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legionnaire

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  1. Urgent:Aqmi sur le qui-vive,les liquidations de chefs terroristes ont commencé et continuent www.cridem.org/C_Info.php?article=634396 22-09-2012 09:40 Les «émirs» d'Aqmi et Mujao sur le qui-vive : Les liquidations physiques de chefs terroristes ... ...ont commencé A l'image d'Al Qaïda, qui a perdu ses principaux chefs depuis, avant et après la neutralisation d'Oussama Ben Laden, tué par le tir d'un drone américain au Pakistan, Aqmi et Mujao subissent revers après revers. D'autres chefs terroristes, sévissant au Sahel, ne manqueront pas de connaître le même sort. Parmi les plus menacés, Ahmed Telemsi et Abou Abderrahmane Farouk, de dangereux individus sévissant dans cette partie du continent africain. L'élimination du Saoudien Oussama Ben Laden et du Libyen Mohamed Hassan Qaid, alias Abou Yahia El Libi, théologien d'Al Qaïda, n'est pas le seul coup dur pour l’organisation terroriste. Ont été mis également hors d'état de nuire Abou Chanab, Abou Issehak Essoufi, Abou Hakim et Abou Al Qama. L’arrestation, le 15 août, par les forces spéciales de l’Armée nationale populaire d’Abou Issehak Essoufi à Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, a précipité la mise hors d’état de nuire de principaux «émirs» d’Aqmi et du Mujao. Abou Issehak Essoufi a été dépêché, rappelle-t-on, par Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, «émir» national d’'Aqmi, au nord du Mali, pour réconcilier plusieurs autres «émirs» qui, à l'image du différend existant entre Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, et Abdelhamid Abou Zeid, se livrent une guerre sans merci au nord du Mali et au Sahel. L'arrestation de l'émissaire de Droukdel pour le Sahel a empêché la «réconciliation» entre ces «émirs» qui, depuis, sont montés d'un cran dans la guerre qu'ils se livrent l'un à l'autre. Ces données jettent un doute sur les causes réelles de la mort annoncée, il y a quelques semaines, de Nabil Mekhloufi, alias Abou Al Qama, numéro deux d’Aqmi, à 200 km de Gao, ville du nord du Mali. Ses acolytes ont annoncé que son décès était dû à «un accident de la route» survenu en plein désert nord malien. Il semble, aujourd'hui, de plus en plus vraisemblable que Abou Al Qama eut été éliminé physiquement et que sa mort ne soit pas due à «l’accident de voiture» évoqué. Aurait-il été éliminé par ses acolytes ? L'hypothèse de «l’accident de voiture» ne tient pas la route L'arrestation d’Abou Issehak Essoufi porte un coup dur à Aqmi puisqu’elle met en échec la «réconciliation» entre «émirs» terroristes laissant la guerre ouverte entre eux. Ce que les terroristes, sévissant au nord du Mali et au Sahel, n'ignorent pas puisque le Mujao, qui détient des diplomates algériens en otages, est venu au secours d’Aqmi, menaçant l'Algérie de les exécuter si elle ne libérait pas celui qui était chargé de «réconcilier» les «émirs». D'autres «émirs» sont menacés par des liquidations physiques, dont Ahmed Telemssi et Abou Abderrahmane Farouk. La mort d'Abou Al Qama est une autre grosse perte pour Aqmi et le Mujao puisqu’elle rend de plus en plus difficile la «réconciliation» entre les chefs terroristes. Le rôle de l'UFL Ces réalités affaiblissent davantage les organisations terroristes au nord du Mali. L'Unité de fusion et de liaison (UFL, services de renseignements des pays du Sahel) enregistre, quant à elle, des succès limitant davantage la liberté de mouvement des terroristes sur le terrain. La vigilance et la collecte de renseignements ont, pour ce qui est des actions plus ou moins récentes, permis l'élimination de quatre dangereux terroristes au Niger, le 6 août dernier, qui tentaient d'infiltrer le territoire nigérien dans le but de constituer des réseaux de soutien et de procéder à un enlèvement à Niamey. L'échange efficace de renseignements entre les services membres de l'UFL a mis ce plan en échec. Par ailleurs, l'adhésion du Nigeria au mécanisme régional de lutte contre le terrorisme a anticipé les ambitions terroristes de Boko Haram, autre organisation terroriste possédant des liens avérés avec Aqmi. En un temps court, trois porte-parole de Boko Haram ont été éliminés, alors qu'un quatrième a été capturé.
  2. *** otages:Aqmi revoit ses exigences à la baisse www.cridem.org/C_Info.php?article=634228 17:05 Aqmi aurait modifié ses exigences pour libérer les quatre otages français qu’elle détient... ...depuis deux ans. Des sources dignes de foi ont indiqué à ANI qu’à l’occasion du deuxième anniversaire de l’enlèvement, le 16 septembre 2010, sur le site minier d'Arlit, dans le nord du Niger, des quatre français (Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dole) par Aqmi, employés d’Areva ou de son sous-traitant, Satom, la nébuleuse islamiste a décidé de modifier ses exigences pour les libérer. Et ces sources de préciser qu’Aqmi, qui avait remis le sort des otages français entre les mains de ben Laden avant sa mort en conditionnant leur liberté par le retrait français d’Afghanistan, a revu ses doléances pour exiger une rançon et un échange de prisonniers détenus dans des pays de la région. Aucune précision n’a été faite sur le montant de la rançon demandée par Aqmi ni le nombre ou les noms des prisonniers dont elle souhaite la libération. Ces mêmes sources ont ajouté qu’Aqmi a informé les médiateurs de ces nouvelles exigences.
  3. Urgent:derniers dévelopemments sur les évènements de libye www.cridem.org/C_Info.php?article=634023 13-09-201216:46 Exclusif / AFP - Attaque en Libye: importante avancée dans l'enquête. Benghazi - Le nouveau Premier ministre libyen élu, Moustapha Abou Chagour a annoncé jeudi à l'AFP "une importante avancée" dans l'enquête sur l'attaque du consulat américain à Benghazi qui a coûté la vie à quatre Américains dont l'ambassadeur Chris Stevens. "Nous avons fait une importante avancée. Nous avons des noms et des photos. Des arrestations ont eu lieu et d'autres sont menées au moment où je vous parle", a déclaré M. Abou Chagour dans sa première interview depuis son élection la veille à la tête du futur gouvernement. M. Abou Chagour n'a pas donné de détails sur le nombre ou l'éventuelle appartenance des personnes arrêtées. "Nous ne voulons pas catégoriser ces gens avant qu'on les connaisse avec précision", a ajouté M. Abou Chagour qui garde toujours son poste de vice-Premier ministre jusqu'à la formation du nouveau gouvernement. L'attaque survenue mardi, jour du 11e anniversaire des attentats du 11-Septembre, a suscité une vague de condamnations internationales, en premier lieu des Etats-Unis, dont le président Barack Obama a demandé la collaboration de Tripoli afin d'arrêter et traduire en justice les auteurs de ces meurtres. Le consulat américain à Benghazi, complètement détruit après l'attaque, était déserté jeudi, a constaté un photographe de l'AFP. Aucun enquêteur ni aucun membre des forces de sécurité n'était présent autour du complexe de trois villas abritant le consulat, où le photographe a été autorisé à pénétrer. Les trois bâtiments étaient calcinés et les meubles détruits. Un fauteuil flottait dans la piscine. Des traces de balles étaient visibles sur les murs ainsi que des tâches semblant être du sang séché devant l'entrée principale du consulat. Près d'un an après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, l'attaque a illustré une fois de plus l'incapacité des nouvelles autorités libyennes à assurer la sécurité dans le pays, où les milices armées font la loi. Les ministères de "l'Intérieur et la Justice ont commencé les investigations et la collecte de preuves et quelques personnes ont été arrêtées", a déclaré auparavant à l'AFP le vice-ministre de l'Intérieur, Wanis al-Charef. Tripoli a parallèlement annoncé la formation d'une commission d'enquete indépendante sur l'attaque de Benghazi. ------------------------ Enquête "très compliquée" Selon le porte-parole de la Haute commission de sécurité du ministère de l'Intérieur, Abdelmonem al-Horr, l'enquête est "très compliquée" dans la mesure où la foule présente dans le périmètre du consulat n'était "pas homogène". "Il y avait des extrémistes, de simples citoyens, des femmes, des enfants, des criminels", a-t-il ajouté. Initialement mise sur le compte de manifestants en colère contre une vidéo diffusée sur internet, intitulée "Innocence of Muslims" ("L'Innocence des musulmans") et dénigrant l'islam, l'attaque résulterait plutôt d'une opération coordonnée, selon un responsable américain. Selon cette source, des extrémistes se sont servis de manifestants protestant contre le film comme d'un "prétexte" pour s'en prendre au consulat avec des armes de petit calibre mais aussi des lance-roquettes. Le président Obama a appelé les dirigeants d'Egypte et de Libye pour discuter de leur coopération dans le domaine de la sécurité après l'attaque, a indiqué jeudi la Maison Blanche. M. Obama, qui s'est entretenu avec le président du Congrès national général libyen, Mohamed al-Megaryef, "lui a indiqué qu'il appréciait la coopération du gouvernement et du peuple libyens avec les Etats-Unis, après cette scandaleuse attaque", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué séparé. Le président américain "a fait clairement savoir" à son interlocuteur "que nous devons travailler de concert et faire tout le nécessaire pour identifier les auteurs de l'attaque et les traduire en justice", a-t-elle ajouté. M. Megaryef avait présenté mercredi ses excuses aux Etats-Unis et pointé du doigt à la fois les partisans du régime déchu de Mouammar Kadhafi et Al-Qaïda après l'attaque à Benghazi, considéré comme un fief des islamistes radicaux. Le film controversé a provoqué des heurts jeudi devant l'ambassade américaine au Caire ainsi qu'au Yémen, où un manifestant a été tué lors de manifestations devant l'ambassade américaine à Sanaa. Il a été dénoncé jeudi par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton comme "une vidéo écoeurante et condamnable" avec laquelle le gouvernement américain "n'a absolument rien à voir".
  4. Urgent:les autorité mauritaniennes vont renforcer la surveillance des mosquées www.cridem.org/C_Info.php?article=633908 08:31 La Mauritanie souhaite contrôler les mosquées Le gouvernement mauritanien tente de resserrer le contrôle des lieux de culte pour lutter contre la propagation des idées extrémistes, mais ses efforts pourraient se heurter à des attitudes traditionnelles. La Mauritanie a lancé son premier recensement national des mosquées et des mahdharas. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une stratégie à long terme destinée à surveiller le rôle des institutions religieuses dans le pays. "Les nouvelles tendances de l'Etat mauritanien visent à promouvoir le secteur des affaires islamiques", a déclaré le ministre des Affaires islamiques Ahmed Ould Nini lors de la réunion du 22 août de lancement de ce recensement. Ce nouveau programme est destiné à surveiller les activités des mosquées et à contrôler le contenu des sermons du vendredi et des idées enseignées dans les mahdharas. Cette initiative vise à lutter contre les prêches extrémistes et à empêcher que des idées radicales ne viennent infiltrer la vie des étudiants de la charia qui apprennent pour l'essentiel des méthodes traditionnelles. Il permettra à la Mauritanie d'actualiser la base de données sur les mosquées et les mahdharas, de les contrôler et d'en savoir plus sur le travail des imams et des étudiants, sur leur niveau d'étude et sur le nombre d'étrangers qui se trouvent parmi eux. Selon le ministère, il existe 6 718 mahdharas et 5 082 écoles coraniques, qui accueillent quelque 163 912 étudiants. Le pays compte huit mille mosquées au total. Certains analystes expliquent que l'absence de surveillance par l'Etat des institutions d'enseignement traditionnel et religieux a ouvert la voie à la formation de promotions d'extrémistes qui ont rejoint les camps terroristes au Sahara. Cette mise à jour des données devrait ouvrir la voie à une surveillance des mosquées et des mahdharas en Mauritanie et au contrôle de leur utilisation dans les campagnes politiques après qu'elles soient virtuellement passées hors de tout contrôle de l'Etat, selon elmohit.net. Pour tenter d'unifier les sermons du vendredi, le ministère des Affaires islamiques a organisé cette année une série de cours de formation des responsables religieux et lancé un recensement portant sur leur nombre. Mais ces efforts pourraient toutefois se heurter à une opinion conservatrice. En 2003, le gouvernement avait tenté de faire adopter une loi innovante portant sur l'organisation des mosquées. Bien qu'adopté par le gouvernement, ce projet de loi avait été rejeté. A l'époque, l'ancien ministre de la Culture et de l'Orientation islamique Iselmou Ould Sidi Moustaf avait été accusé de tenter de faire des mosquées opposées aux directives du gouvernement des "boulangeries" et de transformer les lieux de culte en "institutions de police". "Les islamistes extrémistes et les radicaux religieux tentent toujours de saborder les plans du gouvernement visant à contrôler le rôle des institutions religieuses en Mauritanie", a expliqué Hamadi Ould Dah, spécialiste du terrorisme et des groupes islamistes. "Le manque d'organisation de ce secteur bénéficie à certains groupes, tandis que son organisation et le fait de ne pas autoriser certains à exploiter le rôle des institutions religieuses pour diffuser un discours extrémiste est dans l'intérêt de la société et de l'Etat." Mohamed al-Mehdi Ould Mohamed al-Bashir, ancien employé au ministère des Affaires islamiques et de l'Education religieuse, a déclaré à Magharebia : "Le chômage des imams en Mauritanie est ce qui les a incités à se soumettre à ces mesures provocatrices." Pour sa part, le journaliste Moulaye Ould Baheide a expliqué que les autorités craignent maintenant que les mahdharas puissent devenir des sanctuaires pour des courants politiques idéologiques susceptibles d'être facilement utilisés par les djihadistes. Cette initiative intervient après que les autorités mauritaniennes eurent souligné la négligence des mosquées et des mahdharas, et eurent pris cette décision pour tenter de contrôler les comportements de ces deux secteurs religieux, a expliqué à Magharebia Ould Baheide, employé chez mauritanid.net. Mais le journaliste met en garde contre le fait que cette nouvelle mesure risque de ne pas être suffisante au vu de l'immunité dont bénéficient nombre d'imams de mosquées et de sheikhs de mahdharas grâce à des personnes religieusement et financièrement influentes dans ce courant politique en Mauritanie. "Cela ne doit pas être un prétexte pour surveiller les imams ni pour faire de ces institutions des porte-paroles du discours politique", a déclaré Dah Ould Merzoug, imam d'une mosquée de Kiffa. "Les lieux de culte en Mauritanie ont toujours été éloignés de la controverse politique actuelle." Il a ajouté que les imams mauritaniens ne sont pas opposés à cette idée, mais que "certains ont peur que l'Etat ne tente de contrôler les imams et de leur imposer sa volonté". Pour sa part, le journaliste Rajel Ould Oumar a expliqué à Magharebia : "Il est désormais nécessaire de réglementer le rôle des mosquées et des mahdharas en Mauritanie au vu de la montée de l'extrémisme et de l'utilisation par les groupes extrémistes des mosquées pour diffuser un discours extrémiste à destination des jeunes. Mais cela doit se faire avec la plus grande souplesse, parce que les lieux de culte en Mauritanie ont un caractère sacré aux yeux d'une opinion publique conservatrice."
  5. Urgent:l'émir adjoint d'Al Qaida au Maghreb Islamique a crevé dans un accident de voiture www.cridem.org/C_Info.php?article=633860 09-09-2012 18:19 Urgent : Mort de l’adjoint de l’émir de la zone du Sahara à AQMI au cours d’un accident de voiture Sahara médias a appris de sources généralement bien informées que l’adjoint de l’émir de la zone du Sahara à AQMI, Nabil Abu Alqama, est mort ce dimanche matin dans un accident de la circulation à quelque 200 kilomètre à l’ouest de la ville de Gao, au nord Mali. Et selon cette source, Nabil Abu Alqama conduisait lui-même le véhicule dans lequel il a trouvé la mort en compagnie d’une autre personne répondant au nom de Abderrazak Al Ansari. Abu Al Aqami, de son vrai nom Makhlouvi Nabil de nationalité algérienne a pris de l’ascendance il y a trois ans quand l’émir d’AQMI Abu Mous’ab Abdel Weddoud l’avait délégué pour suivre l’activité des brigades et la dynamiser. Des informations faisant cas de la nomination d’Abu Alqama comme émir du Sahara en lieu et place de Yahya Jewady, alias Abu Amar, qui a quitté le Sahara depuis 2007, ont circulé récemment. Abu alqama est un ancien membre du GSPC (Groupement salafiste pour la prédication et le combat) et avant du GIA (Groupe islamique armé).
  6. Urgent:16 mauritaniens membres d'un groupe terroristes abattus par des militaires maliens lors d'une tenative d'infiltration www.cridem.org/C_Info.php?article=633853 17:06 Mali: 16 membres d'une secte islamiste tués dans le Centre (Liste des 13 mauritaniens tués) Bamako - L'armée malienne a tué seize personnes, toutes membres d'une secte islamiste, dans le centre du Mali dans la nuit de samedi à dimanche, ont indiqué à l'AFP un responsable gouvernemental et un gendarme maliens, alors qu'un précédent bilan faisait état de 14 islamistes présumés abattus. Seize membres de la secte Dawa dont le véhicule refusait de s'arrêter après des tirs de sommation ont été traités comme des ennemis à Diabali (région de Ségou, centre), a déclaré un responsable au ministère malien de la Sécurité. Selon un gendarme joint à Diabali, le nouveau bilan est de 16 morts. Il y a des Maliens et des Mauritaniens. Ce sont les membres d'une secte musulmane. Malgré les tirs de sommation (lui) demandant de s'arrêter, le véhicule transportant les passagers et venant de la frontière mauritanienne a refusé et l'armée a, comme il se doit, ouvert le feu, a expliqué le gendarme. D'autres personnes membres de cette secte, qui devaient (...) participé à une réunion la semaine dernière sur le territoire malien, ont été arrêtés, a affirmé le responsable au ministère de la Sécurité, sans donner plus de précisions. Selon un spécialiste de l'Afrique saharo-sahélienne, la secte Dawa, originaire du Pakistan, est apparue en Afrique à la fin des années 1990. Cette secte compterait plusieurs centaines d'adeptes dans le nord du Mali, et serait présente dans plusieurs pays du Sahel dont la Mauritanie, pays voisin du Mali. Iyag Ag Ghaly - chef d'Ansar Dine- un des groupes armés contrôlant le Nord, a été membre de la secte Dawa. Il a ensuite fondé son groupe islamiste radical, qui s'est allié d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). ---------------------------------------------- Mort de 12 mauritaniens au sein d'un groupe de prêche au Mali Un groupe exerçant des activités de prédication, dont 12 mauritaniens, ont été tués dimanche par des forces de sécurité malienne dans ce pays. Selon une source officielle, les autorités mauritaniennes sont en contact avec les autorités maliennes pour obtenir davantage d'informations sur les circonstances de l'affaire ainsi que pour rapatrier les dépouilles des mauritaniens tués vers le pays. Agence Mauritanienne d'Information ---------------------------------------------- Selon Taqadoumy, la liste des 13 compatriotes qui auraient été tués se présente comme suit : 1. Lemhaba Ould Boutama (Ijimane) 2. Cheiyakh Ould Chenane (Oulad Daoud) 3. Aman Ould Eleyatt (Oulad Daoud) 4. Ahmed Ould Badi Ould Ely (Tenwajib) 5. -Mohamed Yahya Ould Mohamed Najem ( O Idriss Vassala) 6. Oumar Ould Hasni ( Oulad Idriss Vassala) 7. Badi Ould Oumbdy (Legwanit V assala) 8. Ivekou Ould Mohamed Vall (Prof à Maghtalahjar) 9. Mohamed Ould M’Haimed (Prof Nouakchott) 10. Djibril Ould Inalla (Ideidba) 11. Itawel Eyamou Ould Izibih Ould Baty (Aoulad Daoud) 12. El Wela Ould Najem (( Oulad Idriss Vassala) 13. Izidbih Ould Mohamed Vall Ould Sidi Haiballa (Aoulad Daoud)
  7. Urgent:un responsable militaire européen en Mauritanie pour parler contre-terrorisme www.cridem.org 05-09-201208:31 Un responsable européen de la lutte contre le terrorisme en visite à Nouakchott Les officiels mauritaniens ont récemment rencontré un envoyé européen afin de coordonner la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Le Ministre de la Justice mauritanien Abidine Ould El Kheir s'est entretenu, ce mercredi 29 août, avec le général Pierre-Michel Johana, conseiller spécial pour le développement des capacités africaines de maintien de la paix, au cours d'une tournée de ce dernier dans la région du Sahel dont la première étape était une visite au Mali. Le ministre mauritanien, accompagné de certains de ses assistants, s'est entretenu avec l'envoyé chargé de la sécurité sur les mesures à prendre pour lutter contre les actes terroristes et le crime organisé dans la région, rapporte AMI. Cependant, tous les détails des questions abordées par le responsable européen et le ministre de la Justice mauritanien n'ont pas été dévoilés. "Ces rencontres sont très importantes, parce qu'elles permettent aux responsables régionaux d'explorer et de discuter tous les aspects concernant la sécurité dans la région du Sahel, qui est devenue l'une des zones les plus à risque du monde," a déclaré Moukhtar al-Salem, analyste spécialisé dans les affaires du Sahel. "Elles permettront également au Général Pierre-Michel Johana, coordinateur du programme de lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel, d'entendre le point de vue déclaré de la Mauritanie, selon lequel les demandes légitimes des Touaregs doivent être entendues, tant que leurs exigences les plus importantes ne concernent pas l'indépendance", a-t-il ajouté. "Ceci vient en plus de la nécessité de préserver l'intégrité territoriale du Mali et d'éviter une guerre qui n'a ni le soutien, ni la participation de la communauté internationale tout entière." Pour sa part, Jérôme Pigné, un chercheur français sur la coopération entre les pays européens et les pays du champ dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré à Magharebia : "La visite du général Pierre-Michel Johana est la preuve de l'importance de la coopération entre l'Union européenne et la Mauritanie, qui a prouvé plus d'une fois ces dernières années son caractère actif dans la lutte anti-terroriste. Cette visite reflète aussi la volonté de l'Union européenne d'approfondir et de consolider ses liens avec les pays du sud de la Méditerranée en tant que participants à la lutte contre le terrorisme dans la région." "Les partenaires européens, et surtout français, doivent compter sur les efforts des pays qui ont montré leur détermination et leur efficacité pour éradiquer ce phénomène qui menace la sous-région et les pays de l'Union européenne", a ajouté le chercheur français. Et Pigné de conclure : "La nature complexe et transnationale du phénomène sécuritaire, politique et socio-culturel dans la région exige une profonde coopération de tous les acteurs et de toutes les parties prenantes." Selon le journaliste Yacoub Ould Bahdah, le rôle de la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme a été "caractérisé par une extrême prudence". La Mauritanie "ne souhaite pas intervenir dans le nord du Mali et se confronter aux groupes armés qu'elle a toujours traqué au plus profond du territoire malien", a-t-il déclaré à Magharebia. "Il semble également que la Mauritanie, exactement comme l'Algérie, n'est pas totalement opposée à une intervention de la Communauté Économique Des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dans le nord du Mali." Et le journaliste d'ajouter : "Elle appuie même l'option d'une coopération de la CEDEAO avec le Mouvement National pour la Libération de l'Azaouad (MNLA), puisque celui-ci est l'ennemi de leur ennemi commun, à savoir al-Qaida et d'autres groupes islamistes armés, particulièrement maintenant que la Mauritanie offre refuge à un certain nombre de membres et d'activistes du MNLA," a ajouté Ould Bahda. "Je pense que la Mauritanie ne s'opposera à aucun acte visant les groupes islamistes, et surtout al-Qaida que l'armée mauritanienne a toujours combattu après qu'al-Qaida l'ait prise pour cible dans plusieurs opérations," a dit Ould Bahdah. Selon lui, la Mauritanie reste prudente quant à "toute action militaire susceptible d'entraîner une 'Afghanisation' du nord du Mali et, par conséquent, une 'Pakistanisation' de la Mauritanie". "De là découle l'importance d'une coordination et d'une recherche de partenaires sur les plans politique et sécuritaire, comme l'illustre la visite du général Johana dans la région," a ajouté Ould Bahdah. www.cridem.org/C_Info.php?article=633685 et www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2012/09/04/feature-03
  8. Détails: www.cridem.org/C_Info.php?article=633570 23:43 Le Mujao annonce avoir exécuté le vice-consul algérien Gao : Le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) annonce dans un communiqué rendu public samedi 1 septembre avoir exécuté le vice-consul d’Algérie à Gao qui fait partie des quatre otages algériens que cette organisation proche d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) détient depuis le 5 avril dernier. En effet, les ravisseurs des diplomates algériens ont mis à exécution leur ultimatum en procédant à la mise à mort du vice-consul d’Algérie à Gao, dans le Nord du Mali; souligne le site d’information Sahara Media. Le site affirme dans une dépêche datée de fin d’après-midi que le vice-consul a été exécuté dans la matinée du samedi 1 septembre sans toutefois citer des sources; rapporte DNA Algérie. Selon le communiqué du Mujao signé par un certain Abou Al Walid Sahraoui, l’otage algérien, Tahar Touati, a été exécuté en représailles à l'attitude des autorités algériennes. Le communiqué ajoute que l’exécution de l’otage est intervenue à la «dernière minute» lorsque les négociateurs se sont retirés des discussions menées autour de la libération de l’otage. Rédigé par Leila Assam ---------------------------------------------------------- Troisiéme ultimatum du Mujao donné à l'Algérie Le Mouavement pour l’unicité et le Jihad (Mujao) a accordé, samedi, un troisième ultimatum à l’Algérie pour qu’elle libère des membres du mouvement contre la vie de diplomates enlevés depuis trois mois à Gao dans le nord du Mali, a appris ANI de source informée. Le vice-consul algérien Taher Tewatti avait été enlevé , en même temps que trois autres membres du consulat algérien de Gao au moment de son investiture par les islamiste armés. Le deuxième ultimatum donné par le MUJAO avait expié vendredi dernier, alors que des appels avaient été lancés par les familles des otages demandant de leur accorder une nouvelle chance. Selon cette même source, le mouvement a accordé ce dernier ultimatum en réponse à l’appel du peuple algérien et dans l’espoir de voir les autorités algériennes répondent positivement à ses exigences. Le mouvement avait exigé la remise en liberté de membres d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI), dont Abou Ishagh Abderrahamne responsable juridique du mouvement arrêtés avec d’autres membre d’AQMI non loi de Ghardaya.
  9. urgent:les islamistes prennent une nouvelle ville www.cridem.org/C_Info.php?article=633550 13:46 Mali : les islamistes prennent le contrôle de la ville de Douentza, dans le sud du pays Les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali avancent dangereusement vers le sud du pays. La ville de Douentza (170 km de Mopti) est tombée sous le contrôle du Mujao et d’Ansar Eddine ce 1er septembre 2012. « Aujourd’hui, nous avons sommes venus lourdement armés pour déloger les miliciens de Ganda-Izo (milice d'autodéfense combattant pour la reconquête du Nord-Mali, NDLR) afin de prendre le contrôle de cette ville de Douentza », explique Oumar Ould Hamaha, un chef militaire islamiste proche du Mujao, d’Ansar Eddine et d'Aqmi. « Nous avons encerclé la ville et nous avons dit aux miliciens de Ganda-Izo de rendre les armes. Ils ont appelé pendant 30 minutes des renforts, mais ils n’ont eu aucun soutien » a-t-il ajouté. "Nous comptons y rester pour longtemps" Les hommes de Ganda-Izo ont fini par rendre leurs armes à Oumar Ould Hamaha, le chef de la brigade qui contrôle désormais la ville. « Nous avons ligoté les miliciens de Ganda-Izo et nous contrôlons la totalité de la ville de Douentza. Nous comptons y rester pour longtemps », explique le chef de la brigade. Alors que le téléphone du commandant de la milice Ganda-Izo à Douentza, Ibrahim Dicko, est sur répondeur, plusieurs habitants de la ville ont confirmé que la ville de Douentza était aux mains des islamistes. Un affront supplémentaire fait à l’armée malienne dont le poste le plus avancé est désorais à Konna, à 120 km de Douentza.
  10. *** armée:assaut contre terroristes proche www.cridem.org/C_Info.php?article=633463
  11. Urgent:les services de sécurité mauritaniens démantèlent un réseau terroriste de trafic d'armes www.cridem.org/C_Info.php?article=633462 30-08-2012 08:21 La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements Lors d'une récente opération sécuritaire, les gendarmes mauritaniens ont asséché une potentielle source de revenus pour les terroristes. Les unités mauritaniennes de la gendarmerie de Bassiknou ont déjoué un accord portant sur des armes et impliquant le groupe touareg islamiste Ansar al-Din. Le groupe radical, qui contrôle actuellement la ville malienne de Tombouctou, programmait de finaliser les termes d'un accord passé avec un homme d'affaires mauritanien, transaction qui aurait généré des revenus pour financer ses activités terroristes. Les patrouilles de l'armée mauritanienne, stationnées le long de la frontière commune, à proximité de Fassala, ont lancé cette opération le 24 août, a rapporté mauripress.info . Les forces de sécurité avaient obtenu des renseignements concernant la transaction en cours entre Ansar al-Din et un négociant mauritanien auprès d'un agent double, Meida, opérant pour le compte de l'armée mauritanienne et d'Al Qaida, explique à Magharebia Heina Ould Zemzam, un commerçant local. "L'agent double qui a révélé cette tractation avait été précédemment incarcéré pendant deux mois dans des prisons mauritaniennes pour collaboration avec Al Qaida", a-t-il indiqué. "Concernant les deux parties en lice dans la transaction, il s'agissait d'un membre d'Ansar al-Din, Houseinou, qui planifiait de vendre ses équipements lourds qui avaient été saisis par ce groupe dans le village malien de Niafounké, et d'un négociant en commerce travaillant pour un homme d'affaires mauritanien de Nouakchott." Les deux hommes se trouvent actuellement détenus à Bassiknou dans l'attente de leur transfert à Nouakchott, a dit Ould Zemzam. De plus, les gendarmes mauritaniens ont arrêté, le 23 août, des salafistes présumés en provenance du Mali, à leur arrivée à un barrage routier situé dans la province d'Assaba. Selon le quotidien mauritanien Essevir, une source proche des services de sécurité aurait déclaré que "trois salafistes ont séparément traversé la frontière en utilisant un passage situé à proximité de Bassiknou, et se sont retrouvés plus tard dans la ville de Laayoune, la capitale de la province de l'Hodh El Gharbi, dans le sud-est de la Mauritanie". Ces hommes se trouvaient placés sous la surveillance des services de renseignements militaires mauritaniens lorsqu'ils sont montés à bord du véhicule dans lequel ils ont été appréhendés, selon la même source. "De telles affaires se répètent fréquemment ces jours-ci en raison de la pression majeure mise sur la frontière entre la Mauritanie et le Mali, qui est longue de plus de 2 000 kilomètres", souligne l'analyste Ibrahim Moustapha. "Cette longue frontière n'avait jamais été étroitement surveillée, car ce contrôle était virtuellement difficile à assurer en raison de la complexité des relations entre les populations des zones frontalières, que ce soit en Mauritanie et au Mali, comme les échanges commerciaux dictés par les relations de voisinage et les besoins mutuels", ajoute-t-il. "De plus, les similarités ethniques et culturelles entre les habitants de ces zones rend difficile l'identification des personnes impliquées". Pour sa part, Abdallah Ould Mohamedu, dignitaire de la région orientale, dit à Magharebia que "la sécurité intensive et la présence militaires des unités de l'armée mauritanienne sont actuellement très visibles dans les zones frontalières qui sont communément utilisées pour les passages d'un pays à l'autre, en particulier dans le périmètre situé entre Fassala, en Mauritanie, et Leyra, au Mali, et ce pour mettre un terme à des affaires similaires". "Le fait que les citoyens moyens aient serré la vis sur les groupes armés et leurs agents a considérablement réduit les infiltrations", ajoute-t-il. "Mais le besoin financier pressant d'Ansar al-Din et son incapacité à répondre aux besoins des populations ont eu pour conséquence que le groupe est prêt à se saisir de tous les moyens possibles pour générer de l'argent. Ce qui explique son désir de vendre les biens saisis, de gros camions, des pelleteuses et des équipements". Ould Mohamedu ajoute que ces matériels étaient utilisés par l'état malien dans un projet de développement, appelé le Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement dans le nord du Mali (PSPSDN).
  12. La source de l'info sur la présidente de la fondation Kennedy est le très sérieux Middle East Confidential,voici le lien: me-confidential.com/5521-aqim-plots-to-abduct-kennedy-heiress-during-her-visit-to-sahrawi-camps-exclusive-insight.html
  13. www.cridem.org/C_Info.php?article=633448 29-08-2012 23:32 «Le Mali est le banc d’essai de la stratégie à long terme d’AQMI» Modibo Goïta est conseiller à la direction des écoles militaires, chargé de l’élaboration, de l’enseignement et de la supervision des programmes de cours et conférences en droit international, droits de l’homme, droit international humanitaire et histoire militaire dans les écoles militaires supérieures de formation des Forces armées maliennes. Il a été détaché par le ministère de la Défense et des Anciens Combattants à l’Ecole de maintien de la paix (Mali), en janvier 2010. Il livre, dans un entretien accordé à El Watan, un état des lieux sans complaisance sur la situation sécuritaire dans la région subsaharienne. - Quel est le rapport de forces qui sévit en ce moment au Mali ? A l’heure actuelle, le rapport de forces semble pencher en faveur d’AQMI et ses alliés, entendez les radicaux islamistes Ançar Eddine, Mujao, Boko Haram et Shebab. S’agissant du MNLA, qui avait donné l’impression d’être le belligérant majeur, sa défaite cuisante à Gao et son éviction des autres villes l’ont ramené au rang d’outsider ; il devra en conséquence revoir son agenda. Quant à l’armée malienne, elle doit résoudre un énorme déficit logistique avant d’envisager une offensive quelconque. Sur la scène politique, les 172 partis politiques officiels peinent à taire leurs divergences pour faire l’union sacrée au sein d’un gouvernement, qui aurait pour tâche essentielle de s’atteler à la recherche d’une solution. Ce vide est de plus en plus occupé par le Haut-Conseil islamique, qui devient la force montante capable de mobilisation et a réussi à libérer des centaines de prisonniers gouvernementaux des mains d’Ançar Eddine et même pris l’initiative d’engager des pourparlers avec ce groupe, qu’il considère comme des Maliens ayant une autre lecture de l’islam. - La médiation algérienne avait permis, notamment en juillet 2006, de pacifier la situation. Pourquoi cela n’est-il plus possible ? L’Algérie a, par le passé, joué un rôle de premier plan dans les négociations de paix entre le gouvernement malien et les groupes rebelles. On rappellera Djanet, Tamanrasset, des pourparlers ayant abouti à la signature du Pacte national, de l’accord dit d’Alger. Actuellement, force est de reconnaître que cette position de médiatrice incontournable s’éclipse considérablement au profit de la Cédéao qui, dès la reprise du confit, a entrepris des démarches pour trouver une solution par le dialogue, à défaut par les armes. Il est à noter que le MNLA, qui paraissait contrôler le terrain, et Ançar Eddine ont affiché leur préférence pour la Mauritanie et le président du Burkina Faso comme médiateurs. Côté malien, on observera qu’une bonne partie de la classe politique et l’immense majorité de la population ont mal digéré la position d’impartialité proclamée par l’Algérie et son refus d’apporter son soutien miliaire. Au demeurant, l’exfiltration héliportée de ses instructeurs de Tessalit, juste avant la chute de cette ville, fut durement ressentie par les Maliens. Certains ont même rappelé les mots du regretté président Ahmed Ben Bella : «Nous avons eu notre indépendance parce que les Maliens ont accepté de mourir un peu pour nous.» - L’Algérie avait peut-être de bonnes raisons d’agir ainsi… A mon humble avis, l’attitude algérienne ne pourrait s’expliquer que par le manque total de confiance à l’endroit de l’ancien Président. Lequel avait publiquement admis que certains députés maliens étaient en collusion avec les trafiquants de drogue et AQMI. La reconnaissance de la présence de bases logistiques d’AQMI et la relaxe de suspects terroristes réclamés par l’Algérie et la Mauritanie n’ont pas été de nature à faciliter la compréhension mutuelle. Cependant, il faudra se rendre à l’évidence que toute solution négociée durable passe par l’Algérie qui, en raison de sa position et de son poids, reste, comme l’a reconnu le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé, incontournable dans la recherche d’une solution durable. Il reviendra alors au nouveau chef de l’Etat de redonner des gages de confiance à l’Algérie. - Est-il encore concevable de trouver une solution politique à la crise malienne ? La recherche d’une solution négociée à la crise fait l’unanimité. Le Mali, les Nations unies, l’Union africaine, la Cédéao, les Etats-Unis, la France, l’Algérie ont tous proclamé leur attachement à une telle solution, dans le cadre du strict respect de l’intégrité territoriale. Dans le pire des cas, le recours à la force. Au regard du rapport de forces actuel, les groupes islamistes pourraient faire monter les enchères en avançant des exigences irrecevables pour le gouvernement malien. Aussi, les négociations pourraient traîner en longueur sans résultat. Situation qui ne laissera aucune autre alternative que le recours à la force. - Une intervention militaire au Mali ne serait-elle pas la boîte de Pandore, dont les répercussions s’étendraient à tous les pays de la région ? En janvier 2012, j’avais publié un article prévoyant qu’un chaos émergerait du flanc sud algérien et préconisé que l’Algérie prenne assez d’initiatives et, si besoin était, qu’elle établisse un partenariat avec le Maroc afin d’endiguer cette menace. Une intervention militaire s’imposerait dès lors que les chances d’aboutir à un règlement pacifique seront épuisées. Toutefois, l’armée malienne ne serait pas seule capable de se lancer dans une phase militaire sans résoudre l’énorme défi logistique. C’est pourquoi une intervention militaire à partir du Sud algérien ou une campagne aérienne en appui et soutien aux attaques terrestres serait en mesure de stopper un embrasement régional, autrement dit l’implication d’autres forces armées. C’est dire que l’Algérie détient la solution à la crise. - Qui est le Mujao ? Le Mujao a émergé comme groupe terroriste, en 2012, par sa prise d’otages dans le Sahara. Il se caractérise par sa composition (des ressortissants d’Afrique de l’Ouest). Sous l’aspect d’un groupe autonome, il constitue, en fait, la légion étrangère d’AQMI et a pour mission la pénétration et l’expansion en Afrique de l’Ouest d’AQMI. Il opère à travers un vaste réseau ayant des ramifications et des connexions avec le milieu du trafic de drogue d’armes et des kidnappings et disposerait de solides complicités dans les milieux politique et militaire de certains Etats de la région. Enfin, il maintiendrait en hibernation des taupes, des cellules dormantes et des planques sûres grâce à l’argent récolté des rançons et du trafic de drogue. - Pourquoi cible-t-il principalement l’Algérie ? L’Algérie n’est pas, à mon avis, la cible principale du Mujao, qui est le Mali. Pour preuve, il occupe la ville de Gao et a soumis la population aux pires exactions. Le Mujao n’a rien à gagner à dresser le géant algérien contre lui. Quant à l’enlèvement le 6 avril dernier de 7 membres du consulat d’Algérie à Gao par le Mujao, j’ai du mal à accepter un pareil ratage de la part des services de sécurité algériens. Il est totalement inadmissible de laisser sur place de si hauts représentants de l’Etat à la merci d’un groupe considéré comme ennemi. - Qui est Ançar Eddine ? Pourquoi a-t-il pu avoir tant d’influence en si peu de temps ? Je considère qu’Ançar Eddine, qui s’est fait connaître en mars dernier comme groupe autonome, n’est que la branche locale d’AQMI ayant pour mission primordiale de réaliser son implantation au Mali sous le voile de la propagation violente d’un islam radical. Il bénéficierait de complicités dans certains Etats arabes qui n’ont condamné que du bout des lèvres la destruction de «sites classés au patrimoine mondial de l’humanité». On pourrait affirmer que le Mali est donc devenu le banc d’essai de la stratégie à long terme d’AQMI. En ce qui concerne la force et l’influence d’Ançar Eddine, elles ne reposent en réalité que sur AQMI qui exerce sur lui le commandement opérationnel et le contrôle tactique. C’est la raison pour laquelle le médiateur de la Cédéao insiste pour qu’il se démarque d’AQMI. - Les rebelles touareg pourront-ils encore créer leur Etat indépendant, l’Azawad ? Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) avaient proclamé un «Etat» indépendant de l’Azawad le 6 avril 2012, mais il ne fut reconnu par aucun pays de la communauté internationale ; sa création fut rejetée par les Nations unies, l’Union africaine et la Cédéao. D’ailleurs cet «Etat» n’a survécu que deux mois, car ses éléments ont été défaits et boutés hors des villes principales par Ançar Eddine et le Mujao qui affichent comme agenda l’imposition de la charia, mais pas la création d’un Etat islamiste pour le moment. Je pense que l’hypothèse d’une indépendance ne pourrait intervenir que dans le cadre d’un référendum, organisé sous supervision internationale dûment acceptée par le Mali. Or, cette probabilité est mince du fait que les Touareg sont loin de constituer la majorité de la population vivant dans ces régions. Pire, le MNLA a énormément perdu de la sympathie dont il jouissait au sein de la population qui, désormais, pense qu’il est la cause de tous les malheurs. - Le Mali sera-t-il l’Afghanistan du Sahel ? Il existe des risques pour que le Mali devienne ce que j’avais surnommé le «Waziristân du Sahel». L’on ne pourra prévenir un tel scénario que s’il y a recours à des mesures collectives énergiques de la part des Etats du champ. Or, la Mauritanie, un partenaire majeur, a officiellement annoncé sa non-participation et son scepticisme vis-à-vis d’une force d’intervention, même si le Niger y est favorable. Il reste que seule une participation de l’Algérie pourrait considérablement garantir un succès. Alors, en ce qui concerne les négociations, je ne suis pas très optimiste sur leurs chances de succès et de voir Ançar Eddine revenir sur son exigence d’exercer la charia et de permettre un retour de l’armée malienne dans les garnisons et les camps militaires. Dans l’éventualité d’un recours à la force, le Mali ne peut, pour le moment, compter que sur ses propres forces et, dans une moindre mesure, sur celles annoncées par la Cédéao de 3500 hommes, donc une force de combat de 850 sur la base du ratio de 1/5. On retiendra que la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont signifié leur non-participation. Il est peu probable que le Nigeria puisse y participer du fait des violences provoquées par Boko Haram. - Les populations maliennes accepteront-elles l’établissement de la charia dans leur pays ? Certes, on assiste à une intensification des protestations et manifestations de populations et principalement des jeunes contre l’application des mesures de la charia. L’éventualité d’un soulèvement général suivi d’une violente répression de la part des groupes radicaux n’est pas à écarter, car ces derniers ne reculeront pas devant l’usage excessif de la force pour soumettre les populations. Lors d’une récente réunion des imams à Gao, le Mujao a souligné qu’il ne permettra aucune transgression sur l’application stricte de la charia. - Quels sont, d’après vous, les scénarios de sortie de crise qui se profilent ? Il y a plusieurs hypothèses : si les négociations aboutissent avec la mise en place d’une large autonomie des régions Nord, le pouvoir central conserverait les prérogatives de la Défense et les Affaires étrangères, les Finances et la Justice. L’échec des négociations pour une solution pacifique entraînerait une intervention militaire avec l’appui et le soutien de la Cédéao et de l’Algérie. Si les négociations échouent à cause du refus des radicaux islamistes de renoncer à l’imposition de la charia et leur rejet d’une présence de l’armée dans les régions Nord, alors s’impose une offensive de l’armée avec les troupes de la Cédéao et surtout un soutien et appui de l’Algérie. Sous peine d’essuyer une défaite cuisante, ce cas de figure obligerait les groupes à revenir à la table des négociations. Le scénario de l’intervention militaire sans la participation de l’Algérie conduirait à une impasse sur le terrain. En effet, une offensive militaire, sans la participation de l’Algérie, pourrait aboutir à une impasse sur le terrain et les affrontements militaires déborderaient les frontières maliennes et prendraient la forme d’actes sporadiques de violence et d’actes terroristes visant principalement les intérêts des pays occidentaux et des Etats impliqués dans l’intervention. Devant la gravité de la situation, le Mali pourrait rechercher des alliances contre nature, voire accepter l’installation de bases étrangères si son existence venait à être en cause. Cette situation provoquerait une déstabilisation dans les pays voisins, avec pour conséquence une catastrophe humanitaire. On recense à l’heure actuelle plus de 250 000 réfugiés maliens en Algérie, au Niger, au Burkina Faso et plus de 174 000 déplacés internes. Combien seront-ils dans l’hypothèse d’un embrasement régional ? Il ne resterait aux Nations unies que d’autoriser une intervention armée humanitaire sous les auspices de l’OTAN, qui est la seule organisation capable d’entreprendre une telle opération.
  14. Urgent:la CIA parle d'un projet terroriste d'enlèvement de la présidente de la fondation Kennedy www.cridem.org 19:44 La CIA intercepte un message sur un enlèvement imminent à Tindouf Des sources proches des services de renseignement américains ont révélé ce mardi a « Middle East Confidential », avoir intercepté un message codé parlant de la préparation par un groupe terroriste d’une tentative d’enlèvement de la présidente de la Fondation Robert Kennedy, pour la justice et les droits de l’homme (FRK), Kerry Kennedy. Celle-ci et la délégation qui l’accompagne devaient entamer ce mardi une visite dans les camps du Polisario au sud de l’Algérie. Selon le portail « Middle East Confidential », la CIA affirme détenir des preuves crédibles qu’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a planifié de kidnapper Kerry Kennedy avant sa rencontre prévue avec les hauts dirigeants du Polisario. Selon les éléments recueillis par la CIA et transmis au DRS algérien, les combattants djihadistes voient dans la présidente de la FRK, une descendante du frère de l’ancien président John F. Kennedy, une cible de premier plan dont la présence dans les camps de Tindouf aurait été occasion inespérée pour son enlèvement. Pour accomplir leur acte, ils comptent sur la complicité de leurs collaborateurs parmi les agents de sécurité du Polisario, comme se fût le cas pour le rapt des trois européens en octobre 2011. Pour confirmer sa notoriété à l’échelle internationale, la franchise d’Al Qaïda, AQMI a toujours rêvé de porter un coup retentissant à l’ennemi juré des islamistes, les États-Unis d’Amérique, pour venger également la mort du chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden. AQMI, commente la CIA dans son rapport aux services de renseignement militaires algériens, ne pouvait pas mieux espérer de tomber sur une cible américaine d’une grande valeur symbolique et dans un endroit facilement accessible à ses combattants. Toutes les conditions, ajoute la même source, sont donc réunies pour la réussite de l’enlèvement. Kerry Kennedy, qui est la fille de l’ancien président américain John F. Kennedy et l’ex-épouse du gouverneur de New York Andrew Cuomo, a quitté lundi 27 août, le territoire contesté du Sahara occidental au Maroc à destination de l’aéroport algérien de Tindouf, d’où elle devait se rendre aux camps de réfugiés sahraouis. Les autorités algériennes gardent encore en mémoire, l’enlèvement en octobre 2011, de deux humanitaires espagnols et d’une italienne du plein centre du camp de Rabouni qui abrite le QG du Polisario. Les trois otages n’ont été libérés qu’après le versement d’une forte rançon de 15 millions d’euros aux ravisseurs du MUJAO et la libération de certains détenus djihadistes. www.cridem.org/C_Info.php?article=633422 et geotribune.com/4113-la-cia-intercepte-un-message-sur-un-enlevement-imminent-a-tindouf.html
  15. www.hebdo.bf/spip.php?page=imprimer&id_article=3600
  16. Urgent:le MNLA s'apprête à baiser aqmi www.cridem.org 27-08-2012 14:03 Confidentiel Nord Mali : Assaut imminent du MNLA Selon des sources proches des services de sécurité, certains leaders du MNLA seraient en conclave dans un pays frontalier du Mali pour peaufiner les stratégies et moyens pour laver l’affront subit par leurs éléments lors de l’attaque de Gao où ils ont été délogés. Auraient-ils reçu un appui financier d’une puissance étrangère ? En tout cas, tout porte à croire que la Suisse qui a reconnu avoir financé une rencontre du MNMLA au Burkina, n’a pas tout dit quant à la nature réelle de son appui aux bandits armés du MNLA. Insécurité à Bamako : Une milice privée démantelée Les services de sécurité du Mali viennent d’éviter à notre pays le pire en démantelant le weekend dernier un réseau de recrutement et d’entrainement des jeunes dotés d’armes à feu en plein cœur de Bamako. Considéré comme un groupe d’auto défense destiné à participer à campagne de libération du nord, ce groupe est soutenu et financés par des hommes politiques pas trop cleans. On parle même d’un ancien candidat aux élections présidentielles en cavale en Europe depuis les événements du 22 mars dernier. En tout cas, rapportent nos sources, la gendarmerie nationale aurait discrètement interpellé les chefs qui ont été sommés de fermer leur camps d’entrainement et renvoyer leurs recrues à la maison. Seulement voilà. Qu’adviendra t-il des armes et des promesse de recrutement des jeunes combattant qui pourtant ont bien reçu partiellement des entrainement militaires ? Top secret : Formation du gouvernement d’union nationale, Ckeick Modibo fait payer à IBK son « orgueil » Le mépris manifeste qui a frappé le parti de l’ex premier ministre Ibrahim Boubacar Kéita lors de la formation du gouvernement d’union nationale, n’est rien d’autre que le « salaire » d’un comportement de digne malien propre à IBK. En tout et pour tout, IBK et son regroupement politique, n’ont eu droit qu’à un minable strapontin de ministre de l’artisanat et du tourisme. Avant dernier département par ordre de préséance au gouvernement. Un département où il y’a à peine du papier à lire. Pourquoi ? Rappelez vous que votre hebdomadaire avait révélé dans une de ses dernières éditions que le président du RPM IBK avait craché sur les millions du Dr Cheick Modibo Diarra premier ministre. Dans notre article, nous écrivions que le PM avait sollicité IBK pour une mission urgente à l’Elysée auprès de François Hollande ami personnel d’IBK pour appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre d’une sortie de crise au Mali. Par maladresse, le lendemain, Cheik Modibo Diarra avait envoyé à IBK les perdiems et un billet d’Avion. Ce geste avait choqué IBK qui n’a pas manqué de le signifier à l’expéditeur du colis. Depuis, Cheik Modibo n’a cessé de ruminer sa colère, considérant le comportement d’IBK comme une humiliation. C’est certainement pour cette raison qu’il a passé le trait rouge sur les 08 CV qui lui ont été expédiés ne retenant qu’un ridicule strapontin. Achat d’armes pour l’armée malienne : Cheik Modibo sort son chéquier De sources très confidentielles, nous apprenons que le premier ministre de la transition Dr Cheik Modibo Diarra, aurait dépensé plus de 3 milliards de FCFA pour acheter des armes pour le compte du Mali. On dit également qu’il s’est personnellement engagé pour plusieurs autres milliards auprès de ses amis pour doter notre armée de matériels de dernières générations. Toute chose qui suscite la jalousie de certains chefs d’Etat africains qui ainsi le Mali se doter d’une armée hyper équipée grâce au chéquier du Premier ministre Dr Cheik Modibo Diarra.
  17. En Casamance on a dans la même famille,y compris celle de cet imam,des musulmans et des chrétiens et des animistes,et tout ce monde est ensemble dans l'oeucuménisme et contre l'extrémisme
  18. Urgent:Boko Haram au Sénégal www.cridem.org 26-08-2012 14:07 Fansou Bodian imam Ratib de Bignona: « La secte Boko Haram est présente au Sénégal » L’Imam ratib de la grande mosquée de Bignona a mis à profit son sermon de la Korité pour attirer l’attention des autorités sur un fait qui si on n’y prend garde risque d’installer le Sénégal dans une spirale de violence jamais connue. A en croire Fansou Bodian, la secte islamiste Boko Haram qui fait la pluie et le beau temps au Nigéria serait en train de s’implanter petit à petit au Sénégal. « Boko haram est bien présente au Sénégal. Restons sur nos gardes. Cette secte islamiste qui commet des attentats contre des mosquées et des églises au Nigéria est là « , a révélé l’imam qui demande aux autorités de prendre les devants pour endiguer ces extrémistes de la foi qui, une fois implantés seront indéboulonnables. Même si ces affirmations de l’Imam Fansou Bodian restent à vérifier, il est clair que des Sénégalais sont de plus en plus tentés par cette nouvelle doctrine en vogue dans la sous-région ouest-africaine. De jeunes sénégalais se sont engagés au Nord-Mali aux cotés des islamistes d’Ansar dine et du Mujao qui ont fait main basse sur Tomboctou et environs. www.cridem.org/C_Info.php?article=633324 et actu-senegalaise.senego.com/fansou-bodian-imam-ratib-de-bignona-la-secte-boko-haram-est-presente-au-senegal_32198.html
  19. maliactu.net/crise-malienne-le-mujao-ampute-de-son-chef-detat-major/
  20. Urgent:le chef militaire du MUJAO abattu au Niger www.cridem.org 24-08-2012 22:14 Crise malienne : Le MUJAO amputé de son chef d’état major… L’homme âgé de 46 ans, chef d’état major du MUJAO ayant pris siège à Gao depuis presqu’une année, trouvera la mort en terre nigérienne d’où il était allé au secours de ses combattants (Fédayins). Là-bas, à en croire nos sources, il ne reverra plus ses combattants et subira le même sort. Il s’agit de Cheickh Oumar Hakka ; Hakka, ce pseudonyme lui est attribué par ses compagnons de guerre pour sa parfaite maitrise du fusil de guerre fabrication russe AK-14) natif des régions nord du Mali, plus précisément dans les encablures de Tombouctou. Très jeune, il sera engagé dans les réseaux islamistes auprès de Ben Mocktar de l’Algérie. Nous avions fait cas de cela dans notre parution n° 350. A Gao, au-delà du dogme idéologique d’une certaine extrémité, l’application de la charia islamique qui l’oppose aux riverains, il passe pour un être un homme modeste, profondément marqué par les valeurs islamiques. Sa mission, comme il le nous confiait, il y’a quelques semaines au cœur même de Gao était de passer le message du prophète Mohamed partout où leur chemin leur mènera. A cela, il dévoue tout son sacrifice humain et matériel. Ce point de vue n’est pas partagé par bon nombre qui l’ont connu et approché. Pour cet habitant avec nous avions échangé: « Avec la mort d’Oumar, le Mujao joue sa dernière carte. C’est comme si le serpent est amputé de sa tête ». La mort de cet homme qui parait être l’un des plus recherchés du réseau islamiste survient à un moment où le MUJAO vit des problèmes internes surtout de leadership entre les tenants de la branche armée de Gao. Ce problème serait entre le chef de sécurité celui qui se fait appeler Abdoul Hakim et l’autre Cheick Oumar Hakka, Chef d’état major qui vient de perdre la vie. Selon nos informations, la vraie identité de ces hommes qui occupent le nord n’est pas connue car mission les oblige à prendre d’autres noms afin de protéger leur famille, femme, enfant et identité pour se lancer dans la conquête d’un monde complément islamisé. Aujourd’hui, il est clair que les choses se joueront autrement et certainement avec Abdoul Hakim, qui se réclame être l’enfant de Gao, qui selon nos sources a pendant longtemps attendu ces moments. Pour ce faire « n’est-ce pas pour cela qu’Abdoul Hakim demandait à Cheick Oumar Haka de rentrer et que sa mission serait finie » nous explique un habitant. Pour Hakim, Cheick Oumar ne serait pas venue de Tombouctou, comme il l’a toujours soutenu de son vivant mais du Yémen et il s’appellerait : Oumar Ould Hamaha. Ce qui explique toujours à la confusion dans l’identité de ces barbus. Ce sur quoi insistent nos sources, le chef d’état major du MUJAO connu au Mali sous le nom de Cheick Oumar Hakka a trouvé la mort en terre nigérienne dans la région de Tilabéry. Au moment où nous bouclons cette édition, rien n’a filtré du côté du MUJAO pour confirmer cette mort. Mais dans la cité des Askia, la nouvelle a fait le tour de la ville. Il reste à savoir si l’état Major du mouvement va continuer à se taire. Et mieux, des interrogations demeurent sur l’avenir proche du MUJAO.
  21. *** décryptage des props d'un chef d'Ansar Dine www.cridem.org 24.08.2012 20:46 Décryptage des déclarations d’un chef d’Ansardine Un article paru le 22 aout dans journal malien «Les Echos» explique pourquoi la France, l’Algérie et la Mauritanie ne peuvent intervenir au Nord-Mali occupé depuis début janvier après la débâcle de l’armée malienne face aux rebelles Touaregs qui en seront chassés en avril 2012 par les islamistes armés du trio : Ansardine-Mujao-Aqmi. Les arguments justifiant «la réticence» de ces pays sont prêtés à Oumar Ould Hamaha ex-Aqmi en aout 2010, reconverti en Ansardine en 2012. Ce groupe islamiste principlalement Touareg jouit d’une certaine aura à Bamako. En contact permanent avec l’influent Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), Ansardine au delà de la profanation des tombeaux, des séances de flagellation de fêtards et autres casanovas, et même, du recrutement des enfants-soldats, avait tout de même libéré tous les militaires maliens faits prisonniers. (vidéo: «Le combat vous est préscrit» : (http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=4268&categ=19 ) Il a réalisé par la suite ce dont l’armée malienne d’après putsch du 22 mars fut incapable en soulageant le Nord-Mali du joug des Touaregs indépendantistes du MNLA, en organisant des libérations d’otages sans rançon, en refusant la partition et l’indépendance de l’Azawad, pour leur substituer une curieuse revendication d’application de la charia islamique. Alors que dit, ou que fait dire «Les Echos» à ce Ould Hamaha, l’un des principaux chefs d’Ansardine? Eh bien voici ce qu’il aurait dit. Uno : Que la France ne peut intervenir à cause de ses otages. Deuxio : Que la Mauritanie a dit qu’elle n’interviendra pas, car incapable d’agir autrement parce que menacée par la force de frappe des jidahistes et que Mohamed Ould Abdel Aziz est incapable d’agir. Tertio : Que l’Algérie n’interviendra à cause des coups reçus (allusion aux attentats de Tamanrasset et Ouargla, ndlr) et de ses otages (détenus par le Mujao). Et quarto enfin, que l’Otan recevra une belle leçon s’il tente une offensive. Ces arguments ne tiennent pas et sont à priori avancés pour inviter certains pays (principalement la Mauritanie) à venir faire le boulot à la place de l’armée malienne. Faut-il rappeler que la France n’a jamais dit qu’elle n’interviendra pas. Le 4 aout dernier, elle affirmait -au péril de la vie de ses otages- et par la voix de son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian qu’elle soutiendra l’intervention militaire de la Cédéao. Que peut-elle faire de plus ? engager ses forces spéciales et ses Mirages pour libérer un territoire et le confier à une armée, qui le perdra à la prochaine rébellion? S’agissant de la Mauritanie, les déclarations de Ould Hamaha sont particulièrement bien choisis pour faire bouger la fibre guerrière du président Mohamed Ould Abdel Aziz dont les propos étaient clairs le 5 aout dernier à Atar lors d’une émission télévisée : «Nous n’interviendrons pas au Mali sans la mise en place d’un gouvernement consensuel et sans mandat de la communauté internationale, mais si on nous attaque, nous irons chercher les agresseurs là où ils sont» avait-il répondu à une question que je lui avais personnellement adressée. L’Algérie est tenue en respect et ne peut rien envisager tandis qu’une leçon attend l’Otan en cas d’offensive, affirme également Ould Hamaha sans donner une idée des capacités anti-aériennes d’Ansardine, lesquelles, du reste se sont révélées jusqu’ici modestes face à de simples avions de reconnaissance. Pas de propos menaçants ou provocateurs attribués par «Les Echos» à Ould Hamaha concernant les pays qui fourniront les troupes de la force ouest-africaine qui sera en principe déployée par la Cédéao, ni sur les éventuels préparatifs de l’armée malienne, elle-même, pour recouvrir l’intégrité territoriale de son pays. On le sait, les stratèges maliens et ouest africains continuent à miser sur le retournement d’Ansardine contre ses amis d’ Aqmi et du Mujao, tous savamment retournés ensemble dans un premier temps, contre le MNLA. Et parce qu’Ansardine ne pourra s’engager seul dans cette périlleuse perspective, il faudra vite lui trouver de nouveaux alliés. La stratégie consiste donc à piquer au vif les égos de certains pays. Essentiellement la Mauritanie. www.cridem.org/C_Info.php?article=633264
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