-
Compteur de contenus
12 691 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
35
Tout ce qui a été posté par Serge
-
Pour le détail, Nouaillac reprend la structure du billet que Charles Gave avait écrit sur son blog début juin. Toute politique de faible taux conduit à une croissance faible. De plus, la FED, comme la BCE, face à un crack obligataire ou un autre problème n'ont plus aucune marge. En économie, on ne peut aller sous 0. Et 0 comme prix financier, c'est 0 risque ce qui n'existe pas.
- 1 823 réponses
-
Oui. La FED est dirigée par des cons. Les politiques monétaires sont dangereuses. La valeur de la monnaie doit correspondre à l'état de l'économie sur laquelle elle est adossée. Les faibles taux américains détruisent la reprise américaine.
- 1 823 réponses
-
- 1
-
-
Miramas : vol de détonateurs et d'explosifs sur un site de l'armée
Serge a répondu à un(e) sujet de tripleinside dans Actualités terre
Petite correction : Cuirasse n'est pas une opération. C'est un plan interarmées de protection des sites militaires vis à vis de certaines menaces. -
Les français sont ceux la banque Lazard de M. Pigasse. Il a décroché le marché de la renégociation de la dette grecque en février.
- 1 823 réponses
-
Un travail de romain qu'il faut commencer pour qu'il aboutisse. Nous sommes juste en train de nous faire mener en bateau.
- 1 823 réponses
-
[Australie] Le corps blindé mécanisé australien
Serge a répondu à un(e) sujet de Serge dans Asie / Océanie
Pour ceux que ça intéresse : http://defencetechnologyreview.realviewdigital.com/?iguid=3acec34f-b8c5-4a2b-9dd4-0522bebf9933#folio=38 Page 26 : le CRV doit-il être chenillé ou à roues. Page 36 : présentation du TPz-2 Boxer comme candidat. Avec tourelle Lance. -
Je viens de voir les déclarations du jour du Premier ministre français. Il est complètement en porte à faux avec celle du Président de la République. Il faudrait savoir : la sortie de la Grèce est absorbable ou non. C'est l'un où l'autre, pas les deux.
- 1 823 réponses
-
;)
-
Encore les TDM qui se font remarquer.
-
Quand Tsipras affirme que ses fonctionnaires sont menacés, personne ne lui interdit d'accompagner les contrôleurs du fisc avec des policiers. De même, plutôt que de rallumer une télé publique, le budget aurait pu être employer pour recruter des experts autrement plus utiles. Enfin, pour des cas comme le cadastre, n'importe qu'elle entreprise privée de géographe en réalise un en 6 mois. Quand on veut trouver des excuses, on en trouve. Nous sommes d'accord. Depuis 5 mois, il parle et rien d'autre. Même si une réforme de structure met du temps à produire un effet, ce qui compte, c'est sa mise en place. C'est bien parce qu'il n'y a aucune réforme de structure que les partenaires ne suivent plus. ?? Personne ne tape sur la Grèce. Nous sommes juste face à un gouvernement qui doit de l'argent aux autres gouvernement européens (comprendre : les contribuables. Un gouvernement, ça n'a pas d'argent.) et qui veut qu'on lui annule la dette dans des conditions qu'il fixerait lui seul au nom de la souveraineté, de la démocratie...
- 1 823 réponses
-
- 2
-
-
Pour le moment, en démocratie représentative, les lois sont votées par le Parlement et non le corps électoral. L'argument des 37% est celui pour ne rien faire. Le gouvernement a le pouvoir qu'il exerce.
- 1 823 réponses
-
Sauf qu'il n'a rien fait en 5 mois. Rien. Quand ses négociateurs venaient aux réunions, ils demandaient ce que l'Europe avait à leur proposer. L'histoire des négociations qui occupent n'est qu'une excuse. Quand on est premier ministre, on n'est pas seul. Conduire une réforme de l'état et des négociations internationales, c'est ça son boulot. C'est pas de faire pleurer la veuve et l'orphelin. Rappelons que la Grèce remboursait très bien jusqu'à l'arrivée de Syriza, il y a 5 mois.
- 1 823 réponses
-
- 1
-
-
Tu fais le chèque ?
- 1 823 réponses
-
Verhofstadt a raison. Tsipras a dénoncé à juste titre le capitalisme de copinage de son propre pays. Mais qu'a-t-il fait depuis son arrivée au pouvoir ? Rien. Pourtant, il a la majorité à son parlement.
- 1 823 réponses
-
- 1 823 réponses
-
Le KAPLAN-20 est une réalisation 100% de FNSS. Il n'y a pas de filiation avec le Bionix. Je ne connais pas le Bionix-2. Penses-tu au blindé singapourien?
-
Hoooooooo. Du Feuerbach dans une jolie calligraphie. C'est Marx qui serait content.
- 1 823 réponses
-
Disons que rappeler à l'Histoire un socialiste provoque toujours des réactions rigolotes. Disons que je ne partage pas cette optimisme. Mais bon, c'est un autre sujet...
- 1 823 réponses
-
- 1
-
-
De mon côté, Valls n'a aucune chance. Le candidat sera Hollande. Il est bien plus solide que les journalistes ne veulent le présenter d'autant que personne au PS ne veut reprendre la situation du pays tellement elle est explosive. Sarkozy se decridibilise de jour en jour tellement il ne génère rien intellectuellement. Le Pen au niveau national a de la puissance. Les maires FN ne sont pas encore decridibilisés comme dans les années 90. Elle peut faire la percée de 2002 d'autant que la doctrine FN a perdu tout le volet libéral propre au poujadisme des années 80. Il y a de nombreux ponts intellectuels avec la gauche sur le volet étatiste. Pour l'Italie, tout le monde en parle mais de façon "feutrée". C'est le point noir. Comme pour le Portugal, ils ont aussi et surtout un gros problème bancaire. Pour le taux d'endettement, comme le rappelait True Criket il y a trois semaines, il faut comparer flux et flux. Quel est le service de la dette ? Surtout par rapport au PIB marchand ? Je ne les connais pas. Nous nous comprenons. Ce n'est pas un "réalisme économique" que tu évoques, c'est le réalisme de ce qui devient réel, sans plus mais avec ses effets tout de même. Il me semble que si la dureté de la vie en Espagne peut pousser rationnellement des gens à croire en Podemos malgré le retour depuis plusieurs mois de la croissance et la baisse du chômage (même faible), l'observation du cas grec peut en faire reculer plus d'un. Quelque part, je me demande si l'actuel gouvernement ne pourrait pas être reconduit même à 50,001% des suffrages.
- 1 823 réponses
-
Quand une ligne politique combine socialisme et nationalisme, c'est social-nationalisme ou du national-socialisme. Le problème est que beaucoup conspuent le nazisme sur le seul aspect racial. Or, il n'y avait pas que du racialisme dans le nazisme. Il y avait aussi du socialisme, beaucoup d'ecologisme... Si fumer, pour les allemands était un acte d'émancipation, ce n'est pas pour rien.
- 1 823 réponses
-
Le risque géopolitique est critique en effet. Il serait bon que chaque pays réfléchisse à des options nationale pour faire face à ces risques de déstabilisations. Mais, encore une fois, hormis quelques experts isolés, je ne pense pas que beaucoup de cadres envisagent ce genre de problème. Nous avons pourtant un pays exemplaire à nos frontière, la Suisse.
- 1 823 réponses
-
La volonté farouche de nombreux hommes politiques pour garder la Grèce dans l'Eurozone s'explique sur d'autres points : - le premier est que la dynamique de construction européen est actuellement érigée en véritable religion. C'est à dire que la question de l'UE n'est plus abordée sous l'angle de la raison (approche scientifique) mais sous l'angle de la Révélation (c'est Vrai car c'est révélée.). Dans ce cadre là, toute décision qui ferait reculer la construction européenne leur est insupportable quand bien même ce serait une évidence. - en dessous de ce niveau, il y a des intérêts particuliers électoraux. François Hollande est socialiste. Il est donc soutenu par "le peuple de gauche". Or, si demain la Grèce devait quitter l'Eurozone, Hollande serait le responsable de cette décision et des conséquences de court terme sur le niveau de vie des grecs. Il perdrait les élections de 2017 dès le premier tour. M. Le Pen serait devant face à Jupé. Comme le "peuple de gauche" est anti-libéral, il pense à court terme (depuis Keynes.) et veut de la redistribution, de l'entraide. Dans d'autres pays (Allemagne, Pays-Bas, Slovaquie, Pologne, Finlande...), l'opinion publique est dans le sens contraire face aux grecs. - encore en dessous, F. Hollande a un gros problème. Le vrai risque pour la France est une hausse des taux d'intérêt des obligations françaises. Rien que ça, cela pourrait coûter des milliards aux contribuables français et écraser le peu de reprise que l'on a en France. La baisse du chômage est attendue fin de cette année. Début 2016, ça pourrait être une catastrophe. - le départ de la Grèce, toujours sur les taux, pourrait avoir le même effet en Espagne et en Italie. S'il l'un de ces deux pays flanche, c'est financièrement irrattrapable tellement ils sont gros. L'Espagne est repartie. C'est lent mais c'est du sérieux. L'Italie semble plus inquiétante. Pour ce qui est de Podemos, il n'y a pas de crainte à avoir si la Grèce sort. Au contraire, comme ils réfléchissent à 2 mois au plus et ne comprennent rien en économie, ils ne vont pas vouloir suivre la Grèce. En revanche, si la Grèce reçoit encore des aides et se fait rayer une partie de sa dette, là ce sera le début du chantage. Ils vont détruire la reprise espagnole et demander de l'argent gratuit aux autres européens. Les finances de l'UE pourraient être déstabilisées. C'est pour cela que Hollande reste assez ferme en ce moment. Le vrai problème dans ce genre de situation est la mise en avant des seuls analyses court-termistes. Nous sommes pilonnés matin, midi et soir par ces esprits là. Quand on subit un choc comme celui de 2008, 2010, il faut 10 ans environ pour revenir. Il y a 12 mois très dures, très violents puis une stabilité et enfin un réamorçage. La vitesse de ce dernier dépend de la qualité des transformations de ton environnement économique (fiscalité, droit, formation...). Si tu détruis 20% de ton économie, il faut croître de 25% pour revenir à la situation (passer de 80 à 100, c'est faire +25%). Or, il y a au moins un an où aucun démarrage n'est possible. Si comme en Espagne, tu fais du 2,5% de croissance par ans, il te faut 9 ans. C'est une vitesse ici naturelle. Celui qui te propose un temps très court sera un menteur.
- 1 823 réponses
-
- 1
-
-
Tout à fait d'accord. C'est pour cela que tous ceux qui proposent une flat-tax sur les revenus ne démarrent l'imposition qu'après un seuil de revenu minimal non imposable. Ce revenu non imposable est en fait une sorte de revenu de subsistance (dépense incompressible assurant l'alimentation, l'habillement, l'hébergement. Marx rajouterait la fonction reproduction.).
- 1 823 réponses
-
Avec la crise des subprimes, il ne faut pas oublier la crise de la dette publique. Pour la crise actuelle avec la Grèce non. La dette privée est bien passée en dette publique car aucun homme politique n'aurait assumé la faillite de banques (en France, il y avait deux banques pour mémoire.). Mais après, la Grèce n'a pas été capable de se transformer en une économie de marché. Elle ne génère donc pas assez de ressource pour soutenir un endettement élevé (en vérité, c'est faux mais je prend de gros raccourci pour éviter d'être trop long.). La situation est difficile pour les grecs car ceux de la fonction publique ont perdu beaucoup : - Passer de 14/16 mois de salaires à strictement 12, c'est une perte de revenu important (jusqu'à -25%). - Passer de 55 ans, l'âge de départ à la retraite, à 65 ans en une année, ça pique aux yeux. - Diminuer les versements des retraités car ceux-ci sont déficitaires (et supérieurs à ce que touchent les retraités français qui versent beaucoup plus), ce n'est pas rien. La Grèce a donc fait beaucoup d'ajustement de dépenses publique pour diminuer les déficits. Cela a contracté les revenus des grecs qui en vivaient (violemment et rapidement). Comme resultat, ils ont un déficit inférieur à la France actuellement. Le vrai problème est venu avec l'arrivée de Syriza qui a voulu augmenter les dépenses (+20 milliards de dépenses sur l'année). Lors des négociations qui étaient prévues, les représentants arrivaient les mains dans les poches en disant "vous allez voir ce que vous allez voir." Ça n'a pas loupé. Il vient un moment où le surendettement a des conséquences*. Un point technique : Actuellement, le PIB marchand grec est de 60% du PIB. C'est un excellent ratio (dépense publique à seulement 40%). Ça veut dire qu'il y a peu d'impôt au regard de la création de richesse par le secteur marchand (En France, on est à seulement 43,5 et 55 pour l'Allemagne.). En théorie, on pourrait croire que l'économie grecque est dynamique. Il n'en est rien. Elle est ce que l'on appelle une "économie de cartels". C'est à dire que, par des dispositions légales, chaque secteur est tenu par un petit groupe d'entreprises. Elles sont protégées de l'arrivée de nouveaux concurrents et empochent des revenus sans faire trop d'effort. Après les économies socialistes, c'est ce qu'il y a de pire. Dans ces 40%, il y a un problème très grave : on n'y trouve pas de dépenses sociales. En Grèce, les mécanismes redistributifs sont inexistants et inefficiants. C'est pour cela que les grecs ont du mal à se soigner. Donc, la question est : que fait l'état grec avec ces 40% ? Où part cet argent ? En fait, le gouvernement grec n'a pas de marge de manœuvre pour faire des économies de dépense comme on en a par exemple en France. La marge grecque, pour se sortir de cette situation, porte donc exclusivement sur la réglementation. Or, c'est ce qu'il y a de plus dure à transformer. Par exemple, il faut en Grèce une autorisation pour acheter un frigo (J'ai appris ça cette semaine.). Ça veut dire que des fonctionnaires sont payés pour fournir des autorisations d'achat de certains biens. Si tu veux améliorer la situation, il faut mettre fin à ces procédures, sauf que celles-ci sont le travail de fonctionnaires (comprendre : des électeurs). Toujours sur la législation : les riches grecs n'ont pas besoin de dissimuler leur fortune. Elle n'est pas imposée par la loi quand ce n'est pas la constitution ( clergé et armateurs). Ici, Tsipras doit donc changer la constitution pour imposer ces revenus. Or, il ne faut pas croire que changer les lois et envoyer des contrôleurs du fisc changerait quoi que ce soit. D'ailleur, le gouvernement grec n'a surtout pas intérêt à le faire maintenant. Ce serait un suicide économique. Explications : La faillite de la Grèce, comme Chypre, peut arriver d'un instant à l'autre. L'alerte fut donnée en 2010 au début de la crise de la dette grecque. En cas de faillite, tout gouvernement (même en France) saisi une partie des dépôts des comptes en banque de façon discrétionnaire pour payer les créanciers du pays en urgence (Cas de Chypre.). Comme cette possibilité est juste une question de temps en Grèce, les grecs ont envoyé à l'étranger leurs économies, les riches leurs fortunes, pour les protéger de toute saisie. On estime à plus de 270 milliards d'Euro cette manne. Tant que cet argent est à l'étranger, il est protégé. Les riches grecs n'ont alors surtout pas intérêt à faire revenir leur fortune tant que la crise n'est pas finie. Si le gouvernement fiscalise les riches maintenant, il n'y aura aucune recette. Les armateurs le disent d'ailleur. Il ne faut pas les fiscaliser maintenant car de toute façon, la situation est tellement dangereuse qu'ils ne bougeront pas leur argent. Ils ont raison. La fiscalisation de ces fortunes, pourtant nécessaire (il faut élargir l'assiette et baisser les taux), ne peut donc pas commencer avant la fin de la crise. C'est un dilemme très particulier au cas grec. Or, tant que la Grèce ne fait pas défaut, elle est en risque de défaut. Donc, il n'y aura aucun investissement en Grèce par les riches grecs ou des étrangers. Son économie est actuellement étouffée et pour longtemps. Si elle fait défaut, certes, ce sera les premières semaines très dure pour les grecs mais l'économie repartira avec des atouts : - L'effondrement de sa monaie va rendre très intéressant le tourisme (surtout avec les djihâdistes actuellement) ; - Les milliards d'euros à l'étranger vont s'apprécier et dès que la situation se stabilisera, ils reviendront ; - La diaspora grecque fourni actuellement 20% du PIB par l'envoi d'argent dans leur famille ; - et il y aurait 75 milliards d'Euro en billets chez les grecs sorti des distributeurs (ce chiffe est très élevé et bien supérieur aux billets en circulation en France, Allemagne.). En conclusion, la Grèce a intérêt au long terme à sortir de l'Eurozone. Elle retrouverait une monaie en cohérence avec son économie et aurait comme amortisseur tout une série de fonds financiers pour relancer l'économie plus vite que d'autres pays pauvres. Avec une remarque toute fois : tant que l'économie étatisée grecque ne change pas, défaut ou pas, il n'y aura aucun changement. L'économie est un mécanisme "éternellement auto-cicatrisants". Il ne faut jamais l'oublier or on a toujours tendance à réfléchir à trois semaines. De plus, nous avons toujours tendance à croire que ce que nous observons se passe pour la première fois, or toutes ces crises ont déjà existé. Il faut simplement s'en rappeler. * petite anecdote que j'avais déjà évoqué sur le risque de faillite. Deux ans avant sa mort, Raymond Barre participait à un dîner avec Michel Rocard et JY Haberer. Dans la soirée, les invités lui demandent ce qu'il pense de l'état du pays (Barre est considéré comme le plus grand prof d'économie de France depuis 1950). Il annonce alors qu'il voit un risque de faillite. Surpris, il lui est demandé quand cela pourrait se produire. Il répond "plus vite qu'on ne le pense. D'ici deux mandats présidentiels."
- 1 823 réponses
-
- 1
-
-
Miramas : vol de détonateurs et d'explosifs sur un site de l'armée
Serge a répondu à un(e) sujet de tripleinside dans Actualités terre
Qu'il le fasse et tu le colle au tribunal administratif. Dès lors que tu ne représentes pas les armées, tu ne peux faire l'objet de sanction disciplinaire.