
Thomas
Members-
Compteur de contenus
578 -
Inscription
-
Dernière visite
jamais
Tout ce qui a été posté par Thomas
-
Soucis d'accès sur le forum
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Remarques et idées
Ca pète la nouvelle déco ! =) -
Hélicoptères de transport lourds. HTH et autres projets.
Thomas a répondu à un(e) sujet de Berkut dans Hélicoptères militaires
J'ai pu lire l'article du Point de matin, c'est un article de Guisnel. Ca dit : -que les Allemands en voudraient 80 et les Français 30, -que ce serait plutôt typé tactique "combat" car exigence visiblement de blindage des zones vitales + détecteurs alertes et leurres ; que l'appareil doit combler le trou capacitaire perçu en Afghanistan où les Français se font balader en CH-47 ; que le HTH devra monter haut et bien supporter les températures élevées, -que Eurocopter discuterait avec Boeing, -que le Halo aurait laissé ses essayeurs français "perplexes" : "difficile à moderniser", "résiste pas bien au crash", "rotors à revoir complétement". Voilà ! -
@Pascal Au sujet du ralentissement des livraisons, la lecture du hors série de DSI est assez inquiétante. Visiblement, en l'état actuel de la LPM, le budget ne permettrait que des cadences inférieures à 10 avions/an en 2013 et 2014, contre 14 en 2008. Ce qui reviendrait à une production artisanale avec des coûts en hausse. Si le contrat EAU est signé, ça permettrait au moins de maintenir une cadence correcte. Autre info : la chaîne de chez Dassault a été dimensionnée pour un prod maxi de 33 Rafale/an. Y a encore de la marge pour de futurs éventuels contrats :lol:
-
Selon les Echos de ce matin, Paris aurait donné son accord aux EAU pour cofinancer le développement du M88 9 tonnes. Ce qui ferait un peu mois de 250 millions sur 3 ans, à diviser par deux pour obtenir la part française. Donc environ 120 millions à débourser qui n'étaient pas prévus dans la LPM, selon l'article. Mais on peut penser que si la commande EAU se concrétise, ça permettra de faire tourner la chaîne correctement, et donc d'éviter de voir le prix unitaire grimper, ce qui risque d'arriver sans contrat export...
-
Apparemment, d'après le DSI et un article d'Air et Cosmos plus ancien, le "H4T" des aviateurs remplaceraient les Puma SAR et les Fennec.
-
C'est ce que je me disais aussi. Selon DSI, l'Alat en voudrait 100, la Marine 50 et l'armée de l'air 30. Sachant que : -l'Alat aime bien les patins, -la marine préfère les trains à roue, -c'est l'armée de l'air qui veut la capacité 8 passagers. Les négociations vont être serrées. Mais après, si ça diverge trop, peut-être que deux appareils seraient jouables : EC145 pour l'Alat (100) et Panther "NG" pour Marine et AA (80). C'est sans doute moins bien qu'un parc unique de 180 machines pour le MCO, mais c'est sans doute aussi mieux que la situation actuelle avec les multiples hélicos à remplacer (Alouette + Lynx + Dauphin + Gazelle + Fennec + Puma Air)
-
[Le monde de l'ALAT] Aviation Légère de l'Armée de Terre.
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Non, malheureusement. -
De toute façon, avec les contrats qui comprennent ou non de la maintenance, des rechanges, de la formation... , pour des versions pas forcément identiques, ça devient dur d'avoir une idée précise du coût unitaire. Un ordre de grandeur, oui, mais un coût précis... Par exemple, les 5 Caracal du plan de relance, c'est 220 millions d'euros, ce qui fait un coût unitaire plus élevé que les précédents (autour de 35 je crois). Ca peut être l'inflation ou d'autres choses...
-
Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il me semble en effet avoir lu (sur le forum ?) que la MU90 avait une capacité "hard kill". Eurotorp s'en vante en tout cas. Mais apparemment ça ne concerne pas toutes les MU90. "A specific MU90 Hard Kill version antitorpedo torpedo has also been developped." http://www.eurotorp.com/html/ps042.htm -
La Géographie pour les nuls ou la géographie sert à faire la guerre
Thomas a répondu à un(e) sujet de Fusilier dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Cette fois c'est chez Guisnel http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-06-08/renseignement-quand-les-militaires-et-les-espions-utilisent-google/1648/0/350700 Il n'y a pas si longtemps, les agents secrets français de la DGSE, qui étaient allés négocier la restitution d'un otage enlevé en Somalie, avaient utilisé les cartes de Google Maps et les photos de Google Earth pour localiser ses ravisseurs. Mais aujourd'hui, habitué des applications qui tuent la concurrence (killing apps), Google fait encore plus fort. La société américaine est sans doute en train de réinventer la géographie avec un outil invraisemblable, Google Map Maker . Attention ! Ici, il ne s'agit pas du tout d'aller batifoler sur une carte, ou de chercher le restau du coin. Il s'agit bien plus intelligemment de "fabriquer" une carte, d'y insérer des routes, des immeubles, des stades ou des hôpitaux, des changements de limites territoriales et à terme de l'information quasi cadastrale. Chaque internaute s'y colle, Google traite ces informations, le tout se retrouvant ensuite dument installé sur Google Earth et/ou Google maps, qui viennent de s'enrichir d'informations détaillées sur 60 pays. Comme le signale la dernière livraison de la lettre confidentielle Intelligence on Line (site payant), le chantier n'en est qu'à ses débuts, mais les militaires avertis s'y intéressent déjà de très près. Pour eux, une information géographique ne vaut que si elle est exacte et validée. Or, ce travail exige un temps et des moyens considérables. Dans des zones difficilement accessibles, ou mal cartographiées, voire interdites, il est quasiment impossible d'effectuer des mises à jour permanentes. Il est également difficile de nourrir une base de données avec des informations aussi importantes que de la toponymie exacte, la nature des sols ou des paysages, les zones inondables. Or, c'est exactement ce que propose Google Map Maker, confie Thierry Rousselin, de la société Géo212 , société créée en 2004 par cet ingénieur géologue passé d'abord par la télédétection puis par la géographie militaire au sein de la DGA (Délégation générale pour l'armement) : "Au début, en juin 2008, le projet n'a pas quitté les Google Labs . Ils avaient bien vu qu'ils avaient un problème pour créer des cartes concernant des zones mal couvertes par des sociétés comme Navteq ou Teleatlas , dont ils achètent les fonds de cartes. La mise à jour aurait coûté cher, et serait demeurée sans modèle économique." C'est peu connu, mais le mouvement des logiciels libres possède son pendant dans l'information géographique, avec des projets collaboratifs comme OpenStreetMaps , qui possède son antenne française . D'après Thierry Rousselin, dont la société vient de rendre un rapport confidentiel sur ce sujet au ministère de la Défense, les militaires ont tout intérêt à utiliser ces cartographies collaboratives, souvent informées par des professionnels oeuvrant à titre bénévole, et par de vrais amateurs qui proposent photos, itinéraires ou autres. Google Map Maker reprend les recettes qui ont fait le succès de l'entreprise : pas de jargon, et un contrôle qualité qui ne dit pas son nom, passant par la "modération" entre internautes. Les tests réalisés par des Français ont révélé que chaque fois ou presque qu'une information est ajoutée dans Google Maps Maker, un mail arrive demandant des détails supplémentaires. Du travail bien fait... Au confluent du militantisme, du business, du renseignement et du militaire, le mouvement VGI (Volonteer Geographic Information) surfe sur cette vague, et avait rassemblé ses principaux animateurs en décembre 2007, pour une grande conférence , organisée par Michaël Goodchild , du département de géographie de l'université de Californie à Santa Barbara. Tout ce qui se fait de plus brillant dans le monde scientifico-militaire américain était présent. Etrange ? Mais non, tout s'explique... Intelligence On Line rapporte qu'en janvier dernier, lors de la conférence Digital Geographic Information Europe 2009 , l'un des cadres de l'agence de renseignement géographique américaine, la NGA (National Geospatial Intelligence Agency) , Jack Hild, avait indiqué que son agence souhaitait acquérir une base cartographique mondiale "précise et à jour". Et si, tout simplement, il s'agissait des systèmes géographiques de Google, implémentés chaque jour, et gratuitement, par des internautes généreux ? Simple hypothèse, bien sûr... -
La France et ses programmes UAV/UCAV
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
http://www.lesechos.fr/info/aero/reuters_00155081-eads-propose-45-drones-a-trois-pays-pour-2-9-milliards-d-euros.htm EADS propose 45 drones à trois pays pour 2,9 milliards d'euros PARIS (Reuters) - EADS a annoncé lundi avoir présenté une offre engageante de 2,9 milliards d'euros à la France, l'Allemagne et l'Espagne en vue de leur fournir 45 drones (avions sans pilote) de nouvelle génération à partir de 2015 ou 2016. La France, l'Allemagne et l'Espagne avaient mandaté le groupe européen d'aéronautique et de défense en 2007 pour étudier le développement d'un appareil piloté par ordinateur capable d'assurer des missions de surveillance, de reconnaissance et d'identification de cibles. "Nous sommes absolument déterminés à réussir le programme 'Advanced UAV' (Unmanned aerial vehicle, ndlr)", a déclaré Bernhard Gerwert, directeur général de Military Air Systems, une division de la branche défense et sécurité d'EADS, au cours d'une conférence de presse. "Nous avons transmis une offre engageante le 15 mai aux nations impliquées dans ce projet et espérons signer un contrat courant 2010", a-t-il ajouté. Le dirigeant a expliqué que l'offre d'EADS totalisait 1,5 milliard d'euros de développement et 1,4 milliard pour la production de 15 "systèmes" - un drone étant vendu avec les stations sol et des équipements - comprenant chacun trois drones. Les drones font l'objet d'une vive confrontation entre industriels européens face à la raréfaction des projets d'envergure en matière de défense. La plupart des pays européens ne souhaitent pas financer seuls leur propre drone mais éprouvent des difficultés à s'accorder sur des spécificités et des missions communes. -
[Le monde de l'ALAT] Aviation Légère de l'Armée de Terre.
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Selon le dernier Air et Cosmos, 57 Puma (44 Alat et 13 Air) vont être rénovés aux normes OACI, sur les 122 en parc. Un appareil rénové par mois à compter du printemps 2010. -
Pour ceux qui veulent lire à la source, c'est ici http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r1720.asp VBM et VBMR, c'est la même chose ou pas ? Je pense que oui mais la formulation dans le passsage du rapport cité est un peu ambigue...
-
Dans les Echos, interview de Marc Ventre, DGA de Safran, chargé du secteur "propulsion" : "Les Emirats ont souhaité qu'on leur fasse une proposition sur un moteur de 9 tonnes, ce que l'on a fait. Ils ont exprimé un certain nombre d'autres souhaits, mais ils n'ont pas tranché sur le moteur. Si les emirats optaient pour un moteur plus puissant, nous serions capables de le livrer dans des délais compatibles avec leur souhait de recevoir les avions en 2013. Le Koweït n'a rien exprimé de spécifique à ce jour." dit-il
-
Entretien des Floréal "215 millions d'euros. C'est le montant cumulé des marchés que vient d'attribuer le Service de soutien de la flotte (SSF). D'une durée de trois à cinq ans, ils concernent l'entretien d'une soixantaine de bateaux de la Marine nationale basés à Brest et outre-mer. Il s'agit des navires non armés ou faiblement armés. Ces marchés sont ouverts à la concurrence depuis 2005. (...) En faisant jouer la concurrence, la Marine espère réduire ses dépenses d'entretien. L'objectif semble atteint. En moyenne, le Service de soutien de la flotte constate une réduction des coûts de 20 % par rapport aux contrats passés en 2005. (...) Le gros lot échappe à DCNS. Il s'agissait du maintien en condition opérationnelle des six frégates de surveillance du type Floréal. Cinq d'entre elles sont basées outre-mer, une autre à Toulon. Ce contrat d'un montant de 68,7 millions d'euros est remporté par la Compagnie nationale de navigation (CNN)." Source Ouest France http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-La-Marine-renouvelle-ses-contrats-d-entretien-_loc-933659_actu.Htm La FS Ventôse se fait opérer de la tourelle http://www.defense.gouv.fr/marine/base/breves/une_nouvelle_tourelle_pour_le_ventose
-
Voilà qui précise le dernier article de Mer et Marine http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Le-Commandant-L-Herminier-va-etre-reclasse-_loc-929628_actu.Htm Le Commandant L'Herminier va être reclassé Hier, l'aviso de 80 mètres est rentré à son port d'attache. Le bâtiment de lutte anti-sous-marine devrait y être partiellement désarmé et reclassé en patrouilleur de haute mer. « C'est tellement rare que le pont se lève que je suis venu voir ça. » Hier matin, à 10 h 30, comme François Fortin, quelques dizaines de curieux étaient venus assister à l'entrée dans l'arsenal de l'aviso Commandant L'Herminier. Sous les vivats des quelques spectateurs, le navire de 80 mètres est passé, remorqué en marche arrière, sous le tablier mobile du pont de Recouvrance. Le bâtiment est de retour à son port d'attache pour des travaux mécaniques essentiels. En revenant de mission, l'aviso a, en effet, cassé un vilebrequin. Une panne qui nécessite la mise en cale sèche du navire pendant plusieurs mois. Le bâtiment devrait être à nouveau opérationnel le 1er septembre. Désarmement partiel Pour la Force d'action navale, c'est aussi l'occasion de mettre en application la nouvelle organisation de la flotte de surface. « Depuis janvier 2009, les avisos sont reclassés en patrouilleur de haute mer », explique Loïc Marrassé, officier de communication de l'État-major de la Force d'action navale. Pour la Marine nationale, l'objectif est de faire des économies puisque les petites frégates pourront ainsi prendre la place des patrouilleurs P 400, dont le désarmement est entamé. L'opération de reclassement s'annonce cependant des plus légères. Les neufs avisos de type A 69 vont simplement perdre leur armement de lutte anti-sous-marine. Au cours de son escale à Brest, le Commandant L'Herminier débarquera ainsi ses missiles anti-navires Exocet, ses torpilles et ses leurres. « C'est une opération qui ne coûte presque rien, poursuit le chargé de communication de l'État-major. Nous n'entreprenons aucune modification structurelle des navires. On se contente de débarquer les munitions. » Missions modifiées Partiellement désarmés, les avisos gardent toutefois leur artillerie : tourelle, canons et mitrailleuses. « Les avisos pourront avoir de nouvelles missions, poursuit le porte-parole de l'État-Major. Ils pourront notamment intervenir pour des missions de contrôle de pêche ou de lutte contre les trafics. » Le reclassement devrait s'accompagner d'une légère baisse d'effectif à bord. Actuellement, les avisos embarquent 90 membres d'équipage. La Force d'action navale souligne toutefois que ces nouveaux patrouilleurs resteront des navires de combat qui pourront être employés dans les zones de crise. « Contrairement à ceux de Toulon, les cinq bateaux basés à Brest garderont leur sonar de coque pour pouvoir être déployé en soutien à la Fost (N.D.L.R. : force océanique stratégique) », poursuit Loïc Marrassé. Signe représentatif de leur maintien parmi les forces de combat, les avisos ne verront pas leur dénomination modifiée. Ils garderont un préfixe en « F », synonyme de frégate et non pas le « P » de patrouilleur. Romain LE JEUNE. Ouest-France La lettre F maintenue, c'est un peu comme les FLF classées en premier rang...
-
Le "coupable" de quoi ? Des retards de l'A400M ? :lol: Sérieusement, tu me prêtes des intentions que je n’ai pas. Il ne s'agit pas de désigner des coupables quant à l'état de la flotte âgée de Transall. Je faisais juste part de mon étonnement quant aux 45 % de missions "CMT" donnés par l’article de DSI, qui indique par ailleurs que les aviateurs cherchent désormais à faire baisser ce chiffre en ayant recours à des avions plus "classiques" et moins "tactiques". Ca se fera ou pas, on verra à l’avenir. Mais ça peut être effectivement une solution complémentaire à d’autres pour préserver un peu le potentiel limité des Transall restant en attendant l'A400M, non ? Et ce ne serait pas forcément la plus coûteuse.
- 733 réponses
-
- A400M
- C-130 HErcules
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Peut-être que DSI écrit des conneries effectivement. Mais je les reprends texto pour qu'elles soient clairement exposées. Les 15 % concernent "Instruction/Entraînement". Un officier dit : "Nous avons droit à un aéronef par jour pour l'entraînement de nos personnels. Nous souhaitons sanctuariser cet avion destiné aux entraînements, parce que maintenir le savoir-faire passe avant tout le reste". Après, sans doute qu'il y a aussi une part d'entraînement dans les 45 %, comme tu le dis. Je ne sais pas si c'est l'essentiel ou pas, je n'en ai aucune idée. Mais ce que je trouve intéressant, c'est qu'il a été plusieurs fois souligné dans le fil A400M que le potentiel des Transall avait été trop utilisé par des missions de transport stratégique et que visiblement il y a aussi une part de potentiel bouffé par des missions logistiques en métropole pour lesquelles les aviateurs considèrent que d'autres avions feraient très bien l'affaire.
- 733 réponses
-
- A400M
- C-130 HErcules
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Y a pas de certitude acquise, mais de l'étonnement. La formation et l'entraînement, c'est 15 %, comme écrit plus haut. Concrètement, selon l'article, ça veut dire un avion disponible pour la formation sur les 12 de l'escadron (Touraine), en tenant compte du volant immobilisé pour maintenance. La dispo moyenne, Opex comprises, est de 3,8 Transall en 2008. Pour les missions logistiques (45 %), elles s'appellent en réalité CMT (centre multimodal du transport). La logistique pure et le transport représentent 2/3 de ces 45 %. "Pour 2009, la volonté est de limiter au maximum les missions purement logistiques qui pourraient être faites par des avions classiques, au profit des missions tactiques, des Opex et de l'entraînement", écrit DSI. Le tiers restant des missions CMT, c'est par exemple du largage de parachutistes, pour lequel il serait envisagé d'avoir davantage recours aux Casa afin d'alléger la charge des Transall. Quand je parle de journalistes trimballés en Transall, c'est parce que j'ai eu l'occasion de discuter il y a un an et demi à peu près avec un journaliste parisien qui suivait Sarkozy et le gouvernement et qui me racontait qu'il faisait quasiment tous les voyages en province en Transall. J'y ai repensé en lisant l'article. Mais ça concerne aussi les Casa. Voir http://www.defense.gouv.fr/defense/content/download/145611/1259900/file/GAP09%20english%20version.pdf , page 8 sur 10.
- 733 réponses
-
- A400M
- C-130 HErcules
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Non, ce n'est pas plus explicite. J'ai lu ce papier aussi, aujourd'hui. Je le conseille, il est très intéressant et donne pas mal la parole aux opérationnels. Apparemment, le CEMA privilégie le recours à des appareils stratégiques pour faire face aux retards A400M, tandis que le CEMAA pense plutôt à des solutions tactiques... O0 Parmi ces dernières : prolongation de 10 Transall par grandes visites ; achat de 6 à 10 Casa (modèle non précisé) ; rapatriement de C235 outre Mer en métropole ; acquisition ou location de C130J neufs ; acquisition ou location de C130 et Casa saoudiens... Un truc qui m'a beaucoup étonné, c'est la répartition d'emploi des C160. 40 % en opex, 15% en formation, 45% en missions logistiques et de transport en métropole (transports de pièces et de personnes d'un point à un autre). Je trouve ça assez dingue. Pour livrer du fret urgent d'une base à l'autre, est-ce qu'un A320 reconfiguré freighter (Airbus le fait) ne pourrait pas suffire ? Pour balader des journalistes et des membres de cabinets ministériels d'un endroit à l'autre lors de vistes gouvernementales en province, est-ce qu'un Airbus ou un ATR ne pourraient pas convenir ? ces 45 % me paraissent énormes... Et visiblement, aux opérationnels aussi, puisque l'idée est de les limiter cette année...
- 733 réponses
-
- A400M
- C-130 HErcules
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Marché mondial ,futures acquisitions et ventes d'hélicoptères militaires
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Site Eurocopter pour le marché http://www.armedscout.com/index/index.asp -
Ben oui, y a des OPV low cost à l'achat et faibles coûts de maintenance à sortir, c'est sûr. Ce serait l'idéal. Seulement, il faut le temps de les construire, et surtout, surtout, il faut le temps que l'Etat se décide à passer commande, ce qui ne semble pas être pour tout de suite... En attendant, les pirates sont là et peut-être qu'on use contre eux des frégates qui auraient tant à faire ailleurs... M'enfin, si je pose la question de l'utilité de la prolongation des vieilleries dispendieuses en réduisant leur armemement, c'est avant tout par effet de mode. Je ne fais que suivre l'état major (Jeanne d'arc pendant des années, puis A69 aujourd'hui) ;)
-
J'avais pensé au Bougainville au début aussi. Mais effectivement il n'a pas de hangar et des capacité hélico limitées par rapport à la Jeanne. Et en plus, il commence à être bien désossé. Ecouter le reportage audio sur Corlobé : http://www.corlobe.tk/article13326.html Dans le contexte actuel, je vois pas du tout la Marine réclamer un investissement pour remettre en service et adapter un navire désarmé. L'option "usons jusqu'à ce que mort s'ensuive en tirant au maximum les coûts vers le bas deux navires en bout de course" dont l'un est promis au désarmement me paraît plus jouable. Pas forcément réaliste, mais plus jouable. Pour la propulsion, y a pas des pièces disponibles sur la frégate Duquesne ? Peut-être même qu'en se limitant à des vitesses lentes, la Jeanne peut tourner sur deux chaudières et récupérer si nécessaire des pièces sur les deux autres. Du cannibalisme interne en quelque sorte.... :lol:
-
@Arka Oui, c'est tout le problème. Voir notamment l'article de Mer et Marine sur le dernier arrêt technique de la Jeanne d'Arc http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=105467 On peut y lire ça Entretenir un bateau comme la Jeanne d'Arc n'est pas une mince affaire. La « vielle dame », dotée d'une propulsion à vapeur, a fêté cette année ses 43 ans de service : « C'est un challenge. Il y a notamment la difficulté des rechanges. Il faut soit trouver un remplacement, soit réparer, soit fonctionner en mode dégradé. Quelques cas difficiles concernent des vannes bien spécifiques, datant des années 50 ou 60. Il y a également le problème des compétences dans le secteur de la vapeur qui se font de plus en plus rares. Comme il n'y a plus de bateaux de ce type là, il faut parfois jongler avec les ressources humaines », souligne Cyrille le Montagner. Pour certaines pièces, qui ne sont plus produites par les constructeurs et dont les stocks ont été épuisés, la marine puise au profit de DCNS dans sa flotte de navires désarmés. C'est le cas notamment du croiseur Colbert et des frégates Duquesne et Duguay Trouin, où des prélèvements ont été réalisés ces dernières années dans les compartiments machines. « Jusqu'à présent, nous sommes toujours parvenu à réparer », se félicite le directeur de projet, qui doit également gérer d'autres risques d'obsolescence : « En dehors de la propulsion, le domaine armes/équipements est également sensible car on trouve à bord de vieilles technologies, avec des cartes d'ancienne génération et pas de microprocesseurs ». Et ça Malgré son grand âge, la Jeanne se montre robuste. Au bassin, le navire arborait encore fièrement, cet été, les superbes lignes de sa coque, dérivées de celles du Colbert : « Ce n'est pas une première jeunesse mais la structure est en bon état. Nos anciens qui l'on construite ont pris les marges nécessaires pour que le bateau résiste dans le temps. C'est un navire solide. Nous avons fait des ouvertures dans la coque et nous avons remarqué que celle-ci était en très bon état, même en dehors des zones blindées ». Pour Cyrille le Montagner, la longévité de la Jeanne d'Arc tient non seulement à son entretien mais aussi à la manière dont elle est utilisée. « Une façon de préserver ce bateau c'est la conduite. les marins l'exploitent avec beaucoup de précautions ». Partant de là, une solution "idéale" serait de la remotorisée avec deux diesel de récup, mais ce serait long, compliqué, donc onéreux et irréaliste, voire pas faisable du tout. L'idée d'enlever les armements et autres mesures du même genre, c'est juste pour limiter au maximum les coûts si jamais elle peut tenir encore un peu et servir à l'anti-piraterie. Apparemment, ses machines supportent mieux les climats chauds. Utilisées à vitesses lentes et sans à coups, elles peuvent tenir peut-être le coup quelques temps, avec de la récup et des bidouilles (qui ont des limites bien sûr, aussi bien dans le temps que pour la sécurité de l'équipage). Et puis il ne s'agit pas de lui faire faire un tour du monde en cinq ou six mois, mais des missions plus courtes entrecoupées d'escales dans des bases françaises (Abu Dhabi, Réunion, Djibouti). Par exemple 5 fois 45 jours/an à 5 noeuds de moyenne, avec le Georges Leygues pas trop loin pour piquer des "sprints" si nécessaire (je sais pas si cette frégate peu encore le faire...). Peut-être qu'elle tiendrait un an, peut-être deux ou trois... Pas la peine de s'acharner ensuite quand ça lâche, puisque son retrait était prévu.
-
Quelqu’un sait quel est l’avenir de la frégate Georges-Leygues après le désarmement de la Jeanne d’Arc, prévu dans un an ? Va-t-elle accompagner les élèves embarqués sur BPC ? Parce que s’il est prévu de la désarmer, on pourrait envisager de lui faire subir un sort à la A69 – P69 en attendant les OPV « frégates anti-piraterie » qui ne sont pas pour tout de suite (alors que les pirates sont là maintenant). On retire la rampe Crotale (remplacée par un lanceur Simbad), on retire les tubes torpilles, on retire les rampes Exocet, on désarme le sonar de coque, on enlève le sonar tracté et on le remplace par un système de mise à l’eau d’embarcation rapide. On ne garde que le 100 mm, les F2 et une paire de 12,7. Le hangar étant dimensionné pour 2 Lynx, il pourra embarquer deux hélicos de surveillance et d’intervention anti-pirates, Alouette/Panther. Partant de là, et vu l’importance des hélicos pour la lutte anti-pirates, pourquoi ne pas prolonger de deux à trois ans la vie de la Jeanne d’Arc plutôt que d’allonger avec elle la liste des navires en attente de démantèlement (Bougainville, Jules Verne, Loire, P400…) Je sais c’est une vieillerie qui coûte horriblement cher à entretenir et il est temps de la désarmer… Mais… Là aussi on limite les coûts au maximum, on enlève les Exocet, et même les 2 X 100 mm et leurs conduites de tir. On remplace ça par 2 F2 de 20 mm (un dispo sur chacun des P400 qui commencent à être désarmés) ou des 12,7 et un lanceur Simbad. On la base à Abu Dhabi et on limite les coûts d’entretien de l’appareil propulsif en limitant la vitesse max à 10-12 nœuds. L’idée n’étant pas qu’elle aille vite, mais au contraire qu’elle prenne tout son temps pour faire des aller-retour Abu-Dhabi – Réunion, en étirant le transit au large des côtes africaines au maximum de ses capacités d’autonomie. Elle embarque 6 hélicos légers (Alouette, Gazelle récupérées sur le parc de l’école de l’Alat où les EC120 arrivent) qui font de la surveillance pendant tout le trajet. Son PC, son bloc opératoire et ses capacités d’hébergement pourraient être utiles. Pendant qu’elle se hâte lentement, sa conserve Georges-Leygues « orbite » autour d’elle un peu plus vite, dans un rayon de 150-200 nautiques. La « solution » n’a rien d’idéal évidemment. Mais comme dit plus haut, les frégates anti-pirates ne sont pas pour tout de suite et les avisos n’ont pas de capacité hélico. De plus, ce serait vraiment transitoire, l’affaire de deux ou trois ans (en attendant que ça se calme ou que le programme OPV soit lancé ou que d’autres nations prennent le relais avec des moyens adéquats). Et si on veut limiter encore plus les coûts, il y a peut-être aussi des solutions diplomatiques à chercher : embarquer des hélicos d’autres pays européens sur Jeanne et Georges, faire payer une partie du maintien en service de la Jeanne d’Arc à des pays européens qui ne participent pas « physiquement » à l’opération Atalante…