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Skw

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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. A voir également - on en saura peut-être plus à l'avenir - quelles étaient les informations dont disposait l'état-major ukrainien. Parce que lancer une opération aéroportée dans la profondeur, avec un ennemi qui a plus ou moins connaissance de tes intentions et qui s'adapte en fonction tout en prenant soin de ne pas t'alerter quant à son degré de connaissance... cela peut faire très mal.
  2. Merci. Ce que l'on perçoit, en se limitant à ces seules données américaines, c'est que le ratio est fort variable. Et qu'a priori, bien que les données soient trop peu nombreuses pour en tirer une conclusion solide, la guerre de mouvement offre un ratio laissant finalement assez peu de blessés rapportés au nombre de morts. A l'inverse, les guerres de contre-insurrection, avec ied notamment, induisent un ratio important de blessés par rapport au nombre de morts.
  3. Ces 10 % collent pas mal avec les estimations communiquées par le Pentagone dernièrement. Tu es sûr de ton coup ? Parce que je trouve une adresse en "kp.ru" et non "kp.ua" : https://web.archive.org/web/20220321131726/https://www.kp.ru/online/news/4672522/
  4. Sur quels conflits vous êtes vous basés pour établir ces ratios de 1/2 ou 1/4 ?
  5. D'après ce que j'ai pu lire, l'état major ukrainien considérait comme moins probable une immixtion de forces russes depuis le territoire biélorusse, donc sur la rive droite du Dniepr. Par ailleurs, le nord-est de Kiev semble encore plus marécageux, naturellement, que le nord-ouest de cette agglomération. Cela pourrait expliquer cette plus grande progression sur la rive droite.
  6. En tout cas, si l'on se fie aux données de FIRMS (Fire Information for Resource Management System) sur les dernières 6 heures, cela allume rouge sur les territoires situés à l'ouest de Kiev. Cela ne signifie pas forcément qu'il y a une reprise de terrain. Mais cela peut laisser imaginer des destructions de matériels, de stocks ou bâtiments. Idem à l'Ouest de Donetsk, notamment du côté de Marïnka, où ce seraient plutôt les forces pro-russes à l'offensive. En revanche, si l'on se fie à cette même source de données, cela semble plus calme du côté de Mariupol.
  7. Une Histoire du XXème et XXIème siècle : Boris Romantschenko, passé par les camps de Buchenwald, Peenemünde, Dora et Bergen Belsen est décédé suite à la destruction de son immeuble par une frappe sur Kharkiv. Ma petite vie fut jusqu'à présent bien paisible... PS : Un peu hors sujet. Mais je me disais que cela offre une certaine mise en perspective...
  8. C'est une possibilité. Néanmoins, jusque dans quelle mesure Vladimir Poutine est il prêt à monter dans la violence ? A quelles modalités penses-tu plus précisément ? Parce que la violence a un coût et pas seulement pour le camp victime de celle-ci. Par exemple, quid du devenir des relations entre la Russie et la plupart des pays asiatiques en cas de radicalisation ? Parce que l'on peut considérer que les sanctions sont un truc de pays occidental. Néanmoins, dans un tel scénario, il ne sera pas forcément aisé pour l'Inde ou la Chine de continuer à entretenir, sur le moyen/long terme, une relation commerciale normale avec la Russie sans que cela n'handicape leurs relations avec l'Occident. Et j'ai l'impression que ces deux pays préféreraient ne pas avoir à choisir : le développement/stabilité économique de leur pays sont une priorité pour leurs dirigeants. Par ailleurs, l’élévation du niveau de violence produit-il toujours les résultats espérés ?
  9. Qui plus est, sur des territoires aussi densément occupés et où les forces aéroportées n'ont que peu de solutions replis acceptables, cela ne fonctionne à terme que si l'on est en mesure d'alimenter après quelques heures ces forces avec du lourd (armement lourd, troupes additionnelles, logistique, etc.). Cela ne sert pas forcément à grand chose d'envoyer de nouvelles troupes aéroportées en profondeur si le renfort patauge dans les marais.
  10. A quel moment ? Désormais, je me demande si le but de guerre n'est pas celui - à moins que la situation se décante sur le terrain, après par exemple une éventuelle chute de Mariupol - qui permettrait à Vladimir Poutine de communiquer quelque chose d'un minimum acceptable à sa population. Et, encore, il va falloir faire de beaux efforts de communication - un peu plus qu'une vidéo de soldats russes avec battes de baseball dénazifiant à la Inglourious Basterds - pour arriver à vendre ce récit. Mais pas évident que les décideurs ukrainiens soient prêts à accepter de trop lourdes concessions, qui pourraient d'ailleurs être vues comme une trahison par certains et profondément déstabiliser le pays, pour sauver l'image de Vladimir Poutine.
  11. Par ailleurs, c'est le genre de périodes offrant quelques opportunités pour régler ses contentieux personnels ou développer ses affaires de manière un peu moins risquée. Pas forcément le plus probable. Mais la piste n'est pas invraisemblable non plus.
  12. Ne pas forcément voir le mal partout. Les modérateurs doivent avoir - même quand le fil est fermé - la possibilité de répondre. Si jamais tu lis les messages par ordre chronologique et que tu réponds avant d'avoir passé tout le fil en revue, tu ne vois pas forcément que le celui-ci a été fermé par un autre modérateur au moment où tu envoies. J'écris cela parce que ce problème m'est arrivé plusieurs fois lorsque je modérais un autre forum. Et je ne suis pas sûr que l'édition faite par G4lly, invitant à une réponse ultérieure, soit forcément provocatrice. Bref, cool... On descend tous de quelques nuages.
  13. On a même l'impression, et ce n'est pas vraiment étonnant, que la haine envers l'ennemi s'intensifie et s'étend dans la société ukrainienne à mesure que s'additionnent les jours de guerre et que se multiplient les frappes sur les villes, infrastructures et populations. Par ailleurs, les déclarations de Vladimir Poutine ou de proches du Kremlin, disqualifiant les Ukrainiens afin de justifier la guerre et les efforts à consentir auprès de la population russe, ne sont pas faites pour arranger les choses. La figure de Zelensky ne semble même plus vraiment être centrale dans ce qui catalyse la population ukrainienne. La haine anti-russe semble aller au-delà de tout. Quel que soit le sort de la guerre, cette haine n'est sans doute pas prête de s'effacer. On n'est plus sur l'après Guerre de Crimée.
  14. Il faudra en parler aux Vietnamiens (Vietminhs/Vietcongs). Je ne sais pas si les Ukrainiens ont la volonté/capacité d'en aller jusque là. Mais ceux qui pensaient - et j'en faisais plus ou moins partie - que les Ukrainiens ouvriraient plus ou moins les portes, que Zelensky est un clown pour lequel les militaires et citoyens ne se battraient pas, etc... se sont pour l'instant assez largement fourvoyés.
  15. Pas que je sois en désaccord sur le fond du propos. Mais ne fais tu pas une confusion ici ? Si l'on adopte une logique comparative, le PIB en PPA place la Russie un peu plus haute que ce qu'il en serait en prenant le PIB nominal. Notamment, la France a un PIB nominal supérieur à celui de la Russie. Mais c'est l'inverse si l'on prend le PIB en PPA.
  16. Avec l'ambassadeur, semblerait-il. Cela ne manque pas d'inquiéter certains membres de l'opposition biélorusse :
  17. Tweet d'un politique et ancien ambassadeur biélorusse : Traduction : "11 membres du personnel de l'ambassade de Biélorussie en Ukraine ont quitté le territoire de l'Ukraine aujourd'hui, conduits par l'ambassadeur. Qu'est-ce que cela peut bien signifier en termes diplomatiques ?"
  18. Sans être un économiste, mon avis en quelques points : - Le pays a une dette publique relativement limitée et serait capable d'encaisser une réduction de 15 % du PIB sur une certaine période sans que cela n'alerte les créanciers. Pour les économistes, les fondamentaux sont là. - Le pays a tout de même des productions à forte valeur ajoutée et pour certaines absolument centrales - difficilement remplaçables à brève échéance - dans des chaînes de valeur ajoutée qui se conçoivent à une échelle européenne ou mondiale. Nombre des industries allemandes sont effectivement gourmandes en ressources énergétiques. Mais le résultat risque d'être une mise en concurrence exacerbée à l'international autour de ces ressources énergétiques. Et ce sont pour ces productions à forte valeur ajoutée ou absolument centrales dans les chaînes de valeur ajoutée que l'on sera prêts à payer l'énergie bien plus chère. Autrement dit, cela coûtera cher à l'économie allemande, aux employés et citoyens allemands, et ce d'autant plus sur les secteurs produisant le moins de valeur tout en étant fortement dépendants de l'énergie. Mais, je ne pense pas que cela serait totalement rédhibitoire. - Le secteur bancaire/bancaire, ai-je l'impression, pourrait constituer une fois de plus le réel point critique de l'économie allemande. Bien que n'étant pas celui qui dépend le plus directement des ressources énergétiques. Et si le secteur financier allemand s'effondre, dans un contexte économique mondial fragilisé, on le sentira également passer par chez nous...
  19. Cette relative précision peut aussi faire craindre un ciblage des stocks ou des capacités de production par l'ennemi.
  20. Pour clarifier mon propos, je ne dis pas que la situation et les choix à prendre n'auront pas de lourds impacts sur l'économie allemande. Au contraire. Néanmoins, je pense que s'il y a bien une économie capable d'encaisser de tels impacts sur le continent, c'est bien l'économie allemande. Manque plus que deux ou trois décisions de justice venant contester tel ou tel programme d'acquisition pour que le Bundestag n'ait finalement pas à injecter un euro de plus...
  21. Mouais... je ne crois pas que grand monde soit dupe à ce point. Et ce n'est pas comme si les gouvernants européens n'avaient pas d'autres raisons de se quereller.
  22. Moi non plus. Mais il me semble que la distance d'engagement était relativement lointaine.
  23. J'ai un pote anglais dont le père, après une soirée bien arrosée au pub local, est revenu sur un tracteur qu'il venait d'acheter après un énième verre. Sa femme n'a pas vraiment apprécié. Mais on peut difficilement mettre cela sur le compte de l'alcool dans le cas que tu exposes...
  24. L'économie allemande est effectivement fortement exposée. Néanmoins, je me demande si le Handelsblatt ne fait pas volontairement dans le catastrophisme. Olaf Scholz (Chancelier, SPD), Robert Habeck (Ministre de l'économie, Grünen) et Annalena Baerbock (Ministre des affaires étrangères, Grünen) promeuvent une approche plutôt prudente/pragmatique en matière de sanctions, notamment afin de préserver l'économie et les emplois allemands. Sauf qu'une partie non négligeable de leur électorat ne comprend pas que l'on puisse privilégier l'économie au soutien à l'Ukraine. Avec notamment l'idée que j'ai pu entendre chez certains soutenant quand on n'est pas prêts à faire la guerre avec les armes, il faut au moins avoir le courage de la faire avec les leviers économiques. Quitte à ce que cela coûte cher. Je ne suis pas sais pas dans quelle mesure cela est représentatif de l'électorat allemand traditionnellement de gauche. Bon, tout cela pour dire que les principaux acteurs du monde économique allemands, desquels le Handelsblatt est assez largement le porte-parole, doivent craindre que l'électorat de gauche force la main des gouvernants actuels dans le sens d'une voie plus radicale.
  25. Ca aurait de la gueule que les Américains fassent main basse sur cette ingénierie féministe allemande après avoir récupéré le nazi Wernher von Braun. Mais je ne suis pas sûr qu'ils veuillent
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