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tom24

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Tout ce qui a été posté par tom24

  1. Je me méfie un peu de la com officielle des irakiens qui exagèrent facilement leurs succès (quitte à être provocant, je dirai que à certains égards, Amaq est plus fiable). Mais bon, il est clair que depuis début janvier, les progrès sont très nets.
  2. Il semblerait quand même que les forces irakiennes viennent de conquérir plusieurs secteurs-clés - Karama, Intisar, Al-Quds, Wahda - et se rapprochent du Tigre. A confirmer cependant.
  3. Hello à tous, j'ai pioché sur France Soir ce récit de la bataille de Palmyre. Tout n'est peut-être pas exact, mais c'est cohérent. Bataille de Palmyre: un soldat du régime raconte la débâcle de l'armée syrienne face aux djihadistes de Daech L'organisation Etat islamique a repris, dimanche 11, la totalité de la ville de Palmyre, dans le centre de la Syrie. Une débâcle pour le régime syrien et pour son armée. Stéphane Mantoux, agrégé d'Histoire, spécialiste des questions de défense et observateur de référence du conflit irako-syrien, rapporte pour "FranceSoir", le témoignage d'un soldat loyaliste qui dévoile l'ampleur de la défaite. Le 12 décembre 2016, le lendemain de la chute de Palmyre aux mains de l'Etat islamique (EI), un récit de la bataille est mis en ligne sur la page Facebook Suleeman Shahin (Shahin= Faucon). Ce témoignage est probablement celui d'un combattant de la brigade al-Hamza des Tiger Forces, qui a participé à la bataille de Palmyre et a donc vécu de l'intérieur la déroute des forces du régime face à l'assaut des djihadistes. Il faut noter que si il a consigné ce témoignage, c'est sans doute car il n'envisageait pas de sortir vivant du combat, ce qui montre son caractère désespéré pour le régime. Il est resté en contact avec deux reporters syriens, qui l'ont probablement aidé à mettre en forme le texte: parmi eux, Eyad Alhosain, un correspondant de guerre bien connu qui suit depuis longtemps les forces du régime syrien, comme la milice Suqur al-Sahara, mais aussi les Tiger Forces à Alep, plus récemment. Ce témoignage est à prendre avec circonspection, mais il offre un aperçu unique de la chute de Palmyre vue du côté du régime, et confirme sur bien des points l'analyse que jen avais faite il y a quelques jours, tout en apportant des précisions supplémentaires ou des corrections utiles. Le récit commence le samedi 10 décembre, alors que l'EI est à l'offensive depuis déjà deux jours. L'auteur explique que les satellites russes indiquent une concentration de combattants du groupe djihadiste pour un assaut sur la cité ; l'aviation est trop occupée à frapper les positions autour des champs gaziers et pétroliers déjà pris par Daech aux alentours pour cibler ces concentrations. Les cercles noirs montrent les deux positions défensives principales du régime : les silos, à l'Est, et la montagne al-Tar au nord-ouest. L'étoile jaune est l'explosion du 1er VBIED le 10 décembre, qui provoque la déroute de presque tous les défenseurs (flèches noires). La flèche jaune montre l'attaque en même temps sur al-Tar. La ligne rouge et le cercle rouge montrent les positions défensives au soir du 10 décembre, la flèche rouge le rétablissement d'une défense vers les silos pendant la nuit. L'étoile bleue montre l'explosion du VBIED dans la nuit du 11 décembre, suivie par l'attaque par le nord, à al-Amiriyah, et la prise de la montagne (flèches bleues). Les forces du régime se replient vers le sud (flèches bleues) avant d'être encerclées (cercle bleu) et dégagées par les Mi-28 venus de Tiyas. L'auteur décrit les unités composant la défense à l'est de Palmyre, sur la route d'al-Sukhna, au niveau des silos: lesMilitary Intelligence Shield Forces (que j'avais indiquées comme présentes sur place), al-Badiya (que je croyais parti intégralement à Alep quelques jours avant l'attaque de l'EI, mais qui semble avoir laissé un contingent sur place), et d'autres milices: as-Saima, Zanubiya, Coeur de Syrie et les forces ash-Sheikh Souleyman, soit 1 200 hommes au total. Il y a aussi des éléments des 11ème et 18ème divisions (que j'avais mentionnées), avec 6 canons D-30 de 122 mm, 6 canons M-46 de 130 mm, 7 BM-21 Grad et 12 chars. Liwa Fatemiyoun a un contingent de 1.200 hommes sur place (confirmant les présomptions de mon article selon lesquels une subdivision de l'unité était bien présente), avec un abondant matériel. 150 hommes des Tiger Forces sont positionnés sur un point faible au sud-est. Remarquons qu'à ce moment-là du récit, on atteint déjà 3.150 hommes pour l'effectif de la garnison: autrement dit, il est quasiment certain que celle-ci était en supériorité numérique par rapport aux assaillants, contrairement aux dires de Moscou, repris par les forces du régime, qui ont tous indiqué le chiffre de 4.000 combattants de l'EI, ce qui semble très exagéré. Depuis la colline at-Tar, où se trouve un point d'observation, le régime aperçoit 2 véhicules et un char évoluer à 7 km à l'Est des positions défensives au niveau des silos. Des frappes aériennes détruisent les 2 véhicules, mais pas le char, qui s'avère être un VBIED chargé de 10 tonnes d'explosifs, capable de pulvériser tout ce qui se trouve dans un rayon de 400m. Le lance-missiles antichars Konkurs de la 18ème division, curieusement, ne tire pas sur le char, qui finit par être touché à 200m seulement des positions du régime. L'explosion est terrifiante: les survivants abandonnent alors leurs positions, les Afghans de la Fatemiyoun partant en déroute complète, bientôt suivis par lesMilitary Intelligence Shield Forces et la 18ème division. Seule la 11ème division se replie et se retranche pour préparer la défense de la ville, de même que les Tiger Forces (100 hommes) qui protègent l'aéroport militaire. Il faut noter que ce récit valorise l'action des Tiger Forces: ce n'est guère étonnant si l'auteur est lui-même un membre de l'unité, et il y a des précédents. Cela nous montre aussi l'hostilité sourde qui peut opposer l'armée régulière aux milices nées du conflit comme les Tiger Forces, qui peuvent cependant estimer leurs confrères réguliers comme le montre l'exemple ici de la 11ème division, et mépriser d'autres milices par ailleurs comme on le verra plus loin. Les djihadistes s'apprêtent alors à attaquer la montagne at-Tar, qui domine la ville de Palmyre au nord-ouest et qui est donc un point stratégique, surplombant la ville et la route principale qui la traverse. La montagne est défendue par 500 hommes (ce qui porterait le total des défenseurs à 3.650) des Tiger Forces: mais aux premiers signes de danger, la moitié d'entre eux abandonnent la position, prétextant ne pas avoir été payés depuis 5 mois (!). Il y a également deux positions tenues par la 18ème division. L'EI envoie normalement d'abord, selon l'auteur, des VBIED, avant de coller au plus près des forces du régime pour éviter les frappes aériennes. Ici, Daech fait tirer 4 technicalspour couvrir le mouvement de 2 chars : les défenseurs n'ont pas d'armes antichars pour en venir à bout. L'organisation salafiste pilonne simultanément les positions du régime avec des canons D-30 de 122 mm et des mortiers de 120 et 82 mm, ainsi que par des "canons de l'enfer". Les défenseurs ont bien 2 chars, mais les terroristes les mettent hors de combat par des tirs précis. La bataille dure toute la journée, la 18ème division finit par se replier vers l'ouest/sud-ouest et la base aérienne de Tiyas, mais les autres défenseurs tiennent bon. A 17h, les Russes font sauter un dépôt de munitions dans la ville de Palmyre, jetant la confusion et la panique parmi la population et les miliciens. A 18h00, la cité est déserte : seul le chef d'al-Badiya (le Major General Shaulat Hawali) parade dans sa Cadillac blindée avec 10 officiers, et un camion de gardes du corps, selon l'auteur -on retrouve le lieu commun du mépris envers une autre milice d'un service de renseignement concurrent qui n'est guère apprécié (al-Badia est tenu par le renseignement militaire, les Tiger Forces sont elles liées au renseignement de l'armée de l'air). Vers minuit, une centaine de combattants de la Fatemiyun et 70 hommes de la 18ème division reviennent dans la ville pour renforcer la défense, mais c'est bien peu. 40 hommes et 2 chars prennent position sur la route d'al-Sukhna. Le 11 décembre, à 1h du matin, un VBIED se fait sauter sur la position à l'est de Palmyre, détruisant les chars et tuant des défenseurs. 60 hommes des Tiger Forces viennent renforcer la position. Les défenseurs bloquent alors l'accès au quartier al-Amiriyah au nord de Palmyre. A 9h, l'Etat islamique lance une attaque simultanée par al-Amiriyah, au nord de Palmyre, et en dévalant de la montagne al-Tar au nord-ouest. D'après l'auteur, ils s'infiltrent dans al-Amiriyah en se déguisant en soldats du régime: c'est une possibilité, l'EI étant coutumier de ce genre de ruses lors de ses infiltrations tactiques. Ce faisant, les djihadistes prennent à revers les défenseurs du flanc est de Palmyre. La montagne al-Tar est emportée par 4 chars et 3 technicals, à 11h. Les forces du régime se replient alors sur la partie sud de la ville. 200 hommes des Tiger Forces couvrent la retraite avec 2 chars, 2 mitrailleuses et la Cadillac blindée réquisitionnée (encore une fois, on remarque que les Tiger Forces ont le beau rôle). Encerclés, les hommes du régime ont la chance d'avoir le général avec eux, qui entre en contact avec la base aérienne de Tiyas, laquelle dépêche 6 hélicoptères russes Mi-28 qui leur permettent de percer à travers les vergers au sud de Palmyre et de rejoindre leurs lignes. Que tirer de ce témoignage "au ras du sol", d'un combattant des Tiger Forces du régime syrien impliqué dans le désastre de Palmyre? D'abord, la supériorité aérienne ne joue pas: le régime et ses alliés russes ne peuvent stopper l'assaut de l'EI par l'action de l'aviation, on le voit bien, pour différentes raisons énumérées au fil du texte. Ce qui frappe aussi, c'est la déroute rapide d'une bonne partie de la garnison, pourtant assez nombreuse pour défendre la ville: comme en mai 2015 lors de la chute de Palmyre devant l'EI, une bonne partie des milices pro-régime se sont effondrées. Ici, l'explosion d'un premier VBIED, manifestement puissant, a comme souvent désorganisé la défense et provoqué la déroute des miliciens. On note aussi la mauvaise utilisation ou l'absence d'armes antichars comme les Konkurs qui auraient pu s'avérer précieux contre les chars, technicals ou VBIED de l'EI. Le récit est élogieux pour les Tiger Forces: on note toutefois qu'à al-Tar, la moitié d'entre eux ont abandonné leurs positions, ce qui n'est guère flatteur. La compétition qui existe avec les unités régulières et les autres milices nées durant le conflit montre combien le régime dépend pour sa survie de milices hybrides, à mi-chemin entre les groupes irréguliers et des formations régulières (les Tiger Forces sont parrainées par le renseignement de l'armée de l'air et alimentées par des officiers de l'armée, notamment des divisions d'élite comme la 4ème division blindée mais aussi la 11ème division, justement, ce qui peut expliquer le point de vue positif à son endroit), et qu'il contrôle plus ou moins. La fuite des Russes, qui partent après avoir fait exploser un dépôt de munitions (mais tout est loin d'avoir été détruit, comme le montrent les images du groupe terroriste après la chute de la ville...), n'a pas amélioré la situation des défenseurs. L'EI a su faire preuve d'un sens de la manœuvre qu'on a souvent observé lors des offensives de grand style, et d'une certaine habileté tactique (attaque de nuit sur la ligne de défense à l'est ; infiltration avec combattants déguisés ; utilisation des VBIED pour désorganiser considérablement les formations de miliciens). Ce récit confirme, s'il en était besoin, les capacités de l'organisation sur le plan militaire. Merci à B. Khabazan.
  4. Bonjour à tous, Je me pose des questions sur l'organisation militaire de Daesh. Y a t-il un commandement unique, centralisé qui décide la stratégie générale et alloue les moyens en fonction des besoins des différents secteurs ou bien chaque "front" agit-il de manière plus ou moins autonome avec les moyens dont il dispose, sans trop se soucier des autres fronts ? Enfin, on voit que Daesh est plutôt sur la défensive en ce moment et que sa situation géo-stratégique est très inconfortable. Quelle seraient ses meilleures options? Maintenir coute que coute un corridor avec la Turquie? Pratiquer une sorte de défense élastique en lâchant ses positions les plus avancées dans le centre irakien (Ramadi, voire Falloujah) ? donner la priorité à la Syrie en visant directement Damas où les djihadistes seraient déjà implantés?
  5. " Sans sa profondeur stratégique et son vivier de population (bien aider aussi par son climat qui a considérablement ralenti la progression allemande durant l'automne et qui l'a ensuite figé pendant l'hiver 41) elle aurait probablement subit le même sort que les pays ouest européen" Ajoute à ça la capacité de l'industrie soviétique à produire en quantités énormes chars, avions, canons... Ce que la Russie tsariste n'a pu faire en 14-18.
  6. une question comme ça : de damas ou de bagdad, quelle est la capitale qui peut tomber le plus vite?
  7. De mémoire, l'A-Stan, c'est 80/90 morts sur plus de dix ans, avec une accélération 2007-2012
  8. ton point de vue est optimiste, je ne le partage pas, mais tu as peut-être raison. Par contre, je souris un peu quand tu as l'air de dire que le body count est bidon pour les ricains en Af-Stan, mais que par contre pour nous, il veut vraiment dire quelque chose... j'aime pas l'autoflagellation mais tombons pas dans l'excès inverse.
  9. tu en es sûr? tu as des éléments concrets? Que sait-on vraiment de la résilience des djihadistes? De leur capacité à se régénérer? Cette guerre s'est construite sur un certain nombre d'hypothèses. L'une d'entre elles était que les djihadistes ne peuvent pas se fondre dans la population, que c'est une différence majeure avec l'Af-stan, que c'est un atout pour nous... Ce qui se passe à Gao montre que c'est en partie faux. restons modestes.
  10. D'après Wikipedia, l'Adrar des Ifoghas, c'est 250 000 km2. Il y aurait à la louche un millier de barbus à aller chercher, qui connaissent bien le terrain. En face, on peut mettre un GTIA + forces spéciales + les tchadiens = 5 à 6 000 hommes. Du costaud mais avec un appui aérien inférieur en qualité et en quantité à ce que nous "offraient" les ricains en Af-Stan (pas de A-10, pas de drones armés, des Tigre en faible nombre). Il faudra donc être bien renseigné. Les mecs du MLNA iront-ils donner leurs cousins d'Ansar Dine ou leurs beaux-frères djihadistes (il y a eu pas mal d'unions, paraît-il) pour les beaux yeux de l'armée française qui traîne dans ses bagages l'armée de Bamako? J'y crois moyen. mais ça peut-être la clé du conflit.
  11. N’ayant pas de boule de cristal pour prédire l’évolution du conflit, j’essaie de lister les facteurs positifs qui peuvent jouer en notre faveur, et ceux qui jouent en notre défaveur. Je liste plus de facteurs négatifs, mais tous ne se valent pas. Facteurs positifs : 1.Des adversaires peu nombreux et qui n’auront jamais les moyens de grandes opérations. 2. Des adversaires qui a priori ne bénéficient pas du soutien de la population. Ils ne peuvent se fondre en elle, s’appuyer sur elle pour se renseigner. Une situation très différente de celle de l’Af-Stan. Bon cela reste à vérifier mais c’est peut-être notre atout numéro un. 3. Le Mali pour schématiser, c’est du désert au nord, la savane et la steppe au sud. Le terrain n’est pas si favorable que ça à la guérilla. Facteurs négatifs : 1. L’étendue des distances 2. Le sanctuaire du Sahel (ira-t-on bombarder une colonne qui fuit en Algérie ?) 3. Une armée malienne qui paraît faible, des contingents étrangers de valeur inégale. 4. Nos moyens en renseignement et aéro-mobilité peuvent s’avérer insuffisants sur le moyen terme. 5. Les risques politiques: conflits, exactions, pillages. Maliens du nord vs maliens du sud, noirs vs touaregs, noirs vs arabes, modérés vs islamistes, militaires vs civils. 6. Le facteur temps jamais favorable à une démocratie (pression de l’opinion publique pour des résultats rapides, coût de la guerre…).
  12. il y a sur le site opex360 un article intéressant sur la bataille de diabali. Que peut-on en déduire sur le mode opératoire des méchants, sous réserve de l'exactitude des informations. 1. une capacité à manoeuvrer, à se coordonner, à monter une opération impliquant 400 hommes combinant force d'attaque et force d'appui. 2. Dès lors qu'ils ne peuvent planquer leurs pick-ups, ils ne peuvent tenir une ville. Peut-être que la donne sera différentes dans des villes plus grandes où ils ont plus de soutien dans la population mais en attendant, ils décrochent parce qu'on casse leur mobilité. 3. Leurs moyens anti-aériens sont a priori basiques. Ils n'ont pas pu s'opposer aux Gazelle. 4. Enfin, le plus étonnant: la troupe "djihadiste" était bigarrée: des touaregs, des noirs, des francophones, des anglophones, et même des femmes. L'article précise que leur commandant était un ancien officier malien qui avait commandé dans le passé la garnison de diabali.
  13. Les Djihadistes ne sont pas fous. Ils savent qu'en combat frontal, ils n'ont aucune chance. Et ils ne pensent pas pouvoir tenir les villes très longtemps, j'ai l'impression. Ils reculent, s'éparpillent, se dispersent, etc. C'est la tactique vieille comme le monde du faible contre le fort. Ils prennent des coups aussi par l'aviation. Je m'interroge à ce stade sur ce qui leur reste en motivation, cohésion, et sur leur capacité à se "régénérer". Que peuvent-ils espérer en renforts des quatre coins du Sahel? Des mercenaires soudanais? Et ont-ils les moyens d'acquérir des Sam-7 ou des AT Kornet, qui seraient autrement plus dangereux pour nous que les quelques blindés pris à l'armée malienne?
  14. Que dit Meunier de si extravagant : - Que FH a expliqué pendant des mois qu’on n’interviendrait pas au sol, que la Françafrique c’est terminé, etc. Bref, les islamistes ont eu carte blanche pour se préparer. Ils ont eu l’initiative. - De cette attitude, découle logiquement un dispositif sur place trop faible, la veille de l’attaque. Et on a eu de la casse. Il aurait fallu mettre en place plus de matériel en pré-positionnement, un plot aérien directement basé à Bamako, un ou deux Tigre. La prévention, ça marche pas toujours mais il aurait fallu la tenter. C’est déjà du passé me direz-vous. Le problème est que ce manque d’anticipation, de prévention débouche sur une sur-réaction qui me laisse vraiment perplexe. Peut-on vraiment sécuriser, pacifier un pays de plus d’un million de km2 avec quelques milliers d’hommes ? Peut-on espérer "gagner" la guerre asymétrique qui s’annonce? Et quand on sera parti, l’armée malienne prendra le relais ? Les américains ont échoué à la former et elle n’avance en ce moment (lentement) que parce qu’on est derrière son dos. Les contingents africains ? ils ne sont pas chez eux et leur valeur est inégale. Et je ne parle même pas des risques d’exactions, règlements de compte, pillages, vols, etc.
  15. L'opinion de Meunier est semble t-il très minoritaire sur ce forum et ailleurs. Moi je la partage.
  16. Tu as peur d'un Mali-stan? Je rappelle qu'avant leur attaque, les islamistes contrôlaient déjà les deux tiers du pays. Qu'ils prennent deux ou trois ville de plus ne change pas la donne géopolitique au Sahel. Il est surtout primordial de tenir la capitale. Crois-tu que les ricains sont prêts de lâcher Kaboul?
  17. Ca se discute. Contrôler Bamako (son aéroport), regrouper et évacuer nos ressortissants et mener des raids aériens sur les colonnes islamistes, ca aurait pu suffire dans un premier temps. On a souvent fait comme ça en Afrique. Maintenant, on livre la bataille de Falludjah à Diabali et Konna. Qui connaît ces bleds dans le monde?
  18. tom24

    Frappes aériennes sur le Mali

    La présence du pylône peut aussi signifier une GBU 12 ou 49 au point latéral avant, ce qui permettrait d'augmenter de 50% la capacité du 2000D avec ses deux GBU en ventral. Les aviateurs testent peut-être une nouvelle configuration.
  19. tom24

    Frappes aériennes sur le Mali

    Tout à fait d'accord avec cette analyse.
  20. une gazelle pour le combat de jour, c'est quand même léger, vulnérable, fragile. J'ai lu que les Gazelle canon engageaient leurs cibles à 1000-1200m max environ. A cette distance, elles prennent bcp de risques de se faire toucher, je trouve.
  21. On n'a pas beaucoup d'infos sur le degré de coopération entre l'OTAN et les rebelles. Il me semble que toute offensive d'envergure de ces derniers devrait être appuyée par "l'artillerie volante" des M2000, F16, Tornados, etc. Façon Blitzkrieg. On va me dire qu'il est difficile à 6000 m de distinguer un pick-up rebelle d'un 4x4 des pro-k. mais pourquoi pas essaimer des JTAC au sein des unités rebelles?
  22. Bonsoir à tous, je me pose 3/4 questions: - d'après les photos, les gazelle viviane ont opéré en conf lourde (2x2 Hot). De quelle autonomie disposent-elles alors au départ du BPC? 1h30? - Pourraient-elles être équipées du SIT ALAT (en expérimentation au 3ème RHC, il y quelques mois)? - A quelles distance des côtes, se situe le BPC quand il "lâche" les hélicos? 15km, 30km, 80km... ? Dispose t-il d'une ou plusieurs frégates de protection? Merci de vos réponses.
  23. D'après JM Tanguy, les 2000D n'emportent plus en Lybie qu'un seul magic 2 en bout d'aile. Il parle d'un problème d'usure des "IRdômes" (il veut dire radômes, je pense).
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