, le retour d'activité sont partagés. Plus largement, la France a intérêt à prendre toute sa part dans un grand groupe aéronautique et de défense de dimension mondiale. Après, nous ne participons pas dircetement à tous les programmes, mais nous en profitons, d'une manière ou d'une autre, indirectement. En matière aérorautique, la France a deux fers au feu : EADS et Dassault (plus la sous-traitance française). Par ailleurs, si on juge qu'une entreprise n'est française que lorsque ses activités sont situées sur le territoire français et que ses employés ont la nationalité française, c'est quasiment tout le CAC 40 qu'il faut débaptiser (et idem pour toutes les entreprises étrangères qui se développent mondialement en dehors de leurs pays d'origine ...). En bout de course, les entreprises n'ont plus aucune nationalité. C'est pourtant le raisonnement de Rob pour lequel une entreprise devient ipso facto britannique dès lors qu'elle investit au Royaume-Uni. Selon lui, Thales UK est 100 % anglaise. Soit, mais alors il faudrait admettre que BAE est 100 % américaine dans l'exacte mesure où cette entreprise s'emplante aux USA en rachetant des sociétés d'armement américaines. Ce raisonnement a des justifications économiques (du point de vue des zones d'activités concernées notamment), mais je crois qu'il sert surtout à justifier le passage sous pavillon étranger de la plupart des champions industriels anglais
  18. Alskandre

    Rafale en Grece?

    Là n'est pas la question. EADS n'est tout simplement pas une entreprise allemande ... Dire cela est abusif. C'est un consortium européen : - Origine ? Fusion de trois entreprises européennes : l'allemand DASA ; le français Aérospatiale Matra ; l'espagnol CASA. - Structure du capital ? Daimler AG (22,32 %), État français (15 %), groupe Lagardère 7,5 %, SEPI 5,44 %, CDC 2,25 % ... - Données boursières ? EADS est une entreprise de droit néerlandais cotée aux bourses de Francfort, Madrid et Paris (où elle entre dans la composition du CAC 40). - Siège social ? Munich pour les finances, les achats et la communication et Paris pour la stratégie, le marketing et les affaires juridiques ... - Direction ? Structure bicéphale respectant une certaine parité entre Allemands et Français. Les deux co-présidents sont Louis Gallois et Thomas Enders. Manfred Bischoff et Arnaud Lagardère sont co-présidents du directoire d'EADS. - Sites industrielles ? EADS emploie plus de 116 000 personnes sur environ 70 sites, principalement en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Australie.
  19. Alskandre

    Rafale en Grece?

    1) Les rapports économiques comptent, mais ne font pas tout, hélas. Il y a des arguments politiques aussi. Le fait de vendre des savonnettes ou des machines outils à la Grèce ne joue pas forcémement sur l'achat d'avions de combat. 2) EADS n'est pas une entreprise allemande. Demande à Louis Gallois pour voir ...
  20. Le corsaire Surcouf prenait parfois de grandes libertés avec le roi. Il n'hésitait pas à attaquer des bâtiments sans "lettre de marques", menant sa propre guerre ... En réalité, il bénéficiait, sous couvert de l'autorité du roi, d'une très grande autonomie. C'est cela, également, que les officiers baptisés "Surcouf" ont voulu évoquer. Et peut-être, aussi, brouiller quelque peu les pistes ... car visiblement, il s'agit surtout d'officier de l'armée de terre.
  21. Tout à fait d'accord. La droite n'est pas la droite lorsqu'elle fait une politique de gauche.
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