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  1. *** nord-Mali:le MNLA renonce à la sécession et tend la main pour venir à bout des islamistesd www.cridem.org 15:48 Mali : les Touaregs du MNLA rénoncent à l’autonomie de l’Azawad. Les Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui affrontement l’armée régulière malienne depuis le mois d’avril, auraient décidé de renoncer à l’indépendance de ce territoire désertique situé dans le Nord-Mali. « Nous aspirons à une indépendance culturelle, politique et économique mais pas à la sécession », a déclaré à Reuters par téléphone Ibrahim Ag Assaleh, l’un des dirigeants du MNLA, organisation que ses anciens alliés islamistes, liés à Al Qaïda, ont supplantée dans le nord du Mali. », rapporte Le Nouvel Observateur. « L’indépendance est notre objectif depuis le début du conflit, mais nous prenons en compte le point de vue de la communauté internationale pour venir à bout de la crise en cours », aurait ajouté un autre responsable du MNLA, Hama Ag Mahmoud.
  2. *** nord-Mali:les islamistes chassent le MNLA de son dernier bastion www.cridem.org 08:39 Nord-Mali: rebelles touareg chassés de leur dernier bastion par les islamistes. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont été chassés par les islamistes de leur dernier bastion du nord du Mali situé près de Gao, ville où ils avaient subi une cuisante défaite le 27 juin, ont rapporté mercredi des témoins à l'AFP. Les rebelles touareg ont été chassés par les islamistes de leur dernier bastion, Ansogo, située à cent kilomètres au nord de Gao et actuellement toute notre zone est désormais entre les mains des islamistes, a déclaré un élu de la localité d'Ansogo, information confirmée par un médecin. Nous venons d'avoir un entretien avec les nouveaux maîtres des lieux qui ont dit qu'ils ne sont pas là pour faire du mal aux populations, a ajouté l'élu, sous couvert de l'anonymat. Avant, le MNLA contrôlait encore une partie de la zone, maintenant, c'est terminé. Ils se sont sauvés dans la brousse, a-t-il ajouté. Un médecin malien, Albert Djigué, qui a quitté mercredi par la route la frontière nigérienne pour Gao, a confirmé l'information. De la frontière nigérienne en passant par Ansogo avant d'arriver à Gao, je n'ai pas vu un seul soldat du MNLA. Ils sont tous partis. Ce sont les islamistes qui sont maîtres des lieux, a-t-il affirmé. A Ansogo, les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ont renforcé leurs positions en s'installant à la préfecture, dans le bâtiment des travaux publics et au Centre d'animation pédagogique (CAP), selon ce médecin. Après leur défaite à Gao le 27 juin face aux combattants du Mujao qui les avaient évincé de la ville lors de violents combats ayant fait au moins 35 morts, les rebelles du MNLA, avaient en partie trouvé refuge à Ansogo et ses environs. Selon une source sécuritaire régionale, chassés d'Ansogo, les rebelles touareg auraient trouvé refuge dans le secteur de la localité malienne de Tassiga. Un ex-officier touareg de l'armée malienne qui avait déserté en décembre 2011 pour rejoindre les rangs du MNLA et qui se trouvait à Ansogo, aurait lui trouvé refuge au Niger proche, selon cette source. Après cette nouvelle défaite à Ansogo, les rebelles touareg ne contrôlent plus une seule ville du Nord. Par petits groupes, ils se déplacent encore dans cette partie du Mali désormais sous contrôle islamiste, plus pour survivre que pour combattre. Les trois grandes villes et régions du nord du Mali qui représentent plus de la moitié du territoire du pays - Tombouctou, Gao et Kidal - sont occupées depuis plus de trois mois par les islamistes du Mujao et d'un autre groupe armé, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ils en ont systématiquement évincé la rébellion touareg qui avait lancé l'offensive dans le Nord en janvier et déclaré unilatéralement l'indépendance de cette région qu'elle appelle l'Azawad. Contrairement aux rebelles touareg laïcs, les islamistes ne recherchent pas l'indépendance du Nord, mais veulent imposer la charia (loi islamique) dans tout le pays.
  3. *** guerre contre terrorisme au Saehl:réunion chefs-états majors sahéliens à Nouakchott pour contre-terrorisme www.cridem.org 20:08 Tenue d'une réunion ordinaire du conseil des chefs d'états majors des pays du champ Une réunion ordinaire du conseil des chefs d'états majors des pays du champ s'est tenue, mercredi matin à l'Etat major National à Nouakchott. Les chefs des Etats majors de la Mauritanie, d'Algérie, du Mali et du Niger se penchent au cours de cette session qui dure un seul jour sur l'évaluation de la situation sécuritaire dans le nord du Mali. Ils examinent aussi les moyens susceptibles d'aider la République du Mali à recouvrer sa souveraineté sur tout son territoire national et les mesures permettant d'appuyer les capacités opérationnelles de l'état major commun des pays du champ pour faire face aux menaces sécuritaires communes et limiter la propagation du crime organisé dans l'espace de ces pays. La réunion s'est déroulée en présence d'un certain nombre d'officiers supérieurs à l'état major national et des membres des délégations des pays participants.
  4. Urgent:les monstres d'Aqmi enrollent des enfants www.cridem.org 08:24 Au Nord-Mali, les nouvelles recrues des jihadistes ont 10 ans. « J’ai vu des enfants pleurer, armes à la main, parce qu’ils n’avaient pas été tués au combat. Ils sont persuadés qu’en mourant au front, ils accéderont directement au paradis. Ces enfants subissent un tel lavage de cerveau qu’ils finissent par perdre toute notion de la réalité. » L’homme qui nous livre ce témoignage édifiant a vécu au contact des salafistes avant de déserter, excédé par leurs méthodes. Condamné à vivre dans la clandestinité, il nous révèle leurs méthodes de recrutement et les populations ciblées — les enfants et les adolescents en priorité. Ils sont parfois âgés d’à peine 10 ans. A peine plus grands que les fusils Kalachnikov qui leur sont mis entre les mains, selon le témoignage d’un journaliste mauritanien du site AlAkhbar.info qui a pu se rendre récemment à Tombouctou. La population les voit parader fièrement dans les rues, sous la bannière noire des salafistes, vêtus à l’afghane, les pantalons retroussés à la hauteur des chevilles. "L’immense majorité des nouvelles recrues sont des enfants », selon notre témoin. L’Unicef a lancé l’alerte au début du mois de juillet. Mais il est déjà trop tard, le processus est en marche. Suivre la voie du jihad Les recrutements d’enfants se sont accélérés ces dernières semaines, indiquent plusieurs sources que nous avons pu contacter dans le nord du Mali et dans les pays voisins. Un intense travail de propagande est effectué dans les grandes villes afin d’inciter les plus jeunes à suivre la voie du jihad, armes à la main. Certains d’entre eux sont même accompagnés par leurs parents. Ousmane Amadou Maiga, leader de « Nous pas bouger », un mouvement de jeunes à Gao, ville du nord du Mali, tente de dissuader les enfants de partir. En vain : « J’essaie de leur parler mais ça ne sert à rien. Je me souviens d’un petit. Il devait avoir 10 ans et revenait du front où il avait participé aux combats contre le MNLA [Touaregs indépendantistes, ndlr]. Il se vantait de pouvoir démonter et remonter un fusil d’assaut en quelques minutes seulement. Je lui ai dit : “Va aider ta mère à faire les courses, c’est mieux.”Il m’a répondu : “Inquiète-toi plutôt pour ta mère. Tu veux qu’on laisse les Touareg aller la violer ?” Que voulez-vous faire ? Ça n’a aucun sens. On est dans l’absurde. » Les enfants sont laissés dans un dénouement total après la fermeture des écoles, remplacées parfois par des « madrassas » (écoles coraniques) et très souvent par des camps d’entraînement militaire. Ce sont des proies faciles pour les différentes formations armées qui leur offrent un titre de « jihadiste » pour marquer leur entrée dans le groupe. Un millier de jeunes recrues (majeures et mineures) ont été formées dans les quatre camps d’entraînement de la région de Gao depuis le coup d’Etat du 21 mars et l’effondrement du Nord-Mali dans la foulée, apprend-on de sources concordantes. Sous la supervision de cadres du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, groupe dissident d’Aqmi), les jeunes recrues apprennent le maniement des armes et pratiquent l’exercice physique sous toutes ses formes. Etabli à Tombouctou, Ben Baba Maiga, un jeune de 22 ans, a vu partir plusieurs de ses amis dans ces camps. Il raconte : « Les salafistes se disent envoyés d’Allah. Ils se légitiment ainsi. Ils promettent de l’argent en échange d’une participation à leurs leçons et à leurs exercices, premières étapes du recrutement. Ils font étalage de leurs moyens financiers. Ils ont tout en main. On les voit manipuler de grosses coupures d’euros et de dollars. Cela ne passe pas inaperçu. » Selon nos informations, les salaires mensuels proposés à ces enfants peuvent monter jusqu’à 600.000 francs CFA (914 euros), en fonction de l’affectation et de la prise de risques. A des années-lumière du salaire mensuel moyen de 35.412 francs CFA (54 euros) dans ce pays, l’un des plus pauvres du monde. Ceux qui acceptent de prendre les armes sont les mieux payés. Les autres se contentent des opérations de maintenance ou de la conduite des véhicules. Une « katiba » d’enfants A Tombouctou, plusieurs témoins nous font état de la présence d’une « katiba » (brigade) formée exclusivement d’enfants, une trentaine au total, âgés de 8 à 15 ans et placée sous les ordres de l’un des émirs les plus puissants d’Aqmi, Abou Zeid, qui a établi ses quartiers dans un bâtiment officiel de la ville. Encadrés par des hommes mûrs rompus aux techniques de manipulation, les enfants passent leurs journées à écouter l’interprétation que les salafistes font de l’islam et de son livre sacré, le Coran. Des discours radicaux, parfois émaillés de séances de projection vidéo. Un habitant de la ville témoigne : « Ces enfants sont conditionnés. On les prépare à mourir en leur faisant miroiter le paradis. On leur fait des interprétations systématiquement négatives des textes sacrés. Il n’est jamais question de la tolérance qui est pourtant une valeur essentielle de l’islam. Les salafistes maîtrisent parfaitement l’art de la manipulation. Ces enfants deviennent encore plus radicaux et dangereux que les autres. » Malgré le climat de suspiscion qui règne dans les villes, toute personne est considérée comme une recrue potentielle. Impossible d’entrer en conversation avec un salafiste sans échapper à une tentative d’embrigadement. Un Touareg de Tombouctou, approché récemment par ces derniers, témoigne anonymement : « On ne peut pas discuter avec eux. Après deux minutes, ils te demandent si tu appliques bien la charia et ils poursuivent en essayant de te convaincre de rejoindre le jihad. Ils n’ont que ces mots-là à la bouche. Si tu refuses, ils te suspectent immédiatement d’avoir de la sympathie ou des liens avec la Mauritanie, la France et les Etats-Unis, les trois pays qu’ils disent détester le plus. » Les recrutements se font tous azimuts, dans le nord du Mali et dans les pays voisins. Au Niger, les convois de 4x4 filant à toute allure à travers les dunes de sable se font de plus en plus réguliers. Tout le monde les reconnaît, ces pick-up climatisés dernier cri. Basé à Agadez, le porte-parole de l’ex-rébellion touarègue du Niger, Boutali Tchiwerin, peut en témoigner : « Le Mujao envoie ses combattants nigériens. On les voit de plus en plus souvent. Ce sont des trafiquants de drogue convertis au jihadisme. Ils ont beaucoup d’argent. Ils recherchent des jeunes désœuvrés parce qu’ils sont facilement manipulables. Les autorités du Niger ne font pas très attention à cela. Elles sont mobilisées sur les moyens à mettre en œuvre pour organiser une intervention militaire africaine. » Une intervention armée ? A l’instar du président guinéen Alpha Condé, plusieurs chefs d’Etat africains préconisent la création d’une force d’intervention africaine pour restaurer l’ordre dans le nord du Mali. Des négociations se poursuivent en parallèle avec les différents protagonistes armés, par l’entremise du président burkinabé, Blaise Compaoré. Membre fondateur et ancien président de l’Association mauritanienne des droits de l’homme, le professeur Cheikh Saad Bouh Kamara s’alarme : « On va vers une période de violences et de déstabilisations terrible d’une durée indéterminée. Il existe aussi un risque de guerre civile aux conséquences néfastes et imprévisibles. Des flux massifs de réfugiés maliens sont déjà en train de vivre des situations de précarité extrême dans les pays voisins. » En attendant, Mujao, Aqmi et Ansar Dine, les trois factions islamistes qui contrôlent le Nord-Mali, consolident leurs positions et se préparent à l’affrontement. Le porte-parole d’Ansar Dine à Tombouctou, Sandah Ould Bou Amama, prévient : « Pensez-vous vraiment que nous allons lever le drapeau blanc et leur souhaiter la bienvenue ? Nous sommes prêts à verser jusqu’à la dernière goutte de notre sang s’ils viennent ici. C’est l’enfer que nous leur promettons. »
  5. *** guerre contre terrorisme au Sahel:le chef d'état-major de l'armée algérienne à Nouakchott pour discuter contre-terrorisme www.cridem.org 17:46 Algérie - Le chef de l'armée algérienne en Mauritanie pour une réunion Le chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, effectue à partir de mardi une visite officielle en Mauritanie pour participer à une réunion des responsables militaires de quatre pays du Sahel, a annoncé le ministère algérien de la Défense. Au cours de cette visite, le patron de l'armée prendra part à une réunion du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), regroupant les états-majors militaires d'Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger, a précisé le ministère dans un communiqué. Les chefs des armées des quatre pays discuteront de la situation au Sahel, notamment de la crise au Mali, dont le nord est contrôlé par des groupes armés islamistes. Créé en avril 2010, le Cemoc se réunit tous les six mois pour lutter contre les activités des trafiquants transfrontaliers et des groupes armés dans le Sahel. AFP
  6. Urgent:un front militaire en gestation pour libérer le nord-Mali www.fr.alakhbar.info Date: 10.07.2012 Heure: 17:10 GMT Share on facebook Share on google Share on twitter Share on email Share on print More Sharing Services Ajouté le : 04.06.2012 17:18 Mauritanie – Niger : Deux fronts en gestation pour libérer le Nord-Mali Le premier, dont l’ossature est déjà connue, est dirigé par le Colonel Ould Meydou depuis la Mauritanie. Le second, encore à l’état embryonnaire, mais qui ne tardera pas à sortir des tiroirs, est piloté par le Colonel Major Alhaji Ag Gamou. Depuis la prise des trois régions nord du Mali par le MNLA et les islamistes, les Colonels Ould Meydou et Gamou se sont retirés pour cogiter sur un plan de bataille. Loin des théories utopistes politiciennes et de leurs «plans de sortie de crise», les deux hauts gradés de l’armée malienne n’ont cessé de chercher à nouer des contacts avec d’éventuels partenaires. Objectif: chasser les rebelles du Nord et sécuriser toute la zone. C’est ainsi qu’ils ont, tour à tour, été au Niger, au Burkina, en Algérie et en Mauritanie. Au moment où nous mettions sous presse, samedi dernier, une importante réunion, organisée par la communauté arabe du Mali, devait débuter dans la circonscription de Néma pour mettre en place une stratégie qui permettra de reconquérir le Nord à partir de la région de Tombouctou. Une fois mis en place, le plan de guerre sera piloté par le Colonel Ould Meydou. Selon nos informations, plusieurs centaines de combattants seraient déjà prêts à reprendre les armes pour se battre contre l’ennemi. Joint au téléphone par nos soins, un jeune de la milice arabe, désormais réfugié à Néma (Mauritanie), nous a confié «les jeunes sont motivés pour monter à l’assaut des zones contrôlées». De l’autre côté, c’est-à-dire à Niamey, les choses bougent aussi. Même si le Colonel Major Alhaji Ag Gamou s’est déclaré plusieurs fois «découragé» par l’attitude du Mali vis-à-vis des rebelles, il reste «un combattant de la première heure». Contrairement à ce qui s’est dit ces derniers temps un peu partout, le Colonel Alhaji Ag Gamou n’a pas créé le Mouvement républicain pour la restauration de l’Azawad (MRRA). Joint par téléphone, l’un de ses proches nous a clairement expliqué que «cette idée a été lancée par des rêveurs qui veulent, coûte que coûte, faire croire à l’opinion nationale et internationale que Gamou se désolidarise des idéaux républicains». Un autre proche du Colonel, avec qui nous nous sommes entretenus vendredi dernier, a confirmé l’information: «Gamou n’a pas créé de mouvement. Il est vrai qu’il est en train de vouloir rassembler autour de lui des intellectuels qui pourront, en intelligence avec les forces armées et de sécurité du Mali, entreprendre des actions claires pour libérer le Septentrion. Le Colonel Gamou ne fera rien sans l’accord de sa hiérarchie. Il appartient à un corps d’armée et il a des chefs. Il ne peut donc pas se mettre à créer quoi que ce soit». Selon des informations concordantes, le Colonel Gamou, avec l’appui de l’armée malienne et fort des nombreux combattants dont il dispose, attaquera les positions rebelles de Gao et fera jonction avec son frère d’armes, Ould Meydou, qui, pour sa part, entrera par la région de Tombouctou. «Quand nous seront ensemble, ceux qui hésitent et ceux qui restent dans les salons climatisés de Bamako nous trouveront sur leur chemin. En tout cas, nous ne resterons plus là à observer la guerre entre les bérets ou les disputes politiciennes sur la transition. Nous, notre guerre et notre transition, c’est contre Iyad et ses complices» a laissé entendre un cadre ressortissant du Nord membre actif des deux fronts. Une fois de plus, les locomotives Ould Meydou et Alhaji Gamou sont en route pour une autre bataille. Il reste à espérer que les wagons Mali suivent. www.fr.alakhbar.info/3906-0-Mauritanie-Niger-Deux-fronts-en-gestation-pour-liberer-le-Nord-Mali.ht
  7. Guerre contre le terrorisme au Sahel:la Mauritanie décidée à éradiquer le fléau jihadiste www.cridem.org 10:35 La Mauritanie veut éradiquer le terrorisme Les opérations militaires en cours à la frontière déstabilisent les réseaux terroristes en coupant les lignes d'approvisionnement et en permettant d'éliminer leurs leaders. Des unités spéciales de l'armée mauritanienne ont mis la main sur quelque 300 kilos d'explosifs et sur des détonateurs sophistiqués entrés en contrebande de Libye via le Niger et le Mali, à la suite d'une confrontation armée avec al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). "Cela s'est fait dans le cadre des opérations de l'armée mauritanienne le long de la frontière destinées à inflitrer les réseaux djihadistes et à traquer les convois qui ravitaillent AQMI en carburant et en armes, et à lutter contre les réseaux de drogue et de trafiquants", a expliqué Rajel Ould Oumar, correspondant dans l'est de la Mauritanie, à Magharebia. "Tarir les sources d'approvisionnement du groupe est désormais l'objectif des armées de la région", a-t-il indiqué. Au moins un soldat mauritanien a été tué et six autres blessés à des degrés divers lors de ces affrontements du 14 juin, a indiqué le quotidien algérien Echorouk dans son édition du 17 juin. Le journal a cité un Mauritanien habitant la région confirmant que les forces avaient réussi à arrêter le guide routier d'al-Qaida, le Malien Boukhan Soulam, à 300 kilomètres de la frontière algérienne, à Bir Hasbi. Mais les terroristes ont réussi à éviter les forces mauritaniennes lors du ratissage de la ville d'Arlit. Ils se sont enfuis à bord de trois véhicules 4x4 contenant des caisses d'explosifs, a précisé ce rapport. L'armée mauritanienne n'a pas officiellement commenté les nombreux articles parus dans la presse ; mais une équipe de soldats d'élites a confirmé que cette opération s'inscrivait dans le cadre d'une campagne de ratissage de grande ampleur menée par les forces mauritaniennes dans le nord. Yahya Ould Nanih, officier dans l'armée mauritanienne, a expliqué à Magharebia que la Force spéciale d'intervention 3 stationnée près de la base de Salah ad-Din avait procédé à ces opérations et avait patrouillé pendant un temps dans le nord de la Mauritanie. Des opérations de sécurité intensive et une forte présence militaire permanente le long de la frontière algéro-malienne sont en cours depuis le début de la crise au Mali. L'analyste Bechir Ould Babana a estimé que les récents succès ayant permis de faire avorter des opérations terroristes et de trafic étaient le résultat du "réveil sécuritaire" qui s'est opéré après que le chaos et la confusion se furent emparés des groupes terroristes dans le monde entier après la mort de leurs principaux dirigeants, parmi lesquels Oussama ben Laden, Anouar al-Awlaki et Abou Yahya al-Libi. Selon Ould Babana, cette situation se reflète clairement au sein d'organisations terroristes comme AQMI. La théorie d'Ould Babana est étayée par des rapports de l'AFP concernant l'arrestation du haut dirigeant d'al-Qaida Naamen Meziche au Pakistan, non loin de la frontière avec l'Iran et l'Afghanistan, après que les services de sécurité eurent bénéficié d'informations de la part de Younis al-Mauritani, arrêté dans la même région en septembre 2011. Al-Mauritani était le lieutenant de Meziche avant son arrestation. Al-Mauritani et Meziche s'étaient partagés plusieurs missions qui leur avaient été confiée par Oussama ben Laden, a expliqué l'analyste et spécialiste de l'idéologie salafiste Sid Ahmed Ould Tfeil. Tous deux étaient proches des réseaux soupçonnés d'avoir planifié des opérations en Europe, et avaient été personnellement chargés de lancer des opérations terroristes en Australie, en Europe et aux Etats-Unis. Ould Tfeil reconnaît que "le chaos et la confusion" créés par la capture ou la mort d'un leader terroriste affectent la capacité des réseaux terroristes à mener leurs opérations. "La plupart de ces plans ont été retardés, si ce n'est abandonnés, par suite de l'arrestation de leurs principaux maîtres d'oeuvre", a-t-il expliqué.
  8. Guerre contre terrorisme au Sahel:Macky Sall appelle à l'aide www.cridem.org 08:51 L'Afrique de l'Ouest en première ligne et sans vrais moyens face à Aqmi Paris - L'Afrique de l'Ouest est en première ligne face à la menace des mouvements jihadistes au Sahel mais n'a pas les moyens militaires pour faire face seule, a déclaré vendredi le président sénégalais Macky Sall sur la chaîne LCI. Les groupes armés dominés par les islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui occupent le nord du Mali constituent une menace pour toute la sous-région mais particulièrement pour le Sénégal, a estimé M. Sall au premier jour d'une visite en France, au cours duquel il a été reçu par le président François Hollande. Aujourd'hui c'est l'Afrique de l'Ouest qui est en première ligne. Mais (elle) n'a pas les moyens militaires seule de faire face, a-t-il dit, en soulignant que ce qui se passe au nord Mali mérite toute l'attention de la communauté internationale. Aucun pays, en tout cas africain, ne peut faire face seul à la menace terroriste puisque nous avons des frontières poreuses: il est extrêmement difficile pour nos pays, sans moyens d'investigation poussés, sans surveillance satellitaire, sans surveillance aérienne permanente combinée au contrôle terrestre, d'assurer l'étanchéité de la frontière, a déclaré Macky Sall à la presse. Le Sénégal occupe une position stratégique privilégiée. Il y a des Occidentaux au Sénégal, donc il est aisé de comprendre que s'ils (les jihadistes) arrivent à percer, évidemment ils vont s'en prendre au Sénégal et aux intérêts étrangers et français notamment au Sénégal. Donc la menace concerne le monde entier. Le nouveau président sénégalais a salué l'important travail accompli par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour rétablir les conditions de la sécurité au Mali. La Cédéao agit aujourd'hui à Ouagadougou pour renforcer et élargir les bases du gouvernement malien de façon à lui permettre de stabiliser le pouvoir de transition, et donc de faire face à la nécessité de reconquérir le nord. Mais avant cette reconquête, il faudra détruire l'arsenal militaire qui vient de Libye, qui vient d'ailleurs et qui est énorme, a-t-il relevé. Selon Macky Sall, la formation d'un gouvernement à Bamako ne devrait prendre que trois jours, une semaine. Après cela, ce gouvernement fera appel à la Cédéao dont les forces sont prêtes. A partir de ce moment, on pourra demander la force internationale. Lors d'un sommet samedi à Ouagadougou, le président burkinabè Blaise Compaoré et plusieurs chefs d'Etat de la région - mais pas du Mali - doivent retrouver des représentants de la classe politique et de la société civile malienne en vue de mettre en place un gouvernement d'union nationale dans ce pays. Dans un communiqué commun, les présidents français et sénégalais ont appelé tous les Etats de la région à coordonner leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Ils ont rappelé leur ferme condamnation des destructions de patrimoine religieux et culturel survenues à Tombouctou, illustration de la folie destructrice des groupes terroristes occupant le Nord du Mali, en se félicitant de la dénonciation émanant des Nations Unies. La Cédéao est disposée à envoyer une force militaire au Mali afin de reconquérir le nord du pays, mais attend pour cela un feu vert des autorités maliennes et de l'ONU. Le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution jeudi, a indiqué soutenir pleinement les efforts de la Cédéao et de l'Union africaine pour régler la crise
  9. Urgent:la gendarmerie sénégalaise arrête dix terroristes qui fuyaient la Mauritanie 12:53 Le film de l’arrestation de dix terroristes Trois sénégalais et sept mauritaniens en provenance de la Mauritanie ont été mis aux arrêts par la gendarmerie sénégalaise. Ces 10 personnes supposées appartenir à la section africaine du réseau terroriste Al Qaida ont été alpaguées alors qu’ils empruntaient un transport public en direction de Dahra Jolof. Le Sénégal est sur le qui-vive depuis qu’une partie du territoire malien est occupée par des terroristes appartenant à Aqmi. Et pour ne pas se faire surprendre, les autorités sénégalaises ont pris les devants pour anticiper sur toute action que ces islamistes pourraient entreprendre pour déstabiliser le pays
  10. *** nord Mali:l'ONU commence à bouger www.cridem.org 15:25 Mali: l'ONU appelle à sanctionner les rebelles liés à al-Qaïda. New York (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à des sanctions contre les rebelles du Nord du Mali qui s'allieraient à Al-Qaïda, dans une résolution adoptée à l'unanimité jeudi. La résolution appelle les Etats membres à soumettre (..) les noms des individus, groupes et entités qui sont associés à Al-Qaïda, y compris dans la région du Sahel et en particulier dans le nord du Mali afin qu'ils fassent l'objet des sanctions prévues par l'ONU contre ceux qui soutiennent Al-Qaïda. Elle demande instamment aux groupes rebelles au Mali de s'abstenir de toute forme d'association avec al-Qaïda au Maghreb islamique et de lutter contre la menace représentée par des groupes terroristes au Mali. La résolution soutient pleinement les efforts des organisations régionales, dont la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine, pour régler la crise au Mali.
  11. Intéressant:histoire du peuplement israélite au Sahel www.cridem.org 05-07-201211:39 Les juifs en Afrique de l’Ouest : nos historiens nous doivent la vérité. En repercutant en Mars 1996 l’annonce, par un quotidien de Bamako, de l’éveil de la communauté juive malienne, une dépêche de l’AFP fit l’effet d’une bombe en occident et d’une douche froide en Afrique de l’Ouest qui a caché pendant plus de six siècle l’existence de ses juifs. Cette nouvelle n’était cependant pas une surprise dans la mesure où l’on sait que les juifs sont signalés depuis des siècles en Afrique occidentale, plus précisément dans la région de Tombouctou. Présence mentionnée avant et après l’islamisation. Pour les chercheurs, la question qui s’était tout de suite posée, était de savoir quels groupements juifs avaient bien pu traverser les épreuves et le temps pour réapparaitre tout à coup après plusieurs siècles d’oubli. La réponse à cette question expliquerait bien des choses étranges qui caractérisent la configuration sociale de la sous région, y compris la Mauritanie, surtout quand on sait que les juifs de Tombouctou sont connus sous les patronymes des Touré et des Aidara. Pour l’histoire, les juifs ont toujours été signalés en Afrique de l’Ouest jusqu’à la fin du XV° siècle, plus précisément, dans l’ancien empire du Ghana qui, contrairement à certaines idées reçues, est fondé par des hommes blancs –Tarigh Soudane- vers l’an 300. Selon M. Delafosse, ces rois blancs auraient été des Judéo-Syriens chassés par les persécutions romaines de Cyrénaïque vers l’an 118. Par ailleurs, à leur arrivée en Afrique occidentale, au VIII siècles, les premiers musulmans trouvèrent entre Sénégal et Niger, sur l’emplacement du futur royaume du Mali -Mallal- et du territoire de la Kamnuriyya, des populations qui lisaient la Tawrat et des groupements juifs qui seraient mentionnés par les grands historiens et géographes arabes El Bekri et El Idrissi. La confirmation de cette hypothèse se trouve dans un récit laissé par un juif de la tribu de Dan, Eldad le Danite, apparu à Kairouan vers la fin du IX siècle et qui évoque, au Sahara, l’existence d’un empire juif. Il y’a aussi l’histoire du royaume juif du Touat, qui s’est maintenu jusqu’en 1492, et les chercheurs savaient, sans être en mesure d’en apporter la preuve, qu’une partie de la diaspora Touatienne s’est dirigé vers le Sud pour tenter de trouver refuge sur l’autre rive du Sahara après la destruction des communautés de Tamentit et du Gourara. Pour échapper à la destruction par les conquérants jihadistes musulmans, ces communautés niaient leurs origines juives et évoquaient des liens qu’elles auraient avec le prophète, d’où le nombre de chérifs au Sud du sahara qui ne se comptent pas en familles, comme dans le reste du monde islamique, mais en tribus entières dont certaines rejettent toute appartenance à l’origine arabe. En arrivant en Afrique occidentale les européens, tout comme les premiers musulmans, avaient eux aussi rencontré des juifs ; ce fut notamment le cas de Valentin Fernandes qui parle de juifs au XVI° siècle à Oualata et de Mungo Park, lequel vers 1795 à Tombouctou puis à Sansanding, s’est trouvé en présence de juifs qui étaient vêtus et priaient comme les musulmans. Vers 1496, Mahmoud Kati signale la présence des Banou Israël. Prés du lac Fati, dans la région de la boucle du Niger et précisément à Tendirma, rapportait-il, vivaient à la fin du XV° siècle des juifs qui s’étaient rendus célèbres par les puits qu’ils creusaient et par la qualité de leurs légumes cultivés selon les traditions bien juives de Tarigh El Fettach. Ces puits leur donnaient, conformément à une vieille loi juive, des droits sur les terres. En 1500, à Gao, l’Askia Mohammed Touré, à la demande du Cheikh Abdel Krim El Meghili, le bourreau des juifs du Touat, fit arrêter tous les juifs Touatiens qui vivaient sur son territoire. El Meghili voulait venger sur eux la mort de son fils assassiné au Touat par le parti des juifs. Cette décision indisposa le Cadi de Tombouctou qui demanda son annulation compte tenu que ces gens ne pouvaient être tenus responsables d’événements survenus ailleurs. Les juifs de Gao retrouvèrent leur liberté, sans que personne n’ait pu savoir ce qu’ils devinrent par la suite. Les conseillers du Cadi de Tombouctou leurs auraient suggérés de se faire plus discrets sur leurs origines en attendant que la paix revienne, ce qu’ils firent si bien au point de se diluer entièrement dans la société. Vers 1865 un Rabbin, du nom de Mardochée Aby Serour, a réussi à s’infiltrer dans la région de Gao et au cours de ses déplacements le long du Niger, des gens lui déclaraient : nous sommes des juifs et nos ancêtres étaient de Tamentit. C’étaient les Daggatoun que personne ne rencontra et dont le nom resta même inconnu après Mardochée. Or ces gens vivaient parmi les Touaregs Aouillimiden qui occupent tout le territoire situé au Nord du fleuve ; de Tombouctou à l’Adrar des Ifogha et à l’Aïr. Henri lhôte a, d’une certaine façon, confirmé certains renseignements donnés par Mardochée quand il a affirmé que les Touaregs avaient razzié des juifs du Touat connus sous le nom des forgerons, ce qui peut expliquer, d’après lui, l’existence de fractions comme les Ida Houssaq -les fils d’Isaac- et les Enaden. Sans tirer de conclusions, Théodore Monod n’en n’a pas été lui aussi moins frappé par tout un faisceau d’éléments concordants. Du symbole de la Magen David ou Sceau de Salomon placé au dessus d’une porte à Ouadane, à la pierre gravée en hébreu de Ghormali, en passant par les inscriptions latines de Carthage, les altercations de Saint Augustin, les cartographies des juifs majorquins du Sahara… Tout ceci est consigné dans son ouvrage : l’hippopotame et le Philosophe, Actes Sud 1993, pp : 239 et 247. En se rendant au Mali, afin de vérifier l’existence des juifs dans ce pays, Jacob Oriel raconte : En me rendant au Mali, j’ai voulu par la même occasion, vérifier les affirmations concernant les Daggatoun, tenter de voir s’ils existaient encore, et, à condition qu’ils l’aient conservé, savoir quel souvenir ils pouvaient avoir de leurs origines, cent ans après le passage du Rabbin Mardochée. Mardochée Aby Serour avait écrit que les Daga étaient blancs. J’ai découverts qu’ils étaient en effet très clairs, les femmes et les enfants, particulièrement fins, ayant une peau bien blanche. Le plus surprenant fut peut-être de rencontrer parmi les Touaregs de Gao, Bourem, tombouctou… des gens qui, sans hésitation, se déclaraient d’origine juive ; et dont le nom : IMRAD en Tamachek –langue Touareg- ou DAGA en Songhaï, désigne ceux là mêmes qu’à la suite d’une erreur de traduction, Isidore Loeb avait appelés les Dagatoun, la fameuse tribu d’origine juive vivant parmi les Touaregs. J’étais évidement impatient de vérifier les renseignements donnés par Mardochée en 1880, et je dois avouer que je n’ai pas été déçu : si quelques DAGA seulement reconnurent devant moi que leurs ancêtres venaient du Maroc, qu’ils faisaient le commerce du sel et du tabac, d’autres se déclarèrent nettement d’origine juive et Touatienne, ce qui renforce la thèse d’une migration vers le Sud après les massacres et les persécutions infligés aux juifs du Touat en 1492 et présenterait sous un jour nouveau l’hypothèse selon laquelle, les dix tribus perdues d’Israël se seraient orientées vers le Sud et non vers l’Europe. Le lexique des Daga est, lui, riche de mots troublants : par exemple les notions de ‘’savoir ‘’ et de ‘’connaitre’’ sont exprimées par le mot Talmoud, au moment où il existe prés du lac Faguibine à l’Ouest de Tombouctou une tribu Touarègue appelée Kel Izarayel ; du reste nous y avons trouvé des prénoms tels qu’Eli, Izarael, Lewi et Leway. Certains analystes pensent que la guerre menée par le GIA Algérien dans les années 80 du siècle passé et, plus tard, par le GSPC, AQMI et Ansar Dine, contre les populations du Sahara, puise son origine dans la justification de projets politiques par une fidélité qui ne dit pas son nom à l’œuvre du Cheikh Abdel Krim El Meghili qui voulait rayer la race juive de ce vaste territoire. Ceci expliquerait , entre autres phénomènes, l’égorgement avec sang froid de militaires, de femmes et d’enfants musulmans à Lemghaity, El Ghallawiya, Tizi Ouzou, Kidal, Gao et Tombouctou, par des hordes d’illuminés agissant au nom de l’islam et qui se basent sur l’hypothèse de la présence juive en Afrique de l’Ouest pour étancher leur soif de sang et satisfaire à leurs élans refoulés d’anthropophages auxquels le continent sert désormais de laboratoire d’expérimentation. Que l’on ne se trompe donc pas sur la guerre islamiste au Mali, car la mise en avant de l’islam dans ce conflit est un facteur politique d’autant plus important pour les nouveaux maitres du désert qu’il ne se justifie que par la présence juive supposée ou réelle dans la sous région. Nos historiens doivent, sans attendre, nous édifier sur cette histoire de la présence juive au Sahara, car il semblerait que le Mali est, pour de longues années encore, le terrain d’affrontement entre l’internationale Islamiste et l’Etat Hébreu qui croit y avoir découvert, grâce aux recherches de Mardochée, les traces des dix tribus perdues, en fait la pièce qui manque depuis des millénaires au puzzle du grand Israël.
  12. Il faut absolument stopper et tarir les sources de financement du terrorisme,vraiment urgent
  13. *** nord Mali:livraisons d'armes qataries aux jihadistes www.cridem.org 22:53 Nord du Mali : Drôles d’humanitaires qataris au contact des bandits armés. Depuis l’éclatement du conflit armé au nord du Mali, des voix se sont élevées pour dénoncer la présence du Qatar, émirat du golf, aux côtés des groupes de bandits qui se disputent le nord de notre pays. Si au départ, cette présence du Qatar se faisait le plus discrètement possible, il n’en demeure pas moins que, depuis quelques semaines, ce petit pays, véritable pyromane des temps modernes, n’hésite plus à se manifester au vu et au su de tous, sous des couverts humanitaires. La question humanitaire n’est que du saupoudrage. Il s’agirait plutôt d’une présence d’experts venus prospecter la zone en vue d’une consolidation des positions gardées par leurs protégés. Le Groupement des leaders religieux du Mali, (une association regroupant uniquement des responsables religieux et des érudits qui sont parmi les plus illustres du pays), fut le premier à dénoncer le soutien du Qatar aux djihadistes d’Iyad Ag Ghaly. Les responsables religieux disaient même avoir avisé en son temps l’ancien président Amadou Toumani Touré sur le soutien de cet émirat du golf à l’ancien chef de la rébellion de 1990. Mais hélas, comme il fallait s’y attendre, la question ne fut pas prise au sérieux par le régime défunt et n’eût pas le traitement souhaité. Après les événements du 22 mars, les choses se sont vite accélérées. Les principales villes du nord sont passées entre les mains des bandits armés. Le Qatar ne cache plus son soutien à son filleul Ansar Eddine. En début avril, c’est un cargo en provenance du Qatar qui a atterri à Gao sous l’œil vigilant d’Iyad Ag Ghaly et de sa troupe. L’avion débarque des armes qui aussitôt furent transportées dans des pick up qui ont pris la direction de la ville de Kidal. Cet appui du Qatar sous couvert humanitaire devient de plus en plus persistant dans la zone et fait la manchette de la presse internationale. Leur allié d’hier, le MNLA, quoi que soutenu par la France de Nicolas Sarkozy, hausse le ton et dénonce ce soutient qatari : « Le Qatar a donné un appui, sous couvert humanitaire, au Mujao. C’est surtout des vivres qui sont en train d’être distribués, notamment, huile, sucre, riz, thé " , a-t-on déclaré. « Le Qatar aide ainsi le Mujao à se rapprocher des populations » déplore un responsable du MNLA. Quatre membres du Croissant-Rouge du Qatar séjournent depuis le week-end dernier dans le nord. Avec pour Objectif officiel : évaluer les besoins humanitaires de cette zone victime d’une crise alimentaire et soumise à l’action des groupes armés indépendantistes et terroristes. » Nous sommes venus à Gao pour évaluer les besoins des populations en matière de santé et de fourniture en eau et en électricité. Nous allons repartir très bientôt pour revenir avec le nécessaire. Il ne s’agirait plus ou moins que des armes qui seront livrées aux bandits. La sécurité de ces humanitaires arrivés par voie terrestre en provenance du Niger était assurée par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué l’enlèvement de diplomates algériens à Gao. D’autres éléments d’Ansar Eddine constituaient le gros contingent de ce dispositif sécuritaire mis à la disposition des Qataris. Outre le Mali, il appartient à la communauté internationale de rappeler ce pays à l’ordre, de mettre un terme à ses activités criminelles au nord du pays. Aussi, les autorités maliennes doivent faire suffisamment d’efforts pour comprendre les enjeux de cette crise en vue de prendre le plus tôt possible toutes leurs responsabilités.
  14. Urgent:la France n'abandonnera pas le Sahel à Aqmi www.cridem.org 07:51 La France affirme sa détermination à empêcher des bastions d'Aqmi au Mali. Paris - La France a affirmé mardi sa détermination à empêcher des groupes comme Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) de constituer des bastions du terrorisme international dans le nord du Mali et son optimisme quant à l'adoption prochaine d'une résolution de l'ONU sur une force africaine dans ce pays. La destruction des mausolées à Tombouctou rappelle que nous sommes confrontés aux forces les plus obscurantistes, a déclaré mardi le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault devant les députés. Notre détermination sera totale pour empêcher des groupes comme Aqmi de constituer au Nord Mali des bastions du terrorisme international, qui menacent la paix et la prospérité de l'ensemble de la région, comme notre propre sécurité, a-t-il ajouté, à l'Assemblée nationale.
  15. *** guerre contre terrorisme au Sahel:le MNLA promet une riposte rude aux islamistes www.cridem.org 23:59 Une guerre pour empêcher le Mali de devenir l’Afghanistan du Sahel ? Les islamistes ont pris le contrôle total du Nord-Mali. Les Etats africains, soutenus par Paris, préparent une action armée contre un possible sanctuaire jihadiste. Les islamistes ont désormais le contrôle, seuls, du nord du Mali, après en avoir chassé leurs éphémères alliés séparatistes Touaregs. Une situation qui risque de déclencher une guerre régionale pour empêcher ce ventre mou sahélien de se transformer en nouvel Afghanistan, point de ralliement des jihadistes. C’était prévisible depuis que l’alliance pas tout à fait naturelle entre les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawa (MNLA) et des islamistes de plusieurs obédiences, liés de près ou de loin à la nébuleuse Al Qaeda, ont pris, il y a trois mois, le contrôle du nord du Mali, une zone grande comme la France. «A leurs yeux, la guerre est à venir Le dernier soubresaut de cette vaste région désertique s’est déroulé mercredi à Gao, l’une des deux grandes villes du nord Mali avec Tombouctou, où les islamistes du Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), renforcés par des jihadistes venus d’Algérie, ont attaqué et chassé les membres du MNLA. Abdoul Hakim, le chef du Mujao, dans l’une de ses rares photos connues (RFI/Moussa Kaka) Les rebelles touaregs, qui ont l’avantage d’être sur leur terrain, tentent de se réorganiser pour prendre leur revanche. Comme le souligne notre partenaire burkinabè, L’Observateur Paalga : Les rebelles touaregs clament que la débâcle qu’ils ont subie à Gao ne représente qu’une bataille ; à leurs yeux, la guerre est à venir et on verra ce qu’on va voir.
  16. *** lutte contre terrorisme au Sahel:ballet diplomatique à Alger www.cridem.org 02:34 Alger convoque les ambassadeurs des USA, de la Russie et de la Chine Course contre la montre pour sauver le Mali. Une intervention armée de la Cédéao, sous mandat de l'ONU, pour chasser les groupes armés du Nord Mali serait imminente. La machine diplomatique s'emballe. Si Alger est devenu une destination prisée par les diplomates africains et occidentaux, c'est parce que l'heure est grave. Les terroristes ne cessent de menacer la stabilité du Sahel tout entier en ciblant particulièrement depuis quelques mois le Mali. Chassé-croisé diplomatique et consultations politiques s'emballent. Hier, les ambassadeurs russe, chinois et américain ont été reçus à Alger par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Les entretiens ont porté sur la situation qui prévaut au Mali, appelée à être examinée par le Conseil de sécurité de l'ONU puis par le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Toujours dans le cadre des consultations que mène l'Algérie avec les pays membres du Conseil de sécurité, une délégation française conduite par Mme Hélène Legal, conseillère Afrique à l'Elysée, arrivera aujourd'hui à Alger. La conseillère française sera accompagnée par le représentant spécial pour le Sahel du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Félix Paganon. Ces rencontres interviennent au moment où la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) prépare l'envoi éventuel d'une force au Mali, dont l'effectif est actuellement fixé à quelque 3300 hommes. Dès vendredi dernier, des dirigeants ouest-africains avaient appelé le Conseil de sécurité à accélérer le vote d'une résolution autorisant l'envoi d'une force régionale au Mali contre les groupes armés qui contrôlent le Nord. C'est ce qui pourrait arriver dans les prochaines heures. Quant à elle, l'Algérie a toujours refusé l'option de l'intervention étrangère sans passer par l'accord du Conseil de sécurité de l'ONU. La France, qui a eu des consultations avec la Grande-Bretagne sur ce sujet, espère voir adoptée une telle résolution permettant le déploiement d'une force africaine au Mali. C'est ce qu'a déclaré hier le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Une première mouture de résolution avait été jugée pas assez précise, a relevé Laurent Fabius. On constate que lors d'un entretien, lundi, entre le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci et le ministre malien des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow, c'était plutôt une solution politique qui était privilégiée pour préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale du Mali. Les deux ministres ont néanmoins passé en revue les efforts entrepris au sein de l'Union africaine, de la Cédéao et des pays du champ (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie). Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu également le ministre pour évoquer le même sujet. Cette série de rencontres entreprises par les responsables algériens avec leurs partenaires n'est pas la seule à témoigner de l'intérêt porté par l'Algérie à la situation au Mali et au Sahel. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a abordé le dossier dans un message au président américain, Barack Obama, à l'occasion de la célébration du 236e anniversaire de l'indépendance de son pays. Il a mis l'accent sur «une volonté commune d'établir un partenariat approfondi en faveur de la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde». D'ailleurs, le rôle-clé de l'Algérie pour résoudre la crise au Mali a été relevé par le secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires africaines, Johnnie Carson, lors d'une audition consacrée à cette question par la Chambre des représentants. «Bien qu'Aqmi n'a pas démontré la capacité de menacer les intérêts américains en dehors de l'ouest ou du nord de l'Afrique et n'a pas menacé d'attaquer le territoire américain, nous oeuvrons, néanmoins, pour contrer son influence», a noté le même responsable. Il encourage une collaboration régionale plus poussée avec Alger pour demander sa participation aux efforts régionaux pour résoudre la crise au Mali. Des responsables américains affirment que grâce aux rançons versées contre la libération d'otages occidentaux, cette organisation disposerait entre 70 à 150 millions d'euros au total. La donne financière se pose aussi pour les partenaires soutenant ou non une intervention au Mali. Car il faudrait bien désigner le ou les pays qui mettront la main à la poche.
  17. *** lutte contre terrorisme au Sahel:la Cour de justice de Mauritanie condamne des salafistes à des peines d'emprisonnement www.cridem.org 18:42 Justice : Peines d’emprisonnement de 2 à 5 ans contre des salafistes La cour criminelle de Nouakchott a prononcé, mercredi, des peine allant de deux à cinq ans d’emprisonnement contre des salafistes jugés pour des faits liés au terrorisme. Ainsi, la cour a condamné à 5 ans de prison ferme Elhafedh Ould Abdelkader, un ancien détenu ayant bénéficié, auparavant, d’une amnistie présidentielle,mais avait récidivé,à deux ans de prison Mohamed Ould Boulemesak, Haroun Yawné et Seyed.
  18. Les spécialistes de la Mauritanie pensent que la mobilisation des oulémas,généralement proche des autorités, contre la poussée chiite et iranienne est un prélude à une proche rupture des relations diplomatique avec Téhéran,que les autorités mauritanniennes espéraient convaincre d'abandonner son programme nucléaire et à ce sujet Nouakchott montre de plus en plus de déception et d'appréhension
  19. *** menace extrémiste au Sahel:le péril chiite menace la Mauritanie 17:00 Le Chiisme, un danger qui guette la Mauritanie : Plus de 40.000 adeptes mauritaniens. Le péril chiite est à nos portes. Un groupe d’Ulémas, sous la férule de l’Association Entraide pour l’Action se prépare en conséquence.. Hier, il a organisé à l’hôtel Chinguitty Palace de Nouakchott une conférence sous le thème "Les idéologies importées et leurs dangers sur la société : l’exemple du Chiisme". Selon les conférenciers, la Mauritanie compterait plus de 40.000 adeptes de cette mouvance antinomique du Sunnisme en vigueur dans le pays depuis plusieurs siècles. L’ouverture récente de la Mauritanie sur l’Iran, pourtant décriée par Paris et Washington qui y voient une expansion de plus en plus inquiétante de l’influence iranienne dans le Sahel, en serait le principal catalyseur. Nouakchott a abrité hier, une conférence intitulée "Les idéologies importées et leurs dangers sur la société : l’exemple du Chiisme". C’était en présence de plusieurs Ulémas, érudits et prêcheurs mauritaniens. L’association Entraide pour l’Action, initiatrice de la rencontre, a ainsi tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’elle a qualifiée de l’influence grandissante et nuisible du Chiisme en Mauritanie. Le Secrétaire général de l’association, Omar Veth Ould Sidi Abdel Kader devait indiquer dans son mot d’ouverture que le péril commence à menacer la société mauritanienne, estimant à 40.000 le nombre d’adhérents de cette mouvance. Selon lui, des documents sur le Chiisme sont même de plus en plus présents au niveau des établissements scolaires et des instituts. Les fonds proviendraient directement de l’Iran. Selon Omar Veth, la conférence organisée par son association intervient dans un contexte marqué par une offensive généralisée, organisée et méthodique du Chiisme contre le Sunnisme, avec l’appui de l’Iran, au niveau de tous les pays musulmans. Après la Syrie, le Bahreïn, l’Irak, le Liban et l’Arabie Saoudite, entre autres, le Sahel est devenu depuis des années la cible des ayatollahs qui chercheraient à y étendre leur domaine d’influence.
  20. Urgent:les autorités mauritaniennes vont renfocer la surveillance de l'internet pour couper la route aux sites jihadistes www.cridem.org 08:25 La Mauritanie envisage de contrôler l'internet pour lutter contre l'extrémisme. Le gouvernement mauritanien a récemment envisagé la possibilié de mettre en place un centre de surveillance de l'internet. Cette instance jouera un rôle important dans la standardisation des systèmes entre les différents acteurs. Elle assurera la sécurité des banques de données nationales et contribuera à trouver des solutions qui permettront d'isoler les virus et d'assurer la protection des droits d'auteur. Le nombre d'utilisateurs de Facebook en Mauritanie a atteint 85 440 en juin, ce qui place le pays au 151ème rang mondial en nombre d'internautes, selon la société de marketing social Socialbakers. Un chiffre qui représente 2,67 pour cent de la population du pays. Le plus important groupe (35 030) d'utilisateurs de Facebook en Mauritanie est âgé de 18 à 24 ans, suivi des personnes âgées de 25 à 34 ans. Les hommes représentent 73 pour cent du total des internautes. Ces jeunes sont les plus susceptibles d'être exposés aux contenus publiés en ligne par les djihadistes, selon le journaliste Mokhtar Salem. Cela requiert des mesures de la part du gouvernement visant à contrôler la diffusion des matériels prônant l'extrémisme et la violence, a-t-il précisé. Selon le Centre de distribution de l'information (CDI) en Mauritanie, plus de 50 pour cent des utilisateurs des réseaux sociaux ne prêtent pas attention au caractère sérieux de cette affaire. Les agitations dans la région, connues sous le nom de "printemps arabe", ont incité le gouvernement à accorder une plus grande attention au domaine électronique. Les spécialistes de la sécurité et des technologies de l'information ont parlé des moyens de protéger les informations lors d'un séminaire organisé en mars par le CDI. Cet atelier comportait un cours de formation sur la sécurité des informations en liaison avec la société de fabrication d'antivirus Kasperky. Bab Ould Bomes, secrétaire général de la délégation ministérielle chargée de l'emploi, participait à cette réunion. Les autorités mauritaniennes estiment que les jihadistes bénéficient aujourd'hui d'un accès totalement libre au réseau électronique, a expliqué le journaliste et analyste Zine El Abidine Ould Mohamed à Magharebia. "La propagation d'idées subversives présentant une justification religieuse relève de la philosophie des terroristes. Cela constitue une menace pour les jeunes, en particulier à un jeune âge. Surveiller l'internet permettra aux autorités de bloquer ces sites et de refuser l'accès des militants à l'espace mauritanien." Il a fait valoir que le contrôle de l'internet permettra également de suivre ces sites et offrira la possibilité d'analyser leurs activités et d'assurer leur suivi technique de manière aussi complète que possible. C'est un fait acquis aujourd'hui qu'Al-Qaida a recours à l'internet pour faire passer ses idées, a ajouté Ould Mohamed. "Mais ce suivi doit être accompagné d'une stratégie de formation sécuritaire destinée aux blogueurs et aux journalistes, afin d'éviter qu'ils ne soient exploités aux fins du jihad dans leur couverture des questions liées au terrorisme." Cet été débuteront les travaux de pose d'un câble sous-marin géant qui permettra d'améliorer le débit de l'internet en Mauritanie durant l'année en cours, selon le secrétaire général de la poste mauritanienne (Mauripost). Il permettra d'augmenter la vitesse actuelle de l'internet de près de quarante fois et facilitera les recherches scientifiques, médicales et techniques dans le pays. Ce projet de câble coûtera 25 millions de dollars et sera financé par le gouvernement mauritanien et les sociétés de communication. "Ce nouveau centre que le gouvernement envisage de lancer pourrait ouvrir la voie à la création de blogs de bonne qualité en Mauritanie", a souligné Hamadi Ould Dah, spécialiste du terrorisme. "Le pays a plus que jamais besoin d'une loi qui permette de lutter contre les sites extrémistes jihadistes. Ils sont dangereux pour la société, notamment à la lumière de la forte proportion de jeunes utilisateurs de l'internet."
  21. Urgent:Aqmi a miné les abords de Gao www.cridem.org 02-07-2012 15:59 Mali: Aqmi a miné les abords de Gao, la population otage. Paris - Les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et leurs alliés ont miné les alentours de Gao et empêchent la population de quitter cette ville du Nord-Mali, a affirmé lundi à l'AFP un porte-parole de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Aqmi et Mujao (groupe dissident d'Aqmi), qui contrôlent Gao, ont miné les alentours de la ville. Beaucoup de gens cherchent à fuir, à prendre des bus pour gagner Bamako, mais les islamistes les empêchent de quitter la ville, a déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA basé à Paris. Une source sécuritaire ouest-africaine a confirmé à l'AFP la pose de mines. Pour prévenir une éventuelle attaque des forces de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et de bandes armées rivales, le Mujao a posé des mines par endroits autour de Gao, a indiqué cette source. Pour le porte-parole du MNLA, la population de Gao est dans une détresse humanitaire grave. Après les destructions criminelles de mausolées de saints musulmans, ils (les islamistes) utilisent maintenant la population comme otage, comme bouclier humain, pour se protéger d'une contre-offensive du MNLA, a ajouté le porte-parole de la rébellion touareg. Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a infligé le 27 juin une lourde défaite à la rébellion touareg dans le nord du Mali, en chassant le MNLA de son quartier général de Gao après de violents combats qui ont fait au moins une vingtaine de morts. Après une offensive fulgurante fin mars, dans la foulée d'un coup d'Etat militaire à Bamako, le MNLA et les islamistes locaux d'Ansar Dine, avec un renfort de combattants d'Aqmi, avaient pris le contrôle de plusieurs grandes villes du Nord-Mali. Les islamistes avaient rapidement pris le dessus sur les indépendantistes touareg, plantant le drapeau noir salafiste au coeur des grandes cités comme Tombouctou ou Kidal. Réunis en fin de semaine en Côte d'Ivoire, les Etats d'Afrique de l'Ouest ont a nouveau exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution permettant l'envoi d'une force régionale au Mali.
  22. *** guerre contre terrorisme au Sahel:les autorités tunisiennes déclarent le sud du pays zone militaire fermée www.cridem.org 19:56 Le Sahara tunisien déclaré 'zone militaire fermée'. Tunis (AP) — A la suite des récents affrontements entre les forces de sécurité tunisiennes et des éléments armés qualifiés de "terroristes" dans le désert du sud du pays, la Tunisie a déclaré samedi son Sahara "zone militaire fermée", rapporte l'agence officielle TAP. Porte-parole du ministère de la Défense, le colonel-major Mokhtar ben Nasr précise que "toute personne désirant y accéder via les cinq points de passage installés par l'armée nationale doit être munie d'une autorisation préalable de circulation". "Ce permis est délivré essentiellement aux travailleurs dans le Sahara, aux touristes et aux étrangers qui feront l'objet d'une surveillance et d'une protection par l'armée pour qu'ils ne se perdent pas", a-t-il ajouté en notant que plus de 5.500 touristes ont visité le Sahara tunisien en mai dernier. Jugeant la situation "sous contrôle", le responsable militaire a par ailleurs assuré qu'il n'y avait "aucune raison de s'inquiéter" pour les champs de pétrole dans le sud du pays. Le "triangle saharien", une vaste zone désertique située aux confins de la Tunisie, de la Libye et de l'Algérie, sert régulièrement de champ de transit pour les trafiquants d'armes et de stupéfiants. L'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est particulièrement active dans la région depuis le déclenchement du "Printemps arabe" et la prolifération des armes en Libye après la chute du régime de Kadhafi. Trois opérations d'infiltration en territoire tunisien ont été "mises en échec" dernièrement, a relevé le porte-parole qui les a qualifiées d'"incidents isolés". Le 20 juin, trois véhicules équipés d'armes, dont des lance-roquettes et des Kalachnikov, ont été repérés par une patrouille de chasse dans cette zone désertique, avant d'être attaqués par l'aviation tunisienne. "Six terroristes ont rebroussé chemin vers le territoire libyen", a ajouté le colonel-major Ben Nasr.
  23. Urgent:le Maroc appelle à une intervention internationale militaire au nord Mali www.cridem.org 01-07-2012 10:06 Mali / Mausolées: le Maroc appelle à une action internationale urgente. Rabat - Le Maroc a appelé à une intervention urgente des Etats islamiques et de la communauté internationale pour protéger le riche patrimoine du Mali, après la destruction de plusieurs mausolées de saints musulmans à Tombouctou par des islamistes dans le nord malien. Le Maroc appelle les Etats islamiques et la communauté internationale à une intervention urgente et conjointe pour protéger le riche patrimoine malien qui constitue une composante du patrimoine islamique et humanitaire (...), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le royaume suit avec une grande préoccupation les développements dangereux qui se poursuivent au Mali frère et qui ont entraîné la destruction volontaire de sites historiques, culturels et religieux dans l'ancienne ville de Tombouctou, ajoute le communiqué. Ces actes constituent une atteinte au patrimoine culturel et civilisationnel du peuple malien et aux sites inscrits depuis 1988 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Soulignant la gravité de la situation sécuritaire prévalant dans la région Sahélo-saharienne et sur ses répercussions sur la paix et la stabilité dans toute la région, le Maroc appelle à une action déterminante et une coopération sérieuse sur les plans régional et international pour y mettre fin. Des islamistes d'Ansar Dine, un des groupes armés contrôlant le nord du Mali, ont commencé samedi à démolir des mausolées de saints musulmans dans la ville mythique de Tombouctou, classée patrimoine mondial en péril par l'Unesco. Bamako a dénoncé la furie destructrice de ces actes assimilables à des crimes de guerre. Le Mali a pour sa part appelé dimanche les Nations Unies à agir pour protéger Tombouctou et son patrimoine. Le Mali exhorte les Nations Unies a prendre des mesures pour arrêter ces crimes contre l'héritage culturel de mon peuple a dit la ministre de l'Artisanat, de la Culture et du Tourisme, Diallo Fadima Touré, lors de la réunion annuelle de l'Unesco à Saint-Petersbourg (Russie). Après son discours, l'ONU a observé, à la demande d'un délégué allemand, une minute de silence en signe de deuil après la destruction des mausolées de Tombouctou. L'organisation culturelle de l'ONU a déploré samedi la destruction tragique de mausolées à Tombouctou par des islamistes armés contrôlant le nord du Mali, deux jours après l'inscription de cette ville sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'organisation.
  24. Le coeur des populations va au MNLA,la preuve les manifestations populaires anti-islamistes régulières et régulièrement brutalement réprimées par Ansar Ed Dine et qui malgré tout se poursuivent et sont quotidiennement signalées par la presse régionale,à Gao,Tombouctou,et ailleurs,il y a même eu une dizaine de manifestants tués la semaine dernière mais le mouvement continue
  25. Urgent:Belmokhtar a crevé hier à Gao www.cridem.org 19:45 Les Touaregs de l’Azawad annoncent la mort de Mokhtar Belmokhtar Violents accrochages entre le CTEA et le Mujao. Dans un communiqué rendu public hier, le Conseil transitoire de l'Etat de l’Azawad (CTEA, ex-MNLA) annonce la mort de Mokhtar Belmokhtar, alias «Belaouar», alias «Khaled Abou El Abbès», lors des affrontements armés l'ayant opposé au Mujao, le 27 juin, à Gao, ville du nord du Mali. «Après les évènements malheureux du mercredi 27 juin à Gao, c'est le temps des bilans et des organisations stratégiques. Le MNLA déplore 4 morts parmi ses combattants et environ 10 blessés mais la plus lourde perte est bel et bien du côté des terroristes d'Aqmi et du Mujao. Nous avons appris plusieurs dizaines de morts dont le numéro 1 d'Aqmi, Moktar Belmoktar, et de nombreux blessés terroristes d'Aqmi-Mujao. Il y a eu également, malheureusement, des victimes civiles lors des combats de ces dernières journées», est-il écrit dans le communiqué. «Le MNLA est plus que jamais déterminé à aller jusqu'au bout de son objectif : l'indépendance de l'Azawad avec toute sa diversité quels que soient les obstacles qui sont mis sur ce chemin. Cette lutte prendra le temps qu'il faut, le prix qu'il faut mais aboutira un jour, c'est la seule solution durable et définitive au conflit qui oppose l'Azawad au Mali», est-il ajouté dans le communiqué. Le CTEA lance, à travers ce communiqué, un appel à la communauté internationale pour l'aider à lutter contre Aqmi et le Mujao qui sévissent au nord du Mali. «Nous lançons un vibrant appel à la communauté internationale pour qu'elle nous aide à lutter contre les groupes terroristes. La mort du chef d'Aqmi mercredi 27 juin est une preuve de notre volonté et notre détermination à lutter contre le terrorisme», lit-on, effectivement, dans le document. Mokhtar Belmokhtar, l'un des terroristes les plus recherchés au monde, a été «émir» de la zone 9 du GSPC, devenu Aqmi. Il avait participé, avec Hassan Hattab, à la constitution du GSPC après avoir fait dissension du Groupe islamique armé (GIA). www.cridem.org/C_Info.php?article=631232
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