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  1. urgent:des islamistes armés kidnappent 41 occidentaux dans le sud algérien www.cridem.org/C_Info.php?article=638633 16-01-2013 15:30 41 Occidentaux pris en otages dans le sud algérien / Raisons de la prise d'otages Des islamistes armés affirmant venir du Mali ont pris en otage 41 Occidentaux, dont 7 Américains lors de l’attaque d’un site du géant pétrolier britannique BP dans le sud-est de l’Algérie. L’attaque a eu lieu tôt dans la matinée de mercredi dans la base vie de l’association Sonatrach- British Petroleum (BP)-Statoil, à Tiguentourine (In Aménas). Elle aurait fait un mort et six blessés parmi les employés de cette société, selon Alger. Les assaillants auraient a pris en otage, 41 ressortissants étrangers dont 7 américains, 2 français, des britanniques et des japonais, selon le site d’information algérien El Watan. Une informée confirmée par l'AFP qui se fonde sur deux sites d’informations mauritaniens, Agence Nouakchott information et Sahara Medias. Selon un porte-parole du groupe islamiste, dont le nom n’est pas cité, "41 ressortissants occidentaux dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais" ont été pris en otages. Il a précisé que 5 otages sont retenus dans l’usine alors que les 36 autres" se trouvent sur un "site d’hébergement". Contre l’intervention française Un combattant contacté par l’AFP a affirmé que les assaillants avaient agi en représailles à l’intervention militaire française menée depuis vendredi au Mali pour repousser une offensive de groupes islamistes armés. Selon le ministère algérien de l’Intérieur, un étranger été tué, six personnes ont été blessées (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) et "un nombre indéterminé de travailleurs, dont des étrangers", pris en otages. Témoignage des otages Le ministère irlandais des Affaires étrangères a indiqué qu’un citoyen irlandais, originaire de la province britannique d’Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées. "Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement", a déclaré de son côté à la presse un porte-parole gouvernemental à Tokyo. L’épouse d’un employé norvégien a annoncé à la presse que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m’a appelée ce matin. Il m’a dit qu’il avait été pris en otage", a déclaré la femme citée par le journal local Bergens Tidende (BT). Des membres d’al-Qaïda L’intéressée a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu’un qui lui dictait ce qu’il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu’il m’a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit. Un porte-parole de l’ambassade de France à Alger a indiqué pour sa part qu’il "ne pouvait pas confirmer qu’un ressortissant français avait été pris en otage", après des informations d’un député algérien de la région de Tamanrasset (sud), Mahmoud Guemama, faisant état d’un Français parmi les captifs. Un combattant joint par téléphone par l’AFP a affirmé que les attaquants étaient des membres d’al-Qaïda, venus du Mali. "Nous sommes membres d’al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali. Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit, en rappelant que Belmokhtar avait "menacé de riposter à toute intervention militaire au Mali". BP ne confirme pas Belmokhtar, surnommé "le Borgne", est l’un des chefs historiques d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu’il a introduit dans le nord du Mali. Des sources occidentales à Alger ont indiqué que l’armée algérienne était intervenue contre les assaillants. "Une opération de l’armée algérienne est en cours contre les assaillants", ont-elles expliqué. BP a confirmé un "incident dans le domaine de la sécurité" sur un de ses sites. "Nous pouvons confirmer qu’il y a eu un incident lié à la sécurité ce matin sur le gisement gazier d’In Amenas", à environ 1’300 kilomètres d’Alger, a indiqué le groupe dans un communiqué. BP, qui a pour partenaires sur ce site le groupe norvégien Statoil et l’algérien Sonatrach, a ajouté "ne pas avoir d’autres informations confirmées à ce stade". (afp/Newsnet) ------------------------------ ATTAQUE - Un groupe terroriste a attaqué ce mercredi matin un site pétrolier du sud-est de l'Algérie... 17h15: La katiba des Moulathamine, groupe lié à Al Qaïda, revendique l'attaque et affirme détenir 41 Occidentaux de neuf à dix nationalités, dont sept Américains, sur une exploitation pétrolière de l'est de l'Algérie, selon l'agence de presse mauritanienne ANI, citant un porte-parole du mouvement. L'opération a été menée «en réaction à l'ingérence flagrante de l'Algérie autorisant l'usage de son espace aérien par l'aviation française pour mener des raids contre le nord du Mali», a précisé le porte-parole, selon ANI et sa consoeur Sahara Media.
  2. Urgent:déploiements des forces armées mauritaniennes le long de la frontière avec le mali:objectif:empêcher les jihadistes de monter: www.cridem.org/C_Info.php?article=638564 14-01-2013 23:30 Mali : L’armée mauritanienne se redéploie le long de la frontière malienne Une source militaire mauritanienne annonce que l’armée s'est redéployée aujourd’hui pour sécuriser la frontière avec le Mali, en raison de la campagne de bombardements actuellement menée par l’armée française. « Notre armée s'est redéployée le long des zones limitrophes des combats, en vue de mieux sécuriser notre pays et de boucler ses frontières », indique la source. « Des renforts ont également été envoyés dans la zone comprise entre Bassikounou (sud-est) et Kobenni (plus à l'ouest), tandis que notre aviation multiplie les sorties de surveillance et de contrôle », ajoute-t-elle.
  3. il faut une mobilisation totale et solide!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et elle sera gagnée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  4. Urgent:soutiens saoudiens et qataris aux jihadistes confirmés: www.cridem.org/C_Info.php?article=638586 15-01-2013 16:39 - Hollande aux Emirats : « L’Arabie Saoudite et le Qatar sont accusés de soutenir des mouvements salafistes » La France a poursuivi ses frappes aériennes cette nuit aux environs de Diabaly, ville située à environ 400 km du Nord de Bamako. Alors que François Hollande est arrivé ce mardi à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, pour une visite surtout consacrée à l’intervention militaire au Mali. Selon les spécialistes, ce déplacement est stratégique : il s’agirait pour le président français de discuter sur le rôle joué par le Qatar dans le financement des mouvements salafistes et terroristes présents au Nord-Mali. Décryptage. Hollande, le chef des opérations. Le président français est arrivé ce mardi à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis. Un déplacement éminemment stratégique. Et pour cause, cette visite de François Hollande sera principalement consacrée à l’intervention militaire au Mali. Le Qatar devrait être au cœur des discussions. Quels sont les enjeux de ce voyage officiel ? « Il y a d’abord un enjeu économique, beaucoup de projets sont en cours de négociation. Puis, l’enjeu stratégique : le Qatar joue un rôle lié aux forces (terroristes) présentes au Nord-Mali. S’il (François Hollande) est à Abou Dhabi c’est pour participer aux discussions concernant le rôle du Qatar dans le conflit au Nord-Mali », déclare à Afrik.com Philippe Hugon, chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Et de préciser : « Il faut savoir que l’Arabie Saoudite et le Qatar sont accusés de soutenir des mouvements salafistes. Le Qatar est accusé de financer le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) mais il n’y a aucune preuve. » « Ce qui est à peu près sûr, c’est que les organisations humanitaires et ONG liées à l’Etat du Qatar, sans que celui-ci montre sa responsabilité, financent des réseaux terroristes présents au Nord-Mali », ajoute le spécialiste du Mali. Le double jeu du Qatar mis au jour Selon des sources humanitaires concordantes, contactées par Afrik.com, le Qatar aurait des liens très puissants avec le Mujao. « Le pays du Golfe, connu pour sa richesse liée à l’exploitation du gaz, fournirait des armes et de l’argent au groupuscule terroriste, qui a notamment menacé la France d’organiser des attentats sur le sol français, pour acheter du matériel militaire ». Le Croissant-Rouge qatarien a contracté en août 2012 un accord avec la Croix-Rouge malienne. Le hic ? D’après nos informations, « le Croissant-Rouge qatarien agirait en lien étroit avec le Mujao à Gao ». En juin 2012, Le Canard Enchaîné, le journal satirique français avait publié un article intitulé "Notre ami du Qatar" finance les islamistes du Mali, citant une source au sein de la Direction du renseignement militaire français (DRM) qui révélait que « Les insurgés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), les mouvements Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont reçu une aide en dollars du Qatar. » A en croire les observateurs, le Qatar chercherait à devenir un acteur influent dans le Sahel. Or, le Qatar est censé être un allié des puissances occidentales, notamment des Etats-Unis qui soutiennent l’intervention militaire française au Mali. Ce double jeu, s’il est formellement avéré, expliquerait pourquoi les jihadistes qui occupent depuis presque dix mois maintenant le Nord-Mali sont mieux formés et armés que prévu. D’où l’importance du déplacement de François Hollande à Abou Dhabi, pour inciter les pays du Golfe à agir.
  5. http://www.cridem.org/C_Info.php?article=638566 15-01-2013 09:20 - Mali : l'armée française a bombardé Diabali cette nuit - [Videos] Lancée il y a cinq jours pour contrer l'offensive des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, l'armée française poursuit sa mission. Elle pourrait être très prochainement épaulée par des troupes militaires africaines de la Cedeao. François Hollande a précisé qu'actuellement 750 soldas français étaient engagés au Mali, ajoutent que ce nombre allait augmenter. La France va "continuer à avoir des forces au sol et dans les airs", a indiqué François Hollande, selon lequel le déploiement de la force africaine "va prendre une bonne semaine". 9h55. Des frappes françaises à Diabali cette nuit. L'armée française a mené dans la nuit de lundi à mardi des frappes aériennes sur la localité de Diabali (ouest du Mali) dans laquelle étaient entrés les islamistes lundi. "Des avions (français) ont mené cette nuit des frappes sur la zone de Diabali: au moins cinq islamistes ont été tués et plusieurs blessés", a indiqué une source de sécurité malienne. Un habitant d'une localité voisine a déclaré avoir vu des islamistes armés en fuite après ces frappes.
  6. merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!fait!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et diffusé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!merci infiniment!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  7. Urgent:le MNLA prêt à aider l'armée française www.cridem.org/C_Info.php?article=638546 14-01-2013 16:54 - Mali: les rebelles touareg prêts à aider l'armée française. Paris - Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) sont prêts à aider l'armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant le travail au sol, a déclaré lundi à l'AFP un responsable du MNLA. Nous soutenons absolument l'intervention aérienne française. Bien sûr nous sommes prêts à aider l'armée française et à faire le travail au sol, a affirmé Moussa Ag Assarid, joint par téléphone à Tinzawatane, dans l'extrême nord du Mali où le MNLA était réuni en congrès ces derniers jours. Nous sommes prêts à jouer notre rôle d'autochtones qui combattent pour les droits de la population de l'+Azawad+, a-t-il ajouté. L'Azawad, le nom donné au nord du Mali qu'occupent actuellement les islamistes, est un immense territoire aride d'une surface équivalente à celles de la France et de la Belgique réunies, comprenant les trois régions administratives de Kidal, Tombouctou et Gao. Nous sommes ceux qui pouvons faire le travail au sol. Notre rôle pourrait être principal a-t-il assuré, affirmant que le MNLA disposait des hommes, des armes, et surtout de la volonté d'arriver au bout du terrorisme dans l'Azawad. Par notre connaissance du terrain et des populations, nous sommes plus efficaces que la force de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), qui doit être déployée en appui de l'armée malienne, a-t-il poursuivi. Le MNLA, héritier des différentes rébellions touareg indépendantistes qui se sont succédé au Mali, avait lancé en janvier 2012 une offensive dans le nord du Mali, avant d'en être évincé peu après par les groupes islamistes armés Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam). Très affaibli, le MNLA s'était engagé en décembre 2012 à cesser les hostilités et à négocier avec les autorités maliennes. Rébellion laïque, ce mouvement a cessé officiellement de réclamer l'indépendance pour ne plus plaider que le droit à l'autodétermination de l'Azawad. Dimanche, le MNLA avait mis en garde l'armée malienne contre un déploiement dans le nord du pays avant le règlement politique du conflit. Nous ne voulons pas que l'armée malienne entre sur le territoire de l'Azeawad avant qu'il y ait eu un accord entre les deux parties, a réaffirmé lundi M. Ag Assarid. Le MNLA est toujours disponible dans le cadre de négociations avec Bamako pour trouver une solution définitive au conflit qui nous oppose depuis plus de cinquante ans, a-t-il dit.
  8. Urgent:attaque islamiste contre la ville de Diabali www.cridem.org/C_Info.php?article=638530 14-01-2013 10:45 - Mali: attaque des islamistes contre la ville de Diabali sur la route de Bamako Bamako - Des combattants jihadistes, menés par l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), ont attaqué lundi la ville de Diabali, dans le centre de Mali, dans une zone sous le contrôle des autorités maliennes, a-t-on appris auprès de sources concordantes. Les islamistes ont attaqué aujourd'hui (lundi) la localité de Diabali (à environ 400 km au nord de Bamako). Ils sont venus de la frontière mauritanienne, où ils avaient été bombardés par l'armée française, a déclaré à l'AFP une source de sécurité malienne. Selon la même source, l'armée malienne a envoyé d'urgence un hélicoptère sur place. Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dirige lui-même les opérations. Ils ont quitté la frontière mauritanienne, pour éviter les raids des avions français, a précisé une source sécuritaire régionale, qui confirme l'attaque contre Diabali (bien Diabali). La France, se proclamant en guerre contre le terrorisme au Mali, a bloqué vendredi la progression des groupes armés islamistes, qui contrôlent le nord du Mali depuis neuf mois, vers le centre du pays et bombardé pour la première fois dimanche leurs positions islamistes dans le nord, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes. Des positions islamistes à Nampala, à une cinquantaine de kilomètres de Diabali, et un camp d'entraînement jihadiste à Léré, près de la Mauritanie, ont notamment été visés dimanche par des frappes aériennes françaises. ----------------------------------------- Mali : Le Drian évoque un "point difficile" à l'ouest Jean-Yves Le Drian a annoncé lundi que les groupes islamistes armés avaient effectué "un repli" dans la partie est du Mali, mais qu'"un point difficile" pour les forces françaises demeurait dans la partie ouest où elles font face à des hommes "extrêmement armés". "L'évolution de la situation est conforme aux orientations" du président de la République, "elle évolue favorablement", a-t-il déclaré à la sortie d'une réunion à l'Élysée, au quatrième jour de l'opération militaire française contre les groupes islamistes armés au Mali.
  9. Urgent:plus de 60 jihadistes tués dans les bombardements sur les bases aqmi,mujao,et ansar din à gao www.cridem.org/C_Info.php?article=638528 14-01-2013 11:48 - Plus de 60 jihadistes tués par les bombardements français sur Gao au Mali. Selon des habitants de Gao, ville du nord du Mali, plus de soixante combattants islamistes y ont été tués dimanche au cours de bombardements de l'armée française. Plus de soixante jihadistes ont été tués dimanche dans la ville de Gao, dans le nord du Mali, et sa périphérie, au cours de bombardements intenses des forces françaises, ont déclaré lundi des habitants et responsables de la sécurité. Les jihadistes ont d'ailleurs annoncé lundi qu'ils allaient "frapper le coeur de la France", selon un responsable du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Abou Dardar. "Partout. A Bamako, en Afrique et en Europe", a-t-il ajouté. Il a par ailleurs refusé de confirmer le bilan des raids des hélicoptères et avions de combat français contre les positions des islamistes armés. Le sort des otages En revanche, Abou Dardar a évoqué le sort des huit otages français détenus au Sahel. "Nous allons faire aujourd'hui un communiqué sur les otages. A partir d'aujourd'hui, tous les moudjahidine sont ensemble", a t-il déclaré. Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) détient depuis le 16 septembre 2010 quatre employés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au Niger, et depuis novembre 2011 deux Français capturés dans le nord du Mali. Une septième personne a été enlevée le 20 novembre dans l'ouest du Mali par le Mujao. Plus difficile que prévu Combattants islamistes mieux armés et mieux entraînés que prévu surprenant les militaires français au Mali, preneurs d'otages alertés de l'arrivée des commandos d'élite français en Somalie : les militaires français sont à la peine au Mali et en Somalie. En moins de quarante-huit heures, l'armée française a connu des pertes coup sur coup sur les deux théâtres d'opération : un pilote d'hélicoptère tué au Mali et un otage, plus a priori deux soldats, l'un mort, l'autre soit tué soit disparu en Somalie. Dimanche, l'entourage du président Hollande a admis que tout n'était pas facile. "A l'origine, on pouvait penser qu'il s'agissait de quelques soudards à bord de Toyota avec quelques armes", a reconnu une source dans cet entourage. "Ils se révèlent en réalité bien équipés, bien armés et bien entraînés", a ajouté la même source, notant que les groupes islamistes "ont récupéré en Libye un matériel moderne sophistiqué, beaucoup plus robuste et efficace que ce qu'on pouvait imaginer". AFP 132354 GMT Jan 13 Les Etats-Unis ont fourni un soutien technique limité aux forces françaises lors du raid infructueux lancé samedi en Somalie pour libérer un agent des services secrets détenu depuis plus de trois ans par des islamistes, a indiqué le président Barack Obama dans une lettre au Congrès américain. "Les forces américaines ont fourni un soutien technique limité aux forces françaises lors de cette opération, mais elles n'ont pas pris part directement à l'assaut dans le camp où le citoyen français était détenu", écrit le président américain dans une lettre adressée au Congrès américain. "Un avion de combat américain est entré brièvement dans l'espace aérien somalien pour apporter une aide dans l'opération de secours, si nécessaire", a écrit le président Obama, précisant que "cet appareil n'avait pas fait usage d'armes pendant cette opération". Les forces américaines ont quitté la Somalie à environ 20H00 locales vendredi (01H00 GMT samedi), a noté le président. "J'ai ordonné aux forces américaines de soutenir cette opération de sauvetage pour promouvoir les intérêts de la sécurité nationale américaine", a-t-il précisé. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué samedi qu'un soldat français avait été tué et qu'un autre était porté disparu après le raid, ajoutant que 17 terroristes avaient été tués. Le sort de l'otage français, présenté comme Denis Allex demeure incertain. Selon le ministre français, "tout donne à penser que (l'agent secret) Denis Allex a été assassiné par ses geôliers", les shebab, un groupe très radical, lié à Al-Qaïda et qui n'hésite devant rien. Mais les shebab ont démenti la mort de l'otage et indiqué aussi qu'ils détenaient un soldat français blessé lors de l'assaut.
  10. en attendant ils sont nettoyés!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  11. Urgent:plus de 60 jihadistes tués dans les bombardements sur les bases terroristes à gao www.cridem.org/C_Info.php?article=638528 14-01-2013 11:48 Plus de 60 jihadistes tués par les bombardements français sur Gao au Mali. Selon des habitants de Gao, ville du nord du Mali, plus de soixante combattants islamistes y ont été tués dimanche au cours de bombardements de l'armée française. Plus de soixante jihadistes ont été tués dimanche dans la ville de gao, dans le nord du Mali, et sa périphérie, au cours de bombardements intenses des forces françaises, ont déclaré lundi des habitants et responsables de la sécurité.
  12. Urgent:les islamistes ont du matériel lybien de Kaddafi www.cridem.org/C_Info.php?article=638509 13-01-2013 20:59 - Mali: islamistes mieux équipés que prévu. Les forces militaires françaises au Mali affrontent des groupes islamistes "bien équipés, bien armés et bien entraînes", dotés "d'un matériel moderne, sophistiqué", a souligné l'entourage du chef de l'Etat à l'Elysée. "Ce qui nous a beaucoup frappés, c'est la modernité de leur équipement, leur entraînement et leur capacité à s'en servir", a affirmé l'Elysée. Ces groupes armés ont "montré comment ils pouvaient endommager un hélicoptère et blesser mortellement son pilote", a-t-on souligné. Une référence au pilote français, le lieutenant Damien Boiteux du régiment d'hélicoptère de combat (RHC) de Pau, mortellement blessé vendredi lors d'une intervention contre une colonne se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré. Selon la Défense, ce militaire a été tué par un tir d'arme légère d'un combattant islamiste alors qu'il se trouvait dans un hélicoptère Gazelle. "A l'origine, on pouvait penser qu'il s'agissait de quelques soudards à bord de Toyota avec quelques armes, ils se révèlent en réalité bien équipés, bien armés et bien entraînés", ajoute-t-on de même source, notant que les groupes islamistes "ont récupéré en Libye un matériel moderne sophistiqué, beaucoup plus robuste et efficace que ce qu'on pouvait imaginer". Concernant la suite de l'opération française, "le mot important c'est l'africanisation,c'est-à-dire le déploiement rapide de la force africaine. La situation au Mali justifie l'accélération de son déploiement parce que c'est aux Africains de rétablir l'intégrité du Mali".
  13. Urgent:intenses bombardements des forces françaises sur des psitions terroristes www.cridem.org/C_Info.php?article=638504 13-01-2013 18:31 - Mali: les islamistes 'bloqués', la France bombarde leurs bastions L'armée française, au troisième jour de son intervention au Mali, a bombardé pour la première fois dimanche des positions islamistes dans le nord du pays, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes. "Bloquer les terroristes, c'est fait. Ce qui a commencé à être fait aujourd'hui, c'est s'occuper des bases arrières des terroristes" dans le nord, a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Quatre avions de combat Rafale ont notamment détruit des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des groupes armés près de Gao (environ 1.200 km au nord de Bamako), selon le ministère de la Défense. Un habitant à Gao, une des premières principales villes du Nord malien tombées sous la coupe des jihadistes il y a neuf mois, a déclaré à l'AFP qu'il "y a eu une dizaine de frappes, dans Gao et près de Gao". "Toutes les bases des islamistes ont été détruites". "Les Français ont fait du bon travail. Presque tous les islamistes ont fui Gao. Ceux qui sont encore là sont cachés dans les maisons et attendent la tombée de la nuit pour fuir", a assuré un élu de la ville. "Les avions français viennent d'opérer des frappes aériennes dans la région de Kidal, plus précisément à Aghabo", à 50 km de Kidal, a aussi indiqué une source de sécurité régionale. Aghabo est une base importante du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam). Des appareils français ont également bombardé des cibles dans plusieurs autres localités du nord, en dehors de la zone de Konna, dans le centre du pays, où se concentraient jusqu'à présent les combats. Un camp de combattants jihadistes a été visé à Léré, à 150 km au nord de Konna, près de la Mauritanie, selon des témoins et Médecins sans frontières (MSF), et des cibles ont été atteintes près de Douentza (800 km au nord de Bamako). "Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain", a expliqué le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Gao, Kidal, et la ville historique de Tombouctou sont les trois principales villes du Nord malien désertique. Sous la coupe des islamistes depuis près de neuf mois, elles sont devenues des points névralgiques pour les groupes armés opérant dans le Nord: Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Panique à Tombouctou A Tombouctou, où les jihadistes ont mené ces derniers mois lapidations et amputations, un enseignant a fait état d'un "début de panique" parmi les familles des islamistes partis au combat, assurant que "beaucoup essayent de partir dans le désert". "Depuis neuf, dix mois, on est dans un régime très totalitaire. On est coupé de tout. Franchement, on n'attend que ça! On ne peut pas imaginer que les forces françaises s'arrêtent aux portes de Konna. C'est l'occasion ou jamais d'en finir avec ces islamistes", a-t-il expliqué. Présentés comme des "soudards à bord de Toyota avec quelques armes", les islamistes sont en réalité "bien entraînés" et dotés "d'un matériel moderne, sophistiqué, beaucoup plus robuste et efficace que ce qu'on pouvait imaginer", déclare-t-on dimanche dans l'entourage du président Hollande. Alors que le président Hollande avait estimé que l'intervention française avait permis de donner un "coup d'arrêt" aux islamistes, l'armée française a franchi un cap dans son engagement, en frappant dans le Nord au coeur des territoires jihadistes. L'intervention française doit permettre aux forces maliennes de "reprendre leur marche en avant pour l'intégrité" du territoire, a indiqué M. Le Drian. La perspective d'une avancée des troupes maliennes vers le Nord, région traditionnel des Touaregs, est d'ores et déjà dénoncée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg malienne). Partisan de l'autodétermination, le MNLA avait lancé en janvier 2012 une offensive dans le Nord avant d'en être évincé peu après par Aqmi, le Mujao et Ansar Dine. A Bamako, l'influent capitaine Amadou Sanogo, chef des putschistes de mars 2012, jusqu'ici réticent à toute intervention étrangère, a estimé samedi que la France avait joué "un rôle capital" aux côtés de l'armée malienne. Acteur clé et plutôt hostile à une intervention militaire étrangère, l'Algérie a exprimé son soutien "sans équivoque" aux autorités de transition maliennes. Elle a même "autorisé sans limite le survol de son territoire" par les avions français en route vers le Mali, selon Laurent Fabius. Le Premier ministre malien Diango Cissoko est d'ailleurs arrivé dimanche à Alger pour une visite de deux jours. Les préparatifs s'accélèrent par ailleurs pour le déploiement d'une force ouest-africaine chargée, avec l'aval de l'ONU, de déloger les groupes liés à el-Qaëda. Les premiers éléments de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) se mettent en place, sous la direction d'un général nigérian, Shehu Abdulkadir, déjà arrivé au Mali selon Lagos, qui fournira "environ 600 hommes". Le Niger, le Burkina Faso, le Togo, et le Sénégal ont également annoncé l'envoi chacun d'environ 500 hommes au Mali. Le Bénin va envoyer 300 soldats.
  14. *** nord-Mali:la contre-offensive internationale a commencé: www.cridem.org/C_Info.php?article=638431 11-01-2013 17:15 - Mali: appui de troupes du Nigeria, du Sénégal, de France contre les islamistes Mali: appui de troupes du Nigeria, du Sénégal, de France contre les islamistes Bamako - Des troupes nigérianes, sénégalaises et françaises sont engagées aux côtés de l'armée malienne opposée aux islamistes dans le centre du Mali, a affirmé un responsable de l'armée malienne au cours d'une conférence de presse vendredi à Bamako. Au moment où nous vous parlons, des troupes venues du Nigeria, du Sénégal et de la France sont en appui à Sévaré (centre) à l'armée malienne. Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation, a déclaré le chef des opérations militaires à l'état-major des armées, le colonel Oumar Dao, alors que l'armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive pour récupérer la localité de Konna (centre) prise la veille par les jihadistes. Il n'a pas donné de précision sur le nombre d'hommes, la quantité et le type de matériel déployés. D'autres pays amis se sont déjà manifestés et nous les attendons, a ajouté le colonel Dao sans donner de détails. Evoquant la situation à Konna, il a déclaré: C'est le début des opérations militaires. Il y a une offensive et nous avons mis de notre côté les moyens nécessaires pour récupérer la ville. Plus tôt vendredi, un autre officier de l'armée avait indiqué à l'AFP que la contre-offensive était conduite depuis Sévaré, localité située à environ 70 km au sud de Konna où l'armée malienne dispose d'un poste de commandement opérationnel. ALERTE - Combats au Mali: des pertes chez les militaires et les islamistes Bamako - Les combats qui opposent l'armée malienne aux islamistes dans le centre du Mali ont causé des pertes en vies humaines dans les deux camps, a affirmé vendredi un responsable de l'armée malienne. Comme dans toute guerre, l'armée malienne a subi des pertes, l'ennemi également, mais nous attendons de prévenir les familles des soldats décédés avant de rendre public un communiqué sur le bilan, a déclaré au cours d'une conférence de presse à Bamako le colonel Oumar dao, chef des opérations militaires à l'état-major des armées. L'armée a lancé vendredi une offensive pour reprendre la ville de Konna (centre) tombée la veille aux mains des islamistes qui contrôlent depuis plus de neuf mois le nord du Mali et affirment vouloir progresser vers le Sud sous contrôle gouvernemental.
  15. URGENT:afrrontements entre militaires et islamistes dans la région de Mopti www.cridem.org/C_Info.php?article=638370 10-01-2013 00:42 - Mali: militaires et islamistes s'affrontent dans la région de Mopti Bamako - Des militaires maliens déployés à Mopti (centre) échangeaient mercredi soir des tirs avec des islamistes armés occupant depuis plus de neuf mois le nord du Mali, a affirmé à l'AFP un militaire joint à Kona, localité proche de la limite des zones sous contrôle gouvernemental. Nous avons déclenché les opérations contre l'ennemi, qui a tenté de faire face. Nous allons les déloger, a dit ce militaire, sans plus de détails. Kona est proche de la ville de Mopti, capitale de la région du même nom, et elle a déjà été théâtre, selon l'armée, d'une tentative d'attaque islamiste dans la nuit de lundi à mardi. Un habitant de Kona a parlé à l'AFP de tirs à l'arme lourde et d'une guerre entre l'armée malienne et les islamistes. Selon lui, les affrontements seraient en cours depuis la fin de l'après-midi de mercredi. On entend beaucoup de tirs. L'armée tire, les islamistes aussi, a dit un autre habitant contacté par téléphone depuis Bamako. Aucune source n'a pu être jointe au sein des groupes islamistes armés Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine, qui occupent le Nord et une partie de la région de Mopti. Kona est située quasiment à la limite des zones qu'ils contrôlent et elle est également proche de Sévaré (à moins de 15 km à l'ouest de la ville de Mopti) où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel. Des hommes et des armes ont été envoyés en renfort dans la région de Mopti dans la nuit de mardi à mercredi à Sévaré, avait indiqué plus tôt dans la journée un officier de l'armée malienne à l'AFP. Nos troupes sur place à Mopti ont reçu un renfort. (...) C'est-à-dire ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité des populations et pour faire face à l'ennemi, avait-il dit.
  16. Les Thiam sont effectivement d'origine forgerone,ce qui n'est nullement péjoratif et le nom ne signifie pas forgeron et l'ascenseur social sénégalais a toujours fonctionné,pour preuve les générations d'hommes politiques et intellectuels ayant marqué l'histoire du Sénégal et ce grâce à l'action salutaire de la France qui,au Sénégal et ailleurs,que ce soit en Afrique noire ou du nord et au-delà a diffusé les valeurs du progrès et de la laicité
  17. Dossier:Sahel:l'empire narco-salafiste www.cridem.org/C_Info.php?article=638355 09-01-2013 21:34 - Aqmi : L'empire narco-salafiste en marche au Sahel Alliée aux groupes armés locaux, Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique) contrôle la moitié du territoire malien et menace le reste du pays. L'éditorialiste Adam Thiam estime que Bamako fait désormais office de dernier verrou. S'il saute, le Sahel deviendra un empire narco-salafiste. C’est Aqmi [Al-Qaida au Maghreb islamique] et pas Ansar Dine [Les Défenseurs de la religion] qui nous assaille. Toute erreur revient à prêter au groupe d’Iyad Ag Ghali, Ansar Dine, la puissance, l’autonomie ou la nuisance qu’il ne saurait avoir et à sous-estimer la détermination ainsi que le projet d’Aqmi. Cette dernière n’est plus une nébuleuse mais une escouade avançant désormais sans masque vers son but : créer à la place des Etats – tous les Etats sur sa route – un empire narco-salafiste qui relie le Sahel des faibles pouvoirs publics aux cartels innovants de la coke latino-américaine. Mais cela a été dit et redit. Et si le monde ne paraît pas prendre cette menace bien plus au sérieux qu’il ne l'a fait jusque-là, c’est parce qu’aucun nouvel avion n’est venu mettre à nu la vulnérabilité de l’orgueilleuse Amérique. Pour ce qui est du Mali, ce pays que nous perdons un peu tous les jours, ce qui attire l’attention, c’est la volonté nettement marquée du pouvoir de communiquer en temps presque réel les péripéties de sa sale guerre. D’où la mise au point du ministre de la Défense, le général Yamoussa Camara, hier [8 janvier] sur les ondes. L’officier a dit deux choses importantes : un, il n’y a pas eu d’accrochages avec les assaillants mais des tirs de sommation de l’armée malienne. Deux, démentant l’information d’une télé étrangère, il affirme qu’aucun soldat malien n’a été fait prisonnier. Communiquer adroitement et de manière proactive pour éviter les tragiques flottements de janvier-mars 2012 est un pas dans la bonne direction. Toutefois, communiquer ne change pas le fond du problème. Preuve en est que le ministre parle de "notre dispositif défensif" et que la radio sur laquelle il est intervenu continue de parler de face-à-face entre l’armée malienne et l’ennemi, ou encore de ligne de démarcation. Il va donc falloir expliquer au peuple pourquoi nos soldats font seulement face à l’ennemi à un jet de pierre. Il va falloir également leur expliquer pourquoi on parle de ligne de démarcation dans un pays dont le slogan le plus utilisé est qu’il est "un et indivisible", puisque ni ce slogan ni les mises en garde du Quai d’Orsay ne semblent avoir d’effet sur le rouleau compresseur djihadiste. L’aventure Aqmi arrive en tout cas à un tournant : elle se brise contre les digues du Mali remobilisé ou elle nous emporte avec tous les remparts et les serments de notre hymne national. Quels temps !
  18. *** nord Mali:les islamistes se rapprochent de la ligne de front www.rfi.fr/afrique/20130107-mali-islamistes-armes-rapprochent-ligne-front Mali: les islamistes armés se rapprochent de la ligne de front Des combattants du groupe islamiste Ansar Dine dans le nord du Mali, entre Gao et Kidal. REUTERS/Adama DiarraPar RFI Les jihadistes continuent d'affluer vers Bambara Maoudé, un peu au sud de Tombouctou, en direction de Douentza. Ces dernières heures, ils ont même progressé au-delà de cette localité, qu'ils utilisent maintenant comme base arrière. Actuellement situés à Boré, ils se retrouvent désormais quasiment face à l'armée malienne régulière. À bord d'une cinquantaine de véhicules, les islamistes sont désormais à une quarantaine de kilomètres de la ligne de front. Ils se trouvent dans une localité du nom de Boré. Des témoins les ont vu armés, en train de constituer des petit groupes à l'est et à l'ouest de cette localité qui débouche sur Konan, ville où les troupes régulières sont armées jusqu'aux dents. On ne connaît toujours pas les intentions des islamistes, mais il devient de plus en plus clair qu'ils visent le sud du pays aux mains des loyalistes. Depuis quelques jours, ils ont mis sur pied une importante base militaire à Bambara Maoudé, localité située entre Tombouctou et Douenzta. Et au cours des 24 dernières heures, ils ont véritablement progressé. Ils sont dans un premier temps arrivés dans le village de Ngouma, situé à 90 km de Douenzat. Ils ont contourné le lac Gnagagne, pris ensuite la direction de Nimignama, autre petite localité, avant de remonter sur la route nationale bitumée, pour se retrouver actuellement à Boré. C'est-à-dire quasiment face à face avec l'armée malienne. La situation est tendue.
  19. Urgent:dossier complet sur Abou Zeid www.cridem.org/C_Info.php?article=637967 29-12-2012 21:57 Qui sont Abou Zeid et son organisation Aqmi ? Prises d'otages, trafics en tous genres. Le Sahel est devenu en quelques années un des endroits les plus dangereux du monde. Abou Zeid, l'un des dirigeants d'Aqmi, est le symbole de ce nouveau phénomène entre islam radical et banditisme qui règne en maître dans la région. Trafiquant d'armes, de drogues et d'hommes. Le dirigeant d'Aqmi (Al-Qaïda au Magreb islamique) Abou Zeid est tout cela à la fois et pourtant il se considère comme un ardent défenseur de l'islam. L'homme, qui accuse la France d'être responsable de l'échec des négociations dans la libération des otages qui se trouvent quelque part au Sahel, a éliminé ses rivaux sans ménagement. En seulement 10 ans son ascension a été fulgurante.Il est aujourd'hui l'un des chefs les plus influents d'Al-Qaïda au Maghreb. Décrit par ceux qui le connaissent comme brutal et sans scrupule, il est partisan de méthodes radicales, on l'accuse par exemple du meurtre de plusieurs otages occidentaux. Dès 2003, il participe au rapt de touristes allemands dans le Sahara. Il serait également l'un des meurtriers d'un otage britannique en 2009 et pour terminer la liste de ses exactions,en 2010, au Niger, il aurait enlevé puis tué Michel Germaneau, un ingénieur français à la retraite. Trafiquant d'armes, de drogues et d'hommes Cet algérien d'une quarantaine d'années est le pur produit de l'islamisation algérienne des années 90 désormais exportée au Sahel. Comment cet ancien membre du Front islamique du salut (FIS) est-il parvenu à dominer cette zone géographique ? Et pourquoi le Sahel est-il devenu le terrain de jeu sanguinaire de ce type d'islamistes ? La réponse se trouve dans l'histoire récente de cette zone, il y a une vingtaine d'années. Le Sahel, il y a 20 ans, était une région que l'on évoquait rarement, seulement à l'occasion d'une sécheresse suivie d'une famine qui attirait l'attention du monde quelques semaines. Puis vint la crise algérienne et la guerre que le gouvernement livra avec un certain succès au Groupe islamique armé. Ces hommes fanatisés et armés se réfugièrent alors dans le nord du Mali. Ils commencèrent alors à s'implanter et à mener plusieurs trafics très lucratifs allant des armes à l'alcool en passant par la drogue, de la cocaïne venant de Colombie et qu'ils acheminent jusqu'en Europe. L'islamisation algérienne des années 90 désormais exportée au Sahel Parallèlement, l'islamisme va progressivement se développer dans la région. Jusqu'ici, les Maliens pratiquaient un islam soufiste. A l'opposé idéologiquement et religieusement, le wahhabisme prôné par l'Arabie saoudite et le Qatar, gagne du terrain. Ces pétromonarchies financent des écoles coraniques et des mosquées du Sahel. Aux jeunes du pays, ils offrent l'image d'un islam puissant, riche qui pour une partie d'entre eux semble plus attrayant que l'islam pratiqué par leurs ancêtres. "Le wahhabisme des Saoudiens a séduit ces jeunes touaregs très pauvres. Les Occidentaux peuvent dénoncer aujourd'hui les ravages de l'islamisation. Mais ils ont à l'égard de ces pétromonarchies toujours pratiqué un double langage", juge Philippe Hugon, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Les conséquences de la mort de Kadhafi De son côté, l'ancien président malien n'a pas pris au sérieux l'installation de ces combattants algériens et la montée en puissance de l'islamisme à la fois par faiblesse et par connivence. Car les trafics divers et variés bénéficient également au gouvernement malien. Et quand en 2011, le régime du colonel Kadhafi est défait, les mercenaires canalisés par l'imposant voisin libyen reviennent dans le nord du Niger et du Mali. "Kadhafi a beaucoup négocié avec les touaregs du sud de la Libye et du Niger. A sa mort, les mercenaires qui étaient réfugiés chez le dictateur n'étaient plus en sécurité là-bas", explique Philippe Hugon. Des problèmes conjoncturels qui se cumulent aux problèmes structurels démographiques et hydrauliques de cette région et qui font finalement du Sahel le nouveau Far West des islamistes et sans doute pour longtemps.
  20. Urgent:feu vert onusien pour le déploiement d'une force internationale au nord-mali www.cridem.org/C_Info.php?article=63767620-12-2012 21:29 Mali: l'ONU donne son feu vert au déploiement d'une force internationale New York (Nations unies) - Le Conseil de sécurité a adopté jeudi à l'unanimité une résolution autorisant pour une période initiale d'un an, le déploiement d'une force internationale au Mali. La résolution ne fixe pas de calendrier précis pour le déclenchement d'une offensive au Nord-Mali afin d'en chasser les groupes islamistes extrémistes qui contrôle cette région depuis six mois. Le texte a été mis au point par la France et était soutenu par les Etats-Unis, le Royaume uni, le Maroc et le Togo. Cette résolution 2085 comporte un volet politique appelant Bamako à lancer un dialogue politique pour rétablir pleinement l'ordre constitutionnel, notamment en organisant des élections présidentielles et législatives avant avril 2013. Elle invite aussi les autorités maliennes de transition à engager des négociations crédibles avec les groupes présents dans le nord du pays, essentiellement les Touareg, qui se dissocieront des organisations terroristes contrôlant cette région dont Al-Qaida au Maghreb islamique et Mujao. Sur le plan militaire, il s'agira d'abord, parallèlement aux efforts de réconciliation politique, de reconstruire l'armée malienne et d'entraîner les troupes panafricaines qui feront partie de la force -- appelée Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) -- afin de les rendre prêtes à reconquérir le Nord. Mais il faudra que le Conseil de sécurité s'estime satisfait de l'état de préparation de cette force, à partir de certains critères précis (entraînement, efficacité de la structure de commandement, équipement, adaptation au terrain) avant qu'elle puisse se déployer au Nord. Des responsables de l'ONU et des diplomates estiment que la reconquête de cette partie du pays ne pourra en tout état de cause pas commencer avant l'automne 2013, pour des raisons climatiques et de préparation.
  21. *** leader touaregs:les populations touaregs n'en peuvent plus de l'oppression salafiste www.cridem.org/C_Info.php?article=637612 19-12-2012 16:52 Nord Mali : les touaregs imperméables à l’idéologie salafiste Alors que le Conseil de sécurité s’est encore réuni lundi pour discuter de la crise au Nord Mali, les populations et l’armée malienne s’impatientent. Explication avec Mohamed Ag Malha, leader touareg. Pour en finir avec les violences au Nord Mali et chasser les djihadistes, la communauté internationale multiplie les discussions sur les modalités d’une intervention armée. Et tente le grand écart : préparer la guerre tout en prônant le dialogue avec les ethnies du Nord, composées de touaregs, maures, sonraïs, peulhs… Si une solution concrète n’est toujours pas trouvée, sur le terrain, les principaux concernés veulent être associés dès maintenant aux négociations. Ainsi, Mohamed Ag Malha, figure emblématique et leader touareg est pressenti pour représenter les intérêts des parties civiles dans le dialogue politique à venir. En 1995, il était déjà été l’artisan des rencontres intercommunautaires qui ont permis le retour de la paix. Actuellement exilé au camp de réfugié de M’Béra, en Mauritanie, il dénonce la lenteur de la communauté internationale. Sur le terrain les affrontements redoublent d’intensité. Quelle place pour le dialogue dans la résolution de la crise ? Mohamed Ag Malha : Je me demande surtout ce qu’attend la communauté internationale pour combattre les extrémistes. Les négociations pour un plan d’action s’allongent. Ce ne sera qu’une fois le Nord Mali débarrassé de ses déstabilisateurs que les Maliens pourront trouver un terrain d’entente pérenne. Si le Mujao (mouvement islamiste émanant d’Al Qaïda au Maghreb Islamique, AQMI) multiplie en ce moment les violences, c’est justement pour empêcher ce dialogue : ses membres savent qu’ils ne seront pas conviés à la table des négociations. Mais chaque jour qui passe permet à ces groupes extrémistes de se renforcer et il sera difficile de les déloger. Comme l’immense majorité des habitants du Nord Mali, vous êtes impatient à l’idée d’une intervention armée internationale, peut-être repoussée à septembre 2013. En avez-vous mesuré toutes les conséquences ? Mohamed Ag Malha : Les tergiversations de la communauté internationale démontrent une légèreté dans la mesure du problème. Une seule chose est certaine : sans intervention, tout le Mali sera un jour endoctriné de force. Lors de cette future intervention armée, il y aura forcément des dégâts collatéraux, tout le monde en est conscient sur place. Mais les populations minimisent les risques de bavures notamment en cas de frappes aériennes, car elles ne supportent plus de voir les extrémistes agir en toute impunité. Pourtant, ce n’est pas la première fois que le Nord Mali est secoué par un conflit. Mohamed Ag Malha : Parce que le problème n’a jamais été sérieusement réglé. Les personnes impliquées dans les précédentes négociations n’avaient aucune légitimité, ou faisaient preuve de partialité et empêchaient toute résolution en profondeur des tensions locales. Or, la légitimité pour représenter les populations se trouve d’abord entre les mains de ses vrais chefs traditionnels, des leaders religieux, des notables. Comment la paix pourrait être garantie sur le long terme ? Mohamed Ag Malha : D’abord, le médiateur de premier plan doit être un pays membre du Conseil de sécurité, en l’occurrence la France. Il faut aussi impliquer la Mauritanie, qui peut jouer un grand rôle dans le processus de médiation, tout comme l’Algérie, en raison de sa connaissance du dossier. Ensuite, il faudra instaurer une vraie démocratie au Mali, et éliminer de tous les cercles de décision - y compris régionaux - l’ensemble des acteurs ayant contribué à déstabiliser le pays, surtout ceux qui attisent la haine sociale. Enfin, il s’agira de démilitariser fermement le Nord-Mali. Le maintien de la paix devra y être assuré par une branche décentralisée des services de sécurités, dont les membres seront issus des trois régions du nord. Certains peuvent penser que la reconstruction du Nord Mali est une tâche vaine, avec les dégâts causés par la guerre et l’ « installation » de l’idéologie salafiste. Mais si des moyens financiers et humains plus importants que ceux utilisés par les islamistes sont injectés, c’est possible. L’endoctrinement des extrémistes ne s’est pas profondément ancré parmi la population.
  22. Mauritanie: la radio qui relayait Belmoctar sanctionnée www.cridem.org/C_Info.php?article=637563 18-12-2012 08:31 Mauritanie: Une radio sanctionnée après diffusion d'un message de Belmokhtar Nouakchott : L'autorité mauritanienne de régulation des médias a sanctionné dimanche par un "avertissement" une radio privée qui avait diffusé un message de Mokhtar Belmokhtar, un ancien chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), appelant les Mauritaniens à rejoindre sa nouvelle organisation. Le conseil de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la presse (Hapa) avait sommé le 9 décembre Radio Sahara, du groupe de presse Sahara Médias, de s'expliquer sur les raisons de la diffusion de ce message, rappelant notamment que l'Algérien Mokhtar Belmokhtar avait été condamné par les tribunaux mauritaniens à la peine capitale pour terrorisme. "Le conseil a décidé de prononcer un avertissement contre votre institution, Radio Sahara, pour vous donner une nouvelle chance, eu égard aux engagements pris par vous en faveur du respect de la legislation et du cahier de charges que vous avez signé", explique la Haute autorité. Dans son message sous forme d'enregistrement vidéo, le jihadiste "incitait les Mauritaniens à intégrer le terrorisme à l'extérieur et à l'intérieur de notre pays", souligne l'autorité de régulation des médias mauritaniens. Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué d'Aqmi, a quitté courant octobre cette organisation jihadiste qui contrôle depuis huit mois le nord du Mali avec deux autres groupes islamistes armés, et fondé sa propre unité combattante, les "Signataires par le sang".
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