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legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:rencontre entre les groupes terroristes du nord-Mali www.cridem.org/C_Info.php?article=637489 16-12-2012 10:46 Mali - Rencontre entre le MUJAO, AQMI et Ançar Dine à Ansongo. Les groupes islamistes et terroristes occupant les régions du nord du Mali à savoir le MUJAO, AQMI et Ançar Dine, en compagnie de deux ressortissants français et trois américains, se rencontrent à Ansongo, une localité de la région de Gao située au nord-est vers la frontière nigérienne, ont rapporté samedi à un correspondant de Xinhua des habitants d' Ansongo. « Les trois groupes AQMI (Al Quaïda au Maghreb islamique) Ançar Dine et le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) sont tous ensemble chez nous (ville d'Ansongo) samedi », ont précisé des habitants de la ville. Ceux-ci ont ajouté que « tous les grands cadres de ces trois mouvements sont ici (ville d'Ansongo). Il y a notamment Abou Dardar et Kaka du MUJAO, Oumar le barbu d'Ançar Dine et le chef d' AQMI. C'est aujourd'hui que nous les avons vus ». Deux témoins ont affirmé avoir « vu deux ressortissants français et trois américains avec les jihadistes. Les cinq hommes sont tous contents parmi les occupants. Autrement dit, ils ne sont pas kidnappés, ils ne sont pas forcés. En tout cas, en les voyant ils donnent pas l'impression d'être des hommes privés de leur liberté ». Les mêmes témoins ont affirmé que « les combattants de ces trois mouvements, qui parlent couramment en arabe, sont tous armés jusqu'aux dents ». Cependant, nos sources affirment ''ignorer les raisons de la rencontre'' tripartite dans cette zone stratégique du Nord du Mali, précisant que « les responsables et combattants de ces trois mouvements, y compris les 5 occidentaux, sont basés à 5 kilomètres de la ville vers le Lycée ». Par ailleurs, il est à noter que le MUJAO vient d'être mis récemment sur la liste des terroristes par l'ONU, s'ajoutant ainsi à AQMI. -
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*** Mohamed Ould Abdel Aziz,président mauritanien:le réglement de la crise du nord-Mali est urgent www.cridem.org/C_Info.php?article=637345 11-12-2012 21:17 Mali: Nouakchott veut un règlement « dans les plus brefs délais » de la crise Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé mardi à Paris à un règlement « dans les plus brefs délais » de la crise au Mali, émettant l’espoir que ses conséquences « épargnent l’héritage commun de l’humanité ». « Aujourd’hui, notre principal sujet d’inquiétude est le sort du patrimoine culturel dans les régions du Nord du Mali, particulièrement à Tombouctou, ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco », a déclaré à la presse M. Aziz. « Tombouctou est dépositaire par ses mosquées, ses manuscrits, ses mausolées, d’une grande partie de la mémoire collective (…), centre d’un rayonnement culturel reliant le Maghreb au Sahel », a-t-il ajouté. « Tout effort pour aider Tombouctou à préserver son héritage culturel est tributaire de la paix. C’est pourquoi nous exprimons nos vifs souhaits que la crise qui règne au Mali soit résolue dans les plus brefs délais et que les événements qu’elle engendre épargnent l’héritage commun de l’humanité », a-t-il affirmé. Le nord du Mali, frontalier de la Mauritanie, est occupé depuis fin juin par des groupes armés islamistes qui ont imposé la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur et multiplient les exactions, détruisant notamment des mausolées. Le Mali est plongé depuis mardi dans une nouvelle crise politique, après la démission forcée du Premier ministre Cheick Modibo Diarra sous la pression d’anciens officiers putschistes hostiles à une action militaire étrangère. La Mauritanie « se tient prête » à aider le Mali. « Nous avons déjà accueilli près de 100.000 réfugiés maliens qui fuient la violence », a précisé le président mauritanien. Mohamed Ould Abdel Aziz et la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, ont signé une déclaration commune, dans laquelle ils demandent notamment aux Etats membres de l’Unesco de « coopérer pour prévenir le trafic illicite de biens culturels de Tombouctou ». Une intervention armée internationale est en préparation, avec l’aval de l’ONU, pour chasser du nord du Mali les groupes islamistes armés qui l’occupent, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Mais la Mauritanie, qui a mené en 2010 et 2011 des raids en territoire malien contre Aqmi, privilégie l’option de la négociation avant une intervention -
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*** Mauritanie:la radio ayant relayé les communiqués de Belmoctar sommée de s'expliquer www.cridem.org/C_Info.php?article=637289 10-12-2012 08:25 Mauritanie: une radio sommée de s’expliquer après un message de Belmokhtar L’autorité mauritanienne de régulation des médias a sommé dimanche une radio privée de s’expliquer sur la diffusion d’un message de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, un ancien chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) appelant les Mauritaniens à intégrer sa nouvelle organisation. La radio, Sahara Médias FM, récemment inaugurée dans le cadre de la libéralisation de l’audiovisuel dans le pays, avait diffusé le 5 décembre le son d’une vidéo de Mokhtar Belmokhtar qui annonçait la mise en place de sa propre « katiba » (brigade), les « Signataires par le sang », après sa démission d’Aqmi courant octobre. Dans cet enregistrement, souligne la Haute autorité de l’audiovisuel et de la Presse (Hapa), le jihadiste « incitait les Mauritaniens à intégrer le terrorisme à l’extérieur et à l’intérieur de notre pays ». « Ceci étant en contradiction explicite avec les dispositions de la loi sur la presse et du cahier des charges » signé par les médias, « la Hapa vous accorde 24 heures pour vous expliquer à ce sujet », écrit la Haute autorité. La Hapa rappelle que Mokhtar Belmokhtar, dit « Bellawar » (le borgne), a été condamné par les tribunaux mauritaniens et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice mauritanienne pour sa participation à des attaques et enlèvements perpétrés sur le territoire mauritanien. Le groupe Sahara Médias, propriétaire de la radio, se défend en expliquant avoir « diffusé une partie de la vidéo avec le professionnalisme requis, comme le fait toute la presse dans le monde et n’a nullement cherché à faire la publicité pour qui que ce soit ». Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué d’Aqmi, a quitté cette organisation jihadiste qui contrôle depuis huit mois le nord du Mali avec deux autres groupes islamistes armés, et fondé sa propre unité combattante. Dans cet enregistrement, l’ancien chef de la katiba des » Moulathamines » (Les enturbannés) appelle tous les musulmans à venir combattre pour « la cause juste de l'Azawad », estimant que ces territoires nord-maliens font face à une « tentative détrangler le projet islamique », menée par les pays de la sous-région, « appuyés par les puissances occidentales croisées, notamment la France ». -
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*** nord-Mali:Belmoctar a créé sa katiba www.cridem.org/C_Info.php?article=637283 09-12-2012 19:58 Nord Mali : Création d’un groupe islamiste armé «Signataires par le sang» Responsable présumé de l’enlèvement et de la mort de plusieurs ressortissants français dans les pays du Sahel, l’algérien Mokhtar Belmokhtar annonce, dans une déclaration vidéo dont Libération a reçu une copie, sa rupture avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et la création d’un nouveau groupe islamiste armé dénommé les «Signataires par le sang». La vidéo, si elle est authentifiée, constitue une première pour cet homme dont aucune image n’a jamais circulé jusqu’ici. Il y apparaît à visage découvert, une kalachnikov à la main et le drapeau noir des djihadistes au côté. Sa base est installée dans la ville malienne de Gao, contrôlée par les islamistes du Mouvement pour le Djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), une dissidence d’Aqmi. [Cliquez sur la carte pour l'agrandir] La vocation du nouveau groupe de Belmokhtar est, selon ses propres mots, d’aider à la consolidation du règne de la Charia dans le Nord Mali où les islamistes armés, après en avoir chassé l’armée malienne au printemps dernier, appliquent la loi islamique de manière très stricte. Belmokhar met aussi en garde contre toute intervention étrangère dans la région et appelle les Musulmans du monde entier à venir renforcer les rangs des djihadistes dans le Nord du Mali. Il évoque aussi la «France mécréante» qu’il accuse d’être l’une des causes principales des problèmes actuels de son pays d’origine, l’Algérie, dont il qualifie les élites politiques, militaires, économiques et culturelles de «fils de la France». Surnommé «l’insaisissable» pour n’avoir jamais été arrêté, Belmokhar est l’un des premiers djihadistes installé au Sahara malien, où il est parvenu à se créer de solides alliances tribales et familiales avec des groupes locaux pour sillonner à sa guise cette vaste «zone grise», très difficile à contrôler, aux confins du sud Algérien, du Tchad, du Mali du Niger et de Mauritanie. Né en juin 1972 à Ghardaia, à 600 km au sud d’Alger, Belmokhtar est très jeune quand il commence à s’intéresser au djihad, notamment celui moudjahidines afghans, en lutte contre l’armée soviétique au début des années 1980. Il les rejoint en 1991, à peine âgé de 19 ans, et s’entraîne dans les camps afghans de ce qui allait plus tard devenir Al-Qaïda, rencontrant des hommes qui deviendraient des responsables du réseau. Touché à œil par un éclat d’obus, il y gagne l’un de ses nombreux surnoms: «Laouar» (le borgne). De retour en Algérie en 1993, juste après l’annulation par le régime des élections remportées par le Front Islamique du Salut (FIS), il met à profit son expérience afghane pour devenir l’un des chefs militaires du Groupe islamiste armé (GIA), dans sa région natale. Lors de la scission survenue en 1998 au sein du GIA, il prend part à la fondation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui deviendra en 2007 la branche maghrébine d’Al Qaida. C’est l’époque où il part s’installer dans le Sahara malien. Pour financer ses activités, notamment l’achat d’armes, Belmokhtar se spécialise alors dans le rapt d’occidentaux, qu’il a l’habitude d’échanger contre d’importantes rançons. «Beaucoup de pays européens, dont la France, nous versent régulièrement des dizaines de millions d’euros pour laisser leurs ressortissants tranquilles», reconnaissait, voici quelques semaines, un de ses proches, Oumar Ould Hamaha, un chef djihadiste malien dont l’Algérien a épousé une nièce. Une thèse soutenue par des journaux algériens proches des services de renseignement, l’accuse aussi de s’adonner à la contrebande, notamment de cigarettes, d’où son autre surnom de «Mister Marlboro», ce que contestent toutefois ses proches. Belmokhtar est présumé responsable de la mort, survenue le 24 décembre 2007 en Mauritanie, de quatre Français. Une opération qui entraînera l’annulation de l’édition 2008 du rallye Paris-Dakar, ainsi que l’enlèvement en janvier 2011 de deux jeunes Français à Niamey, au Niger, finalement tués lors d’un assaut lancé par les troupes spéciales françaises contre les ravisseurs qui tentaient alors de regagner leur bases dans le nord du Mali. -
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Urgent:Mauritanie:une radio privée relaye Belouar!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Alarmant: www.cridem.org/C_Info.php?article=637165 06-12-20121 6:14 Une radio locale doit-elle relayer les appels au terrorisme de Belouar ? C’est avec stupeur et étonnement que j’ai entendu hier, mercredi, sur l’une des nouvelles radios mauritanienne qui émet seulement depuis quelques jours, un message téléphonique enregistré du terroriste Belouar qui appelait les mauritaniens jeunes et imams à venir le rejoindre dans son combat dans le nord malien, avec la création d’une katiba spéciale. Cet appel du terroriste dont les mains sont encore tachées du sang de nos valeureux soldats de Lemghetty qui ont été égorgés froidement, est absolument inadmissible de la part d’un média sensé être solidaire de nos compatriotes. La liberté de la presse ne saurait justifier une telle entreprise indigne d’embrigadement et d’incitation au terrorisme qui devrait faire l’objet d’un sévère rappel à l’ordre et même d’une condamnation de la Hapa, et de tous les patriotes mauritaniens. -
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Urgent:deux "reporters" d'Al Jazeera dans la région de Mopti www.cridem.org/C_Info.php?article=637089 04-12-2012 18:51 Deux journalistes d'Al-Jazeera arrêtés au Mali (sources concordantes) Deux journalistes de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera ont été arrêtés la semaine dernière par des militaires dans une zone contrô lée par les forces gouvernementales maliennes et demeuraient détenus mardi, a appris l'AFP de sources concordantes depuis Mopti (centre). Aucune information n'était disponible sur les identités et nationalités de ces deux journalistes qui, selon un responsable au ministère malien de la Défense, "ont été arrêtés durant le week-end" à Ségou (240 km au nord-est de Bamako), très au sud de la limite des zones du vaste Nord malien occupées depuis huit mois par plusieurs groupes islamistes armés dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux hommes "ont reçu des accréditations à Bamako pour se rendre à Sévaré", près de Mopti, proche de la limite de la zone sous contrôle gouvernemental, "mais nos services techniques ont eu la preuve qu ils ont eu des contacts dans le but de se rendre à Gao (nord-est)", a expliqué le responsable au ministère de la Défense. "Donc, ils ont été interpellés à Ségou pour des précisions sur leurs intentions. Ils sont à la disposition de nos services", a-t-il dit, sans plus de détails. L'arrestation des deux journalistes avait été auparavant annoncée à l'AFP par un militaire, une source administrative à Mopti et l'accompagnateur (fixeur) des deux hommes. La source administrative a indiqué qu'ils ont été arrêtés le 30 novembre sans préciser de lieu. "Je crois qu'il y a une question d'autorisation et d'accréditation", a-t-elle dit. Leur accompagnateur a affirmé qu'ils ont été appréhendés le 1er décembre à Ségou. Les journalistes ont "montré une autorisation, mais ils ont été quand même été arrêtés par des militaires maliens", a-t-il avancé. Interrogé au sujet des deux employés d'Al-Jazeera, une source militaire à Mopti a confirmé l'arrestation. "Oui, les deux journalistes ont été arrêtés, mais pour plus de précisions, contactez la hiérarchie", a-t-elle simplement dit. -
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heureusement déjà en voie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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Urgent:Bilal Ag Acherif du MNLA:chasser Aqmi est prioritaire www.cridem.org/C_Info.php?article=636966 01-12-2012 13:08 Bilal Ag Acherif sur RFI: «Aqmi ne constitue pas une organisation avec qui on peut négocier». Malgré plusieurs défaites militaires dans le nord du Mali, les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad, le MNLA, croient toujours en leur étoile. Quel rôle peuvent-ils jouer face aux islamistes ? Leur chef, Bilal Ag Acherif, est à Paris, où il vient d'être reçu par plusieurs diplomates français. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre position par rapport à al-Qaïda au Maghreb islamique ? Bilal Ag Acherif : Aqmi ne constitue pas une organisation avec qui on peut négocier de quoi que ce soit, parce que c’est une organisation étrangère, constituée d’étrangers, qui est venue d’ailleurs. Donc, il s’agit des négociations entre le MNLA et les Azawadiens et le Mali. Vous connaissez bien Iyad Ag Ghali. Pour vous, c’est un frère ou c’est un ennemi ? La question ne se pose pas en termes de frère ou d’ennemi. Nous avons été clairs et nous continuons à le réaffirmer, dans toutes les rencontres qu’on a eues avec Ansar Dine, il est urgent qu'Ansar Dine se démarque des groupes terroristes. Et cela, nous allons continuer à le réaffirmer, parce que c’est la base de notre échange et d’un aboutissement des négociations que nous avons entamées avec eux. Chacun sait que Iyad Ag Ghali et Ansar Dine sont soutenus, voire équipés et financés par les islamistes d’Aqmi et du Mujao. Est-ce que demain, Iyad Ag Ghali et Ansar Dine peuvent prendre le risque de s’éloigner de leurs alliés islamistes ? Il s’agit aujourd’hui d’une nécessité, voire même d’une urgence, pour Ansar Dine, de se démarquer de ces groupes, parce qu'Ansar Dine est censé parler aussi pour les intérêts d’une partie du peuple de l’Azawad, parce qu’ils sont issus du peuple de l’Azawad. Donc, ils doivent choisir d’être les alliés du peuple de l’Azawad et de répondre aux aspirations du peuple de l’Azawad, et non de répondre aux attentes d’un quelconque allié. Et nous avons remarqué, de manière positive, qu'Ansar Dine a commencé à aller dans ce sens, à travers une série de déclarations et d’actes qu’ils ont commencé à poser dans ce sens-là. Si Ansar Dine ne vous écoute pas et refuse de se démarquer d’Aqmi et du Mujao, si jamais il y a la guerre, dans quel camp serez-vous ? Pour le moment, d’abord ce qui est clair, c’est que Aqmi et Mujao ne constituent pas des organisations que nous reconnaissons, et ne constituent pas des organisations avec lesquelles il ne peut avoir une possibilité de rapprochement quelconque. Maintenant, nous avons suivi aussi la démarche de la Cédéao, dans le cadre de cette intervention militaire. Il y a beaucoup de points d’ombre, il y a beaucoup d’éléments que nous ne parvenons pas encore à comprendre, en tout cas, avec lesquels on n’est pas d’accord. Donc, notre position dans ce conflit sera aux côtés du peuple de l’Azawad. Donc, pour l’instant, vous restez neutre ? Je n’ai jamais dit que le MNLA ne va pas prendre position dans la lutte contre le terrorisme. Mais nous disons qu’il s’agit de prioriser une solution politique entre nous et le Mali. Une fois que le statut de l’Azawad est connu dans un cadre de négociations politiques, à ce moment-là, bien sûr que les Azawadiens peuvent prendre en charge la sécurité de leur territoire dans un cadre global, qui implique effectivement, la Cédéao et la communauté internationale. Et dans ce cas, le MNLA pourrait apporter son concours à une force malienne et Cédéao, contre Aqmi et le Mujao ? Nous allons voir à ce moment, parce que aujourd’hui, de la même manière que la communauté internationale est en train d’aider la Cédéao pour renforcer son armée, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans l’Azawad, de cette même manière, il est urgent et nécessaire de renforcer la capacité des forces militaires du MNLA, de leur donner les moyens pour être à la hauteur des enjeux sécuritaires dans la région. Et à ce moment, nous verrons si en plus des Azawadiens et de la force militaire du MNLA, si on aura encore besoin de la Cédéao. Parce que si l’objectif est vraiment de chasser les groupes étrangers terroristes de l’Azawad, la solution ne peut passer que par la population de l’Azawad et le peuple de l’Azawad. Depuis six mois, vous avez subi plusieurs défaites militaires à Gao, à Ménaka. Est-ce qu’il vous reste encore des hommes sur le terrain, ou est-ce que votre dernière arme c’est le micro ? Le MNLA c’est le peuple de l’Azawad. Le peuple de l’Azawad existe, le MNLA existe. Il y a un acharnement contre le MNLA et contre le peuple de l’Azawad, au point où même les victoires du NLA sont transformées en défaite dans les médias. Par exemple, tous les affrontements qui nous ont opposés au Mujao ces derniers temps, c’est le Mujao qui a subi d’énormes défaites. Mais, malheureusement, c’est le contraire qu’on fait entendre. Donc, le MNLA existe sur le terrain, l’état-major militaire du MNLA existe et le peuple de l’Azawad continuera à exister. Les propos de Bilal Ag Achérif en tamachek étaient traduits par Mossa Ag Ataher, un autre membre du MNLA. -
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Urgent:les terroristes d'Ansar Dine se rapprochent de la frontière mauritanienne www.cridem.org/C_Info.php?article=636914 29-11-2012 19:56 Ansar Dine s'installe à Léré (nord), près de la frontière mauritanienne Le groupe islamiste armé Ansar Dine, occupant le nord du Mali depuis huit mois avec des jihadistes, s'est installé mercredi sans combats dans la localité de Léré, à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec la Mauritanie, a appris l'AFP de sources concordantes. Quelques dizaines d'hommes de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, laïc), qui étaient sur place, ont été chassés sans combats, ont indiqué un habitant de Léré, une source sécuritaire régionale et un élu local joints au téléphone depuis Bamako. "Les combattants d'Ansar Dine sont actuellement dans la ville. Il n'y a pas eu de combats. Ils ont chassé les quelques combattants du MNLA, qui étaient là", a déclaré l'habitant de Léré, petite ville située à 65 km de la frontière mauritanienne. "On voit actuellement des véhicules avec les drapeaux d'Ansar Dine circuler", a ajouté l'homme, contacté par téléphone satellitaire, les lignes téléphoniques régulières ne fonctionnant plus depuis plusieurs mois à Léré. La prise de la ville sans combats a été confirmée par une source sécuritaire régionale. "Les combattants d'Ansar Dine occupent actuellement la localité de Léré. Ils ont même réuni les habitants pour notamment leur dire qu'à compter d'aujourd'hui, il n'y aura plus de taxe sur les produits vendus au marché, parce que l'islam interdit le paiement de taxe", a affirmé cette source. Selon un élu de la localité, "c'est la police islamiste qui a désormais la gestion de la ville. Les quelques combattants du MNLA, qui étaient sur place, ont fui" en direction de Foïta, une localité malienne à 18 km de la frontière mauritanienne. -
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Jean-Christophe Ruffin:imbrications algéro-terroristes www.cridem.org/C_Info.php?article=636773 25-11-2012 18:11 Un diplomate français accuse l’Algérie d’avoir infiltré les groupes terroristes au Mali ! Jean-Christophe Rufin, ex-amabassadeur français au Sénégal et en Gambie, a sonné la charge contre l’Algérie. Samedi sur les ondes de Radio France Culture, ce diplomate français a accusé l’Algérie de s’accommoder de la présence des groupes terroristes d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Pis encore, l’ancien ambassadeur français a révélé que l’Algérie a infiltré « ces groups radicaux tout en les laissant partir dans le sud, au Sahara » ! Au sujet de l’intervention militaire au nord du Mali pour déloger les groupes djihadistes, Jean-Christophe Rufin a affirmé que la position algérienne a changé désormais car l’Algérie s’est rendu compte « aujourd’hui qu’elle n’a pas intérêt à voir s’installer à ses frontières un Etat islamiste fixe et stable d’une part, et un Etat touareg, de l’autre ». » De tout cela, Alger n’en veut pas. C’est la raison pour laquelle l’opinion d’Alger a tourné. Et donc l’Algérie s’est rangée à cette idée d’intervention », a-t-il encore expliqué. Cependant, auparavant, »l’Algérie s’accommodait de la présence de ces groupes », a dénonce ce diplomate proche la droite française. « A l’époque, l’Algérie jouait un autre jeu, un jeu très dangereux d’ailleurs et qui consistait à infiltrer ces groupes radicaux tout en les laissant partir dans le sud, au Sahara. Au fond, l’Algérie se disait qu’ils étaient chez les autres mais ils étaient toujours dangereux car ces groupes bénéficiaient de nombreuses complicités à l’intérieur du territoire », a déclaré encore Jean-Christophe Rufin lors de son intervention au sujet de l’occupation du Nord-Mali par les milices armées proches d’Al Qaïda au Maghreb islamique. -
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details: www.cridem.org/C_Info.php?article=636609 21-11-2012 10:11 Alerte - Enlèvement d'un Européen (français) dans l'ouest du Mali. Bamako - Un Européen parlant français a été enlevé mardi soir dans la localité de Diema située dans la région de Kayes (ouest du Mali), a appris mercredi l'AFP de sources sécuritaire et administrative. Un Européen parlant francais a été enlevé mardi soir à Diema par sept hommes armés ayant la peau claire, ça c'est très vite passé, a déclaré une source sécuritaire de la région de Kayes, information confirmée par une source administrative dans cette ville proche des frontières avec le Sénégal et la Mauritanie. Cet homme, dont ni la nationalité ni l'identité n'ont été communiquées dans un premier temps, circulait dans un véhicule venant de Mauritanie au moment de son enlèvement. Il avait la cinquantaine et a été enlevé par des hommes armés à la peau claire, les recherches sont en cours, a précisé la source administrative. Il y a environ quatre ans, un couple italo-burkinabé avait été enlevé dans cette même région par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), puis libéré après quelques mois de détention contre paiement d'une rançon, selon ces sources. Aqmi est l'un des trois groupes islamistes armés qui, avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (défenseurs de l'islam), occupent entièrement tout le nord du Mali depuis fin juin. Aqmi y retient en otage neuf Européens, dont six Français, enlevés en septembre 2010 et novembre 2011. Le Mujao retient au moins trois otages algériens. AFP ----- Enlèvement d'un citoyen français en territoire malien Nouakchott, 21/11/2012 - Un citoyen français a été enlevé en territoire malien. Il s'agit de Jules Berto Rodriguez Léal, né le 18 juillet 1951 à Laurichal (Portugal) de nationalité française, détenteur du passeport N° 11C19771 qui a quitté le territoire mauritanien hier 20 novembre 2012 à 11 heures à partir du poste frontière de Gogui à bord d'un véhicule Peugeot de couleur blanche immatriculée AW 483 YE. -
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Algérie:bruits de bottes dans le sud www.cridem.org/C_InfoCat.php?cat=118 25-10-2012 18:35 Algérie Crise malienne : bruit de bottes dans le Sud de l'Algérie. La perspective d'une intervention militaire dans le Nord-Mali se précisant, le commandement de l'Armée nationale populaire (ANP) se prépare à faire face à toute éventualité, notamment dans le sud de l'Algérie. Si la participation directe à l'opération de soldats de l'ANP dans le Nord-Mali semble exclue, l'état-major a décidé de maintenir le dispositif mis en place lors de la crise libyenne : 25 000 fantassins et aviateurs déployés le long des frontières méridionales du pays (Libye, Niger, Mali et Mauritanie). Contrairement à l'armée, la gendarmerie s'apprête, à l'instigation de son chef, le général-major Ahmed Bousteila (photo ci-dessus), à dépêcher des renforts dans la région. Avant la fin du mois, neuf unités supplémentaires de gardes-frontières disposant d'appuis logistiques et d'un soutien aérien vont y prendre position. Soit, au total, près de dix mille hommes. -
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*** Roland Jacquard:camps terroristes en Tunisie www.cridem.org/C_Info.php?article=635651 et www.atlantico.fr/decryptage/mali-tunisie-ces-nouveaux-camps-entrainement-amqi-quelques-heures-avion-paris-roland-jacquard-522740.html?page=0,0 25-10-2012 16:09 Mali, Tunisie... ces nouveaux camps d’entraînement d’Aqmi à quelques heures d’avion de Paris. De nombreux camps d'entraînement terroristes émergent en Afrique du Nord et plus particulièrement au Mali et en Tunisie, et accueillent de plus en plus de Français radicalisés. Une véritable menace pour notre pays. Atlantico : Quelques camps d'entraînement prolifèrent en Afrique du Nord, notamment en Tunisie et au Mali. Que pouvez vous nous dire sur ce phénomène grandissant ? Roland Jacquard : Nous ne sommes pas encore au stade des camps d'entraînement tels qu'ils existaient avant le 11 septembre en Afghanistan ou au Pakistan mais on se retrouve avec un phénomène extrêmement inquiétant depuis environ cinq ans qui est celui des départs volontaires de jeunes Européens et particulièrement de jeunes Français vers des terres de djihad . Cela fait parti de la menace terroriste qui pèse sur l'ensemble des pays européens. En effet, lors de l'arrestation d'un certain nombre de ces jeunes quand ils reviennent des zones afghano-pakistanaises, irakiennes ou somaliennes, les services antiterroristes français se sont aperçues en les interrogeant qu'ils avaient réussi à acquérir en peu de temps une connaissance et un savoir-faire impressionnant, notamment dans le maniement des armes et des explosifs. Ils pouvaient donc être des recruteurs de groupes terroristes très inquiétants sur le sol français. De tels camps de l'autre côté de la méditerranée peuvent-ils représenter une menace pour la France ? Faut-il s'en inquiéter ? Oui, ces camps représentent aujourd'hui une nouvelle menace pour la France et pour les services antiterroristes. Il existait jusqu'à présent une menace qui venait de l'extérieur, avec notamment Al Qaida au Maghreb islamique ou les groupes talibans ou pakistanais extrémistes qui pouvaient s'en prendre aux intérêts français. Aujourd'hui, il existe une sorte de cinquième colonne française terroriste qui est formée par des jeunes qui sont allés dans des camps en Somalie, au Yémen ou encore en Tunisie. Ce qui est nouveau, c'est que beaucoup aujourd'hui rejoignent des camps dans le nord du Mali et les services français ont la preuve qu'il y a des Français dans la région du Sahel qui servent même de traducteurs à des terroristes d'Aqmi. Ils ne se contentent plus de faire de la propagande lorsqu'ils reviennent sur le territoire mais participent à la vie de la cellule terroriste en renonçant totalement à leur milieu familial. Il y a trois ans, la DCRI avait détecté environ 80 Français qui étaient partis vers le Pakistan, l'Irak ou la Somalie. Aujourd'hui, il y en a une quinzaine qui ont été tués à l'extérieur lors de combats djihadistes. Une nouvelle filière émerge actuellement dans le nord du Mali avec le recrutement possible de jeunes Français, comme ceux qui vont combattre avec l'armée syrienne libre. La France est la première visée par ces camps. Si des Français se rendent dans ces pays, c'est évidemment pour viser des cibles françaises à leur retour. Cela s'explique par le fait que notre pays est particulièrement impliqué dans la lutte anti-terroriste, notamment contre AQMI du fait de la situation conflictuelle au Mali et par le fait que notre pays est à la pointe de l'aide logistique, diplomatique et opérationnelle avec les forces africaines dans une future intervention au Mali. Nous restons donc en première ligne dans la menace terroriste. Comment la France doit réagir face à l'émergence de ces camps de concentration à quelques heures de la France, notamment en Tunisie ? S'il y a des Français qui rejoignent des maisons d’entraînement ou d'initiation à la lutte armée dans des pays comme la Tunisie, qui sont amis de la France, des initiatives devraient être engagées pour faire pression sur le gouvernement pour demander l'expulsion immédiate de ces Français pour les faire revenir en métropole. Il est certain qu'une collaboration totale du gouvernement tunisien serait nécessaire. Si cela était le cas, ce serait un sujet extrêmement grave étant donné l'importance des relations entre la France et la Tunisie. Ce problème commence à être pris en compte par les services antiterroristes français qui sont en train de rédiger un rapport sur les conséquences des révolutions arabes et de la montée des islamistes dans certains pays comme la Tunisie ou l’Égypte sur des jeunes Français attirés par des groupes salafistes. Existe-t-il des liens entre les groupements en Afrique du Nord et ceux qui existent depuis plus longtemps en Afghanistan ou au Pakistan ? Jusqu'à présent, c'étaient des mouvement complètement différents. On peut s'inquiéter aujourd'hui car au nord du Mali où Aqmi est installé, on a vu arriver pour la première fois des jeunes djihadistes venant du Pakistan ou de l'Afghanistan qui on rejoint cette zone du djihad. Il y a donc une conjonction qui est en train de se faire. D'autre part, ce qui peut être alarmant, c'est qu'un certain nombre de groupes ont demandé l'aide du chef d'Al Qaida, Ayman Al-Zawahiri situé au Pakistan. En effet, une missive a été captée par les services de renseignement qui montre qu'Aqmi demandait au chef d'envoyer de futurs combattants en zone Afrique. Il y a également eu une récente tentative d'attentat non dévoilée contre les intérêts français en Mauritanie et au Sénégal. L'Afrique devient malheureusement une nouvelle terre possible de djihad et de départ de terroristes. -
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Urgent:l'offensive militaire internationale au nord-Mali sème la panique dans les rangs d'Aqmi www.cridem.org/C_Info.php?article=635648 25-10-2012 13:53 Les jihadistes d’al-Qaïda redoutent une offensive militaire au nord du Mali... ...affirme Ely Ould Maghlah. Pour la première fois, Yahya Abou Hamame, le nouveau chef d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique), prend la parole. Il a accordé une interview à l’Agence Nouakchott Information. Ely Ould Maghlah est un des journalistes qui a réalisé cette interview exclusive. Un entretien qui nous apprend que Yahya Abou Hamame a désavoué un proche de Mokhtar Belmokhtar. Que la menace concernant les otages est à prendre au sérieux, mais aussi, que cette organisation terroriste craint une intervention armée dans le nord du Mali. Ely Ould Maghlah bonjour. Vous êtes l’un des journalistes de la rédaction, qui a interviewé samedi dernier le nouveau chef d’Aqmi, Yahya Abou Hamame. Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il est vraiment devenu le chef de cette organisation jihadiste ? Notre rédaction suit de près les questions liées à l’activité d’Aqmi dans la sous-région, et par-delà on est au courant du changement qui arrive parfois dans cette organisation. Yahya Abou Hamame est Algérien, il est né il y a trente-quatre ans près d’Alger. Il sillonne le nord du Mali depuis 2004, aux côtés de Mokhtar Belmokhtar. Dans la hiérarchie d’Aqmi, il vient de succéder à Nabil Makhloufi, à la tête de la zone Sud d’Aqmi. Pourquoi est-ce lui qui s’est imposé ? Yahya Abou Hamame a à son actif plusieurs opérations qui ont visé des armées dans la sous-région. Il a fait état de services qui justifient bien cette nomination. Et quels sont ces fameux états de service ? Ce sont des attaques qui ont visé, par exemple, l’armée mauritanienne à Tourine en 2009, et avant ça d'autres attaques. Il a même parrainé ces attaques de kamikazes ayant visé l’ambassade de France à Nouakchott et celle ayant visé la caserne de Mema à l’est du pays. Dans la structure d’Aqmi, Yahya Abou Hamame est le supérieur des deux chefs les plus connus, Abou Zaid et Mokhtar Belmokhtar, mais est-ce qu’en réalité, ces deux émirs ne font pas un peu ce qu’ils veulent, sur le terrain ? Oui, surtout Mokhtar Belmokhtar dont l’influence est grandissante depuis des années, dans la sous-région, parce qu’il a eu des relations sociales avec les populations locales. C’est surtout Belmokhtar qui fait un peu le contrepoids. Parce que Mokhtar Belmokhtar a pris femme dans la région de Tombouctou ? Oui, oui. Dans votre interview, Yahya Abou Hamame désavoue un proche de Mokhtar Belmokhtar, le dénommé Oumar Ould Hamaha. Est-ce le signe que Mokhtar Belmokhtar serait tombé en disgrâce ? Oui, c’est bien un signe que Mokhtar Belmokhtar est tombé en disgrâce, parce que Abou Hamane a bien dit que ses déclarations n’engagent que leur auteur. Donc, c’est clair. Il faut comprendre par là, que Mokhtar Belmokhtar n’est plus le chef de la katiba de Moulathamoune. Moulathamoune, en arabe qui signifie « les enturbannés ». C’est l’appellation de guerre de cette katiba. Le fait marquant dans cette interview, c’est la menace que profère le chef d’Aqmi contre les otages français. « Si François Hollande choisit l’option de la guerre, dit-il, cela signera l’arrêt de mort des otages français ». Pour vous, est-ce une menace sérieuse, ou du bluff ? Je pense que c’est une menace sérieuse (...), étant donné que l’organisation détient aujourd’hui six Français, donc c’est une carte valable dans le jeu actuel d’ al-Qaïda. C’est une pression sur François Hollande, qui a déjà pris l’engagement de libérer ces otages. Depuis plusieurs semaines, François Hollande dit que la France n’enverra pas de troupes au nord du Mali, et que ce sont les Africains eux-mêmes, qui libèreront le nord du Mali. Alors pourquoi le chef d’Aqmi s’en prend-il à la France ? Il sait peut-être que l’engagement de la France est très important dans le déroulement des opérations. La France, qui disposerait de certaines forces spéciales qui sont déjà sur place, et la France qui dispose d’assistance militaire technique. Et il affirme, je crois, dans votre interview, que la France va se battre au nord du Mali par procuration. C’est ça ? Il veut dire que les Occidentaux ont échoué dans des interventions directes, et ils sont en train d’adopter un nouveau mode d’action par procuration qui consiste envoyer des troupes des armées des pays concernés, au lieu d’envoyer des troupes occidentales. Parce que les forces occidentales ont échoué dans les interventions directes. Oui, notamment en Afghanistan. Cette menace est tombée au lendemain du sommet de Bamako, sur la mise en place d’une force internationale au Mali. Est-ce le signe que les jihadistes d’al-Qaïda commencent à redouter cette offensive militaire sur Gao et sur Tombouctou ? Oui, ils ne peuvent que la redouter, parce que c’est sous la bannière de la communauté internationale. Il y a les états-majors qui travaillent déjà, et ils sont informés sur le déroulement de toute cette préparation. Ce n’est pas la première fois, Ely Ould Maghlah, que votre agence, Nouakchott Information, obtient l’interview d’un chef d’al-Qaïda. Pourquoi cette organisation jihadiste préfère-t-elle parler avec vous ? Notre rédaction a peut-être de la crédibilité. Et c’est tout ! Ce n’est rien d’autre ! Le gouvernement mauritanien a fait savoir qu’il n’enverrait pas de troupes contre Aqmi. De son côté, Aqmi choisit votre agence d’information pour s’exprimer. Est-ce qu’on peut parler d’un pacte de non-agression, entre Nouakchott et Aqmi ? La question a été posée à Abou Hamame au cours de l’interview. On lui a dit : on sait qu’il y a une trêve depuis quelque temps. Il n’y a plus d’attaque contre la Mauritanie. Est-ce qu’il y a une trêve tacite ? Est-ce qu’il y a un accord tacite entre eux et le gouvernement mauritanien sur ce dossier ? Et il a répondu tout simplement : nous avons déjà appelé ce régime au repentir. Ils savent où aller. Ce qui est frappant, en effet, dans ce que dit ce chef d’al-Qaïda sur la Mauritanie, c’est que pour lui, le front mauritanien n’est pas prioritaire. Oui, il a estimé que les Etats-Unis avec leurs alliés, qu’il décrit comme païens croisés, sont des ennemis principaux d’al-Qaïda, et que l’action d’al-Qaïda vise en premier lieu ces pays-là. C’est-à-dire les Etats-Unis, la France et l’Occident ? -
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Urgent:déclaration du jihadiste français Abdel Jelil www.cridem.org/C_Info.php?article=635057 09-10-2012 15:00 Un jihadiste français met Paris en garde contre toute intervention au nord Mali - Le jihadiste français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), Abdel Jelil, apparu dans un enregistrement en possession de Sahara médias, a mis son pays en garde contre critiqué vivement ce qu’il considère comme une intention du président François Hollande d’intervenir au nord Mali lui demandant de laisser les Maliens vivre en paix. Le djihadiste français, qui apparait pour la première fois dans un enregistrement vidéo, a demandé au président français de se rappeler ce qu’il avait qualifié de « promesses électorales de se départir des décisions de l’Otan qui – selon lui – ne représentent que les intérêts politiques et économiques des USA et d’Israël ». Il a déclaré, s’adressant au président français François Hollande, à l’américain Barak Obama et aux Nations unies, que « l’intervention dans le Sahel et plus précisément dans le nord Mali, sera une catastrophe humanitaire » affirmant qu’elle « va transformer leur résistance légitime à l’image de celles en Palestine et en Afghanistan ». Il s’est dit étonné que français et Américains se préparent à intervenir au Sahel « uniquement parce que les djihadistes veulent appliquer la charia » plus qu’ils ne sont disposé à le faire contre le président syrien qu’il a qualifié de « d’assassin et de criminel », ajoutant que le monde et ses dirigeants « suivent les USA et Israël » qualifiés par lui de « serpent à deux têtes » et saluant au passage Oussama Ben Laden dont il dit qu’il a frappé ce serpent le 11 septembre 2001. Abdel Jellil a appelé le peuple français à se dresser avec force contre toute attaque contre le Mali, précisant que cela ne sert aucunement les intérêts de la France. Le français Abdel Jellil a souligné qu’il vit depuis deux ans à Tombouctou avec sa femme, et ses cinq enfants, ajoutant qu’il a travaillé durant trente ans dans la marine marchande, a parcouru plusieurs zones du monde. Il a aussi indiqué avoir travaillé pour le compte de Médecins sans frontières (MSF) et, enfin, que, durant ces dernières années, il a séjourné en Mauritanie avant de passer au Mali où il a décidé de s’installer à Tombouctou avec sa femme et ses enfants. -
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Urgent:le Polisario fournit Aqmi en recrues,Alger ferme les yeux www.cridem.org/C_Info.php?article=634981 et www.atlasinfo.fr/De-plus-en-plus-de-jeunes-du-Polisario-rejoignent-les-terroristes-au-Mali-Alger-joue-l-attentisme-presse_a34434.html 08-10-2012 07:16 Maghreb : De plus en plus de jeunes du Polisario rejoignent les terroristes au Mali, Alger... ... joue l'attentisme (presse) Le magazine +Jeune Afrique+ s'interroge sur l'attitude de l'Algérie qui reste dans "l'attentisme" et "l'expectative" devant la menace terroriste au Sahel sur fond de la crise malienne, en s'obstinant à empêcher notamment une intervention militaire au nord du Mali, occupé par les islamistes d'Aqmi et du Mujao qui continuent à recruter parmi les jeunes sous le contrôle du Polisario à Tindouf en territoire algérien. "Pourquoi, alors que rien de ce qui se passe au sein du Polisario ne lui échappe, ce grand pays laisse-t-il à ce point se déliter la situation, alors que la direction du Polisario semble avoir perdu tout contrôle sur sa base ?", s'interroge le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire dans le numéro qui sort lundi en France. Dans un éditorial sous le titre "Tempête de sable", François Soudan revient sur la situation précaire qui prévaut dans les camps de Tindouf et les raisons qui poussent "ces nouveaux jihadistes sur les sentiers de la guerre" qui "sont les mêmes que celles qui animent les émigrés clandestins entassés dans les pateras en Méditerranée: la misère sociale et l'espoir d'un eldorado". Selon un document de synthèse des services de renseignements européens et maghrébins sur la situation au Sahara, cité par Jeune Afrique, la mainmise de groupes islamistes sur le nord du Mali a "créé un formidable appel d'air dans lequel s'engouffrent chaque jour, depuis plus de six mois, des centaines de jeunes recrues" du Maghreb, dont un grand nombre en provenance de Tindouf pour "une prime d'embauche versée à l'arrivée à Gao, Kidal ou Tombouctou de 4.000 euros". Le voyage se fait de nuit à bord de véhicules 4X4, "via les filières rodées par les trafiquants de drogue et de cigarettes". "Cette absence d'avenir, cet horizon opaque générateur de toutes les folies, nul ne le ressent plus que les jeunes Sahraouis des camps du Front Polisario de la région de Tindouf, qui toute leur vie n'ont eu pour toit que les tentes de leurs campements, dressés dans le désert algérien. C'est la raison pour laquelle on les retrouve de plus en plus nombreux dans les rangs d'Aqmi ou du Mujao", relève l'éditorialiste. "Formés au maniement des armes, endoctrinés par des imams salafistes qui prô nent ouvertement dans les camps la création d'un Etat islamiste au +Sahara occidental+, ces combattants sont accueillis à bras ouverts par leurs frères algériens", ajoute-il. Si, selon lui, l'histoire des Katibas islamistes du Sahara est depuis des années aussi faite de captures, de rançons, d'affrontements fratricides sur fond de partage des fruits impies du trafic des otages ou de celui du haschich, "l'irruption récente au coeur de cette nébuleuse terroriste, qui a désormais trouvé son sanctuaire, de desperados issus des rangs de la dernière guérilla d'Afrique ajoute encore à la dangerosité ambiante". L'éditorialiste considère que "ni le Maroc û qui a renforcé ses mesures de sécurité dans le sud par crainte des attentats -, ni la Mauritanie û qui fait ce qu'elle peut, avec détermination-, ni l'Algérie n'ignorent cette nouvelle donne", ce qui explique, selon lui, "l'incompréhension" manifestée par les partenaires d'Alger, tant africains qu'européens. Au-delà du silence observé sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf, l'éditorialiste s'interroge notamment "pourquoi Alger qui détient l'une des clés majeures de la solution, essentiellement militaire, à la menace terroriste saharienne refuse-t-elle de s'en servir?" ou encore "pourquoi le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), mécanisme conçu à Alger pour faire face au péril d'Aqmi et qui regroupe plusieurs Etat sahéliens, est-il étrangement paralysé, comme en état d'hibernation, depuis le début de la crise malienne?". "Sauf à susciter, un jour ou l'autre, des réponses désagréables à ces questions, il est temps de sortir de l'attentisme et de l'expectative. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus de celui où le Nord-Mali ne sera plus récupérable", prévient l'éditorialiste. -
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Urgent:menace terroriste en Mauritanie,les autorités et forces de sécurité mobilisées www.cridem.org/C_Info.php?article=634972 et le-renovateur.com/menaces-terroristes-mauritanie-nouakchott-nouveau-alerte 07-10-2012 13:51 Menaces terroristes en Mauritanie : Nouakchott, de nouveau en alerte ! Depuis quelques semaines la Mauritanie partage activement des informations avec la France et les pays du champ sur des présumés préparations d’attentat qui viseraient les chancelleries occidentales en particulier l’ambassade de France en Mauritanie. Deux voitures suspectes seraient entrées dans le pays et chercheraient à gagner la capitale pour y perpétrer des actions terroristes annoncent des sources anonymes . L’identité des suspects tout comme leur nombre restent inconnue mais il semble qu’il s’agit d’un commando composé de jeunes recrûs d’Aqmi qui auraient pris un itinéraire tortueux, réussissant à chaque fois à tromper la vigilance de leurs poursuivants. Pour l’instant aucun suspect n’a été appréhendé mais les mesures de sécurités ont été renforcées au maximum autour de l’ambassade de France et des fouilles systématiques sont opérées sur des voitures en provenance de l’intérieur du pays. Aqmi n’a pas l’intention de désarmer dans son offensive contre les intérêts occidentaux en Mauritanie et reste fidèle à ses menaces constamment réitérées à l’endroit de la France dont elle détient encore des otages.Pour le moment les forces de sécurité sont sur leur garde et traquent discrètement dans les quartiers de la capitale suspectés d’héberger des présumés bandes de Aqmi. Les services de renseignement déroulent leurs dispositifs d’infiltration pour pister les réseaux en connivence avec Aqmi. Visée, la France collabore La France se veut discrète mais coopérative avec la Mauritanie. Elle travaille activement pour apporter de l’aide en matière de partage et d’exploitation des informations afin de permettre de démanteler les présumées réseaux de préparation d’opérations de terrorisme disséminés dans la sous-région sahélienne et ayant des ramifications partout dans le Maghreb. L’entretien que le président François Hollande a eu avec le Mohamed Ould Abdel Aziz lors de la rencontre 5+5 à Malte axé sur les enjeux de la coopération euro-méditerranéennes s’inscrit dans la dynamique sécuritaire entre Paris et Nouakchott. La situation au sahel préoccupe tous les pays de la sous-région et ses répercussions inquiètent les voisins du Mali dont la Mauritanie reconnue comme un point névralgique de l’intégrisme Maghrébin. Aqmi compte en son sein de grands caïds d’origine mauritanienne. -
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Urgent:une radio privée malienne interview le chef militaire du MUJAO www.cridem.org/C_Info.php?article=634914 et maliactu.net/mali-interview-du-chef-detat-major-general-du-mujao/ 05-10-201218:31 Mali : Interview du Chef d’état Major Général du MUJAO - [Vidéo] Dans cet entretien exclusif, le premier du genre accordé à une radio privée de la capitale, le patron de la sécurité du MUJAO, M. Oumar Ould Hamaha, parle sans détour de leurs forces, de la cohabitation avec les populations, de la vie moins chère, de l’équité, de la justice. Et pour l’application de la charia, l’homme est on ne peut plus claire : elle sera totale. Parlant des non musulmans, le chef d’état major général du MUJAO est plus conciliant et parle même de frères et non d’ennemis. Entretien. A mes nos frères non musulmans, qu’ils sachent que nous sommes tous fils d’Adam et ne sont pas nos ennemis, dixit Oumar Ould Hamaha Radio « Nièta » : Vous êtes aujourd’hui chargé de la sécurité du MUJAO. Est-ce que la sécurité des populations et des villes que vous occupées sont réelles, voire garanties ? M. Oumar Ould Hamaha : Gao est en sécurité par ce que nos éléments y patrouillent. Il y a des patrouilles permanentes de jour comme de nuit. Dieu merci, les Moudjahidines s’entendent bien avec la population. Je vous invite à demander aux populations, elles sont bien placées pour vous répondre. Radio « Nièta » : Est-ce que la population est d’accord avec l’application de la charia ? M. Oumar Ould Hamaha . La charia est une imposition divine. Nous nous sommes des serviteurs y compris les Jihaddistes ainsi que les populations et toute l’humanité. Et c’est aux esclaves de se soumette à son seigneur. La charia est une imposition divine. Si la population l’accepte ou pas, nous sommes là pour l’appliquer comme Dieu l’a dit dans le Coran qui est une imposition divine. Je sais qu’il y’a des bonnes personnes, pieuses qui l’acceptent, mais par contre, il y a d’autres qui vivent de vols, de pillages, de cambriolages qui ne l’acceptent parce que c’est contre leur mode de vie. Radio « Nièta » : Nous avions reçu ici à Bamako des gens dont le pied ou la main a été amputé et qui soutiennent qu’il n’ya pas de preuve contre elles. Quand dites-vous ? M. Oumar Ould Hmaha : D’abord, il faut savoir que nous pratiquons la charia après avoir eu des preuves concrètes ainsi que des témoins. Et lorsque nous vous prenons la main dans le sac, l’application de la charia sera indiscutable. Nous n’avons jamais pratiqué la charia sans jugement et il faut la personne reconnaisse les faits. Vous savez tous ceux qui ont été châtié selon la religion musulmane l’oint été avec des preuves irréfutables contre eux. Radio « Nièta » : Des rumeurs persistantes font état que les éléments du MUJAO ne sont pas des maliens, y compris vous. Que répondez-vous ? « Je suis malien. Cela ne souffre d’aucun doute » M. Oumar Ould Hamaha : Demandez à l’administration territoriale, elle me connaît car depuis le régime du Général Moussa Traoré, à ceux sont là-bas, tous me connaissent. En clair, je m’appelle Oumar Ould Hamaha. Je suis né le 5 juillet 1963 à Kidal. Et j’ai obtenu mon BAC en 1984 à Tombouctou. Vous pouvez demandez aux membres du gouvernement ainsi qu’à mes promotionnaires. Ils sauront vous répondre. Je suis un malien cela ne souffre d’aucun doute. Radio « Nièta » : EST-CE vous êtes prêts pour le dialogue ? « Nous sommes prêts pour le dialogue… » M. Oumar Ould Hamaha : Bien sur que nous sommes prêts pour le dialogue. Ce que nous avons toujours prêché et sommes prêts à dialoguer avec qui que ce soit ou même négocier et même si Obama venait nous voir, nos portes lui seront ouvertes à plus forte raison nos frères musulmans du Mali. Radio »Nièta » : Etes-vous pour la partition du pays comme els gars du MNLA le demandent ? Oumar Ould Hamaha : Nous sommes contre la division du Mali. Je l’ai toujours dit et vous pouvez écouter tous mes discours notre position n’a pas changé et changera pas sur ce sujet. Pas de partition du Mali qui demeure et demeurera indivisible. Radio « Nièta » : Qu’en est-il de vos rapports avec le MNLA ? M. Oumar Ould Hamaha : Ce sont des gens qui tiennent un double langage, ils sont pour un mali un et indivisible, tantôt, ils veulent une partition du pays. Ce qui est archi faux. Et c’est la raison pour laquelle nous els avons chassé de Gao avec 67 victimes qui ont été recensées dans leurs rangs. Idem pour nos frères Berabich du FLA ainsi que ceux du « Ganda-Izo » à Douentza. Tous ces gens-là prônaient la désunion. Ce qui est contraire à notre vision, celle de l’Islam. C’est pour cela que nous avons décidé qu’il n y ait plus de milices armées afin que tout le ponde soit sous un seul commandement. Il s’agit en fait que tout le monde soit uni sous le couvert de la religion. Vous voyez que ceci est un travail d’unicité. Radio « Nièta » : Y-a-t-il des contacts avec les autorités à Bamako ? « Nous sommes prêts à affronter n’importe quelle armée terrestre ou aérienne » M. Oumar Ould Hamaha : Le week-end dernier, j’ai reçu un contact téléphonique du Ministère de la Défense, me disant qu’ils ont prêts pour le dialogue. Ce que j’ai accepté mais à condition que tout le monde se soumette à la charia (la loi divine). Le Ministre de la défense m’a répondu que : « le Mali est un pays laïc et que chacun est libre de choisir sa religion ». Je lui ai dit que seule la charia pourra nous unir qui demeure l’unique solution. Dans le cas contraire, c’est le sabre qui nous opposera. A notre grande surprise, il va le même jour à Abidjan donner le feu vert pour l’arrivée des troupes de la CEDEAO. C’était le comble et la déception pour nous. Un acte que nous regrettons parce que les pays de la CEDEAO ne peuvent pas affronter les jihhadistes, même s’ils sont épaulés par ceux de L’OTAN. En clair, aucun pays du monde ne peut s’arrêter devant lesDjihadistes. NOUS SOMMES prêts à affronter n’importe quelle armée terrestre ou aérienne. Radio « Nièta » : Est-ce que vous avez les moyens et les hommes pour l’application de la charia dans tout le Mali et dans tout le reste de l’ouest africain ? « C’est une promesse divine révélée que nous sommes entrain de concrétiser » M. Oumar Ould Hamaha : Oui s’il le faut même sur toute la planète, s’il plait à Dieu. C’est une promesse divine révélée dans le coran depuis 1400 ans que nous sommes entrain de réaliser en la pratiquant. Radio « Nièta » : Ici dans certains milieux, on accuse votre mouvement d’être en relation avec certains pays arabes comme le Qatar et l’Irak. Que répondez-vous ? « Nous avions plus de 45% de l’arsenal de l’armement libyen » M. Oumar Ould Hamaha : Ce n’est vrai. Nous n’avions aucune relation avec aucun pays. Notre relation est avec Dieu. Dieu nous suffit. Nous avions suffisamment d’armes et nous avions plus de 45% de l’arsenal de l’armement libyen et toutes les casernes du nord Mali sont sous nos mains puisqu’abandonnées par l’armée. Radio « Nièta » D’autres sources persistantes font état du soutien de certains pays voisins du Mali (La Mauritanie, le Burkina Faso et l’Algérie) à votre mouvement. Quand est-il ? « Le nombre d’armement que les jihhadistes disposent est 20 fois à eux » M. Oumar Ould Hamaha : Vous savez pourquoi la Mauritanie s’est rendue compte qu’elle ne peut pas nous affronter après avoir vécue l’expérience des jihhadistes depuis plus longtemps, à plus forte raison qu’on est maintenant surarmé. Le nombre d’armement que les jihhadistes disposent est 20 fois plus supérieur que le nombre des jihhadistes eux mêmes. Radio « Nièta » : Est-ce à dire que sous votre occupation, les populations vivent mieux que sous l’administration ? « Chaque jour, il ya plus de 50 camions qui viennent décharger à Gao, » M. Oumar Ould Hamaha : Je vous confirme que nous sommes en très bonne entente d’autant plus que avons aidé la plupart des cultivateurs pour la semence, appuyer pour le paiement des factures pour tous les indigènes ainsi que les plus faibles sans compter l’aide aux démunis. Il va de soi que la population nous accepte. D’abord nous leur avons déchargé du fardeau de la douane, parce qu’elle vivait sur le dos de la population, les affaires économiques, les taxations. De nos jours, il n’ya ni douane, ni taxes à payer. Les camions chargés depuis Niamey, Algérie et la Mauritanie, débarquent leurs marchandises sans payer de taxes de douane. Chaque jour, il ya plus de 50 camions qui viennent décharger à Gao, et les produits sont vendus moins chers qu’au paravent. Et dieu merci il ya la sécurité totale, la prospérité et la bienséance, pourquoi on s’attendrait pas avec la population ? et aussi, nous avions les moyens de contrôler la quasi-totalité du nord du Mali. Radio « Nièta » : Est-ce à dire qu’aujourd’hui vous maitrisez la gestion d’état et que vous aviez les moyens de votre politique, n’avez-vous pas d’autres appuis extérieurs ? « Dans le pays islamique tout le monde vient en aide au gouvernement islamique « M. Oumar Ould Hamaha : Nous n’avons pas besoin de partenaires. Il faut savoir que c’est une bénédiction divine qui nous dirige et nous encourage. Nous avions suffisamment d’armements que nous pouvons d’ailleurs vendre. -
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on va nettoyer cette merde!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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Urgent:dossier sur Ould Hamaha,d'Ansardine 04-10-201218:45 Mali: le djihad du 'Barbu rouge'. Le "Barbu rouge" fait peur. Il le sait et s'en délecte. Avec sa barbiche teinte au henné, sa kalachnikov en bandoulière et ses appels au djihad "sans fin et sans limite dans le monde", Oumar Ould Hamaha, 47 ans, est le plus mystérieux des chefs islamistes armés qui font régner la terreur dans le Nord malien. Son visage est apparu au grand public le 1er avril dernier, lors de la prise de Tombouctou. Ce jour-là, perché sur un pick-up, il harangue la foule en français : "Nous nous battons au nom de l'islam et nous allons pratiquer la charia au Mali", martèle ce porte-parole autoproclamé d'Ansar ed-Dine (Défenseurs de la religion), un mouvement salafiste majoritairement touareg, lié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Depuis le mois d'août dernier, Ould Hamaha a gravi les échelons : il est désormais au Mali le chef d'état-major (commandant militaire) du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), autre organisation terroriste satellite d'Aqmi. La mutation du personnage témoigne de l'étroite imbrication entre ces trois groupes djihadistes. "Ils agissent de manière conjointe, explique un observateur originaire du Nord malien. Aqmi, la maison mère, a tout d'abord dépêché Ould Hamaha auprès d'Iyad ag Ghali, leader d'Ansar ed-Dine, afin de rallier à sa cause des combattants issus des communautés touareg et arabe.Aujourd'hui, Oumar joue le même rôle au Mujao pour enrôler des recrues originaires de toute l'Afrique de l'Ouest." Car le Mujao, révélé au grand jour dans le courant de l'année 2011, est en fait la "légion étrangère" d'Aqmi, chargée d'exporter le djihad dans les autres pays d'Afrique subsaharienne. Ce qui explique sans doute pourquoi Ould Hamaha a menacé d'attentats suicides les Etats qui soutiendraient une opération militaire de reconquête dans le Nord malien. Et l'objectif de cette internationale terroriste est bien d'instaurer un califat sur toute la zone sahélo-saharienne. Mais qui est vraiment Oumar, ce chef de guerre que ses combattants surnomment "Hakka" pour sa dextérité à manier le fusil d'assaut AK 47 ? Oumar Ould Hamaha est né en 1965 à Bèr, localité perdue dans les sables, à l'est de Tombouctou. Il est issu d'une famille nombreuse de nomades berabiches (communauté arabe malienne). Son père est "goumier", c'est-à-dire chamelier, dans une unité mobile de l'armée. Dans les années 1980, Oumar fait ses études à Tombouctou, au collège, puis au lycée franco-arabe. Plusieurs de ses anciens camarades se souviennent d'un "élève brillant, très pieux mais qui s'intéressait à tout, notamment à la philosophie". Le jeune homme, qui parle arabe, français et songhaï, décroche le baccalauréat en 1984, mais renonce à s'inscrire à l'université. Il choisit d'aller étudier le Coran dans une madrasa en Mauritanie. A son retour à Tombouctou, en 1990, c'est un autre homme, entièrement voué à l'islam. Il va d'ailleurs trouver l'imam de la grande mosquée de la ville aux 333 saints pour obtenir le droit d'y prêcher... Refus poli, mais ferme. "Nous sommes prêts à mourir en martyrs" A la même période, le Nord malien s'embrase : les Touareg et certains clans arabes se soulèvent contre Bamako. L'un des frères d'Ould Hamaha, Bakar, membre du Front islamique arabe de l'Azawad (Fiaa), est tué par l'armée malienne. Oumar, lui, disparaît dans la nature, afin d'échapper à la répression. C'est durant ces années de clandestinité qu'il verse dans le salafisme, au contact de prédicateurs pakistanais qui arpentent la région. A-t-il séjourné un temps en Afghanistan, "seul pays à avoir véritablement pratiqué l'islam, avec les talibans", selon lui ? Mystère. On retrouve sa trace au Sahel dans les années 2000. Il a rejoint Aqmi, comme lieutenant de Mokhtar Belmokhtar, émir de la brigade Al-Moulathimin (les Hommes au turban), qui s'enrichit grâce aux trafics et aux enlèvements d'Occidentaux. En 2010, "Hakka" figure parmi les principaux orateurs lors d'un rassemblement djihadiste tenu dans une zone montagneuse restée secrète, quelque part au Sahara. Une vidéo de cette réunion avait été diffusée sur Internet quelque temps plus tard par Al-Andalus, la "société de production" d'images d'Aqmi. Selon plusieurs sources, c'est Belmokhtar qui aurait poussé, ces derniers mois, Ould Hamaha à la tête de la branche militaire du Mujao. Le groupe, qui compte plusieurs centaines de combattants aguerris, retient en otages trois ou quatre diplomates algériens (un doute subsiste sur l'exécution de l'un d'entre eux, annoncée le 2 septembre dernier). Ces derniers temps, le nouveau chef d'état-major sillonne le Nord malien, escorté par un petit détachement de véhicules 4 x 4. Un jour à Tombouctou, un autre à Douentza (dans le centre du pays), occupée depuis le 1er septembre, ou encore à Gao, que le Mujao a mise en couple réglée. Le "Barbu rouge" justifie au nom de la charia les atroces châtiments corporels infligés aux civils : flagellation pour les consommateurs d'alcool et de tabac, lapidation à mort pour un couple non marié, amputation de la main droite pour les voleurs, ainsi que du pied gauche pour les bandits de grand chemin... Face à l'intervention militaire annoncée au Mali, Ould Hamaha promet "le sabre" aux "mauvais musulmans" et aux Occidentaux : "Nous sommes prêts à mourir en martyrs." Funeste présage. www.cridem.org/C_Info.php?article=634877 -
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Urgent:le Maghreb devient un hub terroriste www.cridem.org/C_Info.php?article=634822 et www.slateafrique.com/95567/le-maghreb-devient-un-centre-pour-le-terrorisme-islamiste 03-10-2012 10:45 Le Maghreb devient un centre pour le terrorisme islamiste. Les jihadistes sont un grand danger pour la région du Maghreb arabe, qui est en train de devenir un centre pour des "terroristes", a déclaré le président tunisien Moncef Marzouki, dans une interview à un journal saoudien mardi. "On dirait que le centre pour une partie des jihadistes -- entre guillemets le mouvement terroriste -- se déplace maintenant d'Afghanistan et du Pakistan vers la région du Maghreb arabe et le grand danger est à nos portes", a déclaré le président tunisien, depuis New York, au journal al-Hayat, basé à Londres. Selon lui, "il y a un problème sécuritaire qui menace toute la région du Maghreb arabe". En Tunisie, "le nombre des (salafistes jihadistes) actifs qui représentent un danger est estimé selon la police à 3.000. Ils sont tous connus et repérés", a assuré M. Marzouki. Le 14 septembre, des manifestants qui dénonçaient un film islamophobe produit aux Etats Unis, pour la plupart issus de la mouvance salafiste jihadiste dirigée par Seif Allah Ibn Hussein, alias Abou Iyadh, ont attaqué l'ambassade américaine à Tunis. "Je demande pourquoi Abou Iyadh n'a pas été arrêté jusqu'à présent", a lancé M. Marzouki, un homme politique de centre gauche, semblant ainsi critiquer le gouvernement dominé par ses alliés islamistes du parti Ennahda. Le gouvernement tunisien a été accusé pendant des mois de complaisance à l'égard de la mouvance jihadiste. Après l'attaque de l'ambassade américaine, plusieurs responsables ont promis de sévir contre ces groupuscules. "Ces gens-là représentent un danger non seulement pour Ennahda mais aussi pour les libertés publiques dans le pays et pour sa sécurité", a ainsi déclaré à l'AFP le chef du parti islamiste au pouvoir, Rached Ghannouchi. -
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Urgent:de nouvelles filières jihadistes visent la France,les otages localisés www.cridem.org/C_Info.php?article=634482 et www.lefigaro.fr/international/2012/09/23/01003-20120923ARTFIG00211-aqmi-de-nouvelles-filieres-menacent-la-france.php 24-09-2012 10:14 De nouvelles filières djihadistes visent la France. Depuis quelques mois, des islamistes quittent la France ou d'autres pays européens pour rejoindre le nord du Mali où s'activent les trois groupes islamistes Aqmi, Ansar Dine et Mujao. Désignée comme le principal ennemi par Aqmi, la France a fait de la menace terroriste dans le Sahel l'un de ses grands sujets de préoccupation en politique étrangère. «La menace est devenue pressante, immédiate et multiforme», commente un diplomate français. Elle s'est même, au fil des ans, transformée en «un problème de sécurité nationale». Les trois principaux groupes islamistes - Aqmi, Ansar Dine et Mujao (Mouvement pour l'unicité du djihad en Afrique de l'Ouest) - appartenant à la nébuleuse terroriste al-Qaida menacent désormais directement les intérêts français, en Afrique et dans l'Hexagone. Le premier est le rejeton islamiste de la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie dans les années 1990. Aqmi a été progressivement marginalisé sur le sol algérien. Il n'est opérationnel que dans les montagnes de Kabylie et au nord du Mali. Le deuxième, Ansar Dine, est la version touarègue de la poussée intégriste constatée dans le Sahel comme en Afrique du Nord. Son chef, Iyad Ag Ghali, bénéficie de stocks d'armes devenus disponibles lors de la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Le troisième, le Mujao, est une excroissance de mouvements financés par la contrebande, le trafic de drogue et la vente de captifs occidentaux. Des djihadistes européens pour le «Malistan» Aux prises d'otages - six ressortissants français détenus dans le Sahel - s'est récemment ajouté le risque d'attentats contre les intérêts nationaux. Une attaque à l'explosif d'envergure a ainsi récemment été déjouée in extremis contre l'ambassade de France à Nouakchott, en Mauritanie. Selon une source proche du dossier, plusieurs opérations de ce type auraient été évitées de justesse depuis 2009 sur le territoire français, à Paris notamment. Un phénomène nouveau inquiète aussi les autorités françaises: le départ de djihadistes européens pour le «Malistan». «C'est une nouvelle filière: depuis quelques mois, des islamistes quittent la France ou d'autres pays européens pour rejoindre le nord du Mali, une région où est appliquée la charia, pour défendre la terre d'islam», précise un enquêteur français. C'est au moment de leur retour en France, après avoir établi des contacts dans le Sahel et fomenté des projets d'attentat, qu'ils représentent le plus grand danger. «Le but est de ne pas les laisser trop longtemps dans la nature, pour éviter une nouvelle affaire Merah. Mais il est très difficile de leur mettre la main dessus car ils jouent de la porosité des frontières dans la région et reviennent souvent par le Sénégal», un pays stable et touristique. Des missiles sol-air récupérés dans les stocks d'armes libyens Le spécialiste n'exclut pas qu'Aqmi soit désormais capable de perpétrer des attentats sur le territoire national. L'apparition de cette nouvelle filière ne remet cependant pas en cause l'ancienne route, celle du Waziristan, au nord-ouest du Pakistan, à la frontière afghane, par où transite une grande partie des djihadistes et apprentis terroristes. Autre sujet d'inquiétude, le retour au pays, «avec armes et bagages», des mercenaires sahéliens recrutés par Kadhafi pendant la guerre de Libye. La circulation d'armes s'est accélérée dans la région avec le pillage des arsenaux libyens au moment de la chute du régime de Kadhafi, à l'été 2011. Certes, la nébuleuse terroriste ne s'est pas encore servie des missiles sol-air récupérés dans les stocks d'armes libyens. «Ils n'ont visiblement pas encore appris à s'en servir», se félicite un diplomate, espérant que les équipements seront «périmés» avant de pouvoir être utilisés. Mais le marché libyen, prévient-il, «ne s'est pas encore tari» et les stocks d'armes n'ont pas encore été épuisés. Les six otages français localisés Tout en devenant plus pressante, la menace terroriste sahélienne a aussi acquis des «capacités d'attractivité régionale». Elle est désormais devenue transversale. Aqmi et les organisations qui lui sont affiliées recrutent désormais au Mali des djihadistes venus du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger ou de Côte d'Ivoire. «Or, dix ou vingt types bien formés peuvent faire des dégâts considérables en rentrant à Abidjan ou à Dakar», prévient un magistrat. Une opération coup de poing des djihadistes à Bamako, la capitale malienne, fait également partie des scénarios redoutés. Quant aux otages, ils sont détenus, selon un proche du MNLA, le mouvement touareg indépendantiste non religieux, dans les contreforts du massif de Tigharghar, près de la localité d'Intabdogh. «Ils sont divisés en deux groupes et naviguent dans un rayon de 50 kilomètres sous la surveillance d'une trentaine d'hommes équipés de RPG7», assure cette source -
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*** lutte contre terrorisme au Sahel:séminaire à Nouakchott sur le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme www.cridem.org/C_Info.php?article=634460 23-09-2012 21:03 Démarrage d'un séminaire de sensibilisation sur le blanchiment de capitaux ... ...et le financement du terrorisme. Les travaux du séminaire de sensibilisation et de formation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont démarré dimanche à Nouakchott. Le séminaire, qui est organisé par la Cellule d'Analyse d'Informations Financières relevant de la Banque Centrale de Mauritanie (CANIF) en collaboration avec l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, profite à un nombre des ONGs, associations et organisations à but non lucratif, agents et coutiers en immobilier, bourses de voitures etc... Ouvrant les travaux de cet atelier, le Gouverneur de la BCM, M. Sid'Ahmed Ould Raiss a souligné que la Mauritanie n'est pas à l'écart de la mondialisation et des problèmes socioéconomiques qui influencent profondément la vie des nations, évoquant les dangers que représentent le crime organisé transfrontalier, le trafic illicite, le détournement et le blanchiment d'argent. Ould Raiss a précisé que les pouvoirs publics ont, conformément aux orientations de la communauté internationale, et particulièrement les recommandations du Groupe de Travail Financier, procédé à l'adoption de la loi 035/2010 relative à la lutte contre les stupéfiants et la loi n° 048/2005 relative à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, affirmant le renforcement des mesures tirées des lois internationales par des textes organisationnels. Le Gouverneur a, dans ce contexte, passé en revue un nombre des conventions telles que la convention de Vienne sur le trafic illicite des drogues et stupéfiants, la convention de Palermo sur la lutte contre le crime et la convention de Mirida sur la lutte contre la corruption. Auparavant, le conseiller de l'UNODC, M. Ludovic d'HOORE avait prononcé un mot dans lequel il a passé en revue les dangers que représentent le blanchiment d'argent et le crime intercontinental sur le développement et la stabilité des pays, abordant, dans ce cadre, les efforts menés par son institution pour éradiquer le crime dans toutes ses formes, ainsi que son appui aux efforts des pays et organisations intervenant dans ce domaine, dans le but de lutter contre le développement des réseaux spécialisés dans le blanchiment d'argent. Il a, en outre, appelé à diagnostiquer ce phénomène pour renforcer les efforts de la communauté internationale visant à éradiquer ce fléau. Plusieurs exposés seront présentés au cours de ce séminaire qui dure 3 jours, notamment sur le concept du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, la justification des efforts de lutte, vulnérabilité et risques liés à l'argent sale, le mécanismes de gel des avoirs, ou encore la présentation de l'arsenal juridique et institutionnel mauritanien. -
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Urgent:le Mali a enfin autorisé le déploiement ouest-africain dans le pays www.cridem.org/C_Info.php?article=634451 et www.france24.com/fr/20120923-mali-donne-accord-deploiement-cedeao-bamako-soldats-traore-ouattara-camara-djihadistes-islamistes 16:52 Le Mali donne son accord pour un déploiement de la Cédéao à Bamako Le gouvernement de transition malien a accepté que les forces combattantes de la Cédéao s'installent à Bamako "avec discrétion" en vue de reconquérir le nord du pays, occupé depuis cinq mois par des groupes islamistes armés. Alors que le Mali a timidement célébré, samedi 22 septembre, le 52e anniversaire de son indépendance, les discussions pour reconquérir le Nord, occupé depuis cinq mois par des groupes islamistes armés, semblent progresser peu à peu. Bien que le gouvernement ait expressément réclamé le soutien de la Cédéao (Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest), aucun accord sur les conditions d’une éventuelle intervention militaire n’avait été trouvé. Mais samedi soir, le ministre malien de la Défense, Yamoussa Camara, a donné le feu vert pour le déploiement de forces ouest-africaines à Bamako, à l’occasion d’une rencontre à Abidjan avec le chef de l'État ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao. Jusqu’à présent, les autorités maliennes avaient toujours refusé que des forces étrangères s'installent dans la capitale. Le ministre malien de la Défense a toutefois demandé que les opérations, qui pourraient mobiliser 3 000 hommes, se déroulent dans la plus grande "discrétion" afin de ne pas choquer la population. "Il y a eu une certaine presse qui a fait courir des rumeurs selon lesquelles les Maliens ne souhaitaient pas que soit déployés à Bamako une base logistique et un PC de la Cédéao, toutes choses qui sont indispensables pour la suite des opérations. Cela n'a jamais été le cas", a assuré le ministre malien. Fin juillet, la décision de la Cédéao de retenir au port de Conakry un chargement d'armes destinées au Mali avait suscité incompréhension et indignation d’une partie de la population malienne. Beaucoup avaient alors remis en question les motivations réelles de l’organisation. Ce qui expliquait, en partie, les réticences du Mali quant au déploiement des forces combattantes de l’Afrique de l’Ouest dans le pays. "Nous ferons la guerre s'il ne nous reste plus d'autre choix" Le 21 septembre, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a souhaité une libération du Nord par "la négociation ou par la force". Prioritairement, il a appelé les groupes armés à entamer des "négociations sincères", "dans le respect strict de l'intégrité territoriale et de la laïcité de la République". Mais il a aussi demandé à la nation "l'union sacrée" autour de l'armée, affirmant : "Puisque nous la préparons, nous ferons la guerre s'il ne nous reste plus d'autre choix". Les réactions des islamistes du Nord ne se sont pas faites attendre. Dans la ville de Gao, sous contrôle djihadiste, un responsable local de la sécurité, Alioune Touré, a affirmé à l'AFP sur place: "Nous acceptons la main tendue de M. Traoré à une seule condition: que le Mali applique la charia, la loi de Dieu". Des propos corroborés par les porte-paroles respectifs d'Ansar Dine et du Mujao (Mouvement pour l'unité du jihad en Afrique de l'Ouest). Désireux d’être dissociés des djihadistes, les indépendantistes du MNLA (Mouvement national de liberation de l'Azawad) acceptent, pour leur part, de s’asseoir à la table des négociations. -
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Urgent:Abou Zeid serait "fauché" www.cridem.org/C_Info.php?article=634406 22-09-2012 11:00 Nord-Mali : Abou Zeid, l'émir d'Aqmi, est-il fauché ? Enrôlement de jeunes au point mort, camp d'entraînement fermé... La katiba de l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelhamid Abou Zeid, connaît apparemment des petits problèmes de trésorererie. D'où une pression accentuée de la part du groupe terroriste sur les autorités françaises pour qu'elles négocient la libération de leurs otages en échange d'une rançon. L’émir d’Aqmi Abdelhamid Abou Zeid manquerait-il d’argent ? Plusieurs indices le laissent à penser. D’abord, la katiba Tarek Ibn Zayad qu’il dirige n’a plus les moyens de financer convenablement ses activités. Pour preuve : « L’enrôlement des jeunes à Tombouctou est au point mort et le camp d’entraînement est fermé », affirme une source sécuritaire à Bamako, sous le couvert de l’anonymat. Une information confirmée par des habitants de la « Ville aux 333 saints ». Depuis qu’Aqmi a pris le contrôle de la ville, en avril dernier, Abou Zeid - de son vrai nom Mohamed Ghadir (version algérienne) ou Abid Hamadou (version Interpol) - a dépensé beaucoup d’argent. À commencer par les subsides versés aux chefs de brigades qui lui ont fait allégeance, notamment ceux d'Ansar Eddine et certains leaders communautaires. Gesticulations À chaque fois qu’un nouveau groupe se place sous son autorité, Abou Zeid met la main à la poche (carburant, salaire des hommes, entretien des véhicules…). À cela s’ajoutent les autres dépenses journalières que le groupe jihadiste fait pour prendre en charge ses propres éléments à Tombouctou. On comprend mieux pourquoi, ces derniers temps, Aqmi multiplie les gesticulations afin d'obtenir des rançons pour ses otages français, notamment, détenus au Nord-Mali. Après les vidéos publiés dans la presse et les messages menaçants à l'égard de Paris, le groupe terroriste a adressé une lettre aux familles des otages incriminant le gouvernement français. « C’est l’attitude irresponsable de leur gouvernement et son refus d’entrer en contact avec nous qui constitue le principal obstacle à la libération de vos proches », est-il écrit dans cette missive publiée le 20 septembre par un journal mauritanien.