-
Compteur de contenus
9 583 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
22
Tout ce qui a été posté par Rob1
-
Les jeux vidéo et le réalisme des armes, des combats...
Rob1 a répondu à un(e) sujet de starpom dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Je regardais des vidéos de Project IGI, toujours curieux de voir des astuces... Suis tombé sur celle-là d'un gars qui fait les niveaux tout au couteau. La technique pour se débarrasser du tank dans la mission "défendre Priboï" m'a fait m'écrouler de rire : -
terrorisme Opération Barkhane
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.defense.gouv.fr/operations/afrique/bande-sahelo-saharienne/barkhane/breves/barkhane-africom-a-la-rencontre-de-la-force-barkhane -
Mes lectures
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Rob1 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Stuart A. Herrington, Silence Was a Weapon: The Vietnam War in the Villages, 1982 (republié en 1997 sous le titre Stalking the Vietcong) L'auteur raconte "sa" guerre du Viêt Nam, à une époque où ce n'était pas encore trop à la mode. Jeune officier de renseignement militaire plutôt opposé à la guerre du Viêt Nam, il s'y retrouve posté comme conseiller Phoenix en 1971. Affecté à un village qu'un rapport Viet-Cong qualifie de "village révolutionnaire modèle", il y découvre ce qui semble à première vue un village très pacifié : très peu d'action ennemie depuis les pertes de l'offensive du Têt et la destruction des bases au Cambodge lors de l'incursion US. L'auteur sait très bien plonger le lecteur dans la situation, partager son incertitude, l'évolution de sa compréhension de la situation, les frustrations du conseiller obligé de travailler avec des Sud-Vietnamiens qui n'ont pas la même culture du "job". Il s'avère assez vite que derrière les apparences, le village est bien gangréné et qu'il y a beaucoup de travail à faire. Très vite le programme Phoenix du district s'avère être une idée abstraite sans contact avec la réalité, les participants n'ayant aucune de volonté de le faire fonctionner. En fait, les "coups" de renseignement dans la zone viendront à chaque fois de l'exploitation de transfuges VC/NVA. Un témoignage doublement original sur ce conflit, d'une part parce que c'est un conseiller en pleine période de la "vietnamisation" du conflit, d'autre part par son angle de vue sur la "guerre dans les villages", loin des champs de bataille. (Herrington a aussi écrit un autre livre détaillant son tour à Saigon en 73-75, et un autre que j'ai mentionné sur ses années dans le contre-espionnage de l'Army au milieu des années 80.) Forrest L. Marion, Brothers in Berets, 2018 Une histoire des special tactics, les forces spéciales au sol de l'USAF. Jusqu'ici le principal ouvrage à ma connaissance sur ce sujet était le livre de Carney et Schemmer, No Room for Error. Brothers in Berets, ouvrage historique de l'USAF, va plus loin en remontant aux débuts des Combat Controllers, et plus en profondeur en ayant pu utiliser archives et interviews. Les Combat Control Teams (CCT) sont mises sur pied peu après la 2e GM pour assurer le contrôle aérien des opérations parachutistes, succédant aux Pathfinders de l'US Army. On suit bien l'évolution des rôles avec l'implication des CCT dans les opérations spéciales en Asie du Sud-Est : CCT dans les camps des bérets verts au Viêt Nam; et CCT clandestins sur les aérodromes au Laos, servant aussi parfois de contrôleurs aériens avancés, guidant des frappes depuis des avions d'observation. A la fin des années 70, c'est le contre-terrorisme qui va donner naissance aux CCT d'opérations spéciales, celles qui accompagnent les FS sur le terrain. L'ouvrage couvre bien les opérations spéciales jusqu'à la fin du siècle (un seul manque remarqué : au Panama on ne parle que des CCT accompagnant les Rangers, notamment rien sur ceux présents à la foirade des SEAL à Paitilla *), ensuite c'est décevant : on ne voit pas quand les Combat Controllers sont devenus systématiquement des JTAC ; et les parties post-2001 n'ont que quelques exemples très vagues, comme si l'ouvrage avait été écrit dans les toutes premières années de ces guerres sans fin. Quant aux autres spécialités, on ne parle des Pararescuemen qu'à partir du moment où ils sont intégrés aux special tactics, et les météorologues sont évoqués au Laos puis là aussi quand ils intègrent les forces spéciales dans les années 90. * (edit) : en grappillant ici et là, je vois qu'il y a avait aussi des CCT avec les bérets verts et Delta... -
J'étais déjà tombé sur cette histoire, mais pas avec autant de détails. Elle est mentionnée en quelques lignes dans les mémoires de Melvin Beck Secret Contenders (1984), et il y a un article déclassifié de Studies in Intelligence dessus : https://catalog.archives.gov/id/7283627
-
Le Fana de l'aviation
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Le chiffre de 1,78 lorsqu'il est sorti en 2009, était bien pour la supercroisière : -
Le Fana de l'aviation
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Pourtant le F-22 actuel ferait mach 1,78 en supercroisière alors que le cahier des charges ne demandait que mach 1,5 Soit le YF-23 avait une supercroisière bien au-delà de ce qui était demandé, soit Lockheed a boosté son appareil depuis le YF-22, soit y'a un truc qui m'échappe. -
Arménie
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Russes n'ont pas aimé les déclarations arméniennes sur les Iskander qui ne marcheraient pas, et en réponse ils ont sorti un montage de frappes de leurs Iskander en Syrie... Léééger problème : un des objectifs d'une frappe a été identifié comme étant l'hôpital d'Azaz bombardé début 2016 ! https://t-intell.com/2021/02/27/russia-brags-about-bombing-syrian-hospital-to-prove-iskander-works/ C'est tellement dans le Zeitgeist (l'esprit du temps) actuel... -
Apparemment les RM passeraient effectivement au L119 : https://www.naval-technology.com/news/industry-news/royal-navy-limits-commitment-to-littoral-strike-ship-development/ Ils ont fini par réaliser leur vieux rêve
-
Liste d'opérations aéroportées depuis 2001
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Rob1 dans Forces spéciales et clandestines
Un peu HS car bien avant 2001, mais j'ai trouvé une liste des sauts ops du MACV/SOG dans ce compte-rendu de réunion d'anciens : http://www.specialoperations.org/2014_AAR.pdf (p.26-27). Liste qui compte pas moins de 11 sauts en ouverture automatique, soit nettement plus que ce que j'avais retenu du livre de John Plaster SOG: A Photo History... (Pour le lexique : SCU = Special Commando Unit, le nom donné aux indigènes recrutés dans le SOG.) -
75th Ranger Regiment, "rangers lead the way"
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Forces spéciales et clandestines
Disons que le JSOC a eu deux grandes périodes : 1) celle où sa mission était des opérations ponctuelles (réaction à une prise d'otages en théorie, et dans les faits participer à l'entrée en premier lors d'une invasion), où les rangers servaient effectivement d'appoint, soit en prenant un gros objectif (typiquement la saisie d'aéroport - pour servir d'étape à Delta/Team Six dans le premier cas), soit à faire un cordon de sécurité pour ces derniers (Mogadiscio), soit de QRF. Période qui va grosso modo jusqu'à l'invasion de l'Irak. 2) celle de l'emploi en continu, de la machine à détruire des réseaux terroristes en faisant dix raids sur dix objectifs séparés chaque nuit pendant des années, où une section ranger peut faire pratiquement aussi bien le boulot que les super-opérateurs des special missions units... On avait posté et reposté ce document sur le forum : https://www3.centcom.mil/foia_rr_files/5 usc 552(a)(2)(d)records/wardak ch-47 investigation/r_ex 29.pdf ... c'est la structure de la task force du JSOC en Afgha fin 2011. Ses unités de raid sont constituées de trois troops d'un escadron Delta (les rectangles verts), deux troops du SEAL Team Six (en bleu), 16 sections rangers (rouge) et une unité afghane. (En outre, il y a eu une élévation du statut des rangers sur d'autres plans : le fait que le commandement de task forces de plus en plus importantes ait été confié à des unités ranger, que des rangers ont largement remplacé les devgroupeux dans les unités Omega, que le régiment fournisse une unité "d'Advance Force Operations" avec sa Regimental Reconnaissance Company comme les autres special missions units). Evidemment un bidasse ranger n'est pas un opérateur de SMU et ses années de formation. Mais il y a des situations qui ne sont exclusives à un type ou à l'autre. -
Les Forces "TRES" spéciales
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Forces spéciales et clandestines
J'avais raté la dernière couverture de Gray Fox / Task Force Orange : l'US Army Skills Evaluation Detachment (USASED), dont plusieurs powerpoints de recrutement circulent sur le web : Les codes c'est les désignations administratives des profils recherchés : 18 = Special Forces MAVNI = Military Accessions Vital to the National Interest, 09L = linguistes/traducteurs personnel féminin 35 = military intelligence 25 = mécaniciens notamment d'aviation 15 = transmissions (cherchez Career Management Fields (CMF) ou Military Occupational Specialty (MOS) si vous voulez le détail complet) Avec recrutement aussi ouvert aux marins, marines et aviateurs. Bref bérets verts + renseignement (avec le SIGINT bien représenté) et un volet aviation, le même mix qu'aux débuts en fait. -
Service action des services secrets français
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Forces spéciales et clandestines
Un document déclassifié listant les opérations du service action entre janvier 1956 et l'été 1958 : https://digitalarchive.wilsoncenter.org/document/240232 Ils n'auront pas chômé pendant cette période... -
Les jeux vidéo et le réalisme des armes, des combats...
Rob1 a répondu à un(e) sujet de starpom dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Je n'ai pas trouvé d'info postérieure à l'annonce du projet en novembre 2019... c'est plutôt inquiétant. -
Humour soviétique trouvé dans le podcast Cold War Conversations n°116 : un marin polonais (si je me souviens bien) qui discute avec un garde-côte danois et ne peut s'empêcher de lui demander : - Est-ce que les Danois sont pauvres ? - Pauvres ? - Oui, est-ce qu'ils sont pauvres ? - Ben, non. - Ben j'aurais cru, parce que les rayonnages dans vos magasins sont pleins !
-
Coronavirus - Covid 19
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon, donc on est repartis pour une nouvelle année d'épidémie jusqu'aux vaccins efficaces contre les nouveaux variants ? Et en espérant que le truc ne re-mute pas... -
Une personne écrasée par une foule tentant d'ouvrir une entrée dans un tunnel barricadée, une autre qui fait une crise cardiaque sur le terrain du Capitole avant que les émeutiers entrent dans le Capitole, une troisième qui est partie du Capitole 3 heures avant l'invasion et qui est décédée d'une crise cardiaque ensuite. Le policier il n'y a pas de com' officielle, on parle d'une forme d'attaque cardiaque aussi, personne n'est recherché pour avoir causé sa mort. En revanche, on parle beaucoup moins des policiers blessés (multiples traumatismes cérébraux, un qui a perdu un oeil, un autre trois doigts etc.). Ni du fait que deux des policiers impliqués se sont suicidés, un trois jours après, un autre fin janvier apparemment. https://en.wikipedia.org/wiki/2021_storming_of_the_United_States_Capitol#Deaths_and_injuries
-
Coronavirus - Covid 19
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est le vrai problème des maladies "chronocisé" ... à partir du moment ou elle ne tue plus ... il y a un abandon parfois rapide de la prévention. (Réponse avec gros lag.) Du coup, je me demande, dans un futur plus ou moins proche, va-t-on avoir une situation avec très peu de cas graves de Covid, mais une population où la maladie circulera de manière massive ? Ce qui entraîne d'autres questions : - Si ça circule de manière massive, on va se retrouver avec un gros nombre de personnes souffrant de séquelles à long terme... - Va-t-on avoir un monde coupé en deux, d'un côté les pays où on laissera le covid circuler, de l'autre les pays qui ont réussi à étouffer leur épidémie, mais qui ne pourront pratiquement plus échanger avec les premiers ? Bon, mon raisonnement néglige la possibilité que le vaccin diminue aussi massivement la contagiosité des a/peu symptomatiques, étouffant l'épidémie... (Sans parler du variant anglais qui risque de nous faire une 2ème saison vague/confinement/développement d'un nouveau vaccin...) -
La Suisse dans les guerres (Deuxième Guerre mondiale, Guerre froide...)
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Je ne sais pas si tu es au courant @Kiriyama, mais Arte a une série de petits docus "les coulisses de l'Histoire" avec un épisode sur la Suisse : https://www.arte.tv/fr/videos/090598-000-A/les-coulisses-de-l-histoire/ Bon, peut-être que ça ne t'apportera pas grand-chose, la série m'avait eu l'air un peu enfonçage de portes ouvertes sur des sujets que je connais (le Débarquement), mais ne connaissant guère la Suisse, je l'avais trouvé intéressant. -
Osnaz, c'est l'abréviation de ossobogo naznatchénya, qui veut dire "à but spécial", "d'usage spécial", qui est utilisé pour désigner... ben des trucs très variables en fait. C'est d'ailleurs très similaire à spetsnaz (spetsialnogo naznatchénya), en tout cas je n'ai jamais trouvé une explication d'une différence linguistiquement parlant.
-
COS ,quatrième composante des FAF
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Forces spéciales et clandestines
Mais l'affaire (qui était malienne) c'étaient des formateurs/conseillers basés à l'ambassade US de Bamako. A l'embuscade de Tongo Tongo, c'était un ODA, une unité qui existe de manière permanente. (Et c'est des marine raiders dans l'affaire, pas des rangers.) -
COS ,quatrième composante des FAF
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Forces spéciales et clandestines
Pour moi l'auteur peut se tromper, il n'est pas obligé d'être un expert sur ce point, ou mal se souvenir. Les quatre tués étaient du 3rd SFG, mais seulement deux étaient qualifiés SF, un troisième était un 74D (spécialiste CBRN), et le disparu un 91B (mécanicien vhl à roues : https://fas.org/sgp/crs/natsec/R44995.pdf) Je ne me souviens pas avoir entendu parler de Rangers renforçant individuellement une équipe SF ou autre. Des CCT ouais, pour les médics ont doit pouvoir taper dans les PJ encore que ça ne me dit rien - c'est plutôt les autres unités qui empruntent des médics SF d'ailleurs. -
COS ,quatrième composante des FAF
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Forces spéciales et clandestines
C'est le soldat un temps porté disparu lors de l'embuscade de Tongo-Tongo ? -
...le CON !
-
Mes lectures
Rob1 a répondu à un(e) sujet de Rob1 dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Terminé ! Voici la 3ème partie (post-1945) de ma critique. Encore une fois, je ne trouve pas optimale l'organisation de l'ouvrage, qui aborde une thématique sur toute la durée de la guerre froide (par exemple le positionnement administratif du GCHQ et ses relations avec l'extérieur), puis un autre thème (UKUSA, le profil du personnel...) en repartant de 1945, vu qu'il y a forcément des moments où un facteur d'un thème a un impact dans un autre. Côté "positionnement", je note que le gouvernement n'a lancé que trois études approfondies du GCHQ depuis 1945 : une à la sortie de la 2e GM, une au début des années 60 et une à la fin de la guerre froide. Ca contraste avec les nombreuses études qu'a subi la NSA au cours de son histoire (4 rien que sous la présidence Eisenhower). L'UKUSA est bien abordé. L'auteur rapporte cash que le GCHQ a toujours suivi la doctrine Tordella, du nom d'un inamovible directeur adjoint de la NSA. Doctrine qui consiste à faire en sorte que le GCHQ reste pertinent dans tous les domaines du SIGINT, de l'interception aux rapports d'analyse multi-compétences d'un sujet. Le GCHQ, très expérimenté au sortir de la 2e GM et relativement petit et souple, a fréquemment impressionné ses cousins américains par son efficacité (mais l'auteur ne dit cependant pas l'impact du passage aux satellites d'interception, qui seront tous de fabrication US). Pendant la crise de Suez, les Britanniques ont continué à suivre les règles de l'UKUSA : les Américains sont informés de la collaboration en matière de SIGINT avec les Français, collaboration qui est pourtant très limitée. Résultat, ni les Américains ni les Français ne seront contents. En plus, une erreur restreignant la diffusion des interceptions faites à Chypre va engendrer des suspicions. (Par contre, il n'est pas dit si les préparatifs français étaient ciblés par les alliés UKUSA. Si oui, le GCHQ aurait dû les partager avec les Américains, et contribuer à plomber le coup tordu des gouvernements franco-britannique. Si non, c'est un curieux trou dans le plan de recherche de renseignement US...) Un chapitre sur H, la division du décryptage, rappelle la permanence de ce domaine, que je pourrais presque oublier vu comme elle est esquivée dans les histoires US. Bon, pas de détails concrets sur les cibles, les résultats, les techniques, mais on voit que le décryptage est là. La guerre froide a évidemment sa partie, avec le rôle du GCHQ dans les invasions (Hongrie 1956, Tchécoslovaquie 1968), mais aussi un rôle important du GCHQ dans la surveillance de l'Atlantique pendant la crise de Cuba. Reste que ces crises sont survolées de manière assez synthétique. A l'inverse, les crises à partir de 1979 sont nettement plus denses. Là, on a carrément des détails pour lesquels on donne en note le numéro de rapport de l'époque. (D'ailleurs tous ces rapports sont en x/AA/xxx, le code indiquant produit par le GCHQ, ce qui laisse l'impression que le GCHQ fait beaucoup de comptes rendus d'analyse en parallèle de ce que fait la NSA de son côté, ce qui semble redondant, alors qu'UKUSA prévoit que tout soit partagé...) Et on a droit à la mention de plus de petites crises qu'avant, avec la crainte d'une invasion de l'Iran en 1980, la situation en Pologne en 1980-81, et deux mots sur Able Archer 83. Le problème des relations UKUSA/OTAN est également évoqué : seuls les officiers US et UK ont accès au SIGINT dès qu'on monte un peu dans les niveaux de classification. Il était prévu d'être plus relax en cas de guerre, mais l'auteur pense que sans préparation, le système aurait mal marché. Sans compter que les conflits mondiaux montrent qu'il a fallu des années pour arriver à un système optimal de fusion et diffusion du renseignement. Une partie sur les conflits du Royaume-Uni aborde le mandat de la Palestine 1945-48, la Confrontation avec l'Indonésie dans les années 60, et la guerre des Malouines. Les deux premières sont traitées de manière assez superficielle, on nous donne une idée du fonctionnement général du SIGINT mais pas de cas concrets. (A noter que le GCHQ n'a rien déclassifié sur le renseignement diplomatique post-1945, même si l'auteur ne manque pas de rappeler cette possibilité, ou signaler ce qui a fuité dans les médias.) La guerre des Malouines c'est l'opposé, le rôle du SIGINT dedans est très détaillé. On va avoir les signes de l'invasion argentine rapport par rapport (dont un unique Y-3/AA/xxx, c'est à dire classifié Top Secret Umbra - releasable to UK only !), les moyens d'interception mis en place par les Brits, le rôle du renseignement dans la décision de couler le Belgrano etc. Et là aussi, la mention que H travaille ou le fait que seules les communications du gouverneur argentin sont précisées comme n'étant pas lues, fait comprendre que cette guerre-là a été une guerre du décryptage comme la 2e GM, ce qui ne semble pas le cas des crises est-ouest. Mais bref, cette partie sur les Malouines est ce que j'attendais - et plus - de ce livre. Bon il n'y a pas tout non plus, par exemple pas d'explication sur le rôle - ou l'absence de rôle - de la NSA dans le conflit, rien sur l'interception par satellite, ni sur le Nimrod R1 basé un temps au Chili, ni sur l'éventuel rôle du GCHQ dans les opérations visant à s'assurer que les Argentins ne se procurent pas des Exocets supplémentaires. Une dernière partie aborde l'après-guerre-froide, là on retombe dans le synthétique, la seule chose que j'en tire est que le GCHQ semble avoir bien réagi et su se "réinventer" pour faire face aux changements radicaux de l'époque, mieux que la NSA dont la pertinence sera un sujet de controverse en l'an 2000. Voila pour ce qu'il y a dans le livre. Et plus sur les pressions budgétaires, le personnel (et la place des femmes), les stations d'interception, et j'en passe. Maintenant ce qu'il n'y a pas. Ca manque d'annexes, en fait. Ce n'est pas que j'aime les lire intégralement, mais c'est bien utile pour se repérer, ou voir des tendances globales. On nous parle régulièrement du rôle des stations d'interception, mais on n'aura jamais une idée générale de leur disposition dans le monde, ni de leur évolution avec le temps... Et surtout, pour un ouvrage de ce niveau, il y a beaucoup trop d'abréviations qui ne sont JAMAIS expliquées. Le GCRO est mentionné plusieurs fois, mais punaise c'est quoi ? Pareil avec le nom des divisions du GCHQ (J, K, H, etc.) souvent parachutées au fil du texte, mais pas toute expliquées. Il fallait faire soit une mise à plat au moment où elles apparaissent la 1ère fois, soit donner un organigramme en annexe. La seule annexe, d'ailleurs, est une étude du profil du personnel du GCHQ. Bref, que dire ? Un ouvrage peut-être difficile d'accès si on n'a pas des bases dans le domaine. Une histoire globale, qui se comprend ; des nouvelles infos, et aussi des réflexions pertinentes d'un auteur très expérimenté sur le sujet, mais dans une forme pas joyeuse à lire et inégale dans le niveau de détail selon les périodes couvertes. Si on me demande quel ouvrage à lire sur le GCHQ, celui-ci ou celui de Richard Aldrich, j'avoue que j'hésiterais. Et c'est bien la première fois qu'une histoire officielle n'enterre pas les ouvrages quasi-journalistiques antérieurs. -
Trump, celui qui insinue qu'un noir ne peut être éligible président ou vice-président, que les immigrés mexicains sont des violeurs, mais qui voit des "gens bien" dans une manifestation arborant des signes nazis ? Non, il n'est pas raciste du tout.