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Tout ce qui a été posté par legionnaire

  1. www.cridem.org/C_Info.php?article=643276 22-05-2013 00:43 - Algérie : 14 Maliens de l’Azawad condamnés à 20 ans de prison pour trafic d’armes Quatorze Maliens, membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ont été condamnés dimanche en Algérie à 20 ans de prison pour trafic d’armes et entrée illégale dans le pays, a rapporté lundi le quotidien El Khabar. Ces Maliens, qui ont comparu devant le tribunal criminel de Ouargla (800 km au sud-est d’Alger), étaient accusés d’être entrés illégalement en Algérie avec une cargaison d’armes en provenance de Libye, a précisé le quotidien arabophone. Les accusés avaient été arrêtés au sud de la ville de Djanet (2.000 km au sud-est d’Alger) en janvier 2012, au début de la guerre au Mali, au moment où ils venaient de franchir la frontière algéro-nigérienne à bord d’un convoi de quatre véhicules tout-terrain chargés d’armes en provenance de Libye, selon la même source. Le ministère algérien de la Défense avait annoncé le 5 janvier 20012 avoir intercepté à la frontière algéro-nigérienne « un convoi composé de quatre véhicules tout-terrain transportant des individus de nationalités africaines qui tentaient d’acheminer une importante cargaison d’armes et de munitions en Algérie ». Selon un communiqué officiel,71 kalachnikov, 38 fusils mitrailleurs, deux lance-roquettes notamment et une importante quantité de munitions, avaient été saisis au cours de cette opération. Le MNLA a été à l’origine d’une offensive lancée en janvier 2012 avec des islamistes armés dans le nord du Mali, qui avait abouti à l’occupation totale de cette région par les jihadistes qui avaient ensuite évincé les rebelles touareg. En début de cette année, la rébellion touareg est réapparue à Kidal à la faveur de l’intervention de l’armée française au Mali lancée le 11 janvier, destinée à empêcher une avancée des islamistes vers le Sud et reconquérir le Nord avec l’armée malienne et d’autres armées africaines. www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2013/05/20/article,147977.html
  2. *** le porte-parole d'ansar dine s'est rendu à une patrouille militaire mauritanienne: www.cridem.org/C_Info.php?article=643189 19-05-2013 16:14 - Mali : Recherché, Senad Ould Bouamama se rend aux autorités mauritaniennes Le porte-parole mauritanien du groupe terroriste Ansareddine a décidé de se rendre aux autorités mauritaniennes qui l’auraient cueilli 25 kms à l’intérieur du territoire malien, apprend-on dimanche de sources concordantes. Le fugitif qui avait déjà exprimé vouloir se rendre, une première fois, aux autorités algériennes à condition d’être remis aux autorités mauritaniennes, se serait finalement rendu aux autorités de son pays après des tractations engagés avec son ensemble tribal. Le fugitif dont le sort était jusqu’ici inconnu après ses premières déclarations, aurait été retrouvé non loin de Bassiknou, à la frontière avec le Mali. Il était en cavale après la déroute de son organisation suite à l’opération Serval lancée par la France en soutien au Mali. www.cridem.org/C_Info.php?article=643189
  3. *** arrestation de deux jihadistes dans l'est de la mauritanie tawary.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1611:mauritanie-arrestation-dun-tunisien-et-dun-algerien-a-bassiknou-pour-leur-appartenance-aux-bandes-terroristes&catid=1:actualites&Itemid=2 Mauritanie: Arrestation d'un tunisien et d'un algérien à Bassiknou pour leur appartenance aux bandes terroristes Mardi, 14 Mai 2013 13:52 | Mise à jour le Mardi, 14 Mai 2013 14:10 Tawary-(Nouakchott)- Une unité de l'armée mauritanienne en position à Bassiknou dans l'Est du pays sur la frontière avec le Mali ont arrêté , mardi matin, deux hommes suspectés d'appartenir aux bandes islamistes armées, dont un tunisien et un algérien qui tentaient de s'infiltrer sur le territoire national en provenance du nord Mali, nous renseigne des sources informées. Le tunisien répond au nom de Kemal et l'algérien porte le nom de Hakim et d'ailleurs il détient un passeport algérien, ajoutent les mêmes sources. Les services sécuritaires ont transféré les deux accusés vers Nouakchott pour des raisons d'enquête. www.tawary.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1611:mauritanie-arrestation-dun-tunisien-et-dun-algerien-a-bassiknou-pour-leur-appartenance-aux-bandes-terroristes&catid=1:actualites&Itemid=2
  4. urgent:l'armée mauritanienn entre en scène www.cridem.org/C_Info.php?article=643036 15-05-2013 11:49 - Des unités de l'armée mauritanienne franchissent la frontière en direction du Mali (Sources) Des unités de l'armée mauritanienne franchissent la frontière en direction du Mali (Sources) Des unités de l'armée mauritanienne franchissent la frontière en direction des zones maliennes qui pourraient être occupées par les forces onusiennes dans le cadre du maintien de la paix. Il s'agit de 400 soldats et officiers mauritaniens qui sont en route pour le nord Mali, zone réputée être le théâtre des accrochages entre les jihadistes et des troupes françaises et selon Al Akhabar.info qui rapporte l'information le nombre pourrait dans les semaines qui viennent atteindre 1800 hommes. Et les sources de préciser qu'aucune déclaration n'a été faite de la part des autorités de Nouakchott sur cette mesure. Rappelons que le président Mohamed Ould Abdel Aziz participe à la réunion du groupe des pays donateurs qui se tient aujourd'hui même à Bruxelles pour un soutien financier au Mali. Dix présidents et chefs d'Etat dont le Président Hollande participent d'ailleurs à la Rencontre pour un Mali nouveau. www.cridem.org/C_Info.php?article=643036
  5. urgent:nord-mali:la subversion jihadiste se met en place................ www.maliactu.net/mujao-aqmi-ancardine-debut-de-negociations-entre-freres-musulmans-de-la-region/ MUJAO, AQMI, Ancardine : début de négociations « entre frères musulmans de la région » Les jihadistes sont loin d’être vaincus et se réorganisent. Au nom du Mujao, de Aqmi et d’un autre groupe islamique du nom de Ansar Dine, il demande le départ des troupes étrangères du territoire malien, le début de négociations « entre frères musulmans de la région » les jihadistes sont loin d’être vaincus et se réorganisent. Au nom du Mujao, de Aqmi et d’un autre groupe islamique du nom de Ansar Dine, il demande le départ des troupes étrangères du territoire malien, le début de négociations « entre frères musulmans de la région » Des jihadistes présumés ont perpétré deux attentats suicide le 10 mai à Ménaka et Gossi, deux localités du nord du Mali. À Gossi, trois kamikazes sont morts sur le coup, un quatrième est décédé des suites de ses blessures, et deux militaires maliens ont été blessés. Dans la ville de Ménaka, l’autre attaque a visé un camp de l’armée nigérienne. Seul le kamikaze a perdu la vie. Les attentats ont été revendiqués par un cadre du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest. Depuis un mois environ, la situation sécuritaire s’est dégradée dans la région. Depuis quelques mois, on n’entendait plus parler de lui. Et là, il donne de la voix. L’homme en question est Alioune Touré, ex-patron de la police islamique de Gao. Dans la nuit de ce vendredi à samedi 11 mai, il a revendiqué au nom du Mujao l’attentat-suicide de Ménaka au nord et celui de Gossi, localité située au sud de Gao. « Les moudjahidines ont frappé et ils vont frapper encore l’ennemi », martèle au téléphone celui qui fut la terreur pour les habitants de Gao. Pour Alioune Touré, les jihadistes sont loin d’être vaincus et se réorganisent. Au nom du Mujao, de Aqmi et d’un autre groupe islamique du nom de Ansar Dine, il demande le départ des troupes étrangères du territoire malien, le début de négociations « entre frères musulmans de la région ». L’homme, qui appelait, parlait d’un téléphone portable qui affichait un numéro d’appel malien. Il insiste pour dire que « seule une solution pacifique peut régler les problèmes du nord du Mali ». Depuis quelques temps, les jihadistes changent de tactique. Ils se rendent compte qu’à cause de la sécurité renforcée dans les principales villes du nord du Mali, ils peuvent y commettre difficilement des attentats, alors ils envoient de plus en plus de kamikazes dans les villes secondaires. Situation dégradée C’est au moment de la relève du contingent français, il y a environ un mois que la situation s’est dégradée. D’après le nouveau préfet, arrivé lui-même à peu près à cette époque, des groupes armés seraient descendus du nord jusqu’à une cinquantaine de kilomètres de Ménaka. Ils pilleraient notamment les convois en provenance d’Algérie, qui approvisionnent en grande partie la ville. La situation s’est également dégradée sur l’axe Ménaka-Ansongo-Gao, où plusieurs véhicules ont sauté sur des mines artisanales, la plupart du temps sans faire de victimes, sauf une fois, où deux militaires maliens ont été tués. Depuis quelques jours, l’armée malienne a donc renforcé ses effectifs à Ménaka. De source militaire nigérienne, on parle d’élargissement du périmètre des patrouilles. Après la tentative d’attentat kamikaze, la surveillance aérienne devrait également être renforcée. Récemment, le préfet a interdit la circulation des deux roues entrant, ou sortant de la ville, car les voleurs se déplacent souvent à moto. Il y a deux jours, des commerçants ont ainsi été dépouillés par des hommes armés circulant à deux roues. Le préfet envisage également de réserver les pick-up aux militaires. Dans ces conditions la reprise de l’activité économique est encore très fragile. L’administration, elle, s’installe doucement. Le budget communal est en cours d’examen. www.maliactu.net/mujao-aqmi-ancardine-debut-de-negociations-entre-freres-musulmans-de-la-region/
  6. *** arrestation d'un chef militaire du mujao à 200 km de tombouctou: www.maliactu.net/mali-arrestation-du-chef-des-operations-du-mujao-de-gourma-rharous/ Mali: arrestation du chef des opérations du MUJAO de Gourma-Rharous Mohamed Ag Sidi Mohamed a pris une part active dans les évènements de Konan, le 11 janvier dernier, qui a fait plus d’une centaine de victimes dans le camp des djihadistes et une quarantaine parmi les forces maliennes et la force francaise. Les forces maliennes ont procédé mardi soir à l’arrestation de Mohamed Ag Sidi Mohamed, le chef des opérations du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) dans le secteur de Gourma-Rharous, Gossi et Douentza, selon des sources concordantes. L’interessé a été arrêté alors qu’il tentait de traverser le fleuve par Bac à l’embarcadère de Gourma-Rharous, une localité située à 200 km de Tombouctou et à 95 km de Gossi sur la route entre Sevaré et Gao. Il a été remis à la disposition de la gendarmerie pour les procedures judiciaires. Mohamed Ag Sidi Mohamed a pris une part active dans les évènements de Konan, le 11 janvier dernier, qui a fait plus d’une centaine de victimes dans le camp des djihadistes et une quarantaine parmi les forces maliennes et la force francaise. Il était chargé avant l’intervention des forces maliennes et francaises de l’organisation des disposifs de defense des localités de Konan, Douentza, Gossi, Rharous. Ce sont ses hommes qui s’occupaient du contrôle routier sur l’axe Sévaré-Gao. « Nous assistons à une persistance d’activités de banditisme dans les secteurs du Haoussa de Mopti et dans la région de Tombouctou. Mohamed Ag Sidi Mohamed a organisé les agressions des motocyclettes afin de leur enlever leurs engins qui serviront de moyens de déplacement pour eux », a indiqué un officier de la gendarmerie malienne à Rharous. www.maliactu.net/mali-arrestation-du-chef-des-operations-du-mujao-de-gourma-rharous/
  7. s'agit précisément des leaders salafistes égyptiens Cherif Khatab et Mahmoud Soueidi,importants détails ici: www.cridem.org/C_Info.php?article=642753
  8. l'enfoiré est certainement proche de la frontière mauritanienne,sûr et certain
  9. www.cridem.org/C_Info.php?article=642851 10-05-2013 02:08 - Il aurait «disparu» après avoir quitté les frontières algériennes vers la Mauritanie : Le mystère Senda Bouamama Celui qui se présentait comme le porte-parole d'Ançar Eddine, Senda Bouamama, continue de se faire entourer de mystère. Après avoir annoncé son intention de se rendre aux autorités algériennes et émis le souhait d'être jugé par son pays, la Mauritanie, le voilà porté «disparu» dans le désert malien. Le «porte-parole» d'Ançar Eddine qui, selon lui, avait récemment séjourné non loin des frontières algériennes, près de Bordj Badji Mokhtar, dans l'espoir que les autorités algériennes acceptent de l'accueillir, aurait, faute éventuellement de réponse favorable de la part de l'Algérie, décidé de se déplacer vers la Mauritanie et c'est en cours de route qu'il aurait «disparu». La disparition du «porte-parole» d'Ançar Eddine a été rapportée hier par l'agence Nouakchott d'information (ANI). Senda Ould Boumama aurait disparu sur son chemin vers la Mauritanie après avoir quitté la frontière algérienne, a rapporté cette agence de presse. «Selon ces mêmes sources, Ould Boumama aurait quitté la zone frontalière algérienne située près de la localité de Bordj Badji Mokhtar en direction de la frontière mauritanienne sans plus donner signe de vie», ajoute cette source. Senda Bouamama avait auparavant annoncé, dans un contact avec ANI, qu'il avait fait défection à Ançar Eddine, suppliant le gouvernement mauritanien de «tout faire» pour qu'il soit jugé dans son pays (la Mauritanie), est-il rappelé. Il avait annoncé à l'agence Nouakchott d'information qu'il avait «fait l'objet d'une tentative d'assassinat de la part d'inconnus». Senda Ould Boumama s'est fait connaître depuis l'investiture de la ville de Tombouctou par les mouvements islamistes comme porte-parole du mouvement Ançar Eddine, avant de disparaître avec les autres émirs djihadistes au début de l'offensive française dans le nord du Mali. A noter que selon des sources proches d'Ançar Eddine, Senda Bouamama ne serait pas le porte-parole de ce mouvement armé qui contrôlait Kidal, ville du nord du Mali, avant l'offensive militaire déclenchée par l'armée française contre les mouvements islamistes armés sévissant dans cette partie du territoire malien. Il serait, à en croire certaines sources, plutôt proche d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) que d'Ançar Eddine. Senda Bouamama n'aurait pas livré tous ses secrets, diront des observateurs de la scène sécuritaire au Sahel. www.cridem.org/C_Info.php?article=642851
  10. se cacherait dans zone tribale,confirmé,entre frontière mauritanienne et algérienne
  11. www.cridem.org/C_Info.php?article=642811 09-05-2013 00:11 - Disparition du porte-parole d'Ansar Dine sur son chemin vers la Mauritanie (Source de l'Azawad) Le dirigeant Ansar Dine Senda Ould Boumama aurait disparu sur son chemin vers la Mauritanie après avoir quitté la frontière algérienne, a appris ANI de sources informées présentes dans l'Azawad. Selon ces mêmes sources, Ould Boumama aurait quitté la zone frontalière algérienne située prés de la localité de Borj Baji Elmoctar en direction de la frontière mauritanienne sans plus redonner de signe de vie. Senda avait auparavant annoncé, dans un contact avec ANI, qu'il fait défection d'Ansar Dine, suppliant le gouvernement mauritanien de "tout faire pour qu'il soit jugé dans son pays ( la Mauritanie). Le 17 avril dernier, l'ancien porte-parole d'Ansar Dine avait déclaré son intention de se rendre aux autorités algériennes. www.cridem.org/C_Info.php?article=642811
  12. *** guerre contre terrorisme au sahel,les farc colombiennes financent aqmi: www.cridem.org/C_Info.php?article=642774 08-05-2013 00:27 - Le Maghreb combat le narco-terrorisme Tandis qu'al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ne cesse de raffermir ses liens avec les trafiquants de drogue d'Amérique du Sud et les terroristes colombiens, les états du Maghreb passent à l'action pour lutter contre ces menaces. Le mardi 30 avril dernier dans la ville portuaire de Nouadhibou, les autorités mauritaniennes ont procédé à l'incinération de plus d'une tonne de narcotiques. Ce butin - record - avait été saisi trois jours auparavant à Zouerate, une municipalité située au nord-ouest du pays. Le commandant de la seconde région militaire de Mauritanie a indiqué que ces opérations sécuritaires récentes avaient permis "des saisies importantes de drogue", et que des "dizaines de voitures" avaient été également trouvées. "Les trafiquants et les terroristes qui ont perpétré des attaques dans la zone comme à Tourine et Lemgheity" ont aussi été appréhendés, a indiqué le colonel Mohamedou Ould Ould Bilal. La semaine dernière encore, le bureau d'Interpol à Nouakchott a annoncé l'arrestation à Madrid de "Farid ", un baron de la drogue qui opérait dans la zone frontalière avec le Maroc. Il s’agit d’un Français d’origine algérienne. Interpol a publié au mois de mars dernier un rapport identifiant la Mauritanie comme "l’un des pays prisés par les bandes de narcotrafiquants en raison de l’étendue de son territoire, qui rend difficile le contrôle de ses frontières." Les statistiques de la Gendarmerie nationale font état d’une recrudescence des entrées de produits et de substances psychotropes en Mauritanie. "Nos services ont procédé à la saisie de 84 kg de chanvre et de 6,246 tonnes de cannabis", a expliqué le colonel Ahmed Ould Eleyouta à Magharebia. "L’an dernier, 60 personnes ont été arrêtées, dans les différents postes de gendarmerie disséminés à travers le pays. 44 kilos de cocaïne, 455 grammes de chanvre indien et 16 grammes de cannabis ont été confisqués". Selon l’Observatoire Géopolitique des Drogues (OGD) basé en France : "La position à cheval sur le Maghreb et l’Afrique noire de ce pays font que ce territoire commence à être utilisé comme voie de transit alternative des drogues". "La Mauritanie est également une étape entre l’Amérique du Sud et l’Espagne, via les Canaries, qui a commencé à être utilisée par les trafiquants de cocaïne. L’existence d’une diaspora très active de commerçants mauritaniens à travers le monde est également l'un des éléments qui favorise le trafic des substances illicites", indique l'OGD. "D’autre part, les mesures de répression mises en place dans les pays voisins pourraient inciter les trafiquants à chercher de nouvelles routes, et cela d’autant plus que le processus de paix au Sahara occidental va ouvrir plus largement encore celle du nord. En ce qui concerne la cocaïne, il semble que des trafiquants aient commencé à utiliser la Mauritanie comme voie de transit alternative. La drogue vient par bateau du Brésil, transite par le port de Nouadhibou avant de repartir pour l’Espagne ou la France", ajoute le rapport de l'OGD. De nouveaux rapports parus dans la presse britannique, la semaine dernière, soulignent les liens croissants entre AQMI et les opérations de trafic de drogues en provenance d'Amérique du Sud. Le 28 avril, le Sunday Mirror a confirmé les liens entre AQMI et les trafiquants de drogue sud-américains, affirmant qu'AQMI tentait de convertir l'argent tiré du trafic de stupéfiants pour financer les attentats terroristes en Europe. Le reportage publié dans le journal britannique a affirmé que les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) sont l'un des fournisseurs sud-américains de stupéfiants de contrebande majeurs d'AQMI. Le journal a indiqué qu'al-Qaida avait adopté des plans visant à trafiquer quatre tonnes de cocaïne - d'une valeur de 168 millions de livres - au Royaume-Uni. Le reportage ajoute que le groupe terroriste a troqué la cocaïne contre des armements dérobés en Libye. Le 29 avril, l'al-Arab daily, basé à Londres, a fait savoir que les autorités britanniques avaient conscience des liens existants entre AQMI et les trafiquants sud-américains et qu'elles prenaient les précautions nécessaires pour se prémunir contre tout éventuel complot terroriste. "Dans le passé, la relation entre la branche maghrébine d'al-Qaida et les gangs de trafic de drogue se restreignait à un cercle fermé, principalement représenté par Laaouar," explique l'analyste Abdel Hamid al-Ansari à Magharebia. Le groupe s'est trouvé embarrassé, précise-t-il, lorsqu'il a fallu "évoquer cette relation avec les gangs de trafic de drogue, dans la mesure où cela venait contredire son projet djihadiste". "Mais, et même si il ne traite pas de façon directe avec les trafiquants, il les utilise comme clients, les considère comme des partenaires dans le désert, et comme une source de financement", ajoute al-Ansari. "Aujourd'hui, al-Qaida pourrait recourir à la drogue de façon professionnelle". www.magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/05/06/feature-03
  13. www.maliactu.net/nouvelles-revelations-dans-le-demantelement-dune-cellule-du-mujao-a-bamako-les-sept-personnes-arretees-sont-originaires-de-gossi-et-disciples-de-limam-ahmed-yaya-diallo/ Nouvelles révélations dans le démantèlement d’une cellule du MUJAO à Bamako : Les sept personnes arrêtées sont originaires de Gossi et disciples de l’imam Ahmed Yaya Diallo Les sept terroristes arrêtés au mois de mars à Sogoniko, Banankabougou, Niamakoro et Zoukoumi (Kabala) par les services de renseignement sont originaires de Tinatahatiène (Gossi). Ce sont tous des disciples du marabout Ahmed Yaya Diallo, un des imams du mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest. Avant de fuir Gao, ancien bastion du MUJAO, après sa libération par les soldats maliens et français, il a instruit à ses disciples de perpétrer des attentats dans les boites de nuit, les bars, hôtels de la place et dans certaines mairies au cœur même de la capitale. Ceux qui étaient chargés de mener cette mission suicidaire et qui ont été démasqués par les services de renseignement ont pour noms : Abdrahamane Diallo, Hama Diallo, Mohamed Diallo, Ibrahim Diallo, Mohamed Diallo, Abdoulaye Diallo et Bagna Diallo. Lors des interrogatoires, ils ont reconnu avoir préparé un attentat contre les lieux cités plus haut et ont lâché des noms de personnes à Bamako considérées comme leurs complices. Les jeunes terroristes dont l’âge varie entre 16 et 40 ans ont subi une formation militaire à travers le maniement d’armes et d’explosifs dans l’enceinte de la douane de Gao, qui servait pendant l’occupation de centre de formation pour les recrues du MUJAO. Selon notre source, le capitaine Modibo Nama Traoré, officier des affaires publiques de défense et de sécurité, l’imam Ahmed Yaya Diallo adepte de l’islamisme radical a fait allégeance au mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest. Pour manifester son attachement à ce mouvement terroriste et bénéficier d’une certaine notoriété en son sein, il envoya un de ses enfants à Bamako pour étudier dans une medersa à Sogoniko et recruter de jeunes talibés au compte du mouvement puis repérer les lieux ciblés pour des attentats. Entre temps, il est rejoint par six autres combattants, tous des disciples de son père. Ils ont quitté Gao pour les aider à préparer ces attentats. Ils sont rentrés à Bamako sans arme et comptaient se procurer au grand marché de la matière nécessaire à la fabrication d’explosifs. Ils pensaient ainsi tromper la vigilance des forces de sécurité pour opérer discrètement. Mal les en a pris. Puisque déjà à partir du 7 mars, la Sécurité d’Etat avait dans son collimateur un de ces jeunes terroristes en la personne de Mohamed Diallo. Pendant ce temps, le fils de l’imam Ahmed Yaya Diallo, le cerveau de l’opération qui ne se doutait de rien, avait entrepris le recrutement de nombreux bras valides. Il était devenu assez fréquent sur les lieux de concentration de jeunes talibés, les carrefours, les restaurants, où il distribuait des cadeaux. Il se rendait souvent dans certaines mosquées de la capitale où il bénéficiait de la complicité des responsables religieux. Lors d’une patrouille, la brigade anti-criminalité (BAC) a interpellé un des terroristes. Après de son interrogatoire, la sécurité d’Etat en a profité pour remonter jusqu’au niveau de la filière djihadiste et procéder à l’arrestation de plusieurs individus. Les personnes contre lesquelles des preuves solides et irréfutables ont été retenues ont aussitôt été mises à la disposition de la BIJ avant d’être transférées à la maison d’arrêt de Bamako. Il ressort de l’interrogatoire que les personnes interpellées ont craqué en donnant les noms d’autres personnes à Bamako, qui seraient liées au MUJAO. D’autres indices fournis vont permettre aux forces de sécurité de mettre hors d’état de nuire tous les terroristes et leurs complices présents dans la capitale. www.maliactu.net/nouvelles-revelations-dans-le-demantelement-dune-cellule-du-mujao-a-bamako-les-sept-personnes-arretees-sont-originaires-de-gossi-et-disciples-de-limam-ahmed-yaya-diallo/
  14. www.176.31.236.186/C_Info.php?article=642469 29-04-2013 00:24 - Mali: un jihadiste franco-malien tué fin mars à Tombouctou Un franco-malien figure parmi les assaillants tués au cours d’un attentat-suicide mené par des islamistes le 20 mars à Tombouctou (nord-ouest du Mali), a appris l’AFP dimanche de source policière à Bamako, où une cellule islamiste vient d’être démantelée et sept personnes arrêtées. D’après un rapport confidentiel consulté dimanche par l’AFP, l’enquête ouverte au Mali sur l’attentat suicide du 20 mars à Tombouctou vient d’être bouclée et révèle qu’un franco-malien figurait parmi les jihadistes tués dans cette ville. «Les preuves formelles confirment que le dénommé Moussa Thiam, alias Abou Hafs, jihadiste tué le 20 mars à Tombouctou, est un franco-malien de 24 ans», indique le document, précisant que la famille du jeune homme «a largement contribué à son identification» (bien identification). Dans le rapport, on voit notamment une photo de l’homme décédé, à la peau noire, vêtu d’habits de couleur marron. Sa poitrine et un de ses bras sont criblés de balles. Par ailleurs, une cellule du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes présents dans le nord du Mali depuis 2012, a été démantelée à Bamako par les services de sécurité, qui ont arrêté sept personnes. «Depuis le début de cette semaine, nous avons les preuves formelles. Les sept personnes interpellées le mois dernier dans des quartiers populaires de Bamako formaient la première cellule du Mujao à Bamako», a déclaré à l’AFP une source policière malienne. «Pour arriver à ce résultat, nous avons travaillé étroitement avec la Sécurité d’Etat (SE, services du renseignement) du Mali, dont le rôle a été déterminant dans le démantèlement de cette cellule. (...) Les enquêtes se poursuivent», a-t-elle ajouté. Aucun détail n’a pu être obtenu sur les dates des interpellations et les lieux de détention des sept personnes. Les arrestations sont toutefois évoquées dans le même rapport confidentiel consulté dimanche par l’AFP. D’après ce document, ces arrestations ont «conduit au démantèlement de la cellule naissante du Mujao à Bamako». Les individus appréhendés «sont tous de nationalité malienne. (...) Ils sont âgés de 16 à 57 ans. Ils ont été formés militairement et idéologiquement dans le nord du Mali par les islamistes». «Les tentatives d’infiltration vers le sud du Mali vont probablement se multiplier. (...) La cellule du Mujao démantelée devait notamment commettre des attentats à Bamako», indique le document. Le Mujao et d’autres groupes jihadistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont occupé pendant plusieurs mois en 2012 les principales villes du nord du Mali, y commettant exactions et destructions de mausolées au nom de la charia (loi islamique). Depuis janvier, une opération militaire de troupes françaises et africaines a permis de déloger les combattants islamistes des grands centres de ces régions, notamment Tombouctou (nord-ouest) et Gao (nord-est). Mais des jihadistes armés restent actifs dans certaines zones et ils ont quelques fois réussi à s’infiltrer dans des villes «libérées» pour y mener des attentats suicides. Ce fut notamment le cas à Tombouctou en mars dernier: cette cité historique à plus de 900 km Bamako a connu le premier attentat suicide de son histoire le 20 mars, et a enregistré le 31 mars une attaque similaire suivie d’une infiltration d’islamistes armés et d’affrontements meurtriers avec des forces maliennes aidées par des Français. www.176.31.236.186/C_Info.php?article=642469 et www.liberation.fr/societe/2013/04/28/mali-un-jihadiste-franco-malien-tue-fin-mars-a-tombouctou_899611
  15. urgent:une cellule du mujao démantelée à bamako www.cridem.org/C_Info.php?article=642452 28-04-2013 15:03 - Mali: une cellule d'un groupe jihadiste démantelée à Bamako Bamako - Une cellule du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes présents dans le nord du Mali depuis 2012, a été démantelée à Bamako par les services de sécurité, qui ont arrêté sept personnes, a appris l'AFP dimanche de source policière. Depuis le début de cette semaine, nous avons les preuves formelles. Les sept personnes interpellées le mois dernier dans des quartiers populaires de Bamako formaient la première cellule du Mujao à Bamako, a déclaré à l'AFP cette source policière malienne. Pour arriver à ce résultat, nous avons travaillé étroitement avec la Sécurité d'Etat (SE, services du renseignement) du Mali, dont le rôle a été déterminant dans le démantèlement de cette cellule. (...) Les enquêtes se poursuivent, a-t-elle ajouté. Aucun détail n'a pu être obtenu sur les dates des interpellations et les lieux de détention des sept personnes. Les arrestations sont toutefois évoquées dans un rapport confidentiel qu'un journaliste de l'AFP à Bamako a pu consulter dimanche. D'après ce document, ces arrestations ont conduit au démantèlement de la cellule naissante du Mujao à Bamako. Les individus appréhendés sont tous de nationalité malienne. (...) Ils sont âgés de 16 à 57 ans. Ils ont été formés militairement et idéologiquement dans le nord du Mali par les islamistes. Les tentatives d'infiltration vers le sud du Mali vont probablement se multiplier. (...) La cellule du Mujao démantelée devait notamment commettre des attentats à Bamako, indique le document. Le Mujao et d'autres groupes jihadistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont occupé pendant plusieurs mois en 2012 les principales villes du nord du Mali, y commettant exactions et destructions de mausolées au nom de la charia (loi islamique). Depuis janvier, une opération militaire de troupes françaises et africaines a permis de déloger les combattants islamistes des grands centres de ces régions, notamment Tombouctou (nord-ouest) et Gao (nord-est). Mais des jihadistes armés restent actifs dans certaines zones et ils ont quelques fois réussi à s'infiltrer dans des villes libérées pour y mener des attentats suicides. Ce fut notamment le cas à Tombouctou en mars dernier: cette cité historique à plus de 900 km Bamako a connu le premier attentat suicide de son histoire le 20 mars, et a enregistré le 31 mars une attaque similaire suivie d'une infiltration d'islamistes armés et d'affrontements meurtriers avec des forces maliennes aidées par des Français. D'après le même rapport confidentiel consulté dimanche par l'AFP, l'enquête ouverte au Mali sur l'attentat suicide du 20 mars à Tombouctou vient d'être bouclée et révèle qu'un Franco-Malien figurait parmi les jihadistes tués dans cette ville. Les preuves formelles confirment que le dénommé Moussa Thiam alias Abou Hafs, jihadiste tué le 20 mars à Tombouctou, est un Franco-Malien de 24 ans, indique le document, précisant que la famille du jeune homme a largement contribué à son arrestation. Dans le rapport, on voit notamment une photo de l'homme, à la peau noire, vêtu d'habits de couleur marron. Sa poitrine et un de ses bras sont criblés de balles. www.cridem.org/C_Info.php?article=642452
  16. alger ment et triche et a toujours menti et triché,ses diplomates ici ne s'en cachent pas
  17. urgent:alger dément avoir donné refuge à des chefs d'ansar dine...............allez-y voir....................... www.cridem.org/C_Info.php?article=642231 23-04-2013 00:13 - Alger dément avoir donné refuge à des chefs du groupe armé malien Ansar Eddine Le ministère algérien des Affaires étrangères a démenti, le 21 avril, des informations selon lesquelles des chefs du groupe islamiste malien Ansar Eddine auraient trouvé refuge en Algérie ou auraient l'intention de le faire. « Certains titres de la presse nationale ont fait état d'informations selon lesquelles des chefs du mouvement Ansar Eddine auraient ou ont l'intention de trouver refuge en Algérie. Je tiens à démentir de la manière la plus forte ces allégations qui n'ont aucun fondement », a indiqué le porte-parole du ministère, Amar Belani, dans une déclaration à l'agence APS. Vendredi, le quotidien algérien El Watan Weekend avait annoncé que trois chefs d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) avaient trouvé refuge il y a plus de dix jours dans la région de Tamanrasset, dans l'extrême sud de du pays. Il s'agit de « l'émir Wathik, de son vrai nom Abderrahman Gouli, de l'émir Abou Abida, alias Mourabiti Ben Moula (...), et d'Athman Ag Houdi, un cousin de Iyad Ag Ghali, chef d'Ansar Eddine », indiquait le journal. Les trois hommes sont arrivés en Algérie à l'issue de « plusieurs semaines de négociations entre les services de sécurité algériens et la direction d'Ansar Dine », ajoutait El Watan, citant une source sécuritaire. Ansar Dine fait partie des groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont occupé en 2012 le nord du Mali où ils ont commis de nombreuses exactions, avant d'en être en partie chassés par une intervention armée franco-africaine lancée en début d'année. Le journal affirmait également que l'Algérie serait prête à accorder l'asile politique au chef d'Ansar Dine s'il acceptait de se rendre. Mercredi, un porte-parole d'Ansar Eddine, Senda Ould Boumana, avait annoncé à l'agence mauritanienne en ligne Nouakchott informations (ANI) qu'il se trouvait près de la frontière entre le Mali et l'Algérie et allait se rendre à l'armée algérienne. Aucune information n'a depuis été donnée sur son sort. L'Algérie, qui partage près de 1.400 km de frontières avec le Mali, a toujours milité en faveur d'une solution politique pour régler le conflit dans ce pays. www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130421182654/
  18. www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=115&catid=45&Itemid=63&tmpl=component Un défi majeur : la sécurisation des frontières du Sahel Sahara Écrit par Ahmedou ould Abdallah, President du Centre 4S Mardi, 25 Décembre 2012 22:32 Trafics divers, y compris de drogue, d’armes et de personnes, les frontières sont elles des espaces de coopération ou au contraire des zones de non droit? Depuis l’occupation brutale du nord du Mali par les radicaux islamistes et les réseaux de trafiquants et la fermeture par la Libye de ses frontières avec ses voisins méridionaux, la question des frontières est désormais incontournable. Dans le Sahel, l’intégrité territoriale des pays et la sécurisation des frontières représentent à la fois une fonction étatique vitale, mais aussi un défi majeur. Le contrôle frontalier: une responsabilité lourde La gestion étatique des espaces territoriaux a fatalement une influence sécuritaire et économique determinante. De cette gestion dépendra la stabilité des régions concernées et leur transformation en aires de développement ou en espaces de risques et menaces graves pour tous. La plupart des pays, même les plus développés, rencontrent des difficultés face à cette entreprise touchant au cœur le caractère souverain d’un État. Il s’agit de la capacité d’un gouvernement à assurer l’intégrité de son territoire, à travers une présence administrative, économique, sociale et sécuritaire effective sur l’étendue de son espace national. Rares sont en effet les pays à même de protéger l’inviolabilité de leurs frontières (terrestres, maritimes et aériennes). Le défi est encore plus grand quand il s’agit de frontières terrestres, s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres, non clairement délimitées ou matérialisées, comme l’est par exemple la frontière entre la Libye et le Niger. Cette difficulté s’observe même en présence de dispositifs de sécurisation modernes : murs entre états et / ou recours à de moyens technologiques avancés tels que détecteurs de mouvements, radars, caméras infrarouges, etc. Le défi du contrôle du territoire national et de la protection de frontières, longues et difficiles, l’est encore plus sur le continent africain et en particulier dans une région vaste et à la géographie particulière comme l’est le Sahel Sahara. Quelques chiffres illustrent cette réalité: Algérie - Mali 1300 km; Algérie - Tunisie 900 km; Algérie - Libye 980 km; Algérie – Maroc 1600 km; Mali - Mauritanie 2200 km; Niger-Nigéria 1500 km. L’absence, ou le faible contrôle des États sur leurs frontières, notamment sur les mouvements des personnes et des biens, licites ou illicites, est à l’origine, ou tout au moins contribue au développement d’activités, dans le meilleur des cas informelles, privant au passage l’État de ressources, et dans le pire des cas criminelles. Par ailleurs, cette défaillance facilite l’ancrage géographique et le développement de réseaux criminels transfrontaliers. A son tour, cette criminalité participe à la déstabilisation de régions entières, comme on l’observe actuellement dans le Sahel. Minimiser la porosité des frontières La coopération transfrontalière et régionale reste à mettre concrètement en œuvre pour appuyer l’action effective de chacun des pays concernés tant au niveau local que national. Elle constituera la base de l’édifice multi-strates d’échanges légitimes et aussi de sécurisation qui devrait se mettre en place pour minimiser la porosité des frontières. Une réelle prise de conscience des risques liés à cette porosité des frontières, du rôle qu’elle joue dans le développement de certains fléaux tels que le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, est essentielle. Elle permet de renforcer les capacités opérationnelles des acteurs nationaux en charge de la gestion administrative, douanière et sécuritaire des espaces vitaux particulièrement sensibles. A ce titre, une assistance technique des partenaires internationaux est plus que nécessaire. Nombreux sont en effet les déficits capacitaires observés dans les secteurs de sécurité de la région: armées, polices, douanes, impôts, banques, etc. Ces secteurs manquent de moyens techniques - infrastructures, matériels roulants et de communication - et humains - personnel qualifié en nombre insuffisant, etc. Par ailleurs, comme plusieurs autres services étatiques et pans des sociétés dans le Sahel Sahara, la gestion des frontières pâtit également de maux tels que la corruption endémique ou la mauvaise gouvernance des systèmes de défense et de sécurité. Des maux qui sont de nature à amoindrir l’effectivité de toute action significative de contrôle. Il est fréquent de retrouver certains éléments de ces forces impliqués dans des activités illégales et complices de criminels et autres hors-la-loi qui s’assurent leur loyauté. Certains membres des communautés vivant dans les zones frontalières, en particulier des jeunes désœuvrés ou marginalisés, se retrouvent également impliqués dans ces activités, offrant aux groupes criminels leur connaissance du terrain, notamment pour déjouer les dispositifs de contrôle frontalier quand ils existent. Au niveau régional, il est nécessaire de rendre véritablement effective la coopération. Bilatérale ou inter étatique, celle ci dépasse difficilement et rarement, la simple logique des conférences diplomatiques et des déclarations politiques ou signatures d’accords qui, restent très souvent lettres mortes. Tels les nombreux accords signés au lendemain des indépendances en 1960. A cet effet, les mesures décidées lors de récentes rencontres régionales, telles la conférence ministérielle ayant réuni en mars 2012 à Tripoli, Libye, des pays du Sahel et les dynamiques diplomatiques et sécuritaires initiées au niveau bilatéral (entre l’Algérie et la Tunisie, l’Algérie et le Niger, la Libye et le Niger, la Libye et le Tchad, ou encore entre le Niger et le Nigéria) ou multilatéral (entre le Niger, la Libye, le Soudan et le Tchad notamment) sont à encourager et, plus important, à concrétiser par des actions sur le terrain. Toutefois, la déclaration du gouvernement libyen, le 15 décembre 2012, annonçant la fermeture de ses frontières avec l’Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad et déclarant tout le sud libyen zone militaire, illustre les comportements contradictoires dont souffrent d’abord les populations frontalières. Investir dans les régions A elles seules, les actions sécuritaires ne suffisent pas pour assurer la paix. Elles doivent être accompagnées par le retour, pacifique, de l’Etat dans les régions frontalières et l’intégration des minorités qui y vivent marginalisées. Des mesures économiques visant à désenclaver et à développer ces zones doivent y être entreprises. Ces efforts sont nécessaires afin que la porosité des frontières et l’insécurité, qui lui est inhérente, ne prennent une dimension encore plus dramatique, échappant davantage à tout contrôle public et que l’on en soit réduit, par la suite, à avoir à réagir dans l’urgence. Artificielles par définition, les frontières font partie du projet de bâtir un état nation. Elles peuvent devenir soit des zones de développement et d’intégration et se pérenniser soit des aires de violence et d’économie criminelle et se fragmenter. En définitive, le choix dépend du pouvoir central comme naguère en Yougoslavie ou encore au Soudan. www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=115&catid=45&Itemid=63&tmpl=component
  19. www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=122:quel-avenir-pour-la-lutte-contre-lislamisme-radical-et-le-terrorisme-&catid=45:articles&Itemid=63 Centre des Stratégies pour la Sécurité du Sahel Sahara,Nouakchott,Mauritanie Quel avenir pour la lutte contre l’islamisme radical et le terrorisme ? Écrit par William Assanvo, Analyse Ouest-africain Dimanche, 31 Mars 2013 12:18 La traque menée par les forces françaises et tchadiennes dans l’Extrême Nord malien a permis de neutraliser un grand nombre de combattants islamistes et terroristes. Toutefois, en l’absence d’évaluation précise de ce qu’était leur force initiale, il est difficile de déterminer l’exact impact de ces actions. De plus, les récentes opérations militaires ont permis de réduire leurs capacités opérationnelles, notamment leur logistique (dépôts de carburant et d’armes, repères et camps d’entraînement). Faut-il conclure à la fin de la menace ? AQMI est-il mort ? Une chose semble relativement sûre, les capacités d’action d’AQMI et de ces satellites, à savoir le MUJAO et Ansar Eddine ont, en tant qu’organisations, été significativement entamées. Il serait toutefois imprudent d’être aussi catégoriquement affirmatif quant à leur capacité de nuisance. Il pourrait ainsi être précipité de croire à la disparition d’AQMI. A ce titre, la mort confirmée de l’un des leaders de ses katibas sahéliennes, à savoir Abdelhamid Abou Zeid, revêt un intérêt stratégique et tactique et aura un impact psychologique certain. Toutefois, avec la nomination annoncée, mais encore à confirmer de son successeur, l’Algérien de 34 ans Djamel Okacha, plus connu sous le nom de Yahia Abou el-Hammam, qui occupait déjà le poste d’Emir du Sahara, l’impact de la disparition d’Abou Zeid devrait être relativisé. De plus, certains combattants de ces groupes, bien que disposés à se battre jusqu’à la mort, n’en sont pas moins acculés ou alors en débandade. Toutefois, demeurent l’idéologie et le projet politique et religieux véhiculés et portés par cette mouvance, lesquels ne cesseront pas de trouver des adeptes. Bien que les organisations de cette nature reposent largement sur leurs leaders, il n’est pas certain que la menace disparaitra à la suite de celle de leurs figures historiques. Il n’est par contre pas impossible que ces organisations tentent de se reconstituer et que de nouveaux leaders émergent avec le temps, reprenant le flambeau tombé dans les montagnes du Nord Mali sur le champ du "djihad". Cela pourrait prendre un certain temps, mais il est essentiel de ne pas baisser la garde. A ce titre, les risques d’actes terroristes (type attentats-suicide notamment) par des individus ayant été envoyés ou mis en sommeil dans certaines villes du Nord du Mali, à Bamako ou encore dans les capitales de certains pays voisins restent présents. Le même risque vaut pour les apprentis djihadistes ayant réussi à regagner leurs pays respectifs en passant entre les mailles du filet sécuritaire et militaire qui s’est mis en place dans le Nord du Mali. Rappelons que l’"internationale djihadiste" qui avait commencé à se constituer comprenait des Algériens, Burkinabès, Ivoiriens, Maliens, Marocains, Mauritaniens, Nigérians, Nigériens, Tunisiens, etc. La plus grande vigilance doit par conséquent prévaloir. Quelles leçons tirer et quel avenir pour la lutte contre l’islamisme radical et le terroriste ? Bien qu’il soit encore trop tôt pour tirer un bilan des actions entreprises contre les islamistes radicaux et terroristes ayant occupé le Nord du Mali pendant près de neuf mois, la confrontation étant toujours en cours, on peut d’ores et déjà tirer certains enseignements susceptibles de guider la lutte contre cette menace dans l’avenir. Appréhender l’islamisme radical et le terrorisme dans ses dynamiques. Les récents revers subis par la mouvance islamiste radicale et terroriste dans le Nord du Mali ont mis au jour leur projet politique et idéologique et les stratégies conçues; lesquels avaient commencé à être mis en œuvre. Certains des moyens à leur disposition et leurs connaissances et tactiques militaires se sont aussi révélés particulièrement dangereux et élaborés. L’islamisme radical repose sur une logique expansionniste, proactive, adaptative, évolutive et se caractérise par une rationalité qui va au-delà de l’irrationalité souvent prêtée à des fanatiques ou "fous de Dieu". Par ailleurs, les liens étroits entre cette menace et des activités criminelles (trafics de drogue, d’armes, de carburant, d’êtres humains, etc.) ne devraient pas être négligés. Il est ainsi impératif que la menace posée par des groupes d’extrémistes radicaux, les dynamiques internes qui les caractérisent et les interactions qu’ils entretiennent avec leur environnement soit appréhendées et pris en compte dans leur complexité. Eviter ou réduire tout risque de pourrissement. Il est essentiel d’éviter le pourrissement des situations qui verraient l’émergence et le développement d’un islamisme radical en y apportant les réponses les plus appropriées comme s’il constituait déjà une menace imminente. Ces réponses doivent être sécuritaires, politiques et socio-économiques. Elles doivent également être déterminées, effectives et collectives. Il parait nécessaire de réduire cette menace et de la tuer dans l’œuf, tout en évitant de l’attiser et de donner à ses adeptes des raisons de se radicaliser. Une vigilance de tous les instants et une évaluation appropriée et constante de sa nature, de son ampleur et de sa dangerosité s’imposent par conséquent. Lutter contre le radicalisme et l’extrémisme violent. Il est également important de s’attaquer aux germes du radicalisme, du fondamentalisme ou de l’extrémisme violent qui servent souvent de ferment au fanatisme qui va plus tard nourrir les combattants les plus déterminés. Cela passera également par des réponses socioéconomiques, politiques, éducatives et religieuses qui pourront contribuer à réduire ces phénomènes et idéologies, ainsi que l’attrait qu’ils représentent pour certaines personnes, souvent socialement et économiquement marginalisées et vulnérables. Investir dans la sécurité et la défense. Pour éviter que la menace islamiste radicale ne prenne de l’ampleur, les Etats les plus vulnérables et exposés se doivent d’investir de manière résolue dans leurs systèmes judiciaire, de sécurité et de défense. La sécurité en plus d’être une préoccupation et une responsabilité vitale des Etats, représente aussi un besoin vital pour les populations. La mise sur pied effective des dispositifs sécuritaires prévus au niveau des sous-régions du continent, à savoir les brigades de la Force africaine en attente, devrait être accélérée. Les partenaires internationaux devraient également revoir les différentes politiques d’assistance qui ont jusqu’à présent été mises en œuvre en Afrique et les renforcer à la lumière des défis et déficits sécuritaires qui persistent et de la menace qui pourrait ré-émerger ou changer de nature et de forme. Effectivement mises en œuvre à la fois par chaque pays et collectivement, les efforts qui auraient du être fournis pour se prémunir contre le péril terroriste auraient sans doute eu un coût inférieur à celui de l’intervention actuelle. www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=122:quel-avenir-pour-la-lutte-contre-lislamisme-radical-et-le-terrorisme-&catid=45:articles&Itemid=63
  20. www.cridem.org/C_Info.php?article=642119 19-04-2013 18:06 - Mali: trois chefs d'Ansar Dine auraient trouvé refuge en Algérie Trois chefs du groupe islamiste malien Ansar Dine (les défenseurs de l'islam) ont trouvé refuge il y a plus de dix jours dans la région de Tamanrasset, dans l'extrême sud de l'Algérie, a rapporté vendredi le journal algérien El Watan Weekend. Il s'agit de "l'émir Wathik, de son vrai nom Abderrahman Gouli, de l'émir Abou Abida, alias Mourabiti Ben Moula (...), et d'Athman Ag Houdi, un cousin de Iyad Ag Ghali, chef d'Ansar Dine", indique le journal. La katiba (unité) Tawhid de l'émir Abou Abida contrôlait une grande partie de Kidal (nord du Mali) avant l'intervention française en janvier. Les trois hommes sont arrivés en Algérie à l'issue de "plusieurs semaines de négociations entre les services de sécurité algériens et la direction d'Ansar Dine", a ajouté El Watan, citant une source sécuritaire. Ils ont obtenu "des garanties pour ne pas être poursuivis par Alger, sauf si leur implication dans des crimes contre l'humanité était prouvée", selon la même source. Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghali, un ancien rebelle touareg malien, fait partie des groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont occupé en 2012 le nord du Mali où ils ont commis de nombreuses exactions, avant d'en être en partie chassés par une intervention armée franco-africaine lancée en début d'année. Selon le journal, l'Algérie serait prête à accorder l'asile politique au chef d'Ansar Dine s'il accepte de se rendre. Mercredi, un porte-parole d'Ansar Dine, Senda Ould Boumana, avait annoncé à l'agence mauritanienne en ligne Nouakchott informations (ANI) qu'il se trouvait près de la frontière entre le Mali et l'Algérie et allait se rendre à l'armée algérienne. Il avait "supplié" le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz de demander son extradition une fois arrêté en Algérie, préférant être jugé en Mauritanie, dont il dit avoir la nationalité. Aucune information n'a été donnée depuis sur son sort. L'Algérie, qui partage près de 1.400 km de frontières avec le Mali, a toujours milité en faveur d'une solution politique pour régler le conflit dans ce pays. www.cridem.org/C_Info.php?article=642119
  21. www.cridem.org/C_Info.php?article=642062 18-04-2013 09:42 - Mali : casse-tête pour les juges Déterminée à traduire devant la justice les djihadistes, rebelles touareg et narcotrafiquants, la justice malienne est à la peine. Elle ne parvient pas à identifier certaines personnes recherchées. La justice malienne s'apprête à lancer plusieurs dizaines de nouveaux mandats d'arrêt internationaux contre des chefs djihadistes, rebelles touareg et narcotrafiquants qui ont occupé le nord du pays jusqu'en janvier dernier. Problème: elle est confrontée à la difficulté d'identifier formellement certaines personnes recherchées. Elle dispose d'une liste d'environ 200 noms, mais plusieurs patronymes et surnoms peuvent désigner un seul et même individu. Ainsi, la plupart des combattants d'Aqmi et du Mujao sont connus sous leur nom de guerre: Abou Sayyaf, Abou Dardar... De plus, les mouvements armés ont détruit des registres d'état civil dans les villes occupées, rendant d'autant plus difficile l'obtention des renseignements nominatifs qui doivent figurer sur le mandat d'arrêt international et sur la notice rouge d'Interpol. Enfin, les juges maliens ont du mal à connaître l'identité exacte de certains djihadistes étrangers qui sévissaient dans le nord. www.cridem.org/C_Info.php?article=642062
  22. www.cridem.org/C_Info.php?article=641949 15-04-2013 18:38 - Déby : 'Les otages français sont encore en vie, mais plus au Mali Le président tchadien Idriss Déby a déclaré dimanche qu'il pensait que les otages français du nord du Mali étaient encore vivants, mais il a ajouté qu'il n'était pas sûr qu'ils soient encore détenus dans la région. "Je pense que les otages français sont vivants aux mains des djihadistes, mais je ne suis pas sûr qu'ils soient dans le nord du Mali, car avec l'armée française nous sommes allés dans tous les recoins du massif des Ifoghas. On a fait un nettoyage important et nous n'avons pas trouvé d'indice de leur présence", a-t-il dit. Sept otages français enlevés dans le pays ou au Niger voisin étaient détenus dans le nord du Mali par des groupes islamistes. Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé le mois dernier la mort de l'un d'entre eux, Philippe Verdon. Idriss Déby, qui s'exprimait dans l'émission Internationales de TV5 Monde/RFI en partenariat avec Le Monde, a indiqué d'autre part qu'il possédait des "preuves" de la mort au Mali de Mokhtar Belmokhtar, un des responsables d'Aqmi, que le Tchad a annoncée début mars, mais qui n'a pas été confirmée à ce jour. "Nous avons les preuves qu'il est mort, mais nous n'avons pas pu filmer, car il s'est fait exploser. Nous n'avons pas voulu diffuser de telles images. Mais nous savons que les prisonniers faits sur place l'ont identifié", a-t-il assuré. Le chef de l'État tchadien, qui a dépêché environ 2 000 soldats au Mali, a annoncé que ceux-ci rentreraient progressivement dans leur pays. "La guerre en face à face avec les djihadistes est terminée. L'armée tchadienne n'a pas de compétences pour affronter l'action d'une nébuleuse du type guérilla, tel que cela est en train de se produire dans le nord du Mali", a-t-il indiqué. "Nos soldats vont retourner au Tchad. Ils ont accompli leur mission. Nous avons déjà procédé au retrait du bataillon d'appui lourd. Le reste des éléments va rentrer au pays progressivement." www.cridem.org/C_Info.php?article=641949
  23. www.cridem.org/C_Info.php?article=641931 15-04-2013 07:54 - Mali: Déby affirme que le jihadiste Belmokhtar 's'est fait exploser Le président tchadien Idriss Déby a affirmé que le chef de guerre jihadiste au Mali Mokhtar Belmokhtar était mort en se faisant "exploser", dans un entretien TV5 Monde/RFI/Le Monde diffusé dimanche, où il évoque aussi le retrait des troupes tchadiennes du Mali. "Nous avons les preuves de sa mort. On n'a pas pu filmer parce qu'il s'est fait exploser, après la mort d'Abou Zeïd. Il n'a pas été le seul. Trois ou quatre jihadistes en désespoir de cause se sont fait exploser", a déclaré Idris Deby lors de cette émission Internationales enregistrée samedi à N'Djamena. A la question +êtes-vous certain qu'il est mort+, le président tchadien a répondu: "Nous (le) savons parfaitement (...), nous l'avons identifié¨. Le Tchad avait annoncé début mars que ses militaires engagés au Mali avaient tué les jihadistes Abou Zeid, haut responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Mokhtar Belmokhtar, chef d'une branche dissidente d'Aqmi. La France avait confirmé le 23 mars la mort d'Abou Zeid, 46 ans, mais non celle de Mokhtar Belmokhtar dit le "Borgne" à l'origine de l'attaque du site gazier d'In Amenas en Algérie fin janvier. Paris avait annoncé que des tests ADN seraient pratiqués sur le corps des djihadistes tués au Mali. "La guerre face à face avec les jihadistes est terminée. L'armée tchadienne n'a pas de compétence réelle pour faire face à une nébuleuse. Les soldats tchadiens vont retourner au Tchad. Ils ont accompli leur mission", a par ailleurs déclaré le président tchadien qui a envoyé un contingent de 2.000 hommes au Mali au côté de la France. "Nous avons déjà procédé au retrait du bataillon d'appui lourd qui a déjà quitté hier (samedi) Kidal pour rentrer au pays. Le reste des éléments, progressivement, vont rentrer au pays", a ajouté le président, sans donner de date précise. "Si l'ONU en fait la demande, le Tchad mettra à disposition de l'ONU des soldats tchadiens" au Mali, a-t-il assuré. www.cridem.org/C_Info.php?article=641931
  24. urgent: les forces françaises chassent les islamistes d'inais www.cridem.org/C_Info.php?article=641869 13-04-2013 15:28 - Dans le Nord du Mali, le Mujao a fui l'armada française Dans le Nord du Mali, le Mujao a fui l'armada française Face à l'armada française de l'opération Gustav au nord de Gao, les jihadistes du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) dans la vallée d'Inaïs ont choisi la fuite, abandonnant des tonnes d'armes mais ne subissant aucune perte. Cette vallée perdue et désertique au nord-est du Mali, à l'écart de la piste trans-saharienne, avait depuis des semaines été repérée par les services de renseignements comme une importante base logistique des insurgés islamistes. "On les voyait venir, rester un peu, charger, repartir" explique, dans son QG de Gao, le général Bernard Barrera, chef de la brigade Serval, qui a commandé l'offensive. "On s'attendait peut-être à des accrochages, mais le but était avant tout de vider la soute, d'anéantir leur logistique". Le 7 avril à l'aube, l'armée française s'est déployée en force: 800 hommes, 150 blindés, une couverture aérienne totale. Mais quand ils ont fermé la nasse, elle était vide d'ennemis qui, prévenus ou prudents, avaient quitté les lieux plusieurs jours auparavant. La force française était prête à l'affrontement, dotée d'une puissance de feu impressionnante, terrestre et aérienne, qu'elle n'a pas utilisé. "Nous avions laissé ouvert un étroit échappatoire" précise, dans la vallée d'Inaïs, au quatrième jour de l'opération, un officier supérieur. "Si vous fermez une boîte et appliquez une pression de tous côté, elle vous explose au visage. Il faut laisser une issue. Il y avait une sortie que les hélicoptères de l'Alat" (Aviation légère de l'armée de terre) "surveillaient de près. Le moindre pick-up rempli d'hommes en armes aurait été détruit". Un vent de sable "leur a peut-être permis de s'exfiltrer, mais de toutes façons nous pensons qu'ils étaient partis quelques jours auparavant", ajoute le général Barrera. 18 tonnes de munitions "Ils sont peut-être renseignés, ou ils se méfient... Ils ont compris qu'ils ne peuvent plus rester groupés sur le terrain. Dès qu'ils voient ou qu'ils savent que des unités françaises ou même maliennes vont bouger, ils se dispersent, nous évitent", selon lui. Les insurgés ont compris qu'avec l'extraordinaire capacité d'observation aérienne de leur ennemi, il ne leur est plus permis d'aligner plus de deux pick-up, sous peine de devenir une cible détruite par une foudre invisible tombée du ciel. L'état-major de l'opération française Serval est tout de même satisfait: le ratissage de la vallée a permis la découverte de 18 tonnes de munitions, dont 700 obus, 51 roquettes, 16 bombes d'avion, 17 caisses de munitions. Peu d'armes légères (une vingtaine de fusils d'assaut): les jihadistes les ont soit emportées avec eux, soit enterrés dans des lieux que les sapeurs français n'ont pas découvert. Ils semblent avoir abandonné sur place les caisses les plus encombrantes, des munitions pour armes lourdes qu'ils utilisent peu. Trois 4x4 ont été découverts, à moitié enterrés et cachés par des bâches: deux ont été détruits, un emporté pour être remis à l'armée malienne. Dans les recoins les plus boisés du fond de l'oued, des traces de campements, des preuves de bivouacs par dizaines. "Nous pensons qu'il pouvait y avoir dans la vallée quelques dizaines d'hommes du Mujao, tout au plus. C'était leur reliquat dans la région", précise le général Barrera. "Ils ont filé en moto, en dromadaire, en véhicule". En dépit du retour en France des premiers soldats de l'opération Serval, les offensives vont se poursuivre dans la région de Gao et le Nord du Mali, assure l'officier français. "Les opérations vont continuer. Ce sera différent", dit-il. "On pourra faire aussi important, dans une autre vallée, ou plusieurs opérations plus restreintes, dans d'autres secteurs. Mais nous serons toujours là... Moins nombreux peut-être, mais toujours là. Et avec des moyens aériens, hélicos et avions, redoutables..." www.cridem.org/C_Info.php?article=641869
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