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Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:attaque terroriste contre base militaire mauritanienne www.cridem.org 22-12-2011 08:10 Qui serait derrière l’attaque de Addel Begrou ? (Analyse) La ville frontalière de Addel Begrou (extrême est mauritanien) a été , mardi soir dernier, le yhéâtre d’une attaque sans précédent, au cours de laquelle des hommes armés revêtant la tenue militaire avaient pris d’assaut la brigade de gendarmerie. Les assaillant avaient enlevé un gendarme et pris possession des armes et des munitions du poste, avant de se retirer sous les cris d’ « Allahou Akbar, vive Al-Qaïda et les moudjahidines! ». A l’issue de cette attaque, les doigts ont été pointés vers Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) ; étant donné la guerre déjà ouverte entre la Mauritanie et cette organisation dans cette région. Jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, aucune revendication n’a encore été faite de cette attaque, ce qui laisse le champ libre à toutes les supputations. Ceci dit, en examinant cet incident pour en situer la responsabilité, il ya un ensemble d’hypothèses qui pourraient se dégager. Ces hypothèses conduiraient à des affirmations aussi variées et complexes que ne pourrait l’être la situation actuelle du nord du Mali. Si l’on essaie de discuter la thèse de l’enlèvement par AQMI qui semble la plus en vue pour le moment, on pourra alors se retrouver devant des hypothèses qui soutiennent ce point et d’autres qui l’infirment. AQMI n’a jamais effectué d’enlèvement visant des soldats ou officiers de l’armée mauritanienne. Toutefois l’organisation a toujours fait recours à l’élimination physique de tous militaires capturés estimant qu’il s’agit de renégats (mourtedin), selon la jurisprudence des fqihs du désert. C’est d’ailleurs cette logique qui fut à l’origine de l’élimination de soldats mauritaniens à Ghallawiya et Tourine. L’organisation s’était aussi abstenue de tuer des militaires au cours de l’attaque de Lemgheitty, comme pour adresser un message à l’armée mauritanienne. Ce qui est, pour le moins sûr, c’est que l’attaque de Addel Begrou avait, sans équivoque, visé l’enlèvement d’éléments de la gendarmerie et non leur élimination physique comme c’était le cas, par le passé, d’autres militaires. A cela s’ajoute le fait qu’ AQMI fait recours aux enlèvements, pour obtenir des rançons source des fonds nécessaires pour la continuité de son action. Mais les éléments des armées de la sous-région seraient la mauvaise adresse pour obtenir des rançons ou des financements quelconques. Cela est d’autant plus plausible si l’on sait que la Mauritanie, il ya de cela seulement quelques jours, avait appelé, par la voix de son ministre de la défense, tous les pays à cesser de payer des rançons pour tarir les sources de financement des terroristes. Aussi les gendarmes mauritaniens n’ont jamais figuré sur la liste des principaux ennemis d’AQMI, contrairement à l’armée et à la police. Ces faits corroborent l’hypothèse que l’attaque serait le fait d’éléments d’AQMI qui devraient exécuter une autre action demeurée inconnue. Après avoir été incapables d’effectuer leur mission principale, ils auraient recouru à l’enlèvement du gendarme. Ce qui laisserait entendre qu’il s’agit d’un acte isolé exécuté à l’initiative de quelque chef d’élément. Si tel n’était pas le cas, il s’agit d’un acte qui consacrerait un revirement total dans la stratégie adoptée par AQMI face à la Mauritanie, laissant augurer d’une dégradation de la situation sécuritaire dans le nord. Une hypothèse qui semble peu convaincante, si l’on considère que AQMI doit encore s’occuper de sa situation interne, ainsi que celle du nord du Mali où une crise complexe, déjà perceptible à l’horizon proche, risque fort d’occuper le temps des jihadistes et les détourner de leurs ennemis lointains et par conséquent les contraindre à restreindre leur sphère d’influence. Ce qui consolide davantage l’hypothèse de l’enlèvement par AQMI, c’est que, selon des témoins oculaires, les ravisseurs revêtaient la tenue militaire mauritanienne. AQMI ayant, au cours des années passées, pris possession de véhicules et d’habillements de l’armée mauritanienne, notamment à Lemgheitty, Tourine et Hassi Sidi. Toutefois, selon les observateurs, au nord du Mali il est possible d’acquérir toutes sortes d’équipements, y compris les tenues des armées de la sous-région. Un autre détail vient également corroborer cette thèse : au moment de leur retrait, les ravisseurs criait des slogans en faveur des jihadistes. Si l’on considère qu’AQMI est directement responsable de cet enlèvement, cela va nous conduire inévitablement à désigner la qatiba d’ « Alvourghan » de l’algérien Yahya Jwadi, alias Abou ElHoumam ; notamment la faction de Khaled Abou Dhakir Al Chinghuitty, de son vrai nom Almaimoun Ould Meinnouh, ayant été le chef des jihaidstes durant les derniers affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Wagadou. Tant que la revendication de cet enlèvement n’a pas été annoncée, on demeure toujours dans la sphère des supputations, où les chances de vérité et de fausses pistes restent également partagées, La deuxième thèse est celle d’une attaque menée par le groupe d’ « Al jihad wa Tawhid vi Gharbi Ivrighya » , dirigé par Soultan Ould Bady et Hamada Ould Mohamed Elkheir, ayant récemment fait défection de l’organisation mère AQMI. Ce que soutiennent des indices nouveaux, notamment la déclaration de cette djemaa relative à l’élargissement de sa zone d’action à toute l’Afrique occidentale. Cela reste admissible à un moment où il s’agit d’un groupe récemment constitué encore à la recherche de ses propres marques et qui ferait recours à un tapage médiatique, plutôt qu’à une action d’autre genre, dans le but d’attirer l’attention de l’opinion et des médias. Ce dernier pourrait avoir reproché à AQMI d’avoir commis une erreur tactique en s’abstenant d’enlever les éléments des forces militaires de la sous-région. Il faudra aussi noter que le groupe de Soultan, composé, pour la plupart, d’arabes des tribus du nord du Mali, aurait le privilège de pouvoir, sous la couverture de liens sociaux, se déplacer en souplesse pour atteindre des objectifs du genre. Cette dernière hypothèse conduit à se poser certaines questions. Quel serait l’objectif visé à travers l’enlèvement d’un militaire de grade subalterne ? Une telle aventure serait-elle nécessaire pour rechercher à créer un tapage médiatique? Quel serait l’objectif final visé par les ravisseurs? Est-ce que c’est la rançon ou l’élimination? Iront-ils remettre cet homme en liberté une fois retranchés dans leur fief, après des tractations et intercessions? La rançon nécessaire pour libérer ce soldat mauritanien équivaudrait-elle à celle qu’il faudra pour les européens enlevés à Tindouf? Tuer ce soldat, mettra-t-il l’organisation naissante dans une posture plus confortable dans cette région fortement marquée par les interconnexions socio-tribales existantes entre les tribus des ravisseurs et celle du soldat pris en otage? Cela dit, ces questions restent valables dans le cas où une troisième et hypothétique faction ne surgisse pour s’impliquer dans ce contexte -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Au contraire,le régime actuel est plûtot pro-marocain,tout ce qui est vraiment sérieux se joue avec le royaume chérifien -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** Sahel:augmenter le niveau de sécurité des coopérants et travailleurs français est urgent www.cridem.org 13-12-201115:51 Sahel: 45 000 salariés français «à sécuriser» de toute urgence. Plusieurs pays du Sahel (Algérie, Libye, Mali, Niger, Mauritanie, Tchad…) et le Nigeria sont confrontés depuis quelques mois à une recrudescence des activités du grand banditisme et d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui se sont traduits par des attentats et des enlèvements de douze Européens dont six Français (Serge Lazarevic, Philippe Verdon, Daniel Larribe, Marc Feret, Pierre Legrand, Thierry Dole). Malgré les conséquences du changement de régime en Libye et une réévaluation à la hausse du « risque sécuritaire », aucune des grandes entreprises françaises du CAC 40 (GDF Suez, Areva, Bolloré, Total, BNP Paribas, Air France, Vinci, CFAO….) employant prés de 45000 expatriés ne veulent se dégager de cette zone qui constitue un relais de croissance et où ils réalisent de bonnes marges bénéficiaires. Les pays de la bande sahélo saharienne qui payent un lourd tribut (insécurité alimentaire, récession économique de régions touristiques, souveraineté territoriale bafoué, intervention de troupes étrangères….) tentent de mettre en place une stratégie coordonnée incluant sécurité et développement. D’après nos sources, l’une des préoccupations actuelles des gouvernements africains pour à la fois sécuriser les 45000 français et leur propre population semble être de mettre fin aux « démarches parallèles » des pays occidentaux pour négocier avec les preneurs d’otages. Le ministre mauritanien de la Défense, Ahmedou Ould Idey, confirme nos informations en déclarant, dimanche 11 décembre lors de la réunion du groupe «5+5» « Je demande à tous de travailler pour le tarissement des sources du terrorisme et d'acculer les preneurs d'otages dans leurs derniers retranchements en s'abstenant de payer des rançons ». La position de la France, selon Gérard Longuet, ministre de la Défense, est de libérer les otages. « Nous gardons, par tous moyens appropriés, le maximum de canaux d'informations et, le cas échéant, de négociations. Cela n'interdit pas de porter un jugement définitif sur les gens qui prennent des otages, mais le principe de réalité s'impose, nous souhaitons d'abord les récupérer » a-t-il déclaré. AQMI réclame toujours 90 millions d'euros en échange des quatre employés d'Areva et de Vinci enlevés à Arlit -
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Le Polisario est à fond dans le kidnapping au Sahel et au Sahara et partage la recette avec Aqmi et ses réseaux,tout ça est ensemble -
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Les deux mentionnés dans l'article sont effectivement morts dans une bouillabaise polisario-trafiquants,mais l'armée mauritanienne a capturé lors d'opérations récentes plusieurs complices et ils parleront -
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Quand on les travaille ils accouchent,croyez-moi -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
L'info est exacte: www.cridem.org 15-12-2011 06:09 Exclusivité Sahara média: « Double tête » et Robio ont aidé dans la plupart des opérations ... ...de prise d’otages et ont été tué dans la bataille d’El Hank. De plus en plus, la bataille qui a opposé des éléments du Polisario à des trafiquants, sur le territoire mauritanien, et qui est considérée comme l’une des plus féroces jamais survenues dans le Sahara, livre ses secrets. Les trafiquants sont accusés d’avoir facilité aux preneurs d’otages le kidnapping, dans les camps du Polisario, de deux Espagnols et d’une Italienne. La nouvelle opération a été menée par les combattants du Polisario pour démentir les soupçons de « complicité » qui pèsent sur l’Organisation après cet enlèvement mené dans leur « capitale politique » de Tindouf, au sud de l’Algérie. Et pour prouver sa bonne foi, la direction politique du Polisario a engagé deux trafiquants notoires et connaissant parfaitement les coins et recoins du Sahara, et a engagé une bataille avec un groupe de contrebandiers au cours de laquelle les deux hommes seront tués. Et pour revenir un peu en arrière, Mohamed Yahya, un arabe malien plus connu sous le nom de « Double tête », était prisonnier d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) dirigé par Moctar Belmoktar. Tout le monde s’attendait à son exécution étant accusé de complicité avec les services de renseignements des pays de la zone. Sauf que Mohamed Yahya devait survivre grâce à un solide réseau de relations, allant du camp Rabouni (Polisario) à Toumouctou (Nord) et même en Mauritanie, selon les dires de quelqu’un qui l’a bien connu. Car, dans ce vaste Sahara, l’on a besoin de tout individu qui peut offrir un service, surtout quand les réseaux de trafiquants prennent de l’ampleur, eux qui alimentent l’économie locale et déterminent l’influence des hommes dans la zone. L’homme fut ainsi libéré pour revenir à son occupation d’antant. Et l’on ne sait pas, avec précision, la nature de « l’aide » que Yahya « double tête », Oumar Essahraoui, un ancien détenu en Mauritanie et un troisième homme connu sous le nom de « Robio » ont fourni à des Sahraouis de l’intérieur dans l’enlèvement des trois ressortissants occidentaux, mais ce qui est sûr c’est qu’ils disposaient des atouts nécessaires (connaissance parfaite du Sahara) pour mener ce genre d’opération. De plus, ils étaient liés à des chefs militaires du Polisario, des commandants de l’armée dans le nord Mali et offraient de précieux services à Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), dont le plus important est l’enlèvement des ressortissants catalans, sur la route reliant Nouadhibou à Nouakchott, tout comme Oumar Es-sahraoui, qui ironie, du sort, aidera à acheminer ces mêmes otages vers la frontières burkinabé, à la libération. Des sources tribales dans le nord Mali affirment que la « bataille d’el hank » a été engagée « pour se débarrasser de témoins devenus gênant ». Cette bataille aurait pu également passée inaperçue, si elle n’était menée par le Polisario, lui-même, dans une zone supposée être fermée par l’armée mauritanienne ! Sauf que le Polisario a rapidement fait écho de cette bataille aux médias, voulant sans doute la présenter comme partie intégrante de la lutte contre le terrorisme, sans que l’on sache vraiment si le groupe de combattants sahraouis qui a livré bataille aux trafiquants a profité tout simplement d’un moment d’inattention de l’armée mauritanienne pour mener cette incursion dans la zone d’El hank. La tribu du trafiquant malien tué dans ces combats a menacé de le venger mais cela ne sort pas du cadre des conflits latents qui surgissent, de temps à autre, entre tribus du Sahara. Le groupe salafiste qui a annoncé sa responsabilité dans l’enlèvement des otages européens, tout comme dans les opérations de kidnapping précédentes, cherchent à en tirer rançons puisque les gouvernements occidentaux ont toujours affiché leur disposition à payer. Et c’est ce qui fait dire à un connaisseur que le groupe dissident d’AQMI, qui a annoncé détenir les Occidentaux enlevés récemment (2 Espagnols et une Italienne) veulent s’assurer un autofinancement en monnayant leurs « précieuses » prises -
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Urgent:Mauritanie:Arrestation de membres du Polisario liés à Al Qaida www.cridem.org 23-11-2011 21:40 Mauritanie : Arrestation d'éléments du polisario pour connivence avec Al-Qaïda Plusieurs éléments du polisario ont été, récemment, arrêtés par les autorités mauritaniennes pour leur connivence avec l'organisation terroriste ''Al-Qaïda'' et des milieux de trafic en tous genres dans la région, rapporte le site d'informations ''Le Potenciel'', basé en République démocratique du Congo. Sous le titre ''Lutte contre le terrorisme : des éléments du polisario aux arrêts en Mauritanie'', le site congolais écrit que ''les autorités mauritaniennes ont tout récemment arrêté quatorze éléments, dont la majorité appartient au Polisario'', ajoutant que ''ces arrestations sont intervenues lors d'une campagne menée au sein des milieux de trafic dans les régions de Kalamane et Arkchache''. Selon les autorités mauritaniennes, citées par Le Potentiel, les membres du polisario arrêtés ''sont inculpés pour leurs connivence avec Al Qaïda et des milieux de trafic dans la région, auxquels ils auraient fourni des informations relatives aux déplacements de l'armée mauritanienne''. Et Le Potenciel de citer les noms des personnes arrêtées : Ibrahim Ben Aissa, Salek Ben Sidati, Ramadan Ben Saleh, Hamadi Ben Ramadan, El Mourtaji Ben Yeb, Moulay Ould El Hassan, Cheikh Ben Cheikh, Ahmed Ben Mohamed, Mohamed Ould Aala, El Khalil Ben Mohamed, Ddiah Ould Ezribii, Abd El Baraka Ben Hamoud, Mohamed Ould Aslam et El Hassane Ben Mohammed Baba. ''Ces arrestations confirment encore une fois les collusions avérées entre le Polisario et les milieux de trafic et du crime organisé dans la région du Sahel'', conclut la publication congolaise -
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Urgent:Mauritanie,arrestation de 19 membres d'Aqmi hier nuit à Nouakchott www.cridem.org 22-11-2011 23:29 Arrestation de 19 personnes soupçonnées d'appartenir à AQMI Dix neuf personnes accusées d'appartenir à la nébuleuse Al Qaeda, ont été arrêtées ce soir, dans le quartier du carrefour Lekboyd (Nouakchott), par des forces de police, a appris Alakhbar de sources sécuritaires. Et les mêmes sources, de préciser que des étrangers figurent parmi ces personnes et elles ne détiennent pas de pièces d'état civil. Nos sources indiquent que, Hamahoullah Ould Hanane qui a été arrêté à plusieurs reprises fait partie du groupe. Lors de la descente effectuée dans la maison qui abritait les présumés salafistes, la police a trouvé des armes de types pistolets automatiques, ajoutent nos sources -
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Merci de l'encouragement -
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Urgent:Mauritanie,aveux du terroriste Abou Jabal www.cridem.org 22-11-2011 22:20 Abou Jabal raconte les négociations autour des rançons et de l’achat d’armement. Contenus dans l’acte d’accusation, les aveux d’Abou Jabal devant la justice mettent la lumière sur les relations entretenues entre Belmokhtar et des officiers maliens qui l’approvisionnent en armement et munitions. Ils permettent également de comprendre comment cet émir de la zone 9 a sévi au sud du pays sous la bannière du GIA et du GSPC. Né en 1972 dans la ville de Sidi Khaled, à Biskra, Abou Jabal, de son vrai nom Gharbia Ammar, a rejoint le GIA vers juillet 1996, après avoir été condamné (en 1993) pour soutien au terrorisme. C’est un de ses amis, Al Arkam, de son vrai nom Mohamed Al Amri, qui lui propose d’intégrer le groupe de Mokhtar Kadadou, dit Abou Al Houmam, émir du GIA pour la région de Sidi Khaled, à Biskra. Il est transféré, avec un groupe de nouvelles recrues, vers Djebel Boukhil où campe une phalange d’une quarantaine de membres dirigée par Abou Al Horr (Abilas Salah). Là commence alors sa participation présumée à de nombreuses opérations armées, dont des faux barrages où une trentaine de personnes ont été tuées, des vols de véhicules 4x4 et de camions, des attentats à l’explosif contre les forces de sécurité et des embuscades contre les douaniers. Sa katiba grossit et atteint plus de 90 éléments. Début 1998, l’émir de la zone 9 pour le GIA, Mokhtar Belmokhtar, réunit tous les effectifs de cette zone et les installe dans cette montagne. Deux mois plus tard, il dirige un groupe de 25 terroristes, dont Abou Jabal, pour mener une embuscade contre des éléments de Antar Zouabri, à djebel Bou Saâda. Les «faits d’armes» se multiplient. Début 1999, il se rend pour la première fois au Niger, avec 35 autres terroristes dirigés par Mokhtar Belmokhtar. Le groupe installe des campements au nord et, pendant trois mois, effectue des entraînements militaires assurés par Abou Ishak et Hicham. Les camions volés en Algérie sont vendus à raison de 4 millions de francs CFA à un Nigérien d’une tribu arabe. En juillet de la même année, il se dirige vers la frontière algéro-malienne et vole, en territoire algérien, un 4x4 appartenant à des médecins. Il récupère des camions qu’il avait enterrés sous le sable avant de revenir vers le Niger. Les terroristes y restent quelque temps avant que Belmokhtar ne leur donne l’ordre de retourner à djebel Boukhil. En cours de route, ils commettent de nombreux attentats, dont l’assassinat de quatre agents de sécurité de Sonatrach, auxquels ils prennent leurs armes et volent plusieurs véhicules tout-terrain et des camions. En arrivant au Niger, ils trouvent cinq éléments venus de Sidi Ali Bounab dans le camp. Il s’agit du chargé de la communication Ayoub, Billal Oulbani, de Messaoud El Para, Messaoud et Daoud envoyés pour proposer à Belmokhtar l’unification des rangs sous la bannière du GSPC. Belmokhtar et ses contacts avec des officiers maliens. En janvier 2000, Abou Jabal est chargé, avec deux autres terroristes, Abou Ishak et Bachir, de récupérer 3000 unités de munition dissimulées non loin de Jbal Boukhil et de les donner à un certain Daoud, du GSPC, pour être remises à Hassan Hattab. Après son ralliement au GSPC, Belmokhtar se déplace en compagnie de 16 «hommes», dont Abou Jabal, au Niger. Durant le trajet, le groupe s’empare d’un camion (dissimulé sous le sable), de pneus et d’un groupe électrogène. Leur arrivée à destination coïncide avec la préparation du Rallye Paris-Dakar. Abou Ayoub joint par téléphone Mohamed Al Moughtareb, natif de Ghardaïa, résident en Grande-Bretagne. Il lui demande les points de passage des participants à cette course. Mais les autorités nigériennes découvrent ces activités et déclenchent une opération militaire. Le groupe est contraint de retourner au pays. Dans une embuscade menée par Belmokhtar contre des trafiquants de cigarettes, Abou Jabal se fracture une jambe. La blessure ne l’empêche pas de prendre part à une embuscade contre 7 douaniers. Quelque temps plus tard, le groupe revient avec Belmokhtar au Niger. Transactions avec le capitaine Lamana de l’armée malienne Vers la fin 2001, Abou Jabal est chargé par son chef de prendre attache avec l’officier malien pour acheter des munitions. Il se déplace avec une somme de 6 millions de francs CFA, à bord d’une Toyota, en compagnie de deux terroristes, dont Oussama (un élément envoyé par le groupe terroriste qui active en Grande-Bretagne) et Mohamed Sidani. Le véhicule arrive à Niamey, où Oussama est déposé, avant de rallier la frontière nigéro-malienne qu’il franchit avec de faux papiers d’identité. Abou Jabal se dirige vers la maison du capitaine Lamana (cet officier a été assassiné par un groupe armé qui a investi sa maison en juillet 2009, alors qu’il se trouvait avec sa femme et ses enfants), à Tombouctou. Il y reste trois jours avant de parler de la transaction pour l’achat de 3000 pièces de munitions. La marchandise est acheminée de Mauritanie et transférée vers le Mali. Mokhtar Belmokhtar et 12 autres terroristes rejoignent les émissaires et négocient le prix, arrêté à 1,5 million de francs CFA. Abou Jabal retourne avec Sidani Mohamed, Abou Ishak et le capitaine Lamana se rendent à Tombouctou où ils y restent 25 jours durant lesquels ils font des provisions et en profitent pour vendre deux camions pour 30 millions de francs CFA. Dans cette région, un certain Omar de Tombouctou propose à Belmokhtar des armes lourdes, des Doutchka, et ce dernier charge Abou Jabal et Abou Ishak d’accompagner Omar à Tombouctou pour voir la marchandise et l’acheter. Une fois sur les lieux, ils sont interpellés par deux agents des services secrets maliens. Le nommé Omar intercède. Il emmène les deux Algériens au domicile du capitaine Lamana. Un des deux agents les accompagne. Une fois à la maison, le capitaine ordonne à ce dernier de partir. Après une longue discussion en aparté avec le capitaine, Omar informe Abou Jabal de l’échec de la transaction pour l’achat des armes. Les émissaires quittent Tombouctou. Mais en cours de route, ils font l’objet d’une agression et perdent tout leur argent. 43 000 pièces de munitions achetées et acheminées vers la frontière algérienne Début 2002, le groupe de Abou Jabal est au nord du Niger. Mohamed Sidani arrive, accompagné d’un certain Abou Mohamed Imad Eddine Al Yemani, émir du camp d’entraînement Al Farouk, en Afghanistan. Il est envoyé par Oussama Ben Laden dans le but de s’enquérir de la voie des groupes islamistes en Algérie. Dix jours après, Sidani arrive avec un autre terroriste, Abou Oussama de Blida, un émissaire du groupe terroriste qui active en Grande-Bretagne, venu rencontrer Hassan Hattab. Abou Jabal raconte que c’est durant cette période que Belmokhtar dépêche 4 terroristes à la frontière mauritanienne pour acheter 40 000 pièces de munitions auprès d’un certain Djaâfer, un Arabe nigérien. En 2002, le groupe décide d’acheminer la marchandise vers Djbel Boukhil, en Algérie. Les 43 000 pièces sont chargées à bord de 3 véhicules Toyota. A la frontière avec le Mali, les terroristes attaquent un convoi de trafiquants de cigarettes et leur volent du carburant. Certains des 4x4 subtilisés sont dissimulés sous le sable. Le chargement arrive à destination et le groupe retourne au Niger. Les nombreux 4x4 et camions volés leur rapportent plus de 7 millions de francs CFA. Un autre Nigérien d’une tribu arabe, Djaâfer, aide le groupe à entrer en contact avec un trafiquant d’armes mauritanien, Mohamed Al Mauritani, qu’il rencontre à la frontière mauritano-malienne. En contrepartie de la cargaison de Doutchka, le groupe propose quatre véhicules Hillux. Ces derniers sont pris, mais les armes jamais remises. 4 millions d’euros pour libérer les otages allemands En 2003, Abou Jabal retourne en Algérie avec son groupe et prend part à une embuscade contre un véhicule des Douanes. Un des occupants est tué, un autre pris vivant et remis à des trafiquants de cigarettes, au nord du Mali. Juste après, Abou Jabal et ses compagnons se dirigent vers la frontière mauritano-malienne pour acheter du carburant et des provisions. Arrivés à Lemghyti, ils rencontrent Abderrazak El Para, émir de la zone 5, accompagné de 47 éléments. Il leur demande de l’aider à sécuriser l’opération de remise des otages allemands. Ils acceptent et le suivent jusqu’à Kidal, au nord du Mali. Abderrazak remet à Abou Jabal et à Abou Zahra (frère de Abdelhamid Abou Zeïd) un des otages, Christian, qui était utilisé pour les négociations menées à partir d’un téléphone Thuraya. Abou Jabal et ses compagnons rejoignent la ville de Sbiti suivis, deux jours après, par Abderrazak El Para accompagné de 9 terroristes pour négocier avec l’otage la libération des autres touristes en contrepartie d’une rançon. Au bout du fil, c’est l’épouse de Christian qui sert d’intermédiaire. Durant cette période, deux Arabes du Niger remettent à Abderrazak El Para 1500 pièces de munitions de Doutchka avant de revenir à l’endroit où sont détenus les otages. Vers la fin 2003, alors que Abou Jabal et ses compagnons gardaient la dizaine d’otages, deux chefs de tribu touareg, Iyad Ag Ghali et Brahim Ag Bahanga (décédé), arrivent au camp et offrent leurs services pour remettre les otages aux autorités maliennes. Une offre que Abderrazak El Para accepte en échange d’une rançon de 4 millions d’euros. Juste après, le gouverneur de Gao ramène la somme exigée et prend les otages. Abou Jabal repart avec le groupe vers la frontière mauritanienne pour acheter des armes et des munitions. Voyage vers le Tchad et fin de cavale Il revient au camp de Abderrazak El Para avec ses compagnons, dont Abou Zeïd. Avec ce dernier, il prend la route vers la frontière pour acheminer l’armement vers l’Algérie. Le groupe passe par le Niger et à quelques kilomètres de la frontière, il tombe dans une embuscade tendue par l’ANP. C’était début 2004. Tous les véhicules sont détruits et de nombreux terroristes tués. Abou Jabal réussit à prendre la fuite avec quelques-uns des rescapés. Abderrazak El Para envoie 3 terroristes à leur secours pour les acheminer vers le Niger. Arrivé au Niger, Abou Jabal trouve 25 Nigériens enrôlés par Abderrazak El Para. Tous vont passer près d’un mois au nord du Niger, avant qu’El Para ne leur demande d’aller au Tchad pour acheter des armes. Ils sont 47 à prendre le départ à bord de 5 Toyota, dont 3 sont équipées de DCA. Sur leur route, des militaires nigériens leur tendent une embuscade. Ils réussissent à franchir la frontière tchadienne en direction des monts de Tibesti où une patrouille de militaires tchadiens leur tire dessus. Durant l’accrochage, Abou Jabal reçoit des impacts de grenade dans le dos. Il se replie avec deux Nigériens pour se réfugier dans les montagnes, avant d’être pris par les rebelles du Mouvement tchadien pour la démocratie et la justice (MTDJ) qui conduisent les trois hommes à leur QG. Sur les lieux, ils découvrent Abderrazak El Para avec plusieurs autres terroristes. Abou Jabal est tout de suite emprisonné en compagnie d’autres terroristes durant trois mois, avant d’être rejoint par un autre groupe de sept éléments. Durant sa captivité, il reçoit un journaliste de la chaîne française Canal+ venu faire une interview. Un Arabe tchadien, Sidi Larbi, devenu aujourd’hui général dans les rangs de l’armée tchadienne, sert d’interprète. L’entretien porte sur les raisons de la présence du groupe au Tchad, les objectifs de l’organisation terroriste en Algérie et les relations que celle-ci entretient avec celles qui activent en France. Durant cette période, trois de ses accompagnateurs, à savoir Medjahed de Oued Souf, Yasser de M’sila, Abou Feras du Mali, Abou Houdeifa, Issam du Nigeria et Abou Djendel de Mauritanie sont remis par les rebelles tchadiens aux autorités libyennes en contrepartie de 300 000 euros et de 3 Toyota. Plus d’un mois après, d’autres terroristes – Abou Abdellah de Batna, Abou Bakr, un Targui malien, et Sadik du Nigeria –sont livrés à la Libye -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Impossible d'être sûr.Tous les pseudo "repentis" sont tous retournés dans les maquis jihadistes et ont reconstitué leurs réseaux,renforcés en plus par les infos qu'ils ont sournoisement collecté pendant leur "période de repentir".On a affaire à des salauds -
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Urgent:L'épouse du numéro 3 d'Al Qaida arrive en Mauritanie www.cridem.org 21-11-201116:29 L'épouse du numéro 3 d’Al-Qaïda est attendue à Nouakchott. L'épouse du numéro 3 d’Al-Qaïda, le mauritanien Mahfoudh Ould El Walid, est attendue à Nouakchott, dans les heures qui viennent à-t-on appris de sources bien informées. Mahfoudh Ould El Walid, présentement emprisonné en Iran, est apparu plusieurs fois dans des vidéos diffusées par d’Al-Qaïda, avant d’annoncer, dans un ouvrage, son « repenti » L’arrivée de sa femme , une palestinienne , en Mauritanie s’explique par une volonté mauritano-américaine de régler son dossier après son repenti. Mahfoudh Ould ElWalid, ancien mufti d’Al-Qaïda, est opposé par un différend à cette dernière. Il s’est, en outre, plusieurs fois prononcé sur le droit de la Mauritanie de se défendre contre des groupes terroristes venus semer la terreur A mon avis attention,méfiance et contrôle -
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Important:connections d'Al Qaida au Sahel www.cridem.org 15-11-201119:37 A la Une : dangereuses connexions terroristes au Sahel. Un constat établi par le quotidien algérien La Tribune qui cite plusieurs sources régionales et internationales et qui vient ainsi confirmer les informations délivrées par RFI dès hier matin. « Des connexions entre les différents groupes terroristes sont en train de s’opérer dans la région sahélo-saharienne, affirme La Tribune. Et ces liens concernent notamment la secte Boko Haram au Nigeria et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui élargit de plus en plus sa zone d’influence. » La Tribune cite les récents propos d’Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a confirmé, de manière claire, que les liens entre les deux groupes étaient établis. Mais également, le Centre américain des études stratégiques (le Stratfor) qui « considère, rapporte La Tribune, que l’évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes, perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram, prouve l’existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Aqmi. (…) Stratfor observe notamment que le recours, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria, illustre le “grand bond” accompli par ce groupe en 2011. » Un groupe « qui est passé, en huit ans, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, aux opérations kamikazes et voitures piégées. » Résultat d’une connexion, donc, avec Aqmi… Toujours selon Stratfor, cité par La Tribune, « des Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d’entraînement d’Aqmi dans le Sahel et certains d’entres eux auraient même reçu une formation du groupe djihadiste d’al-Chebab en Somalie. » Et puis autre signe d’inquiétude, rapporte La Tribune : « les Américains et les Français s’empressent, depuis quelque temps déjà, d’aider leur allié nigérian. » Témoin, la récente visite à Lagos du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. Comment lutter ? Du coup, signalent plusieurs médias algériens, dont le quotidien en ligne, TSA, Tout sur l’Algérie, « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, les quatre pays dits du “champ” sahélien, doivent se réunir en décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Cette réunion qui aura lieu au niveau ministériel sera également élargie à trois autres pays : le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. » Et au centre des discussions bien sûr, cette interconnexion terroriste. « Collusion Aqmi/Boko Haram : la menace qui peut tout embraser », s’exclame L’Observateur au Burkina. L’Observateur qui cite les mêmes sources que ses confrères algériens. Pour L’Observateur, « la menace est en train de basculer de l’Afghanistan et du Pakistan, où al-Qaïda semble être en baisse de forme militairement parlant, vers de nouveaux sanctuaires en Afrique, notamment à la faveur de la situation en Libye, remarque le quotidien burkinabè, où d’immenses quantités d’armes ont été frauduleusement sorties des casernes et récupérées par quelques fous de Dieu. (…) Ces milliers de tonnes d’armes sorties des dépôts libyens laissés sans surveillance aucune par les nouvelles autorités et par l’Otan ainsi que la démobilisation de centaines de guerriers touaregs, semblent avoir été du pain bénit pour ces amateurs de sensations morbides. » Alors, Aqmi, Boko Haram et les shebabs somaliens : autant de « groupes terroristes qui montrent les dents à une sous-région qui tente difficilement de circonscrire l’abcès », constate L’Observateur. Semeurs de terreur… De son côté, le site d’information Guinée Conakry Infos reprend en partie les informations révélées par RFI hier matin à propos de l’existence d’un intermédiaire nigérien, ayant des liens avec Boko Haram, dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des deux jeunes Français au début de l’année aux confins du Niger et du Mali. « Une nouvelle que les responsables en charge de la sécurité dans la région n’accueillent certainement pas de gaieté de cœur, commente Guinée Conakry Infos, dans la mesure où cette unité d’action entre deux groupes terroristes particulièrement cyniques, risque tout simplement d’accroître leurs capacités de nuisance respectives… » De plus, note également le site d’information guinéen, « le contexte de la zone, avec notamment le retour des combattants sub-sahariens de la Libye et la circulation des armes, elle-même consécutive à cette crise libyenne, offre une opportunité extraordinaire aux “semeurs de terreur” qui squattent ce no man’s land. » Enfin, inquiétudes également dans la presse française, notamment dans le Figaro : « du Sahara au Nigeria, le front terroriste s’étend », constate-t-il. « La création d’un axe terroriste en Afrique qui naviguerait de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria inquiète désormais tous les spécialistes de la sécurité, relève Le Figaro. Alors qu’Aqmi a investi le Mali et le Niger, que les Somaliens d’al-Chebab opèrent au Kenya, Boko Haram apparaît comme une nouvelle menace au cœur du continent. » -
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Urgent:Mauritanie,attentat déjoué www.cridem.org 15-11-201117:44 Un attentat déjoué en Mauritanie grâce à une information française Paris — Un attentat a été récemment déjoué en Mauritanie grâce à une information des services secrets français, a déclaré mardi devant l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, en louant la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. Pour améliorer cette lutte, il est nécessaire de "renforcer nos capacités de renseignement et d'information en liaison avec les services américains, européens, africains ou asiatiques", a-t-il affirmé. "Je peux citer un exemple: ce qui s'est passé en Mauritanie récemment où grâce à une information fournie par nos services un attentat a été déjoué", a-t-il ajouté sans aucune autre précision sur la cible, le lieu ou la période à laquelle cette attaque était censée se produire. Interrogé, l'entourage du ministre n'a pu dire immédiatement à quoi il faisait allusion. Fin octobre, une source sécuritaire mauritanienne avait indiqué que l'armée mauritanienne avait tué, lors d'un raid le 20 octobre au Mali, un haut responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) alors qu'il devait faire exploser des véhicules en Mauritanie dans une mission suicide. Ce responsable, le Mauritanien Teyeb Ould Sidi Aly, considéré comme le "cerveau" d'attaques menées en Mauritanie depuis 2008, avait notamment commandé en février 2011 des opérations menées avec des véhicules bourrés d'explosifs visant le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et l'ambassade de France à Nouakchott. Ces attentats avaient été déjoués par l'armée mauritanienne. Dans ces deux affaires, aucune mention n'a été faite jusqu'à présent publiquement sur un éventuel rôle de la France pour aider la Mauritanie, même si les deux pays coopèrent étroitement depuis longtemps dans la lutte contre le terrorisme. Aqmi retient en otages depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, et qui sont détenus aujourd'hui au Mali, selon Alain Juppé. -
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Les forces mauritaniennes lancent depuis hier matin une offensive sur les bases jihadistes reconstituées au Wagadou.Bombardements aériens intenses,plusieurs positions terroristes détruites,opération continue jusqu'à éradication complète -
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Bonjour à tous,j'apprends à l'instant,sur cridem.org,que les forces mauritaniennes et maliennes du Wagadou ont reçu des renforts,opération peut-être proche -
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Urgent:un convoi terroriste de 100 véhicules se dirige vers la fôret malienne du Wagadou www.cridem.org 01-09-201120:28 Source sécuritaire : près de 100 véhicules d’AQMI dans les parages de la forêt de Wagadou Sahara média a appris de source sécuritaire au nord Mali qu’une centaine de véhicules appartenant à AQMI et lourdement équipées d’armements sophistiqués ont été repérées près de la forêt de Wagadou. Et selon cette source, qui a préféré gardé l’anonymat, tous les services de renseignement des pays du Sahel expriment leurs craintes de voir Al Qaeda au Maghreb Islamique bénéficié d’armements très sophistiqués récupérés sur le champ de bataille en Libye par des centaines de Touaregs qui ont combattus aux côtés des troupes de Kadhafi. La forêt de Wagadou, théâtre d’affrontements, il y a un peu plus de deux mois, entre l’armée mauritanienne et les salafistes d’AQMI, est située à quelque 80 kilomètres à l’est de la frontière de la Mauritanie avec le Mali. -
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En 2005,donc il y a six ans,uncommando islamiste gambien avait essayé de kindnapper l'ambassadeur américain en plein Banjul,on ne les a jamais retrouvés et à vrai dire on a jamais cherché,Jammeh était en pleine furie anti-occidentale -
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Incroyable mais oui.De plus le bonhomme déclare être membre d'Aqmi et en être et a annoncé que le réseau prépare des attaques en Mauritanie et dans la région,y compris le Sénégal et la Gambie,sérieux -
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Urgent:arrestation d'un infiltré terroriste dans l'est de la Mauritanie www.cridem.org 21-08-201117:29 Mauritanie : Un homme suspecté d’espionnage au profit d’AQMI arrêté à Bassiknou Les services de sécurité mauritaniens ont appréhendé, hier samedi, près d’une caserne militaire à près de 7 kilomètres de Bassiknou, un ressortissant malien suspecté d’espionnage au profit d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). C’est une unité de la gendarmerie nationale qui a mené cette opération et qui aurait découvert un fusil Kalachnikov caché par l’individu dans la selle de son chameau et alors qu’il se trouvait à côté de cette caserne de l’armée mauritanienne. Une caserne de l’armée mauritanienne dans cette zone avait subi, il y a un peu plus de deux mois, une attaque menée par des éléments d’AQMI à bord de 20 véhicules, opération qui s’était soldée par la destruction de deux voitures d’Al Qaeda et la mort de 2 des assaillants alors que les autres ont réussi à prendre la fuite. -
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*** interview du quotidien sénégalais Le Soleil avec le Général Olivier Paulus,Commandant des Forces Françaises du Cap-Vert www.cridem.org et www.lesoleil.sn 0-07-201119:52 Général Olivier Paulus, commandant des forces françaises du Cap-Vert : « Les militaires seront... ...remplacés par des soldats coopérants ». - La zone d'action des Efs s'étend aux quinze pays de la Cedeao étendue à la Mauritanie. Les Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv) deviennent, demain 31 juillet, les Éléments français au Sénégal (Efs). Le changement de terminologie induit une mutation dans les relations que la France compte développer dorénavant avec le Sénégal et, au-delà, avec les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dans le cadre militaire. Centrée sur la coopération, avec un éventail plus large de spécialités, la nouvelle dynamique qui répond d’abord à une volonté politique est conforme, selon le général Olivier Paulus, encore commandant des Ffcv, au nouvel objectif de la France : « ne plus jamais faire d’ingérence dans les Etats souverains. » Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le général Paulus, qui a eu à piloter cette transformation pendant 18 mois, revient également sur la priorité politique de la France, donnée à l’architecture africaine de la paix et de la sécurité, à la transparence qui devra être de mise dans les nouveaux accords de paix puisque devant être ratifiés et par le Parlement français et le Parlement sénégalais, à la question des effectifs, des travailleurs civils, des emprises, etc. Les Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv) s’apprêtent à devenir des Eléments français au Sénégal (Efs). Où en êtes-vous avec cette mutation, d’autant plus que l’échéance est fixée au 31 juillet prochain ? Il faut replacer cette transformation, cette évolution historique majeure dans son contexte général. Je dirai que du côté français, la conséquence est le résultat de deux actions politiques. La première est liée à la visite du président Sarkozy en Afrique du Sud, au Cap, en février 2008, au cours de laquelle il présentait sa feuille de route pour l’Afrique et dans laquelle il indiquait que les accords de défense seront renégociés. C’est donc une décision politique. Les accords de défense sont, depuis les indépendances, effectivement au nombre de huit pour la France. Ils avaient donc vieilli. Et le corollaire de cette renégociation, c’est la transparence. Cela est très important puisque, dans les accords, il y avait des clauses dites secrètes et non portées à la connaissance du public. Il n’en est plus question aujourd’hui. C’est cette clause secrète qui a pu expliquer, par le passé, des décisions partagées par la France et certains pays africains d’interventions armées. Cette époque est terminée. Les nouveaux accords de défense, une fois signés, seront ratifiés par les Parlements. Il n’y aura plus de codes secrets. L’objectif étant, pour la France, de ne plus jamais faire d’ingérence dans les Etats souverains. Le deuxième objectif qui découle du livre blanc du président de la République française est, qu’à terme, il y aura une seule base ou une seule emprise militaire française sur la côte occidentale africaine et une autre sur la côte orientale. Côté sénégalais, il faut indiquer que ce pays, en observateur averti, comme il l’a toujours été, a suivi cette décision politique et bien pris en compte cette volonté française. C’est ainsi qu’ont été entamées ces renégociations qui ont démarré en septembre 2009 et qui sont aujourd’hui sur le point d’être achevées. Selon l’expression des Nations Unies, le document franco-sénégalais est bleui à 98 %. Il reste deux questions particulières qui seront traitées prochainement. Il y aura donc un nouvel accord dont le nom change, contrairement à l’accord de 1974 au terme duquel les deux pays avaient convenu que la France pouvait participer à la défense du Sénégal. C’était donc 14 ans après l’indépendance, je le rappelle. Ce qui n’a plus de sens, vu la montée en puissance de l’armée sénégalaise. Le président de la République, Son Excellence Abdoulaye Wade, l’a rappelé à plusieurs reprises. Il a parfaitement raison. L’armée sénégalaise est une grande armée. Je la connais bien et, en Afrique de l’Ouest, à mon avis, c’est la meilleure armée. Il y a aussi à lire dans les nouveaux accords de partenariat en termes de coopération. Alors, pourquoi la coopération militaire qui est le dernier élément de contexte ? Vous savez, le continent africain est résolument engagé, sur pilotage de l’Union africaine, à mettre en place une architecture africaine de paix et de sécurité. La dimension politique de cette architecture est à Addis-Abeba et la dimension défense déclinée dans les cinq régions économiques. Pour l’Afrique de l’Ouest, il y a une force militaire en attente dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). La France, le président Sarkozy l’a rappelé, a fait de cette architecture africaine de paix et de sécurité une priorité politique. C’est pour cette raison que les armées françaises accompagnent le processus. Pour notre part, nous allons accompagner le processus en Afrique de l’Ouest élargie à la Mauritanie. D’où le terme accord de défense en matière de coopération militaire avec, bien sûr, une sorte de priorité au Sénégal, le pays hôte avec lequel nous avons des liens séculaires historiques toujours très forts. Concrètement, comment ce vaste programme sera-t-il décliné ? Tout cela se décline sur le terrain par une modification du dispositif militaire français qui est, aujourd’hui, une force, un outil de combat fort de 1.200 hommes, constitué d’une composante navale, d’une composante terrestre et d’une composante aérienne. Cette force va disparaître le 31 juillet. Elle sera remplacée par un nouvel outil, un laboratoire centré sur la coopération militaire. On l’appelle le Pôle opérationnel de coopération (POC). De façon caricaturale, on va remplacer des soldats en armes par des soldats sans armes qui deviennent des coopérants. C’est cela l’objectif politique partagé par la France et le Sénégal qui conduit cette réforme. Pour arriver au 31 juillet de façon concrète, c’est effectivement la dissolution des Forces françaises du Cap-Vert. De façon induite, il s’agira de la dissolution de la base aérienne 160 de Ouakam, de celles du 23e bataillon d’infanterie marine (Bima) à Bel Air, de l’unité marine sur l’Arsenal, de l’état-major inter-armé et du général que je suis, du moins virtuellement. Mais, comme nous sommes dans une dynamique d’avenir et de cohérence avec l’évolution géopolitique et géo-sécuritaire voulue par les deux pays, nous allons créer, dès le lendemain, le 1er août, le Poc avec une nouvelle appellation : Eléments français au Sénégal. Il faudra donc supprimer dans son cerveau l’appellation Ffcv, 40 ans d’histoire, et mettre une nouvelle puce Efs. Le nouveau chef qui me succédera ne s’appellera pas Comfor (commandant des Ffcv), mais Comels (commandant des Els). Nous sommes donc en train de mettre en place ce nouveau Poc qui est complètement différent. Nous travaillons là-dessus depuis 18 mois et nous serons au rendez-vous. Nous aurons donc dissolution-création, et réactualisation du dispositif, redistribution de la structure. Ce qui se traduit par une réduction d’effectifs importants. Puisque nous étions 1.200 soldats et 400 personnels civils. Demain, nous serons 300 soldats, soit quatre fois moins, et 200 civils, soit deux fois moins. Nous avons beaucoup plus besoin de moins de coopérants que de soldats pour faire une force. Autre fait induit, ce sont les emprises. A 500, avec 300 militaires et 200 civils plus les familles, soit un village séné-gaulois de mille personnes, nous restituons la moitié de nos emprises. C’est très important puisqu’elles font 1.200 ha. Vous parliez de ratifications des nouveaux accords par les Parlements africains et français. Ce qui veut dire que le mystère qui entourait, pour l’opinion publique, les anciens accords va disparaître ? Exactement. C’est d’ailleurs le point clé. On a pu faire le reproche, autrefois, aux Etats africains qui sollicitaient l’aide de la France et à la France elle-même puisqu’elle répondait à ces sollicitations conformes aux accords méconnues par le grand public. C’est aujourd’hui fini. C’est une évolution majeure. Tous les accords seront transparents puisque ratifiés par les Parlements et portés à la connaissance du public pour ceux qui le souhaitent. Les partenariats qui se construiront entre Etats africains et la France le seront clairs et légitimes. N’est-ce pas une véritable révolution certainement douloureuse ? Je voudrais faire remarquer que le premier message, la première leçon est de retenir que l’Armée française reste au Sénégal. C’est une histoire vieille de plus de deux siècles et forgée des liens séculaires. Certains ont pu croire que l’Armée française partait. C’est vrai qu’elle reste, mais d’une manière différente. Nous pouvons effectivement parler d’une rupture au sens historique puisque la première rupture est celle de 1960, avec l’indépendance. La deuxième est celle de 1974, avec l’écriture des premiers accords de défense, avec une réduction importante puisque les forces armées sénégalaises, au bout de 14 ans d’indépendance, avaient une maturité qui leur permettait de se prendre en charge, avec le transfert du commandement de la Marine sénégalaise et de l’armée de l’air sénégalaise. Jusqu’en 1974, ce sont des militaires français qui commandaient. Il existe une deuxième rupture, puisque nous abandonnons ce principe de force pour un nouveau principe qui est celui de coopération. Priorité nous est donc donnée pour la coopération. C’est vraiment une rupture historique. Dans dix ou quinze ans, on parlera effectivement de 1960, 1974 et 2011. Une véritable révolution qui va dans le sens que la sécurité en Afrique soit confiée aux Africains. C’est exactement cette démarche. Et pour aider le continent africain à atteindre ses objectifs, la France a pris cette décision pas facile, mais courageuse et intelligente d’adapter son partenariat à cet objectif politique majeure : la sécurité en Afrique. Nous sommes en train de nous réorganiser et de nous remobiliser pour faciliter ce processus. En même temps, cette rupture est à minimiser, vu les liens très forts qui existent entre les militaires français et sénégalais. Je peux l’illustrer de très nombreuses manières, notamment en faisant référence à cette grande amitié et cette grande complicité que j'entretiens avec le général de corps d’armée Abdoulaye Fall, chef d’état-major général des armées (Cemga), ou son homonyme le général de division Abdoulaye Fall, Haut commandant de la gendarmerie. Nous avons un tel parcours partagé depuis Saint-Cyr, l’Ecole de guerre, l’école de gendarmerie… que, pour nous, dans le fond, cela ne change rien. Et d’ailleurs, entre frères d’armes, nous nous disons qu’au-delà des décisions politiques, ce qui doit perdurer, ce sont bien ces liens de fraternité qui sont les plus forts. A chaque fois que nous nous retrouvons sur un théâtre d’opération, que ce soit au Darfour ou en Côte d’Ivoire, le Français et le Sénégalais sont deux soldats frères. C’est ce qui doit perdurer. Cela va perdurer parce que les soldats font bien la différence entre l’action politique et l’action militaire. Vis-à-vis de la population dakaroise et sénégalaise, peut-être que dans le temps, la réduction des effectifs conduira, de façon arithmétique, à des actions plus réduites. Peut-être, dis-je bien, puisque même moins nombreux, nous continuerons à faire un certain nombre d'actions qui concourent à l’intégration des militaires français au Sénégal. Je pense aux actions civilo-militaires qui consistent à la réhabilitation, à la demande d’autorités sénégalaises, de postes de santé, d’écoles, la participation à la réalisation de la Grande muraille verte… Nous allons continuer tout cela, même si ce sera de façon différente. Cela est très important pour nous. Il faut effectivement que l’armée française soit parfaitement intégrée dans le paysage sénégalais, comme elle l’a toujours été. Chez nous, c’est vraiment un maître mot, un mode d’action et ce n’est pas parce que nous réduisons la force que nous allons devenir des gens à part qui vivent dans une sorte de bulle. Nous continuerons à occuper le paysage. Revenons à la coopération, nouveau centre d’intérêt de la présence des Efs. Elle était déjà dans les accords précédents. Un large éventail de spécialités est prévu dans cette nouvelle coopération. Pourriez-vous revenir sur le champ d’action ? Son champ d'action est large, car nous disposerons d'un éventail plus large de spécialistes. Cela va, à titre d'exemples, de l'instruction du combat au corps à corps, du tir et du maniement des armes jusqu'au guidage au sol des hélicoptères ou encore l'entraînement des équipes de visite des bâtiments de la marine. Toutes les composantes d'armées (terre, air et mer), mais aussi de la gendarmerie, sont représentées. Cette richesse se retrouvera dans le catalogue des instructions qui sera mis à disposition des attachés de défense en poste dans les ambassades de France des pays partenaires de l'Afrique de l'Ouest et de la Mauritanie. Est-ce que les Efs vont rayonner sur d’autres pays d’Afrique au-delà du Sénégal ? Tout à fait. La zone d'action des Efs s'étend aux quinze pays de la Cedeao étendue à la Mauritanie. Abordons la question des employés sénégalais. Il se dit que vous ferez travailler 160 personnes avec la nouvelle configuration ? Alors que le nombre de militaires français a été divisé par quatre, celui des employés sénégalais ne l'a été que par deux. Cela reflète bien le souci et l'attachement de la France vis-à-vis de ses employés sénégalais et son désir de faire perdurer ce lien particulier. Avez-vous une idée ou une estimation de l’apport des Ffcv à l’économie sénégalaise ou du moins sur les activités parallèles que leur présence a permis de développer ? L'estimation globale est d'environ 30 millions d'euros. Ce chiffre va certainement être revu à la baisse avec la diminution des effectifs. Toutefois, les militaires français et leurs familles continueront d'investir et de consommer au sein de l'économie locale et, par conséquent, il n'y aura pas de rupture, mais simplement, sans doute, une diminution. Comment avez-vous travaillé, jusque-là, avec les autorités sénégalaises par rapport à la transformation des Ffcv en Efs ? Nous avons travaillé de concert par l'intermédiaire d'une commission mixte sous l'autorité, pour la partie sénégalaise, de la direction du génie militaire. Cette commission a suivi tous les travaux de restitution d'emprise, avec notamment les états des lieux qui sont systématiquement effectués à la fois par les parties française et sénégalaise. Pouvez-vous nous faire l’inventaire des emprises que vous aviez et leur utilisation prochaine ? L'utilisation, qui sera faite des emprises, n'est absolument pas de notre ressort. Il appartient au gouvernement du Sénégal de décider du devenir de ces emprises. Les emprises restituées sont les suivantes : Le cercle de la Rade, le quartier de la Pointe, exception faite de quatre villas d'autorité, la maison du Marin sur l'île de Gorée, la direction des commissariats d'outre-mer dans l'arsenal militaire du port de Dakar, la cité Claudel, la cité Mermoz, le camp de Bel Air et une partie de la station radio d'émission de Rufisque. La base des Ffcv, le site de Bel Air, sera restitué. Est-ce que c’est la BA 160 qui sera désormais l’épicentre des Els ? L'organisation des Efs est bipolaire. Tout le soutien et la logistique sont affectés sur l'emprise de l'arsenal militaire du port de Dakar, tandis la composante de coopération militaire opérationnelle sera basée sur Ouakam. Toutefois, il est vrai que le général commandant des Efs travaillant sur le site de Ouakam, on pourrait considérer, de ce point de vue, que l'épicentre est sur l'ancienne BA 160, devenue désormais Quartier Colonel Geille. Il y a eu des travaux pour la remodeler. A quelles exigences obéissent-ils ? Par définition, une telle transformation a induit de nombreux travaux d'infrastructures pour adapter les locaux. Cela s’est fait en interne, avec le concours d'entreprises sénégalaises. Comment avez-vous déployé le personnel militaire qui servait, jusque-là, les Ffcv ? Les militaires ont été très naturellement réaffectés comme après chaque affectation. Il s'agit d'un processus bien maîtrisé au sein du ministère de la Défense. Par conséquent, chaque militaire est reparti vers une nouvelle affectation, majoritairement la France. -
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La mentalité sénégalaise traditionnelle est tolérante,mais la nébuleuse jihadiste est malheureusement implantée et dangereusement.J'étais au Sénégal,je sais de quoi je parle.Enquêtez sur les mouvances islamistes sénégalaises suivantes et vous serez édifiés: Jamaat Ibadou Rahmana(ibadou.org),Association des Etudiants Musulmans de l'Université de Dakar (AEMUD,www.etudiantmusulman.com),Jamaat Ansar Al Sunnah,mosquée jihadiste du Point E,célèbre pour ses appels enflammés et répétés au meurtre des chrétiens,y compris sénégalais,etc.Renseignez-vous aussi sur l'imam fou Mouhammadou Bamba Sall,dont les miliciens ont récemment brûlé une église dans le quartier de Yoff Toungor -
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Les terroristes bénéficient forcément de complicités,quant aux mourides,leurs accointances avec la nébuleuse jihadiste sont connus,l'homme d'affaires saoudien d'origine yéménite et fondateur d'Al Qaida,Khalid Bin Mahfoudh,aujourd'hui décédé,avait même,grace à des marabouts influents de la confrérie,trouvé asile au Sénégal,où son successeur,d'origine yéménite et désigné dans la presse sénégalaise sous le sigle "MS",poursuit la pénétration terroriste et a fortement investi dans l'immobilier et les mines et bénéficie d'une "femme-lige" fonctionnaire à la présidence,voir le site sénégalais d'informations Leral.net,ils ont un dossier complet