
Thomas
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http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=109342 "Le sous-marin nucléaire d'attaque Saphir a récemment fait relâche à Fujaïrah, aux Emirats Arabes Unis. Particularité de cette escale : Il s'agissait de la première du genre à être réalisée en autonomie complète, sans le soutien d'un navire de surface. Après cette pose, le SNA a repris sa patrouille dans la région."
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"les grincheux, les pisses-froid, les aigris, les pessimistes, les dubitatifs, les inquièts, les négatifs, les râleurs" Rajoutons y "Dindons" et "Pigeons" si ce que tu apposais dans un autre message sur le coût de 11 Fremm = les 17 prévues au départ se confirme... Y a plus qu'à espérer que les Grecs sauvent la mise de la Marine... Tout ce qui est prévu arrivera en temps et en heure, la main au feu ? Le plan de relance et la commande du BPC 3 montrent que LPM et LBDSN, tout actés et réglés qu'ils soient, peuvent être bousculés. Ca peut aller vite, dans un sens ou dans l'autre. Et pour ne pas jouer les pisse-froid ou les aigris, disons qu'en ce moment le balancier est plutôt dans le bon sens, à condition de ne pas se tromper sur les commandes.
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Marine : Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d'Arc ?
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
J'ai oublié de vous dire que j'ai vu passer il y a une semaine à peu près un article du Figaro (je crois) qui disait que la commande du BPC 3 serait notifiée en juin. Mais bon, dans cet article, BPC devenait "bâtiment de projection et de combat"... -
La question, s'agissant d'un éventuel appareil Bronco ou autre de surveillance/reconnaissance/escorte/liaison/COIN/CAS léger (ça fait déjà pas mal de missions, avec peut-être en plus la possibilité de l'embarquer sur BPC) qui pour moi devrait être mis en oeuvre par l'Alat plutôt que par l'AdA, ne serait-elle pas plutôt : "Combien ça coûte par rapport à un Tigre ou à un futur hélico léger de remplacement des Gazelle" ? Là, on a autonomie et vitesse de croisières plus importantes, capacité d'emport plus importante pour des armements identiques, coûts de MCO pas forcément plus élevés que ceux d'un hélico moderne. L'hélico fait du bruit aussi et il n'est pas capable non plus de délivrer de la BGL. Au final, lui aussi ne fait "QUE" ça, voire un peu moins, et pourtant personne ne reproche au Tigre de coûter cher pour ne faire "QUE" ça. Après, hélico et turboprop ont des avantages et des inconvénients dont il faut discuter. Mais si on prend le cas des Gazelle en Afghanistan, peut-être qu'un turboprop STOL avec quelques équipements de détection adaptés ferait aussi bien à leur place ou à leurs côtés.
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Je crois que la frégate Forbin a été officiellement prise en charge et placée sous la responsabilité de la Marine en décembre effectivement, mais ce n'est pas encore l'admission au service actif. Pour ça, il faut encore quelques tests et l'habituelle traversée de longue durée pour vérification des capacités normalement.
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A propos du nouveau modèle : Il serait basé sur le OV-10D "The OV-10D night observation system (NOS) featured a unique night observation and target marking system that included forward-looking infrared (FLIR) and laser designator/ranger. With uprated 1040 SHP turboprop engines and fiberglass propellers, NOS provided greater range, improved performance and greater survivability." http://www.boeing.com/history/bna/ov10.htm +autonomie accrue à 6,2 heures avec réservoirs externes +plafond de 30000 pieds +détecteur de missiles et contremesures +blindage pour cockpit et compartiment arrière +nouveau FLIR et désignateur dans le nez +capacité2 X 12,7 sous les ailes et 1 X 30 mm sous fuselage +capacité jusqu'à 16 (!!!) Hellfire Source : Inside the Air Force
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+ les futurs OPV "rustiques et hauturiers" que l'on aura en grand nombre pour couvrir toutes nos ZEE et lutter contre piraterie, narco-trafic et tutti quanti. Enfin, espérons-le...
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Aéronautique navale : la composante hélico
Thomas a répondu à un(e) sujet de Rescator dans Hélicoptères militaires
Oui, c'est officiel, mais ça pose plein de questions : -C'est pour qui ? Alat ? Alat + Marine ? -4 tonnes, ça correspond à quoi sur le marché ? Et pourquoi 4 tonnes, pour quelles missions ? -On va faire durer Gazelle et Alouette jusqu'à 2018 et au-delà (puisque les 188 appareils n'arriveront pas d'un coup) ? -Pourquoi 188 ? -pourquoi 2018 ? -Comment pouvait-on être aussi précis en 2008 pour fixer à 188 et pas 170 ou 210 le nombre d'hélicos de 4 tonnes devant arriver en ligne à partir de dans 10 ans ? -Est-ce que c'est judicieux de tout miser sur un hélico ou une famille d'hélico pour en remplacer plusieurs ? -C'est quoi l'exemple d'une "famille" ? Ecureuil et ses dérivés ou quelque chose de plus large, genre on double l'emport d'une version à l'autre ? Bref, c'est un des passages officiels de la LPM que j'ai trouvé parmi les plus imprécis, comme si on avait voulu dire : "On n'oublie pas qu'il va falloir y penser, mais pour le moment, on n'en sait trop rien...". -
Aéronautique navale : la composante hélico
Thomas a répondu à un(e) sujet de Rescator dans Hélicoptères militaires
Que les hélicos et leurs missions soient interchangeables, ça m'étonnerait. L'avantage, je le vois surtout : -peut-être à l'achat, une commande conjointe Alat-Marine d'un appareil de base unique pouvant faire baisser le coût unitaire. -sur le MCO ensuite, avec une motorisation et une avionique a priori identique. -
Aéronautique navale : la composante hélico
Thomas a répondu à un(e) sujet de Rescator dans Hélicoptères militaires
Les Alouette sont bien, mais elles ont quel âge pour celles en service dans la Marine ? Pas loin de 30 ans, non ? A priori, il faudra songer à les remplacer en même temps que les dernières Gazelle (pour lesquelles, dans un DSI je crois, le commandant du 1er RHC disait qu'un successeur hélico léger de reconnaissance était souhaité en complément du Tigre, qui n'est pas fait pour orbiter au dessus d'une zone à surveiller, mais plutôt pour frapper vite, fort et dégager ensuite, si j'ai bien compris l'article). Un hélico unique serait pas mal pour remplacer Gazelle et Alouette. Ca coûterait cher de développer un EC-130 ou 135 à roues pour la Marine ? -
Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non, ça n'a pas l'air beaucoup plus gros. Mais comme MBDA annonce sur son site travailler sur un mix Mistral + canon, peut-être que des mesures conservatoires ont été prises pour accueillir une arme hypothétique de ce type, sans doute plus grosse et plus lourde. -
Ah tiens, possiblement une bonne nouvelle pour DCNS (et peut-être pour le coût unitaire des Fremm françaises) : La Grèce intéréssée par 6 frégates Fremm, 15 Super Puma ATHENES, 22 janvier (Reuters) - La Grèce va entamer des discussions avec la France en vue de l'achat de six frégates Fremm et de 15 Super Puma et devrait aussi passer commande de nouveaux avions de chasse cette année, a déclaré jeudi le ministre de la Défense. "Le feu vert a été donné pour procéder aux négociations entre la Grèce et la France", a dit Vangelis Meimarakis à des journalistes. http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLM75319420090122 Par contre, selon la Tribune, DCNS serait mal barré pour les Fremm proposées à l'Algérie, où les Anglais et les Allemands auraient pris de l'avance.
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J'ai du mal à piger. Qu'il y ait des pénalités et/ou une augmentation du coût unitaire en cas de réduction de programme, d'accord. Mais que l'enveloppe globale ne diminue pas du tout, ça semble vraiment surprenant. Ca voudrait dire que les mesures d'économies annoncées ne génèrent aucune économie. Donc on (le contribuable) paie aussi cher pour avoir une marine plus faible ??? J'ai franchement du mal à y croire. Ensuite, si on considère que les économies viendront plus tard, sur le MCO et la réduction globale des effectifs du fait du raccourcissement de la classe Fremm, ben... y avait qu'à en commander 17 quand même quitte à en avoir 5 plus faiblement armées (16 Aster 15 ou Mica VL, 4 Exocet un sonar de coque et basta) pour mettre les FLF à la ferraille ou les vendre d'occase, voire conférer aux FLF un rôle de patrouilleur basique en réduisant au passage leur armement et diminuer d'autant la future classe d'OPV. (Désolé, ça fait "yakafaukon", mais si l'info est juste, elle est "abracadabrantesque")
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Dans un message de Philippe : "Pour la marine nationale, le programme Fremm compte en autorisation d’engagement 2,3 milliards d’euros et un crédit de paiement de 489,7 millions d’euros (soit environ une Fremm). L’état major de la marine regrettant de devoir payer onze Fremm au prix de seize, au lieu d’en acheter seize pour revendre à l’export les cinq de trop." http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11175.msg358209#msg358209 Si c'est vraiment comme ça, 11 FREMM au prix de 16, c'est à se taper la tête contre les murs >:( C'est vraiment possible ? Rassurez-moi, please !
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Thales, de son côté, vante (c'est de bonne guerre) une "highly effective capability" en anti-missile, dans la brochure VT1 qui se trouve ici : http://www.thalesgroup.com/docfile/dyn/12345678LANGCCCCDDDDEEEEEEEEEE01:3757664C2D57644E391C6A2B201A7D23:PG9565363600AAAAAAAAAAAAAAAAA154
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Philippe, tu fais bien de ne pas oser pour l'Aster 30, c'est totalement impertinent :lol: Personnellement, je sens bien venir une solution Crotale VL en silos (histoire de soutenir Thales et de ne pas trop modifier les conduites de tir) + Tetral sur le hangar. Mise à niveau des moyens de com, NH90 et éventuellement petit drone. Plus éventuellement encore, Exocet Block 3. Et pis c'est tout. Pour le sonar de coque, j'aimerais bien et ça me paraitraît être un minimum d'autodéfense pour une navire comme les FLF, mais il faudrait sans doute une crise éco terrible et un plan de relance... n°13...
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No comment sur le 4e paragraphe... =| Sarkozy défend les restructurations dans la défense et plaide pour la réforme 20 janvier 2009 Agence France Presse Nicolas Sarkozy a défendu mardi en Seine-et-Marne la réforme de la carte militaire, qui prévoit la suppression de 54.000 postes civils et militaires d'ici 2015, répétant qu'il n'y avait "pas d'autre stratégie possible" que la réforme. Les restructurations dans la défense "c'est pas une lubie", a déclaré M. Sarkozy lors d'une table ronde à Provins, qui s'inquiète du déménagement des 900 hommes du 2e régiment de hussards, basés dans la commune voisine de Sourdun, pour Haguenau (Bas-Rhin) à la mi-2009. "La vérité, c'est que tout le monde sait bien, à gauche comme à droite, qu'il fallait revoir la carte militaire de notre pays (...) qui peut me dire que cette situation pouvait perdurer : dispersion de moyens, dispersion d'argent, dispersion d'efficacité", a-t-il poursuivi. "Il y avait des régiments français en charge de s'assurer que nous ne serions pas envahis par l'Italie", a raillé le chef de l'Etat. "On voulait pas l'armée italienne, on a eu Carla", a-t-il poursuivi, "mais enfin c'est quand même plus agréable, notamment pour moi". Dans un long plaidoyer, Nicolas Sarkozy a dénoncé le refus d'une partie des 330 fonctionnaires du Service d'études sur les transports, les routes et leurs aménagements (Setra) de Bagneux (Hauts-de-Seine) de s'installer à Sourdun pour compenser le départ des militaires. "Ils ont tort, parce que ce transfert il se fera. Et je suis désolé (...) c'est une opportunité de travailler dans un cadre pareil", a estimé le président. "Dès que je veux changer quelque chose, toutes les forces du conservatisme se mobilisent pour l'empêcher. J'étais préparé à ça, j'écoute mais je n'en tiens pas compte", a-t-il lâché. "On va essayer non pas de vous compenser, on va essayer de faire mieux, la crise, c'est une opportunité pour en sortir plus fort", a lancé Nicolas Sarkozy au maire de Sourdun, Eric Torpier, qui s'inquiétait du "grand traumatisme" subi par sa commune avec la fermeture de sa caserne. "C'est la qualité des projets qui nous intéresse", a répondu le chef de l'Etat au président du conseil général de Seine-et-Marne, Vincent Eblé (PS), qui a jugé "insuffisante" l'enveloppe de 10 millions d'euros promise par l'Etat pour accompagner le départ du régiment. "Ca se fait pas au poids. +Elle veut un rôti de combien la petite dame ?+ C'est pas ça", a-t-il dénoncé. Pour amortir le choc de la réforme de la carte militaire, qui se traduit par la suppression de 54.000 emplois civils et militaires et la fermeture de 83 sites, le gouvernement a promis de débloquer une enveloppe de 320 millions d'euros d'ici 2015. Comme dans toutes ses cérémonies de voeux, Nicolas Sarkozy a plus largement défendu "le mouvement" face à la crise, s'attribuant pêle-mêle les effets bénéfiques de la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public, de l'interdiction de fumer dans les lieux publics et de la baisse des victimes de la route lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. "Sur la ligne, sur la volonté, sur la volonté d'aller de l'avant, on n'a pas d'états d'âme parce qu'il n'y a pas d'autre stratégie", a-t-il insisté. "On peut se tromper (mais) il n'y a pas de stratégie alternative", a conclu M. Sarkozy.
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Marché mondial ,futures acquisitions et ventes d'hélicoptères militaires
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=210071 Eurocopter attend moins de commandes en 2009 à cause de la crise PARIS, 20 jan 2009 (AFP) Le constructeur franco-germano-espagnol d'hélicoptères Eurocopter s'attend à moins de commandes en 2009 dans un contexte rendu imprévisible par la crise, a déclaré mardi son PDG, Lutz Bertling, lors de ses voeux à la presse. Eurocopter espère engranger "environ 450 commandes" en 2009 contre 715 en 2008 et des livraisons de l'ordre de celles de l'an passé (588 en 2008). "Jusqu'à présent, l'impact de la crise a été très limité pour Eurocopter" mais "nous avons eu des annulations", de l'ordre d'une trentaine, a dit M. Bertling. Concernant la situation en 2009, "il est très dur de prévoir ce qui va se passer". La crise ne devrait pas avoir d'impact majeur sur les commandes militaires et gouvernementales --plus de 70% du carnet de commandes--. Mais, en revanche, il y aura "des annulations ou des reports" de commandes sur le segment commercial, a prévu M. Bertling. -
Je sais Philippe, mais j'avoue que l'idée d'un PA Amiral Philippe tout court me plaît davantage. Il faudrait sérieusement envisager aussi de baptiser les futures FREDA Air-Défense.net 1 et Air-Défense.net 2 :lol: Pour les FLF, je parle pas d'une suite sonar complète. Mais un petit sonar de coque, un tout petit-petit-pas-cher, avec une toute petite-petite revalorisation AA de rien du tout, et puis en complément, des tout petits-petits Tetral à la place des minuscules Simbad sur nos futurs PR/BCR. Non ? Bon allez, j'arrête ma fixette ;)
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Accidentologie de toutes les voilures tournantes militaires du Monde
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Crash au Gabon: le dernier corps retrouvé, les Cougar cloués au sol 19 janvier 2009 Agence France Presse Huit morts, un blessé léger et un rescapé indemne: le bilan du crash d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon est devenu définitif lundi après la découverte du corps d'un dernier soldat français porté disparu, tandis que les 17 autres Cougar de l'armée de terre étaient cloués au sol. Dès dimanche, des plongeurs d'une société privée et de la marine nationale avaient remonté à la surface les dépouilles de cinq autres soldats portés disparus après l'accident survenu samedi soir, à une cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises. De la même manière, la compagnie pétrolière Total et ses sous-traitants se sont mobilisés lundi aux côtés de la marine nationale pour localiser et récupérer le dernier corps, celui d'un militaire des forces spéciales, issu du 13e Régiment de dragons parachutistes de Dieuze (Moselle). "Il a été retrouvé à proximité de l'épave de l'hélicoptère et récupéré grâce à un robot sous-marin de la compagnie Bourbon", a expliqué l'état-major des armées à Paris. Comme la veille, des plongeurs de Sigma, une autre société du secteur pétrolier, étaient aux côtés de ceux de la marine nationale pour le remonter et le hisser à bord de La Foudre. C'est du pont de ce bâtiment qu'avait décollé samedi à 20H08 locales (19H08 GMT) le Cougar qui s'était abîmé quelques instants plus tard dans l'océan où il gît désormais par 37 mètres de fond. Les opérations de secours achevées, l'heure est aux enquêtes judiciaire et technique dont les premiers résultats sont attendus avec d'autant plus d'impatience qu'ils détermineront le sort des 17 Cougar immobilisés. L'objectif immédiat, a expliqué le colonel Benoît Royal, chef du service de communication de l'armée de terre, est de déterminer si l'incident est "susceptible de se reproduire ou pas, et exige ou non des modifications techniques" sur ces hélicoptères. Appareil relativement récent, avec une moyenne d'âge de 16 ans, une quinzaine d'année de moins que les 95 vénérables Puma qui constituent encore l'essentiel du parc d'hélicoptères de transport de l'armée de terre, le Cougar n'avait jamais connu d'accident majeur jusqu'à présent. Comme il est de règle en pareil cas, l'enquête technique a été confiée au Bureau enquêtes accidents défense - Air (BEAD-Air). "Nous avions sur place un spécialiste hélicoptères qui a représenté le BEAD dès les début de l'événement", explique son directeur, le général Yves Arnaud. "Il sera rejoint très rapidement, sans doute dès mardi, par l'équipe complète d'enquêteurs composée de deux officiers du BEAD Air accompagnés de deux experts de l'Aviation légère de l'armée de terre", à laquelle appartenaient l'appareil accidenté, a-t-il précisé. Dans cette enquête, le "relevage" du Cougar accidenté pourrait être d'un grand secours pour déterminer les "causes environnementales, techniques ou humaines" de l'accident, a souligné le général Arnaud qui n'exclut pour l'heure aucune hypothèse. Cette opération délicate qui devrait être conduite dans les tout prochains jours est attendue avec impatience aussi par le procureur aux armées de Paris, Jacques Baillet, qui se trouvait fortuitement au Gabon lorsque l'accident est survenu. Le Cougar étant "dépourvu d'enregistreurs de bord", les boîtes noires, "seul l'examen de l'aéronef qui semble être tombé brutalement à la mer nous permettra de mieux comprendre ce qui a pu se passer", a expliqué le magistrat qui n'écarte lui aussi "aucune piste". -
:lol: Reste quand même que dans la configuration décrite, si le PR est sur les arrières parce que le GAN a filé au maxi pendant 15 heures, il est peut-être dans la bulle de détection, mais pas forcément dans celle de protection, alors qu'il est lui-même très limité en auto-défense. C'est pour ça que je me disais qu'une petite FLF revalorisée dans le coin, sait-on jamais... M'enfin bon, il semble que ce ne soit pas autour de cet argument que je puisse construite ma lettre de lobbying "Revaloriser les FLF dans le cadre du plan de relance n°2" à Hervé Morin :lol: Je resortirai le topic dans quelques temps pour vous soumettre une autre idée ;)
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Merci pour les explications Pascal. Notamment la remarque sur les "instants figés" qui est judicieuse. Mais il faut quand même des rendez-vous régulier entre le PA et son escorte et le PR/BCR, ce qui réduit un peu le potentiel vitesse maxi, même si j'imagine qu'il est hautement improbable de voir un GAN soutenir 27 noeuds sur 3 ou 4 jours d'affilée. Mais en situation de guerre haute intensité, le PR/BCR n'est -il pas le maillon faible du GAN (genre l'ennemi contraint le GAN à une avance rapide pour isoler le PR sur les arrières et en faire sa cible) ? Parce que ça doit quand même être problématique de détacher un escorteur pour le PR qui sera forcément un escorteur de moins pour le PA.
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Je ressors mon topic favori =) Car j'ai quelques questions à poser, concernant le GAN et l'insertion possible des FLF en son sein. Un GAN dispose d'un ravitailleur PR ou BCR. Le PA et son escorte de premier rang peuvent filer à 27 noeuds. Pas la FLF eventuellement déployée dans le GAN, comme Pascal l'a expliqué plusieurs fois pour montrer les limites de ces bâtiments. Seulement, le PR/BCR ne peut pas soutenir ce rythme non plus. La vitesse maxi des Meuse et autres est de 19 noeuds. Donc, si pour une raison X ou Y, le pire étant une menace imminente, le PA doit filer au maxi, comment ça se passe dans le GAN ? On abandonne le PR derrière, au risque d'en faire un cible "secondaire-de-premier-choix" ? On détache une FASM/FREMM auprès du PR, en prenant le risque de dépouiller la protection du PA ? On détache une FLF auprès du PR, puisqu'elle non plus ne peut pas suivre le rythme du PA (mais je pensais que le rôle de la FLF était d'agir au loin du GAN, pour faire de la veille/éclairage. si c'est le cas, ça compliquerait naturellement la manoeuvre) ? Les sous entendus de mes questions étant, vous l'aurez compris, que si la FLF a/aura en cas de déploiement au sein du GAN un rôle de protection du PR/BCR, une revalorisation aurait plus d'intérêt que si on les confine dans un rôle de super patrouilleur isolé hors GAN.
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Accidentologie de toutes les voilures tournantes militaires du Monde
Thomas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Crash d'hélicoptère au Gabon: un soldat succombe à ses blessures 18 janvier 2009 10:03 Agence France Presse L'un des deux soldats blessés samedi soir dans le crash d'un hélicoptère militaire français au large du Gabon est décédé dimanche matin dans un hôpital de Libreville, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à Paris. Le bilan, toujours provisoire, s'établit ainsi à deux morts, un blessé léger qui sera rapatrié dans la journée à Paris, un rescapé indemne et six disparus, a précisé le lieutenant-colonel François-Marie Gougeon, de l'état-major. Sur les dix militaires qui se trouvaient à bord de l'appareil, quatre appartenaient au détachement de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) basé à Libreville. Parmi eux figurent les deux soldats décédés, le blessé léger et l'un des disparus. L'autre unité frappée par cet accident, le 13e Régiment de dragons parachutistes de Dieuze (Moselle), compte cinq disparus dans ses rangs ainsi que le soldat retrouvé indemne, tous commandos des forces spéciales. Les recherches se poursuivaient au large des côtes gabonaises pour tenter de retrouver les six disparus tandis que des plongeurs devaient tenter dans la matinée de localiser l'épave de l'appareil qui gît par 35 mètres de fonds, a précisé le lieutenant-colonel Gougeon. L'hélicoptère, un Cougar, avait décollé à 20H08 locales (19H08 GMT) du pont de La Foudre, un bâtiment de la marine nationale française qui croisait à une cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises lors d'un exercice militaire franco-gabonais. Il s'était abîmé en mer quelques instants après son décollage, au large de Nyonié, une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud). Le ministre de la Défense Hervé Morin est attendu de son côté dans la matinée de dimanche à Libreville. Outre La Foudre et ses embarcations légères, deux hélicoptères - un Fennec et un autre Cougar - participent aux recherches, épaulés par trois navires de la compagnie pétrolière Total, très présente au Gabon. -
Batellerie et engin & moyens de débarquement
Thomas a répondu à un(e) sujet de Fusilier dans Divers marine
Y a un papier dans Libé qui parle de ça justement : "...Les difficultés de l’entreprise étaient connues. La veille de son suicide, une perquisition au domicile et au bureau du PDG avait été effectuée. Quinze jours plus tôt, le chantier Gamelin - 120 salariés sur deux sites, La Rochelle et Saint-Malo - avait été placé en redressement judiciaire. Dans l’entourage de Joël Gamelin, dans les milieux du nautisme, à l’hôtel de ville, les questions s’accumulent. Comment une entreprise avec ce potentiel a-t-elle pu passer à côté du dispositif de médiation du crédit, créé précisément pour aider les PME à passer les trous d’air ? Comment un patron reconnu par ses pairs, admiré pour son savoir-faire, a-t-il pu lâcher prise, en silence, après vingt ans d’activité. «On mesure mal la solitude des personnes comme Joël, à la tête de petites entreprises», se désole cet ami très proche, qui s’en veut «de n’avoir rien vu». Est-ce la faute des banquiers ? Certains évoquent publiquement leur lâchage. Une fin de non-recevoir à une demande de crédit présentée en novembre pour financer une vedette. Le chantier Gamelin a un pool de trois banques : le Crédit maritime, le Crédit agricole et la Banque Tarneaud. Chacune devait financer une vedette. Celles-ci sont fabriquées par le chantier Gamelin pour le compte de CLM, une filiale de Gamelin, qui les loue pour assurer notamment les liaisons avec les îles du littoral. Les deux premières ont été financées par le Crédit maritime. Mais pour la troisième, le Crédit agricole et la Banque Tarneaud, devant le passif des chantiers (environ 2 millions d’euros), se désistent à nouveau. Une réunion s’est tenue au siège de la Banque de France, à La Rochelle, le 26 novembre, à l’initiative de Joël Gamelin, en grande difficulté de trésorerie et avec les banques créancières. Avec le recul, Marilyne Simoné, présente à la table, s’interroge : «Pourquoi n’a-t-on pas évoqué la possibilité de faire appel au médiateur du crédit ?» Lorsque les pouvoirs publics ont décidé, en octobre, de venir au secours des banques - avec un plan à 360 milliards d’euros -, celles-ci se sont engagées en contrepartie à soutenir les entreprises dans la crise et à maintenir leur concours. Sur le terrain, un médiateur - en l’occurrence, le directeur départemental de la Banque de France - réunit chaque mois les acteurs locaux pour surveiller les refus de crédits. Or, selon nos informations, il n’a pas été dit un mot de ce dispositif à propos de Gamelin. Autre couac, personne, à cette réunion, n’a demandé explicitement l’intervention d’Oseo, la structure publique qui sécurise les crédits en apportant sa garantie aux banques. Alain Pochon, président du Crédit maritime, la banque des coopératives maritimes, explique qu’«il aurait fallu que les trois banques réunies dans le pool soient d’accord», ce qui n’était pas le cas. Le comble, c’est qu’Oseo, cette solution que personne n’a envisagée à l’automne, est celle qui se met en place aujourd’hui. Un proche ajoute : «Joël Gamelin n’était pas quelqu’un à demander des faveurs ou encore moins à pleurer des concours bancaires.»..." http://www.liberation.fr/economie/0101312328-coule-par-les-fonds