
legionnaire
Members-
Compteur de contenus
581 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par legionnaire
-
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Ok!!!!! -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
On ne peut pas non plus rester les bras croisés jusqu'à ce qu'il s'aggrave et s'étende,on a vraiment affaire au terrorisme international -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:Al Jazeera diffuse des images d'otages d'Aqmi www.cridem.org 21-08-2012 22:38 Al-Jazeera diffuse une vidéo de trois Occidentaux aux mains d'Aqmi Trois Occidentaux enlevés au Mali et détenus depuis près de neuf mois par Al-Qaïda sont apparus mardi soir dans une vidéo diffusée par la chaîne Al-Jazeera, selon laquelle ils ont appelé leurs gouvernements à intervenir pour les faire libérer. Dans la vidéo, les trois hommes, présentés par Al-Jazeera comme étant Stephen Malcolm, un Britannique et Sud-africain, Johan Gustafson, un Suédois, et Sjaak Rijke, un Néerlandais, apparaissent assis sur des tapis dans le désert, entourés par des hommes armés. Les trois captifs, revêtus d'amples robes traditionnelles, la tête entourée d'un turban et ayant la barbe fournie, semblent en bonne santé. Selon la chaîne du Qatar qui n'a pas diffusé de bande son, les otages ont appelé leurs pays respectifs à engager "des négociations rapides et efficaces" avec leurs ravisseurs pour obtenir leur libération. Le 25 novembre 2011, les trois hommes avaient été enlevés à Tombouctou et un quatrième, un Allemand, avait été tué en tentant de résister à son enlèvement. Un jour plus tôt, deux Français avaient été enlevés dans le nord du Mali. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un groupe actif au Sahel, avait revendiqué ces cinq enlèvements. Un mois et demi après, Aqmi avait menacé de tuer ses otages si la France et ses alliés tentaient une opération militaire pour les libérer. Selon l'organisation, l'enlèvement des cinq Européens était une "réponse aux agressions répétées de la France contre les musulmans des pays du Sahel". www.cridem.org/C_Info.php?article=633174 et www.aljazeera.net/news/pages/1bdca4e4-ffe8-43b7-80a5-df5acf08ac78 -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:trois terroristes et un responsable d'Aqmi arrêtés dans le sud algérien www.cridem.org 18:58 Trois terroristes présumés, dont un responsable d'AQMI, arrêtés dans le Sud algérien, selon APS Trois terroristes présumés qualifiés de dangereux, dont un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont été arrêtés le 15 août dernier par les forces spéciales de l'armée algérienne à l'entrée de la ville de Berriane, dans la préfecture de Ghardaïa (570km au sud d'Alger), rapporte lundi l'agence officielle APS, citant des "sources bien informées". Nécib Tayeb, dit Abderrahmane Abou Ishak Essoufi, est un proche d'Abdelmalek Droukdel, le chef d'AQMI. Recherché depuis 1995, Tayeb dirige la "commission juridique" d'AQMI et appartient au "conseil national des notables" du mouvement terroriste, ajoute-t-on de même source. Les trois hommes, qui circulaient à bord d'un véhicule de type 4x4 en direction du Sahel, ont été interpellés lors d'une opération de recherche menée par les forces spéciales de l'armée algérienne, qualifiée de "coup fatal" pour AQMI. Ils étaient en possession de trois pistolets automatiques, mais surtout d'une documentation qualifiée de "très importante". Le déplacement de Nécib Tayeb dans le Sud algérien s'inscrit "dans le cadre d'une opération de grande importance" pour AQMI, a-t-on souligné de même source en expliquant qu'il a été chargé par Droukdel, l'émir national, de "réunir les émirs d'AQMI du Sahel -Belmokhtar Mokhtar, Abdelhamid Abou Zeid et Nabil Abou Alkama- en vue de mettre un terme aux différends et conflits qui opposent la chefferie du Sahel (...) à celle du nord". www.cridem.org/C_Info.php?article=633141 -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
=) Voilà pourquoi un soutien extérieur est fondamental et urgent -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:la CEDEAO va intervenir militairement contre les terroristes www.cridem.org 14-08-201207:57 Mali : les chefs d'état-major de la Cédéao peaufinent les préparatifs pour une intervention militaire Une réunion des chefs d'état-major d'Afrique de l'Ouest s’est ouverte, ce lundi 13 août, dans la capitale malienne, pour « finaliser » les plans de déploiement d'une force africaine dans le nord du Mali. Elle doit s'achever mardi à Bamako avec l'espoir d'obtenir un mandat des Nations unies pour reconquérir cette partie du pays occupée par les islamistes qui y multiplient les exactions au nom de la loi islamique. Tout en se félicitant de la tenue de la réunion des chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, les officiels maliens ont estimé que jusque-là, très peu de choses concrètes ont été faites sur le terrain pour aider le Mali. « Il faut aller vite », a poursuivi le ministre malien de la Défense dans son allocution. Le colonel-major Yamoussa Camara a également souligné que son pays entendait jouer un rôle central dans le dispositif qui sera adopté. En clair, Bamako n’entend pas du tout être mise sous contrôle. De ce point de vue, les autres intervenants étrangers à la cérémonie d’ouverture ont rassuré. Selon un document de travail de la rencontre que RFI a pu consulter, une éventuelle intervention militaire de la Cédéao au Mali aura quatre missions essentielles : assurer d’abord la sécurité des institutions de transition dans la capitale, ensuite opérer un renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité maliennes, notamment leur réorganisation et leur entraînement. Troisième phase de l’éventuelle intervention militaire étrangère au Mali : un soutien aux troupes maliennes dans la reconquête du Nord. Enfin, un autre volet de l’intervention prévoit une aide humanitaire pour les populations maliennes déplacées ou réfugiées. www.rfi.fr/afrique/20120813-mali-ouverture-bamako-reunion-extraordinaire-chefs-etat-major-cedeao et www.cridem.org/C_Info.php?article=632925 -
Emeutes et évolutions dans le monde Arabe
legionnaire a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Mention spéciale:courageuses femmes tunisiennes 13-08-201216:57 Myriam Bourguiba : Honte à Ben Jaâfar et Marzouki ! « C’est la rue qui a projeté Ennahdha au pouvoir et c’est cette même rue qui peut l’en expulser... ». Invitée chez Wassim Belarbi sur le plateau d’Express Fm, en cette date anniversaire de la fête de la Femme en Tunisie, Myriam Bourguiba, petite-fille de l’ancien président Habib Bourguiba et membre du bureau exécutif du parti " Al Joumhouri" s’est exprimée essentiellement sur la marche pacifique prévue ce soir lundi 13 août 2012. Mme Bourguiba a affirmé que plusieurs partis ont co-organisé cette marche dont Al Joumhouri, Al Massar et Nidaa Tounes. A ces partis se sont jointes quelques 35 associations, féministes pour la plupart, outre l’ANC civile et la filiale féministe de l’UGTT. La petite-fille de Bourguiba a déclaré que par cette manifestation, les citoyens expriment leur soutien à la femme et à la sauvegarde de ses acquis, notamment avec l’annonce récemment de "la mascarade de l’article 28 de la Constituante" qui stipule un retour en arrière, dans un moment où le monde entier s’ouvre et s’émancipe. Mme Bourguiba a également affirmé être étonnée du comportement des Nahdhaouis, qui, selon elle, ont promis lors de la campagne électorale ne jamais franchir les lignes rouges et ne jamais toucher au Code de Statut Personnel, mais qui mettent maintenant en doute l’égalité entre l’homme et la femme. «C’est un grand mensonge, Ennahdha a désormais dévoilé sa volonté d’exclure la moitié de la société, en écartant la femme de la vie active!». «Ils se comportent davantage en tant qu’islamistes que tunisiens en piétinant les acquis de la femme! Alors que la femme tunisienne est le symbole de la République». Myriam Bourguiba a par ailleurs sévèrement critiqué les deux alliés d’Ennahdha, Mustapha Ben Jaâfer, président de l’ANC et Moncef Marzouki président de la République. «Honte à eux deux pour leur silence coupable, indigne des militants de droits de l’Homme qu’ils sont!». Pour finir, Mme Bourguiba a affirmé : « C’est la rue qui a projeté Ennahdha au pouvoir et c’est cette même rue qui peut l’en expulser, la tête haute, j’espère !! ». D.M Business News (Tunisie) -------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------- En s'attaquant au statut des femmes tunisiennes, le parti islamiste Ennahda franchit le Rubicon Le Cercle. Depuis sa mise en place suite aux élections du 23 octobre 2011, le gouvernement provisoire tunisien, dominé par les islamistes du parti Ennahda, multiplie les graves erreurs conduisant le pays au désastre. La dernière bourde, consistant à s'attaquer au statut des femmes pour en faire, non pas des citoyennes à part entière, mais de simples "complémentaires" des hommes, risque de leur être fatale. Au lendemain des élections du 23 octobre 2011 qui ont permis au parti islamiste tunisien Ennahda de sortir vainqueur et de s'octroyer 40 % des sièges à l'Assemblée Nationale Constituante, un gouvernement provisoire dominé par les islamistes a été mis en place. Disons-le d'emblée, la performance de ce gouvernement, formé majoritairement de ministres incompétents, est désastreuse, conduisant le pays vers des abimes insondables. Pas un jour ne passe sans que ce gouvernement pléthorique de 80 membres ne commette de graves bourdes ou de grossière erreur de communication. Aujourd'hui, la Tunisie vit une situation extrêmement difficile avec notamment un taux de chômage préoccupant, une inflation galopante, une situation sanitaire inquiétante du fait notamment des problèmes de saleté et de coupures d'eau et d'électricité, sans oublier les problèmes d'insécurité et notamment les agressions et les menaces de mort perpétrées en toute impunité par les groupes salafistes à l'encontre des citoyens tunisiens et notamment les femmes. L'article qui suit fournit une liste non exhaustive des erreurs commises par ce gouvernement : www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/10885-tunisie-le-bilan-lremarquabler-dennahdha-en-100-points.html. Mais c'est en s'attaquant au statut des femmes que les islamistes commettent la bourde de trop, celle qui risque de mettre le feu aux poudres. En effet, les femmes tunisiennes se targuent de posséder un statut unique dans le monde arabo-musulman, et ce grâce au Code du Statut Personnel, promulgué le 13 aout 1956, leur garantissant leurs libertés ainsi que l'égalité des droits avec les hommes. Or le parti islamiste d'Ennahda tente d'imposer dans la constitution tunisienne en cours de rédaction, un article (article 28) faisant de la femme non pas l'égale de l'homme, mais un simple "complément" de ce dernier. Si cet article devait passer en séance plénière, ce serait la fin du Code du Statut Personnel et des libertés des femmes et cela ouvrirait la porte à la polygamie (jusqu'à présent interdite en Tunisie). Cette proposition suscite une véritable levée de boucliers auprès de la société civile tunisienne, notamment les associations de femmes, la Ligue des Droits de l'Homme, l'Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT) ainsi que divers partis d'opposition qui ont appelé à une marche pacifique en soutien aux droits des femmes le lundi 13 aout 2012, jour du 56e anniversaire de la promulgation du Code du Statut Personnel. Le ministère de l'Intérieur, tenu par les islamistes, a tenté dans un premier temps d'empêcher cette marche avant de faire marche arrière et de l'autoriser. Femmes et hommes se mobilisent pour faire réussir cette marche et envoyer un message aux islamistes : "attention, on ne touche pas au statut de la femme en Tunisie". Le face à face avec les miliciens d'Ennahda risque d'être chaud ! www.cridem.org/C_Info.php?article=632914 et lecercle.lesechos.fr/economie-societe/international/afrique/221152092/sattaquant-statut-femmes-tunisiennes-parti-islamist -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est temps de donner un coup de pied dans la fourmilière -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:Ag Ghaly "veut se dissocier" d'Aqmi www.cridem.org 12-08-2012 15:14 Mali : drapeau blanc et blanc drapeau. Iyad Ag Ghali souhaite troquer le drapeau noir islamiste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre un drapeau blanc. Objectif : démarquer Ansar Eddine pour rendre le mouvement plus "malien". Iyad Ag Ghali, le leader des islamistes touaregs d'Ansar Eddine dans le Nord-Mali, tente depuis presque un mois de convaincre ses troupes de troquer le drapeau noir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre une nouvelle bannière représentant, sur fond blanc, un sabre et un kalachnikov rouges surmontés d'un Coran. Objectif : rendre le mouvement malien à la fois plus visible et mieux accepté localement. Le 1er août, à Tombouctou, il a rencontré Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Aqmi, pour lui expliquer sa démarche. Après avoir rompu ensemble le jeûne de ramadan, les deux hommes ont parlé trois heures durant. Ag Ghali aurait convaincu Abou Zeid de l'intérêt de distinguer davantage leurs deux mouvements et d'accentuer le caractère malien du nouveau pouvoir islamiste dans le Nord. À Tombouctou, tous les barrages et check-points sont désormais sous le contrôle des islamistes touaregs, et non plus des Mauritaniens et des Algériens d'Aqmi. www.cridem.org/C_Info.php?article=632859 -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Nord-Mali,la barbarie islamiste au quotidien www.cridem.org 11-08-2012 12:30 Les lapidations au Mali galvanisent la résistance à l'extrémisme Quelques jours après qu'Ansar al-Din eut lapidé un jeune couple près de Kidal, des centaines de jeunes de Gao ont empêché les militants du MUJAO de trancher la main d'un voleur. Cela avait commencé par des flagellations publiques, avant de se transformer en une horrible lapidation. Les habitants du nord du Mali sont désormais face à un choix : accepter un Azaouad méconnaissable ou rejeter l'alliance entre les terroristes et les islamistes qui ont fait main basse sur leur région. Avec la prise de contrôle du nord du Mali par Ansar al-Din et le MUJAO, les habitants de la région pensaient avoir vu le pire. Certes, al-Qaida était déjà présente dans cette vaste région désertique et administrait des camps d'entraînement qui s'étaient doublés de prisons pour les Occidentaux enlevés, mais les Maliens eux-mêmes n'étaient pas directement visés. De plus, ces derniers étaient déjà endurcis par le long combat mené par les Touaregs pour l'autonomie de la région. Même après que le groupe islamiste et le mouvement affilié à al-Qaida se furent associés pour imposer la ségrégation dans les écoles, forcer les femmes à porter le voile, fermer les bars et les boîtes de nuit, et infliger des sanctions brutales aux fumeurs, aux buveurs et aux hommes rasés, les Maliens ne s'attendaient toujours pas à ce qui allait se produire le 29 juillet. Des militants d'Ansar al-Din ont tué deux jeunes Touaregs à Aguelhok, un village situé entre la base militaire de Tsalit et la ville de Kidal, dans le nord-est du pays. Des témoins ont raconté que les islamistes avaient placé le jeune homme et la jeune femme dans des puits différents, puis les avaient frappés à coups de pierre, alors que trois cents de leurs voisins assistaient à la scène en silence. Ce couple non marié avait deux enfants, dont un bébé de six mois. "Ils ont lancé des cris de détresse et ont crié sans relâche, mais les membres d'Ansar Al-Din n'ont manifesté aucune pitié, pas plus qu'ils n'ont fait preuve de compassion pour les jeunes enfants abandonnés", a indiqué le journaliste Mohamed Ag Ahmedou à Magharebia. "La jeune femme attendait un autre bébé, qui est mort dans le ventre de sa mère", a-t-il ajouté. Aux termes de la charia, une lapidation pour adultère exige une confession. Si la personne "nie ou cache les faits, elle ne peut être lapidée", a expliqué à Magharebia Ould Brahim, imam d'une mosquée de Gao. "J'ai entendu dire que le jeune couple qui a été lapidé avait reconnu les faits, mais je ne sais pas s'il les a reconnus sous la violence ou de manière volontaire", a ajouté cet imam. Ansar al-Din a affirmé que cette punition était justifiée, et s'est engagé à lapider tous ceux qui afficheront des comportements similaires. "Ils ont reconnu avoir pratiqué des actes immoraux et ont demandé à être purifiés par la lapidation", a déclaré le porte-parole d'Ansar Al-Din Sinda Ould Buamamah à Magharebia. "Nous leur avons expliqué la procédure et leur avons demandé de revenir sur leur décision, mais ils ont insisté pour que le jugement soit exécuté", a-t-il déclaré. "Nous ne forçons personne. Ce que nous appliquons, c'est la règle de l'Islam, et toute critique de cet acte est une critique de l'Islam, non d'Ansar Al-Din, parce que nous ne faisons qu'appliquer la loi de Dieu", a-t-il poursuivi. Et Ould Buamamah de poursuivre : "Si ce couple était revenu sur sa confession, nous n'aurions pas exécuté la sentence, mais ils n'ont pas prononcé un seul mot durant leur lapidation." Mais selon Yaya Tandina, journaliste à Tombouctou, "Ansar al-Din affirme que ce couple a confessé son adultère et a demandé à être lapidé. Aucun habitant de Tombouctou ne croit une telle histoire, parce qu'il serait totalement surprenant que quiconque demande à être tué de cette manière." Les raisons avancées par Ansar al-Din ne parviennent pas non plus à convaincre les autres Touaregs. "Comment peut-on accepter de telles pratiques de terreur ?", s'interroge Ham Ag Mahmoud, l'un des leaders du Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA), d'obédience laïque. "Ces gens agissent de manière totalement irrationnelle. Il est devenu difficile de cohabiter avec eux. Si une personne a recours au meurtre, au vandalisme et à l'intimidation, elle devient criminelle et doit être éliminée." "Nous considérons ces groupes comme de simples usurpateurs et comme des occupants de notre terre", a-t-il dit à Magharebia. Cette lapidation a laissé une impression indélébile dans la région. Comme l'a raconté à Magharebia Boubakar Ag Mido, natif d'Aguelhok : "Personnellement, je n'ai pas voulu être présent lors de cette lapidation, parce que je peux pas assister à la mort lente de personnes." "Les gens ont paniqué, et certains ont pleuré de manière hystérique en voyant cette lapidation", a-t-il déclaré. "Cette mort a laissé une immense tristesse dans le village, qui assistait à ce type d'incident pour la première fois." Mais la mort de ce jeune couple entre les mains des islamistes a encouragé la population de Gao à manifester contre une nouvelle application violente de la charia. Des centaines de jeunes se sont en effet rassemblés sur la Place de l'Indépendance de Gao, samedi 4 août, pour empêcher le MUJAO de trancher la main d'un voleur présumé. Ils ont réussi à empêcher l'application de la sentence. En réponse, le groupe terroriste s'en est pris au présentateur de la radio locale Abdoul Malick Maïga, Cet animateur de la station Adaar Khoïma de Gao, âgé de 32 ans, avait appelé ses auditeurs à se rassembler pour empêcher la punition en public de ce jeune voleur. Maiga a failli succomber à ses blessures. Il se trouve toujours dans une unité de soins intensifs dans un hôpital de Gao. L'émir d'AQMI Abdelmalek Droukdel aurait demandé à ses troupes présentes au Mali de soutenir Ansar al-Din et de se placer sous son commandement. Droukdel semble avoir choisi le modèle al-Qaidien afghan, qui consiste à s'appuyer sur une organisation locale pour imposer la charia. Mais une telle stratégie risque de se retourner contre les alliés d'AQMI. Selon les observateurs, la population du nord du Mali, qui souffre déjà du sous-développement, de l'isolement et de la marginalisation, ne serait en effet pas disposée à accepter une injustice encore plus grande en s'inclinant devant les diktats des terroristes. Comme l'a expliqué un jeune homme de Kidal, les groupes terroristes qui luttent pour le contrôle de la région sont "des mafieux, des voleurs et des trafiquants de drogue". Il n'en reste pas moins que la crise qui secoue le nord du Mali doit être prise très au sérieux, explique Lies Boukraa, directeur du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT). "Qu'ils se fassent appeler AQMI ou autre, ce sont des acteurs qui cherchent à tirer parti du désordre dans le Sahara", a-t-il expliqué à Magharebia. www.cridem.org/C_Info.php?article=632821 et www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/reportage/2012/08/10/reportage-01 -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** menace terroriste au Sahel:déploiement d'une mission européenne au Niger www.cridem.org 11-08-201213:49 Début du déploiement d'une mission anti-terrorisme de l'UE au Niger. Une mission civile de l'Union européenne (UE) chargée d'aider le Niger à mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée a commencé à se déployer cette semaine à Niamey, a annoncé vendredi la représentation locale de l'UE. Le colonel Francisco Espinosa Navas, chef de la mission, est arrivé mercredi avec cinq de ses collaborateurs, ce qui "marque le début du déploiement effectif" de la mission, menée dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense Commune (PSDC) de l'UE, selon un communiqué. La mission, décidée le 16 juillet par le Conseil de l'Union européenne, "répond à une invitation du gouvernement du Niger" et contribuera à "renforcer les capacités des forces de sécurité nigériennes à lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée", a expliqué l'UE. Baptisée Eucap Sahel Niger, elle sera composée au total d'une cinquantaine d'experts internationaux qui seront basés dans la capitale. Avec un mandat initial de deux ans, Eucap Sahel Niger bénéficiera d'un budget de 8,7 millions d'euros pour la première année et assurera la formation des forces de sécurité nigériennes, notamment les gendarmes, les policiers et la garde nationale. Ses experts, qui travailleront avec une trentaine d'agents locaux, "apporteront un soutien à la coordination régionale" dans la lutte contre le terrorisme et "une assistance dans la mise en place d'une procédure pénale fondée sur l'Etat de droit". Les activités "seront, dans un premier temps,concentrées sur le Niger mais elles pourraient être ultérieurement étendues au Mali et à la Mauritanie". Niamey s'inquiète des risques de déstabilisation liés à la crise au Mali voisin, dont le Nord est occupé par des groupes islamistes armés alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). www.cridem.org/C_Info.php?article=632817 et www.malijet.com/actualite_internationale/48870-debut-du-deploiement-d-une-mission-anti-terrorisme-de-l-ue-au-ni.html -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout ça est pourri -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
*** guerre contre terrorisme au Sahel:interview d'Eric Dénécé,directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) www.cridem.org 11-08-2012 07:01 Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R)... ...au Temps d'Algérie : «L'assassinat de 4 GGF algériens près des frontières marocaines est l'œuvre de ceux qui cherchent à déstabiliser le Sahel». Tout en "félicitant" Le Temps d'Algérie" pour le reportage réalisé à Kidal, et qu'il qualifie de "très instructif", le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), Eric Denécé a tenu à analyser, pour les lecteurs de notre journal, le comportement d'Ançar Eddine et la situation au nord du Mali, à la lumière de ce qui a été rapporté par le journal. Docteur es sciences politiques, Eric Denécé a un parcours reluisant dans le domaine du renseignement. Il a été, entre autres, officier-analyste à la direction de l'Evaluation et de la documentation stratégique du secrétariat général de la Défense nationale (SGDN), ingénieur commercial export chez Matra Défense, et responsable de la communication Le Temps d'Algérie : Vous estimez, donc que le reportage contribue à cerner la situation au nord du Mali ? Eric Denécé : J'ai lu avec un grand intérêt le reportage paru en plusieurs éditions. C'est un travail de terrain et peut donc nous apprendre beaucoup ; c'est pourquoi c'est un grand plaisir pour moi d'intervenir dans ce dossier au bénéfice des lecteurs de votre journal dont je suis les écrits se rapportant à la situation au nord du Mali. Vous avez donc lu l'entretien réalisé par le journal avec le n°2 d'Ançar Eddine, Ahmed Ag Bibi. Qu'en retenez-vous ? Oui, et dans l'entretien, le n°2 d'Ançar Eddine dit que le mouvement armé auquel il appartient a pour but l'application de la charia (loi islamique) uniquement à Kidal. Pourtant, Ançar Eddine avait, précedemment, exprimé sa volonté d'appliquer la charia dans l'ensemble du territoire malien. Vous pensez à un recul de la part du mouvement armé ? Un recul, oui. Ançar Eddine change d'avis comme il change de chemise. Cependant, ce que dit Ançar Eddine ne peut être pris pour argent comptant. C'est un mouvement qui use de la ruse et on ne peut nullement lui faire confiance. Vous ne pourrez pas ignorer la grande différence existant entre Ançar Eddine, d'un côté, et le Mujao et Aqmi, de l'autre ; Ançar Eddine est composé de seulement d’autochtones, contrairement au Mujao et à Aqmi considérés comme des ramassis de djihadistes, narcotrafiquants et autres criminels... Des intérêts existent entre Ançar Eddine, d'un côté, et le Mujao et Aqmi de l'autre. Jamais les trois mouvements n'entreraient en confrontation entre eux. Pour illustrer le caractère solide des relations entre ces trois organisations, je vous informe que le n°1 d'Ançar Eddine, Iyad Ag Ghali, a des liens familiaux avec un des responsables d'Aqmi. Quelle serait, selon vous, la menace pesant sur l'Algérie et venant du nord du Mali ? L'Algérie doit être consciente que sa sécurité c'est le rejet du terrorisme par toutes les parties concernées dans le nord du Mali. Jusqu'à maintenant, Ançar Eddine fait croire qu'il est contre le terrorisme. L'Algérie doit être vigilante car l'expérience nous a prouvé que bien des organisations se sont vite investies dans le terrorisme après avoir exprimé une position opposée. Je crains qu'Ançar Eddine rejoint le Mujao et Aqmi s'il considère que ses intérêts sont avec ces deux organisations. Ançar Eddine pourrait, de ce fait, provoquer une intervention militaire étrangère tant préjudiciable à l'Algérie. Pourquoi cette insistance à comparer Ançar Eddine au Mujao et Aqmi ? Ce sont les destructions de mausolées qui le disent. Ce sont les lapidations et les ablations de mains qui le prouvent. Quatre éléments des gardes-frontières (GGF) algériens ont été assassinés, récemment, à Zouia, près de la frontière avec le Maroc. Les GGF ont, précedemment, réussi à saisir des quantités astronomiques de résine de cannabis. Est-ce une nouvelle preuve de la connexion entre terrorisme et narcotrafic ? Excellente question. Le Sahel est menacé par une grande déstabilisation voulue par le terrorisme, le narcotrafic et autres trafics encore. Des intérêts tentent à tout prix de déstabiliser la sous-région. Il y a des groupes locaux et des organisations mondiales de trafic de stupéfiants. Cette zone vulnérable est durement ciblée. Le Mujao et Aqmi sont les plus grands alliés des narcotrafiquants dont les réseaux internationaux vont jusqu'à l'Amérique latine, avec acheminement de drogue jusqu'à plusieurs pays d'Afrique dont le Sierra Leone, la Côte d'Ivoire et le Nigeria. Terroristes et narcotrafiquants pourraient avoir voulu à travers cet odieux attentat «punir» l'Algérie pour sa lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue dans la sous-région du Sahel. Terroristes et narcotrafiquants ont intérêt à déstabiliser toute la zone pour s'adonner, librement, à leurs activités criminelles. www.cridem.org/C_Info.php?article=632823 et www.letempsdz.com/content/view/77924/1/ -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je confirme -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Interview d'Alexandre Vautravers,expert en strategie militaire www.france24.com/fr/20120810-mali-aqmi-armee-intervention-militaire-nord-islamistes-djihad-onu-cedeao "Une intervention militaire au Mali est difficile pour le moment" Alors que le nord du Mali est occupé depuis quatre mois par les groupes islamistes armés, la communauté internationale songe à intervenir militairement. Analyse d'Alexandre Vautravers, expert en stratégie militaire. Par Anne-Diandra LOUARN (texte) À l’heure où les islamistes cherchent à imposer la charia au nord du Mali, les chefs d'état-major des armées ouest-africaines et des représentants de la communauté internationale se réunissent à Bamako, du 10 au 13 août, pour arrêter une stratégie militaire de déploiement des forces de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). L’objectif est d’obtenir l’approbation des Nation Unies pour dépêcher 3 000 hommes qui seront chargés de reprendre le contôle sur le nord du pays. Médiateur de la Cédéao, le Burkina Faso croit en une issue diplomatique pour sortir de la crise malienne. Le 8 août, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, est parvenu à nouer le dialogue avec les rebelles en se rendant à Gao et à Kidal. Du côté de Bamako, en revanche, le discours est plus ferme. Interrogé par FRANCE 24, le ministre malien de la communication, Hamadoune Touré, estime qu'un recours à la force est inéluctable. "On s’enfonce de plus en plus dans les vexations, les humiliations et donc une logique de frictions. […] Les experts militaires sont à pied d’œuvre. Le gouvernement se prépare, se rééquipe, se réarme, surtout sur le plan psychologique, après le passage à vide que nous avons connu. " Mais le temps presse. "Avec l'afflux de djihadistes nationaux et internationaux, il y a des raisons de s'inquiéter. Le Nord ne doit pas devenir une terre d'asile pour les éléments terroristes et criminels", a déclaré, mercredi, le secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-moon. Même son de cloche de la part de Salamatu Hussaini Suleiman, le commissaire de la Cédéao pour les Affaires politiques, la paix et la sécurité. "Chaque jour où nous remettons à plus tard une action concrète, nous offrons aux terroristes et aux réseaux criminels une occasion supplémentaire de s'installer, de commettre des crimes de guerre atroces et d'aggraver le sort déjà désespéré des populations du Nord." Quel est l'état des forces militaires maliennes ? Alexandre Vautravers, expert en stratégie militaire et chef du département des relations internationales de l’université Webster de Genève, nous fournit quelques éléments de réponse. France 24 - De quoi dispose aujourd’hui le Mali matériellement, logistiquement et humainement parlant ? Alexandre Vautravers - Si l'on considère que l'argent est le nerf de la guerre, le budget annuel de la défense malien est extrêmement faible (environ 200 millions de dollars, soit environ 163 millions d'euros). Les forces armées sont donc peu nombreuses et disposent de matériel presque totalement obsolète. On compte ainsi 7 350 membres des forces armées contre 4 800 paramilitaires (gendarmerie, garde nationale). Les forces tactiques sont dérisoires : deux bataillons de chars, quatre bataillons d'infanterie, un bataillon de forces spéciales et un bataillon parachutiste. Les moyens d'appui et logistiques sont très faibles et également sous-équipés. Ainsi on compte seulement 33 chars de combat : 12 T-55 obsolètes et susceptibles d'être aisément mis hors de combat par un lance-roquette. Il y a aussi 21 T-34 produits en URSS durant la Seconde Guerre mondiale. Il n'existe que 84 engins blindés pour le transport de troupes, donc aucune réelle capacité de manoeuvre. Les moyens d'appui comptent 46 pièces d'artillerie et quelques canons et mortiers. Les forces aériennes n'alignent qu'une seule escadrille de chasseurs Mig-21 et deux batteries de défense sol-air qui n'ont guère d'utilité dans une guerre contre-insurectionnelle. En revanche, quelques hélicoptères pourraient se révéler très utiles. On peut en déduire que l'essentiel des forces de combat, faute de coordination ou de moyens de communications - les transports ainsi que l'appui au combat - proviennent de véhicules "techniques". Il s'agit de jeeps et autres véhicules civils convertis, c'est-à-dire disposant de fixations pour des armes plus lourdes. L'achat de moyens nécessaires pour mener des opérations militaires de grande ampleur est coûteux et nécessiterait un effort financier considérable. F24 - Comment le Mali doit-il s’y prendre, stratégiquement, pour reprendre le Nord ? A.V. : Une action isolée du gouvernement actuel, issu d'un putsch militaire, est à la fois dangereux et ruineux. Et, le recours au minimum à une aide financière et technique régionale ou internationale est indispensable. Plusieurs scénarios peuvent ainsi être envisagés, selon le principe de l'escalade : •Un financement par certains pays occidentaux, ainsi qu'une aide technique au travers de sociétés militaires privées. •Une intervention régionale et internationale d'interposition menée par la Cédéao et le département des opérations de maintien de la paix de l'ONU. •Une intervention internationale visant la stabilisation gérée par l'Organisation de l'unité africaine et l'ONU. F24 : Si une intervention militaire est inéluctable, quand doit-elle avoir lieu ? A.V. : Une intervention militaire internationale est difficile à envisager pour le moment. En revanche, une intervention africaine sous l'égide de l'Otan est davantage plausible. La communauté internationale fait pression sur l'Organisation de l'unité africaine et de la Cédéao pour qu'elles prennent leurs responsabilités. Le calendrier ne joue pas en faveur d'une intervention internationale, notamment en raison du conflit en Syrie qui bloque toute action commune du Conseil de sécurité de l'ONU. Toutefois, une implication financière et technique des pays du nord, voire du Conseil de sécurité de l'ONU, est une éventualité dans la mesure où la nébuleuse djihadiste fait peur. L'islamisme en Afrique et les organisations telles qu'Aqmi préoccupent grandement la communauté internationale et font peser le spectre d'une radicalisation des nouveaux pouvoirs issus des "printemps arabes". -
Israël et voisinage.
legionnaire a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
=) Bonne nouvelle:Israel réglera le problème iranien avant novembre www.cridem.org 10-08-201217:10 Israël veut frapper l'Iran avant le début du mois de novembre Le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense veulent attaquer les sites nucléaires iraniens avant l'élection présidentielle américaine du 6 novembre, écrit vendredi un quotidien israélien. Ils rencontrent cependant des résistances dans le gouvernement et l'armée. Selon "Yedioth Ahronot", les deux hommes n'ont toujours pas réussi à convaincre la majorité des membres du cabinet de sécurité nationale. Le journal libéral Haaretz cite pour sa part un responsable gouvernemental qui estime que l'Etat hébreu ne s'est jamais trouvé dans une situation aussi dangereuse depuis 1967 et la guerre des Six-Jours. Sanctions inefficaces Au début du mois, recevant le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, les dirigeants israéliens ont souligné que le temps pressait si l'on voulait trouver une solution pacifique à la crise. Ils n'ont pas caché leur agacement devant l'inefficacité des sanctions internationales contre la République islamique. Pour rassurer ses alliés israéliens, le chef du Pentagone a haussé le ton, soulignant que Washington ne permettrait jamais que le régime de Téhéran se dote de l'arme nucléaire. Pressions inefficaces Selon un sondage publié vendredi par le quotidien à grand tirage Maariv, 41% des Israéliens pensent que les seules pressions diplomatiques ne pourront pas faire renoncer les Iraniens à se doter de l'arme nucléaire, comme ils en sont soupçonnés. Pour 39% des Israéliens, ce serait plutôt aux Etats-Unis et aux autres puissances mondiales de se charger de régler la question, mais 35% se disent prêts à soutenir une action unilatérale de l'Etat hébreu. www.cridem.org/C_Info.php?article=632814 -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** vidéo des otages www.saharamedias.net/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=3442%3Asahara-media-diffuse-en-exclusivite-un-enregistrement-montrant-les-otages-francais-detenus-par-aqmi-au-nord-mali-video&lang=fr -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
=) Urgent:le chef des forcenés d'Ansar El Dine prêt au jihad partout www.cridem.org 07:56 Ould Hamaha (Ansar Eddine) : 'Si on nous appelle au Burkina ou au Sénégal, on viendra !' - Appel au djihad, relations avec le Qatar, prédictions illuminées sur l'attente de vierges au paradis... Dans une vidéo en français, enregistrée le 16 avril dernier, l'un des chefs militaires d'Ansar Eddine, le Malien Omar Ould Hamaha, livre sa vision - aussi hallucinée que dangereuse - du djihad. Assis à l'ombre d'un arbre, kalachnikov sur les genoux, la barbe roussie par le henné, le chef militaire du mouvement islamiste Ansar Eddine y expose ses théories fanatiques. Dès le début de l'enregistrement, Omar Ould Hamaha, un Bérabiche de Tombouctou, rappelle les grands principes du mouvement auquel il s'est allié tout en continuant à appartenir vraisemblablement à Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi). « Nous combattons au nom de l'islam et nous sommes pour la pratique de la charia, pas plus, pas moins, s'exclame-t-il. Il faut qu'on vive en bons musulmans et qu'on meurt en martyrs. » Omar Ould Hamaha prétend aussi que les châtiments corporels de la charia qu'il défend ne seront appliqués que lors de la « domination complète [d'Ansar Eddine, NDLR] sur tout le territoire malien ». Après son interview, cependant, au moins une flagellation d'un couple non marié (à Tombouctou), et une lapidation à mort (à Kidal), ont déjà eu lieu au Nord-Mali. Interrogé également sur les rumeurs d'éventuels financements qataris envers son mouvement, il répond, agacé : « On a pas besoin du Qatar et nous ne sommes pas financés par le Qatar. C'est Allah notre financement. » "Je vous apelle au djihad" Sur la crise malienne, le chef militaire d'Ansar Eddine est clair. Pour lui, le gouvernement malien est un gouvernement « mécréant » à la botte de la France et des États-Unis. Il estime aussi que ses objectifs et ceux du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) sont très différents. « Le MNLA a un but bien déterminé : c'est l'indépendance. Nous, nous ne sommes pas pour le découpage du Mali, on veut simplement la pratique de l'islam. » Turban sur la tête, il poursuit sa propagande djihadiste pendant de longues minutes. « Le djihad, c'est pour tout le monde : Noirs, Blancs, Arabes... La porte est ouverte. Le djihad est une obligation divine ». « Vous aussi vous devez faire le djihad, déclare-t-il à son interlocuteur. Je vous appelle à adhérer au djihad et même chercher à mourir pour le Prophète. » Le responsable d'Ansar Eddine n'hésite pas non plus à réclamer d'avantage d'enfants-soldats dans ses rangs. « Donnez-nous des jeunes volontaires. On va les entraîner, on va leur donner des armes », lance-t-il en face de la caméra. Le chef islamiste termine son intervention en proposant ses services, allant même jusqu'à se présenter en sauveur de l'Umma, la communauté des croyants. « Partout dans le monde, quand les musulmans nous appellent, on est prêts à venir les secourir. À Gao, la population nous a appellé au secours, c'est pour ça qu'on est venu. Si on nous appelle au Burkina, au Sénégal, ou même au Sierra Leone, on viendra ! » www.cridem.org/C_Info.php?article=632731 et www.senxibar.com/Video-Ould-Hamaha-Ansar-Eddine-Si-on-nous-appelle-au-Burkina-ou-au-Senegal-on-viendra-_a7187.html?com -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:rapport conjoint des services de renseignement des Etats du Champ sur la situation sécuritaire au Sahel www.cridem.org 08-08-2012 07:18 Un état actualisé dans le Sahel a été présenté par l'UFL : Les services de renseignement ... ...évaluent la menace sécuritaire. Constituant l'Union de Fusion et de Liaison (UFL), les services de renseignement des pays du champ, dont l'Algérie, le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad constituent pour les Etats de la sous-région du Sahel les «éclaireurs» indispensables quant à la situation prévalant au Mali et les menaces qui y sont liées. L'UFL qui, depuis sa création, élabore continuellement un «état actualisé de la menace sécuritaire dans la sous-région permettant aux Etats de prendre les décisions qui s'imposent en de telles circonstances et de coordonner davantage leurs actions est intervenu avant-hier lors d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel. C'est en effet dans le cadre de ces missions que l'UFL a exposé avant-hier un état actualisé de la menace sécuritaire devant les ministres des Affaires étrangères d'Algérie, du Niger, du Mali et de la Mauritanie, regroupés au sein du Comité politique des pays du champ sur la crise malienne, auxquels s'ajoutent ceux du Nigeria, de la Libye et du Tchad, invités, et qui se sont rencontrés à Niamey (Niger) pour débattre de la situation au Sahel, notamment au Mali. Cette réunion intervient, rappelle-t-on, suite à celle du comité des pays du champ qui s'était tenue en avril 2012 à Nouakchott, celle de l'Unité Fusion et de Liaison (UFL) en juin dernier à Alger et celle du Comité des états-majors opérationnels conjoints (CEMOC) le 11 juillet à Nouakchott. Selon le communiqué final rendu public à l'issue des travaux, la rencontre au cours de laquelle été examinée la situation qui prévaut dans la région au plan sécuritaire, notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier, a été marquée par la participation de l'UFL et du CAERT. Les ministres ont examiné, à la lumière des communications de l'UFL et du CEMOC, l'état de la menace dans la région et les mesures adoptées pour lutter contre le terrorisme et le crime transnational organisé. Ils ont également procédé à l'évaluation de la situation qui prévaut au Mali et ses conséquences sur les pays de la région, est-il noté. Renforcer les méthodes d'action A cet effet, les ministres des Affaires étrangères ont examiné les résultats des travaux de l'Unité de Fusion et de Liaison (UFL), réunie en juin 2012 à Alger, et du Comité d'Etat-major Opérationnel Conjoint (CEMOC), réuni le 11 juillet 2012 à Nouakchott et pris connaissance des communications actualisées sur l'état de la menace et les mesures arrêtées pour consolider la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé. C'est ainsi qu'ils ont encouragé ces deux mécanismes à renforcer leurs méthodes d'action et à les adapter à l'état de la menace actuelle. Le renseignement, de par son travail de terrain et son analyse, est un outil tout simplement indispensable dans l'évaluation des menaces terroristes et autres, et, par là, le traçage d'un plan d'action permettant de faire face aux dangers. D'où l'importance pour les participants à la rencontre d'avant-hier, ayant eu lieu à Niamey de suivre un exposé donné par l'Union de Fusion et de Liaison. C'est à ce titre que les ministres réunis avant-hier à Niamey ont également rappelé la pertinence des conclusions de la conférence de haut niveau sur le partenariat, la sécurité et le développement tenue à Alger les 7 et 8 septembre 2011 ainsi que l'importance et l'urgence de leur mise en œuvre. Les ministres ont convenu de tenir la deuxième conférence de Haut niveau sur le partenariat dans les domaines de la sécurité et du développement à Niamey à une date qui sera arrêtée d'un commun accord. Ils ont souligné que la recherche d'une sortie de crise au Mali requiert une action résolue et urgente, articulée autour de la préservation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali, l'installation à Bamako d'autorités de la transition fortes, consensuelles et représentatives à mesure de constituer un partenaire fiable et crédible, la recherche d'une solution politique négociée entre le gouvernement et les groupes armés ouverts au dialogue qui respectent l'unité nationale du Mali, rejettent le terrorisme et le crime transnational organisé ainsi que le recours à toutes les formes de violences est l'une des actions recommandées. Le recours à la force armée pour éradiquer les groupes terroristes opérant dans des régions du Nord du Mali, conformément à la résolution adoptée par la 327e session ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine tenue le 14 juillet 2012 à Addis Abeba en Ethiopie est une autre action retenue par les ministres. www.cridem.org/C_Info.php?article=632703 et www.letempsdz.com/content/view/77877/1/ -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** guerre contre terrorisme au Sahel:Nouakchott soupçonne sérieusement Alger d'ambiguité www.cridem.org 17:00 Exclusif: Comment le général Ould Abdelaziz a refusé le diktat algérien Depuis que les islamistes d’Ansar Eddine et du Mujao contrôlent la quasi-totalité du Nord du Mali, les Algériens n’arrêtent pas de remuer ciel et terre pour mettre sur pied une force d’intervention militaire de 40 mille soldats. L’objectif étant de contourner les efforts de l’Union Africaine et d’éviter en même temps une intervention américaine ou européenne dans la région. L’Algérie a accentué ces dernières semaines la pression sur le Niger, le Burkina-Faso et la Mauritanie, notamment après que plusieurs drones non identifiés aient été repérés dans le ciel du nord Mali. Alger craint que les puissances occidentales interviennent dans ce qu’elle estime être son hinterland. D’ailleurs, les dirigeants algériens avaient déjà installé à Tamanrasset le siège de l’état-major unifié de la force chargée de traquer les terroristes d’Al Qaïda. Cela dit, il y a deux jours, Alger subit un camouflet de la part de la Mauritanie. Le général Aziz qui jusque-là cherchait à ne pas mécontenter les généraux algériens dont il connait le pouvoir de nuisance à travers le Polisario, a décidé de franchir un nouveau palier en assurant que ses forces armées n’allaient plus intervenir au-delà des frontières mauritaniennes. Nouakchott avait jusqu’à présent joué un rôle important dans la lutte contre AQMI en opérant des incursions dans la profondeur malienne. D’après des diplomates en poste à Paris, le revirement du général Aziz est dû à plusieurs facteurs. L’homme fort de Nouakchott soupçonnerait un coup fourré des Algériens dont les informations qui remontent du terrain assurent qu’ils ont des relations ambiguës avec Ansar Eddine. -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** guerre contre terrorisme au Sahel:le président mauritanien fait un point sur les efforts menés par l'armée mauritanienne contre le terrorisme www.cridem.org 19:22 Aziz à Atar: 'Nos frontières sont devenues des lignes rouges aux bandes armées'. Lors du débat sur la "Rencontre avec le peuple" tenu cette fois-ci à Atar, la sécurité de nos frontières et de la lutte contre la nébuleuse AQMI étaient des questions posées au président mauritanien , Mohamed Ould Abdel Aziz. Avant de répondre à ces questions , Ould Abdel Aziz , a d'abord fait allusion à ce qui s'est passé à Lemgheyti le 4 juin 2005 , à Tourine le 15 septembre 2008 , à Ghalawwiya le 27 décembre 2007, et l'opération d'Aleg le 24 décembre 2007 sur les quatre touristes français tués, pour dire que l'armée n'existait presque pas et n'avait pas de moyens pour combattre. Selon lui , la Mauritanie détient maintenant une armée solide et des unités mobiles et armées qui sillonnent toutes les frontières du pays. Notre armée est dotée de véhicules , des armes , des minutions et des avions de reconnaissance et de combat. Et il a évoqué qu'elle a des hommes capables d'intervenir à tout moment et n'importe où. Pour ce qui d'AQMI et des bandes armées, dira le président mauritanien , nous leur avons donné des leçons et les hommes qui sont alignés dans ces bandes sont avertis. Il dira que les frontières de la Mauritanie sont devenues des lignes rouges pour les malfaiteurs. Le président mauritanien précisera que tous les moyens de l'Etat sont utilisés d'abord dans la sécurité des populations et de nos frontières.Sans la sécurité et la quiétude , il ne peut y avoir de développement a martelé Ould Abdel Aziz. Il a par la suite rappelé que nos frontières sont contrôlées et les points de passage sont connus et personne ne peut les franchir sans qu'elle soit repérer. Ensuite , il a indiqué que chaque jour des rapports sur la situation des personnes venant de l'étranger et passant par ses points de passage lui sont présentés dans son bureau. Pour finir sur ce sujet , Mohamed Ould Abdel Aziz a dit que sous peu de temps notre armée sera dotée des armes et des moyens militaires pour renforcer toutes les éventuelles interventions et assurer la sécurité de notre territoire. -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:arrestation au Niger du chef de la branche mauritanienne d'Aqmi www.cridem.org 07-08-2012 01:13 Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) : Le leader de la branche Mauritanie arrêté. Selon le périodique algérien "Chourouq" qui livre l’information, les autorités nigériennes auraient arrêté il y a trois semaines le nommé Hama Ould El Hadj, l’un des plus importants et des plus dangereux chefs d’Aqmi, et non moins fondateur en 2004 de la branche mauritanienne de l’organisation, "Ançar Allah Al Mourabitoune Vi Bilad Chinguit". D’après ces sources, des enquêteurs algériens auraient participé à Niamey aux interrogatoires du détenu. Hama Ould El Hadj serait, à côté d’Abderrahmane Tindghi, l’un des plus proches lieutenants de Moktar Belmoktar. Il a été particulièrement actif lors du conflit libyen, dans la mesure où il a pu profiter du chaos pour exfiltrer des camionnées d’armes sophistiquées et des cargaisons de munitions et d’appareils militaires de l’arsenal libyen au profit d’Aqmi. Le "terroriste Hama", tel que désigné dans le filet du périodique algérien, est considéré comme la courroie de transmission entre les nouvelles recrues d’Aqmi et les unités combattantes actuellement maîtres du Nord Mali. Il a participé à la quasi-totalité des expéditions de son chef, Moktar Belmoktar dit Khaled Abou Al Abass, l’Emir de la Katiba des Enturbannés, des montagnes algériennes de Boukhaïl aux étendues désertiques de l’Azawad, comme il a servi également avec Yahya Abou Jawadi. Hama Ould El Hadj était chargé au cours de l’année 2012 de recruter les Kamikazes, surtout au sein de la jeunesse mauritanienne, après l’échec de l’organisation à trouver des volontaires algériens. Il semblerait que des dizaines de Kamikazes mauritaniens, tunisiens, maliens et nigériens ont été recrutés par ses soins, si l’on en croit "Chourouq". Une grande partie de ce contingent de Kamikazes aurait été envoyée en Syrie pour combattre avec la branche d’Al Qaïda locale et l’Armée libre syrienne contre le régime de Béchar Al Assad. Ils auraient rejoint le champ de combat en Syrie, via la Libye et la Turquie. www.cridem.org/C_Info.php?article=632665 -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** nord-Mali:constitution de groupes d'auto-défense anti-islamistes www.cridem.org 07-08-2012 00:34 Dans le camp des volontaires. Après la chute des casernes de l'armée malienne dans le nord du pays, des milices d'autodéfense se sont formées et affichent leur détermination à venir à bout du chaos. Après Ganda Koy, les FLN constituent une autre de ces milices. Anciens militaires, jeunes recrues, femmes, ces combattants n'ont guère de moyens mais espèrent être récompensés pour leur engagement. Nous avons rencontré deux des quatre fondateurs des Forces de libération du Nord (FLN) dans leur base, dans la région de Mopti [à 500 km au nord-est de Bamako]. Il s’agit d’Amadou Mallé, natif de Koutiala [à 250 km à l'est de Bamako] et Moussa Maïga, natif de Gao [à 1 000 km au nord-est de Bamako]. Ils ont tous deux servi dans les rangs des forces armées du Mali. "Notre objectif n’est autre que la libération des régions du Nord par les armes. Le dialogue n’est plus la solution et seules les armes feront taire pour de bon cette interminable rébellion qui ne fait que mettre à genoux notre Mali. Tout sauf le dialogue." Selon eux, les FLN disposent d’un effectif opérationnel de 700 éléments – dont des femmes que nous avons pu apercevoir. D’autres jeunes volontaires débarquent avec leurs sacs à dos. Leurs têtes ne sont pas encore rasées, mais elles le seront après les formalités pour ressembler aux "boules à zéro" des autres éléments. Ces recrues ne sont pas uniquement des ressortissants du Nord. Elles sont attirées par la "promesse" d’être intégrés dans les forces armées maliennes après la reconquête des terres occupées. Un jeu de loto dont tous les acteurs mesurent plus ou moins la part d’incertitude. Pas de salaire mais pas mal d'espoir. Mais pas le temps de gamberger en attendant le jour J, c’est la galère. Pas de salaire. "Aucun d’entre nous ne perçoit un centime à la fin du mois. C’est pour tout le monde un sacrifice. Les recrues s’engagent par un document dûment signé, accompagné d’un acte de naissance et d’une photo d’identité. Nous ne recrutons pas de mineurs", détaille Amadou Mallé en exhibant une fiche d’enrôlement de combattants volontaires. Moussa Maïga, que sa troupe appelle "commandant de base", est un homme de petite taille, fluet, "toujours en civil et qui a la tête sur les épaules", commente un gosse visiblement séduit qui sert le thé. Tous apprécient cette aventure patriotique. C’est le cas du jeune Soumaïla Sogodogo, nouvellement débarqué dans le camp. "Au début, je pensais que l’enrôlement concernait seulement les jeunes Songhaïs [de la région de Tombouctou]. Quand j’ai eu l’assurance que tout le monde était le bienvenu, j’ai rejoint les FLN. J’ai eu l’aval de mes parents. Pour moi, l’occupation du Nord équivaut à celle du Sud, car nos économies sont liées. Beaucoup de Sikassois [habitants de la région de Sikasso] vivent de l’exportation de fruits et de légumes dans les villes aujourd’hui occupées. Un autre jeune du quartier de Magnambougou de Bamako, Samba Doumbia, tee-shirt rouge usé, culotte noire et crâne mal rasé, sort du camp pour aller s’approvisionner en eau potable. "Je n’ai d’autre ambition que la vie militaire, me voir en uniforme avec une arme pour défendre le Mali " . " Si je n’ai pas eu les moyens d’intégrer les forces armées du Mali, ici au moins, avec les FLN, on n’a pas besoin de débourser un seul franc. Il faut être là et pouvoir encaisser la souffrance", développe-t-il. Un autre jeune qui préfère garder l’anonymat a une puissante raison de monter au front : "Je suis venu venger la mort de mon frère tué à Aguelhoc. Celui qui me parlera de négociation passera sur mon cadavre d’abord avant d’aller négocier avec les groupes criminels.“ Fatoumata Traoré, soldate des FLN, a 23 ans. Avant la chute des villes du Nord, elle était infirmière civile dans un centre de santé. "Je peux faire tout ce qu’un homme est capable de faire avec une arme sur le champ de bataille. J’irai partout où les hommes iront. Quand le pays est occupé, on met la question de genre de côté, énonce-t-elle fièrement. D’autres femmes montent la garde à l’entrée du bâtiment des FLN. A défaut de kalachnikovs ou d’AK-47, les jeunes volontaires sont munis de gourdins. Seuls quelques privilégiés portent la tenue militaire, mais sans béret ni épaulettes. Pour voir le chef, il faut emprunter des couloirs tortueux comme dans un labyrinthe. L’homme à l’intérieur du bureau, Amadou Mallé, nous reçoit gentiment. Nous avions déjà fait connaissance au Nord, bien avant l’occupation. Sur son bureau, un document de quelques centaines de pages sur les FLN. Dans la pièce, du matériel informatique et des armes automatiques à côté d’affaires personnelles et de bottes. Le téléphone ne cesse de sonner. Des ONG bien mal disposées. A chaque coup de fil, il prend note et donne des directives en français ou en bambara. Les FLN sont confrontées à un besoin crucial d’armement, de véhicules et de soins. "Si nous avions le peu de moyens que l’armée possède aujourd’hui, nous serions déjà en train de nous battre pour laver l’affront et pour que nos parents puissent regarder le monde en face. Nous voulons aider les forces armées maliennes, mais elles nous ignorent et nous considèrent comme des concurrents. Notre seule ambition, c’est la libération du Nord. La politique, ce n’est pas notre affaire", souligne le chef. Le second problème, évoque-t-il, est le "refus" des ONG de leur venir en aide. "Elles sont toujours prêtes à intervenir du côté des rebelles avec des médicaments, mais pas pour nous. Nous ne sommes pas des rebelles mais des citoyens maliens frustrés qui veulent se battre pour la libération des zones occupées par les anciens alliés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA)." Qui finance les FLN ? "Des Maliens de l’intérieur et d’autres de la diaspora. Mais ce sont de maigres moyens", indique Amadou Mallé sans entrer dans les détails. -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:derniers développements sur le dossier des otages www.cridem.org 06-08-2012 23:16 L’intermédiaire dans le dossier des otages français : « Les négociations n’avancent pas ». L’intermédiaire dans le dossier des otages français détenus au nord Mali par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) a déclaré que les négociations à ce sujet « n’avancent pas » en ce qui concerne les travailleurs de la société Areva, pris en otages au Niger par la qatiba de Tarek Ibn Zeyad, ajoutant que les « raisons d’un tel retard ne sont pas convaincantes » et que les ravisseurs « étaient toujours prêts à discuter », selon son expression. L’intermédiaire a ajouté qu’un seul obstacle existait pour que ces négociations aboutissent à savoir la condition posée par Al qaeda pour que la France se retire de l’Afghanistan mais que depuis près de six mois, cette condition a été abandonnée par l’Organisation. Et l’intermédiaire d’ajouter : « Un tel désistement se devait d’avoir une répercussion positive sur les négociations mais celles-ci n’ont pas avancé depuis ». En ce qui concerne les otages pris dans la zone de Boumri, et dont Alqaeda a déjà libéré un homme et une femme, l’intermédiaire déclare qu’après plusieurs tentatives menées à travers une partie tierce, il a constaté deux choses : L’organisation était prête à traiter (l’enregistrement est une preuve de vie des otages) mais il est apparu que l’autre partie, à savoir l’Etat français, constituait l’obstacle , selon son propos.Il a expliqué cela en disant que des fois, « il ne trouve pas de réponse de l’Etat français par le biais de la troisième partie à propos des revendications d’Al qaeda ou de l’état d’avancement des négociations. » -
Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Urgent:cicrulation des armes au Sahel www.cridem.org 06-08-2012 13:48 La criminalité transfrontalière : La dangereuse circulation des armes au Sahel. La région du Sahel connaît ces temps-ci une situation d’instabilité et d’insécurité inquiétante. Nonobstant la situation explosive qui sévit dans le Nord Mali devenu fief de groupuscules islamistes armés, la prolifération des armes dans la région a largement favorisé l’émergence de bandes armées et de pillards qui sévissent tout au long des frontières septentrionales du Mali avec ses voisins. Un groupe de commerçants mauritaniens a failli en faire l’amère expérience. Alors qu’ils rentraient d’un marché hebdomadaire dans la ville malienne du Nior, à bord de trois Tout Terrain, ils ont été interceptés par deux Maliens armés. Ces dernies ont cherché à les dépouiller de tout ce qu’ils possédaient, argent, marchandises, bijoux, gadgets…A force de marchander et de traîner les pieds, les commerçants sont parvenus à maîtriser les deux brigands et à les dépouiller de leurs armes. Ils les ont livrés par la suite à la Brigade de gendarmerie d’Adel Bagrou, Wilaya du Hodh Charghi (Mauritanie), situé à une vingtaine de kilomètres du lieu du drame. Ces scènes de brigandages sont devenus monnaies courantes depuis le début de la crise malienne et la défection de son armée. Très souvent, des commerçants, des éleveurs sont attaqués. La dernière en date est le meurtre d’un pasteur mauritanien alors qu’il faisait paitre son troupeau du côté malien.