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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Non. 1- on ne nationalise pas une banque. On la laisse faire faillite. La nationalisation a de très mauvais effet et ce dosera encore toi qui payeras. 2- les prêts à la Grèce sont gratuits actuellement. Tu les as dans Alternative Économique, dans Marianne et Mediapart.
  2. Pour les sondages à cet instant, il y a de la sortie des urnes mais aussi des sondages téléphoniques. Bah oui. Les créanciers de la Grèce sont les contribuables européens. La dette privée (les banques) a été réduite en 2010 et de l'argent publique a été injectée massivement depuis. Et cet argent, quelque soit le mécanisme qui l'injecte, vient des contribuables. Il n'y a plus de banques depuis 2010. La France a même emprunté pour donner de l'argent au grecs.
  3. Pour être pleinement efficace, cette mesure doit être déclenchée une fois la sortie de l'euro actée. Tant que nous restons dans une phase d'incertitude, il n'y aura pas de retour des fonds placés à l'étrangers.
  4. Les créanciers de la Grèce sont les contribuables européens.
  5. Disons qu'en politique, l'aplomb est requis vu les conneries débitées. Celle-là est juste une de plus.
  6. Serge

    Ici on cause MBT ....

    De mémoire oui. Je note que dans mes discutions avec les anciens qui ont connu Daguet, ils parlaient plus de leur slip gardé des semaines entières pour, à la fin, l'enterrer. Avis aux archéologues. Les pilotes trouvaient difficile l'apprentissage de nouvelles formation de combat pour eux.
  7. De mon côté, je suis de plus en plus persuadé que la sortie de la Grèce de l'Eurozone serait une très bonne chose pour cette dernière. Le vrai danger porte sur l'éventualité de la pression à la hausse des taux d'emprunt d'état pour l'Espagne, l'Italie mais aussi pour la France. Mais qu'est ce que c'était nul. Proposer ça à des enfants !
  8. Il faut écouter Les Experts de vendredi dernier. Mathilde Lemoine fait plusieurs remarques intéressantes sur l'absence de gouvernance européenne. Mais attention, ses propositions ont des conséquences que n'accepteraient pas beaucoup de français. Sinon, pour revenir à la Grèce, l'image que j'en avais était celle-là même si ce n'est pas la Grèce : https://m.youtube.com/watch?v=GsUAE_kc4D4#
  9. Tous les gouvernements de l'UE le savaient ainsi que les organes de l'UE en charge de ces questions. Or, à ce niveau l'UE a un problème : elle considère un poids politique là où il faut prendre en compte le poids économique. C'est à dire que les institutionnels européens ont accordé une validité politique (c'est chiffre sont vrais car c'est un pays souverain) là où il fallait une stricte analyse économique (ces chiffres sont faux car l'économie grecque ne peut pas croître ainsi.). Après, je ne sais pas comment tu suivais ton intérêt économique pour la Grèce mais, du côté français, personne ne s'est jamais intéressé à ce pays. En France, l'information économique porte surtout sur nos rivaux allemands et britanniques. Avais-tu même conscience de ce pays ? De mon côté, on se concentrait surtout sur les luttes entre les courants de la pensée économique et leur application. Mes profs étaient conseillers économiques dans des partis français et j'étais sinon de l'audit bancaire internationale. La Grèce, on s'en foutait. C'est la France qui nous préoccupait.
  10. Parce que les prix de marché ont été neutralisés intentionnellement par les gouvernements espagnols. Ceux-ci on vu un secteur qui se développait bien, ils ont voulu lui faire prendre plus de taille que nécessaire aussi ils ont accumulé tout une série d'aides qui ont baissé les prix de marché. Cela a créé une bulle qui a explosé. Les gouvernements ont ce syndrome du champion national qui au lieu de laisser se passer les choses naturellement déstabilisé toute l'économie et empêché que des secteurs de développent.
  11. Ces chiffres étaient truqués. Il avait été proposé de changer les calculs d'Eurostat pour mettre fin à ces manipulations mais pour raison politique, cela n'a pas abouti.
  12. Si. Il se relèvera comme tout pays se relève dès lors qu'est appliquée une gestion sérieuse des deniers publics. Il suffit pour la Grèce de dépenser ce que ses impôts lèvent et ça se passera très bien. Il n'est même pas nécessaire d'augmenter les impôts grecs comme tout le monde le demande. Le tout avec une monnaie propre. L'économie a ceci de particulier qu'il y a création de richesse permanente. C'est propre à l'Homme. Même dans les pays les plus pourris, il y a création permanente de richesse (Corée du Nord, Zimbabwe...). Le problème est qu'en face, il y a des forces de destruction de ces richesses. Quand ces dernières sont plus importantes, le niveau du pays régresse (cas des crises ou de certaines politiques comme le communisme). Le but est donc pour le pouvoir politique de veiller à ce que la contrainte de destruction de l'économie soit la plus basse possible. Tu prends n'importe quel cas désespère actuel, si tu le gère bien tu auras forcément une amélioration radicale. Quand on part de 0, c'est plus dure que pour un pays développé mais c'est naturelle.
  13. Je dirais que l'Espagne et la Grèce ont toutes deux connus des bulles mais que seul l'Espagne corrige naturellement et de façon autonome la sienne. La bulle grecque n'est que celle de l'économie administrée sans économie derrière.
  14. Tu peux éviter de citer une phrase isolée de sa démonstration. Ça t'éviterait de jouer à celui qui ne comprend pas et de mélanger pleins de mots techniques pour ne rien dire.
  15. Serge

    Des nouvelles de la British Army

    Le programme VIRTUS avance. L'article :http://soldiersystems.net/blog1/wp-content/uploads/2015/07/UK-Virtus-program.pdf http://soldiersystems.net/2015/07/03/revision-military-uk-virtus-program/
  16. Qu'ils tranchent, c'est une très bonne chose mais sur un accord, pas sur des propositions. Rappelons de la souveraineté c'est "l'autonomie de décision". Ce n'est pas le pouvoir de décider de faire payer les autres pays pour soi. Merkel est autant légitime que Tsipras. Elle défend ses concitoyens. Ces même concitoyens auxquels appartiennent 30% des billets que les grecs tirent chaque jour. Ça, beaucoup oublient que les distributeurs sont alimentés par l'ELA et que l'ELA c'est 30% d'argent allemand. Ceux ci donnent gratuitement 30milliards d'Euro aux grecs.
  17. Pour ce qui est du référendum il y a deux points : - la notion même de référendum. Celle-ci n'est réfutée par personne car c'est un mode de décision, de ratification d'un accord international. - la place d'un référendum dans cette négociation. C'est sur ce point que les tensions existent pour les raisons suivantes : -1) quand on négocie, on annonce la procédure en amont. On n'en change pas par surprise en claquant la porte. Il est naturel qu'à un moment un négociateurs ait besoin de changer certaines procédures. Mais dans ce cas, on laisse du temps. On n'annonce pas un référendum pour la semaine prochaine. -2) au moment de l'annonce, il n'y avait pas d'accord. Or, le référendum est présenté comme une question sur un accord... qui n'existe pas. Comment peut-on accepter ou rejeter ce qui n'existe pas ? -3) le comble enfin est que ce référendum est présenté comme devant rejeter un texte que Tsipras est en train de négocier. C'est vraiment prendre les autres parties pour des cons. De son côté, Tsipras à beaucoup de chance car en face de lui, il a des autorités qui font tout pour continuer de négocier alors qu'elles se font cracher à la figure. Il serait en face de personne comme moi, ça se passerait autrement. Comme président français j'aurai retiré mes négociateurs et attendu le résultat de la consultation populaire. Jamais je ne serai allé à l'encontre des déclarations officielles de Tsipras. Ce dernier utilise le référendum pour ne pas négocier. Il veut appliquer son programme. Qu'il l'applique, mais sans notre argent.
  18. Peut-on encore repousser les limites de l'humour ? A croire que oui : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/04/20002-20150704ARTFIG00042-yanis-varoufakis-accuse-les-creanciers-de-la-grece-de-terrorisme.php
  19. L'intérêt financier des dirigeants européen est surtout le tien. Cest de ton argent qu'il s'agit.
  20. Imagines un crowdfounding pour chaque pays. Les uns après les autres.
  21. Si c'est vrai, nous sommes dans un cas où il y a peu d'info par les médias. Sinon : Asselineau... haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa J'ai beaucoup parcouru ses analyses. Et le problème est qu'il tape à chaque fois à coté, et de façon massive. Il lève quelques questions intéressantes mais les solutions... C'est l'horreur. Le pire avec lui est que dès qu'il fait face à un contradicteur qui lui répond avec deux arguments chiffrés, il le dénonce comme agent de la CIA. Le voir sur Mediapart est très cohérent. La démarcation réelle de notre temps politique se fait sur la question de la place de l'Etat. La ligne droite/gauche n'existe plus.
  22. J'ai vu ce matin que des investisseurs font l'analyse que le non serait positif pour l'Eurozone. Le départ des grecs serait une très bonne chose. Que se passe-t-il en Autriche ?
  23. Et comment envisages-tu la matérialisation de ce renfort ? Et c'est quoi une "barre à gauche" en France ?
  24. Oui, comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois. Deux périodes de 40ans au XIX siècle. Siècle de croissance avec étalon or. L'effet décrit comme nocif sur la croissance de la déflation lente vient des périodes de forte déflation. Or, c'est dernières proviennent de crises comme en 1929 ou 2008. En crise, il y a destruction massive de l'économie donc hausse du chômage. Ce chômage est la cause de la forte baisse des revenues, baisse qui est déflationniste par nature. C'est de là que provient cette fausse égalité "déflation = baisse de l'économie". En cas de déflation, les consommateurs ne retardent pas leurs dépenses. C'est un raisonnement qui ne tient pas une seconde. Comme tu le soulignes, il y a les dépenses immédiatement nécessaires puis toutes les autres. Questions : Quand changes-tu de cafetière ? Quand le prix en magasin augmente ou quand elle est en panne ? Quand changes-tu de voiture ? Quand le prix augmente ou quand le ratio utilité/coût d'entretien baisse ? L'acte d'achat se produit au moment du besoin, pas au moment d'une opportunité artificielle. D'autant que pour être logique, cette idée d'anticipation de l'achat suppose que l'agent connaît la date de hausse des prix. Ce n'est pas le cas sauf en périodes annoncée de hausse des taxes ou comme en Grèce où les ventes de véhicules ont grimpé de 17% pour cause de risque de sortie de l'euro. Je suppose de l'économie grecque est en croissance (mode sarcasme : off). Là est notre plus grosse divergence. Moi, je ne m'arrête pas aux décisions de court terme, je ne pense qu'au long et très long terme. Car toute décision provoque un effet de court terme mais aussi et surtout des effets de long terme. Je préfère un effet positif faible sur 100 ans qu'un effet fort sur deux ans qui dégénère. C'est pour cela que je ne peux pas citer des Keynes et des Krugman car ces gens là ne voient qu'au court terme créant des désastres de long terme. Cela fait depuis 1974 que le budget français est déficitaire. Tous les ans le gouvernement annonce un déficit exceptionnel pour relancer l'économie. Et nous sommes bientôt à 100% de stock de déficit sur PIB avec des taux qui remontent. En économie, les décisions produisent des effets sur tous les termes et sont cumulatifs. Donc, aligner années après années des mesures poursuivant un effet de court terme entraîne une dégradation de l'environnement économique. Montesquieu avait déjà compris que l'on ne change la Loi que d'une main tremblante. C'est la même chose en économie. Je ne perds personne, tu veux juste faire du pointillisme quand ça t'arrange. Cas concret : j'ai déjà écrit qu'il fallait être prudent sur la théorie quantitative. Toi, tu mets en avant la vitesse de circulation. Or, tu cites Krugman quand il affirme que la hausse de la masse monétaire par la FED n'aura d'effet inflationniste. On ne peut faire les deux. C'est antinomique. Ou on cite Krugman et on ne peut plus s'appuyer sur la théorie quantitative, ou on réfute cette théorie et on ne peut mettre en avant Krugman. Pour le cas Volker, toute hausse des taux à un effet récessif de court terme. Il n'y a rien de nouveau. C'est pour cela que la FED et la BCE sont piégées actuellement. En revanche, tu oublies de poser toutes les questions qui vont avec : qu'elle était la particularité de l'avant Volker ? Quel fut son résultat sur l'inflation ? Pourquoi a-t-il été viré ? Volker a sauvé les américains les plus pauvres. Ceux dont les salaires ne s'indexent qu'en décalage à l'inflation et de façon partielle. Enfin, les taux d'intérêt hauts sont source de croissance. C'est défini par Knut Vicksell depuis presque 150 ans. Les taux bas tuent la croissance car incitent aux choix les moins productifs. Les "30 glorieuses" ne sont pas une période monétaire naturelle. C'est une période de forte intervention d'un acteur neutralisant les arbitrages de marché : la banque centrale. Par définition, est naturelle ce qui n'est pas artificiel. Et en économie, l'artificiel est l'orientation d'un marché par un acteur unique. Pour répondre à une théorie, il faudrait déjà la connaître. Les salaires ne sont pas rigides à la baisse. Tu as en permanence des entrants qui négocient leur salaire et des sortants qui disparaissent avec leur salaire. Cette rigidité est donc particulièrement relative. Je n'avais pas vu cette dernière partie. Je répond donc tardivement. Ma réponse portait sur l'observation que les créances ne sont pas rognées autant que cela. Le taux d'intérêt proposé par une banque de détail prend en compte l'effet de long terme de l'inflation. Si ce n'était pas le cas, les banques perdraient de l'argent. La seul façon de rogner est donc d'avoir une inflation qui s'accélère, celle-ci ne pouvant être intégrée au prix de l'emprunt au moment de sa négociation. Mais dans ce cas, on détruit l'économie. L'inflation force à la hausse les taux d'emprunt et la concurrence entre banques force à la baisse. Dans le cas des taux des emprunts d'état, nous ne sommes plus dans le même cadre. Ici, c'est un marché mondial où les créanciers ne vivent pas avec la même inflation. Mais l'une des différences fondamentale est que l'emprunteur est "emprunteur in-fine". Il ne rembourse son capital qu'à la fin du terme du contrat. Le créancier perçoit les intérêts régulièrement mais ne retrouve son capital qu'à la fin. L'élément d'arbitrage sera donc celui de l'aversion au risque : quelle certitude me donne tel pays de retrouver mon argent ? La différence de taux de financement sont donc le prix du risque de ne pas retrouver son capital au terme du contrat. En Grèce, il est de 12% et de 31% à un an (de mémoire). Cela veut dire que l'on n'accepte pas de prêter à la Grèce à un an sans être payé à 31%. Face à un gouvernement qui annonce qu'il ne rembourse pas, c'est normal. L'inflation du pays pour un créancier étranger n'a pas d'effet, le risque de défaut de paiement, oui. Je ne peux que te citer :
  25. Comme tu l'écris, tout dépend de l'option de sortie. Sauf que quand un homme politique prend une décision, ses effets sont les même pour tous. La décision doit donc être réfléchie et validée dans l'intérêt des cas les plus défavorable/pauvres.
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