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Alskandre

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Tout ce qui a été posté par Alskandre

  1. Des précisions très intéressantes ... O0 J.-D. merchet, Le point.fr, 28/04/08, "La France veut vendre le tiers de ses chars Leclerc" affirme le journaliste Jean Guisnel, dans Lepoint.fr. Les "120 chars" en question seraient prélevés parmi ceux "en dotation dans l'armée française" pour être vendu à "un pays étranger", sans plus de précision. Nous ne sommes pas en mesure de confirmer cette information, mais le principe d'une vente de chars d'occasion était "dans le tuyau depuis un moment", affirme un bon connaisseur du dossier. Encore faut-il trouver preneur, alors que la concurrence est rude. La Libye pourrait être intéressée. En revanche, le chiffre de 120 étonnent les spécialistes. Selon eux, il ne correspond à aucune logique industrielle. 396 chars Leclerc ont été construits par Giat (aujourd'hui Nexter) pour l'armée de terre. Ils l'ont été en trois séries, assez différentes sur le plan technique (1, 2 et XXI). La S-1 comprenait 130 chars, la S-2, 170 et la S-XXI, 96. A la veille d'une réduction de format de l'armée de terre, l'Arme blindée cavalarie (ABC) accepterait sans trop crier de perdre ses Leclerc S-1, les plus anciens et les plus mal équipés (pas de climatisation pour les pays chauds, par exemple). Sur les 130 livrés, il en reste 82 en service, une cinquantaine d'autres ayant été déjà envoyés, peu ou prou, à la casse. Ce sont ces 82 Leclerc que l'Armée de terre souhaiterait vendre d'occasion. L'armée de terre aligne aujourd'hui un parc de 355 chars Leclerc. "On n'en a pas besoin d'autant" reconnaissent volontiers les militaires. Le Leclerc, conçu à l'époque de la guerre froide, n'est aujourd'hui employé qu'au Sud-Liban, à raison de treize exemplaires. Il ne l'avait été qu'une seule fois auparavant, au Kosovo. Le prix de vente d'un char de combat type Otan, d'occasion et en bon état, peut être estimé à environ un million d'euros pièce, affirme un bon connaisseur de ce marché. Neufs, ces engins valent dix à douze fois plus cher. Au prix d'occasion, il faut ajouter leur modernisation éventuelle. Le Point évoque une remotorisation avec un moteur allemand. Les ingénieurs de Nexter sont sceptiques, car la caisse de Leclerc Emat (français) ne peut accueillir le moteur allemand MTU (allemand). Certes, les Leclerc vendus aux Emirats arabes unis sont motorisés MTU, mais leur caisse a été conçue en fonction de ce moteur. Après les RC 80, les RC 60 ? Au sein de l'armée de terre, quatre régiments sont dotés de Leclerc, à raison de 80 chars chacun. Les autres chars sont répartis dans les écoles ou les services techniques Les régiments sont des RC 80 (régiments à 80 chars), formés par la réunion de deux unités en une seule. Il s'agit des 1/11 régiment de Cuirassiers, 6/12 régiment de Cuirassiers, 1/2 régiment de Chasseurs et 501/503 régiment de Chars de combat. Ce format (80 x 4 = 320) ne survivra pas aux réductions annoncées. En fonction de la réorganisation de l'armée de terre, des RC 60 pourraient voir le jour. Ils seraient organisés sur la base de deux groupes d'escadrons à trente chars. Dans cet esprit, l'Arme blindée cavalerie réorganise déjà son "pion de base", le peloton. Au lieu de 4 chars Leclerc, il sera désormais formé de 3 Leclerc et de 3 VBL (véhicule blindé leger) d'éclairage. Une autre possibilité, humainement plus douloureuse, serait la dissolution d'un des quatres RC 80 et le maintien des trois autres sous leur forme actuelle. Au final, les experts de la blindaille s'attendent à un parc de 240 Leclerc en régiment, plus une vingtaine dans les écoles et les services techniques. La France se situerait au niveau de la British Army qui n'alignera bientôt plus que 240 Challenger [et non Centurion, comme je l'avais écrit plus tôt, sans doute par nostalgie de ma prime jeunesse...]"
  2. Alskandre

    Eurofighter

    Tu as raison cher Robert, c'est une excellente nouvelle pour EADS (avec l'Etat français comme actionnaire), pour l'italien Finmeccanica, mais aussi pour le britannique BAE Systems ... O0. Le Royaume-Uni peut donc se réjouir de participer partiellement à ce programme européen. Je reste "cordial", n'est-ce pas ?
  3. Le titre de ce topic est ridicule : le "PA 2, une affaire politique". Quoi "politique" ? Comme "politicien", comme "exercice du pouvoir", comme "stratégie politique mondiale" ? Le programme Rafale est aussi politique ... Les Fremms sont politiques. Tout est "politique". Enfin, à voir les attaques "politiques" incessantes dans ce topic, c'est vrai, c'est un sujet "politique". Politqiue comme "bouc émissaire" ou comme "théorie du complot" ... Deux-trois remarques, chers amis : depuis quand et par la faute de qui avons-nous 1200 milliards d'euros de dettes, 5,2 millions de fonctionnaires (mais il est vrai que notre pays est sous-administré), 27 années d'exercice budgétaires en déficit de 40 milliards/an ? A vous lire, on a l'impression que cela fait très exactement ... une année. La vraie puissance, la base de toute puissance militaire, c'est la richesse. Alors, cette richesse, il faut la créer. Sans finances, nulle puissance. Pour un pays comme la France, ce n'est pas la peine de construire une flotte à crédit. Il nous faut d'abord résoudre nos problèmes économiques. Ce qui me navre, ce n'est pas l'abandon du PA 2 (même si j'en suis triste), c'est que mon pays patauge depuis 25 ans dans une croissance économique molle que l'Etat entretient faute de réformes et à cause d'interventions ratées. Cela ne sert à rien d'attaquer sans cesse ceux qui tentent de réformer notre pays. Sarkozy a un mérite. Il est le premier à tirer les conclusions que personne, parmi les politiques en place, ne voulait voir ou assumer. Les Anglais ont eu Thatcher pendant dix ans; ils en ont bavé, ils l'ont destesté, elle était au plus bas dans les sondages pendant 10 ans (sauf guerre des Malouines). Et aujourd'hui, vous admirez la Royal navy, la RAF et la bristish army (à tort ou à raison). Oui, mais eux, les réformes économiques, ils les ont faîtes. Nous, à la même épouqe, on a eu Francisque Mitterrand, Chirac l'alter-mondialiste et Jospin-35 heures/emplois jeunes/. On a ce que l'on mérite. Le budget de la défense britannique, ce n'est pas un miracle ou de l'incantation "politque" : il repose certes sur des choix, mais des choix rendus possibles par la croissance économique, elle-même fruit d'années de réformes et d'efforts. Alors, chers amis-experts, dites plutôt aux lecteurs de ce forum quelles sont vos solutions pour rétablir la puissance économique de la France. Après, on pourra parler des solutions pour rétablir la puissance militaire de la France. Vous prenez le problème à l'envers.
  4. Ouest-France.fr, 25/04/08, "La piste Areva pour financer le 2e porte-avions Vu l'état des finances publiques, la solution étudiée pour s'offrir un Charles-de-Gaulle bis serait de vendre un bout de notre champion du nucléaire. Hervé Morin, le ministre de la Défense, a-t-il voulu préparer les esprits, dimanche, en expliquant que la « situation budgétaire rendait difficile la construction du second porte-avions » ? Difficile ? Plutôt impossible. Le budget de la Défense pèse 48 milliards dont 16 consacrés aux programmes d'armement. Mais pour honorer les engagements (achat de Rafale, de missiles M 51, d'hélicoptères NH 90 et Tigre, de frégates Fremm, de sous-marins Barracuda, d'avions A 400 M, de véhicules blindés...), il faudrait déjà accroître les dépenses d'au moins 40 % entre 2009 et 2013. Inutile de dire qu'en plus des économies de fonctionnement (6 000 postes de moins par an), Hervé Morin va tailler dans les programmes. Hervé Morin ou Nicolas Sarkozy. Le président s'était rendu à l'idée d'un second porte-avions pour relayer le Charles-de-Gaulle pendant ses arrêts pour maintenance. Les catapultes, système qui donne sa vitesse d'envol à l'avion, ont même été commandées voici un an à une société américaine. Mais la facture du navire - 3,7 milliards, des centaines d'hommes à bord - compromet le projet: le Livre blanc, qui sera dévoilé le 19 juin, ne le retient plus. Il reste trois hypothèses : abandon pur et simple, report de plusieurs années (difficile pour des raisons techniques et de coopération éventuelle avec les Britanniques), lancement immédiat, mais financé par la vente partielle du géant du nucléaire Areva. L'idée, politiquement sensible, est sérieusement étudiée. Surtout à l'Élysée qui devra trancher vite. À Saint-Nazaire, les Chantiers ont besoin de savoir. Michel URVOY."
  5. Je me permets de faire un commentaire sur un point ... Si je comprends bien, les ventes d'Eurofighter dépendent du bon vouloir des Américains. Cela explique peut-être certains succès à l'export ... En même temps, comme le disait De Gaulle dans les années soixante à propos de la dissuasion nucléaire britannique : "les Anglais ont vendu leur droit d'aînesse pour un plat de Polaris ...". En d'autres termes, ils ne sont plus maître de leur destin dès lors que la technologie de leur missiles nucléiares est maîtrisée par d'autres ... Pour l'Eurofighter, c'est bis repetita ... Certes, ils vendent leurs appareils mieux que nous autres mais, sauf erreur de ma part, il ne me semble pas que la technologie des Rafales dépende (de façon déterminante en tout cas) des transferts de technologie décidés par des puissances étrangères ... En gros, les succès commerciaux de l'Eurofighter sont en réalité des succès américains ... Me trompe-je ?
  6. Si les Américains lâchent les Britanniques ... O0 Challenges.fr, 18/04/08, "Un contrat géant entre BAE et Ryad retoqué par les Etats-Unis ? Le ministère de la Justice s'inquiète d'accusations de corruption contre le groupe, qui doit fournir 72 Eurofighter pour une valeur de 20 milliards de livres. Un gigantesque contrat aéronautique entre la Grande-Bretagne et l'Arabie Saoudite pourrait être remis en cause en raison de dissensions au sein du gouvernement américain. Selon une information révélée par le site internet du Financial Times vendredi 18 avril, le département d'Etat et le ministère de la Justice américain seraient en désaccord sur ce contrat, qui porte sur la fourniture de 72 avions de combat Eurofighter pour une valeur de 20 milliards de livres. BAE avait gagné 43 milliards de livres Le premier serait prêt à donner son feu vert pour l'exportation de technologies américaines, mais le deuxième s'y opposerait. En cause cause: les soupçons de corruption qui entourent le britannique BAE Systems, principal fournisseur du contrat, au sujet d'un précédent contrat d'armement géant conclu avec l'Arabie Saoudite à partir des années 1980. Une enquête est ouverte aux Etats-Unis pour déterminer si BAE a violé les lois anti-corruption. Jeudi, un tribunal londonien a jugé illégal l'abandon, fin 2006, d'une enquête pour corruption sur ce contrat qui avait rapporté 43 milliards de livres (65,3 milliards d'euros) à BAE Systems. © Reuters"
  7. LePoint.fr, 14/04/08, "Des militaires français préparent la base d'Abou-Dhabi Annoncée le 15 janvier 2008 par le président de la République , la création de la base interarmées française d'Abou-Dhabi, aux Émirats arabes unis, n'aura pas tardé, puisqu'elle entre déjà dans sa phase active. Quinze soldats français appartenant à l'Armée de terre, à la Marine et à l'Armée de l'air arriveront sur place le 15 avril, dans la journée. Cet "élément précurseur" aura pour principale tâche de préparer l'arrivée de 68 autres militaires français, début juillet avec leurs familles. À terme, la nouvelle base comptera plusieurs centaines de soldats, mais des modalités doivent être définies, notamment la place respective des différentes armées, et les installations dont celles-ci disposeront. Il est déjà acquis que le port d'attache de l'amiral Alindien, commandant la marine française dans l'océan Indien, se déplacera à brève échéance de Djibouti à Abou-Dhabi. On estime généralement chez les responsables militaires français que cet exemple illustre la volonté de Nicolas Sarkozy de voir se déplacer de l'Afrique vers le Moyen-Orient le centre de gravité des forces françaises déployées outre-mer. Jean Guisnel"
  8. Des éléments de reflexion directement tirés d'une expérience très concrète ... J.-D. Merchet, blog Secret défense, 12/04/08, "Ponant: premières leçons sur l'opération Au lendemain de ce succès, on peut déjà tirer quelques premières leçons militaires. Les voici: 1) Il faut des bateaux à la mer, et loin de de nos côtes. Quatre "bateaux gris", le surnom des bâtiments de la Marine nationale,étaient présents dans la région, avant que le crise ne se déclenche. L'aviso Commandant Bouan, la frégate Jean Bart, le pétrolier-ravitailleur Var (qui dispose d'importants moyens de commandement) et, de manière fortuite, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc. C'est l'avantage de disposer d'une flotte de haute mer, bien présente dans l'Océan indien. S'il avait fallu faire venir ses bateaux de Toulon, ils n'auraient pas encore rejoint Djibouti, à deux jours de mer de la zone d'action de vendredi. On peut avoir les bateaux les plus modernes du monde, s'ils ne sont pas là où l'on en a besoin et au moment où l'on a en besoin, ils ne servent à rien. 2) Il faut des avions et des hélicoptères. L'opération de vive force contre les pirates en fuite est pour l'essentiel une opération aérienne. C'est un Atlantique 2 de patrouille maritime qui a repéré le véhicules des pirates et qui a coordonné l'action des hélicoptères. Six voilures tournantes avaient été mobilisés depuis quelques jours (trois antiques Alouette III, deux Gazelle de l'Alat pas si jeunes non plus et un Panther), un Puma étant arrivé par la suite. La moitié de ce parc aérien provenait de la Jeanne d'Arc, qui était en train d'effectuer sa croisière-école. C'est à partir d'un hélico qu'un tireur d'élite a stoppé de le 4x4, c'est d'un hélico qu'ont débarqué les commandos et c'est en hélico que les pirates ont été transférés sur le Jean Bart. Enfin, la cinquantaine de commandos-marine et les gendarmes du GIGN (dont leur deux patrons) ont rejoint les bateaux, avec leur matériel (opération Tarpon) en provenance de Djibouti. Ils ont été parachutés en mer par des Transall, selon toute vraisemblance. 3) Il faut de bonnes transmissions et des bases prépositionnées. A partir de jeudi après-midi, l'affaire a été pilotée par l'Elysée (Etat-major particulier) et l'Etat-major des armées (CPCO) directement avec l'état-major tactique installée sur le Jean Bart qui était sur les côtes du Puntland. D'où la nécessité de moyens de communications sophistiqués. On peut également s'interroger pour savoir comment l'armée française aurait gérer cette crise, si elle n'avait pas un pied à terre dans la région, à Djibouti. Tout aurait été beaucoup plus compliqué, voire impossible. 4) Il faut des forces spéciales, à la fois bien entraînées et raisonnables. En l'occurence, les commandos-marine et le GIGN. Dès vendredi 4 avril, les experts du Contre-Terrorisme Maritime ont fait savoir au Premier ministre qu'une reprise du Ponant par une action commando entrenerait des pertes parmi les otages. Cette hyppthèse a donc très vite été exclue, sauf si la situation avait dérapée. Le cerveau l'a emporté sur la testostérone. Vendredi 11 avril, les commandos-marine ont fait preuve d'un grand savoir-faire lors de l'action des pirates : coup au but d'un tireur d'élite pour immobiliser un véhicule et capture des six hommes au milieu de nulle part pour les remettre à la justice. Un beau cas d'école, sur lequel les experts de la RGPP et du Livre blanc ont intérêt à se pencher sérieusement."
  9. Tout ça, je le sais bien ... C'est la règle, en effet. Et nous y participons. Mais j'attends juste les commentaires de nos chers amis anglais ...
  10. LaTribune.fr, 10/04/08 A suivre ... O0 "Décision de justice contre l'abandon de l'enquête sur le scandale de corruption des ventes d'armes de BAE en Arabie Saoudite Une cour de justice britannique vient de condamner la décision des autorités londoniennes d'abandonner l'enquête qui avait été ouverte sur les soupçons de corruption massive dans la signature d'un contrat géant de ventes d'armes par BAE Systems à l'Arabie Saoudite. C'est un rebondissement de taille dans une affaire explosive: celle de la corruption présumée qui aurait accompagné la signature d'un contrat géant d'armement entre la firme britannique BAE Systems et l'Arabie Saoudite. La Haute Cour de justice de Londres vient en effet de décider que l'arrêt de l'enquête sur cette affaire, arrêt effectué à la demande du gouvernement britannique, était illégal. C'est à la fin de 2006 que le Serious Fraud Office (SFO), organisme chargé des enquêtes financières, avait abandonné ses investigations sur les soupçons de corruption ayant entouré la signature d'un contrat d'armement de 43 milliards de livres (53,5 milliards d'euros) entre le Royaume-Uni et l'Arabie Saoudite, négocié à partir de 1985. Pourquoi avoir arrêté cette enquête portant sur des montants considérables? Parce que le Premier ministre Tony Blair l'avait demandé, mettant en avant des risques vitaux pour la sécurité du pays en matière de terrorisme. Mais aujourd'hui, les juges saisis de cette annulation ont affirmé avec force que "personne que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de ce pays (le Royaume-Uni) n'est en droit d'interférer avec le cours de notre justice", "et c'est l'échec du gouvernement et (du directeur du SFO) à garder en tête ce principe essentiel qui justifie l'intervention de cette cour". Si la Cour était appelée à se prononcer aujourd'hui, c'est à la demande de deux associations de lutte contre la prolifération des armes, Campaign Against Arms Trade (CAAT), et contre la corruption (Corner House). Celles-ci avaient en effet attaqué la décision du SFP et du gouvernement, considérant que la raison première de l'abandon de l'enquête était commercial, BAE craignant de perdre un nouveau contrat avec l'Arabie Saoudite si des officiels saoudiens étaient inquiétés par la justice. L'affaire avait fait scandale y compris au niveau international, l'abandon de l'enquête pour corruption apparaissant comme directement contraire aux engagements de la Grande-Bretagne dans le cadre de l'OCDE. Selon l'article 5 de la convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers, en effet, "les enquêtes et poursuites en cas de corruption d'un agent public étranger (...) ne seront pas influencées par des considérations d'intérêt économique national, les effets possibles sur les relations avec un autre Etat ou l'identité des personnes physiques ou morales en cause". Depuis l'abandon de l'enquête, BAE a effectivement signé un deuxième contrat considérable avec l'Arabie, portant notamment sur la livraison de 72 avions de chasse Eurofighter Typhoon censés remplacer les Tornado livrés dans le premier. latribune.fr"
  11. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    Et EADS sera gagnant, et d'une certaine façon, l'Etat français en tant qu'actionnaire ...
  12. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    Site Corlobé, 22/03/08, "Ajustement de la dissuasion : l’aéronavale n’est pas concernée L’armée de l’air s’est inquiétée vendredi des conséquences de l’annonce par Nicolas Sarkozy de la réduction « d’un tiers » de la composante aéroportée de la force de dissuasion nucléaire, cette réduction ne devant pas affecter la marine, selon une source proche du dossier. La composante aéroportée de la dissuasion, elle repose sur une soixantaine de Mirage 2000-N et des Super Etendard de la Marine nationale embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle. La Marine ne sera pas concernée par la réduction du nombre d’appareils, a-t-on affirmé de source proche du dossier. « Ses Super Etendard embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle et les Rafale marine qui leur succèderont ne sont pas dédiés à la seule dissuasion », a-t-on fait valoir. Il y aurait eu ainsi « peu à gagner », d’autant que « le Charles de Gaulle a été conçu dès l’origine pour faire coexister des armes nucléaires avec sa propre propulsion nucléaire, ce qui représentait une contrainte et des investissements extrêmement lourds, déjà consentis », a-t-on précisé de même source."
  13. Alskandre

    Succession du Super Etendard

    Sauf erreur, il s'agit d'un nouveau crash ... Je n'ai pas voulu ouvrir un nouveau fil de discussion. Cf. également, Breizhoo.fr, 21/03/08 "Super-Etendard à la mer Un avion de l'aéronavale s'abîme en Méditerranée. Pilote indemne. L'appareil appartient à la base de Landivisiau, dans le Finistère. L'accident s'est déroulé le 21 mars au large du Var. Une patrouille de deux appareils avaient décollé peu avant de l'aérodrome de Nîmes-Garon. L'un d'eux a fait une chute dans la mer pour des raisons encore inconnues. Son coéquipier a évolué sur la zone du crash jusqu'à l'arrivée d'un hélicoptère lourd Super Frelon dépêché de la base aéronavale de Hyères. Le pilote à la mer a été récupéré sain et sauf puis évacué vers l'hôpital de Toulon pour observation. A noter qu'un accident similaire s'était déroulé en décembre 2005, au large de la Corse, dans le golfe d'Ajaccio. Le Super Etendard qui venait de décoller du porte-avion Charles-de-Gaulle avait aspiré un oiseau dans l'une des prises d'air de son réacteur Atar8K50. Avant la perte complète de propulsion, le pilote était parvenu à mettre le cap vers le large. Seulement ensuite, avait-il enclenché son siège éjectable Martin-Baker avant que l'avion ne s'abîme en mer. Le militaire avait été récupéré indemne par un pêcheur. par JMP le 21/03/2008"
  14. Alskandre

    Succession du Super Etendard

    Hélas, Site Corlobé, 21/03/08, "Communiqué de presse Un super-étendard s'abîme en mer Toulon, le 21 mars 2008 Le vendredi 21 mars, vers 10h30, un avion de chasse Super-Etendard de la base d'aéronautique navale de Landivisiau (29), s'est abîmé en mer au cours d'un vol d'entraînement, à 2 nautiques au sud de Cavalaire. Le pilote a pu s'éjecter et a été récupéré par l'hélicoptère Super-Frelon de la base d'aéronautique navale d'Hyères. Le CROSS Méditerranée a dépêché sur zone 2 vedettes de la SNSM (Lavandou et Cavalaire), 3 vedettes des sapeurs-pompiers (Saint-Tropez, Lavandou et Cavalaire). Conditions météo sur zone : vent d'ouest pour 17 Nds.Mer 3-4, visibilité : 30 Km"
  15. Site Corlobé, 20/03/08 "Le second porte-avions sérieusement retardé ? Publié le 21 mars 2008, dernière mise à jour le 21 mars 2008. Selon un article paru dans la Tribune, la construction du 2è porte-avions serait bien confirmée après la publication du Livre Blanc, mais sa date de mise en service serait repoussée. Un équipement emblématique des armées, le second porte-avions, pourrait faire les frais de ces coups de ciseaux prévisibles. Non qu’il soit annulé, mais il devrait, selon plusieurs sources, être sérieusement retardé. "Nous aurons bien un second porte-avions, après…", reconnaît en privé un officier général, qui n’est pas marin. De son côté, un membre de la commission pour le Livre blanc lève les yeux au ciel quand on lui parle de second porte-avions : "il va ya avoir des pleurs et des grincements de dents…", se borne-t-il à commenter. Le chef de l’Etat n’a pas encore tranché sur ce programme majeur, d’un coût d’au moins 3 milliards d’euros, qui est indispensable pour la permanence à la mer de ce type de bâtiment, dit "de souveraineté". Le Charles-de-Gaulle est actuellement immobilisé, pour entretien et réparation, depuis fin juillet 2007 et ne devrait pas reprendre la mer avant mai 2009. Une illustration de la nécessité impérieuse de construire rapidement un second porte-avions si la Marine veut être capable d’assurer l’intégralité de ses missions. Avec le retard prévisible de ce programme, c’est un trou capacitaire important qui s’ouvre pour la défense. Autre élément important qui n’est pas évoqué dans l’article : tout étalement de programme entraîne toujours au final une augmentation des coûts de ce programme. Mais d’un autre côté, si c’est le seul moyen de "sauver" les autres programmes de la marine (frégates FREMM, sous-marins Baracuda, remplacement de la Jeanne d’Arc….)… Référence : La Tribune"
  16. Selon LePoint;fr, 19/03/08, "Les armées vont évoluer profondément, de même que la géographie militaire de la France. Et les effectifs des armées vont être réduits significativement, exactement de 34 966 emplois de soldats entre 2008 et 2014. Auxquels s'ajouteront 16 829 emplois civils, essentiellement d'ouvriers de l'État, qui seront confiés à des entreprises extérieures. Ces externalisations concernent des activités sans spécificité militaire particulière, comme l'alimentation, l'habillement, les simulateurs ou les travaux d'infrastructures. Cinquante-trois implantations nationales seront fermées (et 45 000 emplois supprimés), tandis que 109 sites seront "allégés" (verront leurs effectifs se réduire), et 51 autres, "densifiés". Tels sont les éléments contenus dans un document de 99 pages, daté du 7 mars, dont Le Point a pris connaissance. Sous réserve de quelques précisions, c'est celui qui sera remis à Nicolas Sarkozy le 25 mars. Ce texte est la partie Défense de la "révision générale des politiques publiques" (RGPP) lancée le 12 décembre 2007 à l'Élysée. Le chef de l'État avait alors déclaré : "La réforme de l'État, je l'ai promise, je la ferai." Ce qu'il fera aussi, si les voeux des armées se confirment, c'est qu'il annoncera lui-même la liste des fermetures. Les militaires estiment que le politique doit prendre ses responsabilités. Les travaux de la RGPP-Défense ont été pilotés par le préfet François Lépine, président de la société Lyon-Turin ferroviaire et ancien directeur de cabinet du ministre de la Défense François Léotard, et par le contrôleur général des armées, Dominique Conort. Ils ont consisté à rationaliser ce que le ministre de la Défense, Hervé Morin, aime à appeler le back office , connu par les militaires comme le "soutien". Il s'agit donc de le rationaliser en réduisant ses coûts, mais il n'a pas été facile de rapprocher les points de vue de l'état-major et de l'escouade de contrôleurs des armées animant les travaux de la RGPP. Les points d'achoppement ont concerné l'entretien des matériels aéronautiques, la gestion des ressources humaines, la formation ou la gestion financière. "Bases de défense" Chaque fois, les armées estimaient que les particularités du fonctionnement des différentes forces exigeaient des filières spécifiques air-terre-mer, quand les contrôleurs voulaient au contraire les contraindre à mutualiser leurs moyens. Le symbole de cette rationalisation sera le regroupement des différents états-majors sur le site parisien de Balard, déjà baptisé "Pentagone à la française". Faut-il croire, comme l'explique un officier ayant participé aux travaux, que "les armées ont perdu, les technocrates ont gagné" ? Ce n'est pas certain. En supprimant des organigrammes complexes venant se juxtaposer les uns aux autres et sans autre utilité que d'offrir des postes à des officiers généraux méritants, la réforme prône la création de "bases de défense" commandées par des colonels qui rassembleront dans une même entité tout le soutien indispensable aux forces. Il n'y aura plus d'implantation militaire aux effectifs inférieurs à 1 000 personnes (sauf les sémaphores et les relais radio). La RGPP introduit plusieurs innovations supplémentaires, dont un renforcement de l'autorité du chef d'état-major des armées sur les autres chefs d'état-major. Un autre point a fait l'objet d'âpres discussions : le rôle de la Délégation générale pour l'armement (DGA), intouchable État dans l'État dont l'autonomie sera réduite par la mise en place d'un comité d'investissement auprès du ministre. La RGPP concerne la réorganisation du ministère de la Défense et du soutien aux forces opérationnelles, qui demeurent la raison d'être de l'appareil militaire. Dans quelques semaines, la publication du livre blanc que prépare la commission rassemblée autour du conseiller d'État Jean-Claude Mallet entraînera nécessairement d'autres évolutions, et surtout une baisse du nombre des unités opérationnelles. Les conclusions de la RGPP devront alors, sans aucun doute, être revues, et les rédacteurs du document notent à juste titre qu'il "conviendra d'apprécier l'impact de la réduction du format sur le volume du soutien". Pour les armées, c'est l'heure de la soupe à la grimace ! "
  17. Alskandre

    Les FREMM de la Marine Nationale

    Une bonne nouvelle ? Site Corlobé, 18/03/08 "Le groupe Omerin va câbler les frégates de la DCNS Le fabricant de câbles et gaines électriques Omerin, implanté à Ambert (Puy-de-Dôme), vient de signer avec la DCNS (ex-Direction des Constructions Navales) une commande de 5 millions d’euros pour le câblage de 18 frégates durant les 20 prochaines années. Remarque : A noter que ce marché semble concerner la totalité des frégates FREMM et non pas seulement la tranche ferme (8). Référence : Usine Nouvelle"
  18. Selon LePoint.fr, 14/03/08 "Il y aura trois sites distincts dans la future "base de défense" française aux Émirats arabes unis (EAU). Le site le plus important sera piloté par les marins (2/3 des effectifs), dans le port d'Abu Dhabi. L'armée de l'air basera en permanence des chasseurs Mirage 2000-5 sur la base d'Al Dahfra, où les EAU ont regroupé leurs propres Mirage 2000. Enfin, un petit centre de l'armée de terre (une trentaine de militaires) sera installé dans la banlieue d'Abu Dhabi."
  19. Selon le site LePoint.fr, 11/03/08 "Le hors-bord qui se dégonfle Le commando Hubert, l'élite des forces spéciales françaises, vient de recevoir un canot hors-bord inédit qui permet le débarquement d'un quad 6 x 6. La double coque du canot se dégonfle, permettant au véhicule de débarquer sur une plage sans se renverser." Quelqu'un en sait-il un peu plus sur cette info. ? Est-ce fiable ?
  20. LesEchos.fr, 06/03/08, "DCNS veut se développer dans le nucléaire civil" "Le groupe de construction navale militaire, détenu à 75% par l'Etat et à 25% par Thales, affiche des prises de commandes en baisse. Le résultat 2007 recule de 34% à 146 millions d'euros, en partie à cause d'une base de comparaison défavorable. Le groupe de construction navale militaire DCNS, qui a subi une érosion de son carnet de commandes en 2007 et fait face à "un environnement national incertain", veut se développer dans le nucléaire civil, les services et à l'international, ont annoncé jeudi ses dirigeants. Le groupe public a réalisé en 2007 un bénéfice net en baisse de 34%, à 146,1 millions d'euros, avec un effet négatif de 34 millions d'euros d'amortissement des écarts d'évaluation et d'acquisition ("goodwill") et une provision de 31 millions pour restructuration. Les prises de commandes atteignent 1,862 milliards contre 2,595 l'année précédente. Elles "n'ont pas bénéficié de grands projets" en 2007, a expliqué le directeur administratif et financier Jean des Courtis, lors d'une conférence de presse. Le carnet de commandes s'établissait à 8,328 milliards à la fin 2007, dont 23% à l'exportation. Il progresse légèrement grâce à un changement de périmètre du groupe, qui intègre entièrement Amaris et TNF après le rapprochement avec Thales. Le résultat d'exploitation, avant amortissement des écarts d'évaluation liés au programme "Convergence" de rapprochement avec Thales, recule à 203 millions, contre 213,5 millions l'année précédente. La marge d'exploitation perd 0,7 point à 7,2%. Le chiffre d'affaires a progressé de 4,2% à 2,821 milliards d'euros en 2007. DCNS anticipe une baisse de son chiffre d'affaires "entre 5 et 10%" en 2008 à près de 2,6 milliards, a annoncé son PDG Jean-Marie Poimboeuf, avec "un résultat d'exploitation aux alentours de 5,5%" du chiffre d'affaires. M. Poimboeuf a annoncé un "objectif de retour aux alentours de 7% dès 2010". Il table sur un carnet de commandes à 3 milliards en 2008, intégrant la perspective d'un deuxième porte-avions français, de la vente d'une frégate FREMM au Maroc et de corvettes Gowind à la Bulgarie. DCNS évolue "dans un environnement national incertain" à l'approche de la publication du Livre blanc sur la Défense, a souligné Bernard Planchais, directeur général délégué. "Compte tenu de notre activité à 75% pour l'Etat français, cela constitue un point de vigilance", a-t-il ajouté. Par conséquent, "notre développement passera par l'international et les nouvelles activités" dans les services et le nucléaire civil, a-t-il indiqué. Dans le nucléaire, des "opportunités de développement" pourraient "se concrétiser en 2008", a expliqué M. Planchais. DCNS n'a pas vocation à être maître d'oeuvre dans ce domaine ni à concurrencer Areva mais à apporter une valeur ajoutée spécifique, selon lui. DCNS compte aussi utiliser son savoir-faire dans la maintenance et l'exploitation des sites industriels et profiter de l'externalisation de ces fonctions au ministère de la Défense. A terme, cette diversification représentera "une potentialité de plusieurs centaines de millions d'euros par an", a indiqué M. Planchais. (Source AFP)"
  21. Franchement, vu le contexte budgétaire actuel, essayons déjà de nous concentrer sur l'achat de 80 (voire 120 ...) Tigre "classiques". Ce sera déjà très très bien :-[
  22. Tout à fait d'accord. Ne pas construire le PA 2 et les 6 Suffren serait une catastrophe. Ce jour-là, on pourra vraiement dire que la France n'est plus une puissance militaire (voire une puissance tout court) de rang mondial. Sans le PA 2, nous n'avons de permanence à la mer du groupe aéronavale, nous le savons déjà, hélas. Mais surtout, sans les 6 Suffren, nous n'avons même plus la garantie de pouvoir sortir le Charles de Gaulle lors de ses périodes de disponibilité ... En effet, il faudra choisir entre l'escorte de notre unique PA et l'escorte de nos SNLE ... A ce compte là, autant aller au bout de la logique budgétaire et faire de véritables économies, en décommissionnant le Charles de Gaulle, en revendant nos Rafales et en se dotant, a minima, d'une belle flotte de patrouilleurs côtiers ... A la limite, on pourrait même abandonner la dissuasion nucléaire française en proposant aux Britanniques (et donc aux Américains) un financement partiel de leurs SNLE contre l'engagement (sans garantie bien sûr) d'une extension de leur parapluie nucléaire à notre pays ... Alors là, oui, ce serait intelligent puisque l'on ferait de très belles économies ... Le problème est le suivant : il faut résorber nos déficits car notre endettement excessif entrave l'action et la puissance de notre Etat. Cependant, en réduisant ainsi nos capacités militaires nous risquons fort de perdre sur les deux tableaux : non seulement, ces quelques milliards économisés ne suffiront pas à nous sortir de la spirale de l'endettement (bien d'autres budgets devront être touchés), mais encore l'Etat réalisera lui-même ce qu'il tente maladroitement d'éviter en faisant des économies : son affaiblissement irrémédiable. Ce n'est donc pas sur les équipements structurants et dimmensionnant de notre défense militaire qu'il faut agir. C'est en effet un calcul court-termiste. Que ferons-nous, en effet, le jour où nous retrouverons des marges de manoeuvre financière ? Nous réinvestirons dans notre effort de défense ? Hélas, il sera trop tard ... Cela se joue sur des décennies ...
  23. Alskandre

    L’OTAN achète des camions Renault

    En effet, une participation à hauteur de 20% du capital du groupe Volvo.
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