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Alskandre

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Tout ce qui a été posté par Alskandre

  1. Alskandre

    Eurofighter

    Tu as raison cher Robert, c'est une excellente nouvelle pour EADS (avec l'Etat français comme actionnaire), pour l'italien Finmeccanica, mais aussi pour le britannique BAE Systems ... O0. Le Royaume-Uni peut donc se réjouir de participer partiellement à ce programme européen. Je reste "cordial", n'est-ce pas ?
  2. Le titre de ce topic est ridicule : le "PA 2, une affaire politique". Quoi "politique" ? Comme "politicien", comme "exercice du pouvoir", comme "stratégie politique mondiale" ? Le programme Rafale est aussi politique ... Les Fremms sont politiques. Tout est "politique". Enfin, à voir les attaques "politiques" incessantes dans ce topic, c'est vrai, c'est un sujet "politique". Politqiue comme "bouc émissaire" ou comme "théorie du complot" ... Deux-trois remarques, chers amis : depuis quand et par la faute de qui avons-nous 1200 milliards d'euros de dettes, 5,2 millions de fonctionnaires (mais il est vrai que notre pays est sous-administré), 27 années d'exercice budgétaires en déficit de 40 milliards/an ? A vous lire, on a l'impression que cela fait très exactement ... une année. La vraie puissance, la base de toute puissance militaire, c'est la richesse. Alors, cette richesse, il faut la créer. Sans finances, nulle puissance. Pour un pays comme la France, ce n'est pas la peine de construire une flotte à crédit. Il nous faut d'abord résoudre nos problèmes économiques. Ce qui me navre, ce n'est pas l'abandon du PA 2 (même si j'en suis triste), c'est que mon pays patauge depuis 25 ans dans une croissance économique molle que l'Etat entretient faute de réformes et à cause d'interventions ratées. Cela ne sert à rien d'attaquer sans cesse ceux qui tentent de réformer notre pays. Sarkozy a un mérite. Il est le premier à tirer les conclusions que personne, parmi les politiques en place, ne voulait voir ou assumer. Les Anglais ont eu Thatcher pendant dix ans; ils en ont bavé, ils l'ont destesté, elle était au plus bas dans les sondages pendant 10 ans (sauf guerre des Malouines). Et aujourd'hui, vous admirez la Royal navy, la RAF et la bristish army (à tort ou à raison). Oui, mais eux, les réformes économiques, ils les ont faîtes. Nous, à la même épouqe, on a eu Francisque Mitterrand, Chirac l'alter-mondialiste et Jospin-35 heures/emplois jeunes/. On a ce que l'on mérite. Le budget de la défense britannique, ce n'est pas un miracle ou de l'incantation "politque" : il repose certes sur des choix, mais des choix rendus possibles par la croissance économique, elle-même fruit d'années de réformes et d'efforts. Alors, chers amis-experts, dites plutôt aux lecteurs de ce forum quelles sont vos solutions pour rétablir la puissance économique de la France. Après, on pourra parler des solutions pour rétablir la puissance militaire de la France. Vous prenez le problème à l'envers.
  3. Ouest-France.fr, 25/04/08, "La piste Areva pour financer le 2e porte-avions Vu l'état des finances publiques, la solution étudiée pour s'offrir un Charles-de-Gaulle bis serait de vendre un bout de notre champion du nucléaire. Hervé Morin, le ministre de la Défense, a-t-il voulu préparer les esprits, dimanche, en expliquant que la « situation budgétaire rendait difficile la construction du second porte-avions » ? Difficile ? Plutôt impossible. Le budget de la Défense pèse 48 milliards dont 16 consacrés aux programmes d'armement. Mais pour honorer les engagements (achat de Rafale, de missiles M 51, d'hélicoptères NH 90 et Tigre, de frégates Fremm, de sous-marins Barracuda, d'avions A 400 M, de véhicules blindés...), il faudrait déjà accroître les dépenses d'au moins 40 % entre 2009 et 2013. Inutile de dire qu'en plus des économies de fonctionnement (6 000 postes de moins par an), Hervé Morin va tailler dans les programmes. Hervé Morin ou Nicolas Sarkozy. Le président s'était rendu à l'idée d'un second porte-avions pour relayer le Charles-de-Gaulle pendant ses arrêts pour maintenance. Les catapultes, système qui donne sa vitesse d'envol à l'avion, ont même été commandées voici un an à une société américaine. Mais la facture du navire - 3,7 milliards, des centaines d'hommes à bord - compromet le projet: le Livre blanc, qui sera dévoilé le 19 juin, ne le retient plus. Il reste trois hypothèses : abandon pur et simple, report de plusieurs années (difficile pour des raisons techniques et de coopération éventuelle avec les Britanniques), lancement immédiat, mais financé par la vente partielle du géant du nucléaire Areva. L'idée, politiquement sensible, est sérieusement étudiée. Surtout à l'Élysée qui devra trancher vite. À Saint-Nazaire, les Chantiers ont besoin de savoir. Michel URVOY."
  4. Je me permets de faire un commentaire sur un point ... Si je comprends bien, les ventes d'Eurofighter dépendent du bon vouloir des Américains. Cela explique peut-être certains succès à l'export ... En même temps, comme le disait De Gaulle dans les années soixante à propos de la dissuasion nucléaire britannique : "les Anglais ont vendu leur droit d'aînesse pour un plat de Polaris ...". En d'autres termes, ils ne sont plus maître de leur destin dès lors que la technologie de leur missiles nucléiares est maîtrisée par d'autres ... Pour l'Eurofighter, c'est bis repetita ... Certes, ils vendent leurs appareils mieux que nous autres mais, sauf erreur de ma part, il ne me semble pas que la technologie des Rafales dépende (de façon déterminante en tout cas) des transferts de technologie décidés par des puissances étrangères ... En gros, les succès commerciaux de l'Eurofighter sont en réalité des succès américains ... Me trompe-je ?
  5. Si les Américains lâchent les Britanniques ... O0 Challenges.fr, 18/04/08, "Un contrat géant entre BAE et Ryad retoqué par les Etats-Unis ? Le ministère de la Justice s'inquiète d'accusations de corruption contre le groupe, qui doit fournir 72 Eurofighter pour une valeur de 20 milliards de livres. Un gigantesque contrat aéronautique entre la Grande-Bretagne et l'Arabie Saoudite pourrait être remis en cause en raison de dissensions au sein du gouvernement américain. Selon une information révélée par le site internet du Financial Times vendredi 18 avril, le département d'Etat et le ministère de la Justice américain seraient en désaccord sur ce contrat, qui porte sur la fourniture de 72 avions de combat Eurofighter pour une valeur de 20 milliards de livres. BAE avait gagné 43 milliards de livres Le premier serait prêt à donner son feu vert pour l'exportation de technologies américaines, mais le deuxième s'y opposerait. En cause cause: les soupçons de corruption qui entourent le britannique BAE Systems, principal fournisseur du contrat, au sujet d'un précédent contrat d'armement géant conclu avec l'Arabie Saoudite à partir des années 1980. Une enquête est ouverte aux Etats-Unis pour déterminer si BAE a violé les lois anti-corruption. Jeudi, un tribunal londonien a jugé illégal l'abandon, fin 2006, d'une enquête pour corruption sur ce contrat qui avait rapporté 43 milliards de livres (65,3 milliards d'euros) à BAE Systems. © Reuters"
  6. LePoint.fr, 14/04/08, "Des militaires français préparent la base d'Abou-Dhabi Annoncée le 15 janvier 2008 par le président de la République , la création de la base interarmées française d'Abou-Dhabi, aux Émirats arabes unis, n'aura pas tardé, puisqu'elle entre déjà dans sa phase active. Quinze soldats français appartenant à l'Armée de terre, à la Marine et à l'Armée de l'air arriveront sur place le 15 avril, dans la journée. Cet "élément précurseur" aura pour principale tâche de préparer l'arrivée de 68 autres militaires français, début juillet avec leurs familles. À terme, la nouvelle base comptera plusieurs centaines de soldats, mais des modalités doivent être définies, notamment la place respective des différentes armées, et les installations dont celles-ci disposeront. Il est déjà acquis que le port d'attache de l'amiral Alindien, commandant la marine française dans l'océan Indien, se déplacera à brève échéance de Djibouti à Abou-Dhabi. On estime généralement chez les responsables militaires français que cet exemple illustre la volonté de Nicolas Sarkozy de voir se déplacer de l'Afrique vers le Moyen-Orient le centre de gravité des forces françaises déployées outre-mer. Jean Guisnel"
  7. Des éléments de reflexion directement tirés d'une expérience très concrète ... J.-D. Merchet, blog Secret défense, 12/04/08, "Ponant: premières leçons sur l'opération Au lendemain de ce succès, on peut déjà tirer quelques premières leçons militaires. Les voici: 1) Il faut des bateaux à la mer, et loin de de nos côtes. Quatre "bateaux gris", le surnom des bâtiments de la Marine nationale,étaient présents dans la région, avant que le crise ne se déclenche. L'aviso Commandant Bouan, la frégate Jean Bart, le pétrolier-ravitailleur Var (qui dispose d'importants moyens de commandement) et, de manière fortuite, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc. C'est l'avantage de disposer d'une flotte de haute mer, bien présente dans l'Océan indien. S'il avait fallu faire venir ses bateaux de Toulon, ils n'auraient pas encore rejoint Djibouti, à deux jours de mer de la zone d'action de vendredi. On peut avoir les bateaux les plus modernes du monde, s'ils ne sont pas là où l'on en a besoin et au moment où l'on a en besoin, ils ne servent à rien. 2) Il faut des avions et des hélicoptères. L'opération de vive force contre les pirates en fuite est pour l'essentiel une opération aérienne. C'est un Atlantique 2 de patrouille maritime qui a repéré le véhicules des pirates et qui a coordonné l'action des hélicoptères. Six voilures tournantes avaient été mobilisés depuis quelques jours (trois antiques Alouette III, deux Gazelle de l'Alat pas si jeunes non plus et un Panther), un Puma étant arrivé par la suite. La moitié de ce parc aérien provenait de la Jeanne d'Arc, qui était en train d'effectuer sa croisière-école. C'est à partir d'un hélico qu'un tireur d'élite a stoppé de le 4x4, c'est d'un hélico qu'ont débarqué les commandos et c'est en hélico que les pirates ont été transférés sur le Jean Bart. Enfin, la cinquantaine de commandos-marine et les gendarmes du GIGN (dont leur deux patrons) ont rejoint les bateaux, avec leur matériel (opération Tarpon) en provenance de Djibouti. Ils ont été parachutés en mer par des Transall, selon toute vraisemblance. 3) Il faut de bonnes transmissions et des bases prépositionnées. A partir de jeudi après-midi, l'affaire a été pilotée par l'Elysée (Etat-major particulier) et l'Etat-major des armées (CPCO) directement avec l'état-major tactique installée sur le Jean Bart qui était sur les côtes du Puntland. D'où la nécessité de moyens de communications sophistiqués. On peut également s'interroger pour savoir comment l'armée française aurait gérer cette crise, si elle n'avait pas un pied à terre dans la région, à Djibouti. Tout aurait été beaucoup plus compliqué, voire impossible. 4) Il faut des forces spéciales, à la fois bien entraînées et raisonnables. En l'occurence, les commandos-marine et le GIGN. Dès vendredi 4 avril, les experts du Contre-Terrorisme Maritime ont fait savoir au Premier ministre qu'une reprise du Ponant par une action commando entrenerait des pertes parmi les otages. Cette hyppthèse a donc très vite été exclue, sauf si la situation avait dérapée. Le cerveau l'a emporté sur la testostérone. Vendredi 11 avril, les commandos-marine ont fait preuve d'un grand savoir-faire lors de l'action des pirates : coup au but d'un tireur d'élite pour immobiliser un véhicule et capture des six hommes au milieu de nulle part pour les remettre à la justice. Un beau cas d'école, sur lequel les experts de la RGPP et du Livre blanc ont intérêt à se pencher sérieusement."
  8. Tout ça, je le sais bien ... C'est la règle, en effet. Et nous y participons. Mais j'attends juste les commentaires de nos chers amis anglais ...
  9. LaTribune.fr, 10/04/08 A suivre ... O0 "Décision de justice contre l'abandon de l'enquête sur le scandale de corruption des ventes d'armes de BAE en Arabie Saoudite Une cour de justice britannique vient de condamner la décision des autorités londoniennes d'abandonner l'enquête qui avait été ouverte sur les soupçons de corruption massive dans la signature d'un contrat géant de ventes d'armes par BAE Systems à l'Arabie Saoudite. C'est un rebondissement de taille dans une affaire explosive: celle de la corruption présumée qui aurait accompagné la signature d'un contrat géant d'armement entre la firme britannique BAE Systems et l'Arabie Saoudite. La Haute Cour de justice de Londres vient en effet de décider que l'arrêt de l'enquête sur cette affaire, arrêt effectué à la demande du gouvernement britannique, était illégal. C'est à la fin de 2006 que le Serious Fraud Office (SFO), organisme chargé des enquêtes financières, avait abandonné ses investigations sur les soupçons de corruption ayant entouré la signature d'un contrat d'armement de 43 milliards de livres (53,5 milliards d'euros) entre le Royaume-Uni et l'Arabie Saoudite, négocié à partir de 1985. Pourquoi avoir arrêté cette enquête portant sur des montants considérables? Parce que le Premier ministre Tony Blair l'avait demandé, mettant en avant des risques vitaux pour la sécurité du pays en matière de terrorisme. Mais aujourd'hui, les juges saisis de cette annulation ont affirmé avec force que "personne que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de ce pays (le Royaume-Uni) n'est en droit d'interférer avec le cours de notre justice", "et c'est l'échec du gouvernement et (du directeur du SFO) à garder en tête ce principe essentiel qui justifie l'intervention de cette cour". Si la Cour était appelée à se prononcer aujourd'hui, c'est à la demande de deux associations de lutte contre la prolifération des armes, Campaign Against Arms Trade (CAAT), et contre la corruption (Corner House). Celles-ci avaient en effet attaqué la décision du SFP et du gouvernement, considérant que la raison première de l'abandon de l'enquête était commercial, BAE craignant de perdre un nouveau contrat avec l'Arabie Saoudite si des officiels saoudiens étaient inquiétés par la justice. L'affaire avait fait scandale y compris au niveau international, l'abandon de l'enquête pour corruption apparaissant comme directement contraire aux engagements de la Grande-Bretagne dans le cadre de l'OCDE. Selon l'article 5 de la convention de l'OCDE sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers, en effet, "les enquêtes et poursuites en cas de corruption d'un agent public étranger (...) ne seront pas influencées par des considérations d'intérêt économique national, les effets possibles sur les relations avec un autre Etat ou l'identité des personnes physiques ou morales en cause". Depuis l'abandon de l'enquête, BAE a effectivement signé un deuxième contrat considérable avec l'Arabie, portant notamment sur la livraison de 72 avions de chasse Eurofighter Typhoon censés remplacer les Tornado livrés dans le premier. latribune.fr"
  10. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    Et EADS sera gagnant, et d'une certaine façon, l'Etat français en tant qu'actionnaire ...
  11. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    Site Corlobé, 22/03/08, "Ajustement de la dissuasion : l’aéronavale n’est pas concernée L’armée de l’air s’est inquiétée vendredi des conséquences de l’annonce par Nicolas Sarkozy de la réduction « d’un tiers » de la composante aéroportée de la force de dissuasion nucléaire, cette réduction ne devant pas affecter la marine, selon une source proche du dossier. La composante aéroportée de la dissuasion, elle repose sur une soixantaine de Mirage 2000-N et des Super Etendard de la Marine nationale embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle. La Marine ne sera pas concernée par la réduction du nombre d’appareils, a-t-on affirmé de source proche du dossier. « Ses Super Etendard embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle et les Rafale marine qui leur succèderont ne sont pas dédiés à la seule dissuasion », a-t-on fait valoir. Il y aurait eu ainsi « peu à gagner », d’autant que « le Charles de Gaulle a été conçu dès l’origine pour faire coexister des armes nucléaires avec sa propre propulsion nucléaire, ce qui représentait une contrainte et des investissements extrêmement lourds, déjà consentis », a-t-on précisé de même source."
  12. Alskandre

    Succession du Super Etendard

    Sauf erreur, il s'agit d'un nouveau crash ... Je n'ai pas voulu ouvrir un nouveau fil de discussion. Cf. également, Breizhoo.fr, 21/03/08 "Super-Etendard à la mer Un avion de l'aéronavale s'abîme en Méditerranée. Pilote indemne. L'appareil appartient à la base de Landivisiau, dans le Finistère. L'accident s'est déroulé le 21 mars au large du Var. Une patrouille de deux appareils avaient décollé peu avant de l'aérodrome de Nîmes-Garon. L'un d'eux a fait une chute dans la mer pour des raisons encore inconnues. Son coéquipier a évolué sur la zone du crash jusqu'à l'arrivée d'un hélicoptère lourd Super Frelon dépêché de la base aéronavale de Hyères. Le pilote à la mer a été récupéré sain et sauf puis évacué vers l'hôpital de Toulon pour observation. A noter qu'un accident similaire s'était déroulé en décembre 2005, au large de la Corse, dans le golfe d'Ajaccio. Le Super Etendard qui venait de décoller du porte-avion Charles-de-Gaulle avait aspiré un oiseau dans l'une des prises d'air de son réacteur Atar8K50. Avant la perte complète de propulsion, le pilote était parvenu à mettre le cap vers le large. Seulement ensuite, avait-il enclenché son siège éjectable Martin-Baker avant que l'avion ne s'abîme en mer. Le militaire avait été récupéré indemne par un pêcheur. par JMP le 21/03/2008"
  13. Alskandre

    Succession du Super Etendard

    Hélas, Site Corlobé, 21/03/08, "Communiqué de presse Un super-étendard s'abîme en mer Toulon, le 21 mars 2008 Le vendredi 21 mars, vers 10h30, un avion de chasse Super-Etendard de la base d'aéronautique navale de Landivisiau (29), s'est abîmé en mer au cours d'un vol d'entraînement, à 2 nautiques au sud de Cavalaire. Le pilote a pu s'éjecter et a été récupéré par l'hélicoptère Super-Frelon de la base d'aéronautique navale d'Hyères. Le CROSS Méditerranée a dépêché sur zone 2 vedettes de la SNSM (Lavandou et Cavalaire), 3 vedettes des sapeurs-pompiers (Saint-Tropez, Lavandou et Cavalaire). Conditions météo sur zone : vent d'ouest pour 17 Nds.Mer 3-4, visibilité : 30 Km"
  14. Site Corlobé, 20/03/08 "Le second porte-avions sérieusement retardé ? Publié le 21 mars 2008, dernière mise à jour le 21 mars 2008. Selon un article paru dans la Tribune, la construction du 2è porte-avions serait bien confirmée après la publication du Livre Blanc, mais sa date de mise en service serait repoussée. Un équipement emblématique des armées, le second porte-avions, pourrait faire les frais de ces coups de ciseaux prévisibles. Non qu’il soit annulé, mais il devrait, selon plusieurs sources, être sérieusement retardé. "Nous aurons bien un second porte-avions, après…", reconnaît en privé un officier général, qui n’est pas marin. De son côté, un membre de la commission pour le Livre blanc lève les yeux au ciel quand on lui parle de second porte-avions : "il va ya avoir des pleurs et des grincements de dents…", se borne-t-il à commenter. Le chef de l’Etat n’a pas encore tranché sur ce programme majeur, d’un coût d’au moins 3 milliards d’euros, qui est indispensable pour la permanence à la mer de ce type de bâtiment, dit "de souveraineté". Le Charles-de-Gaulle est actuellement immobilisé, pour entretien et réparation, depuis fin juillet 2007 et ne devrait pas reprendre la mer avant mai 2009. Une illustration de la nécessité impérieuse de construire rapidement un second porte-avions si la Marine veut être capable d’assurer l’intégralité de ses missions. Avec le retard prévisible de ce programme, c’est un trou capacitaire important qui s’ouvre pour la défense. Autre élément important qui n’est pas évoqué dans l’article : tout étalement de programme entraîne toujours au final une augmentation des coûts de ce programme. Mais d’un autre côté, si c’est le seul moyen de "sauver" les autres programmes de la marine (frégates FREMM, sous-marins Baracuda, remplacement de la Jeanne d’Arc….)… Référence : La Tribune"
  15. Selon LePoint;fr, 19/03/08, "Les armées vont évoluer profondément, de même que la géographie militaire de la France. Et les effectifs des armées vont être réduits significativement, exactement de 34 966 emplois de soldats entre 2008 et 2014. Auxquels s'ajouteront 16 829 emplois civils, essentiellement d'ouvriers de l'État, qui seront confiés à des entreprises extérieures. Ces externalisations concernent des activités sans spécificité militaire particulière, comme l'alimentation, l'habillement, les simulateurs ou les travaux d'infrastructures. Cinquante-trois implantations nationales seront fermées (et 45 000 emplois supprimés), tandis que 109 sites seront "allégés" (verront leurs effectifs se réduire), et 51 autres, "densifiés". Tels sont les éléments contenus dans un document de 99 pages, daté du 7 mars, dont Le Point a pris connaissance. Sous réserve de quelques précisions, c'est celui qui sera remis à Nicolas Sarkozy le 25 mars. Ce texte est la partie Défense de la "révision générale des politiques publiques" (RGPP) lancée le 12 décembre 2007 à l'Élysée. Le chef de l'État avait alors déclaré : "La réforme de l'État, je l'ai promise, je la ferai." Ce qu'il fera aussi, si les voeux des armées se confirment, c'est qu'il annoncera lui-même la liste des fermetures. Les militaires estiment que le politique doit prendre ses responsabilités. Les travaux de la RGPP-Défense ont été pilotés par le préfet François Lépine, président de la société Lyon-Turin ferroviaire et ancien directeur de cabinet du ministre de la Défense François Léotard, et par le contrôleur général des armées, Dominique Conort. Ils ont consisté à rationaliser ce que le ministre de la Défense, Hervé Morin, aime à appeler le back office , connu par les militaires comme le "soutien". Il s'agit donc de le rationaliser en réduisant ses coûts, mais il n'a pas été facile de rapprocher les points de vue de l'état-major et de l'escouade de contrôleurs des armées animant les travaux de la RGPP. Les points d'achoppement ont concerné l'entretien des matériels aéronautiques, la gestion des ressources humaines, la formation ou la gestion financière. "Bases de défense" Chaque fois, les armées estimaient que les particularités du fonctionnement des différentes forces exigeaient des filières spécifiques air-terre-mer, quand les contrôleurs voulaient au contraire les contraindre à mutualiser leurs moyens. Le symbole de cette rationalisation sera le regroupement des différents états-majors sur le site parisien de Balard, déjà baptisé "Pentagone à la française". Faut-il croire, comme l'explique un officier ayant participé aux travaux, que "les armées ont perdu, les technocrates ont gagné" ? Ce n'est pas certain. En supprimant des organigrammes complexes venant se juxtaposer les uns aux autres et sans autre utilité que d'offrir des postes à des officiers généraux méritants, la réforme prône la création de "bases de défense" commandées par des colonels qui rassembleront dans une même entité tout le soutien indispensable aux forces. Il n'y aura plus d'implantation militaire aux effectifs inférieurs à 1 000 personnes (sauf les sémaphores et les relais radio). La RGPP introduit plusieurs innovations supplémentaires, dont un renforcement de l'autorité du chef d'état-major des armées sur les autres chefs d'état-major. Un autre point a fait l'objet d'âpres discussions : le rôle de la Délégation générale pour l'armement (DGA), intouchable État dans l'État dont l'autonomie sera réduite par la mise en place d'un comité d'investissement auprès du ministre. La RGPP concerne la réorganisation du ministère de la Défense et du soutien aux forces opérationnelles, qui demeurent la raison d'être de l'appareil militaire. Dans quelques semaines, la publication du livre blanc que prépare la commission rassemblée autour du conseiller d'État Jean-Claude Mallet entraînera nécessairement d'autres évolutions, et surtout une baisse du nombre des unités opérationnelles. Les conclusions de la RGPP devront alors, sans aucun doute, être revues, et les rédacteurs du document notent à juste titre qu'il "conviendra d'apprécier l'impact de la réduction du format sur le volume du soutien". Pour les armées, c'est l'heure de la soupe à la grimace ! "
  16. Alskandre

    Les FREMM de la Marine Nationale

    Une bonne nouvelle ? Site Corlobé, 18/03/08 "Le groupe Omerin va câbler les frégates de la DCNS Le fabricant de câbles et gaines électriques Omerin, implanté à Ambert (Puy-de-Dôme), vient de signer avec la DCNS (ex-Direction des Constructions Navales) une commande de 5 millions d’euros pour le câblage de 18 frégates durant les 20 prochaines années. Remarque : A noter que ce marché semble concerner la totalité des frégates FREMM et non pas seulement la tranche ferme (8). Référence : Usine Nouvelle"
  17. Selon LePoint.fr, 14/03/08 "Il y aura trois sites distincts dans la future "base de défense" française aux Émirats arabes unis (EAU). Le site le plus important sera piloté par les marins (2/3 des effectifs), dans le port d'Abu Dhabi. L'armée de l'air basera en permanence des chasseurs Mirage 2000-5 sur la base d'Al Dahfra, où les EAU ont regroupé leurs propres Mirage 2000. Enfin, un petit centre de l'armée de terre (une trentaine de militaires) sera installé dans la banlieue d'Abu Dhabi."
  18. Selon le site LePoint.fr, 11/03/08 "Le hors-bord qui se dégonfle Le commando Hubert, l'élite des forces spéciales françaises, vient de recevoir un canot hors-bord inédit qui permet le débarquement d'un quad 6 x 6. La double coque du canot se dégonfle, permettant au véhicule de débarquer sur une plage sans se renverser." Quelqu'un en sait-il un peu plus sur cette info. ? Est-ce fiable ?
  19. LesEchos.fr, 06/03/08, "DCNS veut se développer dans le nucléaire civil" "Le groupe de construction navale militaire, détenu à 75% par l'Etat et à 25% par Thales, affiche des prises de commandes en baisse. Le résultat 2007 recule de 34% à 146 millions d'euros, en partie à cause d'une base de comparaison défavorable. Le groupe de construction navale militaire DCNS, qui a subi une érosion de son carnet de commandes en 2007 et fait face à "un environnement national incertain", veut se développer dans le nucléaire civil, les services et à l'international, ont annoncé jeudi ses dirigeants. Le groupe public a réalisé en 2007 un bénéfice net en baisse de 34%, à 146,1 millions d'euros, avec un effet négatif de 34 millions d'euros d'amortissement des écarts d'évaluation et d'acquisition ("goodwill") et une provision de 31 millions pour restructuration. Les prises de commandes atteignent 1,862 milliards contre 2,595 l'année précédente. Elles "n'ont pas bénéficié de grands projets" en 2007, a expliqué le directeur administratif et financier Jean des Courtis, lors d'une conférence de presse. Le carnet de commandes s'établissait à 8,328 milliards à la fin 2007, dont 23% à l'exportation. Il progresse légèrement grâce à un changement de périmètre du groupe, qui intègre entièrement Amaris et TNF après le rapprochement avec Thales. Le résultat d'exploitation, avant amortissement des écarts d'évaluation liés au programme "Convergence" de rapprochement avec Thales, recule à 203 millions, contre 213,5 millions l'année précédente. La marge d'exploitation perd 0,7 point à 7,2%. Le chiffre d'affaires a progressé de 4,2% à 2,821 milliards d'euros en 2007. DCNS anticipe une baisse de son chiffre d'affaires "entre 5 et 10%" en 2008 à près de 2,6 milliards, a annoncé son PDG Jean-Marie Poimboeuf, avec "un résultat d'exploitation aux alentours de 5,5%" du chiffre d'affaires. M. Poimboeuf a annoncé un "objectif de retour aux alentours de 7% dès 2010". Il table sur un carnet de commandes à 3 milliards en 2008, intégrant la perspective d'un deuxième porte-avions français, de la vente d'une frégate FREMM au Maroc et de corvettes Gowind à la Bulgarie. DCNS évolue "dans un environnement national incertain" à l'approche de la publication du Livre blanc sur la Défense, a souligné Bernard Planchais, directeur général délégué. "Compte tenu de notre activité à 75% pour l'Etat français, cela constitue un point de vigilance", a-t-il ajouté. Par conséquent, "notre développement passera par l'international et les nouvelles activités" dans les services et le nucléaire civil, a-t-il indiqué. Dans le nucléaire, des "opportunités de développement" pourraient "se concrétiser en 2008", a expliqué M. Planchais. DCNS n'a pas vocation à être maître d'oeuvre dans ce domaine ni à concurrencer Areva mais à apporter une valeur ajoutée spécifique, selon lui. DCNS compte aussi utiliser son savoir-faire dans la maintenance et l'exploitation des sites industriels et profiter de l'externalisation de ces fonctions au ministère de la Défense. A terme, cette diversification représentera "une potentialité de plusieurs centaines de millions d'euros par an", a indiqué M. Planchais. (Source AFP)"
  20. Franchement, vu le contexte budgétaire actuel, essayons déjà de nous concentrer sur l'achat de 80 (voire 120 ...) Tigre "classiques". Ce sera déjà très très bien :-[
  21. Tout à fait d'accord. Ne pas construire le PA 2 et les 6 Suffren serait une catastrophe. Ce jour-là, on pourra vraiement dire que la France n'est plus une puissance militaire (voire une puissance tout court) de rang mondial. Sans le PA 2, nous n'avons de permanence à la mer du groupe aéronavale, nous le savons déjà, hélas. Mais surtout, sans les 6 Suffren, nous n'avons même plus la garantie de pouvoir sortir le Charles de Gaulle lors de ses périodes de disponibilité ... En effet, il faudra choisir entre l'escorte de notre unique PA et l'escorte de nos SNLE ... A ce compte là, autant aller au bout de la logique budgétaire et faire de véritables économies, en décommissionnant le Charles de Gaulle, en revendant nos Rafales et en se dotant, a minima, d'une belle flotte de patrouilleurs côtiers ... A la limite, on pourrait même abandonner la dissuasion nucléaire française en proposant aux Britanniques (et donc aux Américains) un financement partiel de leurs SNLE contre l'engagement (sans garantie bien sûr) d'une extension de leur parapluie nucléaire à notre pays ... Alors là, oui, ce serait intelligent puisque l'on ferait de très belles économies ... Le problème est le suivant : il faut résorber nos déficits car notre endettement excessif entrave l'action et la puissance de notre Etat. Cependant, en réduisant ainsi nos capacités militaires nous risquons fort de perdre sur les deux tableaux : non seulement, ces quelques milliards économisés ne suffiront pas à nous sortir de la spirale de l'endettement (bien d'autres budgets devront être touchés), mais encore l'Etat réalisera lui-même ce qu'il tente maladroitement d'éviter en faisant des économies : son affaiblissement irrémédiable. Ce n'est donc pas sur les équipements structurants et dimmensionnant de notre défense militaire qu'il faut agir. C'est en effet un calcul court-termiste. Que ferons-nous, en effet, le jour où nous retrouverons des marges de manoeuvre financière ? Nous réinvestirons dans notre effort de défense ? Hélas, il sera trop tard ... Cela se joue sur des décennies ...
  22. Alskandre

    L’OTAN achète des camions Renault

    En effet, une participation à hauteur de 20% du capital du groupe Volvo.
  23. Pour les tranches suivantes, il faut savoir que si L'USAF décidait finalement d'opter pour Boeing, elle devrait justifier d'un surcoût de 2 milliards de $/an. C'est un argument de plus pour Airbus. LesEchos.fr, 3/03/08, "C'est le contrat du siècle que Northrop Grumman, associé à EADS, vient, à la surprise générale, de remporter. Vendredi, le ministère de la Défense américain a annoncé qu'il allait débourser près de 35 milliards de dollars (23 milliards d'euros) pour acquérir, sur plus de dix ans, jusqu'à 179 avions ravitailleurs auprès du tandem franco-américain. Cette victoire est d'autant plus importante qu'elle se fait au détriment de Boeing, fournisseur historique du Pentagone sur ce créneau. A terme, le renouvellement total d'une flotte vieillissante de plus de 500 de ces « tankers » pourrait générer plus de 100 milliards de dollars de commandes, soit près de 1,5 fois le chiffre d'affaires annuel (au taux de change actuel) de la maison mère d'Airbus. Déstabilisé par la parité euro-dollar et les déboires de ses programmes principaux - A350, A380 et A400M -, EADS marque avec ce contrat un coup décisif dans sa volonté stratégique d'équilibrer activités civile et militaire d'ici à 2020 (« Les Echos » du 17 décembre). Ce qui passe immanquablement par un changement de dimension industrielle aux Etats-Unis. Une terrible défaite « Northrop Grumman a clairement proposé la meilleure offre, a déclaré Sue Payton, en charge des acquisitions de l'armée de l'air américaine, mettant en avant les qualités supérieures de l'A330 face à son rival B767, sur le volet performances notamment. « Airbus a gagné la première tranche et pris un avantage décisif pour les tranches suivantes, confirme Richard Aboulafia, analyste auprès du cabinet d'études Teal Group. Il faudrait que le Congrès débloque un budget supplémentaire d'au moins 2 milliards de dollars par an pour justifier la commande d'un second type de ravitailleurs. C'est beaucoup d'argent. » A l'heure où la France et l'Allemagne sont touchées par des fermetures d'usines, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel n'ont évidemment pas caché leur satisfaction. Pour Boeing, la défaite est terrible. Au-delà du manque à gagner financier, le constructeur américain voit son principal concurrent dans le civil se renforcer dans le militaire en prenant pied sur un marché qui avait des allures de chasse-gardée. En 2001, il avait gagné un premier appel d'offres, mais la procédure a ensuite été cassée pour de graves irrégularités. A la suite des pressions du sénateur et aujourd'hui candidat républicain John McCain, le scandale avait provoqué la démission du PDG de l'époque, Phil Condit, et envoyé deux responsables en prison." "L'A330 triomphe, le B767 compromis L'A330 revendique 5 victoires commerciales d'affilée. Et la chaîne d'assemblage de son concurrent risque de souffrir de l'absence de nouveaux contrats. « La référence mondiale de nouvelle génération. » Pour Carlos Suarez, le directeur de la division avions de transports militaires d'EADS, la messe est dite : fort de son cinquième succès commercial d'affilée, l'A330 MRTT n'a pas d'équivalent en matière d'avions capables de ravitaillement en vol et de transport. Outre les Etats-Unis, l'appareil européen a été choisi par l'Australie, l'Arabie saoudite et les EAU. Londres l'a également sélectionné même si la complexité de la formule de location choisie n'a toujours pas permis de déboucher sur un contrat. En France, la prochaine loi de programmation militaire devrait logiquement consacrer des moyens à ce type d'appareils (des réflexions sur un financement innovant ont eu lieu). A l'inverse, l'avenir du 767 de Boeing dans sa version militaire semble compromise. La perte du contrat américain, à moins que le Pentagone n'opte pour une double source, « condamne sans doute » l'appareil, estime Richard Aboulafia, analyste chez Teal Group : « C'est un avion désormais orphelin. Dans la version militaire, il reste à livrer les 8 avions commandés par les japonais et les italiens, mais il y a peu de chances de gagner de nouveaux contrats. » Faute de nouveaux débouchés, les industriels japonais, qui fabriquent le fuselage, et italiens, l'empennage, risquent donc de souffrir. Un bien pour un mal Avec un carnet de commandes d'une cinquantaine d'appareils, soit deux années de production, Boeing pourrait à la limite estimer que la fermeture de la chaîne d'assemblage du 767 peut être un bien pour un mal. D'autant que, côté civil, celles des gros-porteurs (777, 787 ou encore 747) tournent à plein. Sauf que le 767 n'est pas le seul appareil du groupe américain qui souffre. L'avion de transport C17 ou le chasseur F15 sont vieillissants. « Les grands contrats de plates-formes sont rares et Boeing les gagne encore plus rarement... Que leur restera-t-il dans quinze-vingt ans à ce rythme ? » s'interroge Richard Aboulafia. Au contraire, Northrop Grumman signe son grand retour comme avionneur militaire d'envergure. Si toutes les options sont converties, le contrat « tanker » américain sera en effet le plus important programme militaire du Pentagone depuis 2001, date à laquelle Lockheed Martin a remporté le contrat du JSF, le futur avion de chasse, selon Bloomberg." DAVID BARROUX (AVEC ALAIN RUELLO)
  24. Site 20minutes.fr, 29/02/08, avec des extraits d’un article de Simon Jenkins paru dans The Sunday Times du 24 février 2008. "Dans cet article l’auteur explique que les coroners (le coroner est un magistrat Britannique qui doit lors d’un décès décider des circonstances de la mort et dire si elle était ou non naturelle) donnant leur verdict à propos de la mort des militaires tués en Irak ou en Afghanistan, entendent, incrédules, des histoires de soldats mal équipés trébuchant dans ce qui pourrait être une moderne Crimée. « On leur parle d’hélicoptères défectueux, de véhicules mal protégés, d’absence de gilets de protection et d’assistance médicale insuffisante. » Il met en relief le fait que les crédits de la défense sont axés vers des armements coûteux tels l’Eurofighter (vous avez dit Rafale ?), les nouveaux porte-avions (silence dans les rangs !) etc. Tout ce qu’il appelle les « pet-projects » qui permettent au gouvernement de ne pas paraître laxiste en matière de défense : « le gouvernement a en effet décidé de faire comme s’il était encore en train de combattre les Russes (et peut-être les Allemands). » Le résultat en est que les besoins de l’armée de terre, pas très spectaculaires mais urgents en hélicoptères de combat et transports de troupes sont ignorés. De même que les lance-grenades, les postes de radio, les gilets et les équipements de vision nocturne. Pour illustrer cet état de fait Simon parle d’un contact qu’il eut, au moment de l’embargo contre l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid, avec Armscor, fabricant d’armes Sud Africain qui se félicitait des sanctions : « elles ont obligé les chefs d’état-major à arrêter d’acheter des trucs impressionnants dont ils n’avaient nul besoin, comme des bateaux et des avions et les ont amenés à développer des choses utiles ». Et il fait remarquer que c’est alors que l’Afrique du Sud à produit le meilleur canon de 155 du monde -le G5- et les blindés les plus adaptés à la guerre hors front - les Ratel et Eland-…et les meilleures « desert boots ». Un autre aspect des choses est que tout débat tombe dans le chauvinisme avec une armée de terre qui devra attendre 2011 pour une nouvelle livraison de Lynx à 14 millions de livres pièce afin de ne pas acheter à l'étranger des Sikorsky disponibles dès 2008 à 6 millions. Encore une fois j’espère que cela ne rappelle rien aux Français. Nous finirons avec la « loi de kagan » selon laquelle si un ministre de la défense a le choix entre plus de soldats et un nouvel avion il choisira le deuxième qui ne parle pas, vit dans un hangar, est plus long à livrer et donc à payer et est soutenu par des lobbyistes plus nombreux. La fin est à traduire sans commentaires : «l’armée Britannique mène dans deux pays une guerre contre des forces dont l’équipement est primitif et qui n’ont jamais constitué une menace pour le pays. Et dans les deux cas elle la perd».
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