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Tout ce qui a été posté par Serge
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En fait, je n'ai pas terminé mon post. J'ai eu un petit empêchement. Je comprends bien ton argument sur la protection. Mais fondamentalement, quels sont les blindés qui résistent à de la 14,5mm voir même de la 12,7 russe ou OTAN. Alors pour les lance-roquettes, c'est bien pire. Je suis tout à fait pour les camions montés par des pièces d'artillerie mais seulement dans l'esprit du CAESAR. Celui-ci reste assez rustique en comparaison de solutions comme l'Archer. C'est une pièce tractée montée sur camion et non un automoteur sur camion. La grande force des automoteurs classiques, hors protection, réside dans leur dotation en munitions. Elle va maintenant de 40 à 50 coups. Les camions en ont deux fois moins. Aussi, après une IT (Intervention type), les artilleurs pensent immédiatement au recompletement de la pièce. Le nombre d'immobilisations pour raison logistique augmente. Le manœuvre artillerie (qui participe de la manœuvre interarmes, comme on dit.) ralenti et ce n'est pas bon. La vitesse théorique de la roue est alors pénalisée par la faible dotation. Ces pièces camions ont pour seul objectif d'être des pièces aérotransportables, ce qui est très bien en soi, mais cela s'arrête là. Leur protection n'est d'ailleurs pas meilleur et me semble belle et bien plus faible. L'habitacle est structuré telle une capsule de survie mais le reste du blindé devient plus vulnérable aux tirs. Que fait une rafale de PKM sur un Archer ? Si un contact à lieu, je suis sûr que les maintenanciers vont l'immobiliser longtemps pour faire un contrôle de tous les organes, ce qui va prendre du temps. Je doute qu'un artilleur accepte de tirer avec un CAESAR qui vient de se faire rafaler sans un check complet. Je reste convaincu que la protection sera toujours meilleur pour un automoteur. Tant l'équipage que le "module mission" sont protégés. Et le tout pour un coût qui, s'il est élevé n'est pas disproportionné par rapport à un Archer. Et l'Archer, qui n'est pas un poids plume, n'a pas une grande réserve de masse pour améliorer sa protection. Tu évoques les attaques par roquettes mais il n'y résiste pas plus qu'un autre. Que peut-on mettre pour le surblinder ? La cabine avant risque d'écraser l'essieur avant. Imaginons la pose d'une cage anti-roquettes. Ne prenons pas en compte le poids et considérons que 100% des roquettes déflagrent au lieu d'exploser. Ça revient à soumettre les organes de la pièce à des éclats qui peuvent endommager de nombreux organes. Dans mon idée d'automoteur en 105mm, il y a la partie protection qui intègre une vision globale. Une surprotection de toit comme pour le PzH-2000 mais aussi deux blocs de blindages en avant de tourelle pour les engagements en tir direct.
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Il est très joli mais je n'aime pas son principe de sélecteur de tir.
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Avec la multiplication de solutions hybrides, il me semble qu'il reste deux grandes catégories de pièces d'artillerie. Celles au tir sous blindage et les autres. La première catégorie, et de très loin, n'est pas morte. Alors que l'époque des guerres aux lignes de frond distinctes se termine, l'ensemble des forces à besoin de protection pour faire face aux attaques maintenant plus diversifiees, plus fugaces et plus chroniques. Protéger la force lors de ses phases de déploiement, c'est bien mais elle doit être capable de continuer sa mission même sous les coups d'une attaque
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Les américains ne l'ont pas signé car cela les aurait obligé à relever les mines de la DMS de Corée.
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Et encore, celui-ci est configuré en combat basse intensité et porte la "bête étrange".
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Venezuela
Serge a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand on interdit la liberté des individus par la force, c'est par la force qu'elle revient. Pour l'heure, tout ce petit monde a des intérêts bien compris. Voilà pourquoi l'armée participe à tout cela. Il y a eu des purges régulières pour s'assurer de la pureté idéologique des chefs. Mais Chavez ou Maduro, cela ne fait aucune différence. Parler des heures à la télé ne masque pas les difficultés du quotidien et les mensonges ni la violence du pouvoir. -
C'est du 105mm. Ce n'est pas un Mk3 Baz mais un Mk-2 Dor Dalet. Regarde le rainurage des coffre latéraux. Typique.
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COS ,quatrième composante des FAF
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Forces spéciales et clandestines
Oui, réfraction en effet... -
Il existe un dessin d'un Leclerc portant un Crotal-NG. Le ponteur portait une travure britannique.
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Techniquement, cela ne doit pas poser problème. Le Leclerc était bien penser pour tout faire, il y avait ainsi un successeur au remarquable Roland.
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Venezuela
Serge a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça se fera façon sud-américaine. Une machette n'a pas besoin d'être très aiguisée de toute façon. -
Les mines sont toujours tactiquement intéressantes. Il n'y a pas de raison pour que cela change.
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COS ,quatrième composante des FAF
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Forces spéciales et clandestines
Quand un nageur est détecté dans un port, on le grenade. Et il remonte tout seul. -
COS ,quatrième composante des FAF
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Forces spéciales et clandestines
À rien. Sinon à se protéger des requins. On ne voit rien sous l'eau et avec la diffraction, on ne peut viser d'un milieu à l'autre. Pour le P11, il ne doit plus être en service puisque ses munitions sont marquées. -
Tu peux avoir les armes soute. Le problème de FELIN est la hausse de la charge et des volumes ce qui n'a pas été anticipé.
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Aborder le camouflage en milieu enneigé ne concerne pas seulement le bariolage en lui même. C'est une approche beaucoup plus global qu'il faut avoir à l'esprit : celle du combat en milieu enneigé. Il faut donc intégrer la dissimulation et le contact physique avec la neige le tout pour un budget le plus faible possible (ce qui explique beaucoup de lacunes.). 1) La couleur La neige est blanche, mais pas tout à fait. C'est une surface avec de nombreux reflets bleu et gris très très dillués. Un bon barriolage neige doit être à dominante blanche avec du bleu et du gris très pâles. Les séquences qui incluent des effets "épines de pin", des "branches" sont dédiées aux zones forestières. Elles souffrent d'une limite : sortir de la zone boisée c'est être vu. Ramenons à la contrainte budgétaire la dotation : il coûte moins cher de mettre en service une tenue blanche qu'un camouflage dédié. Résultat ici, on a du blanc. Pour l'efficacité des séquences disponibles sur le marché, beaucoup le sont maintenant. Le seul truc est que je ne recommanderais pas celles qui intègrent des forment végétales puisqu'il n'y à pas de végétation partout. En revanche, il y a des congères partout. 2) Le port de la tenue Là commence le "dur" du sujet. C'est à dire ce qui fait vraiment la différence et qui explique pourquoi des régiments, qui pourtant manœuvre dans la neige tous les ans, n'ont pas de dotation ou pourquoi en OPEX les hommes n'ont rien ou si peu. La neige est un phénomène météorologique qui a lieu quand il fait froid mais quand il fait froid il n'a pas forcément lieu. Je veux dire par là qu'une armée qui mets en service une tenue grand froid ne la fera pas réaliser en blanc car elle sera employée dans des environnement qui seront tout sauf blanc. Seuls des unités dédiées au combat en milieu froid (en France, GCM et cadres des centres d'instruction alpins.) ou des unités spéciales (grâce à leur budget confortable) peuvent avoir en dotation des vêtements en blanc. De plus, il ne neige jamais toute l'année mais par périodes dont il est impossible de prévoir la fréquence et la durée. En conclusion, les tenues camouflantes neige seront des tenues à port intermittent, non permanent. Conclusion, à ce point, les tenues de camouflage neige sont toujours des surtouts vestimentaires. Par conséquent, la découpe du pantalon et de la veste doit être pensée pour recouvrir un système vestimentaire de combat. Revenons à la maîtrise des coûts et on comprend pourquoi ces surtouts sont généralement mal pensés. L'intendance économise le moindre centimètre carré de tissu. Passer du treilli F2 aux tenues T4 impose de tout revoir car le pantalon comme la veste à couvrir sont plus encombrants. De même pour le sac à dos, le passage du sac F1 au nouveau F2 VEC n'a pas été suivi d'une mise en dotation d'une housse plus grande. Le F2 peut être enveloppé correctement. Ici, il faut être explicite. Quand un nouveau casque est mis en service, alors on peut jeter l'ancien stock qui devient inutilisable. De plus, quand on demande un nouveau couvre casque, il y a toujours quelqu'un qui va répondre "Oui, enfin, pour le porter une fois dans l'année... C'est pas utile... C'est cher... On a d'autres priorités...". L'intermittence du port d'une tenue neige est renforcée par le déroulé du phénomène neigeux. Quand la neige tombe, elle s'accroche partout puis s'accumule sur les sols seulement. Enfin, la durée de vie du phénomène peut ne durer que quelques heures pendant lesquelles le soldat est en danger. En conséquence, la gestion de la dissimulation du combattant doit être très réactive. Il faut pouvoir changer de tenue sans freiner la manœuvre. Cela renforce l'impératif de surtout plutôt que l'adoption de vêtements de combat classiques neige. Quand la neige couvre toute la hauteur du "fond" du paysage, le soldat est totalement recouvert. Quand seul le sol est couvert, seul le pantalon doit être blanc au risque d'être détecté très vite. Le pire des cas est celui des unités qui portent seulement des hauts camouflants. Croyant être camouflée, elle sont plus facilement détectable en fait. Si la troupe dotée d'une protection passe son temps à changer de tenue, cela veut dire qu'il fait la porter quand elle n'est pas déployée. Aussi, le surtout doit être compressible, compact. Un matériel encombrant n'est jamais employé. Bien avant les neiges, certains pays connaissent un changement radical à la saison hivernale. Pour cette raison, des armées ont eu parfois en dotation des tenues hiver et été différentes en colorimétrie. Il y eu l'Afrique du Sud. On peut citer la Finlande depuis 2005 qui fabrique certains de ses vêtements chauds dans une séquence spécialisée aux tonalités plus brunes et tâches laiteuses. C'est la M-05. 3) Une tenue avec des propriétés spécifiques. Maintenant, il faut présenter ce qui se passe biologiquement lors du combat en milieu froid. Quand le soldat est au repos, tout va bien. En revanche, même par temps froid, le soldat en effort monte en température et la transpiration permet le contrôle de cette température. Il y a donc production d'une humidité qu'il faut continuellement évacuer au risque d'être en danger lors des poses. Le port d'un surtout ne favorise pas cette évacuation pourtant critique. On commence à comprendre que le tissu employé dans la confection doit avoir une grande capacité d'évacuation. Cela coûte plus cher que du simple coton. NFM produit un surtout assez remarquable avec des empiècements en filet pour prends en compte cette contrainte d'evaporation. Le problème est que cela coûte très cher. Autre phénomène, celui de la neige. Quand elle est au contact du tissu, elle est au contact de la chaleur humaine. Aussi, le soldat en activité fait en permanence fonde la neige qui le recouvre. Cela humidifie la fibre qui, en phase de repos, peut geler au risque de craquer. L'humidité chronique fait qu'il faut des tenues qui sèchent très vite. Si le coton a toujours été employé, il y a aujourd'hui des toiles plus efficaces. Pour résumer, l'adoption d'un camouflage neigeux doit être conduit avec une réflexion globale sur le système vestimentaire tout en tenant compte de la contrainte budgétaire qui n'autorise pas grand chose. De même, le combat en milieu tropical nécessite-t-il lui aussi le même genre d'approche global.
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Réponse à propos de la neige ce soir.
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Pour ce qui est des nouvelles variantes du Multicam, il y a plusieurs choses à prendre en compte. 1) L'idée d'un unique camouflage universel est passée. Dans les années 90, c'était l'avenir. Années 2000, c'était la mode. En 2010, on en revient. À titre personnel, je n'y crois pas du tout. Pour avoir connu plein de trucs, il me semble que c'est une grosse farce amplifiée par un phénomène de nouveauté. 2) L'approche US d'avoir deux séquences complémentaires est autrement plus pertinente. Et Crye-P a compris cela. Aussi, leurs nouvelles déclinaisons du Multicam leur permet de se prépositioner sur ce marché afin de faire face à des Pencot et autre. 3) Enfin, pour gagner certains marchés, il faut être capable de proposer des séquences spécialisées et non universelles. Une armée qui n'est jamais projetée n'a pas de besoin universel mais optimisé. Les propositions de Crye-P vont aussi dans ce sens. 4) un cas particulier est la neige. Là, il y a une carte à jouer car il n'est pas possible d'employer un camouflage universel. Les armées qui ont besoin d'un bariolage neige ont une dotation de surtouts. La variante de Crye-P est très bonne. L'adoption d'un camouflage par une armée est une chose complexe dans laquelle l'émotif prend une place démesurée. Il fait aussi faire avec.
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Voici un lien vers un post qui explique ce concept. http://www.air-defense.net/forum/topic/11048-camouflage-lapr%C3%A8s-multicam/page-2#entry433084 Parcours le fil sur le programme américain de camouflage, c'est très instructif pour comprendre comment on en arrive à faire du n'importe quoi et qu'il est difficile de rattraper une mauvaise décision, très difficile.
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Je pense aussi est surtout que les protections balistiques sont celles stockées sur le théâtre et que les unités ne sont pas parties avec leur kit FELIN pour être léger dans l'avion. FELIN est en cela un défi logistique.
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Et la toute dernière info :
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Depuis 2002, le problème du camouflage dans les armées américaines continue. Voici un point de situation sur ce qui se passe :
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Pour reprendre: Le programme FRES compte deux volets distincts. Le SV qui est à ce jour l'ASCOD-2 et le UV qui doit être un 8x8. Pour le UV, aucun candidat n'a vraiment gagné car le programme a été gelé. Ce qui peut arriver pour le SV car celui-ci ne se passe pas bien. Le VBCI n'a pas été choisi car les anglais veulent que le moteur puisse fonctionner hors châssis pour les opérations de maintenance. Ça n'a pas été prévu par Nexter car cela complexifie le châssis pour un intérêt contestable. Certains pensent même que cette demande est faire pour écarter certains compétiteurs.