Skw

Aussi ! Mais cela vise également toutes les institutions privées, notamment financières, qui, sur commande ou non du pouvoir politique, auraient trouvé un intérêt à traiter avec Wagner.

J'imagine que le but est notamment de pouvoir menacer l'ensemble des institutions financières qui compteraient travailler avec Wagner. Ce n'est pas un hasard si c'est le U.S. Treasury Department - certes, en lien avec le White House National Security Council - qui déclare l'organisation comme criminelle.

La Porte de Brandebourg a bien son quadrige. On décore comme on peut.

Je ne suis pas tout à fait cette lecture. Si l'intention était seulement de lâcher des armes, il y a longtemps qu'elles auraient été envoyées. Or, à l'Ouest, on semble avoir recherché depuis le début un certain équilibre des forces. Puisque le Kremlin ayant décidé de passer depuis quelques mois à une phase beaucoup plus massive du conflit et un effort de guerre d'un autre ordre, les pays occidentaux se montrent prêts à monter fortement le curseur en matière d'aide à l'Ukraine. Autrement dit, c'est de la diplomatie implicite. Le Kremlin a/avait toute latitude de trouver une porte de sortie pour ce conflit. Poutine, ou du moins ses successeurs, ne pourront pas raisonnablement affirmer sur la scène internationale que c'est l'Otan qui aura fait tomber le pouvoir russe. Si jamais cela devait advenir. Le pouvoir russe se sera cassé les dents en continuant son agression sur l'Ukraine.

Par ailleurs, à la lecture de l'article, l'acquisition des Fremm italiennes semble s'éloigner un peu plus... du moins à moyen terme. De même pour les F-15EX.

Et la veille satellitaire... davantage encore.

Pourquoi cette crainte ? Le sigle signifierait-il Nouveau Gouffre Financier ?

Je ne suis pas sûr que le terme "consultations" apparaissant dans le message de Manuel soit le bon. Sans doute un problème de traduction. J'imagine qu'Olaf Scholz aurait aimé être tenu au courant, comme il en va souvent entre gouvernants français et allemands concernant des décisions importantes et pouvant avoir un impact important à l'international. Emmanuel Macron et Angela Merkel se parlaient quotidiennement au téléphone, une habitude qui se serait perdue avec l'arrivée à la chancellerie d'Olaf Scholz. Possible qu'il y ait eu des discussions entre l'Allemagne, la France et éventuellement les USA et/ou GB concernant l'envoi de chars ou équivalents. Et l'on peut alors imaginer, si tel fut effectivement le cas, qu'Olaf Scholz ait mal reçu le cavalier seul d'Emmanuel Macron. A noter que cela ferait finalement suite aux différentes annonces du chancelier allemand (par exemple, le plan de 200 milliards pour l'économie allemande ou encore le projet de bouclier antimissiles) qui n'avaient pas été communiquées en amont à son homologue français. Pas impossible non plus que Macron souhaite pousser Scholz à assumer ses choix - et par conséquent à changer plus radicalement de logiciel - en matière de sécurité internationale. Celui-ci préférant apparemment attendre en la matière que d'autres prennent les décisions à sa place.

A voir dans quelle mesure, néanmoins, l'image de Jair Bolsonaro ne se verra pas écornée dans les prochains mois. Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que les bolsonaristes disparaîtront. Mais peut-être d'autres figures apparaîtront comme préférables pour diriger le mouvement, non ?

De quel comportement parles-tu ? De la volonté de voir les fauteurs de troubles, pour ne pas dire plus, être poursuivis et condamnés ? Il est clair que l'on ne joue pas vraiment l'apaisement dans une bonne partie de la gauche brésilienne. Mais l'amnistie est-il la solution sur le long terme ? Ne pas oublier qu'une bonne partie des partisans de droite voyaient comme une grande victoire la destitution de Dilma Rousseff... Destitution qu'un certain nombre de juristes considèrent être essentiellement la résultante d'un isolement politique - la fautive ayant d'ailleurs été condamnée par des sénateurs tout aussi peu recommandables ou sinon moins encore - plutôt que d'un jugement de nature pleinement juridique. Les critiques émises vis-à-vis des dispositions permettant l'impeachment, que ce soit au Brésil ou en d'autres pays puisque la disposition étant inspirée de la Common Law, s'étant d'ailleurs multipliées ces dernières années dans le monde académique. Je pense qu'un nombre de partisans de la gauche brésilienne n'ont pas oublié cet épisode. Et sans doute cela explique-t-il la radicalité de certains.

Une interview de Gilles Rabin, chercheur au CNES et conseiller spécial pour les questions spatiales à l'ambassade de France à Berlin : https://podcast.ausha.co/le-podkast/s3-e1-60-ans-d-amitie-et-maintenant (à partir de 16'30)

En dehors des cercles militaires, à voir quelles seront au cours des prochains mois la posture et le poids des autres partis de droite - autres que le PL - sur la scène politique. Parce que j'imagine que certains pourraient entrevoir quelques latitudes si jamais la réponse de ces autres partis de droite n'était pas à la hauteur.

Non, je ne pense clairement pas. Mais c'est dans ces contextes que l'on voit ressortir les stratégies individuelles. Et cela a déjà commencé depuis une vingtaine d'années.

La prospérité pour tous s'est concrétisée au cours des huit dernières décennies, dans un contexte global, et pas seulement européen, ayant vu l'intégralité des régions gagner en prospérité et en développement. Sur la base notamment d'une exploitation particulièrement intensive des ressources naturelles et dans le prolongement côté européen du Plan Marshall et de ses milliards. Dans un tel environnement, il est finalement assez aisé de promouvoir une quête collective. La prospérité pour tous, dans un contexte qui risque de voir se multiplier les tensions, se durcir la course aux ressources, s’alourdir les ardoises environnementales, se fragiliser les systèmes sociaux établis, se fêler les pactes sociaux prévalents, est loin d'être gagnée pour les prochaines décennies. L'enjeu est pour moi d'un ordre tout autre. Ceci était un message de Skw, vendeur d'optimisme.

Le pire, c'est que c'est plutôt sobre par rapport à ce que l'on peut voir par ailleurs :

Je suis tombé sur ce détournement. Cela m'a fait sourire :

Je vois assez mal comment cela assurerait à l'Ukraine que l'entreprise ne repartirait pas de plus belle 20 ans plus tard. La Crimée et le Donbass n'ont manifestement pas suffi.

En portugais : En français :

J'y ai bien pensé Mais je pensais plutôt évoquer ce Poitiers bien connu pour sa liaison aérienne avec l'Australie !

Il me semble que la verrière ainsi que le système pyrotechnique s'actionnant en cas d'éjection sont produits dans l'usine DA de Poitiers. Mais il y a peut-être bien un Poitiers en Amérique

Avec les pieds, avec les pieds... C'est vite dit. Puisque c'est notamment le faible recours à l'infanterie en complément du char qui pose problème

Il y a sûrement des traits de cultures nationales pouvant influencer les manières de faire. Mais, ne pas oublier les cultures d'écoles ou d'entreprises. Ou même les cultures locales. Dans un même pays, on peut parfois constater des cultures et manières assez différentes. J'ai par exemple eu à traiter dans mes expériences passées avec les services de l'Etat français dans différentes régions ou départements. Quand on connaît la force de la tradition jacobine, on s'attend à avoir une certaine harmonie dans les formations, dans les profils d'employés sélectionnés, dans les manières de faire, dans les postures de représentation de l'Etat ou de restitution du discours gouvernemental, etc. Un étranger ne verrait-il sans doute pas tant de différences que cela. Mais quand on connaît pas mal la culture française, cette diversité interrégionale ou interdépartementale est parfois assez frappante.

Extrait : Je me demande si les choix difficiles évoqués ne constituent pas en premier lieu, avant même d'anticiper les acrimonies qui pourraient s'exprimer chez les perdants de cette LPM, l'aveu d'une certaine incapacité à répondre à un panel de menaces qui se fait de plus en plus large. On n'en est plus au débat entre conflits symétriques ou asymétriques, entre menaces conventionnelles, non-conventionnelles ou hybrides, entre théâtres africains, européens ou asiatiques. Idéalement, il faudrait pouvoir se préparer à tous ces enjeux. Et les impasses que nous avons pu opérer par le passé, afin de gagner des latitudes pour certaines priorités, semblent désormais plus hasardeuses. C'est du moins ainsi que j'entends le propos.

Parfait. Si j'ai bien compris, l'Allemagne et la France financent, pour des pays qui nous ont tant vanté leur solidarité avec la cause ukrainienne, la modernisation de leurs armées en se délestant de leurs matériels soviétiques suranné pour reprendre des équipements américains. Et dire que l'on nous explique à tort et à travers, que ce soit outre-Atlantique et outre Oder-Neisse, qu'il faut combattre le socialisme.

Ou pas. Il est peut-être préférable de perdre un marché que de l'emporter dans des conditions peu supportables. Le coût de l'énergie a changé, le coût des ressources a changé... et puis Nexter semble avoir un carnet de commandes plutôt plein pour le moment. Alors, peut-être que d'autres concurrents tablent sur un repli des coûts de l'énergie et des matières premières lors des prochains mois. Mais je peux comprendre que le pari ne soit pas aussi séduisant pour tout le monde.