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Oui, mais un SNLE sans missile, ce n'est plus vraiment un SNLE ... Où en est la coopération avec les Américains sur les missiles ? Il n'y a pas de coopération ?
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Et les missiles Trident II (D 5) ?
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LaTribune.fr, 6/6/08, "Thales exploitera les opportunités du Livre Blanc de la défense Par Matthias Blamont PARIS (Reuters) - Le Livre blanc de la défense devrait imposer des réductions de budgets significatives aux armées mais présentera également des opportunités en matière de surveillance, un secteur sur lequel Thales entend jouer un rôle de premier plan, a déclaré vendredi Denis Ranque, P-DG du spécialiste de l'électronique de défense. "Il est clair que les questions de surveillance tant à partir de l'espace qu'à partir de drones vont être privilégiées, cela procure aussi des opportunités pour notre groupe", a-t-il dit en marge d'une conférence de presse. Le président Nicolas Sarkozy présentera le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale le 17 juin devant un parterre de professionnels du secteur. Le document censé définir la doctrine militaire française jusqu'en 2025 devrait, pour la première fois, faire une place de choix aux thématiques de sécurité via les "systèmes" de surveillance, considérées par les spécialistes comme figurant parmi les nouvelles priorités stratégiques en France et en Europe. Les experts mettent en avant de nouvelles menaces comme le terrorisme, la cybercriminalité, les proliférations nucléaires et bactériologiques. Les milieux militaires se préparent toutefois à une cure budgétaire d'importance alors que les finances de l'Etat sont sous pression constante. Le président Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà différé la décision de construire un deuxième porte-avions et certains connaisseurs du dossier évoquent la cession de plusieurs milliers de mètres carrés d'actifs immobiliers. Les groupes français Dassault Aviation et Thales ont annoncé le 28 mai dernier s'être associés à l'espagnol Indra dans le cadre d'une offre de drones Male (moyenne altitude longue endurance) transmise aux gouvernements français et espagnols pour un usage civil et militaire. Israel Aerospace Industries participera également au projet, baptisé SDM European Male UAV system, en fournissant les appareils. "AVANTAGE SÉRIEUX" "Il ne s'agit par d'un investissement mais de proposer une solution à partir de produits existants dont nous avons la maîtrise technologique", a expliqué Charles Edelstenne, P-DG de Dassault Aviation. Le dirigeant a indiqué qu'une offre engageante avait déjà été soumise à Paris et à Madrid pour 18 drones (neuf pour chaque pays) et que d'autres capitales européennes avaient manifesté leur intérêt. Charles Edelstenne et Denis Ranque ont refusé de communiquer les détails financiers des offres mais expliqué que le projet, auquel participent les quatre sociétés à hauteur de 25 à 30%, ne nécessitait pas le développement d'une nouvelle "plate-forme" (drone), actuellement évalué à un milliard d'euros. "A l'heure où l'on parle d'économies en matière de défense, nous estimons que notre programme a un avantage très sérieux", a plaidé Charles Edelstenne. EADS travaille de son côté à un programme d'avion sans pilote pour l'Allemagne. Celui-ci passerait toutefois par la construction d'un nouvel appareil. Charles Edelstenne a déclaré attendre une réponse des ministères de la Défense français et espagnols début 2009 pour une mise en service des drones en 2012. Prié de dire si son Dassault Aviation envisageait d'augmenter sa participation, de 5%, dans Thales, le président a répondu que le projet SDM European Male UAV system n'imposait nullement une telle initiative. Le constructeur aéronautique a fait savoir à plusieurs reprises qu'il envisageait de conserver, voire de céder, son ticket au capital de son partenaire de 50 ans."
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Soit, Rob. Mais nous n'attaquons personne. Concernant l'Italie, je crois que nos rapports avec eux sont un peu plus ... "égaux". Nous ne dépendons pas de façon aussi cruciale de leur aide ... technologiquement, DCNS sait faire des frégates, des SNA et même des SNLE sans l'aide italienne. Le RU coopère aussi avec l'Italie. Pour le RU, Italie et USA seraient-ils sur le même plan ? Concernant les SNLE, je souhaitais savoir où en était la coopération avec les USA.
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C'est incroyable cette proximité entre les problèmatiques françaises et britanniques. Voici un lien dont la lecture (même remontant à 2004) est fort instructive : [ftp=ftp://http://www.strategic-road.com/pays/pubs/royal_navy_txt.htm]http://www.strategic-road.com/pays/pubs/royal_navy_txt.htm[/ftp]
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Henrotin n'en dit pas plus ? Dommage ... Récemment, Rob refusait de me croire lorsque je lui disais que la défense britannique était de plus en plus dépendante des USA. Au fait, les nouveaux SNLE exclusivement "Made in Britain", ça avance ? O0
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Jojo, c'est trop ou pas assez ! Pourrais-tu en dire d'avantage ? Merci ^-^
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En effet, pourquoi pas ...
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- Le taux de prélèvement n'est pas "théorique". Les dépenses fiscales ne compensent pas tout. Ce sont des "niches" : tout le monde ne peut pas ou n'a pas intérêt à y recourir. Le rapport des parlementaires souligne ce point : très cher pour l'Etat et d'une efficacité très moyenne ou non-prouvée. L'impôt sur le revenu fait l'objet de nombreux débats mais il ne représente que 7 % du total des prélèvements obligatoires contre 17 % pour la TVA et 37 % pour les cotisations sociales. - En juin 2005, selon les statistiques de la DARES, la durée hebdomadaire collective moyenne du travail des salariés (à temps complet) était de 35,6 heures dans les entreprises d'au moins 10 salariés. Il est vrai que ce chiffre ne tient pas compte des heures supplémentaires non inclus de l'horaire collectif de travail (il y a peut-être du changement de côté là). Néanmoins, le nombre d'heures travaillées par semaine, y compris les heures supplémentaires de l'ensemble des personnes en emploi à temps plein était en 2006 en France de 41 heures et ce chiffre reste inférieur à la moyenne européenne. - Pour le taux d'emploi des seniors, tout à fait d'accord ...
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Trois éléments qui pèsent sur la croissance économique française (il y en a peut-être d'autres ...), relativement à celle de nos principaux voisins européens : - le taux des prélèvements en France qui sont passés d'un taux de 30% par rapport au PIB dans les années 70 à un taux de 44% aujourd'hui (dont l'importance en France du taux des prélèvements obligatoires sur les seules entreprises) - l'acroissement parrallèle (assez paradoxal) de l'endettement de l'Etat français qui n'a pas cessé de croître, passant de 20% dans les années 70 à 66% à l'heure actuelle, et qui permet de parer qu'aux seules dépenses de fonctionnement du pays, - l'abaissement de la durée de l'âge légal de la retraite et la durée annuelle du travail, cela au moment même où le nombre des actifs tend à devenir inférieur à celui des inactifs. Ces éléments contribuent à expliquer les causes du déclin du taux de croissance en France, et indirectement notre incapacité à financer un outil militaire digne de ce nom.
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Pour la Lybie, les négociations continuent ... Site Les Echos.fr, 6/6/08, "Rafale en Libye : pas dans les objectifs 2008 L'objectif de 6 milliards d'euros de prises de commandes en 2008 ne prend pas en compte l'éventuelle vente de Rafale en Libye, selon nos informations. En effet, le ministère de la Défense ne comptabilise un contrat que lorsqu'il entre en vigueur, c'est-à-dire quand le client a versé le premier acompte. Mi-décembre, lors de sa visite à Paris, le colonel Kadhafi a octroyé à la France une période de six mois de négociation exclusive pour l'achat de l'avion de chasse français. Depuis, les discussions se poursuivent normalement, et Dassault peut raisonnablement espérer conclure d'ici à l'automne. Mais les procédures libyennes sont telles qu'il faudra encore plusieurs mois pour que Tripoli s'acquitte du premier versement."
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Tout ce que l'on prélève sur l'économie ne retourne pas forcémement à l'économie ... Pourquoi donc, avec le niveau important de nos prélévements obligatoires (en moyenne par rapport à nos voisins européens), l'Etat français reste-t-il depuis si longtemps en déficit, et pourquoi donc avec tous ces moyens financiers ainsi prélevés, la croissance économique de noytre pays n'est-elle pas plus forte sur le long terme ? Moi, je ne comprends pas ...
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Site Corlobé.fr, 6/6/08, Un article intéressant, "Doctrine : Le retour en grâce de la lutte ASM au sein de la Royal Navy Il y a 20 ans à peine, à la fin de la Guerre Froide, la Royal Navy était principalement concentrée — en terme de doctrine, de matériel et de formation — sur l’entraînement et l’exécution de la lutte anti-sous-marine (ASM). A l’époque, le terrain de chasse envisagé était l’Atlantique Nord-Est, s’étendant depuis la faille Groenland - Islande - Grande-Bretagne et en mer de Norvège et de Barents, et ses proies étaient les sous-marins de la Flotte du Nord soviétique. Finalement, le jeu du chat et de la souris qui s’est déroulé pendant cette période prolongée de paix "chaude" s’est terminé beaucoup plus rapidement que la plupart aurait pu le prédire. La chute du Mur de Berlin, l’éclatement de l’Union Soviétique et la quasi-implosion de sa flotte sous-marine, autrefois crainte, ont fait que, au milieu des années 90, la priorité portée à la lutte ASM était considérée par la Royal Navy comme un héritage du passé. A l’époque, des officiers de haut-rang ont reconnu que la marine ne pouvait plus justifier son existence en temps que force spécialisée dans la lutte ASM et qu’elle devait plutôt se transformer en une force expéditionnaire concentrée sur la projection de puissance depuis la mer. Bien sûr, cela ne signifiait pas que la menace sous-marine avait disparu complètement. La marine russe, quoi qu’appauvrie, continuait à se déployer, bien qu’avec un rythme très diminué. Cependant, il était reconnu que le défi des sous-marins à l’avenir serait plus probablement constitué par les marines régionales qui achetaient des sous-marins classiques modernes qui, dans les mains d’opérateurs efficaces, pourraient être utilisés pour fermer des points de passage stratégiques et / ou menacer l’accès à un théâtre d’opération. Donc, la lutte ASM au sein de la Royal Navy n’est pas morte, mais elle s’est certainement affaiblie. Et au moment où la Grande-Bretagne est engagée dans 2 campagnes terrestres, elle demeure démodée et un domaine très touché en terme de ressources. C’est un type de lutte dont la Royal Navy reconnait qu’elle a pris une mesure du risque à court terme. En outre, il n’y a aucun doute que la conduite effective de la lutte ASM dépend de compétences très précieuses, mais aussi très périssables, qui ont été de moins en moins pratiquées au cours des dernières années. Pour certains, le balancier est allé peut-être trop loin. C’est pourquoi l’exercice ’Phoenix’, conduit en avril dernier par des navires de la Royal Navy participant à la mission ’Orion 08’ alors qu’ils naviguaient vers l’est entre la mer d’Arabie et la côte ouest de l’Inde, a été considéré comme une opportunité bienvenue de tester le comportement de 2 de ses plus récents matériels ASM mis en commun : le sonar actif passif à basse fréquence 2087 et l’hélicoptère embarqué Merlin HM.1. Effectué en océan Indien du 16 au 20 avril, l’exercice ’Phoenix’ cherchait à évaluer et tester comment les portées de détection accrues attendues du sonar 2087 — un puissant sonar de recherche de zone développé par Thales Underwater Systems — pourraient être exploitées par le système acoustique intégré du Merlin afin que les menaces sous-marines potentielles puissent être repoussées au loin. De plus, l’exercice se déroulait dans un environnement sonar particulièrement difficile : le gradient acoustique négatif rencontré en océan Indien signifiait que le son se propage virtuellement droit vers le fond de la mer."
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LesEchos.fr, 6/6/08, "La lettre de Nicolas Sarkozy aux armées Dans un courrier daté du 27 mai et que les 430.000 personnels du ministère de la défense vont recevoir d'ici au 17 juin, le Président évoque une " monde pas nécessairement plus dangereux, mais plus incertain ". " Un monde qui a profondément évolué sous l'impact de la mondialisation. Pas nécessairement plus dangereux, mais plus incertain." C'est ainsi que Nicolas Sarkozy décrit l'environnement international dans un courrier destiné aux 430.000 personnels du ministère de la défense, civils ou militaires. Le texte, dont " Les Echos " ont eu connaissance, doit arriver à leurs destinataires avant que le Président présente le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, le 17 juin prochain, devant quelques milliers d'officiers généraux. S'en tenant aux grandes lignes, le chef des armées rappelle que disposer d'une armée "bien entraînée et bien équipée "est" une garantie pour la France". "La séparation entre sécurité intérieure et extérieure s'est estompée", poursuit-il ce qui oblige la France à avoir "une vision plus globale" de ses intérêts de sécurité. Ainsi qu'à une "meilleure coordination des moyens militaires et civils pour répondre au défi collectif de notre sécurité nationale". Poursuivant sur les travaux de la RGPP, Nicolas Sarkozy insiste sur la nécessité pour le ministère de la défense de gagner en efficacité. Les moyens ? Sans les détailler bien sûr, ils sont déjà connus : réduction des effectifs, évolution des implantations, et du fonctionnement. Et de rappeler que, contrairement à tous les autres ministères, la Défense pourra transférer les économies dégagées dans le renouvellement des équipements. Levée de rideau le 17 juin pour le livre blanc, avant le 14 juillet pour "les modalités de mise en oeuvre de mes décisions". "J'ai la certitude que vous saurez relevé les défis", conclut le Président."
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Bon, à court terme, ça s'arrange toujours pas ... "Le déficit se creuse à 45 mds € fin avril Le déficit budgétaire de l'Etat français s'élevait à 45,0 milliards d'euros au 30 avril, contre 43,4 milliards à la même date en 2007, a annoncé le ministère du Budget. Les comparaisons d'une année sur l'autre sont toutefois en général peu significatives à ce stade de l'exécution budgétaire. Fin avril 2006, le déficit de l'Etat s'élevait à 33,9 milliards d'euros. Source: AFP"
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En cas d'assainissement des finances publiques, nous avons au moins une chance de rétablissement budgétaire pour nos armées. En cas de creusement de nos déficits dans les années à venir, cette chance est complétement nulle ... La situation réelle de nos armées éclate au grand jour. Mais cela fait des années qu'elle se prépare (10 à 15 ans). Tout cela, hélas, était prévisible. Des retards, des retards, des retards, ... pas de réformes d'envergure de l'Etat, une croissance atone,... un sous-investissement chronique, des choix budgétaires au détriment de nos armes ... Je tiens à préciser (afin d'éviter tout malentendu ...) que j'étais et que suis toujours resté partisan d'une forte (voire très forte) augmentation des dépenses militaires de mon pays (dépenses d'équipement évidemment).
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
Alskandre a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il faut jouer sur les deux tableaux. -
[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
Alskandre a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Cette réforme des niches fiscales serait une très bonne chose pour nos finances. J'espère qu'elle sera rapidement appliquée. -
Selon vous, serait-il judicieux de supprimer la fontion Scalp sur les Fremm au profit d'une meilleure dotation pour l'aéronavale en plus des SNA ? Les Rafale peuvent évoluer plus près des cibles terrestres (comparé aux Scalp tirés depuis la mer). Ainsi, à la place des Scalp sur les Fremm, on pourrait renforcer la fonction escorte (32 Aster 15, par ex.), tout en maintenant une fonction de projection de commandos ... Bon, en même temps, avec les Rafale, on prend plus de risque en se rapprochant de la cible (1000 kms, c'est plus sûr), et si de toute façon nous n'avons qu'un seul PA à mi-temps ...
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Sans l'Europe, nous aurions encore nos bons vieux "services publics industriels et commerciaux" à la française ... A l'heure de la mondialisation, nous autres Français, nous serions des nains économiquement. Nous pourrions payer notre pétrole en "francs" par exemple ... Elle serait bien belle notre souveraineté. Une idée déjà évoquée qui serait pas mal : calculer nos déficits en dehors des dépenses militaires. Après tout, nous contribuons à la défense européenne, ce que ne font pas, dans les mêmes proportions, nos amis allemands. Fusilier, lache-moi les couilles.
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Bien dit, chacun peut évidemment penser ce qu'il veut, même avec ses couilles.
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Allez, si ça te rassure ... On va arrêter là. On rediscutera lorsque tu seras calmé.
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Jeu de "mots", pas jeu de "mains" ... Et ma main était elle-même parfaitement "invisible". Pardon pour l'égarement. Le fruit de l'idéologie, sans doute ... Généralement, le terme "idéologie" est péjoratif. Mais je n'ai peut-être pas compris et c'était alors un compliment. Tant mieux, je te remercie. Mais après, si tout n'est que discours, visions du monde et représentations, pourquoi et de quoi parlons-nous sur ce forum ? De poésie, sans doute ...
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Je ne fais pas d'idéologie. Telle n'est pas ma démarche, mon intention, mon inspiration. Par contre, toi, cher Fusilier, en voyant de l'"idéologie" partout, même sous le tapis, tu risques fort d'en faire, de l"'idéologie". Après, si l'on considère que toute opinion, pensée, réflexion procède nécessairement d'une "idéologie", même cachée (du type "théorie du complot"), alors ce cher forum découle lui-même d'une vaste entreprise idéologique "ultra-militariste", "néo-impérialiste" et "crypto-nationaliste" ... Tout le monde, ici, veut une armée forte. "Mais pour quoi faire, cher Monsieur ? En réalité, derrière toutes sortes d'alibis bien cachés, tous ces Messieurs forumeurs rêvent en secret d'envahir le monde et de déclencher une troisième guerre mondiale ...Non, pire, ils sont tous à la solde de DCNS, d'EADS, de Nexter, de Dassault et de Thalès ! " (J'imagine là ce que l'on pourrait écrire sur un forum hostile à l'armée). Concernant les arguments du "libéralisme" qui constituerait en soi une "idéologie", je te retourne le gant : on peut dire également que, tout à l'inverse, subordonner les contraintes économiques aux choix politiques, rendre illimitée l'action de l'Etat dans la sphère économique en raison d'une rationnalité nécessairement supérieure de l'Etat sur les acteurs du marché, etc. ... que cela constitue également une "idéologie" à part entière (anti-libérale, donc). Ressortir l'idée de "main invisible" ne sert à rien pour dénigrer (la seule main que je vois, c'est celle dans ta g..., pardon, je m'égarre). Il faudrait d'abord lire Adam Smith. De surcroît, il n'y a pas que l'Etat qui est rationnel. je crois que les particuliers et les entreprises savent aussi être rationnels. C'est ça l'idée de main invisible : pour que la société fonctionne correctement, il n'est pas nécessaire de tout contrôler ... Par contre, ce qui n'est pas idéologique, il me semble, (surtout pour nos créanciers, mais aussi pour les contribuables de toutes sortes et pour nos partenaires européens), c'est le montant de la dette publique. Et malheureusement, nos chefs militaires le savent aussi, et cela sans faire aucune "idéologie". Ce sont de bons militaires : ils voient plus lojn que le bout de leurs canons. Ils savent que la puissance de l'Etat est global : tant financière et économique que strcitement militaire. L'un ne va pas sans l'autre. Voilà pourquoi, à la lumière de l'histoire économique, ils ne rêvent pas nécessairement, pour redresser notre armée, d'une économie sous administration de l'Etat. Au fait, au sujet de la "mobilisation" ou de la "démobilisation", de toute façon cela ne sert à rien de s'exciter sur son clavier d'ordinateur en criant "des Fremms, des Fremms, des Fremms !", car je crois bien que là haut, au ministère, "ça leur en touche une sans faire bouger l'autre ...". Enfin, concernant le budget de la défense, je précise mon propos : il s'agit d'une augmentation de 6 à 7 milliards d'euros par an (jusqu'en 2015) du seul budget d'équipement des armées (hors inflation, problème qui n'existe évidemment pas, nous le savons, pour les programmes d'armement). On peut le regretter, mais c'est incompatible avec l'objectif de redressement des Finances publiques prévu pour 2012. Par "niveau habituel" des dépenses, j'entends part du budget de la Défense dans le PIB par rapport aux 5, voire 10 dernières années. Donc, en la matière, ce que l'on peut reprocher à NS, c'est bien d'être partisan de la continuité (ne serait-ce pas là une forme d'idéologie ?) ... Et voilà, et l'on ne s'en sort toujours pas ... Et le débat n'avance pas ... Et nous ne savons toujours pas ce que NS va annoncer le 17 juin ...
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"Matraquage idéologique" ... bien bonne celle là. 1) Tu me donnes un pouvoir que je n'ai pas, loin de là ... 2) Tu prends les "cops" pour des ... 3) Ne sois pas jaloux ...