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Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
urgent:otages du cameroun:nous ne tiendrons pas longtemps: www.cridem.org/C_Info.php?article=640941 19-03-2013 06:00 - Otages au Nigeria : "Nous ne tiendrons pas longtemps" Selon RFI, Tanguy Moulin-Fournier explique dans un message diffusé lundi par le groupe islamiste Boko Haram que sa famille commence à être "malade". Après celui mis en ligne le 25 février, six jours après son enlèvement au Cameroun, un 2e message de la famille Moulin-Fournier a été diffusé lundi après-midi par le groupe islamiste nigérian Boko Haram. Selon RFI, le document daterait du 15 mars. Tanguy Moulin-Fournier, le chef de la famille et dont la voix a été identifiée par ses proches, explique notamment que les "conditions de vie sont très dures", surtout "pour les enfants"."Nous commençons à être malades et nous ne tiendrons pas longtemps", ajoute-t-il, toujours selon RFI. Libération de prisonniers Tanguy Moulin-Fournier, qui lit un communiqué en français puis en anglais, appelle l'ambassadeur de France au Nigeria à "tout mettre en oeuvre" pour leur libération. Il s'adresse aussi au président camerounais Paul Biya, à qui il transmet une requête déjà formulée par Boko Haram : celle de libérer des prisonniers du groupe islamiste au Nigeria et au Cameroun. La famille Moulin-Fournier, qui compte quatre enfants âgés de 5 à 12 ans, a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun, sur une route longeant la frontière avec le Nigeria. www.cridem.org/C_Info.php?article=640941 -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Officiel:la Mauritanie envoie 400 hommes pour combattre les jihadistes au nord Mali: www.cridem.org/C_Info.php?article=640932 -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:Ag Gahly vivant,combat aux côtés d'Aqmi,dans les ifoghas www.cridem.org/C_Info.php?article=640956 19-03-2013 10:45 - Iyad Ag Ghaly, l’émir d’Ansar Dine, combat au côté d’AQMI Le chef d’Ansar Dine Iyad Ag Ghaly serait sur le plateau de Tigharghart, dans l’Ifoghas. Il conduirait ses hommes dans les combats au côté d’Aqmi contre l’armée tchadienne. Quelques jours avant le lancement de l'opération française Serval dans le nord du Mali, Iyad Ag Ghaly avait signé un accord avec le MNLA avant de le dénoncer. Le chef d'Ansar Dine a aussi été reçu par le président Bouteflika. En dépit des multiples revirements de position d'Ag Ghaly, Alger avait longtemps privilégiée la voie du dialogue avec Ansar Dine ne désespérant pas d'éloigner ce chef touareg d'Aqmi et du Mujao. Cependant les efforts d'Alger n'ont servi qu'à faire gagner du temps à l'islamiste Iyad Ag Ghaly qui s'est aussi joué du président du Burkina Faso. Depuis, certaines sources l'avaient donné en fuite au Soudan, d'autres en Mauritanie. Cependant, les Etats-Unis ont ajouté fin février le chef d'Ansar Dine sur leur list-kill. Ce qui fait de lui comme d'ailleurs de Mokhtar Belmokhtar des ennemis à abattre en priorité. Selon la même source non identifiée d’Aqmi contactée par saharamedia, l’émir d’Ansar Dine conduirait en personne la lutte contre l’armée tchadienne. Yahia Abou Hammam, le chef d’Aqmi au Sahel serait aussi dans la région de Tigharghart. Yahya Abou El Hammam, de son vrai nom Djamel Okacha, a été désigné à la tête de l’organisation terroriste pour la zone Sahélo-saharienne, en octobre dernier en remplacement de Nabil Makhloufi, tué semble-t-il, dans un accident un mois plus tôt. Cette source d’Aqmi, qu’il faut prendre avec prudence, avance que les hommes d’Ansar Dine auraient causé de sérieuses pertes humaines à l’armée d’Idriss Deby. Rappelons que le président tchadien avait affirmé que son armée a tué Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. L’armée française qui avait refusé de confirmer l’information s’était retrouvée avec un cadavre pour deux chefs terroristes. Si le premier, selon plusieurs sources, est effectivement tué au cours de combat, Le Borgne, l’ancien compagnon d’El Para et chef de la katiba El Moulathamine, serait toujours en vie. www.cridem.org/C_Info.php?article=640956 -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
www.cridem.org/C_Info.php?article=640902 18-03-2013 10:08 - L'appui crucial des Tchadiens au nord du Mali C'est une vaste plaine, sèche, plate, brûlante, aussi accueillante qu'un buisson d'épineux. Au loin se dressent les bosses noires de l'Adrar des Iforas. Le contingent tchadien campe là, ses voitures blindées et ses pick-up bourrés de munitions masqués sous les petits arbres maigres d'un wadi («oued»). Assis sur un pliant, le général Mahamat Déby, le fils du président tchadien Idriss Déby, ne paraît en rien dérangé par la chaleur ni par les mini-tornades de poussière et de sable qui se soulèvent ici ou là. «Ce n'est pas si différent du Tibesti, du nord du Tchad», souligne le jeune officier. C'est précisément cette habitude des terrains extrêmes qui a poussé l'armée française à chercher le soutien de l'allié tchadien. Alors que la guerre secoue depuis trois semaines ces montagnes de l'extrême nord-est du Mali, refuge des terroristes d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique), les soldats de N'Djamena sont toujours les seuls à épauler les Français. Dans quelques jours, ou quelques heures, ils repartiront au combat dans cet invraisemblable amas de roches que sont les monts de l'Est malien. «C'est dur, mais nous étions prêts», commente le général Déby. Dans les rangs, les traits tirés de ses hommes trahissent la fatigue. «C'est la guerre», dit Hassan avec fatalisme. Il était en première ligne quand, au matin du 22 février, ses camarades ont attaqué l'Ametettaï, une vallée encaissée et verdoyante devenue le sanctuaire d'Aqmi. Se faire sauter avec des grenades L'armée tchadienne avait été chargée de «fermer» l'étroit goulot à l'est, tandis que les soldats français de l'opération «Serval» progressaient depuis l'ouest. «On s'est approchés des montagnes et les djihadistes ont tiré quand on était très près», raconte Hassan en touchant du doigt les dix impacts de balle sur les flancs de son blindé. Le onzième, sur le toit, a arraché l'oreille du mitrailleur. Cet assaut, le plus violent de l'opération dans le massif de Tigharghar, a causé la mort de vingt-six Tchadiens et sans doute trois fois plus de blessés. «Les islamistes tiraient très bien. On a eu du mal à avancer.» Fidèles à leur réputation, les soldats ont insisté, encore et encore. Et fini par passer. Le nettoyage des grottes, tortueuses et pleines de recoins, a réservé d'autres mauvaises surprises. «Ils ne se sont pas rendus. Même quand ils étaient coincés», assure Mohand. Trois djihadistes, acculés, n'ont pas hésité à se faire sauter avec des grenades, emportant trois Tchadiens avec eux dans la mort. C'est dans ce quasi-corps à corps, à pied, que les soldats du général Déby ont laissé le plus de sang. «Dans les cavernes, on ne voyait rien. On n'a pas de lampes. On tirait un peu partout en espérant les tuer, puis on rentrait», raconte encore Mohand. Deux fois, la stratégie n'a pas fonctionné. C'est la flamme des tirs ennemis qui a alerté Mohand. Il a vidé un autre chargeur de très près et s'en est sorti vivant sans trop savoir comment. Décidés à ne pas mourir seuls, les islamistes ont usé de pièges parfois déroutants. Hamid avoue sa surprise: «J'ai vu un garçon d'al-Qaida par terre. Il avait l'air mort. Mais quand je suis allé à lui, il s'est levé et il a tiré.» L'expérience a laissé des traces chez ces hommes pourtant habitués au combat. Une forte confusion vite dissipée Depuis quelques jours, un petit détachement français, équipé de deux mortiers de 120 mm, appuie la force tchadienne. «Il s'agit seulement de leur apporter ce qu'ils n'ont pas, notamment un peu d'artillerie», explique le général Bernard Barrera, commandant des forces terrestres françaises au Mali. Au quotidien, la coordination n'est pas toujours simple. «Il faut travailler ensemble», sourit le colonel Benoît, qui dirige le détachement français. La première mise en batterie des pièces a ainsi créé une forte confusion. «On avait placé les canons juste derrière les troupes pour tirer par-dessus en cas de demande. On a vu arriver les Tchadiens fous furieux, leurs kalachs à la main: ils pensaient qu'on ne les avait pas vus», rigole un artilleur. Le malentendu a été levé. Mais les Tchadiens ont tout de même choisi d'attaquer tout seuls. -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
urgent:aqmi au bord de l'effondrement: www.cridem.org/C_Info.php?article=640820 16-03-2013 08:42 - Al-Qaida au Maghreb proche de l'effondrement La perte de ses principaux leaders et les traques incessantes par la coalition militaire au Mali pourraient signifier la fin d'al-Qaida au Maghreb islamique dans tout le Sahel, estiment les analystes locaux. Les cloches de la mort résonnent pour la branche nord-africaine d'al-Qaida. Alors que la campagne militaire française et africaine contre les terroristes dans le nord du Mali est entrée dans son deuxième mois, les montagnes des Ifoghas, autrefois sanctuaire de l'organisation, sont désormais le tombeau de plusieurs hauts leaders d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le premier à tomber aura peut-être été le plus important d'entre eux : Abdelhamid Abou Zeid. Quelques jours plus tard, les troupes tchadiennes ont revendiqué la mort de Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbas, ou "Laaouar", le cerveau de l'attaque d'In Amenas en janvier, qui a coûté la vie à trente-sept civils. Le plus récent chef d'al-Qaida, El Kairouani Abu Abdelhamid al-Kidali, aurait également été éliminé le 7 mars par les forces franco-tchadiennes à Aguelhok. "La chute de ces leaders a indubitablement et fortement affecté le moral et la force militaire d'AQMI", explique le directeur de Sahara Media Ahmed Ould Abah. "Abou Zeid et Khaled Abou El Abbas avaient contribué à l'implantation d'AQMI dans la région et rallié les éléments les plus engagés et les plus fidèles à leur conception du terrorisme", ajoute-t-il. Mais aujourd'hui, tous les combattants qui s'étaient rués dans le désert du Sahel et dans le nord du Mali sont désormais la cible des frappes aériennes et des troupes au sol. Les remplacer ne sera pas facile. "Les djihadistes ne sont pas suffisamment nombreux pour envoyer des renforts sur tous les fronts dans le monde", explique Ould Abah. "La Syrie, le Yémen et la Somalie les en empêchent déjà", ajoute-t-il. Selon les observateurs, les capacités et la taille réelles d'al-Qaida ont été exagérées. L'organisation est aujourd'hui confrontée à une offensive militaire majeure à laquelle il est impossible d'échapper. "L'arrivée de la France et de ses alliés africains a été le coup le plus sévère porté aux groupes terroristes au Sahel. Il est donc naturel que leurs leaders tombent", explique Mahmoudi Ould Salem, spécialiste mauritanien de la sécurité, à Magharebia. "Ils savent parfaitement qu'ils se battent dans une région qui ne les avantage pas géographiquement, contre une force qui leur est bien supérieure, à la fois militairement et techniquement. De plus, les populations locales elles-mêmes se sont dressées contre eux", ajoute-t-il. Il est improbable que les terroristes dans le nord du Mali reçoivent un quelconque soutien extérieur des djihadistes mondiaux en quête d'un champ de bataille, ajoute-t-il. Selon ce spécialiste mauritanien de la sécurité, la raison de cette réduction escomptée des effectifs est que Laaouar, Droukdel, El Hammam et d'autres terroristes d'AQMI ont eu beaucoup de difficultés à persuader les djihadistes mondiaux de se joindre à leur cause, "par suite de leur implication dans des crimes, comme les enlèvements d'enfants et de femmes, et de leurs liens avec les réseaux de trafic d'armes et d'êtres humains". Cette incapacité à attirer des recrues pourrait être le signe du déclin d'AQMI, selon Sy Djibril de SOS Pairs Educateurs Association, une agence de développement de la jeunesse basée à Nouakchott. Ayant assisté à la propagation de l'idéologie djihadiste par les associations du renouveau religieux dans les années 1980 et travaillant aujourd'hui avec la jeunesse à risque, il bénéficie d'une perspective unique sur cette question du recrutement. "La perte des principaux leaders d'al-Qaida signifie que le groupe va perdre ses réseaux de relations dans le désert, son expérience, son argent et sa capacité à convaincre les jeunes", explique-t-il. Nous assisterons également à des conflits entre les successeurs potentiels, ajoute Djibril. "L'ossature des groupes terroristes a été brisée", conclut-il. "Par conséquent, ceux qui restent en vie s'attacheront avant tout à se protéger contre leur élimination dans les mois à venir." Les rivalités internes entraînent des fractures au sein des groupes terroristes AQMI est déchirée par les graves désaccords entre ses leaders. Et avec la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, l'étau se resserre sur ceux qui subsistent. Ces dernières semaines, l'armée algérienne a renforcé sa présence le long de la frontière avec le Mali pour priver les terroristes du soutien des réseaux de trafiquants et les empêcher de chercher refuge en Algérie. La Mauritanie a procédé de même. Mais les dissensions internes au sein de l'organisation terroriste avaient en fait commencé il y a plusieurs années. L'analyste et historien Sidati Ould Cheikh rappelle que "pendant longtemps, Mokhtar Belmokhtar avait été le dirigeant incontesté des réseaux djihadistes, d'abord dans le sud de l'Algérie, puis dans le nord du Mali". En 1992, il avait été nommé chef des opérations au Sahara par le Groupe islamique armé (GIA). Belmokhtar avait changé d'allégeance six ans plus tard et était parti avec ses partisans rejoindre la nouvelle AQMI. Il disposait de positions de repli dans le Sahara algérien, dans la région de Tanezrouft, et dans le nord du Mali voisin, mais avait choisi de se concentrer sur la Mauritanie pour y mener ses actions violentes. Il avait aussi collaboré avec les réseaux de trafiquants, y gagnant le sobriquet de "M. Marlboro". Mais la transformation du GSPC en AQMI facilita l'arrivée au pouvoir d'Abou Zeid dans le sud-est de l'Algérie. Il gonfla les rangs de sa propre organisation en y multipliant les coups d'éclat, explique Ould Cheikh. "L’activisme tous azimuts d’Abou Zeid ne tarda pas être remarqué par al-Qaida central, qui établit des contacts directs avec lui. Ce fut le début de la rivalité entre les deux hommes", explique-t-il. Et Ould Cheikh d'ajouter : "Ce fut Abou Zeid qui prit l’initiative, en décembre 2008, de porter la violence djihadiste dans le Sahel et notamment au Niger, jusque-là épargné par AQMI." Il y commandita l’enlèvement du représentant du Secrétaire général de l’ONU à Niamey, ainsi que de son adjoint, tous deux de nationalité canadienne. Il organisa également l'enlèvement de quatre touristes européens et, après s’être concerté avec le commandement central d'al-Qaida, fit procéder à l’exécution de l’un d’entre eux, le Britannique Edwin Dyer, en mai 2009. Il rompit ce faisant avec la politique de négociation qui prévalait jusque-là au sein d'AQMI en général, et chez Belmokhtar en particulier. "C’est dans cette même logique d’escalade qu’Abou Zeid vint défier Belmokhtar jusque dans son fief en faisant assassiner, en juin 2009 à Tombouctou, un officier malien, déclenchant une série de combats dans le nord du pays", ajoute cet historien. "Ces rivalités se sont exacerbées au fil des ans et sont devenues tout à fait nuisibles à la cohésion et à l'efficacité de l’organisation terroriste." Pour l'analyste Abdou Ould Mohamed, "les divergences n'ont ensuite cessé de se creuser". En 2012, le chef d'AQMI Abdelmalek Droukdel (alias Abou Moussaab Abdelouadoud) menaça son ancien protégé. Abou Zeid passa alors du statut de favori à celui d'ennemi juré. Selon les forces de sécurité algériennes, ce litige survint à la suite d'un différend sur l'argent. Abou Zeid aurait refusé de partager l'argent des rançons. Comme l'explique Ould Mohamed, "ces menaces coïncidèrent avec la nomination du nouvel émir d'AQMI au Sahara, l'Algérien Jamel Oukacha, (alias Yahya Abou El Hammam), âgé de 34 ans." Il fut nommé après que son prédécesseur, Nabil Abou Alqama, eut trouvé la mort dans un accident de voiture au Mali. Selon Ba Bokar, professeur de relations internationales, "les divergences au sein d’al-Qaida au Maghreb devinrent plus importantes après le conflit en Libye, qui tourna à l'avantage d’Abou Zeid". "De plus en plus indiscipliné, ce dernier entreprit de créer son propre réseau avec l’aide des insurgés libyens, qui lui permirent d'acquérir des armes sophistiqués", explique-t-il à Magharebia. De l'avis de Bokar, "ce qui se passe entre les chefs terroristes au Mali n’est plus une guerre de leadership ou de partage de butin ; il s'agit de savoir qui va contrôler le Sahel". "C’est une question de grosses sommes d’argent, issues des rançons, des trafics d’armes, de drogue, de la contrebande et de l’immigration clandestine", ajoute-t-il. "C’est donc une guerre dans la guerre qui n’arrange pas les terroristes, qui sont en train de se brûler avec le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé", conclut-il. www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/reportage/2013/03/11/reportage-01 -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
condoléances à la famille,qu'il repose en paix et que la monnaie soit payée -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
urgent:les jihadistes sous le feu ds forces françaises,article et vidéo: www.cridem.org/C_Info.php?article=640754 13-03-2013 18:28 - Exclusif : sous le feu des djihadistes du Nord-Mali avec les légionnaires français - [Vidéo] Exclusif : sous le feu des djihadistes du Nord-Mali avec les légionnaires français - [Vidéo] Dans le massif des Ifoghas, au Nord-Mali, un peloton du deuxième régiment étranger de parachutistes (REP) poursuit son offensive contre les djihadistes. Mardi 12 mars, dès 9h30, les premiers tirs retentissent. La température atteint déjà 45°C et les sacs des militaires pèsent près de 50 kg. De violents combats s’ensuivent entre les légionnaires et les combattants islamistes retranchés dans les failles du relief. En quelques secondes, les islamistes sont réduits au silence. Bilan : quatre morts côté djihadiste. Aucune victime n’est à déplorer parmi les soldats français. "Un prisonnier, une source précieuse pour le renseignement" Parmi les corps se trouve un survivant, un adolescent. Terrorisé, il avance vers les militaires et finit par trébucher sur le corps de l’un de ses compagnons d'armes. Il est blessé au bras gauche. Sur ordre du sergent, l’enfant-soldat enlève ses vêtements pour montrer qu’il n’est pas ceinturé d’explosifs. Puis, le militaire lui offre à boire, et finit par lui faire la morale. Escorté, le prisonnier est transféré sur la base du commando avant d'être évacué vers l'état-major basé à Tessalit. "C'est une source précieuse pour le renseignement", avance un légionnaire. "D'ici à trois semaines, ce territoire sera complètement visité". Pour l'heure, aucune trace des otages français. La conquête des Ifoghas, considéré comme un bastion des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne fait que commencer. "Nous poursuivons la libération de ce territoire quasiment mètre par mètre", a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le quotidien Le Monde daté du mardi 12 mars. "Il y aura sûrement d'autres combats violents. D'ici à trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité." Le calendrier avancé par le ministre de la Défense dans le quotidien coïncide avec la date du début du retrait des troupes françaises déployées au Mali prévu pour avril, comme l'a annoncé François Hollande le 6 mars dernier. www.france24.com/fr/20130313-mali-ifoghas-legionnaires-francais-affrontement-djihadistes -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
urgent:des bateaux de drogue partent à partir des territoire malien et mauritanien(carte): www.cridem.org/C_Info.php?article=640701 12-03-2013 16:54 - France Presse : Des bateaux transportent la drogue de la Mauritanie et du Mali Selon l’agence France Presse, des bateaux débarquent leur cargaison de drogue dans les ports guinéens et transportent des quantités de cocaïne en expéditions directes vers le Venezuela à travers la Mauritanie et le Mali. Dans une enquête publiée lundi 11 mars 2013, France Presse révèle que la guerre, qui se déroule au Mali, a entrainé le blocage de l’une des voies les plus importantes du trafic de la cocaïne. Cette route passait,selon le journal, par les pays du Sahel jusqu’en Europe. Les trafiquants se sont adaptés aux nouvelles conditions en retraçant le trajet de leur convoi. L’enquête publiée sous le titre : « La crise malienne crée des difficultés pour le travail des trafiquants de cocaïne vers l’Europe » contient des informations qui indiquent que depuis les dix dernières années, le Sahel Africain est devenu un important point de passage pour la cocaïne provenant de l’Amérique latine à destination de l’Europe. Une situation que favorisent la pauvreté et la précarité des infrastructures au Mali et dans les pays de la sous région. Selon l’enquête, la drogue est gardée en grande quantité avant d’être distribuée aux pays de la côte nord de la Méditerranée. Les experts appellent cette route « Autoroute A 10 » qui est l’une des routes de trafic de drogue les plus importantes du monde. L’enquête rapporte que, d’après un rapport des Nations Unies datant de 2009, la quantité de drogue qui a transité par cette route a atteint 250 tonnes. L’enquête cite Alain Rodier, le directeur du centre français de recherches et d’informations qui déclare que 10% de la drogue qui entre en Europe est passée par l’Afrique. Selon l’ancien officier des renseignements français Alain Rodier : « Les révoltes sociales qui ont eu lieu en Tunisie et en Libye et la guerre au Mali ont fortement handicapé les routes de trafic de la cocaïne, mais les trafiquants ont une capacité extraordinaire de s’adapter aux nouvelles conditions et à poursuivre leurs activités à travers d’autres voies ». L’enquête contient une interview de Mathieu Guider, professeur spécialistes des affaires islamiques dans laquelle il déclare que l’intervention militaire française au Mali a constitué un coup très dur pour le trafic de la drogue, des armes et pour la migration clandestine. Selon Guider, tous les trafiquants de drogue versent aux groupes extrémistes une rançon de passage qui équivaut à 10% de la cargaison et d’autres groupuscules qui sécurisent le passage de ces convois perçoivent aussi une contrepartie. De son côté Xavier Ruffié, spécialiste en criminologie a confirmé que pendant quarante ans, le trafic de la drogue de l’Amérique vers l’Europe via l’Afrique ne s’est jamais arrêté. Selon Ruffié : « Dés le début des préparatifs à l’intervention militaire au Mali, les trafiquant ont commencé à chercher d’autres voies pour continuer leurs activités ». De nouvelles routes passant par les grands lacs au Congo et la Libye sont en voie de prospection. Le spécialiste conclut que : « Les retombées de la vente de la drogue sont si importantes que la longueur des routes et les frais et dépenses qu’occasionnent leur emprunt ne constituent aucun problème ». www.cridem.org/C_Info.php?article=640701 -
Opérations au Mali
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urgent:nord-mali:les jihadistes encerclés: www.cridem.org/C_Info.php?article=640679 et www.maliactu.net/les-jihadistes-encercles-dans-ladrar-des-ifoghas-il-faut-plus-dhommes-pour-les-deloger/ 12-03-2013 03:56 - Les jihadistes encerclés dans l’Adrar des Ifoghas : Il faut plus d’hommes pour les déloger ! Des experts militaires français ont examiné la situation de guerre qui se déroule au nord du Mali plus précisément dans l’Adrar des Ifoghas, dans la région de Kidal. Selon eux, les jihadistes qui voudront prendre la fuite pourront le faire car le nombre de soldats français et tchadiens qui sont sur place ne sont pas assez nombreux pour former une colonne étanche empêchant toute fuite. Néanmoins, ces experts affirment qu’une autre catégorie de jihadistes, beaucoup plus aguerris et fanatisés vont rester et se battront jusqu’au bout. L’Adrar des Ifoghas, massif montagneux et rocailleux, constitué de multiples grottes souterraines est l’endroit idéal pour les jihadistes pour mener une guerre contre un ennemi dont la puissance de feu leur est largement supérieure. Ils sont quelques dizaines ou quelques centaines à être assiégés depuis plus de trois semaines par 1200 soldats français et 800 soldats tchadiens guidés par une vingtaine d’éléments d’El Hajj Gamou qui connaissent très bien le terrain. S’étendant sur un secteur de 25 km sur 25, il est très difficile pour ses différentes troupes de sécuriser entièrement la zone. Selon un ancien chef d’un service français de renseignement, « il est évident que certains d’entre eux pourront s’exfiltrer». « Ils connaissent tellement bien le coin. Souvenez-vous d’Al-Qaïda dans les environs de Tora Bora (Afghanistan) : ils étaient encerclés et bombardés et une bonne partie a réussi à disparaître ». L’ancien chef insiste aussi sur le fait que les jihadistes connaissent le moindre recoin de la région : « Il est très difficile de quadriller une zone, si petite soit-elle. Et on n’a pas assez d’hommes sur le terrain. Les ennemis connaissent par cœur le moindre caillou, certains sont basés là depuis des années. Ils ont des relations anciennes avec les tribus touaregs des environs, qui pourront éventuellement les aider. Ceux qui voudront vraiment s’enfuir s’enfuiront. Ne vont rester que ceux qui ont la volonté de se battre jusqu’à la mort ». Pour pallier leur manque d’effectif qui ne leur permet pas de former un mur humain infranchissable, les membres de l’opération Serval mise sur leur supériorité aérienne. En plus d’avions équipés d’infrarouge, l’armée française peut compter sur des images transmises par l’armée américaine grâce à des drones et des avions d’espionnage déjà présents dans la zone. Ces appareils permettent, surtout la nuit, de repérer hommes et véhicules qui se déplacent grâce à leur signature thermique. Les jihadistes ont appris à contrer cette surveillance et tentent de diminuer leur signature thermique en progressant en très petits groupes là où c’est possible, à l’abri de la végétation, ou en recouvrant le capot de leurs Toyota de linges mouillés. La nécessité d’avoir plus d’hommes sur le terrain Le fait que les appareils d’espionnage ne sont pas mobilisés 24/24 laissent aux jihadistes un moment pour fuir. Le général Henri Poncet, ex-commandant des opérations spéciales de l’armée française pense que la seule solution, c’est d’avoir plus d’hommes engagés. Face à un ennemi aguerri et retranché ayant eu le temps nécessaire de constituer ses lignes de défenses, «le ratio est qu’il faut engager six à sept attaquants pour un défenseur ». « Et dans ce cas, bien malin celui qui est capable de dire combien ils sont, donc si nous avons assez d’hommes sur zone», ajoute-t-il. Pour Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense, « quel que soit le dispositif en place, même avec davantage d’hommes et de moyens, il y a toujours des gens qui réussissent à passer. Certains ont réussi à fuir le ghetto de Varsovie. Sur un terrain pareil, il faut avancer par damiers : conquérir une zone, la sécuriser, puis la tenir, faute de quoi l’ennemi peut revenir. Mais pour cela, il faut des hommes. Les Ifoghas, c’est plus de 200 000 km2. L’opération qui a été menée est une victoire tactique pour une zone déterminée, mais après, il y a tout le reste ». www.maliactu.net/les-jihadistes-encercles-dans-ladrar-des-ifoghas-il-faut-plus-dhommes-pour-les-deloger/ -
Opérations au Mali
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urgent:sahel:le trafic de drogues change de routes www.cridem.org/C_Info.php?article=640642 (cartes) 11-03-2013 14:32 - Drogue-Mali: «L’autoroute A-10» fermée pour cause de combats Le conflit au Mali perturbe l’une des grandes voies d’acheminement de la cocaïne qui traverse le Sahel vers l’Europe mais les trafiquants se sont déjà adaptés en modifiant leurs trajets, estiment des experts interrogés par l’AFP. Depuis une dizaine d’années, l’Afrique de l’Ouest est devenue une des plaques tournantes du trafic de cocaïne latino-américaine vers l’Europe, profitant de la pauvreté et de la faiblesse étatique des pays de la région. La drogue arrive par bateau dans le golfe de Guinée ou par avion par des vols directs Venezuela-Mauritanie ou Mali, avant d’être stockée puis redistribuée, par la route, notamment via le Sahel, vers les rives sud de la Méditerranée. “Autoroute A-10″ : c’est le surnom donné par les spécialistes à la plus importante voie d’acheminement de la drogue, le long du 10è parallèle, avant de remonter à travers le désert vers l’Europe. Un rapport de 2009 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évaluait à quelque 250 tonnes la quantité de cocaïne qui avait déjà transité par cette voie. Selon Alain Rodier, directeur de recherches au Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), 10 % de la cocaïne arrivant en Europe passe par l’Afrique. Cet ancien officier de renseignement ajoute que les révolutions arabes en Tunisie et en Libye, puis le conflit au Mali, ont déstabilisé les routes de la cocaïne mais que les trafiquants, “démontrant leur capacité d’anticipation, continuent à faire leur business en passant par d’autres routes”. Pour Mathieu Guidère, universitaire et islamologue, l’intervention militaire française au Mali a été un “coup de pied dans la fourmilière qui a totalement perturbé les trafics de drogue, d’armes et d’immigration clandestine dans la région, faisant éclater tous les réseaux qui passaient par le nord du Mali”. Tous les trafiquants payaient aux mouvements islamistes un droit de passage de 10 % calculé sur la valeur globale de la cargaison, “certains groupes armés assurant en plus – contre rémunération – une protection du convoi”, explique ce chercheur. Dans la région, poursuit Mathieu Guidère, “tout le monde a fichu le camp mais chacun essaie de reconstituer ses filières d’acheminement de drogue ou d’armes”. Le criminologue Xavier Raufer parle crûment : “Il est impossible de dessiner des cartes de trafic de la cocaïne car, à l’encre, à peine sèche, les filières ont changé”. Selon lui, depuis 40 ans, “jamais le transport de cocaïne vers l’Amérique du Nord et l’Europe n’a été interrompu”. Il en veut pour preuve le fait que le prix de la cocaïne – en dollars constants – payé par les consommateurs a été divisé au moins par deux entre 1980 et 2010. Pour ce criminologue, “on ne saisit pas suffisamment de drogue pour peser sur le marché et on se saisit pas non plus l’argent de la drogue”. A cet égard, il cite un chiffre du GAO, organisme d’audit du Congrès américain chargé de contrôler les comptes publics, selon lequel sur 100 dollars d’argent sale issus du trafic de cocaïne, 25 cents seulement sont effectivement saisis. “Dès les premiers bruits de botte au Mali, assure-t-il, les logisticiens de la drogue, qui réfléchissent en permanence à de nouvelles routes, ont modifié leurs trajets qui passaient par le nord du pays”. Pour Xavier Raufer, “de nouvelles routes sont déjà d’ailleurs en train de s’ouvrir par l’Angola, la République du Congo et les Grands Lacs ou par la Libye, vaste marqueterie de tribus en guerre”. “Les profits liés au trafic de cocaïne sont tellement énormes que l’allongement des filières et, partant, le prix du transport ne sont pas un problème”, conclut le criminologue. www.cridem.org/C_Info.php?article=640642 -
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urgent:démantèlement d'une cellule terroriste en algérie: www.cridem.org/C_Info.php?article=640645 11-03-2013 16:50 - Algérie: cellule terroriste démantelée Les services algériens de sécurité ont démantelé samedi une cellule terroriste liée à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et ont arrêté sept personnes dont deux ressortissants maliens dans le sud de l'Algérie, a rapporté aujourd'hui le quotidien arabophone El Khabar. Les autorités ont saisi des téléphones satellitaires, deux véhicules tout-terrain, et des documents dans les caches de ces islamistes dans les régions de Tamanrasset et de Bordj Badji Mokhtar, près de la frontière avec le Mali, a précisé le journal. Un huitième suspect à réussi à prendre la fuite vers le Mali. Cette cellule avait pour objectif notamment d'aider les jihadistes fuyant la guerre au Mali à s'infiltrer en Algérie, selon le journal. Les sept suspects ont été inculpés de soutien à une organisation terroriste opérant à l'intérieur et à l'extérieur du pays, en référence à Aqmi. Début février, deux membres d'Aqmi, un Algérien et un Malien, avaient été interceptés à Tinzaouatin, à la frontière algéro-malienne, à bord d'un véhicule tout-terrain, chargé de munitions et d'explosifs, par une unité de l'armée spécialisée dans la lutte contre le terrorisme. L'armée algérienne a renforcé sa présence à la frontière avec le Mali, fermée depuis le 14 janvier, afin d'éviter les incursions des islamistes armés venus du nord. L'Algérie, initialement réticente à une intervention militaire dans le conflit malien, a autorisé par la suite le survol de son territoire par l'aviation française. www.cridem.org/C_Info.php?article=640645 et www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/11/97001-20130311FILWWW00301-algerie-cellule-terroriste-demantelee.php -
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pas de problème tac!!!!!!!!!!!!!!welcome!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! =) -
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Urgent:les secrets de Moustapha Ould Limam Chafi: www.cridem.org/C_Info.php?article=640598 et www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/sahel-moustapha-limam-chafi-les-secrets-d-un-sauveur-d-otages_1227809.html 10-03-2013 11:47 - Sahel: les secrets d'un sauveur d'otages. L'Express a pu rencontrer en exclusivité le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, "conseiller spécial" du président burkinabé et négociateur lors de prises d'otages. Celui-ci a notamment rencontré les chefs terroristes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. Avec ses 15 otages -sept détenus dans le Nord-Est malien et huit, dont quatre enfants, dans le nord du Nigeria- la France est la nation occidentale la plus affectée par l'industrie du chantage djihadiste. Que faire? Menées par les forces spéciales, plusieurs tentatives de libération ont échoué, au Mali comme en Somalie. Négocier en coulisse le versement de rançons? Officiellement, Paris s'y refuse. Mais dans l'ombre, des intermédiaires s'activent. En exclusivité pour L'Express, l'un d'eux, le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, dévoile l'envers du décor. Témoignage d'autant plus précieux que l'intéressé a "pratiqué" l'émir d'Aqmi Abdelhamid Abou Zeid et son rival, Mokhtar Belmokhtar, entré en dissidence à l'automne dernier. Deux stratèges terroristes que l'armée tchadienne, engagée dans le nord du Mali aux côtés des forces françaises, affirme avoir tués récemment, même si Paris et Alger s'abstenaient encore, le 4 mars, de confirmer leur élimination. Une certitude: voilà quelques jours, Abou Zeid tenait encore en son pouvoir le sort de sept captifs français. Lui a vu les larmes du Borgne. Ce jour-là, au coeur du désert malien, l'émissaire Moustapha Limam Chafi retrouve Mokhtar Belmokhtar, ainsi surnommé pour son oeil perdu, contrebandier puis émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), commanditaire de divers attentats et prises d'otages -dont l'assassinat, en 2007, de quatre touristes français dans le Sud mauritanien-, et futur cerveau de l'assaut meurtrier lancé le 16 janvier sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie. "Je lui ai parlé de son enfance, et il a pleuré devant moi, raconte l'envoyé du président burkinabé, Blaise Compaoré. Ses parents venaient de lui demander de l'aide, mais en vain. A l'en croire, il gérait depuis son retour du front afghan les fonds du djihad, mais n'avait pas un centime à lui." Rarissime accès de faiblesse. Car Chafi se souvient aussi des rugueuses tractations engagées avec le caïd salafiste algérien pour arracher la libération de captifs occidentaux. Tout commence quand, à la demande d'Ottawa, Compaoré dépêche son conseiller de l'ombre sur les traces du diplomate canadien Robert Fowler et de son assistant, kidnappés en décembre 2008 au Niger puis acheminés vers le nord du Mali. Médiation adoubée par Belmokhtar, dont les affidés mauritaniens connaissent Chafi, un compatriote. Avec le concours d'un Touareg, employé à Gao d'une ONG américaine, et d'un homme d'affaires familier des marchandages sahéliens, celui-ci parvient au terme d'une angoissante méharée au lieu du rendez-vous, no man's land lunaire et hostile. "A cet instant, confie-t-il, j'ignorais si j'étais au Mali, au Niger, en Algérie ou en Mauritanie." Méfiant, "Al-Laouar" -le Borgne- le reçoit, son unique oeil valide rivé sur l'écran d'un PC où s'affiche la photo du visiteur. S'engage alors un interrogatoire tendu. "Ici, seule vaut la règle de Dieu" "Comment s'appelle celui qui te mandate? - Blaise Compaoré. - Est-il musulman ou kafir [infidèle]?" Dans l'urgence, Chafi improvise, empruntant au récit de l'hégire -l'exil du Prophète- la figure du négus d'Abyssinie, souverain chrétien mais bienveillant envers les disciples de la "vraie foi". L'argument porte. Belmokhtar assène alors à son hôte un long prêche sur la noblesse du djihad et les méfaits de cet Occident exécré en Irak, en Afghanistan et en Palestine. A la nuit tombée, Chafi aura droit en prime à une séance de cinéma vérité censée exalter les faits d'armes des insurgés islamistes tchétchènes... Dans l'immédiat, il émet le voeu de voir les otages. "La loi canadienne proscrit tout versement de rançon", prévient-il. "Tu n'es pas au Canada! riposte le geôlier en chef. Ici, seule vaut la règle de Dieu." Il n'y aura donc ni rencontre avec les détenus, ni photo, ni vidéo. Mais tout juste un accord pour un échange téléphonique ultérieur entre leur famille et eux. Fortuitement, l'émissaire apprend que Belmokhtar et les siens ont décidé de liquider l'assistant de Fowler après son départ. "Je resterai ici, lance-t-il à l'émir, jusqu'à ce que tu t'engages à n'exécuter personne." Le tandem sera libéré, sain et sauf, en avril 2009. Tout comme, en août suivant, un trio d'humanitaires espagnols qui lui aussi revient de loin. Car, s'il échoue à libérer le Français Michel Germaneau, 78 ans, bientôt assassiné en représailles, le raid franco-mauritanien déclenché quatre semaines auparavant a coûté la vie à sept combattants d'Aqmi ; Chafi abrège aussitôt son omra -le "petit pèlerinage" à La Mecque- et fonce au Sahara pour convaincre "ses" ravisseurs que Madrid n'est pour rien dans l'attaque manquée. La contrepartie de tels dénouements? Du cash -"beaucoup moins que les millions d'euros par tête avancés dans les médias", jure le négociateur- et l'élargissement de "frères" djihadistes emprisonnés. Il admet être "sollicité" côté français Au printemps de 2012, l'envoyé de Ouagadougou prend langue à Tombouctou avec Abdelhamid Abou Zeid, le gourou djihadiste qui a supplanté son rival Belmokhtar. Celui-là même qui, en 2009, aurait égorgé de ses propres mains le Britannique Edwin Dyer. "Idéologiquement, soupire Chafi, il était dix fois plus raide. Tyrannique, nerveux, vindicatif, capricieux. Quasiment impossible de discuter." Dommage. Car Abou Zeid, admet-il, "tenait entre ses mains" le sort d'au moins six des otages français: deux ingénieurs enlevés à Hombori (Mali) en novembre 2011 et quatre des sept employés kidnappés sur le site Areva d'Arlit (Niger), en septembre 2010 -les trois autres (Françoise Larribe, un Togolais et un Malgache) ayant été relâchés cinq mois plus tard contre rançon par l'entremise de l'ancien colonel Jean-Marc Gadoullet. Jusqu'alors secret, le barbu fanatique sortira de l'ombre en décembre 2012 via un message vidéo dans lequel, en réponse à l'appel du frère cadet d'un de ses prisonniers, il accuse Paris de "bloquer" toute issue négociée. "Sans doute les Français ont-ils été dispersés dans le massif des Ifoghas [bastion du noyau dur djihadiste, dans l'extrême nord-est du Mali], avance Chafi. Mais où? Les contacts sont rompus. Ni canaux ni téléphone. L'opération Serval alourdit la menace qui pèse sur eux. Pour autant, ils n'ont de valeur que vivants. Quand les kidnappeurs cèdent à la logique de châtiment, ils en exécutent un ou deux et le font savoir." S'il admet être "sollicité" côté français, Moustapha Limam Chafi nie avoir jamais traité en direct avec l'Elysée. Tout passe, selon lui, par le président burkinabé, son chef d'état-major et son appareil de renseignement. "Chacun son rôle, nuance un ambassadeur de la région. Je ne le vois pas moi-même, mais nos services s'en chargent ; et on le suit de très près." "A mon sens, renchérit un autre diplomate, nous gagnerions à recourir davantage à son expertise..." Une guerre déclenchée avec cinq ou six ans de retard La tâche est aléatoire, ardue, exténuante. "Négocier avec Belmokhtar ou Abou Zeid, c'est tenter de rapprocher deux mondes que tout oppose, constate le messager du désert. Pour sauver ces vies qui tiennent à un fil, il faut trouver les mots, gagner du temps, prolonger un sursis, déjouer les suspicions. Dès que le processus traîne, vous risquez de passer pour un traître ou un espion." Voilà peu, Chafi a d'ailleurs installé son épouse et leurs quatre enfants au Maroc: il ne les sentait plus en sécurité à "Ouaga". "Quand on traite avec de tels clients, admet-il, le maillon faible, c'est la famille." Sur le fond, le Sahel-trotteur s'est forgé au fil des missions deux certitudes. D'abord, cette guerre contre le terrorisme a été déclenchée avec cinq ou six ans de retard. "Il aurait fallu agir quand, faute de sanctuaires, les phalanges armées, dotées à l'époque de quelques pick-up, changeaient de base trois fois par jour. Mais personne n'a vraiment réussi à les infiltrer. Les Occidentaux misent trop sur la technologie, pas assez sur l'humain." Ensuite, le péril majeur réside moins dans l'essor d'Aqmi et de ses satellites que dans l'enracinement, par le jeu d'alliances matrimoniales, de foyers islamistes locaux, enclins à recruter au sein d'une jeunesse désœuvrée, donc perméable. Au royaume du Borgne, la haine est aveugle. Relève La mort probable d'Abou Zeid et celle, très hypothétique, de Mokhtar Belmokhtar ébranleraient Aqmi sans l'anéantir. Le premier sévissait sous les ordres d'un Algérien désigné par le chef suprême Abdelmalek Droukdel et serait suppléé à la tête de sa katiba par l'un de ses fidèles. Quant à l'électron libre Belmokhtar, il pourrait si besoin être remplacé par son bras droit mauritanien, Hacen Ould Khalil. De notre envoyé spécial Vincent Hugeux www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/sahel-moustapha-limam-chafi-les-secrets-d-un-sauveur-d-otages_1227809.html -
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serval continue et c'est la fin définitive du trafic de drogue en afrique!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!absolument!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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que serval continue et s'étende!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et on respirera tous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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pas moi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!les gangsters!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et sérieusement!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!ils tenaient jusqu'à présent le haut du pavé ici!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et commencent enfin à se terrer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!en attendant qu'on les déterre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et ça ne saura tarder!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
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Urgent:Serval perturbe le trafic de drogue vers l'Europe: www.cridem.org/C_Info.php?article=640602 10-03-2013 13:56 - Le trafic de coke vers L'Europe est perturbé. Le trafic de coke vers L'Europe est perturbé. Depuis une dizaine d'années, l'Afrique de l'Ouest est devenue une des plaques tournantes du trafic de cocaïne latino-américaine vers l'Europe, profitant de la pauvreté et de la faiblesse étatique des pays de la région. La drogue arrive par bateau dans le golfe de Guinée ou par avion par des vols directs Venezuela-Mauritanie ou Mali, avant d'être stockée puis redistribuée, par la route, notamment via le Sahel, vers les rives sud de la Méditerranée. «Autoroute A-10»: c'est le surnom donné par les spécialistes à la plus importante voie d'acheminement de la drogue, le long du 10è parallèle, avant de remonter à travers le désert vers l'Europe. Un rapport de 2009 de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évaluait à quelque 250 tonnes la quantité de cocaïne qui avait déjà transité par cette voie. Route de la cocaïne déstabilisée Selon Alain Rodier, directeur de recherches au Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), 10 % de la cocaïne arrivant en Europe passe par l'Afrique. Cet ancien officier de renseignement ajoute que les révolutions arabes en Tunisie et en Libye, puis le conflit au Mali, ont déstabilisé les routes de la cocaïne mais que les trafiquants, «démontrant leur capacité d'anticipation, continuent à faire leur business en passant par d'autres routes». Pour Mathieu Guidère, universitaire et islamologue, l'intervention militaire française au Mali a été un «coup de pied dans la fourmilière qui a totalement perturbé les trafics de drogue, d'armes et d'immigration clandestine dans la région, faisant éclater tous les réseaux qui passaient par le nord du Mali». Droit de passage aux islamistes Tous les trafiquants payaient aux mouvements islamistes un droit de passage de 10 % calculé sur la valeur globale de la cargaison, «certains groupes armés assurant en plus - contre rémunération - une protection du convoi», explique ce chercheur. Dans la région, poursuit Mathieu Guidère, «tout le monde a fichu le camp mais chacun essaie de reconstituer ses filières d'acheminement de drogue ou d'armes». Le criminologue Xavier Raufer parle crûment: «Il est impossible de dessiner des cartes de trafic de la cocaïne car, à l'encre, à peine sèche, les filières ont changé». Selon lui, depuis 40 ans, «jamais le transport de cocaïne vers l'Amérique du Nord et l'Europe n'a été interrompu». Il en veut pour preuve le fait que le prix de la cocaïne - en dollars constants - payé par les consommateurs a été divisé au moins par deux entre 1980 et 2010. Pour ce criminologue, «on ne saisit pas suffisamment de drogue pour peser sur le marché et on se saisit pas non plus l'argent de la drogue». A cet égard, il cite un chiffre du GAO, organisme d'audit du Congrès américain chargé de contrôler les comptes publics, selon lequel sur 100 dollars d'argent sale issus du trafic de cocaïne, 25 cents seulement sont effectivement saisis. «Dès les premiers bruits de botte au Mali, assure-t-il, les logisticiens de la drogue, qui réfléchissent en permanence à de nouvelles routes, ont modifié leurs trajets qui passaient par le nord du pays». Nouvelles routes Pour Xavier Raufer, «de nouvelles routes sont déjà d'ailleurs en train de s'ouvrir par l'Angola, la République du Congo et les Grands Lacs ou par la Libye, vaste marqueterie de tribus en guerre». «Les profits liés au trafic de cocaïne sont tellement énormes que l'allongement des filières et, partant, le prix du transport ne sont pas un problème», conclut le criminologue. www.cridem.org/C_Info.php?article=640602 et www.20min.ch/ro/news/dossier/mali/story/Le-trafic-de-coke-vers-L-Europe-est-perturb--14693991 -
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urgent:une dizaines de jihadistes abattus près de gao: www.malijet.com/en-direct-du-front/66497-mali-une-dizaine-de-combattants-islamistes-tues-pres-de-gao.html Mali: une dizaine de combattants islamistes tués près de Gao PARIS - Une dizaine de terroristes ont été tués dans les combats au cours desquels un soldat français est mort mercredi matin près de Gao au Mali, a indiqué à Paris le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard. Dans le nord-est du pays, une demi-dizaine de combattants islamistes se sont par ailleurs rendus aux forces françaises pendant des affrontements près de Tessalit, a-t-il ajouté au cours d'un point de presse. www.malijet.com/en-direct-du-front/66497-mali-une-dizaine-de-combattants-islamistes-tues-pres-de-gao.html -
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Urgent:Ag Ghali a crevé: www.cridem.org/C_Info.php?article=640448 06-03-2013 08:14 - Mali: Tegharghare / Iyad aurait été tué dans les combats Selon des sources dignes de foi, le leader du groupe armé Ansar Dine aurait trouvé la mort dans les combats lundi dernier dans le Tegharghare. Une de nos sources indique que l’information a été confirmée par un proche de Iyad, qu’elle n’a cité pas. Le 26 février 2013, le département d’Etat des Etats-Unis à travers le Bureau de la porte-parole désignait Iyad ag Ghali comme terroriste mondial, spécialement désigné en vertu du décret exécutif (EO) 13224, qui cible les terroristes et ceux leur apportant un soutien ou soutenant des actes de terrorisme. Cette désignation entraîne le blocage des biens soumis à la juridiction des États-Unis dans lesquels Ghali a un intérêt et les ressortissants américains ne sont pas, en général, autorisés à mener des transactions avec lui ou à son profit. Ghali est également répertorié par le Comité 1267/1989 des sanctions Al-Qaïda des Nations unies. La liste de l’ONU exige que tous les États membres mettent en œuvre un gel des avoirs, une interdiction de déplacement et un embargo sur les ventes d’armes à Ghali. L’action de l’ONU démontre la volonté internationale d’éliminer les actes de violence de Ghali au Mali et dans la région, a indiqué le département d’Etat. Iyad ag Ghali est le leader d’Ansar al-Dine (AAD), une organisation opérant au Mali qui travaille en étroite coopération avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), et désignée comme organisation terroriste étrangère. Ghali a fondé l’AAD fin 2011, car ses tentatives de prendre en charge une organisation laïque touareg avaient échoué en raison de ses opinions extrémistes. www.malijet.com/en-direct-du-front/66464-iyad-ag-ghali-mort.html et www.malijet.com/a_la_une_du_mali/66451-br%C3%A8ves-du-%C2%AB-le-r%C3%A9publicainmali-%C2%BB-%3A-tegharghare-iyad-aurait-%C3%A9t%C3%A9.html -
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Urgent:la Mauritanie confirme officiellement s participation à l'opération anti-terroriste au nord-Mali: www.cridem.org/C_Info.php?article=640398 04-03-2013 21:50 - La Mauritanie prête à intervenir militairement au Mali dans le cadre de l'ONU Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé lundi à Nouakchott que son pays était désormais prêt à intervenir militairement au Mali dans le cadre du déploiement d'une force de l'ONU dans ce pays. "Si la situation change, rien n'empêchera la Mauritanie, en tant que membre de l'ONU, d'engager des forces dans le nord (du Mali), sur la frontière ou dans les régions ouest du pays pour la stabilité et la sécurité" de ces régions, a affirmé M. Ould Abdel Aziz lors d'une conférence de presse avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou. "Ce rôle, nous l'assumerons dès que possible", a-t-il promis. Si la Mauritanie n'a pas encore participé à la guerre au Mali, c'est parce qu'elle "n'était pas prête", en raison du caractère non programmé de l'intervention française et africaine, déclenchée le 11 janvier pour prévenir une progression des groupes islamistes armés, qui occupaient le nord du Mali depuis neuf mois, vers le Sud et la capitale, Bamako, a-t-il dit. "Il s'est agi d'une réaction à une situation catastrophique que vivait le Mali, qui n'était pas programmée, une réaction pour sauver un pays qui allait être totalement occupé par les terroristes", a affirmé le chef de l'Etat mauritanien. Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé au secrétaire général Ban Ki-moon de présenter un rapport avant fin mars sur la faisabilité d'une opération de maintien de la paix au Mali. Le président Aziz a tenu à mettre en exergue le rôle très important de son pays dans la lutte contre les islamistes armés du Mali, grâce une surveillance accrue de ses frontières avec ce pays voisin. Cela a permis, a-t-il dit, de canaliser les terroristes vers le Nord, les empêchant de se réfugier dans notre pays et de permettre aux unités engagées de les détruire dans leurs sanctuaires. Le président nigérien, dont le pays est, lui, engagé militairement au Mali, a pour sa part estimé que la priorité du moment était de gagner la guerre, non de gagner la paix, en réponse à une question concernant la possible mue de la force africaine au Mali (Misma) en une force de paix de l'ONU. M. Issoufou a tenu à saluer le courage des forces françaises et tchadiennes qui se trouvent sur les premières lignes pour combattre le terrorisme et le crime organisé au Mali. www.cridem.org/C_Info.php?article=640398 et www.jeuneafrique.com/actu/20130304T163632Z20130304T163631Z/la-mauritanie-prete-a-intervenir-militairement-au-mali-dans-le-cadre-de-l-onu.html -
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Urgent:Belmokhtar est bien mort,photo: www.cridem.org/C_Info.php?article=640408 et www.rfi.fr/afrique/20130304-mali-tchad-mokhtar-belmokhtar-gamou-ndjamena-deby 05-03-2013 08:31 - Mali: la photo qui fait dire au Tchad que Belmokhtar est mort Cette photographie exclusive a été prise par l'envoyé spécial de RFI à Tessalit dans l'extrême nord-est du Mali. Madjiasra Nako y a été emmené dimanche 3 mars par l'armée tchadienne. Les militaires tchadiens revenant du front lui ont alors montré des photos prises sur leur téléphone portable, en affirmant que ce cadavre est bien celui de Mokhtar Belmokhtar, qui aurait été tué samedi dans la vallée d'Ametetai. Sur le cliché, l'homme présenté comme celui qui était surnommé «le borgne», est en treillis. Son visage est maculé de sang. Pour l'heure, aucune confirmation n'est venue certifier cette mort annoncée samedi soir par l'état-major à Ndjamena. Ce lundi, le président tchadien Idriss Déby a une nouvelle fois affirmé que ses troupes avaient abattu Mokhtar Belmokhtar et que sa dépouille, ainsi que celle d'Abou Zeid, n'ont pas été exposées par respect des principes de l'Islam. Par ailleurs, lors de son voyage à Tessalit, l'envoyé spécial de RFI a pu voir huit prisonniers faits par les soldats tchadiens. Parmi eux, il y aurait des Maliens, un Tunisien, un Marocain, des Nigériens et des Burkinabè. Des documents en arabe et des armes lourdes ont également été récupérées. Plus surprenant : une pelleteuse fait partie des prises de guerre. Celle-ci permettait aux jihadistes de creuser des tranchées pour se dissimuler. Madjiasra Nako a pu voir une photo du passeport de Michel Germaneau, l'otage français mort en 2010 après l'échec de sa tentative de libération dans le nord du Mali. Sur place, l'envoyé spécial de RFI a pu constater que les armées tchadienne et française travaillent ensemble avec quelques éléments fidèles au colonel malien El Hadj Ag Gamou. Enfin, les militaires affirment que les katibas jihadistes ont été décapitées, mais admettent que la guerre n'est pas finie, car des combattants se sont éparpillés en petits groupes. www.rfi.fr/afrique/20130304-mali-tchad-mokhtar-belmokhtar-gamou-ndjamena-deby -
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urgent:l'armée tchadienne a abattu Belmokhtar www.cridem.org/C_Info.php?article=640335 02-03-2013 20:14 - L'armée tchadienne dit avoir tué le chef islamiste Mokhtar ben Mokhtar L'armée tchadienne affirme avoir tué samedi 2 mars le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar dans le massif des Ifoghas dans le nord du Mali, selon un communiqué de l'état-major tchadien. "Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base des jihadistes dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la vallée d'Ametetai", samedi à midi, affirme le communiqué, précisant que "plusieurs terroristes" ont été tués "dont le chef Mokhtar Belmokhtar dit 'le borgne'". Mokhtar Belmokhtar est le chef du groupe islamiste à l'origine de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie. Il avait récemment menacé de commettre de nouvelles attaques, notamment contre la France. www.cridem.org/C_Info.php?article=640335 et www.lemonde.fr/afrique/article/2013/03/02/l-armee-tchadienne-dit-avoir-tue-le-chef-islamiste-mokhtar-ben-mokhtar_1841938_3212.html -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
www.cridem.org/C_Info.php?article=640327 03-03-2013 06:00 - Il dissimulait l'argent provenant des rançons dans un lieu connu de lui seul : Où serait caché le «trésor» de Abou Zeid L'entourage de «l’émir» de katibate Tarek Ibn Ziyad, appartenant à Aqmi, et qui s'est «spécialisée» dans les enlèvements contre rançons, indique que Abdelhamid Abou Zeid était le seul à connaître le lieu où il cachait le «butin» qui s'élèverait à des millions d'euros représentant une partie des rançons payées en contrepartie de la libération d'otages occidentaux. Donné pour mort dans de violents affrontements dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas, Abdelhamid Abou Zeid ne serait pas le genre de personne qui partagerait le secret de la cache de l'argent provenant du paiement des rançons, à en croire des proches de ce chef terroriste cités par le site électronique mauritanien Sahara médias. Ce média présenté comme étant «proche des djihadistes sévissant au nord du Mali» et citant «des proches de cet «émir», a indiqué que «Abdelhamid Abou Zeid cachait des millions d'euros dans un lieu qu'il est le seul à connaître». «Il tenait à se déplacer tout seul, dans le désert, pour cacher l'argent provenant des paiements des rançons dans un lieu qu'il est seul à connaître». «La dernière fois qu'Abdelhamid Abou Zeid a obtenu le paiement d’une rançon, c'était 16 millions d'euros versés par le biais d'un intermédiaire, éventuellement par Areva, en contrepartie de la libération de trois otages», écrit encore ce site électronique mauritanien. «Il était le seul à dépenser l'argent provenant du paiement des rançons. Il a dépensé une partie de cet argent dans l'achat de véhicules tout-terrains, d'armes et de munitions et il gardait, avant son élimination, des millions d'euros cachés dans un lieu connu par lui seul», selon toujours ce média. Abdelhamid Abou Zeid a été éliminé lors de violents accrochages entre des terroristes d'Aqmi et des militaires français, tchadiens et maliens, dans le massif de l'Adrar les Ifoghas, à l'extrême nord-est du Mali, avait annoncé la chaîne de télévision algérienne Ennahar TV. Le président tchadien a confirmé, hier, la mort de cet «émir». Selon le président du Tchad, «Abdelhamid Abou Zeid a été éliminé par les forces tchadiennes» lors de violents affrontements.Des terroristes d'Aqmi avaient tendu une embuscade aux militaires tchadiens autour de grottes dans le massif de l'Adrar les Ifoghas, où ils se réfugiaient. Les militaires tchadiens auraient demandé l'aide des avions et hélicoptères militaires français pour venir à bout des terroristes et c'est dans ces affrontements que Abdelhamid Abou Zeid aurait été éliminé en compagnie de dizaines d’autres terroristes d'Aqmi. Abdelhamid Abou Zeid, bras droit de Abdelmalek Droukdel, actuel «émir» national d'Aqmi, dirigeait katibate Tarek Ibn Ziyad, créée en 2003 par Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para. Il a été récemment désigné adjoint de Yahia Abou El Hammam, «émir» de la région du Sahara pour Aqmi. www.cridem.org/C_Info.php?article=640327 -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
urgent:nouveaux détails sur la connection jihadistes-narcos: www.cridem.org/C_Info.php?article=640292 02-03-2013 07:45 - Sahel : Les djihadistes et la cocaïne connection La crise malienne a, ces derniers mois, attiré l'attention sur les liens qui pouvaient exister entre les trafiquants et les mouvements extrémistes du Sahel. C'est une image qui a frappé tous les esprits. Celle d'un Boeing 727, calciné retrouvé au nord de Gao en novembre 2009. L'avion, qui venait vraisemblablement du Venezuela, près de la Colombie, était chargé de plusieurs tonnes de cocaïne. Les médias découvraient ce qu'ils ont surnommé le "Air cocaïne" et avec, l'ampleur du trafic de drogue dans la région. L'Afrique de l'Ouest est devenue depuis de nombreuses années une plaque tournante du trafic de drogue, les cartels d'Amérique du Sud délaissant la route nord qui passait directement par l'Europe pour des chemins beaucoup plus sûrs. En 2010, 18 tonnes de cocaïne ont transité via la région (le pic ayant été atteint en 2007 avec 47 tonnes). La crise malienne a, ces derniers mois, attiré l'attention sur les liens qui pouvaient exister entre les trafiquants et les mouvements extrémistes du Sahel. Appâtées par le gain, les mouvances telles qu'Aqmi, Ansar Dine ou le Mujao ont vite compris l'intérêt financier d'une telle collaboration. Mais l'intervention française au Mali est venu compromettre tout le circuit. L'usage du mot "narcoterroriste" a remplacé "les djihadistes". Dernièrement, Laurent Fabius a ainsi évoqué le risque, enrayé par l'intervention française, de voir la naissance d'un "Etat narcoterroriste" au Mali. Avant lui, François Hollande soulignait devant le Parlement européen que le terrorisme se nourrissait "du trafic narcotique partout dans le monde et notamment en Afrique de l'Ouest", dans une allusion sans ambiguïté aux adversaires militaires qui se sont réfugiés pour la plupart dans la région du massif des Ifoghas après la libération des villes dans le nord du Mali. Après le rapport des députés François Loncle et Henri Plagnol sur la situation sécuritaire dans la zone sahélienne présenté en mars 2012, huit députés de la Commission des Affaires étrangères présidée par Pierre Lellouche, planchent sur la sécurité au Sahel. La manne financière générée par ce rapprochement est considérable, bien qu'impossible à chiffrer. Elle s'ajoute à d'autres trafics rentables : prise d'otages, trafic de cigarettes, de migrants, d'armes, de voitures volées, de l'essence, de bétail... Du Air cocaïne aux djihadistes "La fin des années 90 et le début des années 2000 vont consacrer le Sahel comme la nouvelle plaque du trafic international, du fait d'une reconfiguration des routes de la drogue qui a fait que la "Highway 10" (la route passant par l'Afrique et le 10ème parallèle) est beaucoup plus sûre que les liens maritimes liant l'Amérique du Sud à l'Europe", explique Samuel Benshimon, rédacteur en chef du site "Sahel Intelligence". "Cette route a élargi le marché, faisant que des populations africaines, notamment dans les grands centres urbains, sont également devenues consommatrices de cocaïne". Les bateaux arrivent d'Amérique latine accostent tout le long du golfe de Guinée en particulier en Guinée Bissau, au Cap Vert et au Sénégal. Les marchandises "sont ensuite acheminées par voie terrestre vers le Togo à travers deux itinéraires le premier passant par le Mali, le Burkina Faso et le Bénin, tandis que le deuxième transite par le Mali, le Burkina Faso et le Ghana", explique Samuel Benshimon. C'est généralement du Togo, que partent ensuite des avions qui inondent l'Europe en drogue. Carte du trafic de drogue en Afrique de l'Ouest mise à jour en février 2013. Informations fournies par le bureau des Nations Unis sur la criminalité et le trafic de drogue (UNODC) : La plus-value de cette marchandise suscite l'attention de tous les acteurs. "En Colombie, la cocaïne vaut entre 2.000 et 3.000 dollars le kilo, sur les côtes africaines elle atteint 10.000 dollars; à la frontière sud du Sahel, au Maroc ou en Algérie, c'est 20.000 dollars. Quand elle arrive en Europe, avant d'être coupée elle vaut 45.000 dollars le kilo", précise Jean-Bernard Véron, responsable de la cellule prévention des crises et de sortie de conflit à l'AFD, avant d'ajouter : "Ce sont des produits à grosse valeur ajoutée, qui ne pèsent pas bien lourd, qui ne nécessitent pas d'énormes convois de camions. On trouve facilement des gens qu'on peut corrompre pour transporter ces produits". Parmi eux, les "djihadistes", derniers venus d'un circuit bien rôdé. Les "barons djihadistes" Mokhtar Bel Mokhtar, nommé "Mister Marloboro", est l'un de ces illustres trafiquants. Connus des services spécialisés et des médias, il s'est rappelé au monde en revendiquant la prise d'otage d'In Amenas en Algérie, en janvier dernier. "Depuis l'époque où il évoluait dans les structures de trafic de cigarettes, il a entretenu des liens implicites avec les milieux du crime organisé, à l'image de sa relation étroite avec l'un des ténors du trafic de drogue au Sahel, Omar Ould Ahmed", assure Samuel Benshimon. Ainsi des chefs du Mujao se sont alliés avec l'un des plus puissants barons de la drogue, l'homme d'affaires Mohamed Rouggy, ou encore Moahmed Ould Awainat. "Les groupes djihadistes nouvellement créés ont connu l'adhésion de plusieurs narcotrafiquants qui ont vu dans cette alliance avec les groupes terroristes un moyen de protection." En effet, selon les spécialistes, les combattants djihadistes ne participent pas directement au trafic. Ils sont souvent en charge de protéger les convois, sécuriser les pistes d'atterrissages, l'approvisionnement en carburant ou tout simplement prélèvent une "dîme" pour le droit de passage. "Le marché local de consommation de drogues n'est pas assez porteur aujourd'hui pour qu'ils deviennent eux-mêmes des trafiquants, des vendeurs", explique Ahmedou Ould Abdallah, ancien représentant spécial mauritanien du secrétaire des Nations unis et président du centre 4S. "Ils sont donc les guides à travers une région qu'ils contrôlent". "Néanmoins, il a été constaté la présence effective de plusieurs trafiquants notoires au sein des katibas terroristes en particulier au sein du Mujao, qui essaient par cette démarche de se couvrir en donnant un cachet djihadiste à leurs activités", ajoute Samuel Benshimon. De cette manière, Jean-Bernard Véron estime de son côté que le terme "narco trafiquant" ou encore "narcoterroriste" n'est pas approprié lorsque l'on parle d'Aqmi, d'Ansar Dine, du Mujao ou du MIA. "C'est une assimilation trop facile, une désignation qui fait partie d'une communication de guerre visant à décrédibiliser l'ennemi. Selon moi, on peut comparer la situation à celle de l'Afghanistan qui produit entre 80 et 95% de l'opium mondial. Les insurgés nationalistes, les talibans, font de l'escorte militaire pour les trafiquants contre paiement mais ne sont pas particulièrement financés par ce type de revenu. Le plus gros allié des trafiquants en Afghanistan c'était le frère d'Hamid Karzaï, le gouverneur de Kandahar…" Des complicités au plus haut niveau que l'on retrouve aussi au Sahel. Des complicités au plus haut niveau que l'on retrouve aussi au Sahel. Facile dans ces pays pauvres, de soudoyer des policiers, des officiers ou des agents des douanes qui permettront aux narcotrafiquants de faire passer les convois. "On peut acheter toutes les amitiés et toutes les loyautés!", assure Ahmedou Ould Abdallah. "S'ils ont dans la poche le chef d'une confédération tribale, ou d'un grand service public, ils ont pratiquement tous les fonctionnaires de cette confédération et de ce service. D'autant que de nombreux responsables politiques ferment les yeux et en échange les narcotrafiquants financent les campagnes électorales". Solutions timides Avec l'intervention française au Mali et la fermeture des frontières, le trafic va sans doute être geler au risque de voir les convois pris pour des colonnes de djihadistes. Mais pour combien de temps ? Les contrebandiers ont peut-être déjà trouvé un autre itinéraire, en Afrique central par exemple, là où des mouvements comme Boko Haram ont une influence non négligeable. "N'oubliez-pas que l'intervention en Afghanistan n'a pas arrêté le trafic d'opium", rappelle Ahmedou Ould Abdallah. Pour contrer ce gigantesque système à plus long terme, une "Commission ouest-africaine pour la gouvernance, la sécurité et le développement dans le contexte de la lutte contre le trafic de drogue" a été mis en place sous l'impulsion notamment de l'ex-secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. "Si rien n'est fait, le trafic illégal pourrait compromettre les progrès encourageants que les pays d'Afrique de l'Ouest ont réalisé en matière de renforcement de la démocratie et de développement humain et économique", a insisté Kofi Annan, lors de l'inauguration de cette instance le 31 janvier. Un rapport publié par l'Onu, en février, indique que les profits réalisés par les cartels sud-américains ont baissé mais insiste "cela signifie aussi que les cartels ouest-africains sont susceptibles de se développer et de devenir plus riche que jamais". www.cridem.org/C_Info.php?article=640292 et http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-au-mali/20130225.OBS9921/sahel-les-djihadistes-et-la-cocaine-connection.html -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
absolument jojo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!absolument!!!!!!!!!!!!!!!!!!!pour moi les terroristes sont au bas de l'échelle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!